Un article intéressant. Mais il est évident qu’aucune information télévisuelle n’est vraiment pertinente...
La question serait de savoir si l’état gagne toujours beaucoup d’argent en taxant la cigarette et à quoi sert-il...
Drôle d’article...
Quelques erreurs :
Eisenstein est bien mort, donc il ne doit plus enseigner à l’école russe de cinématographie depuis environ... 60 ans ! A moins que son spectre ne hante les couloirs de cette école en souffant aux apprentis mangeurs de pellicule quelques comptines russes en guise d’inspiration.
A Angers, le festival de cinéma est le festival Premiers Plans.
Phrase : Après un concours européen sponsorisé par NISI-MASA (association européenne pour les jeunes cinéastes), il finit deuxième français avec un script original et participera à un master de réécriture de scénario ayant eu lieu à Angers pour le Festival premier plan.
Petit problème : participera futur
ayant eu lieu temps surcomposé exprimant le passé.
Souci de cohérence dans cette phrase...
Ingénieur du son de première qualité... La première qualité est attribuée, le plus souvent, aux produits comestibles.
De plus, si ce sont de vrais étudiants européens, ils partiront fin septembre et arriveront donc fin novembre.
C’est une rentrée tradive pour une poursuite d’étude !
Quelques précisions seraient bienvenues : Pourquoi écrivez vous sur cette personne ? est-ce un ami, une connaissance, le reliquat d’un exercice de deug ?
Ce ciné train, quel en est l’origine ?
On a droit au programme détaillé (dont on se fout) mais pas à la génèse, à l’explication, aux motivations qui ont poussé la fondation culturelle européenne à financer ce projet.
18 jeunes qui parcourent la russie, pour faire joujou avec la pellicule, très bien.
Enfin, je n’ai pas très bien compris leur idée d’un retour folkorique. Le financent-ils ou est-ce compris dans le concours ?
Article intéressant mais incomplet...
Pouvez vous le compléter ?
Sur le fond, vous avez raison, mais sur la forme, mon dieu, que de fautes d’orthographe !
"le pris ! du pétrole...
désertification casée
île de Pâques
société soumise à un bouleversement..."
J’arrête là, je suis votre argumentaire mais je suis un peu surpris par de telles fautes.
Quand à l’égoïsme fondamental de l’être humain, c’est un problème quotidien. Il est essentiel mais difficile d’en sortir, hélàs.
J’aime bien cette émission, mais il faut avouer que le champion qui vient de se faire remplacer a été largement favorisé par la production.
Très cultivé, son arrogance au fil des semaines grandissait comme les questionnaires qu’on lui proposait se simplifaient. Bref, de prof cultivé, il est passé à sale con prétentieux gagnant sans difficulté. Mais une petite magouille télévisuelle sera toujours plus agréable qu’une bouffonnerie présidentielle...
PS : Il est étonnant que cela fasse l’objet d’un article !
J’avoue que je suis curieux ; il est évident que vous vous intéressez avec sans doute autant de passion que moi à l’éducation.
Pourquoi dites-vous que les mots n’ont pas de sens pour moi ? Parce que je taxe une partie des enseignants d’irresponsables et que le sens vous paraît démesuré, outrancier, mal calibré, indécent ?
Je ne retire pas ce mot. Je peux revenir dessus pour en justifier l’emploi :
rresponsable, adjectif Sens 1 Qui n’est pas, au regard de la loi, responsable de ses actes. Anglais irresponsible Sens 2 Qui n’assume pas ses responsabilités.
Or, si l’on passe sur le sens 1 qui réduit l’enseignant au cadre d’une société décomposée, malade, bilieuse, il nous reste à définir clairement quelles sont les responsabilités véritables de l’enseignant.
N’y a-t-il pas, au-delà de la transmission du savoir, un intérêt plus vaste à enseigner ?
N’est-ce pas aussi de s’interroger sur soi, sur l’état du monde, sur le sens de ses actions ?
Sans cela, ne sommes nous pas que de simples machines, répétant ce que l’on a appris, sans en questionner la vérité ?
N’y a t il pas, dans la charge de l’enseignant, une subtilité de perception à mettre au service de son art ?
Parce qu’un homme qui travaille avec passion est un artiste, peut-être.
Et qu’en aimant ce qu’il fait, il ne peut accepter de compromis. Il agit, il cherche, jusqu’à ce qu’il trouve.
Je n’ai pas trouvé cet enseignement juste, sain, entier. Alors je cherche.
Avez vous lu Krishnamurti, avez vous ressenti cette passion pour une transmission plus profonde, plus juste, ne se limitant pas à des connaissances mécaniques ?
Je n’ignore rien de la fonction publique ; j’ai été fonctionnaire, mais écoeuré par les petites manigances
de la hiérarchie, je suis parti. Quand vos supérieurs font des choses idiotes et qu’ils vous forcent à aller
contre le bon sens, quand ils ne pensent qu’à leurs primes et négligent leurs subalternes, alors vous n’avez que deux options : obéir ou partir.
Je ne sais pas ce que le mot de collaboration a à voir dans votre réponse ; l’émergence de ce mot si lourd
de sens est assez étonnant, et me semble bien mal tomber.
Quand les programmes changent sous les gouvernements, par caprices de ministres fusibles qui cherchent à plaire au public plus qu’à travailler dans le sens d’une éducation juste, alors nous sommes en droit de nous poser la question : " Est-ce que tout tourne rond ?"
J’ai passé un an en iufm ; le fonctionnaire que vous décrivez est hélàs remplacé par ce fonctionnaire plus
terre à terre : un salaire ad vitam eternam et la possibilité de faire construire. C’est aujourd’hui la motivation
d’une personne sur 4 qui rentre en iufm.
J’ai lu et appris les programmes de primaire ; j’ai passé le concours, et j’ai assisté à des séquences pédagogiques.
J’ai eu des professeurs qui ramenaient tout aux demandes d’un concours assez peu en rapport avec le métier qui nous attendaient. J’ai vu combien la démagogie était de mise : le "par coeur" prenant le pas sur la logique, la culture de la peur, les classes bondées et le peu d’envergure donnée aux aspirants profs.
Je n’ai qu’une seule question : pensez vous sincérement que l’éducation, aujourd’hui, est à la fois juste, humaine, digne d’une société qui prétend aider ses enfants à grandir, à faire leur place dans le monde, à être heureux ?
Ps : premier lien, guy moquet ! je ne comprends pas. S’il y a un exemple de la bêtise du système EN, c’est bien celui là, le piège du sentimentalisme contre la vérité historique.
second, l’idée encore plus folle de confier la mémoire d’enfants juifs aux écoliers ; boulette plus grande encore que la précédente.
Je suis un peu dubitatif ; que cherchez vous à démontrer ?
Voici deux exemples clairs du danger à laisser les politiques mettre leurs nez dans l’éducation.
et enfin : la plupart de mes théories fumistes viennent d’un philosophe indien nommé Krishnamurti.
Je n’ignore rien de la fonction publique ; j’ai été fonctionnaire, mais écoeuré par les petites manigances
de la hiérarchie, je suis parti. Quand vos supérieurs font des choses idiotes et qu’ils vous forcent à aller
contre le bon sens, quand ils ne pensent qu’à leurs primes et négligent leurs subalternes, alors vous n’avez que deux options :
obéir ou partir.
Je ne sais pas ce que le mot de collaboration a à voir dans votre réponse ; l’émergence de ce mot si lourd
de sens est assez étonnant, et me semble bien mal tomber.
Quand les programmes changent sous les gouvernements, par caprices de ministres fusibles qui cherchent à plaire au public plus qu’à travailler dans le sens d’une éducation juste, alors nous sommes en droit de nous poser la question : " Est-ce que tout tourne rond ?"
J’ai passé un an en iufm ; le fonctionnaire que vous décrivez est hélàs remplacé par ce fonctionnaire plus
terre à terre : un salaire ad vitam eternam et la possibilité de faire construire. C’est aujourd’hui la motivation
d’une personne sur 4 qui rentre en iufm.
J’ai lu et appris les programmes de primaire ; j’ai passé le concours, et j’ai assisté à des séquences pédagogiques.
J’ai eu des professeurs qui ramenaient tout aux exigences d’un concours assez peu en rapport avec le métier qui nous attendaient. J’ai vu combien la démagogie était de mise : le "par coeur" prenant le pas sur la logique, la culture de la peur, les classes bondées et le peu d’envergure donnée aux aspirants profs.
Je n’ai qu’une seule question : pensez vous sincérement que l’éducation, aujourd’hui, est à la fois juste, humaine, digne d’une société qui prétend aider ses enfants à grandir, à faire leur place dans le monde, à être heureux ?
Vous esquivez soigneusement cette question. Je ne vois pas en quoi permettre aux enfants et aux adolescents de vivre leurs scolarité de la meilleure façon est un rêve interdit. Au contraire, c’est ce qui porte les meilleurs projets éducatifs.
Ps : premier lien, guy moquet ! je ne comprends pas. S’il y a un exemple de la bêtise du système EN, c’est bien celui là, le piège du sentimentalisme contre la vérité historique.
second, l’idée encore plus folle de confier la mémoire d’enfants juifs aux écoliers ; boulette plus grande encore que la précédente.
Je suis un peu dubitatif ; que cherchez vous à démontrer ?
Voici deux exemples clairs du danger à laisser les politiques mettre leurs nez dans l’éducation.
à 5A3N5D
Je ne dis pas qu’étudier l’histoire n’a aucun intérêt, au contraire. Je ne dis pas non plus que l’histoire de la russie ne peut pas être mise en relief et apporter une lecture nouvelle des situations politques actuelles.
Mais est-ce toujours fait ?
Personnellement, ma vision de l’histoire s’est faite entre lectures de romans historiques, entrecoupée de philosophie, d’un intérêt pour les évolutions techniques et d’un septicisme à propos des systèmes économiques mis en place par les sociétés récentes. ( je répète, personnellement, ce n’est pas une théorie, ou un système de réussite obligatoire)
Enseigner, c’est mettre en relation, c’est faire le lien entre nos connaissances et les besoins de nos élèves.
Dans la rue, on voit des lycéens manifester pour que leurs profs restent. Vous pensez sincèrement que c’est parce qu’ils les aiment tous ? Ne soyons pas naïfs !
C’est la peur qui les fait sortir dans la rue. La peur de l’avenir, la peur d’un changement qu’on prévoit mauvais, rétrograde, la peur de cours plus difficiles encore demain. Ce n’est pas l’amour.
De plus, quand on commence à poser la question "ça sert à quoi ?" on est précisément dans la bonne démarche éducative.
Vous parlez de réussite. Qu’est-ce que la réussite pour vous ? Faire mieux que son voisin ? Avoir de bonnes notes ? Trouver un travail reconnu, prendre une place importante dans la société ?
Ou bien est-ce tout simplement de savoir réfléchir par soi même, de savoir résister à la bêtise ambiante, de résister au consumérisme, de se remettre en question sur des bases saines ?
Je pense que faire travailler les élèves est une bonne chose. Mais pas sur n’importe quoi, pas n’importe comment. Je passe mon temps à faire du lien, à expliquer à quoi les mathématiques, la physique, l’histoire ou le français peuvent servir, dans la vie de tous les jours.
Croyez vous que mes élèves me disent " arrête, Fabien, on sait déjà de quoi tu parles, nos profs nous bassinent avec cela toute la journée !" ?
Pas une seule fois on m’a fait remarqué que mon travail était un doublon, un écho de leurs cours institutionnels. Non pas que je fasse quelque chose d’extra-ordinaire. Je me contente de créer des relations entre les études et la vie. Et non, elles ne sont pas toujours faites par le système.
Question :
Pourquoi travaillez vous dans les classes de 30 élèves ?
Pourquoi acceptez-vous des conditions impossibles ?
je relève dans vos réponses cette phrase qui me choque :
"Est-ce la fautes des enseignants ? Non : on leur a pondu des programmes et on leur a demandé de les appliquer."
C’est une phrase tellement irresponsable que j’en tremble.
Les enseignants sont-ils donc irresponsables ?
C’est ce que vous sous-entendez en disant que les programmes doivent être respectés, qu’ils soient justes ou pas. Et c’est précisément cette stupidité qui m’a révolté à l’iufm, et qui continue de m’étonner !
je vais le répéter encore une fois :
je ne suis pas un sain, je ne suis pas enseignant homologué, je ne suis pas un théoricien génial. Je pars de ce que je connais, de ce que j’ai vécu et de ce que je vis tous les jours. Je parle de ce que je vois au quotidien, quand mes élèves rechignent à travailler ou qu’ils réussissent seuls.
je fais le constat d’une éducation en crise. Par pitié, prouvez moi que j’ai tord.
Mon dieu, je n’aurai pas dû donner mon avis, qui reste, je le rappelle, purement subjectif ;
Peu importe la proportion de bons/mauvais, l’important est que :
- les élèves soient heureux d’aller en classe.
- que leurs enseignements fassent sens, qu’ils résonnent en eux, qu’ils répondent aux interrogations
qui les tourmentent.
Que l’on materne les adolescents ou les enfants n’est pas non plus l’idée que je me fais
d’un bon enseignement, mais regardez autour de vous, posez la question aux jeunes que
vous connaissez. Demandez leurs combien de profs ils apprécient, pourquoi, combien
ils ne supportent pas.
Vous me direz que ces ados là sont partiels, qu’ils sont bousculés par les hormones et qu’on
ne peut pas leur faire confiance. Je vous répondrai que les adultes sont inquiets de leur pouvoir
d’achat, du maintien de leur petit confort personnel et qu’on ne peut pas plus les croire.
La question de l’éducation est vaste et sensible car elle met en relation des gens aux responsabilités
partagées :
enfants, parents, professeurs, entourage ; tout le monde a son mot à dire, et parfois à tord ou à raison.
Prenons un exemple qui m’a siddéré quand j’ai commencé à donner des cours : les
programmes de 4eme 3eme en histoire géographie qui ne change pas presque 15 ans
après mon passage. Les élèves récitent des données sur la russie complétement déconnectées
du monde moderne. On y apprend des dates sur la guerre 14-18 et 39-45 qui servent à quoi ?
La plupart n’a pas de vision globale, entière des relations entre les pays, et les connaissances
en sont désincarnées.
Ne me dites pas que les profs ne sont pas capables de juger de l’intérêt des cours qu’ils donnent.
Ne me dites pas que l’histoire est une matière morte. Cependant, les programmes restent figés.
Pour l’opération de démoralisation, regardez la société aujourd’hui :
Que montrons nous aux enfants ?
Une société harmonieuse, soucieuse du bien être de l’ensemble de ses classes. OU
Une société en lambeaux, dirigée par des égoïstes irresponsables qui ne pensent qu’à eux.
Durant toute mon adolescence, je n’ai jamais entendu de discours positif sur l’avenir. Et les parents
jouent plus la carte de la peur que celle du bien être dans le choix de poursuite d’étude de leurs rejetons.
Où allons nous ?
Quels choix faisons nous ?
Je pense que si les enseignants avaient moins d’avantages personnels mais de
meilleures conditions de travail, alors les profils changeraient.
Je pense que si l’on tenait compte de leurs aptitudes à communiquer, à gérer un groupe,
à se remettre en cause et à comprendre leurs élèves, alors l’éducation se porterait mieux.
Sans doute la croissance en patirait, car un homme heureux n’a que peu de besoins.
Sans doute la vie en france ralentirait-elle, et les gens seraient forcés de vivre en société,
c’est à dire en s’écoutant, en s’analysant, en tentant de comprendre leurs motivations,
leurs désirs, leurs pensées.
Nous avons centré l’éducation sur le système et non sur l’enfant/adolescent.
Il n’y a qu’en changeant de perspective que l’on peut changer d’avenir.
Sans quoi nos enfants vivront dans la même société qu’aujourd’hui. A moins que cette société soit déjà humaine et belle ?
Mon dieu, je n’aurai pas dû donner mon avis, qui reste, je le rappelle, purement subjectif ;
Peu importe la proportion de bons/mauvais, l’important est que :
- les élèves soient heureux d’aller en classe.
- que leurs enseignements fassent sens, qu’ils résonnent en eux, qu’ils répondent aux interrogations
qui les tourmentent.
Que l’on materne les adolescents ou les enfants n’est pas non plus l’idée que je me fais
d’un bon enseignement, mais regardez autour de vous, posez la question aux jeunes que
vous connaissez. Demandez leurs combien de profs ils apprécient, pourquoi, combien
ils ne supportent pas.
Vous me direz que ces ados là sont partiels, qu’ils sont bousculés par les hormones et qu’on
ne peut pas leur faire confiance. Je vous répondrai que les adultes sont inquiets de leur pouvoir
d’achat, du maintien de leur petit confort personnel et qu’on ne peut pas plus les croire.
La question de l’éducation est vaste et sensible car elle met en relation des gens aux responsabilités
partagées :
enfants, parents, professeurs, entourage ; tout le monde a son mot à dire, et parfois à tord ou à raison.
Prenons un exemple qui m’a sidéré quand j’ai commencé à donner des cours : les
programmes de 4eme 3eme en histoire géographie qui ne changent pas presque 15 ans
après mon passage. Les élèves récitent des données sur la russie complétement déconnectées
du monde moderne. On y apprend des dates sur la guerre 14-18 et 39-45 qui servent à quoi ?
La plupart n’a pas de vision globale, entière des relations entre les pays, et les connaissances
en sont désincarnées.
Ne me dites pas que les profs ne sont pas capables de juger de l’intérêt des cours qu’ils donnent.
Ne me dites pas que l’histoire est une matière morte. Cependant, les programmes restent figés.
Pour l’opération de démoralisation, regardez la société aujourd’hui :
Que montrons nous aux enfants ?
Une société harmonieuse, soucieuse du bien être de l’ensemble de ses classes. OU
Une société en lambeaux, dirigée par des égoïstes irresponsables qui ne pensent qu’à eux.
Durant toute mon adolescence, je n’ai jamais entendu de discours positif sur l’avenir. Et les parents
jouent plus la carte de la peur que celle du bien être dans le choix de poursuite d’étude de leurs rejetons.
Où allons nous ?
Quels choix faisons nous ?
Je pense que si les enseignants avaient moins d’avantages personnels mais de
meilleures conditions de travail, alors les profils changeraient.
Je pense que si l’on tenait compte de leurs aptitudes à communiquer, à gérer un groupe,
à se remettre en cause et à comprendre leurs élèves, alors l’éducation se porterait mieux.
Sans doute la croissance en patirait, car un homme heureux n’a que peu de besoins.
Sans doute la vie en france ralentirait-elle, et les gens seraient forcés de vivre en société,
c’est à dire en s’écoutant, en s’analysant, en tentant de comprendre leurs motivations,
leurs désirs, leurs pensées.
Nous avons centré l’éducation sur le système et non sur l’enfant/adolescent.
Il n’y a qu’en changeant de perspective que l’on peut changer d’avenir.
Sans quoi nos enfants vivront dans la même société qu’aujourd’hui. A moins que cette société soit déjà humaine et belle ?
Bon, deux choses :
Merci pour le commentaire, lucie ;o)
Ensuite, sous le coup de l’émotion ( pas bon, ça) j’ai fait quelques fautes d’orthographe. Je m’en excuse. J’ai justement des cours qui m’attendent et je n’ai pas le temps de les corriger.
C’est vrai que mes propos sont peut être excessif ; cela vient sans doute du fait que je ne m’occupe que de jeunes en difficulté, qui sont écartés simplement du système scolaire ; que je fais du soutien scolaire, que je dois recoller les morceaux face à des jeunes qui ne comprennent pas qu’on les stigmatise ( voir les bulletins scolaires que je trouve à la fin du second trimestre : peu d’humanité dans ces remarques cassantes qui ne proposent pas de solution ) et qu’on les rende responsables de leurs échecs quand c’est toute une organisation qui les font plonger.
Il existe, comme dans toutes les professions, des gens qui font bien leur travail.
Ce sur quoi je voudrai insister, c’est que pour les "mauvais" profs, ou plutôt contre eux, rien n’est possible ; que c’est toujours de la faute des élèves qui ne comprennent pas, et les profs n’ont pas à se remettre en question si leur enseignements ne marchent pas.
Quand j’arrive dans une famille et que je constate que l’élève a des lacunes de plusieures années en mathématiques ou en français sans que rien n’ai jamais été proposé pour y remédier, je me pose de sérieuses questions.
Quand je tente de prendre contact avec des professeurs et qu’on refuse de me parler sous prétexte que si la famille peut se permettre de payer des cours, elle n’a pas à interférer avec l’éducation nat., je constate que le système est bancal.
Quand les parents se démènent pour trouver des solutions qui sont anéanties par une enseignante qui rabaisse constament leur enfant, je suis révolté.
Quand les enseignants ne vérifient pas les cours ( en maths) de leurs élèves et qu’on retrouve une dizaine d’erreurs graves en 3eme sur des chapitres importants, je me demande : n’est-ce pas leur travail ?
J’ai une vingtaine d’exemples concrets à citer sur la seule ville d’Angers. C’est trop facile de dire que ce n’est pas de la faute de l’enseignant ; c’est de toute façon un constat d’échec que de chercher qui est le responsable.
J’ai vu combien mal formés sont les enseignants. J’ai passé un an en IUFM et pour ce qui est du concours d’instit, tout est fait de travers. Je connais quelques profs, des bons, qui n’ont jamais démenti ce rapport :
- 1/3 de passionnés
- 1/3 de planqués
- 1/3 de mauvais
profs dans les rangs de l’EN.
Cela dit, si je me trompe, j’en suis ravi. Mais dans mes souvenirs, maintenant que je découvre ce qu’est enseigner, ce que ça implique, rares sont les profs qui ont tout fait pour nous éduquer, pour nous aider.
Je fais du soutien scolaire depuis 2001. Je suis engagé dans le domaine éducatif depuis deux ans.
Ce que je vois m’inquiète : de plus en plus d’administratif, de législatif, de moins en moins d’humain.
Ce n’est qu’une vision personnelle, donc fausse. Elle n’en reste pas moins inquiétante.
Tout à fait juste.
Quand les gens comprendront qu’éduquer c’est apprendre à vivre et à être heureux, on changera peut-être d’avis sur les sommes à investir et les moyens à utiliser.
Malheureusement, notre société est d’abord économique. L’argent est partout, et déforme tout. De plus, et je suis absolument d’accord, nous avons depuis dix ans martelé à la jeunesse ( j’ai 28 ans, je sais de quoi je parle) que tout sera plus dur, plus laid, que la vie perd de sa valeur par rapport aux trente glorieuses.
L’éducation n’est pas l’affaire de spécialistes, mais de la société dans son ensemble. Et je suis ébahi de voir combien les parents se reposent sur un système qu’ils savent en faillite perpétuelle, parce que ça leur évite de remettre en question leurs valeurs et leur mode de vie.
Aujourd’hui commence le cirque des orientations ( 3eme, seconde, terminale ) et il faut lire l’inquiétude, la peur, la violence qui s’installent chez les jeunes et leurs parents.
C’est absolument contraire à toute notion d’éducation mais c’est devenu la norme, le cirque des CIO et autres conseils à la va-vite ont remplacé une maturation qui semble contraire aux exigences de rentabilité et de vitesse de la société à laquelle nous appartenons.
Tristesse. A tous mes élèves je dis de résister, de faire ce qui leur plait vraiment, quoi qu’on leur dise, de ne pas écouter tous les adultes, de commencer à réfléchir par eux même, dès la 3eme !
Parce qu’il est évident qu’on ne peut pas faire confiance à des profs qui conseillent des voies professionnelles à des ados qui ont plus de 12 de moyenne générale et dont les seules mauvaises notes sont en dessin et en musique ! Cela sent la consigne ministérielle à plein nez.
J’ai décidé de me vouer à l’éducation pour différentes raisons et je suis toujours, deux ans après mon immersion dans ce domaine, éffaré par la bêtise qui y circule, les poncifs qu’on agite comme des marionnettes pour justifier une lâcheté plus dure encore que dans le monde professionnel.
Les professeurs, tant qu’ils seront confortés dans leur statut d’inamovible soldat de la république, ne donneront rien de bon. L’éducation nationale est un monstre car nous sommes nous-même, dans nos relations avec nos semblables, des monstres. Avides, cupides, peureux, ternes, démagogiques.
Tant qu’on ne recrutera pas, dans ce domaine, des gens pleins de compassion, de révolte ( saine ), d’humour et prêt à tout pour faire des jeunes qu’on leur confie des gens capables de réfléchir par eux même, les petites réformes ne serviront à rien.
Mais je n’attends pas cela de l’état, et moins encore sous Nabot 1er. L’éducation est un domaine sinistré, et les actifs d’aujourd’hui le paieront demain quand leurs enfants refuseront de s’occuper d’eux.
Moi-même, pourtant éduqué et sensible au problème, je me dis parfois qu’on devrait leur sucrer les retraites pour leur faire comprendre combien dures sont les conséquences de leur insensibilité face à leurs enfants. C’est une pensée idiote, une pensée réflexe que l’on écarte d’un coup de raison, mais le fait qu’elle existe démontre la coupure franche des générations, et l’absurdité totale de la société.
Merci pour le papier ; enfin un texte sensé dans ce monde voxien de platitude et d’arides articles collés à une politique sans âme.
F.
Farpaitement d’accord.
Fort heureusement, il existe quelques personnes intelligentes qui luttent à leur manière, dérisoire, personnelle mais néanmoins juste, contre le crétinisme ambiant et la médiatisation des trous noirs ( pour ne pas dire des trous du cul, évidement).
Je crois qu’il existe une phrase du genre :
"l’intelligence est personnelle, la bêtise est universelle"
Savez vous ce qui serait intéressant ? De vous lire écrivant un article à tête reposée, nous donnant votre vision dé-courroucée du monde - oui, je sais, ce mot n’existe pas.
Parce qu’une jolie colère est balayée par un calme sublime.
Amicalement.
Comment réagis-je ?
De différentes manières : en quittant mon emploi de fonctionnaire ennuyeux et médiocre pour, à 26 ans, reprendre tout à zéro dans le domaine de l’éducation, bref, en passant de sous bourgeois à post étudiant précaire.
En faisant, depuis ma sortie du système , du bénévolat dans de nombreuses et différentes structures de soutien scolaire.
En arrêtant, il y a deux ans, de manger de la viande et du poisson, influencé par un philosophe indien qui m’a permis de me libérer d’un certain nombre de bêtises qui me suivaient depuis l’adolescence ( pour les curieux et sans aucun prosélytisme égotique : Krishnamurti ).
En ne fumant pas et en ne buvant jamais plus de deux verres d’alcool.
En tentant, tous les jours, de fustiger la bêtise, d’abord la mienne puis celle qui m’entoure.
Je suis aussi bête que les autres, mais un peu moins discipliné, c’est tout. Je refuse de croire en quelque chose ; je veux être à tout moment capable de réfléchir par moi-même.
J’ai vu par moi-même que la génération précédente se moquait de nous. Je ne lui obéis pas, c’est tout.
C’est assez simple.
Etant un soixante dix neuvard, je suis totalement d’accord avec la remarque de visibilité quasi nulle des jeunes autrement qu’en chomeurs vindicatifs ou rebelles à la petite semaine.
Cela dit, je ne paierai pas leurs retraites et je tente de faire un monde meilleur pour ceux qui nous suivront. Les quinquas d’aujourd’hui sont de beaux ( j’avais tapé veaux, comme quoi) égoïstes qui ont tendrement sacrifié leurs gosses aux plaisirs fugaces de la société de cons.
Comment ? En polluant, surconsommant, en creant une société plus cruelle encore que la précédente.
En ne se posant pas la question de la filiation, du caractère transitoire de l’existence.
Il n’y a pas de solidarité pour la bonne et simple raison que ces vieux pré-gateux ne pensent qu’à leur gueule. A nous la pollution, la surpopulation, le chomage et le vieillissement de population.
Il n’y a plus de conscience globale, de vision communautaire.
Il n’y a plus de solidarité inter générationnelle.
Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, la génération suivante est moins privilégiée, moins préparée que la précédente.
La seule chose à faire est de s’occuper, au mieux, de celle qui suit...
Georges : je ne crois pas qu’on est moins libre qu’à cette époque ; par contre on est plus nombreux, et, disposant moins d’espace, les horizons se rétrécissent, les pensées aussi. C’est drole, parce que Miller fut aussi une des joies de mon adolescence, 30 ans plus tard !
poetiste : De nada
Merci pour le conseil, je vais aller voir qui est ce Vincent Cespedes sur le chant ( c’est à dire, en champtant...)
Moi même grand amateur de poésie (morte - je le confesse - du moins peut on considérer les vers des morts comme des mots défunts ? quand la faim des mots reste à nos yeux les points de suspension - voir de suspicion)
j’avoue ne connaître qu’un poête vivant contemporain : je ne citerai pas son nom, pour avoir bénévolé dans son association, je lui reconnaissais une aisance plus grande dans la filouterie intellectuelle que dans la poésie des mots.
Aussi ne viendrai-je pas faire d’une micro expérience une généralité, mais :
Est-ce important, que les poètes soient connus, ou seule l’expression compte-t-elle ?
Citer des noms, ce n’est pas faire vivre la poésie, c’est s’enorgueuillir d’un savoir sans saveur.
Je connais par coeur ce poême de Boris Vian, que j’aime beaucoup :
Un poète, c’est un être unique
à des tas d’exemplaires
qui ne pense qu’en vers
et n’écrit qu’en musique,
sur des sujets divers
des rouges ou des vers
mais toujours magnifiques.
Sans vivre profondément avec la poésie, sans comprendre le plaisir de jouer avec les sons et les mots, on ne peut aimer ni connaître cet univers décalé.
La poésie existe, elle vit plus et se publie moins, qu’importe...
Un poème, c’est d’abord un partage.
et tout partage est un poème...
J’ai lu ce livre il y a quelques mois ; il ne m’en reste pas grand chose, aucune nouvelle notion de grammaire, mais une bonne rigolade et quelques moments plaisants.
Ce livre n’est pas sérieux, mais qui aurait voulu lire : "La grammaire en s’emmerdant" ?
Car il est évident que rien n’est plus fastidieux que de se replonger dans les règles de grammaire quand on les maîtrise avec une certaine inconscience due à notre habitude de lire.
Les méthodes, les besherelle et autres précis sont essentiels à toute personne devant réapprendre ces règles si peu naturelles.
Mais pour rigoler, le bouquin de Rambaud est bien plus efficace que le film ;o)
Votre critique serieuse d’un livre rigolo me fait penser à un académicien qui lirait le dictionnaire superflu à l’usage de l’élite et des bien nantis...
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