Peyrelevade a pris la tête du Crédit Lyonnais pour le redresser après les scandales dont vous parlez.
Il n’y est nullement mêlé...
Peyrelevade a pris la tête du Crédit Lyonnais pour le redresser après les scandales dont vous parlez.
Il n’y est nullement mêlé...
J’essayais de faire comprendre que le Mouvement Démocrate n’est pas "une voie du milieu" mais une voix différente.
Une voie bien plus radicale sur certains points, et certaines valeurs, que les deux "grands" partis "traditionnels".
Qu’il est simple de raisonner en noir et blanc : deux alternatives possibles. Deux alternatives qui seraient légitimes quand toutes les autres ne le seraient pas... Un camp contre l’autre, comme dans une guerre ou un match de foot, voilà qui est fort aisé à appréhender, et qui promet de belles batailles stériles...
Si quelqu’un vient vous dire que le PS et l’UMP sont des NiNi parce qu’ils se positionnent entre le communisme et le front national sans réussir à choisir entre les deux, vous adhérerez aussi ?
Pensez vous qu’une solution équilibrée soit forcément mauvaise ?
De plus, un mouvement démocrate résolument européen quand les 2 "autres" partis hésitent, résolument durable quand les 2 autres partis hésitent, résolument démocrate quand aucun des deux autres partis ne souhaite de proportionnelle, résolument responsable en ne faisant pas des promesses intenables quand les finances de l’Etat ne le permettent pas.... Est ce un simple NiNi ?
Bonne chance dans votre choix entre le PS et l’UMP parce que moi je ne me reconnais dans aucun des deux projets, et je pense contrairement à vous qu’il peut exister (heureusement) plus que 2 projets. Temps que quelqu’un brave le système électoral qui pousse à la bipolarisation pour le proposer, bien sûr...
Je dirais plutôt que si à 50 ans on n’a pas dépassé l’attrait déshumanisant pour le brillant, le clinquant, l’argent, la richesse matérielle, on a raté sa vie.
Jean Lassalle a toujours été aux côtés de Bayrou, il n’a pas été "récupéré" comme vous dites.
En ce qui concerne mon appartenance au Mouvement Démocrate, c’était quelque peu visible, notamment avec l’ajout d’un lien vers mon blog... que je n’aurais pas mis si j’avais voulu le cacher.
Mais vu que personne, et surtout pas Madame Lepage, n’a été fichu de me faire une démonstration crédible de la compatibilité de la croissance économique et de la préservation de ce qui reste encore préservable dans notre environnement,
Alors je vais essayer...
Pour préserver l’environnement il faut entre autre rejeter moins de gaz à effet de serre. Pour cela il y a des tas de trucs à faire pour adapter notre société : remplacement des véhicule polluants par des véhicule nettement moins polluants, isolation des logements, fabrication et installation de panneaux solaires et j’en passe.
Pour faire tout ça, il va falloir construire les véhicules, les panneaux et les isolants en question, ce qui devrait vraisemblablement générer de la croissance économique. Bien que ce ne soit pas le premier but recherché, les deux sont liés, du moins pour un temps. Ensuite la croissance peut très bien être celle du savoir, de la culture, de la recherche, quantifiable économiquement mais non polluants.
Donc je confirme que d’une par pour moi l’écologie n’est pas lié à la croissance/décroissance au sens large, mais à la croissance de produits et services non polluants et la décroissance des produits polluants.
Donc la croissance et l’écologie sont compatibles pour moi.
"L’avenir de ce trublion du Modem au sein de son parti me semble donc plutôt compromis…"
Ah parce que l’avenir au sein du Mouvement Démocrate de Jean Lassalle après sa grève de la faim contre une délocalisation a été compromis, peut-être ?
Bref, un article bourré de faux a-priori envers le MoDem... Tout en mettant en valeur l’action locale de l’un de ses élus.
Un peu schizophrène, quoi.
On est arrivé à ces deux candidats parce qu’ils ont été soutenus médiatiquement (soutien qu’ils ont en partie provoqué, profitant de leur manque de recul et d’objectivité, ainsi que des interêts financiers des propriétaires de ces médias).
Et de manière générale les médias enferment le débat politique dans un choix à deux seules alternatives : UMP et PS.
On voit par exemple Etienne Mougeote affirmer à Bayrou que TF1 défend la thèse de la bipolarisation de la politique.
Et puis c’est plus simple pour les journalistes qui ont du mal à dépasser une grille de lecture superficielle pour aller au fond des choses et les mettre en perspective.
Sinon entre ces deux là, je pense que Ségo était nettement moins dangereuse, pour la démocratie notamment, que Sarko. Mais cela reste un non-choix, après l’autre non-choix de 2002...
Cette décision démontre la volonté de maintenir l’oligopôle actuel qui fait que nous payons beaucoup plus cher que nos voisins européens.
Quel interêt le pouvoir a-t-il de faire cela, si ce n’est pour sauvegarder les intêrets de Martin Bouygues, parrain du fils du chef de l’état, qui a montré dans la presse sa farouche opposition à l’entrée sur le marché d’un concurrent susceptible de faire baisser les prix.
"Je me suis acheté un château, ce n’est pas pour voir les romanichels venir s’installer sur les pelouses" a-t-il même déclaré.
http://www.numerama.com/magazine/10324-Sarkozy-fera-blocage-a-la-licence-3G-de-Free.html
Pour demander la mise en place de commissions d’enquête parlementaire au sujet de ce qui ressemble à des cadeaux fait aux copains au détriment de l’interêt de l’ensemble des français, signez cette pétition, qui inclue également l’affaire Tapie :
http://www.mesopinions.com/detail-petition.php?ID_PETITION=645efcaef5db5f75433c0fa9f28bcbe0
"Centrisme" ne signifie pas au centre par rapport à la gauche et à la droite, le centrisme est une posture politique qui vide à mettre l’Homme au centre des préoccupation politique plutôt qu’un système, qu’une idéologie économique quelconque (l’étatisme pour la gauche, le libéral-conservatisme pour la droite ou autre).
C’est pour cela que le centriste est raillé comme indécis ou mou, c’est parce qu’il peut défendre telle ou telle idée parce qu’elle lui semble aller dans le sens de l’épanouissement humain de la population mais qui peut être tantôt une mesure dite "de gauche" parce qu’elle est étiqueté comme sociale ou dite "de droite" parce qu’elle est étiquetée libérale par rapport aux doctrines économiques des autres camps.
Pour le nouveau centre, sujet de l’article, la question ne se pose pas puisqu’ils n’ont aucune utilité politique, à part celle de saborder les centristes démocrates qui veulent amener le centre au pouvoir.
Pour moi le mot démocrate représente une conception de la politique.
Être Démocrate c’est chercher à impliquer au maximum les citoyens dans la vie publique, en cherchant à développer leur conscience et à leur responsabilité plutôt que chercher à obtenir leur voix par le biais de la démagogie ou du clientélisme.
Cela implique d’élever l’éducation au rang de grande priorité, et surtout en ce qui concerne son rôle d’apprendre à réfléchir et à juger par soi même des choses, d’élever la conscience des élèves (et de l’ensemble des citoyens).
Cela implique aussi de chercher à faire évoluer les institutions pour qu’elles portent davantage la voix du peuple,
- en le représentant mieux (proportionnelle, non-cumul des mandats...),
- en l’impliquant davantage dans les choix qui sont fait (développement du dialogue entre le monde politique et les citoyens, valorisation des mouvements associatifs...),
- en respectant et en tenant compte des opinions minoritaires (la démocratie pour moi ce n’est pas par exemple s’asseoir sur les préoccupations de 47% de la population parce qu’ils sont minoritaires),
- en améliorant la séparation des pouvoirs, qui aujourd’hui pour une démocratie exemplaire laisse quelque peu à désirer sur le plan judiciaire et médiatique notamment, mais aussi sur le plan législatif ou ou parlement qui représenterait mieux le peuple ne doit pas être réduit à une simple chambre d’enregistrement,
- en empêchant qu’un seul homme fût-il président puisse nommer lui même la plupart des dirigeants des organes de contrôle et de régulation et plus largement concentrer entre ses mains de trop grands pouvoirs.
Cela implique enfin une transparence totale dans les décisions qui sont prises, un discours de vérité qui fait appel à la responsabilité de chacun (dette, Europe, développement durable...)
Le démocrate ambitionne de mettre en oeuvre des idées de bon sens, efficace et juste, quelque soit l’idéologie à laquelle on peut les associer.
Enfin, quand la gauche veut mettre l’Etat au coeur du système et que la droite veut mettre le profit, l’argent au coeur du système les démocrates veulent que ce soit l’Homme qui soit pris en considération, son épanouissement et non pas une idéologie économique quelconque.
Voilà en résumé ce que signifie pour moi, démocrate.
En lisant ceci, je me dis que la raison pour laquelle l’UMP ait plutôt bien réussi ces dernières années tiens au fait qu’il est à sa place dans le champ politique. Aligné derrière un seul homme peut-être, mais qui représente plutôt bien l’idéologie de droite (sauf, et c’est noter, pour les gaullistes, en matière de politique étrangère, qui ne peuvent cautionner que la France devienne un vassal des USA mais jusqu’à présent ils n’ont pas réagit).
En gros, l’UMP est à sa place et représente quelque chose d’assez bien défini et compréhensible. A l’opposé, la gauche et le centre sont en désarroi parce que soit ils sont divisés, soit ils forment des alliances qui ne reposent sur rien de concret.
Comme l’explique l’auteur, la scène politique aurait besoin d’un "coup de balais", c’est à dire d’une remise en cause des lignes actuelles, afin que des projets lisibles et porteurs d’une idéologie forte émergent du marasme de la gauche et du centre (de l’extrême gauche au centre-droit).
On peut imaginer un pôle de gauche "radicale" qui rassemblerait les partisans de Besancenot et ceux du PS les plus à gauche, et un pôle social-démocrate rassemblant l’autre partie du PS et les démocrates du centre, du centre-droit ou d’ailleurs.
Je pense que les deux pôles ainsi constitués auraient plus de poids devant les électeurs face au pôle UMP, parce qu’ils auraient davantage de cohérence que les jeux d’alliances et autres "synthèses" actuelles, et cela améliorerait peut-être le débat public. Ce qui pour moi donne raison à la démarche de François Bayrou.
Excusez moi pour l’erreur dans le lien : http://ceco.polytechnique.fr/jugement-majoritaire.html
Ce mode de scrutin permet à l’electeur de donner son avis sur tous les candidats, ce qui permet de connaître beaucoup plus clairement qui ferait le meilleur président pour le plus grand nombre.
La bipolarisation est un fléau pour la diversité d’opinions siégeant à l’Assemblée, et de choix proposés au français.
Parce qu’il faut faire allégeance à l’un des deux grands partis pour avoir de bonnes chances d’être élu, le débat public se trouve réduit à deux visions, et ces deux visions peuvent être floues (actuellement, le PS) ou soumises entièrement à un seul homme (actuellement, l’UMP)
Elles peuvent aussi être dans l’erreur ou peu ambitieuses, tout en gardant assez de force et de soutiens pour empêcher l’emergeance d’autres solutions, et c’est peut-être ce qui est est à l’origine de la relative médiocrité de la classe politique actuelle.
Malheureusement c’est une situation "confortable" pour l’électeur, qui ne perçoit pas forcément l’avantage qu’il y aurait à être libre de choisir parmi plus de deux choix.
Il n’a pas trop à réfléchir dans l’isoloir il lui suffit de savoir qui de la "gauche" ou de la "droite" le repousse le plus. Seule une minorité pour l’instant ne se satisfait pas de cette situation.
Pourtant ce système n’est pas inéluctable. Outre l’introduction d’au moins une dose de proportionnelle aux législatives, et d’un scrutin confondu avec la présidentielle, des chercheurs ont essayé à titre expérimental d’autres formes de scrutins pour les présidentielles. Parmi eux, le "jugement majoritaire" :
http://ceco.polytechnique.fr/jugement-majoritaire.html.
Parce qu’un homme détesté par 82% des français qui arrive au second tour en 2002 est tout sauf logique et démontre l’absurdité du système actuel, je pense qu’il serait utile de soumettre cette idée au débat.
Seulement comme ceux qui ont le pouvoir de le mettre en place sont ceux qui profitent du système actuel... ce sera très difficile.
Moi j’ai surtout reconnu Sarkozy, dans cette description (mis à part le gauche-droite, lui c’est très à droite avec deux-trois pantins de gauche)
40 milliars de déficit ? Oui mais...Tous les ans l’état perd environ 10 milliards d’euros par gaspillage (cf cour des comptes), 40 à 50 milliards d’euros estimés pour fraudes fiscales, et 73 milliard d’euros dans les niches fiscales (dont seulement une petite partie est utile).
Et au lieu de s’attaquer à ces sujets, le gouvernement rajoute de nouvelles niches fiscales et utilise le prétexte de la dette pour diminuer les dépenses publiques dans l’éducation (suppression de postes) et la santé (franchises médicales)...
Il semblerait que pour ce gouvernement, creuser la dette est utile, quelque soit la somme astronomique qu’elle nous coûte tous les ans en intérêts.
Tous ses compagnons de route ne le lâchent pas, d’une part, et d’autre part le système bipolaire actuel rend la stratégie de troisième voie risquée pour nombre d’élus qui se retrouvent ainsi au moment des élections en concurrence des deux grands pôles historiques.
La politique étant un métier, il faut du courage pour ne pas se laisser tenter par la solution d’un retour à l’alliance avec l’UMP, qui bien qu’inutile pour se rendre utile au pays dans un contexte de monocratie sarkozyste permet de conserver ses mandats et d’avoir l’illusion de pouvoir un jour ou l’autre "peser".
C’est une stratégie de court terme à opposer à celle de long terme du Mouvement Démocrate qui est de construire une alternative libre et indépendante pour offrir un autre choix aux français que les deux pôles historiques (qui montrent sans cesse leur incapacité à apporter des réponses aux problèmes du pays).
Historique intéressant, quoiqu’incomplet. Il se borne à retracer la trajectoire d’un homme sans jamais évoquer les convictions politiques qui le portent, laissant ainsi entendre qu’il n’en a pas.
Or il suffit de lire un de ses livres ou son projet présidentiel pour s’apercevoir de la profondeur de sa pensée et de la portée de sa vision de la société française actuelle et de son avenir, pour s’apercevoir que ce sont des idées et des propositions où la clairvoyance et le bon sens sont de mise (ce que d’autres appellent de la mollesse...).
Il oublie de concevoir le projet démocrate comme profond et indépendant (priorité à l’éducation, le développement durable, la lutte contre la dette, la séparation des pouvoirs, le développement de la démocratie, la sociale-économie, l’Europe, le développement des PME, la volonté de porter au plus haut la conscience des citoyens et de travailler main dans la main avec les associations et les syndicats...).
D’autre part cet article ne parle pas de la volonté de rassemblement des français que porte François Bayrou. De l’idée de gouvernement d’union nationale qui mettrait à contribution les différents partis politiques modérés et soucieux de résoudre les graves problèmes de la France en laissant de côté les idéologies et les petites gueguerres typiques du clan contre clan. Un élément qui a grandement distingué Bayrou de ses adversaires et qui rendait son offre politique originale.
La règle d’or en question n’en est plus vraiment une, puisqu’elle stipule simplement que "les lois de programmation... s’inscrivent dans l’objectif d’équilibre des comptes des administrations publiques".
Rien de bien contraignant, d’autant plus que c’est repoussé à 2012, quand le trou aura encore bien été creusé pendant 4 ans.
Le Nouveau centre n’aurait pas dû avoir de financement public, parce qu’il faut au moins 50 candidats atteignant les 1% aux législatives et que le NC n’était pas dans ce cas. Après avoir essayé sans succès de changer les règles après coup à l’assemblée et tenté de faire passer une loi ad hominem, il a donc magouillé avec le parti polynésien pour contourner la règle.
Le NC mérite son financement, dites vous ? Ses élus l’ont été avec les voix de l’UMP qui ne présentait pas de candidats, et même les voix du Modem puisque Bayrou n’a pas présenté de candidats contre ses anciens alliés, donc la justification de l’existence de ce parti est bien approximative. (sauf pour Sarkozy bien sûr, pour qui l’existence de ce parti est tactiquement très importante)
Votre stratégie c’est d’essayer de récolter les miettes que Sarkozy veut bien vous lâcher pendant qu’il saccage la démocratie et aggrave les déséquilibres de la société française. Quitte à tirer à vue sur Bayrou et sur tous ceux qui partagent vos idées mais qui veulent les amener véritablement au pouvoir.
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