bonjour michel
assez d’accord avec toi nous sommes devant un problème politique et non un problème financier.
la poursuite du dogme libéral qui a transféré le pouvoir des peuples vers quelques oligarchies systémiques financières, n’est pas en soi une vérité inaliénable, et se réformera dans la douleur très certainement. pour l’instant, cette organisation financière va nous apporter la récession et aucun colmatage n’y changera quoi que ce soit, nous sommes entré dans une troisième phase du développement du capitalisme, j’ignore l’aspect qu’il prendra car ils se construit sur la base des dégâts qu’il engendre en fonction de la réponse politique que peuvent y apporter les populations qui subissent ses méfaits. c’est pour cela qui faut réformer les traité européen qui ont été construit pour le marché financier
Par le traité de Rome se poser la première pierre d’une espérance, celle que par le commerce, des peuples antagoniques par leur histoire se réunifient pour vivre en paix.
Mais nous étions en 1957 et il y a long temps que tous ceux qui présidaient à cet esprit ne sont plus.
Le temps les a remplacés par des marchands, de plus financiers. Cette construction d’une Europe des peuples n’a trouvé que des représentations symboliques au travers du parlement européen. Tout n’est pas négatif loin de là, mais d’évidence durant toute cette période, c’est une Europe des marchands qui c’est construite avec une gestion entrepreneuriale.
Il a fallut cette la crise financière pour que tombent les illusions. Durant des années nous avons été nourris de la prospérité qu’apportait à tous les pays membres le marché européen dans la compétition mondiale.
Quand nous en suivons les vertus aux travers de l’endettement des états, c’est la prospérité des marchands que l’on constate et non celui des populations.
Le choix politique de donner le pouvoir au marché financier au détriment des peuples, fut un choix dogmatique, non un choix incontournable, et ce choix conduira l’Europe vers la récession face au marché mondial dont la Chine est devenu un acteur incontournable
La crise grecque, n’est que le début irréversible d’une situation qui va inévitablement s’étendre à tous les états, car la croissance nécessaire pour sortir des déficits ne sera plus jamais au rendez. En conséquence de quoi il faut repenser les marchés financiers et la création de monnaie, dans une économie qui se recentre sur des productions « propres » et de nouvelles énergies pour palier à la cherté de celles actuelles qui se fera jour. Un challenge qui va demander des années et des années sans être assuré de nous apporter la croissance nécessaire à la réduction des déficits.
Il va donc de soi que tour à tour tous les états mettront en place des mesures d’austérités.
L’interdiction faite à la BCE par les traités, de venir en aide à un état en difficulté est le symbole même de la puissance du marché face au pouvoir des peuples. Un état souverain se trouve ainsi réduit au rend d’une simple entreprise dont l’avenir dépend, non des décisions que peut prendre ses citoyens, mais des prêts que peuvent consentir des banquiers, parce que les « marchands » ont imposé une rentabilité du produit financiers au détriment du travail, qui est la source de presque tous les financements. Il devient donc facile de comprendre que si leurs parts diminuent, les activités ou les services qui s’appuient sur eux se trouvent en difficultés.
Cette incapacité de la BCE est conséquente au fait de l’inexistence d’un Europe politique, d’une Europe du pouvoir de ses peuples. Si le fait que les états aient renoncé individuellement à émettre de la monnaie fut compensé par ce pouvoir remis aux mains de la BCE d’y pourvoir, la situation de la Grèce en eut été tout autre.
Mais il ne sert à rien de pleurer sur ce qui n’existe pas, mais de comprendre la fabuleuse escroquerie dont sont victimes les populations, non de l’Europe voulu en 1957, mais de celle construite depuis 1973.
La France (pour ne parler que d’elle) va donc emprunter sur les marchés financiers de la monnaie à un taux faible pour la prêter à un taux plus élevé à l’état grec, mais moins que ce que le feraient le marché s’il prêtait directement la monnaie à la Grèce.
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Voilà donc un acte de solidarité politique exemplaire entre les peuples, (et notre gouvernement s’en félicite) et en plus sous réserve que l’état grec applique des mesures d’austérités seulement supporteront par sa population. Ce sont donc bien des marchands.
Ce sont ces mêmes dirigeants qui nous assurent que c’est de l’Europe qu’il faut attendre notre prospérité, et d’elle de recevoir une augmentation de notre pouvoir d’achat.
Les masques sont enfin tombés et ce n’est pas une mauvaise chose en soi.
Je ne vois pas pourquoi les marchés financiers s’arrêteraient en si bon chemin, compte tenu que tous les états sont endettés. Personnellement je verrais cela d’un bon œil, car la situation obligerait les états à donner à la BCE un pouvoir politique de création de monnaie.
Mais j’ai bien peur que les marchés soient assez futés pour ne pas tuer la poule aux œufs d’or.
Ce premier Mai il n’y a pas eu grand monde dans les rues, j’ai bien peur qu’un jour nous le regrettions, sinon espérer un miracle.
cordialement.
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