MENSONGE
PAR OMISSION : ON NE NOUS PARLE JAMAIS DES RETOMBEES DU
PLUTONIUM 238,239 ou 240 (CONTENU DANS LE MOX) BEAUCOUP PLUS
DANGEREUSES QUE CELLES DE L’URANIUM
COMMUNIQUE
CRIIRAD
du
17 mars 2011 - 13h
RADIOACTIVITE
DE L’AIR :
Les
quelques résultats enfin disponibles sont très inquiétants !
Des
résultats nous parviennent d’heure en heure et confirment les
éléments ci-dessous.
Nous
essaierons de publier une mise à jour en fin de journée
Suivre
en temps réel l’ordre de grandeur de la contamination de l’air
est indispensable
Depuis
5 jours, de la radioactivité s’échappe de la centrale nucléaire de
FUKUSHIMA DAIICHI sans que l’on puisse
évaluer les risques encourus par les populations. On n’a en effet
aucune idée des quantités de produits
radioactifs relâchées dans l’environnement et aucune cartographie
des activités volumiques de l’air
n’a été publiée.
Seuls
des relevés dosimétriques (débits de dose en μGy/h ou μSv/h)
sont disponibles et seulement pour
certains
secteurs géographiques. Les plus exposés – la Préfecture de
Fukushima notamment – sont très peu documentés
[la situation est en train de changer]. Ces résultats ne rendent
compte que de l’exposition externe
et peuvent donc sous-évaluer considérablement les niveaux de
risques.
En
situation accidentelle, il est indispensable de disposer, en temps
réel, des ordres de grandeurs de la contamination
de l’air qui 1/ détermine le risque encouru par inhalation de gaz
et d’aérosols radioactifs ;
2/
conditionne – en association avec les paramètres météorologiques
- l’intensité des dépôts au sol et par conséquent
les niveaux de contamination de la chaîne alimentaire.
Tout
un cocktail de produits radioactifs dans l’air de Tokyo
Le
laboratoire de la CRIIRAD a pu accéder aux mesures effectuées par
le Tokyo
Metropolitan Industrial
Technology
Research Institute sur
les poussières atmosphériques prélevées à Tokyo, dans
l’arrondissement de
Setagaya, sur la période du mardi 15 mars minuit au mercredi 16 mars
18h (heures locales), soit 42 heures
de suivi.
Les
résultats publiés concernent 4 radionucléides (produits
radioactifs) : iode 131, iode 132, césium 134 et césium
137. Moyennées sur les 42 heures de suivi, les activités sont les
suivantes :
-
Iode 131 : 14,9 Bq/m3
-
Iode 132 : 14,5 Bq/m3
-
Césium 134 : 3,4 Bq/m3
-
Césium 137 : 3,2 Bq/m3
Accéder
aux tableaux de résultats : 1. Mise en
forme CRIIRAD
2.
Originaux de l’Institut de Recherche de Tokyo : 15-03-11
; 16-03-11
; 17-03-11
En
situation normale, le seul radionucléide que l’on s’attend à
mesurer dans l’atmosphère est le césium
137.
Du fait des essais nucléaires militaires et de la catastrophe de
Tchernobyl, subsiste en effet une contamination
résiduelle mais heureusement très faible : de l’ordre de quelques
μBq/m3.
(1μBq = 10-6 Bq)
Une
valeur moyenne de 3,4 Bq/m3 représente
une augmentation considérable du niveau de radioactivité : de
l’ordre de 1 million de fois.
Précision
importante : l’air contient nécessairement d’autre
radionucléides : probablement des gaz rares
radioactifs comme le krypton 85 et le xénon 133 mais également du
tritium, du tellure 132, des isotopes
du ruthénium, du tellure, du strontium. Il faudrait également
savoir si l’air contient des transuraniens,
des émetteurs alpha très radiotoxiques comme les plutoniums 238,239
ou 240 ou encore
l’américium 241.
ALORS COMBIEN DE DOSES DE PLUTONIUMS (238,239
ou 240 ou encore
l’américium 241,.... ) RETOMBENT EN FRANCE CHAQUE JOUR ?