@Rbeyeur : Rappel historique intéressant ... pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire de France.
Mais depuis lors, vous n’ignorez pas que des codes furent rédigés, des lois fiscales votées par la Représentation Nationale que vous ne pouvez pas biffer d’un trait de plume. Et si vous prétendiez que dans la hiérarchie des sources de droit, la « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen » serait prééminente, comment interpréter l’article 13 s’agissant des citoyens qui, compte tenu des montants de leurs charges, eu égard à leurs revenus S’ESTIMERAIENT DANS L’IMPOSSIBILITE DE CONTRIBUER ? 1EURO symbolique devrait suffire, non ? Car c’est ça, la crise ! Vous vous faites l’avocat des hautes sphères de la ploutocratie. Mais vos références institutionnelles, en même temps qu’elles semblent nier la légitimité de l’impôt sur la fortune et les plus values, apportent également des arguments au contribuable de base pour ne plus CONSENTIR à un impôt insupportable, excédant de très loin ses FACULTES.
Pour mieux imager mon propos, il suffirait peut-être de généraliser l’appellation impôt à toutes les transmissions de monnaies qui s’opèrent habituellement au sein du groupe social : on nommerait, par exemple, impôt le montant d’une place de cinéma qui a permis à toute cette industrie de sucrer ses stars comme elle le fait depuis toujours.
Un mot encore, Monsieur le beau phraseur, pourriez-vous nous éclairer sur le sens du mot « facultés » dans l’article 13 de cette Déclaration que vous appréciez tant ? Jusqu’à quel niveau de revenu est-on en droit de considérer qu’un citoyen devrait être exempté de tout impôt, puisque vous retenez la liberté de contribution comme élément fondateur ? :
"Article 13
Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs FACULTES.