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Les commentaires de Serge



  • Serge 14 avril 2008 10:09

    Utiliser des termes comme « féodalisée » me semble quand même exagéré.

    Les américains savent que les français, comme disait déjà Jules César à propos des Gaulois, sont « si prompts à changer d’orientation » ...

    Ils aiment ça d’ailleurs à mon avis, qu’on soit un peu imprévisibles, je crois que ça les séduit



  • Serge 5 avril 2008 21:28

    Il existe de fait une forme d’exploitation de la misère dans les pays pauvres : au vietnam par exemple il est coutumier pour les familles de « s’occuper » d’un enfant pauvre, qui souvent devient corvéable à merci et dort sur une nate à même le sol, ce qui bien sûr nous choque en tant qu’occidentaux.

    C’est la pauvreté qu’il faut combattre à mon avis, rien à voir avec les musulmans.



  • Serge 4 avril 2008 20:41

    Pourtant elle est super marrante cette photo, à sa place je l’aurais bien prise ça m’aurait fait rire, il est tout souriant comme un Mickey content, pas de quoi en faire tout un plat quand des gens meurent de faim dans le monde. Faudrait qu’il relativise le vieil ours !



  • Serge 4 avril 2008 20:35

    J’ai vu au JT de France 2 que l’Afrique était touchée elle aussi par la hausse des prix de denrées de base, mais je ne savais pas que les manifestations étaient réprimées si durement.



  • Serge 4 avril 2008 11:57

    Ma mère était institutrice. Elle a subit de lourdes pressions car c’est un métier difficile mais elle ne s’est pas suicidée pour autant. Il faut rester raisonnable et oser désigner le terrain depressif de cette personne, mais aussi le système des fonctionnaires français notés comme des enfants, ce système militarisé que d’ailleurs déjà en tant qu’élève je trouvais violent et anti civilisationnel.

    Des réunions régulières avec une équipe pédagogique sous forme de stages, serait un meilleur moyen de motiver les enseignants : c’est l’état qui est à mettre en cause et surtout la conception qu’on en a, il est à notre service or on en a fait un père fouettard plutôt qu’un père amical ... la société humaine est barbare et prisonnière de ses clichés réactionnaires « un enfant n’est pas l’ami de ses parents » etc.

    Tout est à l’avenant de cette phrase qui porte en elle un germe abject. 

    On justifie ainsi la violence sociale, l’atavisme sadique d’une hiérarchie de traumatisés qui recréent ce qu’ils ont eux-mêmes vécu. Ces automates devraient lire d’urgence La Boétie : discours de la servitude volontaire. Il est tout à fait possible de motiver un être humain autrement que par la peur.



  • Serge 31 mars 2008 14:03

    C’est exact je l’ai entendu dans l’émission C dans l’air. Ça n’enlève rien à l’affaire : elle voulait mourir car elle se savait condamnée et ne voulait pas être prolongée, or on lui a refusé ce droit.

    On n’a pas mis en place un état pour qu’il nous dise si on a le droit de mourir ou non ou pour qu’il se comporte en Zorro, comme si le machisme avec les citoyens lui était soudain permis !

    Car si l’état n’est qu’un despote élu, on n’a rien gagné à faire la révolution.



  • Serge 31 mars 2008 13:49

    Les chtis tiennent des propos pas toujours clean : « les gens du sud sont superficiels », donc ils devraient s’attendre à trouver du répondant.



  • Serge 26 mars 2008 08:00

    Je crois quant à moi que le statut de sous-préfet est une charge très particulière car uniquement exécutive, ce qu’il devait forcément savoir.

    Cette charge implique de la réserve (car il est un peu comme un super policier d’état). Bien sûr c’est sans doute un peu vieillot mais l’état est un despote élu (pour qui en doutait) qui maintient ainsi son autorité.

    Néanmoins choisir d’aller s’exprimer sur Oumma, un site aux contenus équivoques, souvent intégristes ou "arabistes" (dans le sens du narcissisme civilisationnel), était vraiment malhabile de sa part.



  • Serge 14 mars 2008 14:03

    Malheureusement la France reste « la fille aînée de l’église ». Par son intransigeance et sa froideur, l’état démontre que certains citoyens sont plus égaux que d’autres : les catholiques.

    Je crois qu’il ne faut pas se laisser faire par ces sectaires et organiser notre mort avec les associations, qui du reste font un travail formidable pour faire évoluer ce pays d’attardés intégristes (ah ils peuvent rire de l’Islam les bons franchouillards cathos, pathétique !)

    Cette femme a raison de réclamer : on a fait la révolution, ce n’est pas pour que l’état devienne moins libéral que Louis XIV et transpose les idéaux catholiques masochistes dans des lois absconses.



  • Serge 11 mars 2008 12:23

    Ce sont surtout les aliments de base qui ont augmenté : la brique de lait est à 75 centimes d’euros, or on l’avait à 50 centimes en francs, c’est surréaliste ! Tout ce qui est à base de lait et céréales a flambé. Comme en Europe notre alimentation est fondée sur ces produits on le sent passer surtout si on a des enfants qui boivent du lait et des céréales au petit déjeuner ... Ne parlons même pas des fruits et légumes.

    Au niveau des vêtements aussi c’est incroyable de constater comme les commerçants ont augmenté leurs tarifs depuis l’euro : le tee shirt de bonne qualité avant aux environs de 100F, coûte au minimum 35 euros maintenant et peut monter jusqu’à 70, pour un tee shirt ... en plus d’une qualité aléatoire, car pour être honnête on a eu tort de perdre notre production textile pour les chinois qui font du boulot baclé.

    Je n’achète plus les produits provenant de Chine, je préfère payer plus cher mais on a le devoir de ne pas soutenir leurs conditions de travail difficiles, de refuser la qualité médiocre et le travail des enfants (comme l’a dénoncé dans l’émission Reportages sur France 2 le sujet sur le coton).

    Depuis que les chaussures NIKE sont fabriquées en Chine, elles sont d’une qualité ignoble : au bout de deux mois ça se décolle, de surcroît elles coûtent aussi cher que des chaussures de sport fabriquées en Europe qui elles sont solides (New Balance, Merrel, Lafuma).



  • Serge 6 mars 2008 15:55

    Monsanto revendique le droit à la liberté scientifique et économique, mais refuse cette liberté aux petits exploitants. Elle a voulu labelliser le porc pour obliger les agriculteurs à lui payer des droits :

    « Montréal, le 14 février 2007 — Géant mondial du marché des semences qu’elle a largement converti à ses produits modifiés génétiquement, la multinationale Monsanto tente maintenant d’obtenir des autorités américaines un brevet sur des séquences d’ADN de porcs désirables pour l’élevage qu’elle a décodées. Si cette demande est agréée, des animaux qui sont largement présents dans la nature seront assimilés à la propriété intellectuelle de Monsanto. Les éleveurs du monde entier pourraient donc, dans un avenir pas trop lointain, être obligés de verser des redevances à l’entreprise pour des animaux conçus tout à fait naturellement. »

    Monsanto et son éthique quasi fasciste, illustre les dérives de ce faux libéralisme transformé en néo féodalisme.

    D’ailleurs cette firme abjecte m’évoque Blade Runner, je crois qu’on est en plein dans la SF du regretté Philip K Dick



  • Serge 6 mars 2008 15:25

    Lerma :

    « Est-il normal qu’AGORAVOX soit pollué par des articles de propoagandes politiques »

    A mon avis c’est bon signe pour la liberté, du reste ça nous permet de voir pourquoi tel ou tel citoyen va vers tel parti et comment il défend son choix, ça peut être intéressant du moment que tout le monde s’exprime.



  • Serge 5 mars 2008 14:01

    Du pont de vue sociétal je suis ultralibéral car l’état n’a pas à intervenir pour nous marier. Il n’a pas non plus à autoriser ou refuser le mariage homosexuel, on devrait pouvoir se prostituer si on en a envie, se droguer, pratiquer l’euthanasie, tous ces droits fondamentaux ne portent pas préjudice à un tiers.

    Cependant dans la réalité économique, même si pour les artisans et petits commerçants je souhaiterais moins de taxes, soyons réaliste : en France on a hérité d’un atavisme culturel latino-mafieux qui ne permet pas de laisser les gens libres. On le voit chaque jour aux infos, ils exploitent les autres et ne se disciplinent pas pour redistribuer. Même si les idées libérales sont excitantes sur le papier, on peut espérer un libéralisme sociétal total, mais économiquement on aura au mieux un social libéralisme. 



  • Serge 29 février 2008 09:45

    Désolé mais je trouve que ce n’est pas normal de passer six heures par jour à l’école pour un enfant.

    J’y suis passé comme tout le monde et j’ai bien remarqué qu’on nous occupe juste pour faire de la garderie, car ce qu’on apprend on pourrait l’assimiler en 4 fois moins de temps tellement c’est répétitif et chiant !

    On pourrait tous avoir le bac à 12 ans si enfin les programmes étaient résumés, qu’on ne nous fasse plus apprendre la vie de chiasse de Louis XIV dont on a rien à foutre car il est mort et ne reviendra pas, mais plutôt la gestion, l’économie, la philo, la cuisine, les sciences appliquées bien plus importantes à mon avis pour la vie RÉELLE.

    Les loghorrées interminables des profs et la redite des programmes dégoutent les enfants de l’école à jamais : c’est ainsi qu’ils finissent par ne plus respecter ce système et cette société militarisée où on les élève comme des poulets industriels.



  • Serge 28 février 2008 08:19

    Ne serait-ce que pour la liberté ce maire devrait autoriser l’ouverture du magasin, néanmoins on ne peut pas lui reprocher de s’indigner vu les marges que font ces grands groupes.

    Les grands magasins se plaignent d’un manque de libéralisme mais font TOUT pour que les gens votent à gauche, quand ils payent leurs caissières au lance pierre ou arnaquent les petits producteurs français ... ils cherchent les sanctions comme des enfants débiles ! Un jour ils comprendront peut-être qu’en étaint moins cupides ils aident toute la société et s’aident aussi eux-mêmes.

    Je demeure cependant libéral car je crois que ce sont ces individus qui doivent être poursuivis lorsqu’ils exploitent la misère, et non le collectif  : artisans salariés petits commerçants, qui au final payent la note en impôts inhumains pour quelques gros exploiteurs, plus visibles mais minoritaires, misanthropes et sans éthique morale.

     



  • Serge 21 février 2008 18:12

    Je touve cet article convulsif. Il m’évoque la frilosité d’une vieille marquise pucelle qui apercevrait pour la première fois un pénis, chose dont elle avait toujours entendu parler mais qu’elle ne connaissait pas ... Croire que dans un monde estampillé « social libéral », l’homme va perdre ses repères, que le monde marchand lui-même ne s’auto réforme pas, me semble un poncif éculé, très vendeur mais puéril.

    Le mouvement est déjà engagé avec les entreprises américaines qui comprennent que le bien être de leurs employés les concerne aussi. Or ce n’est pas juste pour augmenter les profits. C’est le germe qui a été planté par les années de lutte, voilà pourquoi cela n’a pas été vain, pourquoi il n’est pas vain de poursuivre le combat en acceptant les erreurs dues à un excès de vanité dans le dogme.

    Dans le même ordre d’idée, la délocalisation des entreprises d’électronique américaines au Japon, ce qui au départ n’a pas plu aux salariés américains, a peu à peu enrichi toute l’Asie (le Japon délocalisant à son tour vers Chine Thaïlande Corée) et créé de nouvelles compétences.

    Le partage se fait, mais les sociétés terriennes sont à des stades différents, c’est pourquoi il est rude de conserver nos acquis. Les différences tendent à s’aplanir et s’aplaniront plus rapidement par le marché libre que pas un monde étatique et frileux, ça c’est certain.

    Du reste le marché préexiste réellement en tant qu’entité, d’autant plus avec la technologie, car si demain 500 personnes cassent en même temps leur chauffe eau, ont besoin de le remplacer, c’est du hasard.

    Aucun état, aucun statisticien n’a trouvé la formule magique pour le prévoir. Hari Seldon* n’existe pas. Donc laisser le marché libre est nécessaire et soyons adultes : on ne peut protéger les hommes de tous les aléas de la vie, on peut tendre à les protéger le plus possible, comme une asymptote, pas plus.

    * Isaac Asimov : Fondation.



  • Serge 21 février 2008 11:32

    Les pays européens reposent tous sur un socle philosophique libéral. La philosophie libérale est certes la plus belle en esthétique de pensée, reste à savoir si elle est applicable, vue la tendance mafieuse de nos pays latins. Cependant l’idéal reste beau : quoi de plus enviable que des hommes qui s’auto-disciplinent dans un monde leur laissant toute liberté ?

    Paradoxalement le communisme théorique veut parvenir au même résultat par des procédés différents : par l’éducation ce qui implique un état fort. L’éducation se fait aussi par l’expérience répètent les libéraux, mais n’est-il pas trop tôt ? Le débat est intéressant (il faut effectivement souligner que Sarkozy est néo-féodal mais pas libéral).

    Alternative libérale m’a déçu dernièrement en critiquant l’interdiction du Maïs Monsanto, Monsanto tente de pratiquer une hégémonie légale : il a voulu empêcher les agriculteurs canadiens de fabriquer ou échanger leurs graines, labelliser le porc pour demander un brevet, cette entreprise a une éthique presque fasciste.

    C’est sur ce point que le libéralisme fait peur, c’est à dire qu’au nom de la liberté on peut laisser Monsieur Machin exploiter monsieur Truc parce que ça l’arrange de manière circonstancielle. Je pense qu’il est necessaire qu’Alternative Libérale existe en France : son combat pour la légalisation des drogues, de la prostitution, de l’euthanasie, du mariage homosexuel, rompt avec la droite conservatrice à la française.

    C’est d’autant plus important dans le pays de La Boétie, car qui pourrait nier aujourd’hui la force du « discours de la servitude volontaire » ?



  • Serge 20 février 2008 19:01

    Il est clair que les serbes ne nous pardonneront jamais, d’autant qu’il s’agit d’un lieu très important dans leur histoire : là où s’arrêta l’invasion ottomane.

    Je n’ose imaginer que demain la Pologne vienne nous obliger à rendre la Corse aux Corses, ou la normandie aux normands. Cela prouve cependant qu’entre les états, seule la force fait le droit.



  • Serge 20 février 2008 18:02

    Désolé pour les créateurs et créatifs, bien que moi-même fils d’un écrivain qui a reçu des aides d’état en son temps, j’estime que le traitement de la misère prime sur le fait de subventionner des films.

    Bien sûr on peut me rétorquer que si l’on attend que tout le monde soit heureux pour créer, alors autant se mortifier à jamais ...

    Cependant, même si quelques films français parviennent à m’émouvoir, je souhaite me permettre une critique : malgré les subventions les images sont laides, sales, mal éclairées, mal cadrées, inesthétiques par rapport au cinéma anglais ou américain, par rapport au Hollandais Verhoeven par exemple, ce même quand il est produit en Europe (Black Book). Seul Besson cherche l’esthétique, malgré un contenu sirupeux, c’est pourtant bien de l’image non ? Thomson est au premier rang mondial en matière d’image, alors qu’est-ce qui se passe ?

    Les acteurs aussi sont laids, ils ont des cheveux sales, des rides, des têtes de pochtrons, les dents pourries, pas un seul ne me fait bander filles ou garçons, ils me font honte ils m’écoeurent, les gens dans la rue sont plus beaux qu’eux ... souvent on paye pour les voir se prendre la tête pendant des heures dans un appart grisâtre (genre La vie rêvée des anges) c’est du star academy avec des mecs encore plus moches ! 

    Je me demande comment on peut penser que l’éloge de la névrose et des images laides, puissent intéresser des gens qui travaillent et vont payer pour voir un spectacle. Enlevons Téchiné et Chabrol qui ont un style propre, que reste t’il ? Un cinéma sans ambition, citadin, snob, élitiste.

    Le cinéma français a une tendance nombriliste il faut l’accepter. Des français citadins s’adressent à des français citadins. Si jamais on produit un film pour la détente, c’est une comédie grasse de Poiret ou une daube comme Astérix aux jeux olympiques. Alors d’accord avec l’auteur : seulement pour qu’on subventionne moins de nullités il faudrait subventionner moins tout court.

    J’habite à Marseille : je vois tous les jours un jeune SDF dans la rue de Rome. Savoir qu’au lieu de l’aider l’état subventionne cette masturbation intellectuelle de privilégiés, ça me laisse souvent perplexe.

    Cordialement.



  • Serge 19 février 2008 13:15

    Ce qui me sidère, c’est le sens des priorités des hommes politique : parler de la Shoah ou dégager des milliards en nouvelles taxes pour supprimer les pubs à la TV publique, urge beaucoup plus que d’aider le jeune SDF en bas de chez moi ... ah ouais c’est absolument impératif et prégnant mon bon monsieur ...

    Si on transposait dans le cadre familial : les parents achèteraient des DVD sans nourrir leurs enfants !