@ ecolittoral
« Ces manifestations ont été réprimées dans le sang par le pouvoir. »
Merci d’accorder quelques minutes votre attention à cette vidéo. Après, vous vous ferez votre propre idée. Loin de moi l’idée de vouloir influencer votre jugement ...
Encore faut-il vraiment chercher des éléments de réponses ! Certains
l’ont fait comme ce documentaire anglophone d’octobre 2012 produit par
les journalistes (l’inoubliable et si émouvante) Lizzie Phelan
(journaliste britannique indépendante qui était correspondante de
PressTV à Tripoli lors de l’assaut de l’OTAN) et Mostafa Afzalzadeh. »
Fabriquer la contestation : la vérité en Syrie - (Manufacturing dissent )
http://www.youtube.com/watch?v=84YzV9gTf_I
Dans cette vidéo de 44:03) le témoignage d’Alaa Ebrahim, journaliste
dont le frère dans l’armée syrienne a été tué, me touche
particulièrement et apporte un très net éclairage sur cette question
très trouble des responsabilités des uns ou des autres au tout début de
ces manifestations pacifiques. Il dit :
(à 3:29 > 4:31) :
« Jusqu’à ce jour, les 4 premiers morts
des manifestations à Daraa, j’ai interviewé des manifestants qui étaient
à leurs côtés ainsi que des officiers de sécurité et des policiers. En
fait leurs récits ne s’accordent pas toujours très bien , mais il y a
une chose sur lequel ces personnes sont toutes d’accord, personne ne
sait qui a tiré sur les manifestants qui furent tués le premier jour.
Les manifestants m’ont dit que les coups de feu venaient du haut d’un
château d’eau de la ville. Et en fait ils ne pouvaient identifiés les
tireurs. »
puis il dit à 11:53 > 13:08
« Au début, l’histoire qu’ils ont racontée c’était que des
manifestants pacifistes étaient réprimés par un état policier. Selon eux
l’armée et les forces de sécurité ont été utilisées. Ils
n’ont pas précisé que jusqu’à mai l’armée ne fut pas impliquée, pas même
lorsque 50 policiers furent tués comme à Daraa les premiers jours.
Personne ne mentionne que le jour où l’armée a décidé d’entrer dans
Daraa, les soldats portaient leurs tenues de combat, gilet pare-balles
et casques, 70 soldats furent tués le jour où ils entrèrent dans Daraa,
ce qui témoigne d’une violente attaque sur l’armée et une très grosse
attaque de snipers. J’ai vu de mes yeux un colonel de
l’armée, il reçut un tir provenant d’une distance de plus de mille
mètres, ce qui indique un haut niveau d’entrainement. Ils n’ont pas
mentionné cela parce que les nouvelles disaient »Ok, il y a des
manifestants pacifistes et cet état autoritaire qui réprime les
manifestations. Et ils ignoraient tout le reste"