Certaines épidémies s’éteignent d’elle même (ce fut le cas du sras) mais d’autres durent des siècles avec rebonds et période de sommeil, comme la peste.
La grippe russe (en fait, un coronavirus également) a duré plusieurs saisons avant de devenir plus bénigne et endémique. Au début (1889/90) , il y a même eu fermeture des écoles.
Pour le SARS COV2, on avait espéré une extinction après le première vague du printemps, l’été avait été rassurant mais malheureusement il y a eu rebond à l’automne, et des mutations relancent la virulence.
A court terme (2021) la vaccination peut contribuer à diminuer la propagation et la létalité, et il est pertinent de commencer par les personnes les plus sensibles à ce virus. Le choix d’un type de vaccin expérimental est risqué, et on ne saura pas avant des mois s’il y a des effets néfastes graves à long terme (le risque sur le génome humain est infime, mais l’interaction virale n’est pas exclue).
Chacun y va de ses pronostics, en Septembre, j’étais plutôt convaincu par les « rassuristes » , mais douché par l’aggravation qui a suivi, je crains qu’on ne soit pas débarrassé de la phase aiguë cette année, il y aura une pose estivale, mais la rentrée n’est absolument pas garantie, l’« immunité » individuelle ou collective ne dure que quelques mois, on voit déjà des réinfections de personnes contaminées lors de la première vague (variante ou pas). Les traitements en début d’infection me semblent la voie à privilégier, ce qui nécessite des dépistages faciles et à résultat immédiat, c’est là dessus que devrait plancher les labos français largués sur le vaccin (autant prendre le brevet chinois et passer à autre chose).