C’est vrai, il semble qu’aucune civilisation n’ait trouvé un mode de gouvernance rationnel et pacifique : la plupart des peuples primitifs avaient eux aussi une culture guerrière, à quelques exceptions près peut-être , les Inuits, les Polynésiens ? Et plus cet aspect était marqué, plus les rites initiatiques étaient durs : danse du soleil, saut à « l’élastique » (cordages tressés). Tout simplement, nous sommes agressifs, nous aimons la chasse et la confrontation, du moins jusqu’à ce que nous ayons réellement participé et vu de près une bonne boucherie, comme à Gaza par exemple. Il suffit de regarder combien de héros historiques ou romanesques étaient des combattants, combien cette figue est valorisée, et sans remonter à Alexandre le Grand, Mad Max est gentil, mais aussi un féroce guerrier ! Bientôt Gladiator 3 ? Les grandes fortunes du complexe militaro-industriel et médiatique préfèrent l’argent et le pouvoir — ils sont plus malins !
Le livre sur la guerre qui devrait être étudié à l’école, aussi précis que grinçant : Les Saigneurs de la guerre.
La conscription devient de plus en plus difficile en Ukraine : un recruteur a été grièvement blessé au couteau par un homme de 57 ans... A quoi bon soutenir un régime qui a vendu la moitié de l’Ukraine aux intérêts US et détourné des millions ? Et une guerre perdue, fratricide en plus ? Malgré la censure , en Ukraine ou en France (Russia Today interdit, impossible d’avoir une autre analyse que l’officielle sans un lien secret ou un VPN, ou les blogueurs et médias ne ligne), les gens commencent peut-être à comprendre.
Hier sur LCI, le fils Sarkozy s’est montré aussi russophobe et va-t-en guerre que la pire militante pro-Kiev.
Analyse très intéressante sur Russie politics de cette escalade occidentale à petits pas, dont le monde entier attend la réponse russe annoncée. Apparemment, aux yeux de nos dirigeants soumis aux intérêts US, leur nouveau missile n’a pas été un avertissement suffisant... Notre président, soutenu par à tout casser 20% de la population nous a menés à deux doigts d’un conflit armé avec la Russie (en mettant de côté toute l’aide officielle et officieuse déjà apportée... ) , dans le silence presque total de nos politiciens et avec le soutien de nos grands médias !
Comme le régime de Kiev, il faut changer les rues et les places Pouchkine, ce dangereux poète. Pourquoi pas une place Bandera à Bordeaux et Paris ?
@sylvain Trop facile de renvoyer dos à dos deux propagandes. Par exemple, qui nous a militairement attaqués ? Celui ou ceux qui ont détruit le gazoduc Nord Stream II, et les suspects sont les USA et l’Ukraine. Nous sommes alliés au pays qui nous a attaqués ! On marche sur la tête. Qui a soutenu et financé le coup d’Etat du Maïdan ? Etc.
Si nos grands médias commencent à dire la vérité sur l’Ukraine, c’est qu’on se prépare à leur imposer une paix négociée, ce qui est finalement une bonne stratégie vis-à-vis de notre opinion publique : après l’avoir formatée « menace russe », il faut opérer un virage à 180°, donc pas trop brutalement...
@George L. ZETER C’est vrai, le degré de l’implication occidentale a longtemps été tabou, et n’est encore évoqué qu’à la marge (parfois même sur LCI !), comme dans le lien que vous indiquez, alors que ce devrait être le coeur du sujet et faire l’objet de précisions techniques, et occuper tout le débat. Car on peut le formuler ainsi : est-ce que des soldats états-uniens, anglais et français tirent sur la Russie ? Par le biais de fourniture des coordonnées satellites et de la programmation logicielle de ces engins de haute technologie... A priori, ça justifierait au minimum un débat au Parlement !
Alors que nous avons droit, sur France-info, à de longs reportages sur « la menace russe », ou l’escalade russe ! Et même des journaux comme le Canard enchaîné, traditionnellement anti-militariste et méfiant envers les puissants, et financièrement indépendant, soutiennent la livraison de ces missiles, sans même s’interroger sur notre participation technique.
@Soucougnan Et le traité de non-prolifération ? Donner le nucléaire aux bandéristes, pour le coup oui, faudrait être fou.
Avantage de l’escalade du conflit : obéir aux USA (garantie de financement pour de nombreuses personnes, politiques et journalistes, experts de « think tanks », « ONG »), faire peur, ce qui stoppe les grognes sociales, éloigne le risque de « gilets jaunes », faire porter à la Russie la responsabilité du déclin économique, etc. Seule difficulté : maintenir le conflit entre certaines limites.
Quand on pense que Boris Johnson a osé venir hier à la télé vendre ses mémoires !
@microf j’espère qu’ils seront plus subtils que ça et trouveront des mesures de rétorsion musclées mais moins ouvertement guerrières.
@Eric F Ce serait pourtant simple de faire basculer l’opinion publique, avec une bonne campagne médiatique rappelant tout ce qu’on passe sous silence. Et ensuite signifier à Kiev la fin du flot d’argent et de munitions.
@Soucougnan La Russie considère Kiev et tout ce qui est à l’est de Kiev comme russe ; pourquoi ferait-elle usage d’une arme pareille sur son propre territoire, le laissant inhabitable ? Par contre, si j’habitais à Lviv, je ne serais pas tranquille. De toute façon, Il y a (heureusement) de nombreuses étapes et mesures de rétorsion avant une telle extrémité.
Comme faire viser une base ou un navire américain par les Houtis, couper un câble sous-marin, tester de nouvelles armes, stopper les livraisons d’uranium et d’engrais aux USA, etc.
Trump père est bizarre, mais la déclaration de son fils sur le fait que le complexe militaro-industriel veut intensifier la guerre avant que l’équipe Trump ait pu commencer à négocier est très sensée
En fait, Le Figaro également a évoqué le point épineux, il y a 2 jours, avec un certain flou :
"Cependant, l’usage de ces armements « nécessite sans doute des opérateurs occidentaux », avait avancé le général (2S) Chauvancy. Ceux-ci devraient s’approcher de la ligne de front, au risque d’être capturés. « La Russie aurait également beau jeu d’accuser l’Occident de cobelligérance si la cible touchée est d’importance », poursuit-il. Une situation que les alliés de l’Ukraine ne souhaitent pas.
"
Toujours la politique de l’escalade à petits pas : on autorise, mais sur des cibles militaires et si possible pas trop grandes niveau victimes ou dégâts.
Notre président et nos médias continuent de nous pousser vers un conflit avec la Russie ! Au fou ! Et dans le silence de la plupart de nos députés. Faudra-t-il aller devant l’Elysée avec des fourches ? Encore hier soir, France-info a longuement interviewé un historien militaire, pour lequel il ne faut pas avoir peur de Poutine car c’est lui qui a peur de nous (je cite de mémoire), ramenant les enjeux géopolitiques à un duel de machos. Paradoxalement, c’est sur LCI, chaîne pro-Kiev qui a joué les va-t-en-guerre depuis le début, qu’on entend de temps en temps que ces missiles longue portée ne peuvent être utilisés par l’Ukraine qu’avec l’aide active des Occidentaux, pour les coordonnées des cibles et probablement la programmation. Pour le dire plus clairement ce sont des soldats américains, anglais ou français qui vont tirer sur la Russie — et qui l’ont déjà probablement fait officieusement. Je ne crois pas que Le Figaro , Le Monde ou L’Obs ou France2 l’aient expliqué. La Russie ne peut pas ne pas réagir sur nos intérêts... Tout ça pour un pays où nous n’avions aucun intérêt, un régime de fanatiques, alors même que les seuls qui nous ont attaqués, ce sont les USA et ou l’Ukraine, en détruisant Nord Stream II. Nous sommes dirigés par des inconscients ou des vendus.
@Jean Dugenêt Tout simplement, il n’y aura pas de référendums dans les régions occupées, déjà officiellement rattachées à la Russie, anciennement nommées Petite-Russie ou avec une frontière élargie, Novorossia. Je peux me tromper mais ça me semble le plus probable, car les traités de paix ont toujours tenu compte de la réalité militaire, l’Alsace-Lorraine en sait quelque chose.
@Eric F La Russie n’a aucune prétention sur l’ouest, elle ne demande que la neutralité militaire. Même l’intégration a l’UE n’a jamais été contestée (un vrai fardeau pour nous !)
@xenozoid En tout cas, à Odessa, certains doivent s’en rappeler...
Personnellement, je le verrais bien à Odessa et Kharkov, mais il faut être réaliste : les oblasts déjà annexés officiellement par la Russie le resteront, sauf gros changement politique en Russie ou grosse défaite militaire russe en Ukraine. La Russie a clairement dit que ses conditions évoluent avec la situation militaire... De toute façon, pas moi qui décide.
@Jean Dugenêt Les USA et la GB n’ont aucun problème à faire du communautarisme, c’est même le quotidien de leurs conflits intérieurs. Par exemple, l« affirmative action » est par définition ethnique alors que chez nous elle a d’abord concerné les handicapés (lois dans le monde du travail) et les femmes (parité), mais plus difficilement et avec des contorsions sémantiques en ce qui concerne l’ethnie. Chez nous pas de race (de fait il y a une seule race humaine), pas d’ethnie non plus, ni même d’origine. L’astuce a consisté à définir des ZEP, zones d’éducation prioritaire, les fameux « quartiers » difficiles dont quelques élèves ont pu profiter de programmes de discrimination positive.
@Eric F Tout à fait d’accord, l’enseignement de l’histoire est difficile. On en sait quelque chose avec les attentats..
@Jean Dugenêt Chez nous il y a effectivement une réticence aux enquêtes ethniques, pour cause de jacobinisme, d’intégration ou autre, contre toute réalité sociale. il est pourtant simple de faire ça correctement, par un questionnaire à choix multiples reconnaissant des identités multiples : français, marocain, italien, etc. Yves Montand aurait pu cocher Français et italien, par exemple. Mais inversement, si on ne laisse qu’une seule case possible, comment choisir entre deux cultures si la langue de l’école n’est pas celle de la maison, ou comment un métis pourrait-il dire s’il est blanc ou noir ? Tout dépend comment sont réalisées ces enquêtes. Par ailleurs, la Russie, par son étendue et sa diversité, n’a pas les réticences et la pudeur françaises. Et sans aller si loin,la majorité de nos voisins Belges sont soit Flamands soit Wallons.
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