Au sujet de la piste de « l’ancien militaire »
Il semble que sur les trois militaires de 2008, sur les deux virés, l’un d’entre eux se soit rendu spontanément à un hôtel de police pour être entendu, l’autre a été retrouvé et a lui aussi fait l’objet de vérifications de la part des enquêteurs. Le troisième serait actuellement en active dans une unité de chasseurs alpins et a aussi été interrogé.

Pour autant la piste du militaire ou policier, de l’ex militaire, de celui dont un membre de sa famille est (ou a été) militaire ou de celui qui rêvait de l’être n’est pas abandonnée car les faits sont assez troublants et ressemble fort à l’exécution d’une « mission ».

Les victimes militaires ne sont parachutistes qui appartiennent tous à la 11e Brigade parachutiste dont l’Etat-major se situe à Balma près de Toulouse. C’est à dire (en face de l’autre côté du périphérique) à deux pas des lieux des deux actions commises à Toulouse. Si vous regardez les adresses des trois (lieux des crimes et Etat-major) vous vous rendrez compte que c’est très facile et rapide de relier les trois points entre eux (on sort de l’Etat-major Avenue Victor Hugo puis on prends l’Avenue des aérostiers à Balma, on traverse la rocade et on se retrouve dans Toulouse Avenue Chaubet : à gauche la maison de quartier (militaire du 1er RTP, à droite la direction de l’école). Enfin la rue de l’école est une rue à sens unique, il fallait donc la connaitre. Enfin les deux endroits sont à proximité de points d’entrée sur le périphérique ou permettent de sortir de l’agglomération rapidement en utilisant des petites rues pour revenir et traverser les communes de L’union, Balma ou Montrabé. Après c’est la campagne et ses départementales sans caméra de surveillance, quelques bois et des champs.

De même à Montauban, si vous ne connaissez pas la ville, même en utilisant un GPS vous ne prendrez pas l’itinéraire du tueur. La rue Delcassé est à sens unique, plus loin la rue de la Mandoune en longeant le Tarn permet de sortir de la ville sans prendre de feux ou presque. A l’exception d’une patrouille présente par hasard, le tueur ne risquait pas de croiser les forces de l’ordre pas dans ces rues, ces derniers alertés seraient venus soit de l’autre côté du Tarn par le quai de Verdun (Gendarmerie), soit de l’autre côté de la ville par la rue Léon Cladel (Police). Les montalbanais connaissent bien cette rue qui permet de sortir du centre-ville (ou d’y rentrer sans passer par les boulevards). Pour cette itinéraire les GPS vont indiquer les deux itinéraires à éviter (soit la rue Léon Cladel, soit le quai de Verdun). Donc là encore il faut avoir « vécu » dans le coin pour le savoir. Une simple préparation ne permet pas de déterminer aussi facilement cet itinéraire. Cela laissait du temps au tueur pour réaliser son plan et organiser son extraction.

NDLR : la Dépêche du midi le journal local a un très mauvais service INFOGRAPHIE (Lien) le point n°1 est faux. Le distributeur de billet (que l’on voit en arrière-plan sur les photos publiés dans la presse et sur google maps) se situe à l’angle de l’avenue du 10e Dragons et de la rue du 1er bataillon de choc et non sur le deuxième rond-point de cette rue.
La carte du Huf post aussi est fausse concernant la localisation du crime et du 17 RGP.