Du calme !
Vous relirez votre article au lendemain du premier tour au cas fort probable où Mélenchon ne serait pas au second.
Vous le relirez après avoir pris connaissance de la consigne (M.Mélenchon a la prétention de ne pas donner de consigne ... jusqu’à ce qu’il en donne) pour le second tour, du style « Ne demandez rien en retour, mais faites barrage à ... » (Quelle allure pour une « France insoumise » !).
A bientôt !
Je vous cite :
"Une autre prouesse à l’actif d’Obama, le meurtre en direct de Ben Laden à
la télévision américaine« : vous avez vu le meurtre, vous, heureux mortel ? Moi je n’ai vu qu’une grappe de dirigeants américains regardant un écran.
»et sous les yeux ravis du président des
Etats-Unis et des principaux membres de son gouvernement tombés en
extase a été un « bon point » pour le deuxième mandat« : en effet, le public américain n’est pas très regardant en matière de preuve.
On dirait que vous non plus.
»la traque
d’Oussama Ben Laden a été autant une mission des différents présidents
de Bill Clinton en passant par George W. Bush « Je veux Ben Laden mort
ou vif » jusqu’à Barack Obama« : je dirais plutôt qu’elle a été un slogan publicitaire inusable au travers des présidences.
»Obama clamera qu’il est celui qui a éliminé la menace« : il est celui qui a inélégamment rompu la chaîne des promesses présidentielles, au détriment de son successeur potentiel. Ben Laden aurait pu faire encore un peu d’usage, puisqu’il est de toute façon probablement mort en décembre 2001 déjà.
»Ben
Laden sera jeté à la mer" : vous me paraissez assez friand de dessins animés.
Quand on voit des beaujolais - c’est un exemple - titrer 13°, on peut légitimement se demander si toutes les femmes des vignerons du coin n’ont pas entrepris de faire leurs confitures à la période de la vendange, au cas où le réchauffement climatique (rions un peu) ne serait pas suffisant.
Moralité : interdire purement et simplement la chaptalisation. Et que coulent les piquettes.
(Moi je m’en fous : pour avoir fait les vendanges à Vacqueyras, où je continue à me fournir, je sais qu’il n’est guère plus facile d’y rester sous les15° qu’au-dessus.)
Vous terminez votre article en invoquant l’humanisme. Je ne doute pas de votre sincérité mais j’objecterais que cette notion fourre-tout est entachée d’individualisme - souvent même de narcissisme chez ceux qui s’en réclament - et ne paraît pas utilisable politiquement - sauf à l’état de slogan.
Votre article brandit - discrètement, j’en conviens - l’épouvantail de la droite d’idées, le populisme etc. Mais cette peur rituelle, si j’ose dire, n’est-elle pas un des étais vermoulus du système qui préconise qu’il n’y a de salut
- dans l’éventail politique, qu’entre la fausse gauche et la fausse droite
- à la surface du globe, que dans la soumission à des autorités étrangères ?
Je doute que ces deux axiomes constituent un gage d’humanisme, quelle que soit l’acception que l’on parvienne à donner à ce terme.
« Les militants du Parti Communiste Français des années 50-60-70 soutenaient ouvertement Joseph Staline »
Et même, depuis 1953, à tombeau ouvert !
Si on vous comprend bien, d’après certains (que vous réfutez) le 11 septembre « ne serait qu’une machination ». Je vous laisse la responsabilité de ce raccourci boiteux, mais j’en conclus que pour vous il n’y a pas de machination et donc que ce jour-là les événements observés, pour spectaculaires qu’ils aient été, étaient fortuits. Alors pourquoi avoir désigné les auteurs d’une machination qui n’a pas existé ?
Que penseriez-vous du texte suivant : « Le premier contact du citoyen lambda avec la thèse officielle sur le 11-Septembre consiste généralement en quelques bulletins dits d’information perçus au hasard entre une publicité débile et un divertissement idiot. »
Vous semble-t-il de nature à réfuter la thèse officielle ? Non, direz-vous sans doute, car il ne suffit pas d’exprimer son dédain envers le citoyen lambda pour prouver quoi que ce soit. Alors, vous auriez dû vous-même vous abstenir de cette attitude.
« Internet est une jungle. Tout y est, ainsi que son contraire. »
Tandis que sur les canaux dominants, on ne trouve que les vérités officielles, ce qui est bien plus confortable, n’est-il pas vrai ?
Votre dénonciation de l’immédiateté est dans ce contexte assez comique : il faut plus de patience et d’esprit critique pour aller pêcher toutes les informations disponibles que pour gober une version officielle toute cuite, prémâchée et prédigérée, assortie de propos insultants envers les réfractaires.
« Calvi démontre qu’elles savaient. Mais à des degrés divers et variés, partiels et partiaux. »
Que pensez-vous de « X démontre que Cunégonde n’était pas vierge mais à des degrés divers et variés, partiels et partiaux. » ? Grotesque n’est-ce pas ?
Les quelques couplets dénonçant les faiblesses de nombreux services américains sont dilatoires et leur apport à la thèse officielle est dérisoire.
« ... le pétrole irakien n’est aujourd’hui pas exploité majoritairement par les Américains comme la logique des truthers le voudrait (c’est vous qui le dites), mais bien plutôt par les Chinois. »
Si l’objectif principal des Américains avait été de s’emparer du pétrole irakien - ce qui n’est pas sûr du tout - vous auriez juste montré que leur politique est imbécile. Mais qui en doute ?
"Ground Zero [16], roman de Julien Martin. Le texte, mâtiné
d’une fiction permettant de fluidifier le message et donnant lieu à des
scènes de destruction totalement hallucinantes, se présente également
comme un brillant essai scientifique, politique et sociologique.
C’est bien simple : je n’ai pas lu cet ouvrage mais j’imagine mal qu’on puisse le décrier en aussi peu de mots que vous le faites - avec l’intention opposée. Chapeau !
« Gérald Bronner explique comment il est possible de sombrer dans le délire paranoïaque et pathologique le plus pur. »
Vous voulez parler des sentiments qui ont présidé à la guerre contre l’Irak et à la promulgation du Patriot Act, sans doute ...
Vous finissez, comme de juste, avec un démontage psychologique des truthers.
N’insistez pas, la ficelle est râpée : les déviants en URSS étaient envoyés à l’asile mais l’URSS s’est quand-même effondrée.
Cette stratégie est celle que la France à appliquée aux Allemagnes, de Henri II aux traités de Westphalie, et qui est - toute position morale mise à part - plus intelligente que celles des deux Bonaparte, le premier comme premier recolleur des morceaux du Saint Empire, le second comme parrain du royaume d’Italie, qui devait bientôt trouver bien de l’agrément au chancelier Bismarck.
Aux bénins défenseurs du Piss Christ : qu’auriez-vous fait si une organisation bien-pensante vous avait sollicités contre une oeuvre d’art constituée d’une ménorah couverte d’excréments ?
Vous poser la question c’est y répondre, non ?
Que M.Dupont-Aignan ait assez justement qualifié M.Haziza est une chose, mais on croit bien avoir compris :
- que, répondant par avance aux griefs que le Système - par la voix de M.Haziza ou d’autres, peu importe - pourrait lui adresser, M.Dupont-Aignan a débarqué Mme Sigaut pour crime d’infréquentabilité, ce qui ne l’honore pas
- que ce même M.Dupont-Aigan a commencé par consentir à se justifier, à tort ou à raison, devant M.Haziza, avec des arguments minables. Seule l’insistance de ce dernier lui a valu l’invective de M.Dupont-Aignan.
M.Dupont-Aignan aurait eu une plus fière posture en refusant d’entrer en matière avec M.Haziza.
M.Dupont-Aignan porte encore en lui le complexe qui frappe la « droite » depuis soixante-dix ans, qui la pousse à ne pas s’empêcher de se justifier - si possible - aux yeux de ses ennemis, ce qui en fait précisément la « droite » la plus bête du monde.
Coucou, revoilà le philosophe d’élite : il y a des signes qui ne trompent pas, comme la richesse lexicale. En deux lignes et demie, il n’a pas pu s’empêcher d’adosser son discours poussif à l’adjectif « nauséabond », qui est le sésame du dernier crétin qui veut se faire admettre journaliste.
Le Canada Dry du point Godwin, en quelque sorte !
Alors, la suite ...
Monsieur Hollande a une excuse pour ne pas épouser Madame Trierweiler : c’est qu’elle est encore l’épouse d’un autre. C’est pour la même raison que Monsieur Hollande est impardonnable protocolairement de l’imposer.
Qu’est-ce que l’accessibilité, et qu’est-ce que « tout » ?
Et qu’est-ce qu’un invalide peut, raisonnablement de son propre point de vue, demander ?
Un exemple : un hôtel particulier du XVe siècle, hôtellerie depuis trois quarts de siècle, dans la partie la plus escarpée d’une bourgade provençale.
Des personnes à mobilité réduite s’y présentent quelquefois, et elles y sont aidées en fonction de leurs besoins. Le plus souvent, même si elles ont fait la grimpette jusque là, elles ne sont pas fâchées - et on les comprend - de retourner loger en plaine.
Si j’étais, définitivement ou temporairement, invalide, il me semble que je préfèrerais les lieux les plus confortables, à moins que je me jette le bizarre défi de l’accès pour l’accès, indépendamment de l’agrément. Mais dans ce cas je l’assumerais seul.
Or dans cet hôtel, l’accès aux chambres se fait par deux escaliers en colimaçon. Ce n’est pas tout : il y a un cagnard, petite logette sur le toit à laquelle on accède par une échelle, agréable pour lire ou dessiner.
Un invalide peut-il exiger
- d’être logé, et dans ce cas exiger qu’on équipe les lieux en conséquence (au lieu de bêtement le porter) ?
- d’accéder à tous les locaux ? je doute pour ma part qu’il goûte le cagnard.
Dans les deux cas, l’exécution stricte des règlements impose à l’hôtelier, soit de mettre la clé sous le paillasson, soit de ravager son hôtel pour mettre des équipements dont les problématiques invalides seront peut-être les premiers à déplorer qu’ils défigurent les lieux. Imaginez en outre ce que les services de sécurité penseront devant des équipements de toute façon inutilisables en cas de sinistre.
Ah, encore, s’il n’y avait que les invalides ... Mais il y a les associations qui les représentent et qui se sentent forcées - on les comprend, mais c’est un peu triste - de renchérir sur les désirs de leurs mandants.
Et puis il y a les autorités. Le maire, qui peut accorder une dérogation, en assume ipso facto la responsabilité, comme c’est logique. Mais c’est inconfortable pour lui. Comme pour les élus qui voudraient tempérer les exigences excessives ou irréalistes.
Bref, je tremble un peu pour l’hôtelier.
Si j’étais scénariste, à la dernière scène, une vieille dame, passant devant l’huis en fauteuil roulant, remarquerait : « Hôtel fermé » ? Ah, c’est dommage ...
Allez, ne barguinons pas :
M. X débarque - au sens propre - en France, sans autre raison sentimentale que d’y espérer mieux vivre que là d’où il vient .Cela manque de romantisme, mais cela se conçoit fort bien.
Il tombe sous le sens que M.X n’a a priori aucun moyen de subsistance.
Mais puisqu’il est en France, autant en faire un Français, ainsi que sa descendance ( droit du sol).
M.Y est né en France, ainsi que bon nombre de ses ascendants. Il n’a donc aucun mérite : comme aurait dit ce bon M.Beaumarchais, il ne s’est donné que la peine de naître.
Profitant lâchement de cette position outrageusement privilégiée, M.Y s’acquitte, au prétexte de ses activités professionnelles et d’un indécent patrimoine, d’impôts destinés - entre autres - à assurer le bonheur de M.X. On conviendra que c’est la moindre des choses.
Mais un beau matin, M.Y s’avise que, les frontières étant allègrement perméables dans un sens, il ne voit pas de raison qu’elles soient étanches dans l’autre. Il pousse le cynisme jusqu’à penser que, poreuses à la pauvreté dans un sens, elles doivent l’être à la richesse dans l’autre (votre installateur de double vitrage vous tiendra bénignement - mutatis mutandis - le même discours).
Bref, M.Y se livre à la plus immédiate application des réflexions sus-exposées.
Que résulte-t-il de tout cela ? Eh bien voilà : M.X est rapidement gratifié de la nationalité française, et à titre provisoire de tous les avantages sociaux liés à son heureuse présence sur ce sol béni. Quant à M.Y, seuls les mauvais citoyens - heureusement rares - pourront s’étonner qu’une bienfaisante loi le prive d’une nationalité dont sa malencontreuse naissance l’a fait l’indigne usurpateur.
L’ennui supplémentaire, et pour tout dire définitif, est que les pareils de M.Y ont la regrettable tendance à faire moins d’enfants que ceux de M.X.
Demandez donc au statisticien de service dans combien d’années il n’y aura plus assez d’Y pour faire vivre les X selon les espérances dont ils s’étaient confortés.
Ne le faites pas le soir, ou prenez des somnifères - ou émigrez pertinemment.
On reconnaît là la légendaire cohérence et le non moins légendaire courage de l’Administration :
- au nom de la laïcité - dont le Ministère prétend faire de chaque professeur un missionnaire - le même Ministère admet des fêtes religieuses comme motif à absences. Vous me direz : et les fêtes catholiques, alors ? Je ne suis guère compétent pour vous répondre. Mais demandez donc à la République qu’elle les supprime de son calendrier. Et qu’elle rétablisse le calendrier républicain, pour faire bonne mesure.
- le devoir le plus urgent de l’Administration est de lâcher les professeurs - que l’Etat a le devoir de protéger.
Mais l’Administration n’est sûrement que le bras gauche d’un corps - lequel ? - dont l’Etat n’est que le bras droit.
Supposons que, plus conformément à nos moeurs judiciaires, DSK ait été jugé en cour d’assises et que ND se fût constituée partie civile. Je sais, il n’en est pas de même outre Atlantique, mais je réponds ici à votre argumentation morale.
Supposons encore que DSK ait été reconnu coupable et condamné. Il aurait subi une peine infamante (la prison) et afflictive (une amende confortable, quoique sans rapport avec le montant supposé de la transaction new-yorkaise).
La partie civile - qui n’est pas une pute - et qui se trouve par les faits la vengeresse potentielle de toutes les femmes qui ... ne réclamerait qu’un euro / dollar / roupie sénégalaise etc de dommages et intérêts - moraux, cela va sans dire, vu le tarif.
Et la morale serait sauve : ND ne serait pas une pute, et l’Etat serait un proxénète !
Comparons, non à cause de l’objet du discours, mais de la structure du raisonnement qui le sous-tend, la déclaration citée dans l’article de Noam Chomsky :
« Pour ce qui est des faits avancés par les militants d’une
réouverture d’une enquête sur le 11-Septembre, ce qu’ils disent avoir
trouvé, ce sont principalement des faits étranges, des coïncidences
troublantes, des choses incompréhensibles. Et sans remettre en doute tous ces détails, dont certains sont probablement corrects, pourquoi ne reconnait-on pas tout simplement que c’est un fait historique ?Prenez
n’importe quel évènement historique, il sera tellement compliqué et
embrouillé que vous y trouverez nécessairement toutes sortes de
phénomènes inexpliqués, d’étranges coïncidences, ou des détails laissés
dans l’ombre »
et la déclaration de trente-quatre historiens publiée le 21 février 1979 dans les colonnes du Monde (depuis, un certain nombre d’entre eux, dont Vidal-Naquet, s’en sont repentis) :
"Chacun est libre d’interpréter un phénomène
comme le génocide hitlérien selon la philosophie
qui est la sienne. Chacun est libre de le confronter ou de ne
pas le confronter avec d’autres entreprises de meurtres, antérieures,
contemporaines, postérieures. Chacun est libre de se référer
à tel ou tel type d’explication ; chacun est libre, à
la limite, d’imaginer ou de rêver que ces faits monstrueux
n’ont pas eu lieu. Ils ont malheureusement eu lieu et personne
ne peut en nier l’existence sans outrager la vérité.
Il ne faut pas se demander comment, techniquement, un tel meurtre
de masse a été possible. Il a été
possible techniquement puisqu’il a eu lieu. Tel est le point
de départ obligé de toute enquête historique
sur ce sujet. Cette vérité, il nous appartenait
de la rappeler simplement : il n’y a pas, il ne peut y avoir de
débat sur l’existence des chambres à gaz."
Quand Chomsky se repentira-t-il - non pas quant à l’analyse des faits - mais quant à sa posture intellectuelle ?
En 1956, c’était A IVe République, et De Gaulle continuait à traverser son désert.
1° Le titre. C’est rigolo - si l’on veut : c’est ce que proclament souvent des parents qui ne font pas le leur. Passons.
2° Il fut un temps, si je ne m’abuse, où les devoirs à la maison étaient tout bonnement interdits ; il y a du reste de bonnes raisons à cela. Mais actuellement, une fréquence minimale - et du reste fluctuante selon les inspecteurs - est imposée aux professeurs.
Si vous croyez que cela amuse ces derniers de passer leurs soirées à corriger des copies qui ne sont les oeuvres de leurs signataires qu’une fois sur cinq - pour être généreux !
3° Les devoirs sont destinés aux élèves. Pas aux parents.
Par conséquent, les arguments contre les devoirs à la maison qui s’appuient sur l’indisponibilité ou l’incompétence des parents ne sont pas pertinents.
4° Toutefois certains parents ne se sentent pas pour autant dispensés d’intervenir dans les devoirs.
Certes, ces braves gens ont des arguments :
a) ’Mon enfant n’arrive pas à faire son devoir ; donc il a besoin d’aide ; donc je dois l’aider’.
Le devoir permet précisément à l’élève de vérifier qu’il a assimilé son cours. Nombreux - surtout parmi ceux qui font la comédie à leurs parents - n’en ont pas même pris connaissance. Ne protestez pas, on le vérifie quotidiennement en classe.
Ces gentils parents tremperaient-ils le thermomètre dans la glace pour masquer que leur gosse a la fièvre ?
Mieux vaut un devoir incomplet, où l’élève expose brièvement où cela coince - ce qui permet de l’aider - qu’un devoir parfait dont il n’est pas totalement l’auteur.
b) ’Si mon enfant à une mauvaise note ... trimestre ... année .... bac .... carrière ... vie foutue’.
- Seuls les profs démagogues - oh il y en a ; vu l’agressivité de certains parents, cela se comprend à défaut de s’excuser - repêchent indument des élèves insuffisants par des notes de devoirs dont les « auteurs » n’ont pas composé - ni souvent compris - une seule ligne.
- Vous pensez bien qu’un gamin dont on fait les devoirs ne va pas se fatiguer à travailler par lui-même, même si on lui serine que les devoirs à la maison ne compensent pas les insuffisances constatées en classe. Cette prétendue « aide » est donc un leurre.
c) ’Si je ne lui fais pas son devoir, il pompera celui d’un copain’.
Cela revient un peu à dire « Quitte à écouler de la fausse monnaie, autant la faire soi-même. »
d) Et puis il y a l’amour-propre : un parent qui sait faire le devoir n’est quelquefois pas mécontent de le montrer à son gamin. Avec l’apéritif vespéral, cela contribue à l’harmonie familiale, et je le dis sans ironie.
A contrario, certains parents qui ne savent pas le faire se sentent frustrés - et ils ont bien tort !
Après avoir dit ce qu’il ne fallait pas faire, il me faut bien d’indiquer ce que mon expérience et de professeur et d’élève me dicte :
a) Si votre enfant ne vous demande pas d’aide, vous le connaissez assez j’espère pour savoir jusqu’où vous devez ne pas aller trop loin.
b) S’il vous en demande, NE TOUCHEZ PAS A UN IOTA DE SON DEVOIR (C’est le doigt dans l’engrenage !).
Prenez-lui son cahier et l’énoncé de son devoir, mettez-les sous votre coude, et demandez-lui de quoi cela parle, en quoi consiste le problème et où se trouve la difficulté.
Il va de soi qu’il n’est pas nécessaire que vous-même connaissiez bien la question ; si vous ne savez pas vous retenir, cela peut même être un inconvénient.
S’il a été honnête avec vous, il pourra vous répondre. Et très souvent le seul fait qu’il vous l’aura exposé lui permettra de lever l’obstacle.
S’il bredouille et part dans l’anecdotique ... je vous laisse conclure.
Et puis, vous avez tout-à-fait le droit de répondre à votre enfant : « Tu as des questions ? Pose-les à ton professeur ! ».
Bon courage !
Marine Le Pen elle a raté toutes les occasions de ne pas être une idiote utile au profit de gens (les sionistes, les francs-maçons, les laïcards) qui vomissent son père depuis plus d’un demi-siècle.
Lequel père n’avait pas craint, dans ces lointaines années, de proposer un suppléant musulman au poste (député, je crois) auquel il postulait.
@ Le Péripate
M.Strauss-Kahn s’étant provisoirement retiré de la vie politique, le Ministère du Dressement Reproductif que vous évoquez n’a pu être créé, faute de titularisable.
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