Que voilà un bel et bon papier qui fait un point presque complet sur le volet scientifique du sujet ; il manque la référence au projet « Cloud » qui fera sans doute la preuve de l’influence des rayons cosmiques sur l’ennuagement et apportera de l’eau au moulin « solariste »
Il reste qu’il faut approfondir l’analyse sur le volet « idéologico-religieux » : cette adhésion sans retenue critique à la nouvelle foi climatique ainsi qu’à toutes les nouvelles peurs irrationnelles, les dérives de la pensée postmoderniste, l’ignorance brandie en étendard m’interrogent et, pour le coup, me font vraiment peur !.
Morin est un peu âgé et ne maîtrise plus tout-à-fait sa pensée ; soyons indulgent.
Rien n’est plus fort que l’envie de croire, bien plus fort que la croyance elle-même et cette envie se nourrit de tout sans aucun discernement.
Ah, autre chose : attention au carbone 14, isotope du carbone 12 : il augmente le réchauffement climatique de 16,7% par rapport au carbone ordinaire : (14-12)/12=0,167 et, en plus, il est radioactif ; alors, hein, quelle histoire !
Chria, votre problème, c’est que votre petit coeur saigne à l’idée que le RCA pourrait être une blague. Vous êtes déjà trop impliqué (et fermé) alors que je ne suis que concerné (et à l’écoute).
Vous connaissez la différence, c’est l’oeuf au bacon : dans l’oeuf au bacon, si la poule est concernée, le cochon, lui, est impliqué.
Prenez du recul ; après tout, ce n’est pas grave si l’homme n’agit pas sur le climat, c’est plutôt rassurant, à moins que l’on soit engagé dans un combat pour lequel le RCA est un bon argument.
Très infantile comme argumentation et pas très honnête : je ne pars pas du principe que l’homme n’a pas d’action avérée sur la climat, je dis que personne n’en sait rien à ce jour. Que vous estimiez en savoir assez pour vous faire une idée précise de la,question est une énormité et je ne voudrais pas être à la place de vos chevilles.
Pourquoi, par ailleurs, parler vous de libéralisme ou tout autre forme de pensée ? Je n’ai pas abordé ces thèmes ; pourquoi m’accusez vous de faire l’amalgame entre écologie et religion ? Je n’ai jamais écrit cela. Mes propos sont, il me semble, très mesurés et engage à réfléchir plutôt qu’à croire.
Vos arguments relèvent de la mauvaise foi, de l’absence d’une vision claire du problème et du plus triste postmodernisme.
Je ne saurais trop vous conseiller de mettre de l’ordre dans vos pensées et de revenir à une plus grande rigueur dans l’énoncé de celles-ci. Le scepticisme est un des moteurs de la connaissance et la certitude est l’apannage de la croyance.
Chria, votre remarque n’a aucun sens, cela dit en toute cordialité :
L’homme est bien sûr totalement responsable dans sa relation au milieu qui l’environne, que celui-ci soit « naturel » ou non, car il est l’acteur de cette relation et qu’il la décide pour l’essentiel ; il n’y a pas de jugement de valeur dans cette constatation.
L’homme artifitialise le milieu et le transforme selon ses besoins et grâce à son intelligence qui lui fait acquérir la connaissance et son industrie qui la transforme en techniques : c’est ce qui le distingue des autres êtres vivants. Dès lors, la notion de milieu naturel doit être utilisée avec précaution.
La responsabilité s"exerce dès lors que l’on constate que l’action est susceptible de générer des nuisances (à qualifier et à quantifier) et que cela entraîne des actions correctrices. En matière de climat, le constat est loin d’être fait sur la responsabilité humaine, même si cette hypothèse mérite d’être vérifiée comme les autres ; le travail est loin d’être terminé et il faut se méfier des certitudes.
Ce concept de responsabilité, dans le domaine en question, ne peut donc pas être mis en perspective avec celui de culpabilité qui relève de la morale (peut importe laquelle) et donc n’est ni plus fort ni plus faible mais ailleurs.
Le problème (et sans doute l’objectif) de l’écologie idéologique c’est de vouloir utiliser la culpabilité comme les religions l’utilise.
L’auteur a bien raison de présenter le réchauffement climatique comme une idée, car ce n’est pas autre chose, en tous cas pas une théorie scientifique dont elle n’a aucune des caractéristiques, ni sur le plan de l’énoncé ni sur celui des principes, ni sur celui des preuves. Elle n’a même pas le statut d’hypothèse telle qu’elle est présentée dans la presse ou dans les milieux écologiques.
Cette « idée » n’est donc qu’une idée de plus qui sert des intérêts idéologiques« ( également politiques et économiques) et qui engendre un débat idéologique. C’est un vrai problème car , au nom de cette idée, des décisions qui engagent les deniers publics peuvent être prises sans qu’elles n’aient la moindre relation à la réalité (je dis bien la »réalité« et non pas la »vérité")
Quant à la science, qui ne travaille pas dans le domaine des idées mais sur celui de la connaissance, elle poursuit calmement ses activités et étudie les mécanismes du climat ; elle a du pain sur la planche tant ces mécanismes sont à ce jour opaques et complexes.
Un mot sur le rapport de l’académie des sciences : il faut le lire avec attention et ne pas n’y chercher que ce qu’on veut trouver (il y en a d’ailleurs pour tous les goûts) Il faut y noter l’expression très claire sur les incertitudes en la matière.
De toute façon, un clou chasse l’autre et le réchauffement cessera bientôt d’échauffer les esprits à qui l’on offre une nouvelle catastrophe : la biodiversité (pour laquelle l’ONU va sans doute créer le GIEB) et on repartira pour un tour dans le délire culpabilisateur ; il nous faut de la religion.
C’est une lecture bien sommaire qui peut conclure à une position aussi favorable au réchauffement dû au CO2 huma
Ne soyez pas aussi catégorique, aussi péremptoire :
- Tous les scientifiques, dites-vous ? Citez vos sources !
- Un peu sérieux, dites-vous ? Quels sont vos critères et quelles sont vos qualifications ?
- Constat avéré, indubitable dites-vous ? Développez, je vous prie !
- Incontestable, dites-vous ? En science, qu’est ce qui est incontestable ? Si c’est incontestable, alors, ce n’est pas de la science (connaissez-vous Karl Popper ?)
- Graves conséquences à venir, dites-vous ? Citez, citez et développez s’il vous plait !
Affirmer avec véhémence, ce n’est pas démonter. Donnons-nous quelques années et vous verrez que vos croyances s’évanouiront dans l’oubli comme bien d’autres avant elles. Pour le reste, restez calme et pondéré, et s’il vous plait, pas d’attaque ad nominem.
La discussion est biaisée :
D’un côté les défenseurs de la « théorie » du réchauffement anthropique qui défendent en fait une vision de la société sous-tendue par les considérations idéologiques de l’environnementalisme et de l’autre les pourfenduers de ladite théorie qui sont tenant d’une société libérale ; chacun sa vérité !
Mon schéma est évidement réducteur mais tant pis.
Ailleurs, complètement ailleurs, il y a la science dont l’objectif n’est pas d’assener des vérités mais de décrire et comprendre la réalité et d’en faire des théories capables de prédire les manifestations de cette réalité. Quand les faits contredisent les prévisions, il faut alors changer la théorie, ce que font les vrais scientifiques depuis qu’ils existent.
Dans le domaine du climat, la théorie n’existe pas encore tant cette science est nouvelle et complexe ; en effet, pour être un climatologue averti, il faut maîtriser la thermodynamique (combien la maîtrise ?) la spectroscopie (et la mécanique quantique), la mécanique des fluides, la géologie, la biologie, l’astronomie, et j’en passe. Ce qui veut dire que se dire climatologue est une bouffonerie et ce qui veut dire que dénier à un scientifique le droit de parler de climatologie au prétexte qu’il n’est pas climatologue est aussi une bouffonerie.
Donc laissons travailler les vrais scientifiques (en équipes pluri-disciplinaires), pas ceux qui militent pour telle ou telle société, pas ceux qui avancent le principe de concensus pour décrèter la vérité, pas ceux qui bidouillent les données pour accréditer l’oeuvre de leur vie et les engagements qui vont avec.
Encore un mot sur les relations causales : il y a une hypothèse (le réchauffement anthropique n’a honnètement que le statut d’hypothèse) et des supposées conséquences : augmentation de la température de la haute troposphère équatoriale, monté des niveaux marins, fontes des glaces polaires, ..., (je passe les « conséquences » loufoques que l’on peut lire ici ou là et qui relève du mythe). Pour aucune de ses conséquences, les relations causales n’ont été formellement mises en évidences ; bien pire, dans la plupart des cas, les systèmes de mesures ne sont pas au point et ne correspondent pas aux degrés de précision avancés (cequi est évidement anti-scientifique) Nombreuses d’entre elles ne sont pas vérifiées, ce qui veut dire que l’hypothèse doit être réexaminée.
L’auteur ne va pas au bout de son raisonnement : toute cette violence n’est qu’humaine car dieu n’existe pas ; c’est une création de l’esprit humain, une explication universelle, une justification à la paresse intellectuelle, à l’avidité et au rejet des différences.
De plus, le monothéisme porte en lui toute l’intolérance, cause des violences religieuses : il n’y a qu’un seul dieu, c’est à dire que le dieu de l’autre n’existe pas, c’est à dire que détruire l’autre se justifie.
Tout cela est évident si on comprend que c’est l’homme qui a créé dieu à son image.
Je suis athée et je peux être violent (comme chacun d’entre nous) mais au moins, je sais que j’en suis responsable.
En outre, je ne crains pas dieu (puisque l’hypothèse de son existence ne m’est pas nécessaire), je crains les hommes qui croient en un seul dieu !
J’ai conscience que mes propos sont sommaires et qu’ils justifieraient des développements, mais le post et surtout les commentaires me navrent.
J’en avais lu des sévères, mais là, on touche au sublime !
Evidemment, si je dis que c’est un tissus d’ânerie, je vais me faire traité de tous les noms mais bast... Ceci est un tissus d’âneries et voter « oui » quant à l’intérêt de l’article, c’est avoir du pudding à la place des neurones.
Quand va-t-on en finir avec ces pseudo-sciences à 2 balles, ces théories à la mormoil sortiesde cerveaux liquéfiés, ces machins indigestes qui ont la prétention de faire dans l’original ?
Allons au plus simple : Onfray fait peur à qui ? Aux psychanalystes freudiens parce qu’ils ont une peur bleue de voir leur fromage disparaître. En france, une analyse doit être coûteuse pour être bénéfique (on se demande comment une telle absurdité a pu voir le jour sinon par pure avidité)
Onfray, touche pas à mon beefsteak sinon je te mord !
Article intéressant et bien documenté, construit pour être accessible aux non-initiés comme aux initiés.
Ce qui est, comme toujours, encore plus intéressant, ce sont les commentaires (la plupart des commentateurs n’ont pas lu l’article, évidemment) et on est pas déçu. L’inconnu engendre la peur et le rejet alors que tout est accessible et compréhensible. Le secret, l’illusion de la puissance et l’illustration par certaines dérives sont encore vécus comme la marque d’un complot alors que ce n’est qu’incommunicabilité du vécu maçonnique, ignorance et amalgame.
A contrario, cette odeur de soufre est également attractive et justifie un article par semestre dans chaque hebdo d’info : c’est ce qu’on appelle un « maronnier »
Dans le domaine du climat, j’en avais déjà lu des sévères, mais là, on touche au sublime dans le délire. Comment prendre appui sur les hypothèses en cours pour teinter de scientisme ses thèses délirantes.
Ceci dit, il y a quelque chose de rassurant dans ce genre de « machin » pour le climatosceptique que je suis. Jusqu’à présent, les thèses sceptiques n’étaient défendues que par une poignée de scientifique s avertis qui avaient de grandes difficultés à se faire entendre ou lire ; cela change à l’évidence et il est naturel de voir, dès lors, se pointer des dérives délirantes du climato scepticisme comme il en existe depuis longtemps chez les carbocentristes.
Le scepticisme quitte la clandestinité pour entrer dans la normalité, avec son cortège de folie ordinaires, et c’est tant mieux
Quand le Monde abandonnera le militantisme (politique, écolo et tout le toutim) et qu’il reviendra à l’information, il sera de nouveau achetable.
En attendant, lifting ou pas, c’est son contenu qui doit changer, et je crois bien que ce n’est pas supportable par les plumitifs en carte.
Donc Le Monde est condamné à terme (2 à 5 ans) Dommage !
Bravo à vous Véronique Anger pour cette légitime indignation qui est aussi la mienne.
Les lobbbies sont très souvent invoqués mais c’est beaucoup plus simple : appliquons le principe de parcimonie.
Quand on touche son écuelle, Médor mord !
On remplace « a » par « ro » dans Tall et ça donne troll, et vous respirez la trollerie (et pas du tout la drôlerie !) Nous serions enchanté que vous nous donniez des explications sur vos affirmations ou que vous citiez vos sources.
Le débat sur le réchauffement prend ces temps-ci une tournure extraordinaire : d’abord il y a débat, ce qui était encore exclu il y a trois mois ; ensuite, le camps réchauffiste, ou plutôt « carbocentriste » perd pied et cela le rend agressif et vindicatif et c’est illustré par la récente et abérante pétition contre Allègre et Courtillot.
Nous sommes en train de rejoindre les pays anglo-saxons où ce débat est déjà largement ouvert et c’est très bien.
Quand on parle du climat, il est toujours surprenant de constater le décalage entre les commentaires des internautes le sujet sujet abordé par le rédacteur.
Ainsi, V. Anger (et d’autres) met en évidence le fait que :
- les changements dans la rédaction de la pétition sont à mettre en rapport avec l’accueil plus que réservé de la 1ère version,
- qu’une pétition de ce type est un enfantillage de pseudo chercheurs complètement en dehors de la vraie vie, doublé d’une crainte de voir des crédits de recherche s’évaporer si l’hypothèse du RCA est remise en cause,
- que l’appel aux comités de lecture dans le cas d’ouvrages de vulgarisation et de communication, édités par des maisons indépendantes et destinés au grand public est une ineptie,
- que la nécessaire économie des ressources et la bonne gestion n’ont pas besoin d’alertes catastrophistes qui ne sont jamais vérifiées et qui engendrent un sentiment de défiance du public vis à vis des faiseurs de peur.
Quelle bouillie dans les têtes !
Encore une superbe crétinerie alarmiste ! Inculture scientifique absolue, théorie du complot, promotion des peurs irrationnelles, etc...
Cet article et son auteur ne valent pas tripette.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération