On peut penser à une triple alliance :
Bonjour,
Si tu cherches des conseils, il y a un auteur à Agoravox qui peut t’en donner. Donner, façon de parler : voir son blog UnAirNeuf.org, colonne de droite ou en bas. Pas de patch ni Champix garanti, effectivement ce gri-gris sont plus des causes de rechute que des aides. Hugh !
Article intéressant, auquel il manque quelques références et dont le fil rouge n’est pas évident...
Quelle(s) propositions pourriez-vous faire pour éviter que le monopole de la médecine envahisse toute la société ?
Il y a une cigarette qui ne contient aucun produit cancérigène, et qui se vend aussi chez les buralistes : la cigarette électronique.
Un peu cher au départ, mais pas plus que le tabac dans la durée. Et on arrête assez souvent de fumer avec ce dispositif, sans danger établi. Alors qu’attends-tu pour te convertir ?
Plus d’infos sur http://www.unairneuf.org/e-cigarette/ (site sans lien d’intérêt commercial avec ces produits)
Le professeur Bergmann est expert en « Rémunération personnelle », ça c’est établi...
Attendons-nous à toutes sortes d’argumentations minables des tabacologues inféodés à Big Pharma pour défendre leur petit business.
Mais la science, c’est d’abord l’observation des faits et les faits sont têtus !
Les patchs ne gagnent pas le match ! Les fumeurs ne sont pas des « malades ».
Il y a mieux à faire que de croire ces sornettes médicales.
Les ventes de la bupropione (marque Zyban de GSK) en France sont devenues confidentielles : moins de 1000 boites en novembre 2011, en baisse de 44% sur novembre 2010. Le risque est devenu très faible, le marché a fait le ménage.
Effectivement il serait temps d’actualiser les recommandations de l’agence du médicament, qui préconise toujours ce produit. Mais il semble que la suspension d’une autorisation de mise sur le marché soit quasiment impossible, quel que soit le médicament. Il faut fournir des preuves, ce qui coûte de l’énergie et des budgets. Noter au passage qu’en 2011, 100 % (la totalité) du budget de l’Afssaps a été abondé par les entreprises du médicament, qui ont d’autres priorités que de s’occuper des tocards en fin de vie.
Nous dépendons d’une décision ministérielle : ce serait rapide.
Prescrire demande aussi la suspension de la varénicline (marque Champix de Pfizer), à cause d’un profil Bénéfice/Risque défavorable selon l’association. Il n’existe nulle part dans le monde de chiffres montrant l’efficacité de ce traitement en population générale : on peut douter qu’il soit efficace dans l’aide à l’arrêt. Ses dangers sont - par contre - bien établis... Même combat donc : ce sont tous ces traitements pharmaceutiques qu’il faut éliminer des officines.
Pour Prescrire, même la nicotine, faussement appelée de substitution, est peu probante ; je cite : « Quand une aide médicamenteuse est jugée souhaitable, la nicotine est acceptable. » Ce n’est pour le moins pas l’enthousiasme. Il est malheureusement établi maintenant que la nicotine sans prise en charge et accompagnement sérieux ne majore pas les chances d’arrêt à moyen terme. Et si tout ces produits n’étaient que des gri-gris ?
Une ordonnance du Conseil d’État du 25 octobre demande (’ordonne’ donc) au Ministère de la Santé d’accorder 1500 € de dédommagement des frais de procédure de l’Association Formindep pour avoir obtenu l’abrogation de la recommandation émise par la HAS par des experts farcis de liens d’intérêts avec les fabricants des médicaments indiqués pour cette maladie. La messe est dite : la plus haute autorité française a jugé.
Il n’est pas démontré que ces médicaments aient une utilité pour les malades. Ils en ont par contre une, notable, pour les fabricants ( 250 millions d’euros/an) et pour les neurologues, gériatres et autres spécialistes s’étant fait une spécialité de la démence sénile. Les médicaments justifient et induisent les consultations, bon business hein ?
D’après les statistiques du Tableau de bord Tabac de l’OFDT, il n’a été prescrit que 1023 boites de bupropion en août 2011, et 8700 depuis le début de l’année. Il y a belle lurette que cette spécialité est tombée en désuétude ! Trop d’effets secondaires certainement, mais surtout une belle inefficacité dans son indication d’aide au sevrage tabagique.
Produit à risques mais surtout sans utilité thérapeutique... La varénicline (marque Champix° de Pfizer) suit le même processus, cf. Les médicaments sont malades, Champix est éventé. La durée de vie commerciale de ces gri-gris pharmaceutiques pour soulager les envies de fumer n’est pas grande. Ne doutons pas qu’une nouvelle spécialité miracle traversera bientôt le ciel comme une comète... Quand la médecine s’acharne à proposer des solutions à un comportement qui n’est pas une maladie, elle ne peut que faire plus de mal que de bien...
Voir aussi l’article Agoravox Guerre au pays de l’Alzheimer : un autre son de cloche...
On dérembourse d’anciens médicaments pas chers pour favoriser l’usage des nouveaux, vendus plus chers au motif qu’il faut financer la recherche. Finalement c’est le coût pour la société qui augmente. Il se pourrait que l’on arrive à la fin d’un cycle et qu’il faille encourager les vraies économies : tant mieux.
Parmi les éléments de gabegie, que soient cités les prétendus ’substituts’ nicotiniques, dont l’inefficacité pour l’arrêt du tabac est patente. Et pourtant on les subventionne, sur nos impôts ! Cherchez l’erreur...
unairneuf.org
Merci de m’avoir fait découvrir ces expériences de Schultz publiées dans Science en 1997 : le SIGNAL de la satisfaction est suffisant pour soulager du ’manque’. Concernant le tabagisme, le fumeur frustré de ne pas pouvoir fumer est soulagé à la seule idée qu’il va pouvoir allumer une cigarette. Bien sûr ce soulagement n’est pas éternel, mais c’est un phénomène commun et partagé.
J’en tire pour ma part la conviction que le cortex peut à lui seul déclencher la libération de dopamine. Pour faire face aux envies de fumer, un geste mental conscient - ou inconscient - peut faire l’affaire, et ce sans effort notable. Il est probable que différentes techniques y donnent accès et fournissent une immunité appréciable contre la rechute.
J’apprécie aussi que Tassin martèle que les médicaments de nicotine sont inefficaces pour obtenir cette protection durable, au grand dam des labos prétendant le contraire...
Très bien ce flux RSS mais ne modérant que dans une ou deux rubriques, j’aimerais disposer d’un flux limité à celles-ci.
C’est possible ? RSVP + copie en bal perso, merci +.
LD
Que l’administration de la Santé se préoccupe du développement anarchique de prestations alternatives à la médecine conventionnelle est intéressant. Ce que je n’ose plus nommer "Médecine’ mais ’Pharmacine’ est en train de perdre ce qui lui reste de légitimité dans le grand public. C’est la faute à la marchandisation croissante de la Santé, considérée comme une source de profit capitaliste : la pharmacine soigne mieux et Omo lave plus blanc. La médecine pharmacine devient un dernier recours, mais a priori on n’a plus trop confiance.
Dr Dupagne écrivait sur Agoravox : Quand la "bulle médicale" va-t-elle éclater ? La pharmacine est condamnée, aussi condamnée que le système bancaire américain, et je ris d’avance à l’idée que notre président va devoir renationaliser un système de santé ayant perdu la boule. Car ce ne sont pas que les pratiques non conventionnelles qui sont à revoir, mais les pratiques conventionnelles, la collusion entre politiques et industriels notamment, ces bailleurs de fonds électoraux. L’Union Européenne gère la Santé dans la Direction des Affaire commerciales, on y est. La santé se mesure à l’aune des cours de bourse, et les malades sont des sources de profits. Avec ça, on n’est pas sûr de vivre vieux !
L’avenir des sources de médecine non conventionnelle est double :
1°) Rejoindre le système corporatiste, en jouant un peu des coudes. C’est l’exemple des ostéopathes après celui des homéopathes ou des hypnothérapeutes ; le gâteau de la santé publique est grand et beaucoup peuvent prendre part à la dégustation ;
2°) Rester dans une logique privée à but lucratif. C’est le cas des cabinets de soins d’esthétique pour maigrir, raper la peau, etc. et de nombre de pratiques innovantes impossible à valider selon les critères de la méthodologie médicale (qui est bougrement restrictive sur ce que l’on peut voir et mesurer). Ainsi des psychologues formés dans les facultés de Sciences Humaines. Dans ce système, on accepte la concurrence et l’évaluation par la clientèle.
Ce qui manque dans cette équipe d’experts mandatés par la haute administration, c’est un représentant des clients. Dans la logique de marché, le client a toujours raison, même quand il a tort. Avec les moyens d’information modernes, les clients en savent dorénavant autant si ce n’est plus que les experts. Dans un domaine que je fréquente un peu, les âneries des tabacocologues de l’OFT ne font pas le poids face à la moindre petite expérience de fumeur un peu curieux. Les tabacocologues sans expérience du tabagisme, gavés de lectures académiques ne sont pas audibles, subventionnés mais ridiculisés par leur manque d’efficacité chronique...
La question devient alors : fait-on - ou pas - confiance à la logique du marché pour définir ce qui est efficace et ce qui ne l’est pas ? Les pitoyables tentatives des autorités de santé corrompues par l’argent des industriels pour augmenter leurs ventes et leurs profits sont rapidement mises en doute. Aujourd’hui pas plus d’un américain sur trois fait encore confiance à la FDA, l’autorité de santé qui a permis le Vioxx° et plus récemment le Champix°, pour ne prendre que deux cas familiers de produits passablement dangereux. Car la FDA n’a pas su résister à la gangrène de l’argent des firmes pharmaceutiques. Ces dérives ont mené Obama au pouvoir, avec mission de corriger le tir : il semble que le ménage soit déjà commencé.
Il me vient à l’esprit qu’à l’inverse en France, ce groupe d’appui technique est là pour consolider le monopole des industriels contre l’intérêt général, les cours de bourse contre la santé des citoyens, pour empêcher les régulations du marché précisément. Je ne suis pas certain que l’Administration ne soit pas déjà suffisamment dépravée et incapable de réaliser que son pouvoir régalien est virtuel : ce qui compte, c’est Big Pharma, les cours de Bourse. La Santé, oui, éventuellement, s’il y a une rentabilité à la sortie. S’il n’y a pas de levier économique, débrouillez-vous avec vos recettes de grand mère ou crevez la gueule ouverte ! Une preuve ? Pourquoi ce groupe de réflexion n’est-il pas une mission dévolue à la Haute Autorité de Santé ? Trop indépendante peut-être ? Trop compétente techniquement et pas assez ’politique’ ? Trop ouverte à des traitements alternatifs non brevetables par des industriels ?
Il apparait que notre Administration de la Santé, censée défendre l’intérêt collectif, ne fait même pas confiance à la Haute Autorité de Santé ! C’est le plus sûr moyen de faire le lit de pratiques charlatanesques labélisées ... et rentables. Car les charlatans sont des vendeurs
de médicaments
drogues, étymologiquement pour sûr...
Effectivement cet article mérite d’être largement diffusé. Faites passer à vos amis, indiquez-le dans vos blogs, faites du buzz : moi c’est ici depuis le 22 janvier (sur unairneuf.org http://tinyurl.com/al3mam).
Cela sera plus efficace que ces grands medias où les commentaires sont ’modérés’ dès qu’apparaît un lien. Interdit d’utiliser le web : ils n’ont rien compris et sont aussi en train d’éclater. Les lecteurs veulent un vrai dialogue comme sur Agoravox et non simplement des petits commentaires d’humeurs. Nous ne voulons plus de la pensée unique des annonceurs et autres lobbys politiques nous prenant pour des imbéciles.
Soutenons plutôt la démarche citoyenne d’Agoravox !
Votre article sur le Gardasil et sur la mainmise de la médecine sur les comportement sexuel est intéressant. C’est un autre sujet, qui mérite attention (l’innocuité du vaccin à long terme reste à prouver !).
Oui, un médicament actif est un poison, suivant la dose. Je crois même savoir que le cannabis vaporisé aurait des vertus thérapeutiques, pour le glaucôme notamment.
Attention à ne pas tout mélanger. La définition d’un médicament est juridique, et donc assez éloignée de sa composition voire du dosage du produit actif. Les pilules homéopathiques sont des médicaments sans produit actif par exemple. Bref tout ça pour dire que vos propos sont un peu simplificateurs. Ainsi on remarque que l’inhaleur de nicotine (vendu en pharmacie) est un médicament tandis que la cigarette électronique, sorte d’inhaleur perfectionné, n’en est pas un (même vendu en pharmacie).
Voici le contenu des débats parlementaires ayant abouti à la continuation de l’opacité des liens entre les médecins relevant du Conseil de l’Ordre et leurs généreux donateurs :
Nous apprenons que la Commission Mixte Paritaire sur le PLFSS 2009 a rejeté l’amendement voté par les Sénateurs, à la demande du député Yves BUR, UMP Alsace, chirurgien dentiste de profession et président du groupe d’études Médicament et produits de santé. Nous aurons rêvé de transparence durant quelques jours...
Ta toubib peut faire bien son boulot, mais être généraliste c’est difficile quand il faut se tenir au courant des nouveautés pharmaceutiques qui sont promues par les labos. C’est difficile et ça demande du temps, alors on fait au plus vite, sans chercher à trop étudier les études scientifiques. Ces études ne sont publiées que si elles vont dans le sens des intérêts des labos qui payent la pub des revues et donc qui ne sont pas vraiment indépendantes (à l’exception de la revue Prescrire en France).
Si tu veux connaitre un peu le dessous des dessous de table, vois le site Formindep.
Il ne s’agit pas d’accuser ta toubib mais de s’assurer que l’information dont elle dispose privilégie l’intérêt de ses client(e)s et non celui des labos qui la courtisent et dépensent quelque 25 000 à 30 000 euro par an et par médecin pour leur promotion de médicaments : une paille !
Les médecins ne savent voir que les maladies organiques qui sont la conséquence et non la cause du tabagisme. Ils sont compétents pour traiter ces maladies induites par un comportement - le tabagisme - qui n’est pas une maladie : on se demande quelle est leur légitimité pour en parler.
Par ailleurs, leurs discours mortalisateurs et culpabilisants sont inefficaces, comme vous avez pu le constater : c’est général et prouvé par les études scientifiques de J.M. Falomir Pichastor à Genève : les discours des médecins font peur mais n’aident pas les fumeurs, ou de façon microscopique. Ce n’est pas comme ça qu’un jeune raisonne. Il ne croit que ses propres expériences, et son expérience c’est que même des champions sportifs fument (le footballeur William Gallas s’est fait chopper il y a 15 jours la clope au bec). Alors les dégâts physiques dans 20 ou 30 ans, il en est bien loin...
Il serait plus intelligent comme cet article de chercher à expliquer les raisons qui font que l’on fait l’expérience de la cigarette et non les conséquences une fois que l’on est devenu accro. La médecine ne semble pas capable de comprendre les facteurs psychologiques en jeu. On gagnerait à retirer le tabagisme de la main-mise exclusive des médecins (qui vivent de leurs malades) et le remettre aux psychologues, qui peuvent travailler sur les facteurs en amont, sans pathos. Quel plaisir à fumer ? Quel bonus à être fumeur ? L’idée directrice est de cesser la répression pour plus de tolérance et de compréhension, ce à quoi contribue ce papier. Une initiative à diffuser largement !
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