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Pierrot

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  • Pierrot 15 septembre 2024 11:06

    @Soucougnan
    Mais il est un fait que les prélèvements obligatoires ont augmenté, et que ce que la population française en retire a nettement diminué.

    De plus, il serait opportun de considérer qu’on ne ramène pas le budget à l’équilibre en jetant par les fenêtres l’argent des prélèvements obligatoires et de la dette, ni en menant une politique qui empêche l’économie, l’emploi (utile et non subventionné) et le pouvoir d’achat de croître.

    Ceci étant considéré, on a toutes les raisons d’agonir Macron et les pouvoirs (notamment extra-nationaux) qu’il sert.



  • Pierrot 11 septembre 2024 04:00

    @Karugido
    J’avais bien compris que vous parliez du Droit et du système qui organisent notre soumission.

    Mais il est un fait vous n’en avez pas évoqué la partie essentielle, laquelle est extra-territoriale depuis un bon moment déjà. Cette partie-là était totalement absente de notre ancienne Constitution de 1958 ; elle n’a été ajoutée que plus récemment, et on peut raisonnablement considérer que cet ajout a marqué la fin de la Ve République, et peut-être même celle de la France en tant que Nation souveraine et indépendante.

    Pour parler sérieusement de ce sujet en termes de constitution et de mécanismes juridiques (sans perdre de vue qu’ils ne sont que le fruit des pouvoirs qui nous les ont imposés et qui les animent), c’est au minimum à la Constitution européenne et aux directives de la Commission qu’il faut se référer.

    Seul ce point de vue-là permet d’expliquer la trajectoire de notre pays depuis plusieurs décennies dans les domaines économique, social et politico-juridique (dont notamment les transformations de nos lois et celles de notre Constitution, initialement incompatible), ainsi que la trajectoire de bien d’autres pays européens dont les organisations n’ont pourtant absolument rien à voir avec celle de notre « Ve République » (encore une preuve, s’il en fallait, que cette dernière n’a rien à voir dans cette affaire).

    Si les événements survenus au cours de ce dernier quart de siècle ne suffisent pas à vous ouvrir les yeux sur la façon dont les choses fonctionnent effectivement, ceux de la prochaine décennie risquent bien de vous prouver que notre sort n’est plus entre les mains de nos institutions nationales (... à moins d’un hiatus providentiel qui nous ferait sortir des griffes de l’UE, de l’Euro et du mondialisme américano-centré).

    Notamment, il semble qu’il faille nous attendre à un redressement national imminent, imposé de l’extérieur (même si certains tenteront probablement de nous convaincre du contraire), similaire à celui qu’a déjà subi la Grèce. Et nous allons assurément passer un sale moment, qui durera plusieurs années, quels que soient nos futurs Présidents, Gouvernements, Parlementaires et éventuels changements constitutionnels (... du moins, tant qu’ils resteront pro-européistes ou soumis à des pouvoirs anti-démocratiques et/ou étrangers). Parce que la nature de notre régime national n’a simplement plus rien à voir avec les mécanismes politico-juridiques essentiels auxquels nous nous sommes soumis, sinon sur des points de détail qui ne changent rien au résultat final.

    Ainsi, votre diatribe contre la Ve République et la Constitution de 1958 apparaît comme d’un autre âge ; à l’évidence, elle a plusieurs métros de retard, et vous vous êtes trompé de cible.



  • Pierrot 8 septembre 2024 10:26

    @LeMerou
    Non. N’importe qui ne peut pas se présenter.

    Si certains candidats « exotiques » parviennent effectivement à se présenter, c’est précisément parce qu’ils n’ont aucune chance de se faire élire, et parce que leur seule présence constitue un handicap (notamment par le biais du non-remboursement des frais de campagne) pour des candidats sérieux qui pourraient, à terme, menacer ceux que « le système » autorise à accéder au pouvoir.



  • Pierrot 8 septembre 2024 10:17

    @Karugido
    Si l’on devait vous suivre au sujet de la Constitution de 1958, alors je pense qu’on pourrait remontrer jusqu’à la nuit des temps sans trouver d’organisation politique qui ne soit problématique. Et je doute qu’une Constitution différente puisse jamais régler les questions de fond.

    Votre point de vue légaliste est juste à côté de la plaque, parce qu’il s’avère très insuffisant pour désigner les principaux problèmes, et par voie de conséquence les principaux responsables (... ce qui me semble être assez gênant quand on prétend dénoncer, à juste titre, une occultation de la réalité).

    En effet, ce point de vue légaliste revient peu ou prou à considérer les citoyens comme un troupeau de mouton qui aurait pour seul horizon la badine du berger et les crocs de son chien, et pour destinée la tonte et l’abattoir. Et ce que vous proposez, ce serait de changer de badine, de chien ou de berger...

    À bien des égards, votre article me fait penser à cette description des ombres sur le mur de la caverne de Platon, qui ne permet en rien de percevoir ni de comprendre ce qui se passe réellement dehors. Une description d’ailleurs incomplète car, outre le sujet de ma précédente remarque, je n’y vois par exemple aucune référence aux institutions européennes, ni à la législation extraterritoriale américaine, qui pourtant régissent une grande part de nos vies actuellement.

    Le véritable problème n’est pas la Loi ni la Constitution, mais les pouvoirs auxquels nous nous sommes soumis, lesquels s’en servent à nos dépens.

    J’en veux pour preuve que, pour justifier leurs actes ou leur immobilisme, nos politiques prennent souvent comme prétexte le respect infaillible de la Loi et de la Constitution, mais que par ailleurs ils ne se gênent pas pour réinterpréter et pour modifier ces dernières, voire pour y contrevenir sous des prétextes présentés comme inexorables ou légitimes, lorsque cela les arrange. L’impunité dont jouissent certains pouvoirs qui méprisent les lois, parfois avec la complicité des institutions publiques, me semble constituer un autre indice significatif.

    En vérité, en se soumettant aux mêmes pouvoirs qu’actuellement, l’adoption de n’importe quelle autre Constitution aurait abouti à la même situation. Seuls les moyens mis en œuvre pour y parvenir auraient été quelques peu différents.



  • Pierrot 7 septembre 2024 18:50

    « Donc le bloc constitutionnel est composé de :
    • la constitution de 1958
    ... »

    Non, notre Constitution actuelle n’est plus celle de 1958.

    En effet, cette dernière a connu pas moins de 25 modifications depuis cette date, dont certaines ont notablement changé le fonctionnement de nos institutions, au point qu’on peut se demander pourquoi l’on parle encore de « Ve République » aujourd’hui (De Gaulle doit se retourner dans sa tombe !).

    Pour le moins, le sujet de votre article exigeait que vous ayez mieux pris connaissance de notre situation. Sans nul doute, certains des points de vue que vous exposez ici auraient été, par soucis d’exactitude, quelque peu différents.

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