Bonjour Equinox et bienvenue par ici !
Estimez vous chanceux d’avoir obtenu en commentaire ne serait-ce qu’une seule réaction en rapport au film dont vous parlez. Tout article, même le plus désaffecté, est sujet à déballage idéologique et/ou partisan sur agoravox (ne voyez aucune amertume dans cette constatation, c’est de l’observation froide). Entre les anti-américains, les antisionistes ou encore les centristes, rares sont les articles et commentaires qui ne font pas parti du tourbillon de la ferveur militante.
J’ai pris beaucoup de plaisir à lire votre article, érudit et calme, à propos de ce film qui déchaine tant les passions. Avez vous un blog ou écrivez vous pour un site en particulier ? J’aimerai beaucoup pouvoir continuer à vous lire.
Concernant le film d’Arcand, l’aspect qui m’a le plus frappé personnellement et celui de la guerre des classes, sous jacentes au film. Il existe une confrontation intéressante dans le film, celle du « bad boy », d’extraction populaire, qui arrive en fin de métrage chez les bourgeois - personnages principaux du film - et crée la gêne par sa rudesse et son inculture. Ce film m’a toujours beaucoup intrigué et la seule façon pour moi de lever le voile sur ses réelles intentions et sensibilités serait de rencontrer Denys Arcand. Son diptyque (bien que les invasions barbare, la suite du déclin, soit plus subtil) est il une apologie ou une critique par l’ostentation et le ridicule de cette bourgeoisie qui théorise compulsivement et méprisamment à longueur de journée ? « Les invasions barbares » est tout autant à double tranchant dans ces tonalités d’amertume et d’élitisme : la jeunesse est représentée par une junkie et un ultracapitaliste, bien que ceux ci se révèlent aussi « humains » et spirituels que leurs ainés... Rémy et ses amis sont toujours aussi dogmatiques et radicaux dans leurs retranchements idéologiques bien qu’ils avouent leurs erreurs (le maoisme)
Gerlando Stirner
http://compubmarket.wordpress.com
Contrairement à fourreau, je pense que l’interprétation proposée est juste... Mais cela ne change rien à l’inutilité de cette « brève » people.
Excellent article, qui pose les problèmes essentiels de Wikipedia.
Comme Yannick Harrel, je considère que ces thèmes constituent à la fois les forces et les faiblesses de Wikipedia.
Comme projet à prétention encyclopédique, Wikipedia agace.
Comme simple source d’information, permettant de rebondir vers d’autres corpus de documents sur le même thème, alors il se révèle bien utile, voire impressionnant. Reste à savoir l’utiliser en bon « documentaliste » et croiser/authentifier/traiter ses sources.
Les blogs mis en lien sont très intéressants.
Il y a des tonnes de productions de psychologues, de sociologues et de chercheurs en sciences de l’information sur le sujet de wikipedia, c’est un sujet très intéressant car il est à la fois une expérience politique, idéologique et communautaire.
[cette génération « n’éprouvait guerre de difficultés » pour...]
C’est un jeu de mots ?
Je ne suis pas sûr de comprendre le but de cet article.... Montrer que le nouvel observateur propose une vision jeuniste et superficielle de la cinquantaine ?
L’article est visible, illustré de la totalité des affiches sur ComPubMarket
Que de familiarité.
Je n’ai jamais dit que les trentenaires n’avaient pas connu l’ère pionnière du portable, j’ai dit qu’ils ne l’avaient pas connue en tant qu’adolescents. En 1998, quand les portables ont atteint un taux de pénétration significatif en France, les trentenaires actuels avaient alors entre 19 et 28 ans.
Comme le dit JoëlP, ce n’est pas qu’une façon d’économiser du forfait SMS, c’est aussi un jeu, une façon d’aller plus vite (une sortie de langage « phonétique » qu’on utilise aussi sur MSN où l’espace n’est pas limité par le prix) et parfois même une sorte de nouvel argot.
Je fais partie de la génération qui, adolescente, a eu en main les premiers portables. J’écrivais en SMS dans mes SMS, à la manière de ce qu’on peut lire dans le très méprisant exemple en pièce jointe de l’article (l’un ne manque peut-être pas d’orthographe mais l’autre manque très certainement de psychologie). Cela ne m’a pas empêché, à moi comme à une majorité de mes camarades, d’écrire correctement dans mes copies, articles, etc.
Lier l’analphabétisme ou le crétinisme supposé de la jeunesse au langage SMS, c’est encore une fois un très gros raccourci... Celà dit, je comprends que les plus de trente ans, qui n’ont pas vécu ce phénomène de l’intérieur, percoivent la chose avec détresse....
Leader price est un soft discounter, pas un hard discounter : il a un assortiment plus large et plus profond qu’un Lidl ou un Aldi et est plus cher.
Concernant cet article, les propos de Paul Villach sont très intéressants, même si je trouve que son point de vue est assez tiré par les cheveux et affecté par endroit... Si cette fois ci l’auteur daigne répondre à mes remarques, je serai ravi d’essayer de mieux comprendre son point de vue...
On retrouve dans cet article certains clichés véhiculés dans les articles de Villach d’ordinaire : les footballeurs sont stupides et incultes, d’après lui. Remplacez « footballeur » par toute autre catégorie socioprofessionnelle et vous trouverez tout de suite ces propos révoltants. Ici, ça ne choque personne : c’est un cliché confortable, qui passe bien, comme il en existe beaucoup d’autres.
Les publicitaires, en utilisant une star comme caution ne cherchent pas à atteindre leurs fans, ce serait se limiter à un segment de marché ultra réduit. L’objectif, pour les distributeurs de biens de grande consommation, est de brasser large. Ces stars sont donc des cautions fédératrices. Et même si Paul Villach s’en offusque, dans toute l’histoire de la publicité, il n’a jamais été nécessaire d’être véritablement et rationnellement compétent pour devenir une caution publicitaire, il a toujours suffi d’être connu.
Je perçois bien le dialogue érotique possible entre le consommateur et Zidane sur l’affiche proposée, par contre, pour les deux autres exemples, si « réflexe inné d’attirance sexuelle » il y a vis-à-vis de Ronaldinho ou Coffe, il faut me l’expliquer plus en détail !
Le logotype de Leader Price que l’on identifie au porte étendard français, sollicitant « en passant la préférence nationale du lecteur », je trouve que c’est une affirmation bien audacieuse et hasardeuse. Le drapeau de la Hollande donne aux français l’impression d’une fraternité avec le peuple néerlandais ? Celui des Etats-Unis nous rappelle un vague jumelage ? A moins que vous ne disposiez des post-tests marketing de Leader Price ou d’une quelconque étude qualitative, je ne vois pas ce qui permet d’affirmer « rationnellement » cette idée.
Le sujet est banal ; de tout temps, les jeunes ont eu mauvaise image. On retrouve des textes du moyen age et de l’antiquité qui s’alarment d’une jeunesse de plus en plus irrespectueuse, violente, etc. Bref, c’est l’éternelle amnésie des vieux qui oublient à quel point leur génération, elle aussi, possédait les mêmes symptômes et était tout autant critiquée.
C’est souvent comme ca sur Agoravox : un partisan s’empare d’un sujet banal voire universel et, sans autre forme d’enquête, sort de sa poche un responsable : Nicolas Sarkozy. Ca en devient proprement ridicule. Surtout quand l’auteur en question finit son article par une proposition de solution à un problème qui est par ailleurs surtout sociologique, et avance le nom de son petit candidat ; ici, en l’occurrence, François Bayrou.
Arrêtez un peu d’étaler votre bile moralisante et simplificatrice et penchez vous sur ce genre de problème complexe avec méthode et minutie... Ou alors ayez au moins l’honneteté intellectuelle de publier sous la catégorie « tribune libre » et pas « article privilégiant les faits » !!
@ Paul Villach.
En général, quand un auteur est attaqué suite à une réalisation, il y a deux postures bien répandues : chercher à comprendre les arguments derrière la virulence à première vue juste blessante des détracteurs ou les dédaigner en présupposant qu’ils ne comprennent pas la portée de la réalisation.
Quels sont les éléments qui vous permettent d’adopter cette deuxième attitude ?
Désolé de vous avoir heurté, ce n’était qu’une taquinerie sans grande portée...
Cela dit ,l’emploi de la troisième personne dans des articles dits journalistiques n’est pas plus dans la convention que l’emploi de la première personne.
Pour le bienvenue, je ne comprends pas, vous êtes encore plus « nouveau » que moi sur ce site. Ne serait-ce pas à moi de vous souhaiter la bienvenue ?
BillyJoe parle de lui à la troisième personne dans son article.
BillyJoe s’inspire de Jules César ou d’Alain Delon ?
Comme le dit Paul muadhib, la répétition c’est effectivement le premier ressort de la publicité. Une publicité qui n’est pas assez répétée est oubliée. Et l’on calcule le retour sur investissement d’une publicité aussi à partir des ODV / ODE (occasions de voir et d’entendre pour chaque téléspectateur).
Par contre, je suis en partie en désaccord avec Lisa Sion 2 :
« Il n’y a que les mauvais produits et les mensonges grotesques qui ont besoin de publicité. »
Certains très bons produits (qui répondaient à un besoin réels) n’ont pu trouver leur public faut de communication appropriée. Pour la deuxième partie de la phrase, c’est à mon sens plus vrai. Selon les théoriciens du marketing, il est nécessaire qu’un produit repose sur au moins un élément différenciateur par rapport à la concurrence. Pour autant, cet élément peut être complètement intangible. En gros, cela peut être du vent. Dans ce cas de figure, il faut des moyens de communication efficace pour créer un sentiment de valeur dans l’esprit du consommateur (Actimel est un bon exemple : basiquement du lait, mais vendu comme un médicament par la force d’une campagne de communication millimétrée).
à french car
Je n’irai pas jusqu’à ce genre d’extrapolations.
Peut-être que monsieur Villach était un excellent professeur.
Nous n’avons aucun moyen de le savoir et le juger en tant que professeur sur la base de ce qu’il écrit pour agoravox aujourd’hui est un très gros raccourci.
Tout à fait d’accord avec vous.
Ce que je trouve triste, ce n’est pas le point de vue de Mr Villach. Je pense qu’il est pétri de préjugés et de simplismes, mais qu’importe, c’est peut-être moi qui ai tord. La Vérité n’est jamais descendue sur Terre pour se révéler, et donc, en attendant, nous avons tous potentiellement tord et raison.
Ce qui me dérange, c’est la façon dont Mr Villach balaie d’un revers de main les contre-argumentations dont il fait l’objet. Exemples :
« Je vous rends cordialement votre salut, cher
Fergus ! Qu’il est vain de tenter d’arracher l’individu à ses
réflexes ! C’est mission impossible ! Ces chauvins sont aveugles à la
manipulation dont ils sont l’objet ! »
« Votre lucidité - hélas ! - fait défaut à bien des
commentateurs qui nous courent après les basques. »
Mr Villach ne se donne pas la peine de considérer ses détracteurs comme des « égaux » et de contre-argumenter leur point de vue. Il ne cherche pas à comprendre, il ne cherche pas la remise en question, il dédaigne. « Merci à ceux qui comprennent, quant aux autres, ces imbéciles, qu’ils continuent à lire ma prose sans n’en rien saisir ».
Je pense l’avoir bien paraphrasé.
Voici le lien du reportage photo de l’express, intitulé « laetizia carla : duel de style ». Il s’agit en effet pour l’express de « compter les points » entre les deux dames, d’évaluer leurs accoutrements et leur charme respectifs.
Un reportage qui illustre bien la ligne éditoriale et le ton adopté par le magazine de Christophe Barbier.
Pas du tout. Il y a en effet une personne en arrière plan (pantalon noir et haut à carreaux noirs et blancs) mais ce n’est pas ca qui est en cause ici.
Carla bruni est recroquevillée sur son sac, les bras près du buste.
Un photomonteur, profitant de la posture, lui a rajouté deux bras enlaçant sarkozy.
L’effet recherché est on ne peut plus évident.
(Je profite de la publication de cet article pour poser une question aux administrateurs du site.
J’aimerai savoir sur quels critères mon article sur la marque Actimel de Danone a été refusé ?
J’ai cherché à connaitre les raisons du refus par mail mais on ne m’a jamais répondu.
Merci d’avance.)
Très intéressante première partie (une séance de pure propagande).
Pour ce qui est des deux suivantes, en revanche, je trouve que vous mélangez beaucoup de choses et étalez des clichés usés jusqu’à la mœlle.
Ce que l’on peut entendre lors d’un match de foot, on l’interprète
comme du crétinisme et de l’imbécillité quand on se penche sur ce type de
manifestation du haut de son piédestal, comme vous le faites, en garant du bon goût
et de la haute activité intellectuelle.
Avec un peu plus d’empathie pour vos congénères humains amateurs de football, vous auriez pu analyser la situation d’une manière un peu plus posée et moins dédaigneuse. Certes, les propos ne sont pas d’une grande originalité : on peut les entendre à chaque match de football, voire à chaque événement sportif. La raison ? Non pas le « crétinisme » des spectateurs et joueurs, mais l’excitation du jeu, le suspens du match, qui pousse les joueurs à se motiver (« on a le potentiel pour y arriver ») et les supporters à rêver (multiples pronostics).
Le paradoxe que vous pointez du doigt concernant ces « bretons aux équipes africaines » est un faux problème. Les guiguampais et rennais sont des joueurs bretons, qu’ils soient ukrainiens, sénégalais ou italiens. Effectivement, ils n’ont pas grandi au Plouézec, au son des fest noz et n’y connaissent peut être rien à ce folklore et à cette culture bretonne. Mais ce n’est pourtant pas le sujet ici. Ils sont les employés d’une entreprise – une équipe de football – dont les clients, les consommateurs, les supporters, sont des populations qui portent un amour à leur club, amour qui s’entremêle à l’amour qu’ils portent à leur région. Le phénomène est le même pour d’autres clubs populaires comme le RC Lens par exemple, composé aux trois quart par des africains, mais dont la force motrice repose sur un encrage très fort dans le patrimoine régional. Ce type d’amour, on le retrouve chez chaque être humain, cela s’appelle le besoin d’appartenance. A mon sens, vous confondez des éléments identitaires (individuels et collectifs) et cela biaise votre perception des choses.
Un peu plus d’empathie et de compréhension, un peu moins de jugement et votre regard n’en sera que plus pertinent, ciselé et moins aigri sur le bon peuple, cher monsieur.
Peut-être même que vous considérerez tous ces individus comme vos égaux, égaux dans les affects, dans l’intellect et dans le besoin d’appartenance.
"Che Guevara est l’egerie des bobos, il est peu adule dans les milieux des ghettos populaires plus prompts a adorer des figures proches du gangsterisme que du communisme. Cela a probablement trait a un manque de culture".
Je n’ai pas dit que Che Guevara était un symbole de banlieue. J’ai pris l’exemple des t-shirts guevara dans mon introduction pour étayer mon observation selon laquelle partout où il y carcan social et/ou idéologique, il y a de potentiels produits à vendre.
Concernant votre seconde remarque, je doute qu’il soit judicieux de mettre en place ce type de dichotomie tranchée pour séparer le bon du mauvais rap. Mais, encore une fois, ce n’est pas le propos de mon article.
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