La mauvaise foi c’est être hypocrite dans ses propos. L’hypocrisie c’est le vice qui consiste en s’attribuer une vertu ou une croyance que l’on n’a pas.
Ma croyance est que les gens peuvent faire ce que bon leurs semblent. Je ne vois pas en quoi je suis hypocrite lorsque je dis que cette femme à le droit de décider par elle même de vendre ou non son corps. Encore une fois la possibilité de le faire n’oblige pas l’action.
« 1. Mon utopie, comme vous dites, est celle sur quoi repose notre république depuis 1789. »
1789 c’est la DDHC et il n’y a rien dans la DDHC de liberticide. Ce n’est qu’à partir de 1946 avec le préambule à la constitution cela a changé. Donc vous pouvez dire : Mon utopie, comme vous dites, est celle sur quoi repose notre république depuis 1946.
"2. Si par liberté vous entendez laisser chacun libre de décider de
ce qu’il fera de son corps, laissez-moi vous exposer cet exemple qui a
connu quelques retentissements : l’esclavage des temps modernes et ces
migrants retrouvés enfermés dans des maisons de riches, exploités, sans
papiers et payés une misère.Si vous estimez
que ces gens pouvaient trouver morale cette exploitation sous prétexte
qu’acceptée par leurs esclaves qui, de toute façon, avaient échappé à
pire chez eux, vraiment, je préfère quitter là la discussion.Et
ne me dites pas qu’il n’y a pas de rapport, comme vous dites : entre
crever de faim ou d’oppression chez eux, autant qu’ils viennent servir
des riches chez nous. C’est exactement votre discours."
A partir du moment où leur choix étaient consentis et non forcés. Il n’y a rien à redire. La liberté c’est aussi la possibilité de refuser celle-ci. Mon point de vue sur la moralité de la situation n’a pas d’importance, comme d’ailleurs la votre. Seul le point vue des personnes qui sont affectés par cette situation devrait nous importer.
Si la situation de ces migrants était forcé et non consentis alors là seulement l’état ce doit d’intervenir.
Un non choix est un choix quand même. On en peut restreindre la décision de quelqu’un.
"J’ai un peu de mal à suivre votre argumentation.
Pour tout dire, je ne vous comprends plus trop bien.Au
fil des commentaires, vous avez avancé ce qui semble être un rejet de
la loi liberticide pour lui préférer la morale de chacun, le tout pour
éviter la spoliation par la majorité des droits d’une minorité...«
Pourtant c’est clair :
Faites ce que vous voulez.
Nul ne peut vous dire ce que vous pouvez faire ou ne pas faire que vos actions n’empiète pas sur la liberté d’un autre individu.
»Donc demain, si les vagues de migrants trouvent leur
compte dans l’esclavagisme, pratiqué par quelques riches qui trouveront
moral de leur jeter quelques euro pour ne pas qu’ils crèvent de faim en
échange de leurs bons et loyaux services, c’est bon."
Pour faire court OUI. S’ils préfèrent cette situation à leur condition actuel qu’ils fassent ce qu’ils veulent. Mais si vous pensez que c’est dégradant rien ne vous empêches de crée un organisation à but non lucratif pour subvenir à tous leurs besoins. Ne forcez juste pas ce qui ne sont pas intéresser à vous aider. D’ailleurs en avez vous déjà fait une ? Aidez vous les resto du cœur ? donnez vous de votre temps aux pauvres ? Si oui tant mieux pour vous, vous profitez de votre liberté d’agir. Si non cela est quelque peu hypocrite de votre part.
Pour finir concernant la DDHC, je prend la peine de citer et de commenter les articles pour appuyer mon propos. Si vous pensez que la DDHC va dans votre sens, je en pris faites de même.
« La construction d’une société ne se fait pas avec pour objectif la médiocrité.« Tendre » c’est aller vers, mais je crois que vous vous méprenez volontairement sur mes mots. »
Je ne méprend pas sur le sens de « tendre ». Je vois maintenant que j’aurai due insister plus sur mon propos. Ce n’est pas l’objectif qui est critiquable mais c’est l’imposition de ce canon qui l’ai. Votre utopie n’est pas forcément celle des autres. De ce fait pour tendre à cette utopie il vous faudra employer la force (à travers la législation et la police) pour que cette vérité devienne réalité.
« Vous m’offrez quoi, en regard ?« le choix aux individus ».Le choix de quoi, de crever de faim ou de se vendre morceau par morceau ?Celui de louer, non pas sa force de travail, mais un ventre pour subsister ?Effectivement, on est loin de l’utopie !!! »
C’est une caricature de mon propos que vous faites. Laissez moi donc caricaturer le votre
Que m’offrez vous ? « l’absence de choix » Le choix entre crever de faim et crever de faim parce que tout autre action m’est interdite.
Concernant la DDHC, regardons donc ce qu’elle dit.
Art. 2. Le but de toute association politique est la
conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces
droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à
l’oppression.
Art. 4. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui
ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque
homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la
Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être
déterminées que par la Loi.
A la lecture de ces deux articles on comprend facilement que le gouvernement n’a pas à restreindre les libertés. (sauf si celle-ci en impact d’autre)
Concernant la dignité et la DDHC je dirai que la dignité est subjective, la DDHC ne s’interesse (à raison) qu’à des valeurs objectives. Exit donc la « morale » ou autre chose.
La DDHC par contre condamne l’esclavage : Art. 1er. Les hommes naissent et demeurent libres et
égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que
sur l’utilité commune.
"Mon choix proposé aux individus, c’est celui de construire une société
dans laquelle votre choix cornélien ne serait pas de choisir entre louer
son ventre ou son corps pour ne pas crever de faim.«
Vous réfléchissez comme si plus personne ne crève de faim, les gens doivent faire des choix cornélien tout le temps, restreindre leurs choix à l’option »morale", ne les aident pas.