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Les commentaires de calimero



  • calimero 4 novembre 2014 19:48

    Sympa à lire ce papier, c’est frais.

    Au fonds il est toujours bon de se perdre quand on sait ou on va. Lu sur un mur en Chine : « All those who wander are not lost » ( ’Tout ceux qui vagabondent ne sont pas perdus’)



  • calimero 5 septembre 2014 18:59

    Quand on voit ce que prennent les banques et consorts la culpabilisation sur les aides sociales est proprement scandaleuse, immonde de cynisme.

    Le pire c’est que ça marche : j’ai vu beaucoup de gens modestes qui fustigent les « assistés », perçus alors comme des ennemis car dans l’inconscient collectif ils deviennent un coût et une menace. Ceci tandis qu’eux même peinent à s’en sortir.

    Les marionnettistes responsables, quels qu’ils soient, sont définitivement des êtres ignobles.



  • calimero 30 août 2014 15:09

    +
    Excellente analyse en effet. Il cite « (...)the most powerful tool against the outbreak is basic medical care » ici :

    La véritable priorité devrait être de créer des infrastructures médicales dans les pays touchés pour fournir aux malades le soutien médical de base

    Je souligne le « de base ». En Afrique pour ce que j’ai pu en voir on doit montrer la couleur de l’argent avant d’être soigné. Inutile de dire que la majorité de la population ne l’a pas car c’est cher, hors de portée.
    Il y a aussi le problème de l’éducation à une hygiène de base : se laver les mains, dire aux gosses de pas pisser dans la rue. Les gens ne savent pas forcément ca en Afrique malheureusement.



  • calimero 30 août 2014 13:43

    que devrait faire la « communauté internationale » pour remédier à ces déficiences ?

    La solution classique qui marche toujours : envoyer les avions de l’OTAN ? Non pas tout de suite. Préparons d’abord une grosse campagne médiatique avec un story-telling émouvant suggérant que nous sommes la Justice, la divine Providence. Comme ça à la fin l’armée américaine sauve le monde avec tous ses missiles comme il se doit.

    Blague à part Ebola marche bien pour faire peur dans le poste Tv à beaucoup de gens de ladite « communauté internationale ». En Afrique beaucoup moins pour la simple raison que les populations ont d’autres sujets d’inquiétude nettement moins virtuels à considérer dans l’immédiat de leur vie.

    A noter aussi que beaucoup d’africains pensent que ce virus a été fabriqué artificiellement et laché contre eux volontairement. Cette croyance est très répandue.



  • calimero 28 juillet 2014 13:49

    A quand la Facebook car ? Celle qui sait toujours où on se trouve, celle qui connait toutes nos habitudes et nos préfèrences, celle qui reconnait nos potes et qui sait où ils sont et comment ca va.

    Ca peut donner des petites applis sympa genre la voiture prends automatiquement en photo les passagers et les tagge à coup de reconnaissance faciale. Une petite base de données - enfin une grosse - sur les déplacements des gens corrélés à leur habitudes de consommation : beaucoup de statistiques et de probabilités, un peu de sciences cognitives par dessus et on obtient des informations tout à fait exploitables commercialement.
    A terme il n’est pas impensable de voir la machine prendre des décisions directes dans l’idée d’optimiser l’efficacité : la voie prise par le trading haute fréquence notamment.

    Le big data plus les objets connectés pourrait bien changer nos représentations dans la mesure ou ils permettent de dresser une carte du monde en direct qui obéit à sa propre logique. Chaque objet interragit avec l’environnement via un lien informationnel : il rapporte au moins sa position et son status en permanence, comme avec un téléphone. Il connait son propriètaire en quelque sorte et la relation peut se personnaliser : voir comment les gens tiennent à leur smartphone et son caractère prétendument indispensable, lui conférant une importance et une valeur lié au système d’information et non à l’objet lui-même.

    Le fait que chaque objet ait un role dans un écosystème informationnel global ne manquera pas de changer notre représentation non seulement desdits objets mais du monde lui-même.



  • calimero 13 décembre 2013 12:42

    Vaste opération d’enfumage que toute cette agitation. Les ukrainiens sont pro-russes dans leur grande majorité. La vraie démarcation se situe a l’est de Lviv pas bien loin de la frontière polonaise ou vivent des population pro-polonaises : seule cette région est européiste.

    J’ajoute qu’historiquement les ukrainiens ont toujours combattu les polonais. Il suffit juste de se rendre dans le pays pour s’apercevoir qu’ils sont complétement du coté russe : linguistiquement, culturellement et historiquement.

    Les puissances à l’œuvre derrière tout ca persistent : après une révolution en carton, une tentative manquée d’absorption dans l’Otan vont-il réussir à acheter l’Ukraine ? J’en doute.



  • calimero 28 novembre 2012 08:56

    Cette histoire de révolution orange était une vaste fumisterie style « soft power » montée par l’OTAN. En Ukraine les gens sont pro-russes et n’aiment pas les USA. Les seuls pro-européens résident dans la région de Lviv, proche de la Pologne.



  • calimero 28 novembre 2012 08:46

    En effet il faut rappeler que le dns racine est aux USA. Cela ne leur permettrait pas cependant de fermer des sites, lesquels restent accessibles directement par leur adresse IP même si le domaine ne réponds plus.

    L’auteur souligne très justement que tous ces types qui veulent contrôler internet n’y connaissent rien, fort heureusement. Il est avéré que les tentatives de contrôle législatives se heurtent a une réalité technique sur laquelle on peut encore se battre, avec quelques longueurs d’avance d’ailleurs. Jusqu’au jour ou ils reformeront le protocole IP pour imposer un contrôle strict au niveau du routage des paquets, porte ouverte a tous les péages et autres filtrages.

    Ils viendront nous faire la guerre mais l’internet restera libre car on trouvera un moyen de toute façon : des millions de geeks, développeurs et autres pirates défendront la liberté de notre patrie numérique jusqu’au bout.



  • calimero 30 octobre 2012 07:48

    L’article ne réponds malheureusement pas aux intéressantes questions soulevées dans le chapeau, un peu décevant donc.



  • calimero 28 octobre 2012 09:40

    Exact ce truc s’appelle high frequency trading : des ordinateurs surpuissants et surconnectés qui exploitent les temps de latence et échangent des volumes massifs de titres à l’échelle de la milliseconde. Les algorithmes utilisés prennent en compte la vitesse de la lumière.

    Les volumes échangés de manière automatique par des ordinateurs sont affolants : « En juillet 2009, les transactions à haute fréquence génèreraient 73 % du volume de négociation d’actions sur les marchés des Etats-Unis » ( source wikipedia )



  • calimero 28 octobre 2012 08:06

    L’alliance du secteur pharmaceutique avec l’agro-alimentaire semble pertinente. La logique de profit, la morale économique en somme, admettrait les voir créer et répandre de nouvelles maladies dont ils détiendront seuls le remède. Ca s’appelle s’ouvrir de nouveaux marchés, c’est bien pour le PIB et la croissance tout çà donc il faut le faire c’est évident et vertueux. Amen.



  • calimero 27 octobre 2012 09:39

    Vu avec un peu de recul et deux doigts de bon sens la situation n’a aucun sens : le travail manque et au lieu de se débrouiller pour le partager on nous explique qu’il faut bosser plus. Toute cette organisation ne sert qu’à maintenir en place les intérêts d’une oligarchie prévaricatrice.

    @ l’auteur : vous avez bien fait de souligner l’aspect idéologique qui consiste à considérer les charges sociales et la rémunération du travail comme des coûts pénalisants pour l’entreprise, alors que par ailleurs investissement et bénéfices redistribués sont glorifiés comme des symboles de réussite de la boite. Et à force de le répéter et de l’enseigner ces notions simples sont devenues des vérités indiscutées pour toute la population.



  • calimero 26 octobre 2012 14:50

    Pensez à implémenter les lois de la robotique d’Asimov dans la conscience de vos nouvelles machines d’inspiration anthropocentrique. Elles pourraient bien tenter de se reproduire, voire de s’hybrider à la Ghost in the shell..



  • calimero 18 octobre 2012 10:41

    Absolument je parle juste du web où j’observe une évolution depuis qu’un nombre limité de très gros sites monopolisent l’audience, acquérant un pouvoir sur l’information et une influence sur ses moyens de circulation.

    La logique qui gouverne ces entreprises commerciales s’oppose au principe d’universalité des formats qui a toujours gouverné le web, en ce sens qu’elles limitent l’accès aux infos via des canaux propriétaires pour leur propre profit. Au sens capitalistique c’est parfaitement moral, au sens universaliste - le web ouvert par tous et pour tous - c’est nuisible. Encore une illustration de logique de profit directement opposée au bien commun.



  • calimero 18 octobre 2012 08:22

    En tous cas ça fait plaisir de voir qu’il y a des gars qui prennent la peine de venir expliquer ici les enjeux du libre. Merci pour la contribution.



  • calimero 18 octobre 2012 08:15

    On pourrait aussi toucher un mot des contenus sur le web car on assiste à une dérive depuis la relativement récente mainmise des gros sites.

    Ceux-ci n’utilisent pas de formats universels pour donner accès à leur données aux développeurs mais des API maisons, ce qui va contre la logique d’universalité et enferme les développeurs dans une logique propriétaire : si vous voulez exploiter des données vous devez passer par l’API locale, chaque fois différente, au lieu d’utiliser des formats universels. Je pense en particulier à tous les développements autour de rdf, très prometteurs.

    Le web est entrain de se privatiser : la liberté d’accès aux données est bafouée, détournée et l’esprit originel est violé. Le net s’est construit grâce au libre ne l’oublions pas. Le mouvement actuel de propriétarisation des données est un gros frein à l’évolution. Les alternatives viendront s’imposer grâce à leur supériorité fonctionnelle : avec le web sémantique la toile entière est une base de données ouverte en quelques sorte, ce qui ne va ni dans le sens de Google ni dans celui des gros sites sociaux qui cartonnent en ce moment.



  • calimero 17 octobre 2012 12:05

    N’étant pas conçu pour le profit pécuniaire, le logiciel libre ne subordonne jamais les impératifs techniques à une logique financière. Le code source est ouvert, et peut donc être vérifié et débugué de manière participative, ce qui accroit sa qualité comparé à un logiciel propriétaire où le nombre de développeurs est un numerus clausus.

    En termes sociaux il est intéressant de constater que des gens peuvent travailler en équipe de manière volontaire, non rémunérée et auto-organisée pour le bien commun.
    Pourquoi le font-ils ? D’abord parce qu’ils ont besoin de tel outil technique, tel type de logiciel. Ensuite pour la gloire : la reconnaissance de la communauté est un rouage essentiel de la motivation d’un contributeur libre : satisfaction d’avoir participé à l’édification d’un truc utile, fierté d’un code de qualité, service que le logiciel rends au quotidien.



  • calimero 16 octobre 2012 10:34

    avouez que dans ce cas, la force et la violence a permis d’ouvrir la voie à une solution

    ... au problème qu’elle a elle même crée en fomentant la guerre et s’invitant en Lybie. Autrement dit l’état final souhaité est atteins : gameover, circulez.



  • calimero 30 septembre 2012 08:44

    une telle entité existe

    L’affaire du LIBOR suffit à le prouver : les « marchés » sont contrôlés par les quelques acteurs disposant de la plus grosse surface financière : de l’effet de levier à l’entente de type cartel il n’y a qu’un pas.



  • calimero 29 septembre 2012 10:59

    C’est vrai que manipuler de l’information sous une forme ou une autre peut s’avérer addictif. On en produit et consomme de plus en plus et cette activité chronophage se développe au détriment de la vie dans le vrai monde (« irl » comme on dit).

    On observe parfois des cas extrêmes dans les milieux spécialisés ; gamers, programmeurs : les « no life », consacrant tout leur temps au monde virtuel et ne retournant plus dans le monde matériel que contraint pour satisfaire les besoins humains primaires.

    Ces déconnectés volontaires se sont sans doute découverts une vie 2.0 par delà le web. Merci pour le papier.