En fait, tout ce qui n’est pas néolibéral et néoconsevateur est populiste, payé par les Russes, illégitime, etc.
La « révolution conservatrice » initiée par Reagan et Thatcher (officiellement, elle avait commencé un peu avant avec l’imposition de politiques d’austérité et déflationnistes) craque de partout, les mouvement d’extrême droite montent, et ce n’est pas une surprise : si il était impossible à un économiste libéral de se faire embaucher dans une université à part pour y nettoyer les chiottes jusqu’au milieu des années 70, c’est parce que le lien entre extrême droite, politiques libérales de restriction monétaire et monté du fascisme avait été parfaitement identifié. C’est ce mécanisme qui avait mené à la seconde guerre mondiale.
Ils sont revenu et ont à nouveau semé le chaos.
Je ne sais pas si le candidat roumain invalidé est véritablement d’extrême droite, mais il est clair que s’il conteste l’ordre établi, il est qualifié d’extrême droite, d’extrême gauche, de populiste, de pro-russe, que sais-je... Et si il est véritablement d’extrême droite, le lien entre les politiques d’austérité imposées part l’UE est sa popularité est évident.
Parfois, je me demande si la "Commission Européenne n’est pas truffée de crypto-nazis qui cherchent à créer les conditions d’émergence d’un nouveau Reich...
De toutes façon, la Roumanie est au première loges pour voir ce qui se passe en Ukraine. Des ukrainiens qui fuient la conscription passent la frontière roumaine par les Carpates ou en franchissant les fleuves et les rivières (certains y laissent la vie). La population roumaine (comme le population géorgienne...) n’a probablement pas du tout envi d’être entrainé dans ce fiasco orchestré par les néocons.