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Accueil du site > Actualités > Environnement > Assombrissement global

Assombrissement global

En 1985, le chercheur Atsumu Ohmura a eu le choc de sa vie. Il mesurait le niveau d’énergie solaire disponible dans différents lieux en Europe, quand il constata que ces niveaux avaient baissé de plus de 10 % en comparaison des mesures identiques faites dans les années 1960. Quand il publia ses résultats en 1989, tout le monde l’ignora.

Tout changea en 2001 quand Gerry Stanhill, un scientifique anglais travaillant en Israël, trouva que l’énergie solaire reçue en Israël avait baissé de 22% depuis les années 1950.

Depuis, tout le monde se penche sur cette constatation : l’atmosphère s’obscurcit de plus en plus à cause de la pollution atmosphérique due à l’activité humaine. Et donc, l’énergie solaire nécessaire à la vie sur Terre est bloquée de plus en plus par l’opacité de l’atmosphère. L’image ci-dessus a été prise au-dessus de la Chine le 10 janvier 2003. L’atmosphère polluée est visible en gris.

Une conclusion du documentaire de la BBC sur ce sujet, c’est que, si on analyse le réchauffement climatique actuel, compte tenu du fait que la radiation solaire au sol a baissé de 10% aux USA, de 30% sur certaines parties de la Russie et de 16% dans les îles britanniques, les projections devraient en fait être revues dramatiquement à la hausse, pour atteindre une augmentation de la température de 10°C d’ici 2100. Ce point est débattu de façon très intéressante sur Real Climate.

Pour en savoir plus :
1. Goodbye sunshine (Guardian Unlimited)
2. The Darkening Earth (Scientific American)
3. Global Dimming (BBC.co.uk)
4. Globe Grows Darker as Sunshine Diminishes 10% to 37% (Common Dreams)
5. Global Dimming II (RealClimate)
6. Pollution over China (earth observatory)

Crédit photo : NASA


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36 réactions à cet article    


  • Méric de Saint-Cyr Méric de Saint-Cyr 28 février 2006 12:19

    Même si cette approche paraît logique, il s’agit quand même d’une science à bon marché, car il ne faut pas confondre chaleur et lumière. La chaleur est transportée par le rayonnement infrarouge qui n’est évidemment pas absorbé de la même manière par l’atmosphère polluée. Donc, ce n’est ni sérieux, ni scientifique de penser que 10% de lumière en moins vaut 10% de chaleur en plus !

    En fait, la diminution de luminosité est encore à pondérer et à définir car le trou de la couche d’ozone de la haute atmosphère favorise le passage en plus grande quantité des ultraviolets et on observe une recrudescence des cancers de la peau justement parce que la lumière solaire est beaucoup plus violente depuis 30 ans.

    Il faut donc éviter de réduire un mécanisme à un seul phénomène alors que la pollution atmosphérique provoque une série de réactions liées les unes autres avec des transferts d’énergie difficilement prévisibles.

    Cependant, une chose est sûre, la pollution est un fléau et il faut que ça s’arrête. Malheureusement pour l’instant, les mesures prises sont ridicules et largement insuffisantes.


    • Vincent (---.---.224.192) 28 février 2006 19:30

      Meric, vous devez être le seul a avoir fait un raccourci aussi peu scientifique. Il ne faudrait pas prendre vos interprétations et manque de logique comme étant la généralité.


    • (---.---.115.51) 28 février 2006 12:35

      La physique de la thorie partielle n’est pas tellement exacte comme la physique du soleil. C’est une science sans « experimentum crucis » : Les faits sont clairs. A Ohmura : le soleil est beaucoup plus vieu en comparaison avec l’age calcule sur la base du 2.5 kilogramm livre du Wheeler et cetera dans les annees soixantes.


      • Ernest de faucemagne (---.---.99.254) 28 février 2006 13:26

        jadis la terre a connu un épisode similaire mais sans la complicité de l’espèce humaine, a savoir l’explosion due à une énorme méteorite, qui aurait eue comme conséquence un assombrissement général de la terre avec pour conséquence un refroidissement de l’atmosphère, causant la disparition de nombreuses espèces. Au vu de l’article en tete, j’éssaye de relativiser et je me dis qu’avec ces nouvelles conditions, des espèces disparatront et avec elles peut-etre l’espèce humaine ; après tout meme aujourd’hui des milliers d’espèce disparaissent, d’autres apparaissent ou perdurent, si à termes l’espèce humaine disparait, c’est qu’elle n’aura sue s’adapter.C’est la loi de la vie.


        • Talion (---.---.202.86) 28 février 2006 17:28

          C’est génial !...

          Le Titanic est entrain de couler et l’orchestre joue toujours !...

          C’est bon d’avoir enfin la confirmation que nous avons tirer une balle dans le pied des prochaines générations. Je suis certain qu’elles vont nous en être éternellement reconnaissantes quand viendra pour elles le moment de tirer la chasse sur le gros paquet de merde qu’on leur a laissé !...

          Le drâme de l’humanité est le suivant : Nous sommes incapable de considérer comme grâve ce que nos enfants devront subir...


          • Stephane (---.---.242.26) 28 février 2006 21:51

            « Le drame de l’humanité est le suivant : Nous sommes incapables de considérer comme grave ce que nos enfants devront subir... »

            Exactement, parlez du problème du réchauffement climatique autour de vous et vous le vérifierez ! Encore aujourd’hui, j’expliquais pourquoi j’avais choisi de diminuer ma consommation de riz et de viande rouge au restau (la riziculture et l’élevage bovin sont les principales source de méthane d’origine humaine. Le méthane ayant un pouvoir d’effet de serre 21 fois supérieur au CO2, la contribution du méthane à l’augmentation des températures est importante), et les réactions étaient un peu légères...

            Cela dit, on se doit d’en parler et d’encourager à haute voie les politiques qui ont lancé le « Facteur 4 » en 2005 : objectif de diminution par 4 des émissions de gaz à effet de serre en France d’ici 2050 par rapport à 1990.

            Visitez :

            http://www.effet-de-serre.gouv.fr/fr/actions/facteur4.htm

            http://www.effet-de-serre.gouv.fr/


          • coco (---.---.26.144) 9 mars 2006 04:23

            Moi ça fait longtemps que j’ai compris que la vie c’est l’exception, la destruction la règle. Aussi je me suis restreins par compassion pour l’humanité à ne pas faire d’enfants. Je sais, avec cette philosophie, la croissance économique pourrait vite être mis à néant, à moins bien sûr d’abolir toutes les frontières et de laisser les enfants du monde aller faire leur vie où bon leur semble. Ce serait un bel altruisme. Il faudrait pour ça éliminer le nationalisme, la religion, la famille, le travail, l’argent, etc, et retourner à la vie sauvage. En bref, simplifier. Moins c’est mieux.


          • Antoine (---.---.20.201) 28 février 2006 20:57

            Bonsoir,

            Cela fait réfléchir.Avec une augmentation de la température les gaz enprisonnés ds la glace sous les océans pourraient aussi être libérés peu à peu.

            Bref, les effets cumulatifs du réchauffement auront lieu avec des effets imprévisibles.

            Brrrrr, qu’est ce qu’on attend pour changer nos comportements. Cela fout la trouille...et surtout on imagine les possibles catastrophes.


            • Jojo (---.---.205.48) 28 février 2006 23:08

              RealClimate est le meilleur site à ce jour. Et de loin.


              • brch90 (---.---.193.77) 1er mars 2006 11:21

                Comme toujours cet article est incomplet, partiel, partial, voire alarmiste. Journaliste ?

                La chaleur EST de l’énergie, de la lumière (spectre lumineux, domaine de l’infrarouge). Cours de 3ème, sciences-physiques.

                Assombrissement = quel domaine du spectre ? Je ne comprends pas pourquoi vous parlez de chaleur (l’infrarouge est non visible).

                Si moins d’énergie entre dans l’atmosphère, celle-ci va se réfroidir ... alors pourquoi parler de + 10 °C ? en 2100 alors qu’on ne comprend même pas ce qu’il se passe aujourd’hui !

                L’article n’est pas clair du tout.

                La Chine = exemple alarmiste, non représentatif, trop industrialisé.

                Les projections DE QUOI ?

                Mesures sur combien de temps, mêmes conditions ? Appareils comparables ?

                C’est comme si vous aviez mesuré la température pendant la glaciation et maintenant et que vous en aviez déduit que la température moyenne sur terre est de 0°C. Ridicule !

                Néammmoins je suis d’accord qu’il faut contrôler la pollution pour notre avenir.


                • (---.---.242.26) 1er mars 2006 19:45

                  C’est un commentaire un peu facile. L’article de quelques lignes est evidemment partiel, mais bon je crois que son but est seulement d’attirer l’attention sur un point de debat actuel chez les climatologues : la mesure de l’albedo. Il est faux de dire qu’on ne comprend rien dans ce qui se passe aujourd’hui ; il y a des modeles complexes qui font des predictions avec des incertitudes de l’ordre de 50% sur l’augmentation de temperature. De plus, si on faisait la moyenne avec la periode glaciere, on trouverait environ 12 degres et non 0 (il ne faisait que 5-6 degres de moins en periode glaciere).


                • brch90 (---.---.141.151) 2 mars 2006 13:32

                  Pas d’accord.

                  On ne peut pas être aussi approximatif sur des sujets aussi importants. L’approximation ne peut qu’entraîner la dérive vers l’à peu près et discréditer les études d’impact sur l’environnement. Vous devez être rationnel : Y=ax+b 8-))

                  Si un enfant de 12 ans peut comprendre que le sujet n’est pas fiable alors vous pensez bien qu’un ingénieur et/ou spécialiste de la communication d’un industriel n’aura aucun mal à vous discréditer.

                  A force de dire n’imorte quoi ... A force de crier au loup ...

                  Un jour le loup arrive, la catastrophe se passe et plus personne n’y croit. C’est le problème de l’information actuellement qui ne vérifie pas ses sources, ses propres fondements, fait du copier/coller sans rien y comprendre.

                  Un vague chercheur méconnu en France pour le grand public, a été étonné, de mesurer moins de lumière, énergie, infra rouge ? on se sait pas. Où ? Pourquoi ?

                  Des exemples extrèmes sont donnés. Des conclusions hésitantes, non expliquées, imprécises.

                  Bref on n’y comprends rien

                  En outre : Je soutiens que l’on n’y comprend rien à rien aujourd’hui. On comprend difficilement les jet streams, les courants marins, les inclinaisons du pôle magnétique etc ... On ne fait pour l’heure que CONSTATER que ces éléments jouent un rôle.

                  Pour la température c’est faux : les carottes glaciaires explique (en partie pour les composants piégés, mais il y en a tant d’autres) la composition de l’air des périodes glaciaires mais non la température de l’époque. Une carotte ne veut pas dire qu’une autre couche n’a pas fondu dans l’intervalle... Le brassage de l’aire est à prendre en compte ... Même si l’on sait que certains éléments seront piégés de façon préférentiels à une température donnée.

                  A moins que Météo France n’ait placé une sonde de température depuis la crétion de la terre et ait fait une moyenne ...

                  Alors les 12 °C me font bien marrer ...


                  • Stephane (---.---.242.26) 2 mars 2006 20:15

                    Vous avez raison que la climatologie est une science où les barres d’erreur restent relativement élevées. Mais, travaillant dans un labo de physique, je suis bien placé pour dire qu’il n’y a pas de sciences physiques sans incertitudes. On vit avec ces incertitudes, on les quantifie et publie un resultat en précisant la barre d’erreur. C’est comme ça que la science avance et au fur et à mesure des recherches, la connaissance du sujet progresse et les incertitudes relatives diminuent. En climatologie, je crois que les incertitudes publiées sur les prévisions d’augmentation de température pour les années à venir sont de l’ordre de 50%. Une erreur de 50% ne doit pas discréditer ces résultats. Faisons confiance à la communauté des climatologistes dont l’ultramajorité s’accorde à dire qu’il faut diminuer drastiquement nos émissions de CO2 et méthane.

                    Cela dit, je vous conseille la lecture d’un site intéressant et concret où l’on peut calcul et son empreinte écologique et voir les moyens de la réduire à titre individuel :

                    http://www.myfootprint.org/


                  • brch90 (---.---.180.127) 4 mars 2006 12:26

                    Merci beaucoup mais je pourrais lire encore 2000 50% articles c’est à dire de 1000 à 3000 livres (rapport de 1 à 3) que je n’en saurais pas plus.

                    Je ne crois pas qu’ici le principe d’incertitude de Heisenberg puisse s’appliquer.

                    Les lecteurs qui ont quelques connaissances sont critiques et veulent des explications rationnelles.

                    On ne peut changer complettement son mode de vie sur des simples suppositions. Imaginez une variation de votre salaire de 50 %

                    Mais il est quand même important de souligner que les ressources ne sont pas inépuisables, et que nous ne appartenons à l’environnement de notre petite planette.


                  • Luc Luc 4 mars 2006 10:03

                    Le but de cet article, est de donner, dans un format condensé, une information importante qui ne sera développée dans les médias que dans quelques mois, voire quelques années. Vous remarquerez que je prends soin à chaque fois de donner les liens vers des articles fort détaillés qui rentrent beaucoup plus en profondeur sur les études mentionnées dans cet article. Mais, comme très souvent, les articles de référence sont en anglais.

                    A l’attention de ceux qui ne lisent pas l’anglais, j’apporte donc les précisions suivantes (détaillées enntres autres dans Scientific American) : L’énergie dont on parle est l’énergie solaire mesurée au sol. Elle s’exprime en watts par mètre carré. Et, bien évidemment, la plage de fréquence des rayonnements concernés est celle qui passe au travers de l’atmosphère à l’endroit de la mesure. Parler de trou de la couche d’ozone au dessus des USA, de la Russie et des Iles Britanniques, c’est méconnaître la l’emplacement du trou en question (au dessus du continent Antarctique, dans l’hémisphère sud).

                    Pour information, sur les zones citées, l’atmosphère ne laisse passer que le visible, bloquant tous les autres rayons cosmiques. pour être encore plus précis, la fenêtre en question s’étend de 3900 angströms à 7600 angströms.

                    Les mesures effectuées par Atsumu Ohmura et par Gerry Stanhill ont démontré une baisse très significative de l’énergie solaire disponible au sol dans un certain nombre de régions du globe. Ce phénomène s’appelle le « Global dimming » et a déjà des conséquences perceptibles. A titre d’exemple, et pour donner quelques chiffres, sur une énergie solaire au sol de 200 W/m2, Beate Liepert de la Columbia University a observé une baisse de 1,8 W/m2 par an en moyenne sur la période de 1961 à 1990. En Israël, Gerald Stanhill a observé une baisse de 0,5 W/m2 par an sur la période de 1958 à 1992. Ceci représente un tiers du réchauffement dû à l’augmentation du Co2 dans l’atmosphère.

                    En ce qui concerne la conjecture développées par les journalistes de la BBC sur une augmentation de la température de 10°C d’ici 2100, leur argumentaire est le suivant. Le Global Dimming est dû vraisemblablements aux particules libérées dans l’atmosphère par l’activité humaine (voir photo de la Chine illustrant l’article). Si ces particules s’éliminent progressivement dans les prochaines décades, et que donc le rayonnement solaire arrivant au sol revient à la normale, le réchauffement global tisque d’être beaucoup plus élevé que prévu, puisque actuellement cette énergie est bloquée par la pollution atmosphérique. Selon eux, il faut donc revoir à la hausse les previsions du réchauffement climatique, d’où leurs prévisions plutôt alarmistes.

                    J’espère que ces explications complémentaires satisferont ceux qui se posent des questions. Et je recommande aux lecteurs qui parlent anglais et qui s’intéressent à cet important sujet de lire les articles que je donne en lien.


                    • brch90 (---.---.180.127) 4 mars 2006 12:40

                      Enfin des explications un peu plus claires !

                      En supposant (hélas !) ces résultats justes :

                      Quelle est alors la solution ?

                      Planter des arbres, combien par personne ? Quoi faire d’autre ?


                    • Stephane (---.---.242.106) 5 mars 2006 00:16

                      Que faire ?

                      On peut agir à plusieurs niveaux. A titre individuel, quelques actions très simples sont faisables et un bon résumé est disponible sur ce site gouvernemental :

                      http://www.effet-de-serre.gouv.fr/fr/actions/actions.htm

                      Aussi, s’informer, et diffuser l’information pour se sensibiliser et sensibiliser son entourage : tout le monde doit se sentir concerné.

                      Et bien sûr, encourager l’action collective, par le biais d’organisations ou en encourageant les partis politiques au pouvoir aujourd’hui ou demain à engager le pays, l’UE et le monde à aller beaucoup plus loin que le protocole de Kyoto. Espérons pour les jeunes et nos enfants que le bouleversement climatique sera un thème essentiel de la campagne 2007...


                    • brch90 (---.---.184.196) 8 mars 2006 11:59

                      Ce n’est pas en s’informant que l’on change les choses mais en agissant


                    • Stephane (---.---.242.106) 5 mars 2006 00:04

                      Oh la non non non... Ca n’a bien sûr rien a voir avec le principe d’Heisenberg ! On parle juste ici d’evaluer notre degre d’ignorance sur le resultat... L’augmentation de temperature serait evaluee en 2100 entre 2 et 6 degres, soit 4 degres +- 50%. Desole pour la confusion.


                      • coryn pierre (---.---.23.48) 28 mars 2006 17:36

                        L’article me semble stupide et non scientifique.

                        Si la pollution atmosphérique augmente la quantité d’énergie solaire reçue en moyenne par le sol diminue. Donc la pollution atmosphérique a tendence (toute chose égale par ailleurs) à diminuer le température moyenne terrestre et non à l’augmenter. Le GIEC prend en compte cet effet dans ses études (effet de serre dit « négatif »).

                        Encore faudrait il être plus précis : les particules et aérosols liquides et solides diminuent la température moyenne terrestre. La pollution gazeuse de type H2O, CO2, CH4, CFC, N2O, SF6 ... rendent la température moyenne dans l’atmosphère plus élevée. : ce sont des gaz à effet de serre qui absorbent les rayonnements infra rouges REEMIS par le sol.

                        Article incohérent et stupide. Désolé pour ces critiques mais il faut dire la vérité..


                        • FrédéricLN (---.---.244.231) 17 avril 2006 23:14

                          Le lien entre moindre énergie solaire reçue au sol, et réchauffement futur, n’est évidemment pas immédiat (il faut passer par des modèles, donc des divergences).

                          Ce qui me semble important ici - tellement énorme que les premiers résultats cités ont été ignorés - c’est que la vitesse d’évolution d’un paramètre physique banal et qui nous touche quotidiennement, soit aussi grande - environ 0,4% par an de lumière en moins selon les deux exemples cités.

                          Cela illustrerait - s’il n’y a pas d’autre explication vraisemblable - la rapidité à laquelle l’activité humaine modifie le fonctionnement de la planète, donc la forte probabilité d’une évolution catastrophique dans les prochaines années ou décennies.


                          • zebulon (---.---.106.50) 30 mai 2006 12:31

                            Ce banaçage de chiffres dans un petit article ressemble à du n’importe quoi.

                            je lis : « Le drame de l’humanité est le suivant : Nous sommes incapables de considérer comme grave ce que nos enfants devront subir... » Bon, d’une part je pense qu’il faut arrêter de dire « nos enfants », parce que moi je n’aurai pas d’enfants et puis c’est pas « nos enfants », c’est « les gens », bref, l’avenir, arrêtons avec cette expression égocentrique, comme si on ne pouvait s’inquiéter de l’avenir de la vie (et pas qu’humaine ! la biodiversité) sur cette planète sans rapporter à soi. Ensuite, ça veut dire quoi « nous sommes incapables de considérer comme grave » alors que SI (en tous cas unee partie des gens). Je n’aime pas cette généralisation catastrophiste. Si on veut au moins que ça change, eh bien il faudrait être d’abord plus optimiste, en avançant des idées pour agir.


                            • Jean Vladimir 22 septembre 2007 18:01

                              Vite : l’énergie atomique inoffensive et inépuisable, page 8 du site www.savoir-ce-qu-est-l-univers-et-ce-que-nous-avons-a-y-faire.net.


                              • Xilo 4 novembre 2007 13:50

                                Juste une petite réctification quant aux chiffres : Luc a dit : « [...],sur une énergie solaire au sol de 200 W/m2, Beate Liepert de la Columbia University a observé une baisse de 1,8 W/m2 par an en moyenne sur la période de 1961 à 1990. » Or, dans son article sur Real Climate, Beate Liepert rapporte avoir observé un assombrissement d’environ 4% en trois décenies soit environ 1,3% par decénies, ce qui correspond alors à un assombrissement de 0,26W/m² par an pour une énergie au sol de 200W/m². On est loin des 1,8W/m².


                                • c.isme c.isme 7 avril 2008 07:23

                                  Transcription d’un documentaire de la BBC :
                                  http://www.bbc.co.uk/sn/tvradio/programmes/horizon/dimming_trans.shtml

                                  Narrateur (Jack Fortune) : Ceci est un un film qui exige une action. Il révèle que nous pourrions avoir grandement sous-estimé la vitesse à laquelle le climat change. En son cœur se situe un nouveau phénomène mortel que jusqu’à présent les scientifiques ont refusé à croire en son existence même. Mais il pourrait déjà avoir fait mourir de faim des millions de personnes. Tonight Horizon examine pour la première fois le pouvoir de ce que les scientifiques appellent l’affaiblissement global.

                                  12 septembre 2001, à la suite de la tragédie. Pendant que l’Amérique portait le deuil, la météo dans le pays fut inhabituellement excellente. Mille trois cent kilomètres à l’ouest de New York, à Madison dans le Wisconsin, un scientifique du climat appelé David Travis était sur le chemin de son travail.

                                  Docteur David Travis (université du Wisconsin, Whitewater) : Aux environs du 12, dans la journée, je me rendais à mon travail et j’ai remarqué comment le ciel était bleu et clair. Au départ je n’y ai pas pensé, puis j’ai réalisé que le ciel était exceptionnellement clair.

                                  Narrateur : Pendant 15 ans Travis a effectué des recherches sur des sujets apparemment obscurs, si les traînées de vapeur générées par les avions avaient un effet significatif sur le climat. À la suite du 11 septembre, toute la flotte américaine a été clouée au sol, et Travis a eu l’occasion de le découvrir.

                                  Docteur David Travis : Vous savez ce fut certainement une des petites choses positives à émerger de ceci, une opportunité de faire des recherches qui espérons le ne se produira plus jamais.

                                  Narrateur : Travis suspectait que l’immobilisation (des avions) pourrait causer un petit mais détectable changement sur le climat. Mais ce qu’il a observé était à la fois immédiat et spectaculaire.

                                  Docteur David Travis : Nous avons trouvé que le changement de la gamme de température pendant ces 3 jours était de juste au-dessus de 1°C. Et vous devez réaliser que du point de vue d’un profane ça ne semble pas beaucoup, mais du point de vue climatologique c’est énorme.

                                  Narrateur : Un degré en seulement trois jours, personne n’avait jamais vu un tel changement climatique majeur se produire si rapidement. C’était un nouveau genre de changement de climat. Les scientifiques l’appellent l’affaiblissement global. Il y a deux ans la plupart d’entre eux n’en avaient jamais entendu parler, mais maintenant ils croient que cela peut signifier que toutes leurs prédictions sur le futur de notre climat pourraient être fausses. La piste qui conduisit à la découverte de l’affaiblissement global débuta il y a 40 ans, en Israël, avec les travaux d’un jeune immigrant britannique appelé Gerry Stanhill. Biologiste qualifié, Gerry obtint un poste pour aider à concevoir des systèmes d’irrigation. Son travail était de mesurer l’éclairement du soleil au-dessus d’Israël.


                                  • c.isme c.isme 7 avril 2008 07:24

                                    Docteur Gerald Stanhill (Organisation de la Recherche sur l’Agriculture, Israël) : C’était important pour ce travail de mesurer les radiations solaires, parce que c’est un facteur qui détermine fondamentalement combien d’eau nécessitent les cultures.

                                    Narrateur : Pendant un an Gerry a recueilli des données d’un réseau de capteurs de lumière ; les résultats étaient comme attendu et furent utilisés pou aider à concevoir le système d’irrigation national. Mais 20 ans plus tard, dans les années 80, Gerry décida de répéter ses mesures pour vérifier si elles étaient toujours valides. Ce qu’il a trouvé l’a stupéfait.

                                    Docteur Gerald Stanhill : Et bien je fus étonné de trouver qu’il y avait une très sérieuse réduction de l’ensoleillement, sur la quantité de lumière solaire en Israël. En fait, si nous comparons les premières mesures des années 50 avec celles actuelles, il y a une réduction prodigieuse de 22% dans l’ensoleillement, et ça m’a vraiment surpris.

                                    Narrateur : Une réduction de 22% de l’énergie solaire était simplement énorme. Si c’était vrai sûrement les israéliens devraient geler. Il devait y avoir quelque chose d’erroné. Quand Gerry publia ses résultats ils furent donc ignorés.

                                    Docteur Gerald Stanhill : Je dois dire que les publications n’eurent presque aucun effet sur la communauté scientifique.

                                    Narrateur : Mais en fait Gerry n’était pas le seul scientifique qui avait noté la chute de l’éclairement solaire. En allemagne une jeune diplômée en climatologie appelée Beate Liepert trouva que la même chose semblait se produire aussi au-dessus des Alpes Bavaroises.

                                    Docteur Beate Liepert (Observatoire Terrestre Lamont-Doherty) : J’étais dans le même état d’esprit, j’étais aussi sceptique que n’importe quel autre climatologue. Mais maintenant j’ai vu les mêmes résultats en Allemagne, alors je l’ai cru.

                                    Narrateur : Allemagne, Israël, qu’en est-il du reste du monde ? En travaillant indépendamment l’un de l’autre, Liepert et Stanhill commencèrent à rechercher dans les publications, les journaux et les enregistrements météorologiques à travers le monde. Et ils trouvèrent tous les deux les mêmes histoires extraordinaires. Entre les années 50 et le début des années 90 le niveau d’énergie solaire atteignant la surface de la terre avait chuté de 9% en Antarctique, 10% aux États-Unis, 30% en Russie et 16% dans les îles britanniques. C’était vraiment un phénomène global, et Gerry lui a donné un nom adapté - l’affaiblissement global. Mais, encore, la réponse des autres scientifiques fut l’incrédulité totale.

                                    Docteur Gerald Stanhill : La communauté scientifique n’était évidemment pas prête à affronter le fait qu’il y avait un phénomène d’affaiblissement global.

                                    Narrateur : Bien sur, il y avait une bonne raison pour être sceptique. Moins d’énergie du soleil devrait rendre le monde plus froid. Cependant les scientifiques savaient que la terre se réchauffait. Comme le dioxyde de carbone et autres gaz à effet de serre que nous émettons emprisonnent encore plus de chaleur dans l’atmosphère terrestre et causent le réchauffement global.

                                    Docteur Beate Liepert : En fait la réaction de mes amis au travail de Gerry et au mien en même temps fut, oh mon dieu, c’est vraiment extrême, vous contredisez le réchauffement global. Savez vous combien de milliards de dollars ont été dépensés pour la recherche sur le réchauffement global et vous et ce vieux type nous contredisez.

                                    Narrateur : Donc les travaux de Liepert et Stanhill furent largement écartés. Mais l’affaiblissement global n’était pas le seul phénomène qui ne semblait pas concorder avec le réchauffement global. En Australie deux autres biologistes, Michael Roderick et Graham Farquhar furent intrigués par un autre résultat paradoxal - le déclin dans le monde entier de quelque chose nommé le taux d’évaporation de la casserole.


                                  • c.isme c.isme 7 avril 2008 07:25

                                    Professeur Graham Farquhar (Université Nationale d’Australie) : C’est appelé le taux d’évaporation de la casserole parce que c’est le taux d’évaporation dans une casserole. Chaque jour à travers le monde des gens sortent le matin et regardent combien d’eau ils doivent ajouter dans une casserole pour atteindre le niveau auquel elle était au même moment le matin précédent. C’est aussi simple.

                                    Narrateur : À certains endroits, des scientifiques agricoles ont effectué cette tâche plutôt ennuyeuse pendant plus de 100 ans.

                                    Professeur Graham Farquhar : Les mesures à long terme de l’évaporation de la casserole sont ce qui leur donnent leurs vraies valeurs.

                                    Docteur Michael Roderick (Université Nationale d’Australie) : Et le fait qu’ils font la même chose jour après jour avec le même instrument.

                                    Professeur Graham Farquhar : Oui, ils méritent une médaille. Chacun d’entre eux.

                                    Docteur Michael Roderick : Oui.

                                    Narrateur : Pendant des décennies personne n’a prêté attention aux mesures du taux d’évaporation de la casserole. Mais dans les années 90 les scientifiques ont vu quelque chose de très étrange, le taux d’évaporation chutait.

                                    Professeur Graham Farquhar : Il y a quelque chose de paradoxal ici sur le fait que le taux d’évaporation de la casserole diminue, un paradoxe apparent, alors que la température augmente.

                                    Narrateur : C’était un mystère. La plupart des scientifiques pensaient que, comme une casserole sur un réchaud, augmenter la température globale devrait augmenter le taux à laquelle l’eau s’évapore. Mais Roderick et Farquhar firent quelques calculs et trouvèrent que la température n’était pas le facteur le plus important dans l’évaporation dans la casserole.

                                    Docteur Michael Roderick : En fait il s’avère que les facteurs clés pour l’évaporation dans la casserole sont le rayonnement solaire, l’humidité et le vent. Mais le rayonnement solaire est vraiment le facteur dominant.

                                    Narrateur : Ils découvrirent que c’était l’énergie des photons frappant la surface, la lumière solaire, qui éjectent les molécules de la casserole dans l’atmosphère. Ils sont donc arrivés à une conclusion extraordinaire.

                                    Docteur Michael Roderick : Vous savez, si le taux diminue, peut être est ce l’ensoleillement qui diminue.

                                    Narrateur : Est ce que la chute de l’évaporation était en fait la preuve de l’affaiblissement global ? Ils sentaient que quelque part dans les journaux devaient se trouver les chiffres bruts qui pourraient lier les deux choses ensemble.

                                    Docteur Michael Roderick : Et puis un jour, juste par accident, je devais aller à la bibliothèque chercher un article dans Nature. Je n’arrivais pas à le trouver. J’ai juste jeté un oeil dans le journal et il y avait un article intitulé l’évaporation perd de sa force qui rapportait un déclin dans le taux d’évaporation de la casserole en Russie, aux États-Unis et en Europe de l’est. Et la, dans les mesures, ils disaient que l’eau dans les casseroles s’était évaporée en moyenne 100 mm de moins que pendant les 30 dernières années.


                                  • c.isme c.isme 7 avril 2008 07:25

                                    Narrateur : Mike savait combien de lumière solaire était nécessaire pour évaporer 1 mm d’eau. Il assembla alors les deux données de chiffres ensemble - la chute de l’évaporation avec la chute de l’ensoleillement.

                                    Docteur Michael Roderick : Alors vous faites juste l’addition dans votre tête. 100 mm d’eau en moins d’évaporé, 2.5 mégajoules, donc 2.5 fois 100 égale 250 mégajoules. Et c’est en fait ce que les russes ont mesuré avec le déclin de l’ensoleillement pendant les 30 dernières années. C’était plutôt surprenant.

                                    Narrateur : C’était la même chose pour l’Europe et les États-Unis. La chute de l’évaporation concordait exactement avec la chute de l’ensoleillement rapportée par Beate Liepert et Gerry Stanhill. Deux ensembles d’observations complètement indépendants donnaient la même conclusion. Bien que ça sembla incroyable, il n’y avait plus de doute sur l’affaiblissement global.

                                    Docteur Beate Liepert : Soudainement nous voyons, oh mon dieu le monde s’assombrit, puis vous soudainement vous voyez, oh mon dieu ça a un énorme impact.

                                    Professeur Graham Farquhar : Il devait y avoir un affaiblissement en Europe et en Russie, et ce à l’échelle globale. Et nous avons pensé que c’était très important parce que l’affaiblissement était énorme. C’est donc grand à l’échelle globale.

                                    Narrateur : Mais quelle en était la cause ? Les scientifiques savaient qu’il n’y avait pas de problème avec le soleil lui-même. Le coupable devait être sur la terre. Et comme ils recherchaient des indices, ils firent une autre découverte saisissante.
                                    Les Maldives : une nation composée d’un millier d’îles minuscules au milieu de l’océan indien, récemment ravagée par le tsunami. Ce fut la que Veerabhadran Ramanathan, un des plus grands experts mondiaux sur le climat commença à démêler le mystère de la cause de l’affaiblissement global. Il avait tout d’abord remarqué le déclin de l’ensoleillement sur de larges étendues de l’océan pacifique au milieu des années 90.

                                    Professeur Veerabhadran Ramanathan : (Université de Californie) : Mais nous ne savions pas à ce moment que c’était une partie d’une plus large situation globale, mais je savais que nous devions découvrir quelle en était la cause.

                                    Narrateur : Ramanathan était certain d’une chose, la forte chute dans l’ensoleillement atteignant le sol devait avoir quelque chose à voir avec l’atmosphère de la terre. Il n’y avait rien d’apparemment suspect.

                                    Professeur Veerabhadran Ramanathan : Presque tout ce que nous faisons pour créer de l’énergie cause de la pollution.

                                    Narrateur : Brûler de l’essence ne produit pas seulement les gaz à effet de serre invisibles qui causent le réchauffement global. Cela produit aussi de la pollution visible, de minuscules particules de suie et autres polluants portés par le vent. Elles produisent la brume qui enveloppe nos villes. Donc Ramanathan s’est demandé : est ce que cette pollution pourrait causer l’affaiblissement global ? Les Maldives étaient l’endroit parfait pour le découvrir. Les Maldives semblent non polluées, mais en fait les îles du nord se situent dans un courant d’air salle descendant de l’Inde. Seulement l’extrémité sud de la chaîne d’îles bénéficie d’air propre venant tout droit de l’Antarctique. Donc en comparant les îles du nord avec celles du sud, Ramanathan et ses collègues devaient être capables de voir exactement quelle différence la pollution apportait sur l’atmosphère et l’ensoleillement. Le Projet Indoex, comme il fut appelé, était un énorme effort international. Pendant 4 ans toutes les techniques possibles ont été utilisées pour échantillonner et surveiller l’atmosphère au-dessus des Maldives. Indoex coûta 25 millions de dollars mais il produisit des résultats, et ils surprirent tout le monde.

                                    Professeur Veerabhadran Ramanathan : La partie sensationnelle de l’expérience était que la couche de polluants qui fait 3 km d’épaisseur, réduisait la lumière solaire atteignant l’océan de plus de 10%.


                                  • c.isme c.isme 7 avril 2008 07:26

                                    Narrateur : Une chute de 10% de l’ensoleillement signifiait que la pollution par les particules avait un effet bien plus grand que ce que tout le monde avait cru possible.

                                    Professeur Veerabhadran Ramanathan : Nos modèles nous avaient amenés à croire que l’impact humain sur l’affaiblissement était proche de 0.5 à 1%. Ce que nous avons découvert est donc 10 fois supérieur.

                                    Narrateur : Indoex montra que les particules de pollution bloquaient elles-mêmes la lumière solaire ; mais ce qu’elles faisaient aux nuages était beaucoup plus significatif. Elles les transformaient en miroirs géants. Les nuages sont faits de gouttelettes d’eau. Ils se forment seulement quand la vapeur d’eau dans l’atmosphère commence à se condenser à la surface de particules présentes naturellement, typiquement du pollen ou du sel marin. Quand elles grandissent, les gouttelettes d’eau deviennent finalement si lourdes qu’elles tombent en pluie. Mais Ramanathan trouva que l’air pollué contenait beaucoup plus de particules que l’air non pollué, particules de cendres, de suie et de dioxyde de souffre.

                                    Professeur Veerabhadran Ramanathan : Nous avons vu 10 fois plus de particules dans la masse d’air polluée au nord des Maldives par comparaison à ce que nous avons vu au sud, qui était de l’air immaculé.

                                    Narrateur : Dans l’air pollué, des milliards de particules générées par l’homme fournissent 10 fois plus de sites autour desquels les gouttelettes d’eau peuvent se former. Les nuages pollués contiennent donc beaucoup plus de gouttelettes d’eau, chacune beaucoup plus petite qu’elle serait naturellement. Beaucoup de petites gouttelettes reflètent plus de lumière que peu de grosses. Les nuages pollués reflètent donc plus de lumière dans l’espace, empêchant la chaleur du soleil de passer au travers. C’était la cause de l’affaiblissement global.

                                    Professeur Veerabhadran Ramanathan : Fondamentalement, l’affaiblissement global que nous avons observé dans le nord de l’océan indien était le résultat d’un côté des particules elles-mêmes faisant bouclier à la lumière solaire, et d’un autre côté des nuages rendus plus réfléchissants. Donc cette soupe insidieuse, consistant en de la suie, des sulphates, des nitrates, de la cendre et autres, avait un effet double sur l’affaiblissement global.

                                    Narrateur : Et quand il a regardé les images satellite, Ramanathan a trouvé que la même chose se passait dans le monde entier. Au-dessus de l’Inde, de la Chine, et s’étendant dans le pacifique. Au-dessus de l’Europe de l’ouest, s’étendant vers l’Afrique. Au-dessus des îles britanniques. Mais c’est quand les scientifiques ont commencé à enquêter sur les effets de l’affaiblissement global qu’ils ont fait la découverte la plus inquiétante d’entre toutes. Ces nuages plus réfléchissants pouvaient altérer le comportement de la pluviomètrie mondiale. Avec de tragiques conséquences.

                                    Narrateur : La famine éthiopienne de 1984 a choqué le monde. Elle fut en partie causée par une sécheresse ayant duré une décennie à travers le Sahara africain - une région connue comme le Sahel. Année après année les pluies d’été ont manqué. À ce moment les scientifiques ont blâmé les pratiques agricoles et la mauvaise gestion des terres. Mais il y a maintenant des preuves que le vrai coupable est l’affaiblissement global. La force vitale du Sahel a toujours été la mousson saisonnière. Pendant la plupart de l’année il est complètement sec. Mais chaque été, la chaleur du soleil réchauffe les océans au nord de l’équateur. Ceci aspire la ceinture pluvieuse qui se forme au-dessus de l’équateur vers le nord, amenant la pluie sur le Sahel. Mais pendant 20 ans dans les années 70 et 80 la ceinture pluvieuse tropicale a constamment échoué à se décaler vers le nord - et la mousson africaine a disparu. Pour les scientifiques du climat comme Leon Rotstayn, la disparition des pluies a longtemps été une énigme. Il pouvait voir que la pollution de l’Europe et de l’Amérique du nord se déplaçait à travers l’Atlantique, mais tous les modèles climatologiques suggéraient qu’elle ne devrait avoir que peu d’effet sur la mousson. Mais Rotstayn décida alors de découvrir ce qui arriverait s’il prenait en compte les données des Maldives.

                                    Docteur Leon Rotstayn (Recherche atmosphérique Csiro) : ce que nous avons trouvé dans notre modèle était que quand nous avons permis à la pollution de l’Europe et de l’Amérique du nord d’affecter les propriétés des nuages de l’hémisphère nord, les nuages ont reflété plus de lumière solaire dans l’espace et ceci a refroidit les océans de l’hémisphère nord. Et à notre surprise le résultat fut que les bandes de pluie tropicales se sont déplacées vers le sud, s’écartant de l’hémisphère nord plus pollué vers l’hémisphère sud.

                                    Narrateur : Les nuages pollués ont empêché la chaleur du soleil de passer au travers. Cette chaleur était nécessaire pour entraîner les pluies tropicales vers le nord. La ceinture pluvieuse vitale n’a donc jamais atteint le Sahel.


                                  • c.isme c.isme 7 avril 2008 07:27

                                    Docteur Leon Rotstayn : Donc ce que notre modèle suggère est que ces sécheresses au Sahel dans les années 70 et 80 peuvent avoir été causées par la pollution de l’Europe et de l’Amérique du Nord, affectant les propriétés des nuages et refroidissant les océans de l’hémisphère nord.

                                    Narrateur : Rotstayn a trouvé un lien direct entre l’affaiblissement global et la sécheresse au Sahel. Si son modèle est correct, ce qui sort de nos pots d’échappement et de nos centrales électriques a contribué à la mort d’un million de personnes en Afrique, et en a touché 50 millions de plus. Mais ce pourrait n’être qu’un avant goût de ce que l’affaiblissement global a en réserve.

                                    Professeur Veerabhadran Ramanathan : Le Sahel est juste un exemple du système de la mousson. Laissez moi vous emporter vers un autre endroit du monde. L’Asie, où la même mousson apporte la pluie à 3.6 milliards de personnes, environ la moitié de la population mondiale. Ma principale inquiétude est que cette pollution de l’air et l’affaiblissement global auront aussi un impact nuisible sur la mousson asiatique. Nous ne parlons pas de quelques millions de personnes, nous parlons de quelques milliards.

                                    Narrateur : Pour Ramanathan les implications sont claires.

                                    Professeur Veerabhadran Ramanathan : Il n’y a pas de choix ici, nous devons réduire la pollution de l’air, voire l’éliminer entièrement.

                                    Narrateur : Heureusement, s’attaquer à la pollution de l’air ne devrait pas être trop difficile. Ça ne voudrait pas dire abandonner complètement le pétrole et le charbon. Nous aurions juste à les brûler plus proprement. Et en Europe nous avons déjà commencé : des épurateurs dans les centrales électriques, des pots catalytiques pour les voitures et de l’essence à faible taux de souffre, bien qu’ils ne fassent rien pour réduire les gaz à effet de serre, ont déjà commencé à réduire la pollution visible de l’air. Ce devrait être de bonnes nouvelles pour le Sahel, et dans les dernières années les sécheresses n’ont pas été si mauvaises. Mais il y a un piège terrible. Parce que pendant que l’affaiblissement global est lui-même un danger majeur pour l’humanité, il semble maintenant qu’il nous a protégé d’une encore plus grande menace. Ce qui veut dire que si nous réduisons l’assombrissement, nous pourrions faire face à quelque chose d’encore pire.
                                    Ce fut David Travis qui se rendit compte le premier de ce que serait le monde sans l’affaiblissement global. Ça s’est passé dans ces jours chaotiques qui ont suivit la tragédie du 11 septembre. Pendant 15 ans Travis a étudié les traînées de vapeur, les contrails, laissés derrière les avions volant à haute altitude. Bien que chaque contrail individuel semble petit, quand ils s’étendent ils peuvent couvrir le ciel.

                                    Docteur David Travis : Voilà quelques exemples de ce que nous appelons une frénésie de contrails. Ce sont de larges groupes de contrails. Et en voici un particulièrement bien de la Californie du sud. Voilà la côte ouest des États-Unis. Et vous pouvez voir ici ce réseau entrelacé de contrails couvrant au moins 50%, voire 75% du ciel dans cette région. Il n’y a pas besoin d’être un expert pour réaliser que si vous regardez cette image satellite et voyez ce genre de couverture de contrails, ils doivent avoir un effet sur la température à la surface.

                                    Narrateur : Mais le problème auquel Travis a été confronté fut d’établir exactement de quelle taille était l’effet des contrails. La seule façon de le faire était de trouver une période quand, bien que les conditions pour que les contrails se forment soient bonnes, il n’y avait pas de vols. Et bien sur ceci n’est jamais arrivé. Jusqu’au 11 septembre 2001. Là, pendant 3 jours après le 11, tous les avions commerciaux des États-Unis ont été cloués au sol. Ce fut une occasion que Travis ne pouvait pas ce permettre de manquer. Il s’est mis à rassembler les enregistrements de température à travers tout les États-Unis.

                                    Docteur David Travis : Initialement les données de plus de 5000 stations météorologiques à travers 48 états, les zones qui étaient le plus affectées par l’immobilisation (des avions).


                                  • c.isme c.isme 7 avril 2008 07:29

                                    Narrateur : Travis ne cherchait pas juste des températures - qui varient beaucoup de toute façon d’un jour à l’autre. Au lieu de cela il s’est concentré sur quelque chose qui normalement ne change que très lentement : l’échelle de température. La différence entre la température la plus haute pendant la journée et celle la plus basse durant la nuit. Est ce que ça avait changé pendant les 3 jours de l’immobilisation (des avions) ?

                                    Docteur David Travis : Comme nous commencions à regarder les données climatiques et que les preuves commençaient à s’accumuler je devins de plus en plus excité. Les résultats étaient plus grands que ce à quoi je m’attendais. Donc nous voyons ici pour les 3 jours précédant le 11 septembre une valeur légèrement négative de la gamme de température avec beaucoup de contrails comme habituellement. Puis nous avons ce pic soudain juste ici dans cette période de 3 jours. Ceci reflète l’absence de nuages, l’absence de contrails, des jours plus chauds et des nuits plus froides, exactement ce à quoi nous nous attendions mais encore plus grand. Donc ce que ceci indique est que pendant ces 3 jours nous avions une chute soudaine de l’affaiblissement global apporté par les avions.

                                    Narrateur : Durant l’immobilisation (des avions) la gamme de température a bondi de plus de 1°C. Travis n’avait jamais vu quelque chose comme ça avant.

                                    Docteur David Travis : C’était la plus grande fluctuation de température de cette magnitude des 30 dernières années.

                                    Narrateur : Si autant de choses peuvent se passer pendant un laps de temps aussi court, en enlevant juste une forme de pollution, alors ça suggère que l’effet total de l’affaiblissement global sur les températures mondiales pourrait être énorme.

                                    Docteur David Travis : L’étude du 11 septembre a montré que si vous enlever un des contributeurs de l’affaiblissement global, les contrails, pendant seulement une période de 3 jours, nous voyons une réponse immédiate de la surface à la température. Faites la même chose globalement et nous pourrions voir une augmentation du réchauffement global à grande échelle.

                                    Narrateur : Ceci est le vrai aiguillon dans la queue. Résolvez le problème de l’affaiblissement global et le monde pourrait être considérablement plus chaud. Et ce n’est pas seulement une théorie, c’est peut être en train de se passer maintenant. En Europe de l’ouest les mesures que nous avons prises pour réduire la pollution de l’air ont commencé à porter leurs fruits dans l’amélioration notable de la qualité de l’air et même avec une légère réduction de l’affaiblissement global ces dernières années. Pendant ce temps, après des décennies pendant lesquelles elles sont restées constantes, les température d’Europe ont commencé rapidement à augmenter, culminant dans l’été meurtrier de 2003.
                                    Les feux de forêts ont dévasté le Portugal. Les glaciers ont fondu dans les Alpes. Et en France les gens sont morts par milliers. Est ce que ça pourrait être la punition pour la réduction de l’affaiblissement global sans s’attaquer aux causes principales du réchauffement global ?

                                    Docteur Beate Liepert : Nous pensions que nous vivions dans un monde se réchauffant, mais ce n’est en fait pas exact. Nous vivions dans un monde de réchauffement global plus un monde d’affaiblissement global, et nous supprimons maintenant l’affaiblissement global. Nous nous retrouvons donc avec un monde de réchauffement global, qui sera bien pire que ce nous pensions, beaucoup plus chaud.

                                    Narrateur : C’est l’essentiel du problème. Alors que l’effet des gaz à effet de serre a réchauffé la planète, il semble maintenant que l’affaiblissement global la refroidissait. Donc le réchauffement causé par le dioxyde de carbone nous était caché par le refroidissement causé par la pollution de l’air. Mais cette situation est maintenant en train de changer.

                                    Docteur Peter Cox (Centre Hadley, Bureau Met) : Nous allons nous trouver dans une situation où, à moins que nous agissions où les polluants responsables du refroidissement diminuent pendant que ceux responsables du réchauffement augmentent, le CO2 va augmenter et les particules diminuer et ceci signifie que nous aurons un réchauffement accéléré. Nous allons avoir un effet double, une réduction du refroidissement et une augmentation du réchauffement en même temps et c’est un problème pour nous.

                                    Narrateur : Et ce n’est pas tout. Les climatologues comme Peter Cox ont commencé à s’inquiéter du fait que l’affaiblissement global les ont amenés à sous-estimer la pouvoir réel du réchauffement global. Ils craignent que la terre puisse être beaucoup plus vulnérable aux gaz à effet de serre que ce qu’ils pensaient.


                                  • c.isme c.isme 7 avril 2008 07:30

                                    Docteur Peter Cox : Nous avons vraiment deux effets en compétition, nous avons l’effet des gaz à effet de serre, qui tend à réchauffer le climat, mais maintenant nous avons cet autre effet qui est beaucoup plus fort que nous le pensions, qui est un effet de refroidissement qui vient des particules dans l’atmosphère. Et ils rivalisent l’un avec l’autre. Nous savons que le climat a changé pour un état plus chaud d’environ 0.6°C durant les 100 dernières années. L’ensemble a bougé de cette façon. S’il apparaît que le refroidissement est plus puissant que nous le pensions alors le réchauffement est aussi beaucoup plus fort que nous le pensions, ça signifie que le climat est plus sensible au dioxyde de carbone que nous le croyions à l’origine, et ça signifie que nos modèles peuvent être sous-évalués en ce qui concerne l’effet du dioxyde de carbone.

                                    Narrateur : Les modèles que tout le monde a utilisé pour prévoir le changement de climat prédisent un réchauffement maximal de 5° à la fin du siècle. Mais Cox et ses collègues craignent maintenant que ces modèles puissent être faux. Les températures pourraient augmenter deux fois plus vite que ce qu’ils pensaient précédemment entraînant des dommages irréversibles dans seulement 25 ans.

                                    Docteur Peter Cox : Si nous ne faisons rien, dans les années 20-30 nous pourrions avoir un réchauffement global excédant 2°, et à ce moment on pense que la calotte glaciaire du Groenland commencera à fondre de telle façon que nous serons incapables de l’arrêter, elle fondra. Cela prendra du temps mais finalement ça amènera une augmentation du niveau de la mer de 7 ou 8 mètres.

                                    Narrateur : Une fois que la calotte glaciaire du Groenland commencera à fondre, rien ne l’arrêtera. Beaucoup de grandes villes vivront en sursis. Décennie après décennie, le risque d’inondation catastrophique augmentera inexorablement. Mais à moins que des actions soient entreprises, ça ne s’arrêtera pas là. Parce qu’après le Groenland, la forêt tropicale commencera à se flétrir à cause de la chaleur.

                                    Docteur Peter Cox : 2040 - il pourrait faire 4° de plus, le changement de climat pourrait avoir apporté de grosses sécheresses, particulièrement dans le bassin de l’Amazone, ça pourrait rendre la forêt non viable, nous pouvons nous attendre à ce que la forêt prennent probablement feu, se transforme en savane ou même finalement en désert s’il fait vraiment très très sec comme notre modèle le suggère.

                                    Narrateur : Et comme la forêt tropicale partirai en fumée, cela relâcherai de grandes quantités de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, augmentant encore le réchauffement global. Cox a calculé qu’en seulement un siècle, le monde pourrait être 10° plus chaud, un réchauffement plus rapide que dans toute l’histoire de la terre. Si ça devait arriver, le paysage de l’Angleterre serait complètement transformé.

                                    Docteur Peter Cox : Nous parlons d’un changement d’un climat luxuriant, humide, comme celui ci, vers un climat nord africain en seulement quelques décennies ou un siècle.

                                    Narrateur : La plupart des espèces végétales britanniques ne pourraient pas survivre à un climat nord africain. Avec la végétation dépérissant partout, l’érosion du sol deviendrait un problème grave. D’une terre verte et agréable, l’Angleterre deviendrait un pays d’extrêmes, avec des inondations hivernales laissant la place à des tempêtes de poussière en été. Et ce sera bien pire ailleurs.

                                    Docteur Peter Cox : Vous pouvez imaginer que 10° d’augmentation des températures au Royaume Uni est catastrophique. Une augmentation de 10° dans un pays déjà chaud le rend essentiellement inhabitable.

                                    Narrateur : Et juste quand on pourrait penser que les choses ne pourraient pas être pire dans le grand nord, une augmentation de 10° pourrait être suffisante pour libérer une vaste réserve naturelle de gaz à effet de serre plus grande que toutes les réserves de pétrole et de charbon de la planète.

                                    Docteur Peter Cox : Nous serons en danger de déstabiliser ces choses appelées hydrates de méthane qui stockent beaucoup de méthane dans le fond de l’océan dans un genre d’état gelé, 10000 milliards de tonnes de ce truc, et ils est connu pour être déstabilisé par le réchauffement.

                                    Narrateur : À ce point, quoi que nous ayons fait pour réduire nos émissions, il sera trop tard. 10000 milliards de tonnes de méthane, un gaz à effet de serre huit fois plus puissant que le dioxyde de carbone, seraient relâchés dans l’atmosphère. Le climat de la terre deviendrait hors de contrôle, entraînant des températures inconnues depuis 4 milliards d’années. Mais ceci n’est pas une prédiction - c’est un avertissement. C’est ce qui arrivera si nous nettoyons la pollution tout en ne faisant rien à propos des gaz à effet de serre. Cependant, la solution facile - continuer à polluer et espérer que l’affaiblissement global nous protégera - serait suicidaire.


                                  • c.isme c.isme 7 avril 2008 07:30

                                    Docteur Peter Cox : Si nous continuions à déverser les particules ça aurait un effet terrible sur la santé humaine, les particules sont impliquées dans toutes sortes de maladies respiratoires, c’est pourquoi elles sont maintenant contrôlées, et bien sur elles affectent le climat de toute façon. Si vous magouillez avec l’équilibre de la planète, l’équilibre radiatif de la planète, vous affectez toutes sortes de comportements comme celui des moussons, ce qui aurait des effets terribles sur la population. Il serait donc extrêmement difficile, en fait impossible, d’annuler les effets des gaz à effet de serre seulement en continuant à déverser des particules, même si ce n’était que pour le fait que les particules sont dommageables pour la santé humaine.

                                    Narrateur : Au lieu de ça nous devons entreprendre des actions urgentes pour s’attaquer aux causes originelles à la fois du réchauffement global et de l’affaiblissement global - le brûlage du charbon, du pétrole et du gaz. Nos devons faire des choix difficiles, comment nous vivons et comment nous produisons notre électricité. Nous avons parlé de ça pendant 20 ans. Mais jusqu’à présent très peu de choses ont été faites pratiquement. La découverte de l’affaiblissement global montre clairement que nous avons peu de temps.

                                    Docteur Peter Cox : Une des forces réelles qui nous pousse dans cette direction est que nous laissons un environnement qui est confortable pour nos enfants. Et nous continuons comme si de rien n’était, nous n’allons pas faire ça, nous allons laisser un environnement qui est largement pire que celui dans lequel nous vivions ; et ce sera à cause de ce que nous avons fait quand nous utilisions cet environnement, et ce serait réellement tragique si ça arrivait.


                                  • c.isme c.isme 7 avril 2008 08:23

                                    Petite mise au point de ce que j’ ai lu des partcipations :

                                    Très peu de commentaire constructif ..normal au fond personne n’ a l’ air de chercher la vérité..

                                    Premier commentaire de ma part qui n’ engage que moi bien que des centaines de scientifiques est prouvés le faite dans diverses publications et reportages. source très peu médiatisé et très très comtreversés refusées et niées ..Sacher que le CO2 (qui est la base de tout dévellopement sur terre) que nous rejetons dans l’ atmosphère est totalement ridicule comparé à la production des océans et des végétaux en décomposition et des volcans.De plus une source fondamental dont on parle un peut ici est totalement ignoré le fait que l’ activité solaire est depuis peut de temps à l’ echelle historique en augmentation incroyable...

                                    Fait étrange le réchauffement globale même avec ces éléments est cependent beaucoup moindre que certaine periode de notre histoire .Des canicules plus importante sont enregistrées au vingtième siècle.que celle de 2003 ..

                                    Fait encore plus étrange les analises de nos précurseurs en matière d’ assombrissement note que phénomène est différent suivant les pays ou ils l’ ont observés.  ???? De très grosses différences. !!! on se croirait dans la cinquième dimention tellement les informations ne circule pas avec le même traitement..Sachez que pour info il circule une EVIDENSE EXTRAORDINAIREMENT PASSER SOUS SILENCE..............sur internet comme beaucoup d’ autres si l’ on sait regardez avec imparcialité et deux poids de mesure .. Je ne suis là que pour vous confirmer qu’ il est tout a fait possible d’ expliquer tous ces phénomènes croyer le sur parole ou pas cela reste une évidance .Exemple simple car je sais qu’ il ne faut pas trop vous surmener cela pourrait nuire à votre consomation. Une pollution en « particules fines » dûe aux frottements des roues sur les rails.....info intox à vous de voir http://www.bakchich.info/article2357.html&nbsp ;&nbsp ;&nbsp ;&nbsp ;&nbsp ; autre info L’éolienne WS ne fait pas de bruit et ne tue pas d’oiseaux. Une éolienne silencieuse et sûre peut être implantée au milieu d’une zone urbaine, même un enfant est en mesure de l’arrêter. info ou intox une éolienne qui n’ est qu’ une palle et qui resemble à un poteau vertical !!! On y vient certain le savent tous ça mais qu’ est ce que vous ne savez pas ou plutot qu’ est ce que les médias ne vous parlent quant infime occasions...... ???

                                     


                                  • c.isme c.isme 7 avril 2008 09:00

                                    suite donc se qu’ on ne dira pas dans ce reportage mais c’ est une évidense car il faut que vous consomier toujours et pour plus de profit .Ceci est malheureusement valable pour tous les secteurs car aujourd’hui tous les secteurs se doivent d’être barbare et économiquement rentable mais il n’ est rentable si vous savez observer toujours que pour les mêmes les banquiers internationaux les industries qui sont grandes comme des pays qui forme des firmes grandes comme les continents .

                                    http://www.dailymotion.com/relevance/search/pantone%2Bjournal/video/x1zvs1_solution-davenir-tf1_news&nbsp ;&nbsp ;

                                    Allons s’ y pour les grosses EVIDENCES ...Témoiniages d’ un mécanicien d’ avion http://alter.over-blog.net/article-10776446.html    sur les système mise en place par ....par qui d’ ailleur à vous de voire système pour l ’ épendage massif dans NOTRE air les dite chemtrails dans le monde entier .

                                    Les preuves allez vous me demander !!! Il sufit de lever la tête pour les voire et surtout avant de savoir comment marche les courant des océans ou la façon de mesurer les effets du CO2 demandez vous comment fonctionnent les nuages comment doit NORMALEMENT disparetre en toute logique les trainées de condensation des réacteurs d’ un avion.

                                    Comment donc les nuages se forment grace à des particules naturellement calibrées et grace aux rayon comique qui pénètre notre atmosphère quand ils ne sont pas balayer par la puissance sauvage du soleil ..Je tiens à préciser deplus que se ne sont pas les génération future qui seront touchées le plus car nos sommes déja tous touchés assassinés dans le présent ungénocide planèterre il est donc normal ex :les miliers de personnes tués aulourd’ hui ne feront pas d’enfants faite s’ en le plus possible donc mais si c’ est pour laisser le système fachisste actuel qui devient de plus en plus éfficace cela n’est pas la peine fabriquez des enfants qui savent où est l’ ennemis procréez de future guerriers libre et qui seront quelle est le vrai visage des banquiers de leurs lois illégales de leur soif de pouvoir ..Et enfin interessez vous au hommes que vous humiliez et qui vous tendent la main avec des conceptes révolutionaires. Qui sont de réels armes de destruction contre tous les poisons de notre planete. Merci

                                    http://quanthomme.free.fr/


                                  • c.isme c.isme 7 avril 2008 10:09

                                    De plus renseignez donc sur paul pantone vous pouver voire sur la première video qu’ il a été poursuivit devant les tribunaux .Je l’ avous très dificile de trouver des infos sur le sujet poursuivit par qui pour quoi on a faire à une invension qui se venge à sa manière car elle est distribuée gratuitement . P.Pantone à dit merde au système marchant et vous offre la vie moin cher pour une dépense ridicule de base .

                                    Cela étant dit la question s’ impose "Y aurait il d’autre scientifique et inventeur de génie que l’ on traquerait pour leur humanité et le fait qu’ ils nous offre des alternative révolutionnaire " ? Les mots me manque pour vous dire comme cela est incroyablement flagrant se suis d’ ailleur arrivé sur ce site grace à ma recherche sur STANLEY MEYER un inventeur qui dans un des sujet de ce site est très évocateur titre "Qui aurait tué stanley meyer ?". Et des inconscients ils ne peuvent qu ’être cela nous disent que se sont des histoires abracabrantesque comme le dit notre ancien président se ne serait que des illuminés qui parle de théorie de complot mondiale totalement débilent !!!! A tous ceux la je leurs renvoye le compliments sacher danc que la guerre en irak n’ est pour ma part un génocide organisé comme en afrique pour l’ apropriation de richesse et le détournement d’ argent publique. Renseignez vous sur NIKOLAS TESLA le génie qui inventa le courant alternatif Ce mot est magnifique non alternatif réfflechissez y ..son courant d’ ailleur devait être de plus haute fréquense car comme il l’ avait prouvé grace à l’effet peau comme il le nomme lui même le courant était devenu totalement sure plus d’ electrocution possible !! merveilleux non .

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