@TSS, et vous remettez cela !
Tout était "pourri", OK.
Prenons le cas simple de la contamination au césium 137. Un illustre participant habituel d’Agoravox se flatte d’avoir ramassé un kilo de "trompette de la mort ". Ces champignons faisaient 2000Bq/kg (aux environs, de mémoire).
Imaginons qu’il avait ramassé ces champignons sur une surface de un m2. Ca revient à 2000Bq/m2.
Mais sur ce même m2, comme partout en France, même dans le bassin parisien, on a 10 000Bq/m2 de polonium 210 tout à fait naturellement.
Il se trouve que si l’on veut comparer des choses qui sont à priori difficlement comparables que sont des becquerels (qui sont des chocs, chocs de plums ou choc de marteau-pilon), il faut en venir aux sieverts, c’est à dire aux dégâts sur l’homme.
Si vous prenez la directive communautaire publiée dans le JO de l’UE le 29 juin 1996 (10 ans après Tchernobyl) on vous donne les tables d’équivalence (tables que personne ne conteste, la Criirad n’en parle pas) et l’on voit que les dégâts causés par le césium sont 100 fois moins importants que ceux causés par le polonium à quantité égale de becquerels (c’est très dangereux le polonium !).(quanbtités avalés bien sûr, mais le polnium vient de la retombée du radon, et sur les légumes on retrouve la même chose)
Donc ramené au m2 de terrain ordinaire français, un terrain ordinaire fait 10 000Bq/m2 de polonium naturel alors qu’un terrain contaminé en sus par 2000Bq/m2 de césium ça fera 10 020 Bq/m2 équivalent contamination polonium 210, c’est à dire dans la marge d’erreur de la mesure.
Et vous appelez ça du "pourri" !
En ce qui concerne l’iode 131, et la thyroïde. je vous signale que vous vous faites faire une scintigraphie à l’iode 131 vous vous prenez 750 000 Bq, et personne ne fait de cancer avec cela. Le service nucléaire médical de La Pitié-Salepêtrière doit consommer un curie (37 milliards de becquerels) par jour d’iode 131.
Un "nuage" de Tchernobyl c’est environ 36 heures de la consommation hospitalière en France du point de vue de l’iode.
L’augmentation des cancers de la thyroïde s’est produite dans le monde à partir de 1977, soit 15 ans après la fin des essais atmosphériques qui avaient balancé dans l’hémisphère nord environ un millier de Tchernobyl en iode 131. On avait l’expérience du sujet.
L’augmentation est visible aux USA et en Australie, pays peu touchés par le "nuage". Les nodules sont détectés depuis 1977 à partir de 200 de diamètre alors qu’avant c’était 10 mm. On en détecte plus, on les pris en compte plus tôt et on en meurt moins (la courbe des décès baisse régulièrement depuis 1977).
Habituellement c’est le "mâle" qui est plus sensible aux rayonnement en tous genres, les femelles résistent mieux, et dans le cas des cancers de la thyroïde (les personnes qui ont porté plainte), regardez la liste et vous verrez une grande majorité de femmes.
Piere Pellerin n’était pas un grand communicateur, il aurait du donner le conseil définitif :
- Lavez vos légumes !
Mais dans les pays où l’on a "pris des précautions" les taux d’évolutions du nombre de cancers de la thyroïde évoluent du pareil au même qu’en France, idem USA et Australie...
Par contre en Pologne, le taux de natalité, est passé en 9 mois de 30 000 à 9000 naissances par mois. Qui endosse la responsabilité de ce coup de hache dans la pyramide des âges en Pologne ?
Je pourrais continuer longtemps sur le sujet ca il y a bien d’autres arguments.
Évitez de ressasser les mêmes pavés de la "bonne pensée unique" médiatique.
@+