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Accueil du site > Actualités > Economie > Rémunérations des grands patrons : too much

Rémunérations des grands patrons : too much

Les récentes affaires Vinci et EADS ne redorent en rien l’image des "patrons" en France... Les questions qu’elles suscitent sont fort simples : les "patrons" gagnent-ils trop d’argent ? le gagnent-ils "honnêtement" ?

En préalable, on note que les patrons dont on cite le salaire, les indemnités de départ ou les plus-values issues de l’exercice de "stock options" sont une toute petite population correspondant au CAC 40 (en poussant on va jusqu’au SBF 120) donc sont une quarantaine ou peut-être, au grand maximum, une toute petite centaine en France.

Ces individus sont, pour un certain nombre, des fondateurs (un seul au sein du CAC 40 en la personne de Bernard Arnault), ou des héritiers (6 au sein du CAC 40 en 2005 comme Franck Riboud chez Danone, Martin Bouygues, Patrick Ricard, Arnaud Lagardère, François-Henri Pinault et feu Edouard Michelin) ou, pour leur majorité, des cadres dirigeants qui ont "fait carrière", montré des qualités de managers, de gestionnaires ou de visionnaires et qui ont su accéder aux plus hautes fonctions de leur entreprise soit parce qu’on les y a nommés (cas des recrutements externes ou des "nominations" pour les entreprises dont l’Etat est l’actionnaire de référence), soit parce qu’ils s’y sont imposés (deux cas de figure ici : le "dauphin" désigné par un dirigeant historique qui prend du recul ou le profil le plus habile "politiquement" qui finit par rallier les faveurs la majorité du Conseil d’administration).

Je ne sais pas qui disait : "En France, on n’aime pas ceux qui gagnent de l’argent mais on aime ceux qui en ont". Toujours est-il que les fondateurs/héritiers sont, par définition, actionnaires de leurs entreprises, donc patrimonialement déjà très riches et ont, en général, des rémunérations qui ne font pas la une des journaux : leur motivation est de faire prospérer leur "patrimoine", et cela semble être accepté.

Les patrons "salariés" (l’expression est claire mais impropre puisque techniquement un certain nombre sont mandataires sociaux non salariés), eux, comptent sur leur rémunération pour devenir riches et il y a une forte tendance à ce que cet objectif soit atteint par eux ! Il n’y a pas si longtemps que cela Michel Bon, patron à l’époque de France Télécom, quatrième ou cinquième opérateur télécom mondial, annonçait ne gagner que 200 000 euros, ce qui contraste avec la fameuse "prime" de 8 millions d’euros qu’Antoine Zacharias, ex PDG de Vinci, aurait revendiquée pour la conclusion de l’acquisition par Vinci des Autoroutes du Sud de la France. Il y a visiblement une certaine inflation, pour ne pas dire une inflation certaine...

En première analyse, vu la rareté des postes et vu les difficultés qu’il y a, à la fois pour y accéder et pour durer, il n’est pas choquant de constater que ces CEO (Chief Executive Officer) ont, pendant leur période d’exercice, des "packages" qui ressemblent à celui de Zidane (une quinzaine de millions d’euros par an) pouvant tendre pour les patrons des leaders mondiaux vers ceux de Michael Schuhmacher ou Tiger Woods (environ 75 millions de dollars chacun).

Même si le talent individuel de ces individus est beaucoup moins visible que celui d’un sportif de haut niveau ou d’une pop star, je pense que personne ne serait choqué de savoir que le patron "moyen" d’une entreprise du CAC 40 gagne moins "en salaire" (moyenne à 2,3 millions d’euros en 2005) qu’un bon international de football (Makelele, Thuram...), qu’un Gérard Jugnot, un Jean Réno, un Florent Pagny ou même un Johnny Halliday (5 millions d’euros environ).

On peut également appliquer une formule selon laquelle les échelles de salaires correspondent à un doublement à chaque niveau hiérarchique : un grand groupe ayant 8 niveaux (par exemple, salarié, équipe, département, division, filiale, pays, zone géographique, branche, groupe) justifie un "salaire" pour le PDG de 256 fois la rémunération d’un salarié de base (soit plus de 3,6 millions d’euros).

Ces "salaires" très généreux (justifiables donc pas absolument choquants) sont cependant nouveaux et ne constituent pas l’essentiel de la rémunération de nos grands patrons. Voyons pourquoi il y a eu inflation et comment ils sont complétés par des mécanismes rémunérateurs qui, eux, peuvent être bien plus contestables.

Les raisons de cette inflation sur les "salaires" sont simples : à partir du moment où une entreprise est une multinationale, l’ensemble des "top managers" voit son salaire s’aligner sur les pratiques des pays les mieux-disants. Si je suis le manager français de la branche X du groupe machin, je ne comprends pas que le manager de la filiale américaine, qui me reporte, gagne plus ou autant que moi... Si je suis le vice-président Europe de ce même groupe, je me dois de gagner plus que le manager des activités en Grande-Bretagne... Si je suis le PDG du groupe, je gagne bien sûr plus que tout ce petit monde...

La mondialisation accroît ainsi naturellement les écarts de salaires entre la base et le "top" : on cherche une main-d’oeuvre pas chère dans les pays émergents pour les tâches à faible valeur ajoutée, et on aligne les salaires des managers internationaux sur les pratiques anglo-saxonnes. Ce phénomène n’a bien sûr pas lieu d’être dans les entreprises essentiellement domestiques, d’où des pratiques de rémunération bien plus raisonnables chez les acteurs nationaux et bien sûr dans les entreprises plus petites où il y a beaucoup moins de niveaux organisationnels.

Comme je l’indiquais plus haut, le "salaire" (souvent constitué d’un fixe et d’un bonus dépendant des résultats de l’entreprise) constitue la base de la rémunération d’un CEO mais celle-ci est complétée par des éléments qu’il est sans doute opportun de revisiter : "golden hello", "golden parachute", "retraite chapeau", "prime exceptionnelle" et bien sûr "stock options" (ou équivalents).

Commençons par les "stock options". Mises au grand jour au moment du départ de Philippe Jaffré de la présidence d’Elf (suite à la fusion avec Total) et une plus-value évaluée à l’époque à 200 millions de francs (30 millions d’euros), elles sont à nouveau sur la sellette avec les 173 millions de plus-value latente annoncés pour Antoine Zacharias.

Le cours de Bourse sur les quatre dernières années de Vinci étant passé d’une fourchette 30-40 à une fourchette 70-80, soit un gros doublement, cela signifie que Monsieur Zacharias s’est vu attribuer l’équivalent d’environ 160 millions de stock-options (valeur d’exercice). Si l’on refait une hypothèse réaliste d’une progression du cours de 10% par an sur quatre ans, les administrateurs de Vinci membres du comité de rémunération ont offert, à ce moment-là, une espérance de gain de l’ordre de 20 millions d’euros de plus-value par an : ceci paraît totalement exagéré pour une performance prévue honorable, mais loin d’être fulgurante. Un cinquième (voire dixième) de cette attribution aurait paru plus raisonnable et tout de même motivante ! Il sera, de même, intéressant de voir si Antoine Z. sera reconnu démissionnaire ou révoqué de son poste de président de Vinci. En cas de démission, une bonne partie de la plus-value citée devrait, en effet, lui échapper (clause de "bad leaver").

On notera également que sur les plans de "stock-options" validés par les assemblées générales des sociétés du CAC 40 et en donnant l’attribution en délégation aux différents conseils d’administration, 60% de ces attributions vont aux PDG et le reste étant partagé entre 4% des salariés (principalement le "top management"). J’ai déjà décrit les difficultés associées à la mise en place d’un actionnariat salarié bien plus large que cela (cf Actionnariat salarié) mais j’encourage les actionnaires lors des AG à réclamer plus de clarté sur la liste des allocataires avant de donner délégation aux administrateurs qui sont, eux, en mesure d’imposer un élargissement de cette liste et une répartition bien plus équitable au sein de celle-ci.

A l’inverse, j’ai appris récemment que des CEO de sociétés américaines attributaires de plans de stock-options très généreux ont accepté de n’avoir que 1$ de salaire annuel (c’est le cas de Yahoo !, Google, Apple...). On ne peut, en effet, avoir "le beurre et l’argent du beurre". Ces PDG ne toucheront rien si le cours de l’action de leur société ne progresse pas : voilà un bon alignement entre actionnaires et dirigeants qui peut justifier une sur-allocation au numéro 1 de l’entreprise...

J’ajouterai enfin que l’affaire "EADS/Forgeard" est très différente : les montants cités par la presse paraissent "normaux". La question du délit d’initié ("insider trading") est posée : d’un côté, un exercice de stock options dans le calendrier prévu à la suite d’un parcours boursier honorable sur les quatre dernières années mais suivi, de l’autre, un peu rapidement par le "krach A 380" qui, j’ai du mal à le croire, pouvait être ignoré ou non anticipable par l’équipe de direction d’EADS. L’Autorité des marchés inanciers et la Justice en décideront...

Le "golden hello" réservé aux patrons recrutés à l’extérieur était historiquement censé combler les "intérêts non vestés" par celui qui quittait une entreprise pour en rejoindre une autre (bonus de l’année précédente ou de l’année en cours, stock options abandonnées). Ce "welcome bonus" a tendance à être d’autant plus élevé que ce recrutement s’effectue au sein d’une société concurrente, ce qui devient malsain car moins justifiable économiquement. Les montants sont souvent gardés confidentiels et ne font pas la une.

Les "golden parachutes" (indemnités de départ) sont eux bien plus médiatisés : Pierre Bilger a renoncé au sien en quittant Alstom, Jean-Marie Messier a été en procès concernant le sien et Daniel Bernard en reçut un fort confortable à son départ de Carrefour. Ces indemnités perçues au moment d’une révocation (le cas de la faute lourde étant en général exclu) sont censées compenser le fait que la plupart de ces patrons n’ont pas droit au chômage et qu’ils signent en quittant des clauses de non-concurrence contraignantes restreignant leurs opportunités professionnelles dans les deux ou trois années suivant leur départ.

D’abord, il est rare qu’un ancien patron du CAC 40 ne se voie pas proposer un "job" dans une banque d’affaires internationales et quelques postes d’administrateurs ; ensuite, ce "parachute" étant basé sur le salaire perçu lors de l’exercice de la fonction : plus celui-ci a été élevé, plus le parachute est large. Pas très logique... Le "high risk, high reward" devrait être la règle : la position est risquée et très rémunératrice, soit. Pas de vraie bonne raison de s’"enrichir" au moment de la révocation.

Concernant la "retraite chapeau" révélée au grand public lors du départ de Daniel Bernard, il s’agit d’une cotisation pour complément de retraite versée par l’entreprise à une société d’assurances pour garantir à son PDG une retraite confortable. Deux remarques sur le sujet : un, comme pour tout salarié, cette cotisation pour complément de retraite doit être "comptée" dans le salaire et deux, dans bien cas, cette "retraite chapeau" n’est acquise par le bénéficiaire que si celui-ci est toujours dans l’entreprise au moment de son départ à la retraite.

Cette dernière règle est extrêmement dangereuse pour les entreprises concernées obligées, en cas de départ anticipé du bénéficiaire, de se substituer à la compagnie d’assurances (cas de la société Carrefour obligée de faire l’hypothèse que son ex-PDG aura une espérance de vie de X et qu’elle pourra être amenée à lui verser une somme rondelette pendant toutes les années de retraite que Dieu fera) : ce n’est pas le rôle des entreprises ! Soit les contrats voient leurs termes et clauses évoluer, soit il faut utiliser des mécanismes de retraite par capitalisation, traditionnels et plus "solides", même s’ils sont fiscalement moins intéressants.

Je finirai par les "primes exceptionnelles" et l’exemple, à nouveau, de celle revendiquée par Antoine Z. concernant le rachat des ASF par Vinci. Ici on nage en plein délire... En effet, si Vinci pense que racheter les ASF "crée de la valeur", cette création de valeur se retrouvera dans la valeur des actions et dans la plus-value sur stock-options du PDG. Lui donner une "prime" similaire aux "fees" d’une banque d’affaires le met, en plus, dans une situation de conflit d’intérêts entre sa position de défense des actionnaires de Vinci et de récipiendaire d’une prime astronomique. A éviter à tout prix. Ca méritait bien un carton rouge !

En conclusion, dans un pays très défiant à l’égard du capitalisme et du libéralisme, l’affaire Vinci et celles qui ont précédé donnent une image "catastrophique" du grand patronat (pourtant limité à quelques dizaines d’individus) avec le risque induit d’une généralisation au "petit et moyen patronat". Les règles de bon sens semblent pourtant simples :

-les rémunérations de type "salaire fixe+bonus" n’ont aucune raison d’évoluer encore à la hausse et toute somme, au-delà de quelques millions d’euros, paraît d’ores et déjà exagérée

-les "stock-options" doivent être l’"incentive" principale et, si les attributions sont particulièrement attractives, alors nos allocataires devraient renoncer aux avantages garantis (par exemple, réduction du salaire et suppression du "parachute" ou de la "retraite chapeau")

-le PDG dirige le "business" pour le compte des actionnaires, il faut éviter tout mécanisme entraînant un éventuel "conflit d’intérêts" entre ses deux casquettes ("salarié" et stock-optionnaire/actionnaire).

"Point trop n’en faut" ou "pas de beurre et d’argent du beurre" ou "high risk, high reward", devraient se dire les administrateurs de ces grands groupes siégeant aux comités de rémunération : c’est à eux de jouer et d’éviter que de nouvelles dérives ne décrédibilisent à nouveau notre élite économique.


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109 réactions à cet article    


  • (---.---.110.34) 26 juin 2006 10:31

    Votre article se trompe de présupposé !

    Il part du principe que le fait de capter la TRES GRANDE PARTIE de création de la valeur par le travail est normal ! et cherche à en minimiser la portée sociologique et morale par une tentative de recherches de règles qui feront que cette situtation pourra être perçue à terme comme « normal ».

    Chose qui ne l’est pas ! absolument pas !

    Il n’est pas normal que plus de 60% de l’argent gagnée aujourd’hui dans nos sociétés se fassent par le biais de jeux finanaciers ( jeux auxquels on paurra donner tous les noms possibles et inimaginables) !

    Quand le patron d’Exon s’en va avec des milliards de dollars, ils part avec une partie des salaires de milliers de gens !

    Ces patrons confisquent une très grande partie de la richesse de leurs salariés et hypothèquent l’avenir des sociétés !

    Les solutions que vous proposez ne font que renforcer le sentiment que j’ai : trouver d’autres solutions moins visibles pour continuer à vider les caisses !



    • (---.---.110.34) 26 juin 2006 10:44

      STOCK-OPTIONS : LE SCANDALE DEMEURE

      Grâce à ce système, 28 000 hauts dirigeants de société, en France, se partagent 45 milliards de francs. Contre un engagement de transparence sur ces primes pharaoniques, le MEDEF aimerait obtenir un allégement fiscal.

      Le système vient d’outre-Atlantique, et il fait maintenant fureur en France. Nom de code : stock-option. En clair, il s’agit de la possibilité offerte aux hauts dirigeants d’une société « d’acheter à un tarif promotionnel des actions de leur entreprise, et d’en lever l’option », selon le terme convenu, au moment le plus propice, c’est-à-dire lorsque l’action a atteint des cimes. Par les temps qui courent, temps d’ascension incessante de la Bourse, c’est un « véritable bingo ». En annonçant, la semaine passée, sa recommandation de pratiquer la transparence sur les rémunérations des dirigeants, le MEDEF a précisé que cela recouvrait l’ensemble des revenus, stock-options incluses. C’est heureux ! Selon une enquête du magazine l’Expansion, quelque 28 000 dirigeants et hauts cadres se partageaient en septembre dernier, grâce à ce système, une plus-value potentielle de 45 milliards de francs. Huit mois auparavant, cette fortune n’atteignait que 27 milliards. Les stock-options représentent de 100 % à 200 % et plus du salaire de leurs bénéficiaires.

      Les 230 millions de francs empochés par Philippe Jaffré, l’ex-patron d’Elf, lorsqu’il a dû, à l’automne dernier, rendre son tablier après avoir perdu la guerre des OPE avec Total, ont donné une idée du rendement possible du système pour un individu. Le pauvre Jaffré, jeté en pâture à une opinion publique médusée, fait toutefois presque figure de nain à côté du recordman de la discipline : Claude Bébéar, PDG de l’assureur Axa, crédité, lui, d’un gain de plus de 1 milliard de francs. À comparer avec les quelque 15 millions de francs annuels de salaire qu’on lui prête.

      Dans les milieux patronaux, on défend la légitimité, quasi naturelle en somme, de ces super-bonus : il s’agit d’inciter à la performance, et de récompenser l’efficacité en la matière. Par performance, on entend la fameuse « création de valeur », la montée de l’action (et donc des dividendes), qui est désormais l’alpha et l’oméga, LA mesure de la bonne gestion des grands groupes. Et il va de soi, pour les mêmes, que cette création puisse se solder par la destruction d’emplois. En revanche, et suivant le fil de la même pensée, il est injuste de taxer les stock-options comme le fait l’État aujourd’hui. « Attention ! les 230 millions de Jaffré, le milliard de Bébéar, c’est avant impôts ! », pleurent de bonnes âmes patronales. À l’heure actuelle, ces revenus sont imposés à 40 %, bien moins que les revenus (54 %). Il y a un an, Dominique Strauss-Kahn avait projeté d’abaisser ce taux à 26 %, moyennant un effort de transparence des patrons sur ces rémunérations. Le projet avait avorté et, neuf mois plus tard, renversement de vapeur à la suite du scandale Jaffré, l’Assemblée nationale était saisie d’une proposition d’amendement à la loi de finances 2000 visant, cette fois, à relever le taux d’imposition. Las, à peine déposé, l’amendement Jaffré était enterré. Pour la moralisation des stock-options, on était désormais prié d’attendre la présentation, au premier semestre 2000, d’un projet gouvernemental sur l’épargne salariale.

      Le MEDEF a choisi d’attaquer toutes affaires cessantes. Son calcul : jouer la transparence sur les méga-revenus des patrons, en défendant vigoureusement leur prétendu bien-fondé, pour mieux obtenir un allégement fiscal. La publication, dans les prochains jours, du rapport du député socialiste Balligand-Foucault sur l’épargne salariale et la perspective du projet de loi sur le sujet vont relancer le débat. Au-delà de la taxation des stock-options, faut-il, d’une manière ou d’une autre, au nom d’une plus juste répartition des richesses, étendre le système à l’ensemble du personnel des entreprises ? « En somme, traduit-on à la CGT, opposée au principe même du projet, faut-il renforcer une logique de revenus patrimoniale », axée sur la seule recherche du meilleur profit financier, de la plus forte valeur pour la société des actionnaires (avec les conséquences que l’on sait sur les salaires, bridés, et l’emploi, comprimé) ? Ou bien soutenir une logique salariale, profitable, elle, à la société en général, celle des citoyens ? Toutes les cartes, tous les éléments d’une problématique qui met aussi en jeu la protection sociale et son financement, devront être mises sur la table.

      Yves Housson

      Article paru dans l’édition du 29 janvier 2000.source ! l’huma


    • Qart (---.---.59.14) 26 juin 2006 11:23

      @l’a nonyme courageux IP:xxx.x21.110.34)

      « Votre article se trompe de présupposé ! »

      Connaissant le sujet, je peux te dire que l’auteur est pârfaitement compétent.

      « Il part du principe que le fait de capter la TRES GRANDE PARTIE de création de la valeur par le travail est normal ! »

      Encore un archéo-marxiste ; Oh ! Il s’est passé des choses en 1989 !!! Ton monde s’est effondré et ton Karl Marx et ton Lénine est à mettre aux vieux papiers.


    • Adolphos (---.---.59.170) 26 juin 2006 12:02

      "Quand le patron d’Exon s’en va avec des milliards de dollars, ils part avec une partie des salaires de milliers de gens !

      Ces patrons confisquent une très grande partie de la richesse de leurs salariés et hypothèquent l’avenir des sociétés !"

      Si c’était vrai, cela voudrait dire que vous même vous voler les salariés lorsque vous acheter vos produits..


    • (---.---.110.34) 26 juin 2006 12:40

      @par Qart (IP:xxx.x14.59.14) le 26 juin 2006 à 11H23

      dommage pour vous, j’ai tiré la première ! hi hi !

      Allez, comme vous aimez ça, je vous envoie un RIB ! 80% de votre paie sur mon compte ! Ah non ! Marxiste va ! MDRRR


    • (---.---.3.72) 26 juin 2006 15:48

      petit cours de math : 45 Md de FRF (deja, on mélange FRF et EUR, j’adore...) répartis sur 28 000 patrons (ce sont VOS chiffres) : ca ne fait que 1.6 millions de FRF par ans en poyenne, soit 134 000 FRF par mois soit environ 20 000 EUR par mois, ce qui n’est pas 250 fois supérieur aux 1500 EUR mensuel du salaire médians francais mais bien 13 fois supérieur... Un salaire mensuel de patron vaut 1 salaire annuel médian d’un salarié, vu les risques pris par les deux, rien de choquant...

      Merci de vous tirer une balle dans le pied l’anonyme... (meme si ce petit calcul prouve que vous dites n’importe quoi puisque ce rapport est évidemment bcp plus grand que 1 pour 13)

      Jeb


    • (---.---.110.34) 26 juin 2006 19:32

      JE VOUS METS AU DEFI DE TROUVER DANS LE TEXTE DE l’HUMA que j’ai cité intégralement et avec sa source une allusion à l’euro !

      Si il y a mélange, c’est dans votre cervelle qui ne sait même pas lire un texte entièrement et correctement. A ce que je sache, je ne m’en suis jamais atribuée la paternité et ensuite l’année est bel et bien cité : 2OOO !

      dans le titre que j’ai donné au commentaire, je dis qu’il s’agit d’une opération de blanchiement des sommes exhorbitantes ! Bon, il est vrai, ce n’est pas développé ! mais c’est dans le titre !

      Le salaire médian ! il est de combien, il est calculé sur quelle base ? quelle est la part d’actif prise en compte sachant que le chômage a augmenté ?

      d’ailleurs, les résultats que vous me présentez sont sur la base de salariés n’appartenant pas à l’entreprise où les patrons s’allouent des rémunérations exhorbitantes et immorales !

      Si vous remplacez votre salaire médian( je noie le poisson pour masquer les vrais impacts de cette ponction de la richesse par ces patrons par le nombre de salariés de l’entreprise du PDG gourmand ? ça donne quoi ?

      pfff


    • (---.---.3.72) 27 juin 2006 10:12

      « JE VOUS METS AU DEFI DE TROUVER DANS LE TEXTE DE l’HUMA que j’ai cité intégralement et avec sa source une allusion à l’euro ! »

      le mélange n’est pas dans l’huma mais dans VOTRE réponse : on parle en euro, vous intervenez en francs... Rien de mieux pour provoquer la confusion dans les tetes (facon de faire très usitée dans les journaux comme... l’huma)

      « Si il y a mélange, c’est dans votre cervelle qui ne sait même pas lire un texte entièrement et correctement. A ce que je sache, je ne m’en suis jamais atribuée la paternité et ensuite l’année est bel et bien cité : 2OOO ! »

      Vous ne me connaissez pas donc vous etes plutot marrant a juger les gens vite fait sur rien : moi, je le fais sur des fais, vous, sur des suppositions.... Amusant.

      Pour votre gouverne, le fait que le texte de l’huma soit de 2000 n’exclut en rien qu’il pourrait etre en euro !!! Pour votre esprit visiblement inculte, sachez que l’euro existe officiellement depuis 1999 !!! (vous vous endormirez moins con)

      « dans le titre que j’ai donné au commentaire, je dis qu’il s’agit d’une opération de blanchiement des sommes exhorbitantes ! Bon, il est vrai, ce n’est pas développé ! mais c’est dans le titre ! »

      blanchiment, non développé... Mais c’est dans le titre... Mouais, vous etes égale a vous meme : « bon OK j’me suis chié dessus, mais bon... »

      C’est pas une réponse ca...

      « Le salaire médian ! il est de combien, il est calculé sur quelle base ? quelle est la part d’actif prise en compte sachant que le chômage a augmenté ? »

      le salaire médian est calculé par l’INSEE, comme d’hab’... (encore un truc qui fera que vous vous endormirez moins con) : Je crois comprendre que vous ne comprenez pas ce que cela veut dire, aussi je vous invite a aller sur leur site Web pour comprendre la diff entre salaire médian et moyen (qui ne veut rien dire)

      « d’ailleurs, les résultats que vous me présentez sont sur la base de salariés n’appartenant pas à l’entreprise où les patrons s’allouent des rémunérations exhorbitantes et immorales ! »

      Ce sont VOS résultats !!! Je n’ai fais que de menus calculs dessus. Mais peut etre que c’est « votre cervelle qui ne sait même pas lire un texte entièrement et correctement » ???

      « Si vous remplacez votre salaire médian( je noie le poisson pour masquer les vrais impacts de cette ponction de la richesse par ces patrons par le nombre de salariés de l’entreprise du PDG gourmand ? ça donne quoi ? »

      « Si vous remplacez votre salaire médian.... » Par quoi ?? Bravo, vous commencez une phrase et ne la terminez pas, surement parceque vous traiter d’un sujet qui vous échappe : « votre salaire médian » ne veut rien dire !!! Mon dieu mais d’ou qu’il sort lui ?? J’ai 1 salaire, pas 36 (qui donnent de quoi faire uné médiane)

      « pfff »

      Mouais, c’est le bruit que je fais en lisant vos « réponse »... Vous vous permettez de gueuler comme un putois mais ne pipez pas un mot de la conversation. Ne soyez pas étonné de vous faire envoyer bouler.

      Merci de n’intervenir que lorsque vous aurez compris de quoi l’on parle.

      Jeb


    • simplet simplet 26 juin 2006 11:06

      sympa ce petit article, comme çà en s’attaquant à juste qqs grand patrons verreux, on peut justifier le comportement de la plupart des patrons non moins recommandables qui s’en fouttent plein les fouilles dans leur télémagouille quotidien...

      mais passerons bien qq apôtres du libéralisme pour nous expliquer que c’est totalement normal qu’un PDG gagne 235 fois plus qu’un ouvrier, chose qui pourrait se comprendre si l’ouvrier pourrait vivre de manière descente, mais la encore c’est pas gagné, la ou d’un coté on nous parle de stock-option, de piscine chauffée d’écran plasma et de maison secondaire, de l’autre on entend plutôt parler de Cetelem aggio et camping à la bourboule.. le rêve quoi...

      alors non ce n’est pas normal que ces 40 gugus s’en fouttent plein les poches alors que les 2/3 de la population mondiale crève la dalle en esperant un avenir meilleur... et à force de balancer des articles dans le genre on va se retrouver avec pleins de votes à l’extrème pour dénoncer des comportements du genre et faudra peut être pas s’étonner d’avoir comme discours d’introduction à l’élysée un truc du genre :

      travailleurs, travailleuses les grands patrons vous mentent ils vous spolient...

      c’est la révolution... et notre combat se terminera le jour ou on pendra le dernier patron avec les tripes du dernier curé !!! sympa nan comme programme, origial mais décalé quoi !!

      non pas que je cautionne ce genre de discours ( quoi que... ) mais un conflit parraît inévitable si les ronds de cuir ne se posent pas de questions sur leur façon de diriger, de rémunèrer ou de lourder tous les pécores pour un oui ou pour un non...

      Heureusement pour eux, Sarko veille et nous gave de discours sécuritaires pour nous jetter de la poudre aux yeux avec quelques djeuns pas gentils qui n’aiment pas la république qu’on leur sert le soir au JT..

      mais comme on dit chez nous... achtung les bicyclettes ! ! !


      • Yakoute (---.---.241.159) 26 juin 2006 11:26

        Et bien moi, je ne trouve pas anormal qu’un créateur d’entreprise, qu’un grand manager qui fait vivre des dizaines de milliers ou des centaines de milliers de personnes soit très bien payé.

        Ne comparez pas par rapport au salaire d’un seul ouvrier mais par rapport à la somme des salaires qu’il assure à ses employés.


      • (---.---.17.100) 26 juin 2006 11:39

        Quand on est parachuté à la tête d’une entreprise, on n’est ni un créateur d’entreprise ni un grand manager qui fait vivre des dizaines ou des centaines de milliers de personnes. L’entreprise existe et une bonne partie du travail consiste à se reposer sur les acquis.

        Qunad bien même, je ne vois pas en quoi le fait de créer une entreprise ou faire vivre des personnes justifierait cette échelle des salaires exponentielle que l’auteur de l’article nous présente comme si elle allait de soi.

        Mais continuez, continuez, mais s’il vous plait ne vous plaignez plus que la majorité jeunes veuillent être fonctionnaires (pour moi, ça prouve tout simplement qu’ils ont du bon sens), que les employés ne soient pas impliqués dans leur travail, etc, etc... Parce que gagner deux fois plus que les autres, parce qu’on est à l’échelon du dessus, c’est tout simplement institutionnaliser le mépris, et ainsi les climats de rivalité dans les entreprises, et tout cela, malgré tout ce que vous pourrez dire, c’est contre-productif.

        Donc, ce qui est intéressant, c’est que le fait de répartir aussi mal les salaires dans une entreprise est en soi une faute de management, et donc les gens qui le font ne méritent pas d’être considérés comme des bons gestionnaires, et donc ne méritent pas d’être aussi bien payés. La boucle est bouclée.


      • Adolphos (---.---.59.170) 26 juin 2006 12:08

        « alors non ce n’est pas normal que ces 40 gugus s’en fouttent plein les poches alors que les 2/3 de la population mondiale crève la dalle en esperant un avenir meilleur... »

        Ba si, justement, ca motive les pauvres.

        « L’entreprise existe et une bonne partie du travail consiste à se reposer sur les acquis. »

        Non, ca c’est la fonction public..

        « Mais continuez, continuez, mais s’il vous plait ne vous plaignez plus que la majorité jeunes veuillent être fonctionnaires »

        Ils veulent l’être parce que justement, on bloque les gens qui autrement pourrait gagner des millions d’Euro, et donc, comme ces gens sont bloqués, ils ne créent pas d’emploi, tout simplement.

        « Parce que gagner deux fois plus que les autres, parce qu’on est à l’échelon du dessus, c’est tout simplement institutionnaliser le mépris, et ainsi les climats de rivalité dans les entreprises, et tout cela, malgré tout ce que vous pourrez dire, c’est contre-productif. »

        Ca, c’est vous qui l’affirmez. Je ne vois pas du tout du mépris la dedans, parce que de toute façon, en quoi « mon » salaire" regarde les autres ? Aucunement, ils n’ont absolument aucune légitimité à s’en préocuper.

        « Donc, ce qui est intéressant, c’est que le fait de répartir aussi mal les salaires dans une entreprise est en soi une faute de management, et donc les gens qui le font ne méritent pas d’être considérés comme des bons gestionnaires, et donc ne méritent pas d’être aussi bien payés. La boucle est bouclée. »

        On ne « réparti pas » les salaires, on les gagnent en fonction de la valeur créé.


      • BarryAllen (---.---.17.100) 26 juin 2006 12:48

        « On ne »réparti pas« les salaires, on les gagnent en fonction de la valeur créé. »

        Alors, Adolphos, je voudrais que vous m’expliquiez quelle est « la valeur créée » par un travail de management (pas seulement du chef d’entreprise, mais celui du chef de projet, du chef de département, etc...). Et je voudrais aussi que vous me dites quels sont les critères qui permettent d’évaluer la qualité d’un travail de management.

        Vraiment, je suis curieux...


      • Adolphos (---.---.59.170) 26 juin 2006 13:03

        « je voudrais que vous m’expliquiez quelle est »la valeur créée« par un travail de management »

        Sans ce travail, les salariés font n’importe quoi, se tirent dans les pate, font plusieur fois le même travail, ne savent pas quoi faire, comment le faire, qui licencier, etc.. Il faut bien quelqu’un pour penser ce que d’autres exécutent. Quand à la valeur crée, c’est au minimum celle du salaire, mais la valeur réel est difficilement chiffrable, et ce sont les propriétaire qui le juge au cas par cas, évidement celle de l’augmentation de richesse de l’entreprise d’une année sur l’autre, car si on peut se passer de salarié, on ne peut pas se passer de management. C’est comme l’unique médecin d’un hopital et ses infirmiéres : sans lui, tout s’arrete.


      • BarryAllen (---.---.17.100) 26 juin 2006 13:09

        « Sans ce travail, les salariés font n’importe quoi, se tirent dans les pate, font plusieur fois le même travail, ne savent pas quoi faire, comment le faire, qui licencier, etc.. Il faut bien quelqu’un pour penser ce que d’autres exécutent. Quand à la valeur crée, c’est au minimum celle du salaire, mais la valeur réel est difficilement chiffrable, et ce sont les propriétaire qui le juge au cas par cas, évidement celle de l’augmentation de richesse de l’entreprise d’une année sur l’autre, car si on peut se passer de salarié, on ne peut pas se passer de management. C’est comme l’unique médecin d’un hopital et ses infirmiéres : sans lui, tout s’arrete. »

        Donc dans un premier message, « les salaires se gagnent en fonction de la valeur créée », et dans le deuxième, « la valeur créée, c’est au minimum celle du salaire ». Ca ressemble bien à de la valeur qui repose sur du vent, suivant votre raisonnement... Un peu comme les cours de bourse.

        Concernant le rôle du manager, que vous exprimez de manière confuse mettant surtout en exergue l’incapacité de l’idiot de salarié à se gérer tout seul (à ce propos, tous les dysfonctionnements que vous signalez, je les ai vus en entreprise privée alors même qu’il y avait des managers), je le reprendrais sous d’autres termes : le rôle du manager est d’organiser le travail des gens qui sont sous ses ordres. Vous ne m’avez pas répondu : à quoi mesure-t-on la qualité effective d’un manager à réaliser correctement son travail ?


      • ricky (---.---.89.19) 26 juin 2006 15:38

        je trouve cela parfaitement injuste. non on ne compare pas a la somme des salaires ... mais au travail reellement effectue nuance... en effet, ce qui fait vivre une entreprise est la somme de tous les travaux effectues, et chaucn est important.. s il en manque un, l’entreprise peut pericliter, c’est donc bien le ravail effectu par chaque salarie qui est important... un patron ne fait pas plus vivre une entreprise que son employe... les deux ont besoin l’un de l autre... de fait, il n’y a aucune justification morale , a part la loi du plus fort, pour qu’un patron gagne 200 fois plus qu’un ouvrier... l devrait moralement gagne en fonction de la difficulte de la tache (loin d’etre aussi impressionante qu’on peut le penser, il est bien entoure, et genralement il peut prendre des risques sur le dos de ses employes, etant protege par le parachute)... je parle ici des grands patrons... dans une petite pme, le patron gagne souvent 2 fois le salaire de ses employes ce qui est tres tres raisonnable ... honnetement entre une personne tres qualifiee , qui concoit les produits et le patron, je vois mal pourquoi il y a un rapport 100 entre les deux salaires


      • parkway (---.---.18.161) 26 juin 2006 16:30

        c’est pour ça, simplet, qu’il faut les laisser jouer dans leur « jardin d’acclimation avec leur guenon pour soigner leur masturbation » (jean ferrat)

        en avoir plein les armoires, ce n’est pas une solution, c’est une catastrophe mentale d’abord et écologique par la suite.

        Si l’être de ces gens là se fait avoir, bien à eux, moi je n’ai pas besoin d’énormément d’argent pour bien vivre, mais à condition quand même d’avoir un minimum vivriellement et culturellement supportable.

        le problème, c’est qu’ils entraînent le monde avec eux ds un grand bordèle rempli de haine et de stupidité !

        une mairie a acheté la porte dans laquelle Zidane avait donné un coup de pied dedans : dieu ! quelle décadence !

        regarde la réponse de ce pauvre gart, qui n’en peut plus de ces salauds de gauchistes !

        On n’y arrivera pas par de simples discussions : il faut absolument voter pour changer la politique que nous connaissons depuis 40 ans !

        allez coup de pieds au cul et tant pis pour les cambronne, gart et adolphos neurononos !


      • (---.---.130.156) 26 juin 2006 17:14

        (par Yakoute Et bien moi, je ne trouve pas anormal qu’un créateur d’entreprise, qu’un grand manager qui fait vivre des dizaines de milliers ou des centaines de milliers de personnes soit très bien payé

        Ne comparez pas par rapport au salaire d’un seul ouvrier mais par rapport à la somme des salaires qu’il assure à ses employés.)

        Pas de « créateur d’entreprise » ni « grand manager » sans travailleurs !

        SI LES SALARIES DECIDE D’ARRETER LE TRAVAIL (grève) et LES CONsommateurs DE S’EMPIFFRER, LES « PATRONS » DEVRONT S’ASSEOIR SUR LEUR COFFRE VIDE ;


      • noID (---.---.105.95) 26 juin 2006 23:14

        Enfin du bon sens ...Merci à vous !


      • faxtronic (---.---.183.158) 26 juin 2006 23:21

        Ce qui fait les salaires, c’est l’offre et la demande. C’est tout. Si tu trouve un bon manager avec de l’experience et un bon carnet d’adresse pour 5000 euros par moi, tant mieux pour toi, mais c’est rare. Mais un ouvrier voulant travailler pour 1500 euros, tu en trouveras des tonnes. donc le salaire du manager sera superieur a 5000 et celui de l’ouvrier a 1500. Point barre, les salaires ne sont fixés par aucune loi dans ce bas monde. Cela n’a jamais été le cas, meme en URSS (avantage en nature souvent), et cela ne sera jamais le cas. car l’offre et la demande se met toujours en place, quelque soit la loi.


      • Tristan Valmour (---.---.126.88) 26 juin 2006 11:09

        1. Les rémunérations des sportifs et autres stars sont aussi anormaux que les rémunérations des grands patrons.

        2. Les rémunérations ne récompensent pas que le seul talent. Cela reviendrait à dire que le chiffre d’affaires et la valeur ajoutée qui peut en découler s’obtiennent par des pratiques normales. Or, l’existence même d’officines de guerre économique prouve que d’autres moyens sont utilisés pour assurer le succès d’une entreprise. A cela il faut ajouter toutes les malversations possibles et inimaginables qui sont aussi importantes que le talent.

        3. Le succès d’une entreprise se bâtit également avec l’ensemble du personnel. Il faut arrêter avec le culte de la personnalité qui conduit à une déification. Les gens valables sont très nombreux. Personne n’est irremplaçable.

        4. Les consommateurs sont quotidiennement abusés par les techniques de marketing qui fleurent avec l’illégalité, au bénéfice de biens des entreprises. En plus, l’Etat n’a pas les moyens d’assurer la régulation des pratiques.

        5. Même une rémunération de cent cinquante mille euros annuel est indécent lorsqu’on ouvre les yeux sur ce monde et que l’on constate la misère dans laquelle un nombre croissant d’individus et de familles vit.

        6. Il faut instaurer une rémunération maximale, quand la rémunération minimale existe. En plus, cette dernière n’est même pas respectée.


        • Tristan Valmour (---.---.126.88) 26 juin 2006 11:10

          Il fallait lire « anormales »


        • Blanc (---.---.241.159) 26 juin 2006 11:32

          @Tristan Valmour

          « 2. Les rémunérations ne récompensent pas que le seul talent. »

          Qu’appelez-vous talent ?

          Il y a plein de gens talentueux qui sont au chômage.

          « A cela il faut ajouter toutes les malversations possibles et inimaginables qui sont aussi importantes que le talent. »

          Pour cela il y a des lois.

          « 3. Le succès d’une entreprise se bâtit également avec l’ensemble du personnel. »

          Oui, mais qui leur a donné l’occasion de travailler ?

          « Les gens valables sont très nombreux. Personne n’est irremplaçable. »

          Ben alors, qu’attendez-vous ? Allez-y !

          « 4. Les consommateurs sont quotidiennement abusés par les techniques de marketing qui fleurent avec l’illégalité, au bénéfice de biens des entreprises. »

          Rien ne vous oblige à acheter.

          « En plus, l’Etat n’a pas les moyens d’assurer la régulation des pratiques. »

          Au contraire l’état français n’intervient que trop !

          « 5. Même une rémunération de cent cinquante mille euros annuel est indécent lorsqu’on ouvre les yeux sur ce monde et que l’on constate la misère dans laquelle un nombre croissant d’individus et de familles vit. »

          Mais oui, c’est bien connu, c’est à causue des riches qu’il y a des pauvres !

          « 6. Il faut instaurer une rémunération maximale »

          A quel titre ?

          S’il peut paraître humain d’exiger un minimum de salaire, en vertu de quoi voudriez-vous limiter une personne qui peut faire plus ?


        • (---.---.124.253) 26 juin 2006 12:16

          @Blanc

          « Pour cela il y a des lois. »

          Oui elles sont belles les lois. Pour un détournement de 120000€ je reçois une amende de 50000€ et je suis amnistié par le président. En fait je m’appelle Guy Drut.

          http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_Drut

          « Oui, mais qui leur a donné l’occasion de travailler ? »

          Sans personnel le patron seul n’aura qu’une petite Eurl et il ne gagnera pas 3.6 millions d’euro.

          « Rien ne vous oblige à acheter. »

          Quand on me fait croire que j’aurais un super produit et qu’au final c’est une pure daubasse. C’est pas de la faute de celui qui me la vendue mais bien ma faute ! On m’a menti mais c’est moi qui l’ai acheté donc c’est bien ma faute. Qui ose dire le contraire ?!

          « Mais oui, c’est bien connu, c’est à cause des riches qu’il y a des pauvres ! »

          Et oui c’est à cause des pauvres si ils sont pauvres. Ils gagnent 1 dollars par jour mais c’est eux qui l’ont demandés.

          « S’il peut paraître humain »

          On croit rêver. « Il peut paraître ... » Parce que en fait ça ne l’ai pas !!! Il est donc humain qu’il n’y ai pas de salaire minimum.

          Moralité : Quand on veut jouer aux cons on trouve toujours plus cons que soit.

          Moralité de la morale : Vu le niveau je vais pas jouer lontemps. Je suis sur de perdre.


        • Adolphos (---.---.59.170) 26 juin 2006 12:30

          « Oui elles sont belles les lois. Pour un détournement de 120000€ je reçois une amende de 50000€ et je suis amnistié par le président. En fait je m’appelle Guy Drut. »

          Combien de siécles de prison pour la racaille de banlieue pour les milliards de dégat de Novembre 2005 ?

          « Sans personnel le patron seul n’aura qu’une petite Eurl et il ne gagnera pas 3.6 millions d’euro. »

          C’est amusant ce que vouys dites, parce que justement, émerge le concepte d’entreprise sans personnel. Je supose que cette forme là d’organisation va vous plaire particuliérement.

          « Quand on me fait croire que j’aurais un super produit et qu’au final c’est une pure daubasse. C’est pas de la faute de celui qui me la vendue mais bien ma faute ! On m’a menti mais c’est moi qui l’ai acheté donc c’est bien ma faute. Qui ose dire le contraire ?! »

          Rien ne vous interdit de vous renseigner avant. Par ailleur ca n’a pas de rapport particulier avec l’entreprise, car qui conait la qualité de l’enseignement que vont suivre ses enfants dans l’école de l’Etat ?

          « Et oui c’est à cause des pauvres si ils sont pauvres. Ils gagnent 1 dollars par jour mais c’est eux qui l’ont demandés. »

          Oui, ce sont des fénéants, et aussi, ils manquent de Patron et autre capitaliste cupide pour leur faire gagner plus.

          « Il est donc humain qu’il n’y ai pas de salaire minimum. »

          Il y a plein de pays ou il n’y a pas de salaire minimum, qui en fait ne sert à RIEN. Pensez vous qu’il faille mettre un prix minimum sur, je ne sais pas moi, les pate ou le riz, le poison ou la viande ?

          « Moralité : Quand on veut jouer aux cons on trouve toujours plus cons que soit. »

          Il n’y a que les cons qui voient des cons.


        • (---.---.124.253) 26 juin 2006 13:37

          Quand je disais :

          « Moralité de la morale : Vu le niveau je vais pas jouer lontemps. Je suis sur de perdre. »

          Qui c’est qu’on voit débarquer : Adolphos !!!

          Je pensais pas avoir taper si haut !


        • parkway (---.---.18.161) 26 juin 2006 16:41

          à valmour

          « Mais oui, c’est bien connu, c’est à cause des riches qu’il y a des pauvres ! »

          Oui et non.

          Il y a riche et riche.

          Il y a ceux qui méritent et qui créent de la richesse pour la société et il y a les pourris financiers qui entraînent le monde dans la merde !

          Donc le problème, c’est de bien différencier les 2 !

          Globaliser, c’est toujours une preuve de simplicité mentale.

          C’est comme dire que les fonctionnaires, c’est tous des salauds,comme les arabes,les juifs,les gauchistes,les patrons...les valmour,les gart, les cambronne, les adolphos,...

          Seule exception : le MEDEF, eux ce sont vraiment des salauds ! (lol !)


        • parkway (---.---.18.161) 26 juin 2006 16:43

          a valmour

          « 1. Les rémunérations des sportifs et autres stars sont aussi anormaux que les rémunérations des grands patrons. »

          il fallait lire : 1. Les sportifs et autres stars sont aussi anormaux que les grands patrons.


        • Adolphos (---.---.59.170) 27 juin 2006 11:40

          « l y a ceux qui méritent et qui créent de la richesse pour la société et il y a les pourris financiers qui entraînent le monde dans la merde ! »

          Ceux qui investisent 90 milliards de dollars par an en Chine ? C’est sur, c’est vachement grave, de vrai nazi !

          Ah, le bon vieux temps où le chintok vivait avec 3$ par ans....


        • Tristan Valmour (---.---.233.228) 26 juin 2006 12:05

          Monsieur,

          Pour compléter ma précédente intervention, je vais vous livrer une histoire véridique.

          Le mari d’une collègue professeur de droit dirigeait une PME dans le domaine de la mécanique industrielle. Il avait été contacté par une importante entreprise américaine. Celle-ci souhaitait lui passer une très grosse commande à condition qu’à terme il permette à la filiale indienne de cette compagnie de construire elle-même lesdites machines. Naturellement, ce dirigeant français a refusé la proposition, ne souhaitant pas livrer ses secrets de fabrication. Je vous passe les innombrables pressions, à la limite de la légalité, dont la famille de cet homme a été l’objet. Après une période d’accalmie, l’entreprise américaine revient à la charge, cette fois en proposant de passer une commande simple, sans contrepartie. Une autre commande suit, puis encore une autre. Cette entreprise américaine devient le premier client de la PME, qui doit investir pour augmenter sa capacité de production. Un beau jour, l’entreprise américaine cesse toute commande, malgré la signature d’un contrat. La PME française a certes obtenu des dommages-intérêts en raison du lien contractuel, mais largement insuffisants pour couvrir les investissements réalisés.

          Le patron de cette PME s’est suicidé, laissant une femme et quatre enfants.

          Des histoires de ce genre là, il en arrive des centaines chaque année.

          Je vous pose une question. Quel est le talent particulier de ces dirigeants de grandes entreprises ? Et quand on sait que de nombreux petits commerçants trafiquent (certains parce qu’ils ne pourraient pas payer leurs charges autrement), pensez-vous que les grandes entreprises n’en font pas de même, à une échelle infiniment plus importante ? La corruption n’existe-t-elle pas dans l’attribution des marchés ? Les relations ne comptent-elles pas ? Les méthodes douteuses pour obtenir gain de cause sont-elles des illusions ? Les rivalités au sein d’une entreprise sont-elles saines et ne donnent-elles pas lieu à des pratiques que la morale réprouve ?


          • Adolphos (---.---.59.170) 26 juin 2006 12:22

            Quel est le talent particulier des fonctionaires des grandes administration public ? Et quand on sait que de nombreux petits fonctionnaires trafiquent, pensez-vous que les grandes fonctionnaires n’en font pas de même, à une échelle infiniment plus importante ? La corruption n’existe-t-elle pas dans l’attribution des marchés ? Les relations ne comptent-elles pas ? Les méthodes douteuses pour obtenir gain de cause sont-elles des illusions ? Les rivalités au sein de la fonction public sont-elles saines et ne donnent-elles pas lieu à des pratiques que la morale réprouve ?


          • David (---.---.143.218) 26 juin 2006 12:31

            @ tristan valmour Merci pour cette histoire intéressante. auriez vous plus d’éléments à ce sujet ? Cette histoire m’intéresse en particulier sur le suicide d’un chef de PME (article de presse ou autre).


          • Tristan Valmour (---.---.237.150) 26 juin 2006 12:47

            A Adolphos,

            Je n’ai jamais écrit que les fonctionnaires étaient exempts de toute critique. Je n’opposais pas secteur privé / secteur public.

            Mon propos était seulement de dire que les relations économiques ne se bâtissaient pas sur la morale et l’éthique, comme on le laisse trop souvent croire. On ne vit pas à Disneyland.

            La qualité intrinsèque d’un dirigeant n’est donc pas ce qui assure seul le succès d’une entreprise. Cela devient même de plus en plus secondaire, même s’il faut bien évidemment que le dirigeant d’une grande entreprise réunissent des qualités que l’on ne trouve pas chez le quidam moyen.


          • Tristan Valmour (---.---.237.150) 26 juin 2006 12:50

            Cette histoire s’est passée il y a quelques années. Vous trouverez sans doute des éléments dans les journaux régionaux.

            Pour des raisons de condientialité, je ne peux vous apporter plus de précision, car cette histoire a profondément bouleversé ma collègue.

            De toutes les façons, ces pratiques sont courantes. Et les entreprises françaises n’ont rien à envier aux entreprises américaines. il ne s’agissait pas de faire de l’anti-américanisme.

            Ni de dénoncer l’entreprise en soit, qui est indispensable à la société.

            Je souhaitais seulement dénoncer les excès. C’est tout. or il y en a de plus en plus.


          • Adolphos (---.---.59.170) 26 juin 2006 12:57

            « Mon propos était seulement de dire que les relations économiques ne se bâtissaient pas sur la morale et l’éthique, comme on le laisse trop souvent croire. On ne vit pas à Disneyland. »

            La morale, c’est de la religion.

            « La qualité intrinsèque d’un dirigeant n’est donc pas ce qui assure seul le succès d’une entreprise. »

            D’aprés vous même, il faut un gars ayant d’énorme qualité de rouerie, ce qui ne se trouve pas partout. Sinon, bien sur, la « qualité » de l’entreprise, ce sont les salariés, mais c’est surtout son capital.


          • BarryAllen (---.---.17.100) 26 juin 2006 12:58

            Je conseille à tous le documentaire « The corporation ». Il y est clairement exposé que le respect de la loi est intégré comme variable commerciale dans les entreprises modernes. Le respect de la loi n’est donc pas perçu comme une obligation, on considère la probabilité de se faire prendre ainsi que le risque encouru si c’est le cas, et on détermine si c’est intégrable dans la stratégie de la société.

            Voilà un des effets pervers du profit à tout prix, que certains se forcent à ne pas voir. Mais bien sûr, on va nous dire que c’est toujours mieux que le communisme, et continuer à essayer de nous faire croire qu’il n’existe pas de juste milieu...


          • (---.---.110.34) 26 juin 2006 12:58

            Tout juste ! Notamment avec la sous traitance ! en fait cela revient à de l’esclavage déguisé ! on n’a pas besoin d’aller plus loin ! il suffit de regarder ce qui se passe avec les hypermarchés !

            vous envoyez la marchandise, ils paient ce qu’ils veulent, combien ils veulent et quand ils veulent ! Et souvent,ils leurs arrivent même de ne pas pater purement et simplement ! Ne parlons pas du racket des marges arrières !


          • Tristan Valmour (---.---.209.118) 26 juin 2006 15:45

            Autre exemple des pratiques des hypermarchés, dans la région parisienne.

            Un discounter d’hifi-vidéo-télévision-informatique a pu prospérer tant qu’il ne dérangeait pas trop les hypermarchés. Dès qu’il est devenu gênant, ceux-ci ont fait pression sur les fournisseurs pour qu’ils ne le livrent plus.

            Je crois aussi - mais je n’en suis pas sûr - qu’une marque française (KAISUI ?) de téléviseurs a dû cesser son activité quand les grands groupes ont vu d’un mauvais oeil qu’il commençait à produire à bas coût des téléviseurs grand-écran.

            Autre exemple. Il y a quelques années, une petite société avait développé un gaz expulseur - que l’on retrouve aujourd’hui partout - dit « propre » dont elle maîtrisait seule la technologie. Elle n’a pas eu le droit de le commercialiser immédiatement. En fait, cela a permis aux concurrents, déjà installés sur le marché des diffuseurs de parfum domestique, de développer ladite technologie. Cela fait, le droit à commercialiser ce produit a été accordé.

            Aux Etats-Unis, une société d’informatique, leader dans son domaine, intente systématiquement des procès à de jeunes pousses pour les tuer dans l’oeuf.

            Voilà les pratiques qui permettent à certains de s’octroyer des rémunérations inflationnistes !!!


          • noID (---.---.105.95) 26 juin 2006 23:28

            Adolphos par pitié cessez votre philo simpliste .... Soyons constructifs : entre le blanc et le noir les nuances de gris sont infinies. Personne n’a, je pense, besoin d’aphorismes éculés..


          • faxtronic (---.---.183.158) 26 juin 2006 23:30

            Il n’y a pas de morale dans le business, il n’y a que des contrats. Que penser vous de ce cas ou une grande boite demande a son sous-traitant préférée de mener des travaux de R et D en vue d’améliorer le produit. La grande boite paye la recherche, mais c’est à la PME d’acheter les machines. Normal. A la fin de la R et D, la grande boite change de sous-traitant pour un moins cher et emporte le brevet avec (la grande boite a payé la recherche, normal). Paf la PME ne peux plus supporter les frais occasionnés par l’achat de nouvelles machines et se casse la gueule.

            Pourquoi, parce que le patron de la PME a fait confiance, et a omis de demander l’exclusivité de la fabrication, du moins pour un temps.

            Business et morale, pas compatible.


          • parkway (---.---.18.161) 27 juin 2006 10:05

            Noid « Personne n’a, je pense, besoin d’aphorismes éculés.. »

            vous avez oublié le « n » à é culé !!!


          • Adolphos (---.---.59.170) 27 juin 2006 11:43

            « Adolphos par pitié cessez votre philo simpliste .... »

            1)A propos simplistes, réponses simplistes. 2)Je ne vais pas écrire 10 pages de cours d’économie : si en France, où il a des livres disponibles, on ne connait pas l’économie, c’est qu’on REFUSE de l’apprendre volontairement. 3)Les gens intelligents compléteront les blancs sous entendus.


          • zen (---.---.93.55) 26 juin 2006 12:24

            Débat sans intérêt, sauf si on le retourne et on se demande : pourquoi tant de gens gagnent si peu !...je côtoie quotidiennement des gens qui, tout en travaillant, sans faire d’excès, terminent difficilement le mois,ont des difficultés à se loger,ne partent jamais en vacances,etc....je ne parle ^pas des chômeurs , qui représentent dans mon secteur 30à 40% des foyers...C’est cela qui devrait inquiéter Mr JD Ch...


            • Adolphos (---.---.59.170) 26 juin 2006 12:33

              « pourquoi tant de gens gagnent si peu !...je côtoie quotidiennement des gens qui, tout en travaillant, sans faire d’excès, terminent difficilement le mois,ont des difficultés à se loger,ne partent jamais en vacances,etc.. »

              Peut être, mais en échange de ces difficultés normales (c’est pire au Soudan et aux USA, rappel), ils ont le meilleur systéme de protection sociale du monde, que le monde entier il nous envie, sans le copier cependant, tellement les patrons leur bourre le crâne, et il faut qu’il en soit ainsi, étant donné qu’il leur pompe 40% de leur salaire réel.


            • Marsupilami (---.---.223.28) 26 juin 2006 13:51

              Ouaf !

              @ Zen

              « Débat sans intérêt, sauf si on le retourne et on se demande : pourquoi tant de gens gagnent si peu !... »

              D’accord à 100 % avec toi. Dans ce genre de débat, tout le monde se défoule bêtement sur les « riches » par envie ou par dépit, ou bien se prostitue intellectuellement pour les défendre pour les mêmes raisons, et aucun des intervenants n’appartient à cette petite caste de requins. Donc c’est parfaitement stérile comme débat.

              Houdébat houdébat !


            • simplet simplet 26 juin 2006 13:52

              « peut être, mais en échange de ces difficultés normales » voilà une belle phrase typique pince sans rire d’adolphos ramirez de la police française allemande...

              donc c’est tout à fait normal de bosser normalement et de galèrer pour vivre...

              et ben donc pour moi c’est totalement normal d’aller botter le cul d’un grand patron pour lui extorquer de quoi faire vivre ceux qui sont dans la necessité.. tu vois chacun sa normalité alors...

              l’adolphos se lit differement des autres intervenants, car pour répondre à ces arguments ( oh ben elle est bonne celle là.. j’associe adolphos et argument... ) il faut sauter sur un mot pour balancer un non sens de compétition... c’est petit certe mais pour ce faire comprendre de certaines « personnes », il n’y a que leur patoi qu’ils manipul euh.. maîtrisent...

              pas cordialement


            • noID (---.---.105.95) 26 juin 2006 23:30

              Merci Zen votre bon sens me touche..


            • parkway (---.---.18.161) 27 juin 2006 10:14

              a simplet « et ben donc pour moi c’est totalement normal d’aller botter le cul d’un grand patron pour lui extorquer de quoi faire vivre ceux qui sont dans la necessité.. tu vois chacun sa normalité alors... »

              c’est exactement ça !

              on en est là aujourd’hui à se demander si la violence ne deviendra pas obligatoire...

              Merde ! suis-en train de devenir un gros con ?


            • Nicole (---.---.232.155) 26 juin 2006 13:13

              2004/2005 les entreprises CAC40 ont réussi à engrangéer 135Milliars après impôt, c’est formidable (mieux que la dette publique) Mais ces milliards ont-ils profité à la recherche pour des projets à long terme, à l’augmentation de la consommation pour résorber la dette publique, à l’emploi pour faire diminuer le chomage NON, ces milliards ont été distribués aux actionnaires qui sont en majorité des fonds de pension anglo-saxon Le manque à gagner pour notre collectivité et les contribuables est faramineux

              Pour faire leur plus-value Boursière le jeu consiste à acheter du plan social c’est à dire les fameux licenciements boursiers, l’opinion boursiére adore le sacrifice de salariés qui fait immédiatement augmenté leur gain et c’est encore une nouvelle fois la collectivité qui prend en charge les salariés qui éjectés ont servi à la bonne santé des stock-options octroyés aux hauts cadres et PDG

              Mais oui vous avez raison continuons à payer être sacrifier pour que ces "employés PDG puissent être heureux de dire que le déclin, l’archaïsme de notre pays sont la faute aux chomeurs, aux 2,5millions de smicards qui vont toucher une petite augmentation peut être de 3,08% en juillet, des retraités qui ont été eux aussi revalorisés en Avril, puis tous les autres qui se demandent comment ils vont finir.

              C’est bien Bravo protéger les pour qu’ils reviennent en France payès leur contribution au lieu de se cacher en Suisse ou ailleurs.


              • Adolphos (---.---.59.170) 26 juin 2006 23:12

                « Mais ces milliards ont-ils profité à la recherche pour des projets à long terme, à l’augmentation de la consommation pour résorber la dette publique, à l’emploi pour faire diminuer le chomage NON, ces milliards ont été distribués aux actionnaires qui sont en majorité des fonds de pension anglo-saxon Le manque à gagner pour notre collectivité et les contribuables est faramineux »

                Heu, en quoi cela concerne ces entreprises ? Elles ne sont à la bourse de Paris que pour y avoir des capitaux, et vos petit probléme de foirage économique socialiste, elles s’en tapent complétement.


              • simplet simplet 26 juin 2006 13:41

                a y est, on retrouve les luttes des grands soirs... d’un coté ceux qui essayent de se justifier avec des exemples concrets de la vraie vie, et de l’autre adolphos et consors, avec des théories d’une froideur économique à m’en faire geler le popotin...

                2 petites choses... 1) débattre avec adolphos, apôtre de la bétise humaine, est impossible car quelque part ces réponses sont calculées pour être totalement improductives bloquantes et provocatrices à souhait... posez lui une vrai question il n’y répondra jamais et ira vite fait bien fait tapper sur la tête de ceux qui ne peuvent se défendre... forcemment ya pas plus simple !!

                2)Hep Adolphos.... C’est quoi ton boulot ??? nan mais serieusement ??? pour tenir un tel discours et t’en fouttre à ce point des gens et de leur condition de vie... ( même si au soudan c’est pire, c’est pas en coulant les acquis sociaux chez nous que çà ira mieux chez eux, au contraire même... )

                maintenant je ne pense pas que tu répondes à un autre disciple de la vermine commnuniste...


                • BarryAllen (---.---.17.100) 26 juin 2006 13:47

                  Si il va répondre qu’il faut apporter très vite au Soudan ce merveilleux capitalisme qui leur permettra d’améliorer leur niveau de vie, et cela permettra ainsi en plus d’augmenter la croissance mondiale.

                  Au passage, vous savez qu’il est matériellement impossible que la Chine atteigne le niveau de vie occidental ? Enfin, à moins de nous en priver, parcequ’il n’y a tout simplement pas assez de pétrole pour assurer notre niveau de vie à la fois pour eux et pour nous. Alors, la croissance à durée indéterminée, faudrait arrêter de croire au Père Noël et se pencher tout de suite sur une autre manière de penser l’économie de marché.


                • zen (---.---.184.22) 26 juin 2006 13:57

                  Adolphos est un pauvre......................d’esprit......


                • simplet simplet 26 juin 2006 13:59

                  honnetement, tu crois vraiment que nos grands décideur ( je ne parle pas des marionnettes politiques hein mais bien des grands patrons.. ) en ont quoi que ce soit à foutre du niveau de vie des chinois ?? rassure toi, pas plus que du notre..

                  sur ce j préfère faire un tour sur un débat sport, là bas au moins je ne trouverai pas adolphos entrain de troller ..


                • BarryAllen (---.---.17.100) 26 juin 2006 14:07

                  En l’occurence, la question n’est pas le niveau de vie des chinois. La question est qu’Adolphos est un grand défenseur du capitalisme, outil d’enrichissement des populations pauvres par élévation du niveau de vie. Je voulais juste mettre en évidence le fait que les ressources naturelles étaient insuffisantes pour élever le niveau de vie de la Chine, puissance émergente, au niveau occidental, alors c’est même pas la peine d’imaginer en faire de même pour les pays du tiers-monde... ce qui prouve que ce modèle d’économie de marché (et non l’économie de marché en elle-même) est voué à l’échec et doit être repensé. Après, je suis bien conscient que les grands décideurs s’en foutent, le passage obligé pour en arriver là où ils sont, c’est d’avoir érigé en profession de foi : « Après moi, le déluge ».


                • Adolphos (---.---.59.170) 26 juin 2006 23:15

                  « Au passage, vous savez qu’il est matériellement impossible que la Chine atteigne le niveau de vie occidental ? Enfin, à moins de nous en priver, parcequ’il n’y a tout simplement pas assez de pétrole pour assurer notre niveau de vie à la fois pour eux et pour nous. Alors, la croissance à durée indéterminée, faudrait arrêter de croire au Père Noël et se pencher tout de suite sur une autre manière de penser l’économie de marché. »

                  Voila, vous vous croyez plus intelligent que les chinois, merveilleux. Mais apprenez, puisque vous ne semblez pas trés informé, que les chinois ont déja résolu le probléme, et ont fait un deal avec le Brésil, qui va leur fournir en masse du Bio-Carburant. L’avantage, (pour nous, puisque c’est la seule chose qui compte vraiment) c’est que du coup le demande de céréale devraient augmenter, et c’est donc de trés bonne perspective pour notre agriculture.


                • Shackleton (---.---.166.102) 26 juin 2006 14:58

                  Cet article a le mérite d’exister mais le débat « moi je suis pour l’Huma toi pour minute » est un peu stérile . Mème si je me crois pragmatique j’amène des idées critiques :

                  Avec les options d’achat de titres les patrons peuvent ètre tentés de faire faire monter à court terme la valeur boursière par des artifices , ça s’est vu , les entreprises perdent de la valeur , des perspectives ; tandis que le patron se sur enrichit ; les petits actionaires peuvent pleurer leurs voix sont quasi non entendues , évidement les prolos et le pays y perdent aussi .

                  Le coup du salaire à 1 dollar par mois ça peut aussi ètre de la magouille , un travail honnète doit ètre rémunéré et ça empèche de créér une bulle de spéculation boursière comme avec worldcom ou autres qui finalement détruisent des milliards de dollars en valeur ; c’est le coup classique de l’assymétrie d’information (Kahneman prix nobel 2002)

                  Au Japon qui n’est pas marxiste les patrons ne sont pas tant surpayés , et pourtant dans ce pays libèral ça marche , mais il existe une conscience sociale qui doit echapper à un type du genre ex patron de Vinci ou Messier

                  Il faut plus de transparence , et il faut des lois pour nous protéger des canailles car ça existe chez les ouvriers et chez les patrons ect..

                  En bref voyez Stiglitz (prix nobel d’éco ) et svp n’oubliez pas qu’en France il y a beucoup de donneur de leçons , alors comme disait Pierre Dac : ceux qui causent pour ne rien dire feraient mieux de la fermer avant que de l’ouvrir

                  Bonjour à tous


                  • noID (---.---.105.95) 27 juin 2006 00:07

                    Enfin de la matière ,je ne desesperais pas mais le but de l’article n’est certainement pas le qi d’adolphos !! Merci Shackleton !! Allez, j’avoue partager le même libraire, et les ouvrages cités sont ABSOLUMENTS INDISPENSABLES : à lire avant de causer...


                  • CAMBRONNE (---.---.129.141) 26 juin 2006 15:13

                    EXCELLENT ARTICLE ,BIEN DOCUMENTE QUI EXPLIQUE AU LIEU DE BAVER D’AIGREUR ET DE JALOUSIE COMME LE FONT TOUJOURS LES MEMES INTERVENANTS ARCHEO OU NEO MARXISTES .

                    Nous sommes dans un système capitaliste que cela fasse plaisir ou non et vous nous expliquez bien les montants et les types de revenus des trés grands patrons .

                    Il est vrai que dans les anciens pays communistes les rémunérations étaient totalement différentes et pas du tout scandaleuses . Les médecins polonais , y compris les grands patrons ( je cite cet exemple parceque je sais ce que je dis ) étaient moins payés qu’un mineur ou qu’un ouvrier sidérurgiste .

                    La logique est respectable , on rémunère en fonction de la pénibilité de l’emploi . Le médecin est en blouse blanche , il ne respire pas de poussière de charbon donc il est de ce fait privilégié .

                    Question aux camarades archéos bolchéviques : Vous êtes vous déja fait soigner dans un de ces pays ou la médecine, d’ailleur , est gratuite ? Tant mieux pour vous si vous avez pu l’éviter , a moins d’être un aparatchik et d’avoir accés à des hopitaux réservés aux apparatchiks .

                    Savez vous que tout le gouvernement Est Allemand vivait dans un village entièrement fermé et gardé où avec de modestes salaires de fonctionnaires supérieurs ils avaient gratuitement ce que les gros salaires permettent d’obtenir dans une société capitaliste .

                    POURQUOI Y AVAIT IL DES MAGASINS RESERVES AUX MEMBRES DU PARTI ET AUX DIPLOMATES OU ON TROUVAIT DE TOUT A VIL PRIX ? EN PARTICULIER DES BOUCHERIES !

                    Ces propos n’ont par pour but de vider mon restant de bile sur un monde , en principe défunt , mais de dire que les postes à responsabilité entrainent beaucoup de travail et que si l’on veut avoir des gens trés compétents il faut les payer trés cher en monnaie ou en avantages sinon ils vont en face !

                    Pourquoi les Trésoriers payeurs généraux sont ils les mieux payés de tous les fonctionnaires ? Tout simplement pour leur éviter des tentations .

                    La nature humaine est ainsi faite qu’ il y a peu de modêles Abbé Pierre et Mère Thérésa et que l’attrait de solides rémunérations est encore le moteur qui fait le mieux marcher le monde .Si il y a abus , il faut y remédier et il faut sanctionner si il y a malhonnéteté .

                    En conclusion , au lieu de maudire les riches il serait plus utile d’augmenter le nombre de riches et de gens aisés que de piquer leur argent à ceux qui en ont et qui iront le mettre ailleurs . Voir les débuts de l’Ere Mitterand où l’argent filait en Suisse à pleines valises .

                    Les dirigeants Chinois qui sont peut être communistes ont trés bien compris que s’ils voulaient avoir un pays développé ils devaient permettre à des hommes d’affaire de s’enrichir , y compris de façon tout à fait scandaleuse du moment qu’ils ne font pas de politique .

                    Vive la République quand même .


                    • simplet simplet 26 juin 2006 15:32

                      surtout quand elle est friante de bananes comme celle dont vous tracez les contours...


                    • Tristan Valmour (---.---.209.118) 26 juin 2006 15:58

                      A Cambronne,

                      N’avez-vous donc pas compris qu’il est possible de critiquer un modèle sans pour autant embrasser son opposé ? N’ y a-t-il pas la place pour créer un modèle médian ? Je crois que si.

                      Le modèle communiste est naturellement à bannir en raison des multiples dégâts qu’il a occasionné.

                      Quant au modèle capitaliste, s’il a permis jusqu’à il y a peu une augmentation conséquente et générale du niveau de vie dans les pays occidentaux, il s’essouffle aujourd’hui. Et cela n’a rien à voir avec les cycles économiques. Le problème, c’est la concentration.

                      Donc : non au système communiste, et non AUX EXCES du sytème capitaliste.


                    • CAMBRONNE (---.---.105.11) 26 juin 2006 19:19

                      @ Tristan Valmour

                      J’ai bien compris mais je sais que ceux qui critiquent le capitalisme en général ne veulent pas le réformer mais le remplacer par un système canada dry qui n’est qu’un bazard étatique qui pour moi se référe au bon vieux marxisme Léninisme .

                      Le capitalisme ne fait que se réformer et se transformer depuis qu’il existe . Il le fera encore .

                      Amicalement quand même .


                    • Tristan Valmour (---.---.40.124) 26 juin 2006 20:27

                      A cambronne,

                      J’aimerai avoir votre optimisme. Vraiment. Seulement ma lecture des différents indices m’incite à penser qu’il n’y aura pas d’autorégulation dudit système.

                      Je suis pour un capitalisme à visage humain, ce qui nécessite l’introduction d’une certaine morale de « bon père de famille ».

                      Or la course au profit devient la seule raison d’être d’une entreprise. Je rappelle que ce n’était pas le cas il y a encore vingt ans. Cf Histoire Economique et Sociale de la France Contemporaine (Braudel - Labrousse)


                    • Adolphos (---.---.59.170) 26 juin 2006 23:17

                      « N’ y a-t-il pas la place pour créer un modèle médian ? »

                      Comme un modéle moitier Nazi, moitier Démocrate ?


                    • faxtronic (---.---.183.158) 26 juin 2006 23:38

                      Il ya un moyen de peser pour un citoyen, c’est de comprendre qu’il est aussi un consommateut doté d’un cerveau. A lui de faire de faire son choix, son marché. Moi quand j’achete, je regarde :
                      - Si cela est bon ou pas pour ma santé, mon mode de vie
                      - Etant donné que j’ai pris, à titre personnel, le parti de soutenir l’europe, j’achete le produit européen, mais je compare les prix, et je prend le meilleur rapport qualité/prix. C’est un choix purement personnel.

                      D’autre choix sont possibles (patriotisme economique, confiance à la mondialisation, ecologie, developpement durable, degré d’éthique) selon ses convictions. personnelles.


                    • (---.---.120.173) 26 juin 2006 15:35

                      Ce que je ne comprends pas, c’est ce besoin de justifier l’argent, avec des arguments proches de la morale : les uns pour expliquer que c’est « bien » que ces grands patrons soient surpayés, d’autres pour expliquer que c’est « mal ».

                      L’argent n’est ni moral, ni immoral. Il est amoral (a-moral, au sens littéral). La morale est un concept qui lui est étranger : vous ne gagnez pas de l’argent parce que vous le méritez, pas plus que vous n’en gagnez parce que vous êtes un salaud. C’est parfois le cas, mais c’est purement le fruit du hasard...


                      • parkway (---.---.18.161) 26 juin 2006 16:06

                        vous écrivez : « Les règles de bon sens semblent pourtant simples »

                        celà me choque : parler de bon sens avec des personnages qui n’ont que la logique du fric dans la tête...

                        Votre décorticage est intéressant,je ne sais pas si, en faisant celà, vous cherchez à les comprendre, mais bon, ces gens là ne font pas de social et, s’ils se contentaient de gagner de l’argent et de foutre la paix au monde, on pourrait laisser faire, mais justement, ce n’est pas le cas, ces privés sont des appauvrisseurs publics. Vous savez bien que la richesse est comme un vase communicant, ce qui va ds la poche des uns ne va pas ds la poche des autres (de même pour les pays pauvres avec le commerce international.

                        Ils n’en ont jamais assez ! Même Bill gates a annoncé qu’il allait rendre à la société la plus grande partie de son paterimoine : chez moi quand on rend quelque chose, c’est qu’on l’a pris quelque part !

                        On va continuer comme ça pendant combien de temps ?

                        moi, je n’en peux plus de ces parasites !

                        N’allez pas me dire qu’heureusement qu’ils sont là pour créer des emplois ! c’est le travail qui enrichit une entreprise, pas les financiers !

                        Heureusement nos politiques vont changer tout celà ; je pense particulièrement à nos pauvres socialistes milliardaires, dont le parti prône la plus brillante des démocratie...

                        Nous sommes sauvés !

                        Vite ! mon kalachnikhov !


                        • Internaute (---.---.121.208) 26 juin 2006 16:27

                          « Vous savez bien que la richesse est comme un vase communicant, ce qui va ds la poche des uns ne va pas ds la poche des autres »

                          C’est faux. Quand il y a création de richesse, tout le monde y gagne.

                          Quand à reprocher aux patrons de ne pas faire de social vous oubliez un peu vite que les socialistes ont tout fait pour démolir les grandes familles qui faisaient du social. Je pense aux Wendel, à Boussac, aux Michelin qui tous ont construit des écoles, des logements et des hôpitaux pour leurs employés. Comme cela coupait l’herbe sous les pieds des socialistes ils leur ont tiré dessus à boulet rouge « A bas le patriarcat ! ». Renault qui avait légué ses usines à ses ouvriers a été assassiné par les communistes. Tant pis pour les ouvriers.


                        • parkway (---.---.18.161) 26 juin 2006 16:53

                          à internaute !

                          Oui c’est vrai pour le patriarcat, on pourrait l’accepter comme du social, mais quand même très orienté.

                          Et puis cher internaute, que va tu dire maintenant sur les exactions de ce cher Michelin que tu nous vantes, quand il a viré des travailleurs parce qu’il ne gagnait pas assez d’argent !

                          ces gens là sont comme les politiques, ce sont des girouettes tournant avec la directive du pognon.

                          Y’aura jamais rien à en tirer, sauf avec une kalachnikof- électorale en 2007.

                          T’inquiètes pas ! j’ai peu d’espoir, tu vas encore pouvoir jouir de la société que tu apprécies pendant quelque temps !

                          Encore 20 ou 30 ans, après nous serons tous ds la merde sur un grand pied d’égalité !

                          Moi, je m’en tape, je serai mort !

                          Bon courage pour tes enfants !

                          Ah ! oui j’oubliais, je dis n’importe quoi !


                        • Adolphos (---.---.59.170) 26 juin 2006 23:19

                          « que va tu dire maintenant sur les exactions de ce cher Michelin que tu nous vantes, quand il a viré des travailleurs parce qu’il ne gagnait pas assez d’argent ! »

                          Il ne faut jamais embaucher de salariés français, c’est la l’erreur de Michelin. Comme ca, ils ne sont jamais viré, et donc, ils sont heureux.


                        • Internaute (---.---.121.208) 26 juin 2006 16:22

                          Trés bon article et qui nous apprend beaucoup de choses. J’aime bien la comparaison avec les artistes. En effet, si les salaires sont comparables, le travail et les qualités requises ne le sont pas. On pourrait à la rigueur faire un tube avec François Pinault dans un starac quelconque mais je vois mal Johnny tenir la barre d’une entreprise de 100.000 employés.

                          Donc, rien de choquant dans ces revenus.

                          La seule chose qui me choque sont les patrons qui partent avec les poches pleines aprés avoir coulé leur entreprise et ruiné leurs actionnaires ce qui a failli être le cas de Messier.

                          Je crains qu’on mélange absolument tout. Il y a eu un article sur les « rois du monde » qui expliquait comment les financiers du genre Soros et Rothchild se remplissent les poches sans créer aucune valeur. Leurs revenus sont de plusieurs dizaine de fois supérieurs aux patrons du Cac40.

                          Zacharais tire peut-être un peu trop sur la ficelle mais on ne doit pas mettre de côté ce qu’est Vinci aujourd’hui et les milliers de familles qui en vivent. Ce n’est absolument pas comparable avec les spéculations des autres.


                          • Marsupilami (---.---.223.28) 26 juin 2006 16:58

                            Ouaf !

                            Je suis en train de finir de lire Les vivants et les morts de Gérard Mordillat (Ed. Livre de Poche). Un bouquin formidable de lucidité. A lire par tous, les riches et les pauvres, mais surtout par les pauvres... et les riches bourgeois qui, sait-on jamais, auraient envie de faire une vraie révolution sociale (ce que seuls les bourgeois savent faire...).

                            Houba houba !


                            • machinchose (---.---.129.40) 26 juin 2006 17:30

                              quand Johnny Hallyday (que je n’aime pas des masses) gagne 5000 000 d’euros c’est qu’il a vendu assez de produits (du disque au T-shirt) pour les gagner sur son seul nom et sa capacité (ou celle de son équipe rémunérée pour cela) à faire travailler son image. Il est le produit. Il subit son échec et bénéficie de son succès. Le comparatif patron artiste ou sportif (salaires également choquant mais pour des raisons differentes) est complètement couillon. L’artiste est en prise directe avec son public (qu’il soit élitiste ou populaire le lien au succès et à la rémunération est le même)...

                              Bernard Arnault au delà de ses excellentes compétences de manager et ses pietres qualités d’auteur (son bouquin est affligeant de poncifs) doit tout de même une bonne part de son succès à l’opération qu’il doit à Fabius si je me souviens bien.

                              Dassault héritier, doit également une énorme part de sa fortune à l’état qui a déjà servi la soupe à son père ce qui n’empêche ni l’un ni l’autre de taper sur cet état providence qui l’est (providenciel) pourtant bien plus pour eux que pour n’importe qui d’autre...

                              sauf évientuellement pour un autre héritier manager financier doué mais industriellement désastreux (swiss air ne lui dit pas merci) : le fameux Ernest Antoine Sellière qui, avec son imposante famille (Wendel) peut dire merci à l’état d’avoir sauver la famille de la faillite et même de lui avoir garanti un bon rebondissement dans une periode difficile. Aaaah l’état sait être généreux.

                              Zacharias qui exige des millions pour le hold up des autoroutes de france... Bel exemple là aussi d’un état au service de l’enrichissement des plus puissant... Contre l’interet général mais bon...

                              On pourrait parler du pont de Millaud aussi à ce propos...

                              mais bon... nos patrons sont des saints qu’il convient de comprendre... ils prennent tellement de risque !

                              Le problème c’est que le patron français n’a aucun go^t du risque précisemment il a seulement un goût pour l’argent facile et la gestion financiere à la semaine le nez dans les cours de la bourse.

                              On pourrait à ce propos faire une petite échographie des conseils... Par exemple Minc... le roi du monde de Paris, l’homme qui se trompe sans discontinuer depuis 20 ans... Est royalement payé par à peu près tout le monde. POurquoi ? parce qu’il est l’ami de tout le monde, qu’il est sympathique, très intelligent et pas nécessairement de mauvais conseil... et accessoirement parce qu’il est au conseil de surveillance du monde. Ils sont tous au CA ou CS des uns et des autres, ils empôche partout, ils ne savent même plus ce qu’ils dirigent...

                              Et puis il y a les jeunes, les rois de Paris, les pub, com, spectacle etc. Pas les moins interessant, payés énormément mais nettement moins, beaucoup plus moderne, plus nouveau riche, aux fortunes aléatoires et diverses, moins héritiers, dotés d’un vrai sens du risque...

                              Cet article pêche par ses généralisations absurde en négatif de celles qu’il prétend dénoncer. Il faudrait parler de patron d’industrie, de finance, de pub... il faudrait distinguer les liens au politique, les carrières, les coup de pouces, les cursus...

                              Ce plaidoyer sinistre pour les pauvres patrons n’est pas convaincant.


                              • Theudric (---.---.252.201) 26 juin 2006 18:19

                                J’adore vos commentaires, cela en fait plusieurs que je lis sur différents sujets, ils sont tous excellents.

                                Vous devriez devenir rédacteur.

                                Cordialement


                              • jebthebear (---.---.3.72) 26 juin 2006 18:54

                                "Le problème c’est que le patron français n’a aucun go^t du risque précisemment il a seulement un goût pour l’argent facile et la gestion financiere à la semaine le nez dans les cours de la bourse.

                                Cet article pêche par ses généralisations absurde en négatif de celles qu’il prétend dénoncer."

                                C’est vrai qu’en terme de généralisation absurdes en négatif, vous etes un vrai donneur de lecon...

                                « Il faudrait parler de patron d’industrie, de finance, de pub... il faudrait distinguer les liens au politique, les carrières, les coup de pouces, les cursus... »

                                Y’a qu’a, faut que... Désolé d’etre en désaccord sur ce point avec vous, mais cet article sur les rémunérations des patrons du CAC (encore un ! Décidement, vu le nombre de post, c’est un succès assuré ce sujet...) est le moins débile, et de très loin, que j’ai pu lire ici. Bien sur, sur le fond, je partage plutot votre avis : « salaires » exubérants ne refletant en rien le travail fourni (meme si les 35h, ils les atteignent le mercredi dans l’apres midi souvent !), multiplication des présences dans les CA/CS des autres (coté copinage a vomir !), etc... Il faut faire partie de leur cercle très fermé pour approuver cela. Néanmoins, accordez tout de meme à l’auteur de ne pas virer gratuitement dans les réflexions faciles d’extreme gauche.

                                Il tente ici une explication du « pourquoi tant de fric » des patrons du CAC... Avouez enfin que de toute facon, lorsqu’on veut voir tout en noir, le moindre argument allant contre cela est balayé du revers de la main. Je prendrais par exemple le fait pour Francois Arnault d’avoir monter lui meme sa boite (oui, je sais, l’Etat et le Malin l’ont aidé donc il ne mérite rien) : les familles qu’il fait vivre directement n’ont pas a aller chercher salaire ailleurs. De plus, si vraiment ce patron francais n’avait aucun gout du risque, comment en serait il arrivé la ? Le fait de mettre cet entrepreneur dans le meme sac que ces autres arrivistes n’est pas tres honnete... (le fils Michelin aussi quelquepart, si il a hérité de la boite de papa, l’a tout de meme fait entrer de plein pied dans la mondialisation : elle ne ressemble plus a celle qu’il avait hériter now)

                                Jeb

                                PS : concernant Dassault, j’aimerais savoir si vous préféreriez acheter des armes aux USA ou à la Russie a la place (et foutre qq milliers de francais au chomdu)


                              • machinchose (---.---.129.40) 26 juin 2006 19:01

                                wèèè. En ce qui concerne Bernard Arnault je vous invite à me relire et vous verrez que je dis précisemment qu’il est un grand manager. Ok ? Formidable.

                                Le coup du 35 heures dans la journée... ça c’est absurde et ça ne veut rien dire. Il y a des journée d’ouvrier qui seront toujours plus dure que les terriiiiibles journées de ces « acharnées du travail » (grand culte où l’on sent la culpabilité inavouée) . Mais en disant cela je ne dis pas qu’ils ne travaillent pas. Merci.

                                Pour les armes je préfèrerais qu’on soit choqué d’être l’un des plus gros vendeurs. Et un groupe non familial débarassé d’un journal à l’appuis d’une grande mascarade ne ferait pas de mal. Il n’est pas bon que dans une démocratie certains aient un interet à la guerre et le moyen de le faire savoir... Je ne remercie pas Mitterrand qui a rendu cela possible alors que de Gaule et la resistance l’avaient empêché si je me souviens bien (impossibilité de vendre des armes et de posseder de la presse)...


                              • jebthebear (---.---.3.72) 27 juin 2006 10:30

                                « wèèè. En ce qui concerne Bernard Arnault je vous invite à me relire et vous verrez que je dis précisemment qu’il est un grand manager. Ok ? Formidable. »

                                Mauvaise foi crasse : je vous cite « Bernard Arnault (...) doit tout de même une bonne part de son succès à l’opération qu’il doit à Fabius si je me souviens bien. » Je vous épargne le passage « bouquin » pour alleger le texte, mais vos allégations sont bien la... "Grand manager blabla mais soupsons juste derriere : on ne peut pas réussir selon vous sans magouiller.

                                « Le coup du 35 heures dans la journée... ça c’est absurde et ça ne veut rien dire. Il y a des journée d’ouvrier qui seront toujours plus dure que les terriiiiibles journées de ces »acharnées du travail« (grand culte où l’on sent la culpabilité inavouée) . Mais en disant cela je ne dis pas qu’ils ne travaillent pas. Merci. »

                                Merci de lire correctement : j’ai dis que beaucoup d’entre eux les faisais le mercredi dans l’AM (une journée ne fais que 24h pour votre gouverne), c’est dur a accepter le fait que les grands patrons bossent beaucoup plus que vous ? Je n’ai pas dis pour autant que le salaire était mérité !

                                « Pour les armes je préfèrerais qu’on soit choqué d’être l’un des plus gros vendeurs. Et un groupe non familial débarassé d’un journal à l’appuis d’une grande mascarade ne ferait pas de mal. Il n’est pas bon que dans une démocratie certains aient un interet à la guerre et le moyen de le faire savoir... Je ne remercie pas Mitterrand qui a rendu cela possible alors que de Gaule et la resistance l’avaient empêché si je me souviens bien (impossibilité de vendre des armes et de posseder de la presse)... »

                                Si vous vous souvenez bien... Que de souvenirs... Et quelle belle morale ! C’est sur que si la France arretait de vendre des armes, les guerres dans le monde stopperaient du jour au lendemain !

                                Jeb


                              • machinchose (---.---.129.40) 27 juin 2006 20:10

                                et on me taxe de mauvaise foi. d’abord merci de ne pas couper dans une citation ce qui vous arrange : je corrige donc :

                                je disais exactement :

                                « Bernard Arnault au delà de ses excellentes compétences de manager et ses pietres qualités d’auteur (son bouquin est affligeant de poncifs) doit tout de même une bonne part de son succès à l’opération qu’il doit à Fabius si je me souviens bien. »

                                je ne vois pas ou je parle de magouille je fais simplement référence aux affaires de la financière agache, de dior etc. Pas de magouille particulière juste que l’état a plutôt servi alors les interets de M. Arnault. Mais ce dernier avait déjà alors très bien réussi.

                                à propos des 35 heures dans la journée si vous n’avez aucune idée de ce qu’est l’ironie je ne sais pas quoi dire. Je sais qu’il y a des grands patrons qui bossent plus que moi, je sais qu’il y en a qui bossent moins, je sais que vous ne savez pas combien je bosse et je sais surtout qu’il y a des gens qui bossent vite et bien et d’autres qui bossent beaucoup lentement et mal... que je m’en balance et que ce que je voulais dire c’est que le culte du travail est une vaste de connerie. Personne ne les oblige. Quand je travaille beaucoup c’est que je le veux bien et voilà. Je ne m’en vante pas. L’important c’est ce qu’il en sort.

                                Pour l’armement nonnnn sans blague !!

                                votre raisonnement est affligeant. Vous auriez été nettement plus avisé de me parler d’independance, de puissance, d’influence, de capacité d’intervention... Je disais simplement que l’économie mondiale de l’armement est affligeante et moralement consternante.

                                Si vous aviez une toute petite capacité de reflexion (du moins si vous aviez reflechis au moment de me répondre) vous auriez lu aussi et surtout que le problème de l’armement est moins celui de l’industrie que celui de l’influence et de la concentration.

                                merci de cesser de me faire dire ce que je ne dis pas.


                              • JDCh (---.---.43.36) 26 juin 2006 18:01

                                @ machinchose

                                J’ai du mal rédiger ce que je pense car je suis assez en phase avec votre commentaire...

                                Le « post » ne parle que des patrons du CAC40 et dénonce les dérives récentes pour éviter qu’il y ait confusion des genres et que tous les patrons, notamment les créateurs d’entreprises petites et moyennes, soient mis dans le même sac.

                                Mon « post » n’est pas un plaidoyer mais une description des différents mécanismes sur lesquels je donne mon avis en étant plutôt négatif sur les pratiques en vigueur dans ce club trés fermé du CAC40...

                                Mon métier c’est le capital-risque et je sais ce qu’entrepreneur signifie en terme de prise de risque personnel (je parle ici des entrepreneurs pas de moi).


                                • machinchose (---.---.129.40) 26 juin 2006 18:33

                                  Ok alors au temps pour moi. Nous nous sommes mal compris. J’avais bien saisi la partie disons explicative mais franchement géné par le contenu de votre profil (je ne vois pas l’interet de préciser la non appartenance à la fonction publique, ce n’est pas une maladie, je ne crois pas du tout que la france aille plus dans le mur que l’angleterre ou l’italie ou les Etats unis) je n’ai pas pu m’empêcher de lire à travers ce texte une sorte de longue justification de pourquoi c’est bien d’être astronomiquement bien payé.

                                  Personnellement je n’ai rien contre l’argent (et je ne serais pas contre le fait d’en avoir plus)... Je suis moi même mon propre patron et je ne m’en plainds pas. Je ne crois pas que les patrons soient mal compris ou mal aimés ou qu’ils soient victimes de cet amour / haine français de la réussite. la vie à Paris, royaume du 4X4 Cayenne en apporte la preuve quotidienne et navrante (j’espère que vous n’en êtes pas propriétaire, sauf vous avez le domaine campagnard qui le jusfifie).

                                  Le problème c’est qu’il n’y a pas de morale à l’argent. Ce n’est pas nouveau mais je suis un rien nostalgique de l’idée que l’argent pour l’argent n’est pas (ou ne doit pas être) une sorte de certificat de réussite. Or c’est cela qu’il devient et c’est affligeant. Le fric gagné par l’artiste ne me dérange jamais (que je l’aime ou pas) sauf quand celui ci se « prostitue » parce qu’alors il pietine son travail. L’argent gagné par le patron ne me dérange pas s’il accepte le risque s’il respecte ses salariés et s’il construit quelque chose (construire dans un sens de permanence, on peut reprendre une boite et continuer à construire ou simplement faire bouger l’action) . Mais les boss à salaires astronomiques qui expliquent la bouche en coeur qu’il va falloir se serrer la centure, ça me fait gerber. Si tu ne tiens pas ta boite tu réduis ton salaire et tu t’écrases et tu demandes pardon. (n’est ce pas M. Calvet ?)...

                                  N’est ce pas un de nos plus grand ministres (ironie) des finances ou de l’économie, M. Breton qui a fait des desastres à rebours dans les dernières boites qu’il a eu à diriger qui nous donne aujourd’hui des leçons de rigueur ?

                                  Et tous ces « grands » héritiers ou parachutés qui nous expliquent que c’est dur de créer une boite dans ce pays et que ceci et que cela... sont ils les mieux placé ? Ne feraient ils pas mieux de la fermer un peu ?

                                  Et comment une société de capital risque se sittue t elle aujourd’hui par rapport à cette financiarisation croissante de la gestion de l’entreprise et donc du passage rapide du moyen terme au très court terme (ce qui est un desastre sur le long terme) ?

                                  Un patron a t il un role social ?


                                • Tristan Valmour (---.---.231.195) 26 juin 2006 18:40

                                  A M. JDCH,

                                  Là je suis absolument d’accord avec vous. Ce qui est néfaste pour tous, c’est la concentration des entreprises en entreprises de trop grande taille car elles produisent un déséquilibre dont nous paierons tous le prix un jour prochain. En matière de liberté individuelle comme en d’autres matières.

                                  Il ne faut pas en effet mélanger tous les types de dirigeants. D’ailleurs je crois sincèrement que si nous évoluions dans la même sphère que ces grands dirigeants, nous serions contraints d’agir comme eux. Ce n’est pas un problème de personne, mais de système.

                                  Or le système économique actuel, pour diverses raisons, pousse à la concentration des entreprises d’où le facteur humain se trouve de plus en plus absent. Dans les grandes unités, on a affaire à des statistiques, pas à des hommes. D’où le problème de culture, de valeur.

                                  La concentration est inévitable et tend vers les monopoles. Le jeu « Monopoly » en illustre parfaitement le mécanisme. Nous pouvons tous démarrer la partie sur la case « départ » avec les mêmes atouts initiaux, et selon des règles qui s’appliquent à tous de la même manière. Il en résultera toujours, au terme de la partie, un unique vainqueur. Cela n’a rien à voir avec le hasard. Le hasard agit uniquement sur le nom du vainqueur, pas sur le fait que la règle permette la concentration et un vainqueur unique. En plus, dans le monopoly réel, les règles sont souvent baffouées par les puissants.


                                • Tristan Valmour (---.---.207.82) 26 juin 2006 18:48

                                  A Machinchose,

                                  J’apprécie beaucoup la qualité de vos interventions, et je suis en phase avec vous. Vous semblez être de ceux pour lesquels on ait envie de travailler.


                                • JDCh (---.---.43.36) 26 juin 2006 19:58

                                  Ce qui me fait écrire ces « posts », c’est avant tout le fait que les médias généralistes (TV, radio, presse) aiment à manipuler simplement le sensationnel, ne fournissent pas d’analyse critique et laissent le grand public interprêter l’information délivrée sous forme de généralités.

                                  On retrouve d’ailleurs en conséquence sur Agoravox beaucoup de commentaires du type : « tu écris sur ce sujet donc tu es un affreux facho-capitaliste ! » ou « tu ne parles pas de l’émigration comme un fléau donc tu es un sale gauchiste ».

                                  Si nous apprenions à regarder les chiffres, les faits, les justifications ou les abus et ce, sans idéologie pré-conçue, nous aurions de vrais débats et nous éviterions à notre classe politique de faire systématiquement dans la démagogie pour être élue...


                                • Tristan Valmour (---.---.40.124) 26 juin 2006 20:48

                                  A JDCH

                                  Encore d’accord avec vous. Il est facile de coller des étiquettes aux gens, et plus on énonce, plus le nombre d’étiquettes augmente.

                                  Le problème avec les politiques, c’est qu’ils s’adressent aux électeurs, c’est à dire à des gens qui ont le droit de vote. En tant qu’énonciateur, ils doivent délivrer un message à des destinataires aux profils différents, d’où la médiocrité dudit message. Et une fois élus, les artifices de l’argumentation leur permettent bien des pirouettes.

                                  Quant aux médias, ils donnent dans le sensationnel pour vendre toujours plus. Les sujets sont bâclés parce qu’il faut les sortir avant le concurrent. En plus, même s’ils jouissent d’une certaine liberté vis à vis des politiques, ils sont tributaires des annonceurs. Il n’y a donc rien à attendre de ce côté non plus.


                                • Sylvio (---.---.60.94) 26 juin 2006 18:55

                                  • Abdou (---.---.141.33) 26 juin 2006 22:46

                                    Ah ! Zivah ! C’est article il est too much !


                                    • Adolphos (---.---.59.170) 26 juin 2006 23:23

                                      Décidement, il y en a encore qui sont dans le passé. Vous n’aimez pas les patrons du cac40 ? Mais ouvrez les yeux ! Ils n’en ont rien à faire de vous du tout, et le jour où ils partiront eux et leur boite de France, on sait qui va chialer, et ca ne sera pas les patrons. Ba, vous pourrez toujours leur servir de femme de chambre quand ils viendront eux et leur salariés en vacance en France..


                                      • misterachel (---.---.80.48) 30 juin 2006 09:17

                                        les patrons qui delocalisent et se cassent de France , ne sont pas aussi nombreux que ca , preuve en est que c ’est pas mal la France .

                                        Apres ils reviennent pour les vacances vous dites . Et la .. patatras . ; on les chope.. on les enchriste pour disons 10 ans .. on saisit leurs biens .. en france . ; on saisit leurs biens .. à l ’étranger ..

                                        On fait ca a 5 types comme Messier par exemple , et vous allez voir qcomme ils vont brutalement se calmer et moins se la ramemener ..

                                        En revanche , soignez vous vite , je ne sais pas ce que vous avez contre les femmes de chambre , c ’est un emploi honorable et honnete ...


                                      • armand (---.---.39.251) 26 juin 2006 23:28

                                        C’est curieux que dans cette longue serie de messages personne ne s’est concentré sur le noeud de ce scandale : comment, et par qui, sont décidés ces salaires énormes, avantages en tout genre, stock-options, etc. C’est là que le bât blesse : par intérêts croisés, consanguinité, désir de plaire ou plutôt peur de déplaire, ces commissions se sont donné un droit de pillage illimité de leurs entreprises. Et nous sommes à une époque qui refuse toute idée absolue de bon goût, d’équité, de raison, alors l’« exubérance » (j’utilise exprès le mot d’Attali), la démesure ne connaissent pas de limites dès lors qu’on fait pareil dans les autres pays de référence. Se souvient-on encore que le banquier Morgan, en 1900 (dangereux socialiste, n’est-ce pas ?) estimait qu’un écart de salaire de plus de 1 à 50 dans une entreprise était dangereux pour l’harmonie de l’ensemble ? Que Théodore Roosevelt était favorable à des droits de succession élevés pour grosses fortunes car il estimait qu’on ne pouvait pas refuser une monarchie héréditaire et accepter la formation d’une aristocratie d’affaires. Il disait aussi que le riche devait beaucoup plus à l’Etat (et devait donc payer plus)que les autres car sans sa protection il ne pourrait dormir tranquille une seule nuit.Or les riches de nos jours sont en passe d’organiser de véritables armées privées, tout comme les armées nationales (celle des U.S.A.) font de plus en plus appel à des mercenaires. C’est donc à une privatisation toute entière de notre société que nous assistons, sous le poids irrésistible des fortunes colossales que s’adjugent en un rien de temps non seulement des grands patrons, mais tous les gérants de fonds d’investissement (rappelez-vous, le moindre employé de Goldman-Sachs gagne en un mois le salaire annuel d’un prof de fac). Contrairement à ce que craignent ceux qui voient des archéo-marxistes partout, mon souci n’est absolument pas de rétablir ce type de système : je laisse ça à Besancenot et ses potes. C’est de rétablir la dignité et l’autorité de l’Etat, pouvant imposer des limites à ces dérives astronomiques. Un état national qui affirmera que force restera toujours à la loi, et que la pokitique de la France ne se fait pas à la corbeille, comme le disait De Gaulle. Et cela pourrait passer par la suppression de tous ces packages, parachutes, options ou autres au profit d’un salaire, clair, net, important, bien entendu, s’agissant de postes à forte responsabilité, mais déconnectés de toute spéculation boursière, risquant non seulement de gonfler la rémunération de façon indue, mais aussi de concentrer l’attention du bénéficiaire sur la seule performance boursière. J’ajouterai qu’on pourrait verrouiller les entreprises contre les OPA hostiles en imposant l’accord des salariés(et pas seulement des actionnaires). Une note amusante pour finir : il me semble que Ségolène affirmait haut et fort il y a quelques années que toute rémunération supérieure à 50000 francs par mois était injustifiable. Qu’en pense-t-elle maintenant ?


                                        • zen (---.---.94.23) 27 juin 2006 08:43

                                          Trés utile et pertinente mise au point,Armand.

                                          On devrait s’intéresser un peu plus aux cris d’alarme poussé par Stiglitz ;Peyrelevade,Artus...qui ne sont pas de méchants ultragauchistes, qui ont même parfois « magouillé » dans la finance(Peyrelevade),mais qui ont pris par expérience la mesure de l’irrationalité du capitalisme financier depuis une trentaine d’années, qui compromet le capitalisme lui-même et met en pièces les relations sociales....


                                        • misterachel (---.---.80.48) 30 juin 2006 09:20

                                          totalment d ’accord avec Segolene

                                          limitons le salaire maxi percut en frnace .

                                          prenosn le salire du premeier minsitre de la FRANCE en reference.. et on dit c ’est le maxi .. tout le surplus est reversé integralement à l ’etat ...


                                        • piquesel (---.---.251.79) 26 juin 2006 23:52

                                          patron salarié trop payé - patron créateur pas payé !

                                          Je suis personnellement très méfiante à l’égard de ses patrons surpayés, ce n’est pas bon pour eux : on achète cher ce qu’on exige d’eux ... et puis un jour on les abandonne avec un bâillon doré. Parmi ces exigences il y a celle de jouer contre ses semblables, son pays, ses valeurs morales, sa santé et sa réputation.

                                          La mondialisation ne doit pas faire la loi. L’Europe possède un marché intérieur qui lui permet de fixer ses règles. Avec ce que gagne un patron du Cac 40 dans une année on peut aider à donner le jour à une bonne vingtaine de start-up !

                                          Bill Gate donne des leçons de générosités. Nous devrions inciter nos cacquaranteurs à suivre l’exemple : ils redoreraient la profession de patron et ce serait beau à voir !


                                          • Cd Sylvestre (---.---.100.233) 27 juin 2006 05:54

                                            Je doute fort ,mais alors tres fort du nombre de la petite centaine .La décimale est mal placée. Ce n’est pas de la jalousie mais ces scandales empoisonnent les rapports sociaux.Je ne sais plus qui disait qu’un écart descent serait d’environ 30 entre le patron et l’employé moyen. D’autant plus que c’est en géneral pas leur pognon qu’ils risquent ,et même en cas de perte ces gens risquent rien .


                                            • Mizo (---.---.1.121) 27 juin 2006 09:31

                                              Si vous voulez dénoncer le capitalisme, alors il faut dénoncer les véritables super-riches, la COUPOLE DE L’OLIGARCHIE, qui est très discrète et dont le Forbes ne parle guère.

                                              Les « patrons » et les politiques ne sont en général que les LARBINS de cette oligarchie.


                                              • (---.---.199.214) 27 juin 2006 09:39

                                                Intéressant aussi comment la monnaie elle-même a été dématérialisée et les outils financiers démulipliés à l’extrême - et rendu plus compliqués-pour permettre un enrichissement démesuré entre les mains d’une petite minorité. Les hedge funds (fonds spéculatifs) empruntent, prennent des positions (donc n’achètent pas hic et nunc mais à une date future) ; l’« option » dans la stock option, n’est que la possibilité d’acheter dans le futur à un prix fixé au présent. La notion toute simple, et de bon sens : on achète avec ce que l’on a, au prix du jour, et avec une monnaie qui représente une valeur communément acceptée, semble avoir disparu... sauf pour les petits, les obscurs, les sans-grade, pour qui un sou reste un sou, même si tout concourt à les pousser dans la voie d’un endettement croissant. Je vais passer pour un réac chevronné, mais le retour à une convertibilité stricte de la monnaie en or ferait beaucoup pour assainir la situation - et c’est bien pour cela que les banques centrales se sont acharnées à démonétiser ce métal. On m’accusera aussi d’étatisme à tout crin, mais je vois mal une auto-régulation du marché ; et les grands patrons innovants, milliardaires et philanthropes comme Bill Gates et Warren Buffet (lui aussi particulièrement opposé à toute transmission de fortune par l’héritage)seront toujours une exception.


                                                • éric (---.---.153.27) 27 juin 2006 10:26

                                                  Le problème n’est pas celui du montant mais de la façon dont ce « salaire » a été gagné. C’est souvent au prix de licenciements massifs, d’investissements dans des pays peu regardant sur les droits sociaux ou tout simplement de l’Homme. Bref, c’est briser la vie et le bonheur de milliers d’individus pour des millions d’euros qui ne représentent plus rien. C’est l’appat du gain, le rêve de gloire. La richesse vide de sens.


                                                  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 27 juin 2006 11:01

                                                    La question est bien que ces patrons se protègent et/ou se font protéger par leur conseil d’aministration (et dans ceux-ci tout le monde est chez tous le monde et se tient par la barbichette) contre le risque et de la précarité et des contre-performances de l’entreprise qu’ils dirigent, alors même qu’ils en dépossèdent les salariés, tout en prétendant que cette précarité doit être acceptée par eux comme une condition de l’efficacité et du devenir de l’entreprise. D’où une impossibilité de préserver leur crédibilité, condition de leur autorité et de la confiance qu’elle implique.

                                                    Une autre question est le conflit d’intérêt entre celui du dirigeant et celui de l’entreprise, délit d’intérêt ou non. La montée des actions ne signifie en rien l’accroissement de la création réelle de richesses par l’entreprise et la croissance de son chiffre d’affaire et/ou de sa part de marché. On le voit dans les procédures d’OPA dite amicale qui récompense le chef d’entreprise pour son attitude favorable sans aucun rapport avec les performances de cette dernière.

                                                    Enfin la question est de savoir si la croissance de ces revenus se fait aux dépens des revenus des salariés et/ou des profits et donc de ceux des autres actionnaires.

                                                    Difficile de répondre clairement (en termes comptables) à cette question ; mais la logique voudrait que ce soit aux deux : l’écart entre les revenus des dirigeants via les stock options affecte sérieusement la répartition des profits et les salaires ou parachutes en or la répartition entre salaire et profit aux dépens des salariés. Etant donné que la part des revenus du capital a tendance à s’accroitre par rapport aux revenus du travail, il faut bien admettre que cet écart affecte en dernier ressort les salariés.


                                                    • Adolphos (---.---.59.170) 27 juin 2006 11:58

                                                      « La question est bien que ces patrons se protègent et/ou se font protéger par leur conseil d’aministration (et dans ceux-ci tout le monde est chez tous le monde et se tient par la barbichette) contre le risque et de la précarité et des contre-performances de l’entreprise qu’ils dirigent »

                                                      C’est sur que ce ne sont pas les fonctionnaires qui feraient cela ! J’admire le critique de gauche ! Sinon non, si Messier est tombé, c’est justement parce que son conseil l’a viré. Par contre pour le crédit lyonnais..

                                                      « alors même qu’ils en dépossèdent les salariés, tout en prétendant que cette précarité doit être acceptée par eux comme une condition de l’efficacité et du devenir de l’entreprise. D’où une impossibilité de préserver leur crédibilité, condition de leur autorité et de la confiance qu’elle implique. »

                                                      Nan mais, si les salarié n’ont plus confiance dans leur patrons, ils sont libres de partir, ils sont libres. L’autorité du patron sur ses salarié est une autorité de Droit. Elle n’est pas basé sur l’irrationnel, même si bien sur il faut les motiver.

                                                      Enfin je vous signale que, tout de même, les patrons français sont excellent, comme le prouve la réussite mondiale des entreprises « française ».

                                                      « Enfin la question est de savoir si la croissance de ces revenus se fait aux dépens des revenus des salariés et/ou des profits et donc de ceux des autres actionnaires. »

                                                      Arf ! Pour une Multinationnale, 2,3,4 millions d’euros pour un PDG, ce n’est rien, broutille.

                                                      « l’écart entre les revenus des dirigeants via les stock options affecte sérieusement la répartition des profits et les salaires ou parachutes en or la répartition entre salaire et profit aux dépens des salariés. »

                                                      Les stock option ne sont pas un revenu, mais du capital. Il coute, mais cela est necesaire pour retenir le patron. Les parachute en or ont pour but d’éviter de virer le patron sur un coup de tête. Quand à la répartition travail/capital, elle vient juste du chomage et du fait que ces multinationnales font 80%, 90% de leur bénéf à l’étranger, et que celui ci est rapatrié en France, donc automatiquement, il semble énorme par rapport aux salaire des salarié français.


                                                    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 27 juin 2006 12:31

                                                      « L’autorité du patron sur ses salarié est une autorité de Droit. Elle n’est pas basé sur l’irrationnel, même si bien sur il faut les motiver. »

                                                      vous confondez deux choses le droit positif (légalité) et la réalité de la confiance et de l’autorité (droit moral) qui n’ont rien d’irrationnel : il est tout à fait rationnel d’obéir à quelqu’un en qui nous pouvons faire confiance, à savoir quelqu’un dont on sait qu’il ne nous tirera pas dans le dos et dont les décisions et les actions en vue de son intérêt sont compatibles avec (voire condition du) le nôtre. Par contre dans la situation de chomage que vous dites, le fait de démissionner devient peu rationnel, ce qui n’empêche en rien la méfiance et donc la démotivation relative des salariés.

                                                      La confiance est une condition sociale et politique tout à fait rationnelle de la motivation. Ne confondez pas le droit et la politique : une entreprise est une organisation juridique indissociablement économique, sociale et politique. Si vous êtes en désaccord avec cette évidence, je ne vous embaucherais pas, en tant cadre à responsabilité (Geschäft-Fürher), dans notre entreprise : vous y seriez nécessairement mauvais.


                                                    • BarryAllen (---.---.17.100) 27 juin 2006 13:00

                                                      « La confiance est une condition sociale et politique tout à fait rationnelle de la motivation. »

                                                      Je dirais même plus, la confiance est la principale condition sociale et politique de la motivation.

                                                      Mais beaucoup ont tendance à penser que la motivation s’auto-génère.


                                                    • Adolphos (---.---.59.170) 28 juin 2006 06:42

                                                      « il est tout à fait rationnel d’obéir à quelqu’un en qui nous pouvons faire confiance, à savoir quelqu’un dont on sait qu’il ne nous tirera pas dans le dos et dont les décisions et les actions en vue de son intérêt sont compatibles avec (voire condition du) le nôtre. Par contre dans la situation de chomage que vous dites, le fait de démissionner devient peu rationnel, ce qui n’empêche en rien la méfiance et donc la démotivation relative des salariés. »

                                                      Bien sur, comme je l’ai dit, il faut motiver, ou licencier.


                                                    • zen (---.---.30.24) 28 juin 2006 18:09

                                                      MIEUX QUE BILL GATES !...Un capitaliste vertueux ou un crypto-communiste ?

                                                      WARREN BUFFET, 2° fortune mondiale,donne sa fortune à des fondations parce que opposé à l’héritage Il déclare :« Une personne très riche doit laisser suffisamment à ses enfants pour qu’ils fassent ce qu’ils veulent mais pas assez pour qu’ils ne fassent rien ».

                                                      Il vit de peu et n’a jamais quitté sa ville natale d’Omaha,il conduit une vieille Lincoln,mange comme un moine et ne boit jamais d’alcool...

                                                      Il dénonce les stock-options et l’irresponsabiblié et la corruption des conseils d’administration et la rapacité des chefs d’entreprise,ne fait aucune confiance aux analystes financiers et dénonce :"Un système où les rémunérations des dirigeants n’ont plus aucun rapport avec les performances de leurs sociétés et ne cessent depuis vingt ans de s’accroitre par rapport à celles des salariés moyens est un système détestable"...

                                                      Si même les patrons s’y mettent, oû va-t-on ?...Voilà qui ne va pas plaire à notre Adolphos de service.. ;( Lu dans le Monde du 28/6)


                                                      • jpclouin (---.---.20.186) 28 juin 2006 18:44

                                                        Le débat sur le salaires et autres avantages des grands patrons est totalement démagogique. Vouloir rapporter ceux-ci au smic est parfaitement délirant.

                                                        Un grand patron doit gagner en fonction de résultats de l’entreprise qu’il dirige et de l’argent qu’il rapporte à celle-ci et à ses actionnaires. c’est d’ailleurs à ceux-ci de fixer sa rémunération.

                                                        Les cas deMM. Zaccharias et Forgeard n’ont rien à voir :

                                                        - M. Zaccharias a hissé Vinci au top mondial !
                                                        - M. Forgeard est issu de la haute administration - que le monde est censé nous envier ???!!!-, polytechniciens ou énarques, tout comme M.Bon ancien boss de France Telecom recordman du monde de dette pour une entreprise : 70 milliards d’euros ou JM Messier, recordman du monde des pertes annuelles, en son temps.

                                                        Ces gens ne s’intéressent qu’à leur statut et au pouvoir qui en découle. Pour le reste, ce sont des destructeurs de valeur.

                                                        En pleine industrialisation de l’A380, M. Forgeard menait sa guéguerre pour être khalife à la place du khalife d’EADS avec l’appui de l’Elysée, au lieu de se concentrer sur le projet A380 qui connaissait des problèmes, normaux pour ce genre de programmes.

                                                        Qu’il n’ait découvert que récemment les retards de livraison est scandaleux. C’est tous les jours qu’il aurait du s’informer de la situation.

                                                        Sinon il dirigeait quoi ce monsieur ?

                                                        L’affaire des stock options est accessoire, sauf si délit d’initié. Et dans ce cas, en tôle !

                                                        En tout cas, M. Forgeard doit partir !


                                                        • zen (---.---.30.24) 28 juin 2006 19:00

                                                          Mon commentaire, vous l’aurez compris, comportait une grande part d’ironie...


                                                          • (---.---.9.22) 28 juin 2006 23:00

                                                            Il n’empêche, cher jpclouin, qu’un patron est un salarié, et que donc son salaire ne doit pas être du n’importe quoi : stock options, avantages en nature, logements luxueux, etc., même l’engagement, dans certains cas, à payer ses impôts, mais rentrer dans une grille. Il existe un multiplicateur, certes difficile à fixer, au-delà duquel l’enrichissement subit, que j’appelerai plutôt un droit de pillage sur leurs entreprises, car l’actionnaire, en fait, n’exerce aucun contrôle efficace, est un scandale qui met à mal la cohésion sociale. D’ailleurs toutes les tendances salariales sont à surveiller, car elles privilégient tout particulièrement le secteur financier, c’est à dire tripatouillage improductif d’outils financiers sans cesse plus complexes pour grapiller quelques pour cent de plus, le tout, bien sûr, à découvert. Pour citer un exemple que j’ai donné ailleurs, le moindre analyste sans-grade chez Goldman and Sachs gagne en un mois plus qu’un professeur d’université ne gagne en un an. Et on s’étonne que dans notre société on ne respecte que le fric ?


                                                            • misterachel (---.---.80.48) 30 juin 2006 09:12

                                                              un seul mot scandaleux ..

                                                              C’est scandaleux qu ’un type seul gagne plus de 200 fois qu’un de ses employés ..

                                                              l ’auteur justifie ces enormes salaires et leurs accessoires en citant la mondialisation et la necessite de s’aligner sur les salaires pratiques dans les autres pays . These ridicule . on est en FRANCE et ce qui se passe dans les autres pays en termes salaires n’est pas notre affaire

                                                              Je propose autre chose . Il existe le SMIC ( il n ’existe pas dans bons nombres de pays )

                                                              Si l ’etat , le patronat , les syndicats ont estimés qu’il etait indispensable d ’avoir un salaire plancher , que le parlement par la loi maintenant fixe un salaire maximum .

                                                              Qui seront les plus touches ; les artistes -chanteurs-acteurs -realisateurs ; les sportifs ; les pdg et autres directeurs . Q’un type lambda vive avec 13 000 euros an , et que l ’autre coté un sportif percoit pour son boulot 8 millions euros an c ’est d un choquant extreme .

                                                              Si on plafonne , les revenus , par exemple on fixe a 50 fois le montant maxi du smic la plus haute remuneration soit 650 000 euros /an percut en France , il y aurait une veritable justice sociale en France , et non cette FRANCE d ’en haut qui meprise celle d ’en bas .

                                                              D ’autre part je trouve anormal qu un professeur de chirurgie ( par exemple un cardioloque , une neurochirurgien ) ait un salaire tres largement inferieur à celui d’un obscur tapeur de balon ou chanteur de varietes . si on plafonne les salaires , ca remettrait aussi les echelles de valeur en place .

                                                              On va me retorquer , les chanteurs , sportifs et les pdg , ils ne sont que pour un temps au sommet . Avant d ’y arriver , ils ont du ramer , et apres la notoriete , il y a la chute et les salaires sont moins elevés . Je vais prendre l ’exemple des politiques . Un premier ministre , il n ’est pas a vie premier minsitre et ne commence pas a 15 000 euros mois des son entree en politique . quand il n ’est plus PM , il retouve l ’admnistration et son salaire de haut fonctionnaire ( et c ’est pas celui de Thuram )ou il se retire et il touche sa retraite de fonctionnaire . J ’en profite pour rebondir sur l ’article . le PM a sous ses ordres des PDG de societe dont l ’etat est actionnaire majoritaire qui gagne 30 fois plus que lui ... et qui restent plus longtemps que lui à la tete de l eur entreprise ..

                                                              Une fois pose le principe de limiter en haut les salaires , reste le probleme de controle .

                                                              cela devrait la priorité du fisc , car truander la loi fiscale , c ’est se moquer des salariés .

                                                              En conclusion , il faut fermer la grille des salaires vers le haut, pour plus de justice sociale , et si l ’entreprise a atnt d ’argent à depenser qu ’elle hausse le salaire plancher .


                                                              • JDCh (---.---.43.36) 30 juin 2006 09:39

                                                                A Misterachel

                                                                « on est en FRANCE et ce qui se passe dans les autres pays en termes salaires n’est pas notre affaire » : l’immense majorité des sociétés du CAC40 font moins de 30% de leur CA en France !

                                                                « le PM a sous ses ordres des PDG de societe dont l ’etat est actionnaire majoritaire qui gagne 30 fois plus que lui ... » : le premier ministre a éventuellement sous ses ordres (puisque c’est le conseil des ministres qui les nomme) les PDG des entreprises anciennement publiques avant d’être côtées en Bourse où l’etat est l’actionnaire de référence. A ma connaissance, seules EDF et GDF sont dans ce cas dans le CAC40...

                                                                Faut vous réveiller, le monde à changé depuis 1945.


                                                                • Denzo (---.---.150.51) 10 juillet 2006 15:23

                                                                  Je préfère voir des Patrons qui emploient 100 000 salariés gagner 2 à 4 millions d’euros qu’un joueur de football qui ne fait vivre que lui-même gagner 15 millions d’euros et ce depuis pas mal d’années. Ca c’est le Paradoxe des Français qui trouvent amoral qu’un patron gagne autant d’argent mais MORAL qu’un joueur de Foot ou un Artiste gagne tant d’argent ... Le CIEL EST EN TRAIN DE NOUS TOMBER SUR LA TETE !

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