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Accueil du site > Tribune Libre > DSK : l’exemplarité sexuelle mauvaise pour la démocratie

DSK : l’exemplarité sexuelle mauvaise pour la démocratie

Marcela Iacub a encore frappé ! Avec cette lucidité et ce regard pointu qui en font une des plumes vives et un des esprits les plus originaux et libres de notre époque. Dans un article paru en ligne sur le quotidien Libération, cette juriste féministe pose les bonnes questions concernant le « sexuellement correct » que notre époque veut imposer aux politiciens et, partant, à l’ensemble de la société.

La conformité sexuelle

Sous prétexte d’exiger des dirigeants une forme sinon de pureté, au moins de normalité, normalité placée au minimum, on reconstitue peu à peu une classification morale et sociale élitiste, hiérarchique, anti-démocratique.

La sexualité est l’un des miroirs de l’état de liberté d’une société, une sorte de baromètre collectif. C’est le domaine habituellement le plus intouchable. Quand le curseur du baromètre va vers le beau cela signifie que le groupe humain vit une période de plus grande liberté et de bien-être. Quand le curseur plonge et que la sexualité est à nouveau brimée ou objet d’opprobre sociale c’est le signe d’une période où la liberté se restreint, où le jugement social collectif reprend le dessus sur la liberté individuelle.

Le cycle de la conformité sexuelle varie selon les époques. Dans l’Histoire les espaces de liberté alternent avec des périodes de répression morale. Au Moyen-Âge une large tolérance s’est instaurée en matière de pratiques sexuelles. La venue et l’expansion de la syphilis après la renaissance a remis la pression morale, possiblement dans un but de limiter les contacts sexuels et donc la propagation de la maladie. Depuis lors des périodes plus libertaires ont alterné avec des périodes plus moralistes. La masturbation a par exemple été longtemps considérée comme une pratique pathogène voire pathologique.

En 1888 le Dr John Harvey Kellogg, inventeur des corn flakes et de la viande végétale, écrivait ceci dans « Plain Facts for Old and Young » :

« Un remède qui est presque toujours couronné de succès chez les garçonnets est la circoncision, en particulier lorsqu'il apparait un phimosis. L'opération devrait être effectuée par un chirurgien sans anesthésie, car la brève souffrance qu'en ressentira l'enfant aura un effet salutaire sur son esprit, en particulier si elle est reliée à l'idée de punition, ce qui pourrait bien être le cas parfois. La douleur qui se prolonge pendant plusieurs semaines interrompt la pratique, et, si elle n'a pas été trop profondément enracinée auparavant, elle peut alors être oubliée pour ne jamais revenir. Chez le sexe féminin, l'auteur a constaté que l'application d'acide carbolique pur sur le clitoris était un excellent moyen de calmer toute excitation anormale. »


La tentation autoritaire

Aujourd’hui la répression morale reprend de la vigueur. Il n’est que de voir les tribunaux de l’opinion qui s’érigent contre Dominique Strauss-Kahn, le condamnant alors même qu’il n’est pas jugé. On peut faire feu de tout bois et prétendre que les hommes de pouvoir sont épargnés, que sa relaxe américaine est un déni de justice : ce faisant le feu gagne peu à peu tout l’espace social. On invente de toutes pièces « l’homme de mauvaises moeurs » alors que l’on a effacé la notion de « femme de mauvaises moeurs ». On en vient à juger sa sexualité, à le condamner pour ses moeurs qui, si elles sont avérées dans la mesure qui lui est accordée, ne sont en rien illicites.

En effet les fondements de la loi et des relations entre humains ont changé. L’ancienne morale héritée en gros d’une époque où la religion et l’Etat étaient fortement intriquées, jugeait les comportements sexuels selon une échelle précise. La sodomie a été longtemps interdite. Les pratiques buccales également. L’homosexualité était un crime et dans certains pays elle entraîne encore la peine de mort. N’oublions pas de quel monde nous venons : le simple fait de vivre en couple sans être marié était à une époque condamnable.
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Le renversement des années 1970 a été de placer le consentement entre adultes comme référence juridique. Il n’y a plus de bonne ou mauvaise sexualité en matière de loi. L’Etat n’est plus un juge moral. Ce qui est illicite n’est pas ce qui serait « mal » mais ce qui contrevient à la liberté de choix individuel. La loi préserve la liberté individuelle. Ainsi ce qui est illicite est la contrainte - contrainte physique ou morale sous forme de chantage. La morale, elle, est de l’ordre des choix éthiques personnels.

Hors de cette loi chacun vit donc ce qu’il veut. En principe. Car en réalité, le jugement moral du passé n’a pas encore totalement disparu de la place publique. Ainsi la sexualité prêtée à DSK est qualifiée malheureusement par Michel Rocard de maladie mentale. Il s’en est excusé mais l’idée est dans l’air. Le simple fait que cette phrase digne d’un quelconque intégrisme ait pu avoir autant de répercussions montre la confusion morale et intellectuelle de notre époque, tentée par le retour du puritanisme. Il n’est que de voir les célébrités américaines qui font leur auto-flagellation en public sur leur supposée addiction au sexe, et qui vont faire une cure pour diminuer leur libido comme autrefois on allait à confesse ou dans un monastère. L’inconvénient est que la répression morale sur la sexualité et la volonté d’imposer des normes accompagne ou précède souvent des régimes politiques autoritaires. Cette répression est d’ailleurs en soi une tentation autoritaire.


L’exemplarité, une dérive moraliste

Ce que dit Marcela Iacub est intéressant : l’addiction au sexe n’est ni une maladie ni un problème. Un homme politique peut très bien avoir des addictions - au sexe, à la lecture dans l’exemple qu’elle donne, et être compétent et capable de gouverner un pays. Les addictions à l’alcool sont plus dangereuses dans la mesure où il est démontré qu’elles altèrent chimiquement l’état de conscience.

Dans les périodes de répression moraliste on voit se développer des soupapes, comme les orgies chez les nazis. Dans les périodes de liberté, pour autant, ce qui se passe aujourd’hui montre qu’il vaut mieux ne pas être pris. Se cacher, être hypocrite, est mieux pour éviter le jugement moral de gens dont on ne connaît pourtant rien et qui font peut-être pareil. Les hommes et les femmes politiques modernes aimeraient-ils la sodomie ? Pas de problème tant qu’on n’en sait rien. Mais que cela se diffuse et le jugement moraliste réapparaît. Pourtant que font les gens dans leur vie et dans leur sexualité ? Masturbation, sexe à plusieurs, amants et maîtresses, sodomie, sont-ils donc si exceptionnels ? Cessons-là l’hypocrisie. Après tout, Tristane Banon a aussi sa forme de sexualité non conventionnelle. Doit-elle être condamnée pour cela ? En aucun cas et l'on n'a pas à lui en faire reproche comme je l'ai lu sur certains forums.

On a beaucoup parlé d’une nécessaire exemplarité des hommes politiques suite à l’affaire Strauss-Kahn-Diallo. Mais on fait fausse route. On ne doit pas attendre des politiciens qu’ils soient des modèles moraux. Le fait qu’ils ne soient pas des criminels doit suffire. Demander une exemplarité morale c’est conférer à l’Etat un nouveau rôle quasi-religieux. Or l’Etat s’occupe de ce qui est licite ou non. La morale, si elle fonde nombre de lois, évolue en parallèle : ainsi l’adultère qui était une faute à une époque ne l’est plus, et la loi a changé : l’Etat ne juge plus les gens pour cause d’adultère. On est passé d’une forme de charia européenne à la démocratie laïque. Faut-il le regretter ? Chacun donne sa propre réponse. Mais la liberté individuelle, fondement de la démocratie et de la responsabilité devant la société, en est l’enjeu.


estampeero1.jpgUne société adulte et libre, ou un Duce

Demander une exemplarité aux politicien-ne-s c’est envisager de former une caste à part, au-dessus du peuple qui par définition, ne serait pas exemplaire mais corrompu. Les politiciens deviendraient les sauveurs de ce peuple immoral et corrompu - car c’est bien le message en creux que signifie l’appel à l’exemplarité : le peuple, ignare, sale, dépravé et corrompu, a besoin de modèles. Les politicien-ne-s seront donc éduqués différemment afin d’être l’élite morale. A terme, ils y aura des lois spécifiques contre eux en cas de défaut d’exemplarité. C’est déjà le cas avec ces « tribunaux populaires » que l’on voit fleurir dans la presse et sur le net contre DSK. Les politiciens ne seront plus des citoyens comme les autres, des humains comme les autres.

C’en sera finit de la démocratie et l’on retournera vers une forme d’aristocratie et une nouvelle féodalité morale. Ou pire.

Comme le dit Marcela Iacub dans son article :

« ... Comme si, en s’indignant qu’un présidentiable puisse participer à des partouzes et payer des prostituées, ces gens étaient au fond mélancoliques d’un monarque absolu, d’un duce, censé ne jamais se tromper, savoir, voir et comprendre à la place du peuple lui-même. »

Aujourd'hui la sexualité est mal gérée socialement alors même que la liberté individuelle autorise des pratiques qui sont loin d'être marginales. Hier soir au journal télévisé, Dominique Strauss-Kahn n'a pas présenté d'excuses. Il n'avait pas à le faire. S'il avait reconnu une pathologie addictive, s’il s'était soumis au tribunal de l’opinion, il aurait introduit la culpabilité sexuelle américaine en Europe. Ç'eût été le plus mauvais service à rendre. S’il avait fait cela, il se serait perdu, à la merci du moindre jugement, et réduit au rang de petit garçon. Mais heureusement il n'a pas pratiqué l'auto-flagellation.

Je pense que les féministes, à la place de jouer les mères la morale et de dénier la justice qui a relaxé DSK, devraient soutenir ce point de vue. C’est leur responsabilité historique.

Quand je dis que ces féministes ont une responsabilité historique et qu'elles devraient laisser tomber et défendre la liberté à disposer de soi, c'est parce que c'est ce qu'elles ont fait pour les femmes il y a des décennies. Elle devraient maintenir cette position. Les féministes historiques étaient plus audacieuses que celles d'aujourdhui, qui vont juste dans le sens du courant, et qui tentent de rattraper le coup après la décision de Vance. On est dans le déni et la lutte d'intérêt, voire juste la lutte de pouvoir. 

Je me fiche de DSK ou autre. J'ai défendu dans mes blogs des "petits" comme Khalid, qui avait le grand tort d'être d'origine nord-africaine, et qui a été condamné sur des accusations invraisemblables. J'ai soutenu Loïc Sécher, et d'autres. 

La position de Iacub, que je rejoins, se fonde sur un principe civilisationnel du droit. Le même droit fondamental qui garantit ici et ailleurs notre liberté d'expression. L'exemplarité sexuelle, en ce qu'elle mettrait la vie privée des dirigeants (puis de tout le monde) sous le nez du public, avec à la clé la menace des tribunaux de l'opinion, ne sert pas la liberté chèrement acquise en démocratie.


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106 réactions à cet article    


  • Ariane Walter Ariane Walter 20 septembre 2011 11:10

    Un homme politique peut très bien avoir des addictions - au sexe, à la lecture dans l’exemple qu’elle donne, et être compétent et capable de gouverner un pays.

    Vous traitez d’une affaire qui prouve que l’addiction d’un homme au sexe le met dans des situations dangereuses pour son pays et fatales pour lui-même.
    Ensuite, toute addiction est un excès.
    Tout excès est un danger pour l’équilibre d’un homme, de sa famille, de ses collaborateurs.
    la souffrance des siens , vous n’en parlez pas. Il ne s’agit que d’être libre de son désir de sexe.
    Vous vivez dans le monde des bisounours-quéquéte et pas dans celui des réalités humaines ou la sexualité est à l’origine non pas uniquement de plaisirs, mais de domination, d’humiliation, de crime.

    Oui, les temps ont changé depuis 68. Peut-être parce qu’ayant eu a volo la grande liberté sexuelle on en connaît les limites et les dangers.

    Ensuite, l’exemple de DSK, les mensonges qu’entraînent sa liberté, sa personne amochée, ravagée par des années d’excès , voilà qui ne plaide pas trop en faveur de votre thèse.


    • zelectron zelectron 20 septembre 2011 19:51

      Marcela Iacub a encore frappé ! Avec cet aveuglement et ce regard obtus qui en font un des poils pelés et un des cerveaux reptiliens des plus communs et prisonnier de son époque attardée.
      Dans l’Histoire les espaces de liberté totale (absolue) alternent avec des périodes de répression de la liberté morale (l’éthique), de l’amour, du beau, du vrai, du pur...


    • Antoine 20 septembre 2011 22:40

       Ariane, vous me rappelez mon curé quand il parlait Q. L’excès commence où ? Sauf une fois par semaine, le dimanche matin pour ceux qui ne vont pas à la messe ou l’après-midi pour ceux qui font l’impasse sur les vèpres ( les miennes ne sont que siciliennes). Vous avez raison, le Q est un grand danger, amen !


    • Ariane Walter Ariane Walter 20 septembre 2011 11:19

      Une société adulte et libre, ou un Duce

      C’est comme si vous écriviez : « la famine ou l’obésité ».
      C’est du même niveau de réflexion.

      Et je précise que cette société que vous prônez
       n’est pas une société adulte mais au contraire adolescente qui s’imagine qu’il ne faut s’imposer aucune règle pour être heureux. baiser, se torcher et le lendemain , on bosse à fond sans problèmes...Bien sûr....

      L’équilibre de son corps et de son âme demande une immense rigueur comme le travail d’un équilibriste sur un fil. C’est cela « être adulte ».

      Mais vos thèses sont néo-libérales. Détruire l’humain au nom de pulsions qui ne sont que plaisantes. détruire les familles. détruire les sociétés. Décadence.

      Ensuite un peu léger de ne pas tenir compte du fait que DSK est accusé de viol. 
      Bref ce texte est à vomir.


      • Hermes Hermes 20 septembre 2011 12:05

        @Ariane.

        Bonjour,

        je suis assez d’accord sur votre approche quand à la conquête de l’état d’adulte. C’est une affaire personnelle, et en fonction de l’itinéraire de chacun qui peut d’ailleurs prendre des chemins très différents.

        La jeunesse qui grandit aujour’dhui n’a pas votre expérience sur les limites des comportements « libérés ». Cette expérience ne s’impose pas de l’extérieur comme une contrainte, elle se construit. C’est avec le temps qu’on apprend à reconnaître les caprices de sa propre personnalité, à force de moments de retour à soi-même répétés, c’est à dire de présence. Cela suppose de traverser avec humilité et honnêteté l’acceptation de sa propre souffrance pour ne plus aller dans le sens de la compenser, mais plutôt de ne plus l’entretenir.

        Aller vers ce l’on a réellement besoin au lieu d’aller vers ce que l’on veut, c’est une transformation qui prendra du temps à l’échelle humaine. Toutes les réactions ou les volontés de corriger, de l’extérieur, par des principes moraux ou des lois contraignantes, sans qu’il n’y ait eu le chemin intérieur des personnes produit des abberrations. Aucune religion d’ailleurs n’en réchappe.

        La roue de la cyclicité s’en alimente, et ce sont ces cycles sociaux qui sont évoqués dans l’article. Le rôle de la morale ambiante dans la justification de la violence qui se perpétue dans les familles (que ce soit en adhésion à cette morale ou en réaction à une absence de rapports humain véritable masqué par la morale) a une influence importante dans le conditionnement à l’adhésion des foules vers un système ou vers un autre.

        Ne jetez pas le bébé avec l’eau du bain, Ariane, j’ai bien peur que vous n’ayez seulement réagi aux intentions que vous prêtez à l’auteur avec lequel vous avez déjà eu maille à partir. J’avoue que sa position me semble parfois un peu ambigüe, mais ca n’enlève rien à l’intérêt du sujet. Ne laissons pas la pensée partir à vau-l’eau. smiley

        Bonne journée.


      • Ariane Walter Ariane Walter 20 septembre 2011 12:40

        Ne laissons pas la pensée partir à vau-l’eau. 

        C’est un peu ce que je vous reproche cher hermès, car il s’agit, dans l’exemple choisi, DSK, non pas d’un ado qui cherche ses marques mais d’un mec de 62 ans qui a eu le temps de réfléchir. non ?

        je pense que ces thèses souffrent d’être illustrées par cet ex

        Pour le reste , la construction de soi dépend aussi des autres.

        Lorsque j’étais enfant, j’étais cruelle.
        je battais mon chien.
        Un jour dans la rue quelqu’un m’a infligé une honte violent et mes mauvaises habitudes se sont arrêtées là..
        L’éducation est indispensable comme le tuteur qui soutien l’arbre dans ses premières années pour que le vent ne le torde pas.

        Et pour en revenir à la liberté de la sexualité , actuellement elle est générale et sans problème. Chacun fait ce qu’il veut avec ça. Voilà peut-être pourquoi elle est bcp moins excitante. Mais c’est un autre problème.
        Bonne journée à vous aussi.


      • hommelibre hommelibre 20 septembre 2011 13:21

        Ariane, vomissez, si cela vous fait du bien. Mais je ne prends pas cela comme un argument. Tout au plus une attitude intellectuelle et pseudo-émotionnelle.

        La notion d’adulte signifie que l’on décide pour soi et que l’on prend ses propres responsabilités. Personne d’autre n’est responsable pour nous, pas de tuteur. Pas de Duce.

        Vous êtes dans le procès d’intention. Je ne dis pas qu’il ne faut pas de règles. Il y en a : celles des lois, celle de l’éthique personnelle. Mais je ne suis pas le censeur des autres.

        « L’équilibre de son corps et de son âme demande une immense rigueur comme le travail d’un équilibriste sur un fil. »

        Très bien. C’est vous qui le dites. Vous donnez une définition presque mystique de l’adulte. Vivez-le pour vous, ne l’imposez pas à d’autres. Les autres n’ont justement pas besoin d’une gouroute.

        En plus il faudrait définir l’âme, l’équilibre, la rigueur, les attitudes ou outils de cette rigueur, ce que signifie immense, et être certain que derrière cela il n’y a pas une volonté secrète d’être le censeur des autres.

        La liberté dont je parle est celle de l’évolution des moeurs, celle voulue par la société. La liberté individuelle implique la responsabilité devant la loi. C’est la même liberté que les féministes des années 70 réclamaient. Elle n’a pas changé. Elle ne signifie pas jouir sans entraves, déjà parce que l’autre est là et n’est pas forcément d’accord. Par contre le tout et tout de suite est présent de longue date dans la société. Manger trop, grignoter, vivre ses émotions spontanément : il y a beaucoup de domaines où c’est « tout et tout de suite ».

        La liberté est libérale (et non néo-libérale), dans le sens du libéralisme originel, qui était le refus de l’autocratie et de la mainmise religieuse sur la société. Le libéralisme est une valeur originelle de gauche.

        Dans un système de liberté, ce ne sont pas les procureurs auto-proclamés qui font la loi, ni les tribunaux de l’opinion.

        En fait, l’erreur de DSK est d’avoir été imprudent. Il le paie. Il le paie parce que la société se repaît encore des affaires de cul et du jugement de valeur de type kalachnikov.

        A part cela vous déformez mes propos, vous me faites dire ce que je n’ai pas dit. Est-ce là la rigueur, « l’immense rigueur » dont vous parlez ?

        Je ne crois pas à vos propos sur la rigueur. Ou plus précisément je pense que vous n’incarnez pas cette rigueur. Vous la mettez en avant comme un étendard mais vous montrez le contraire. Quand vous cesserez de prendre des postures intellectuelles du genre et pseudo-émotionnelles « c’est à vomir », je commencerai à penser que peut-être vous avez cette rigueur dont vous parlez, et peut-être deviendrez-vous un exemple de cette rigueur, par la mesure de vos propos, par le non-rejet de celui qui pense autrement que vous, par la non-déformation de ses propos, par l’abandon de ce besoin de faire des procès d’intention.


      • hommelibre hommelibre 20 septembre 2011 13:24

        Hermès : Ma position peut parfois sembler ambiguë : c’est parce que je me refuse aux jugements a priori et que j’essaie de voir plus loin le fondement des choses. J’essaie de ne pas être dans les clivages politiques ou intellectuels actuels.


      • Hermes Hermes 20 septembre 2011 14:03

        Ariane,

        A vrai dire l’exemple de DSK ne m’intéresse guère. C’est plutôt ce qu’il révèle de l’ensemble de la société dont je parlais.

        Si vous tenez absolument à en parler.... s’il a été coupable d’irrespect ou de violence, la justice n’a pas fait son travail ; si ce n’est pas le cas il mériterait quand même la moquerie de s’être fait piéger comme ça !

        Maintenant vous semblez poser une exigence de « pureté » de comportement, parce qu’il a un certain age, et devrait avoir fait un certain chemin, c’est ça non ?

        Il n’est pas donné à tout le monde de découvrir qu’il existe un chemin de déconditionnement du comportement compensatoire. Le conditionnement sexuel n’est d’ailleurs pas le seul à prendre en compte : il y a aussi celui de l’argent, et celui du prestige. Chacun peut prendre des formes très variées, en adhésion ou en opposition, dont les extrèmes sont à peu près  :
        Pour le sexe : je veux du sexe toujours plus de sexe, ou je réprime ma sexualité (et celle des autres)
        Pour l’argent : je veux être riche, toujours plus, ou je hais l’argent et tou ce qu’il représente
        Pour le prestige : je veux être reconnu et célèbre, ou je hais la célébrité et le pouvoir

        Toutes les combinaisons sont possibles. Ce qui importe c’est de voir effetivement qu’il y a une pensée et éventuellement un comportement compensatoire. D’expérience, un comportement compensatoire ne se modifie réellement que lorsque l’on aura soi-même identifié la carence qu’il compense . Comment le faire autrement qu’en étant totalement présent à soi-même ? Cela ne peut pas s’imposer de l’extérieur, ça se saurait, et on aurait résolu depuis longtemps les problèmes de l’humanité. Voyez les échecs de la justice face aux récidivistes. Si le profond respect qu’implique cette considération fondait nos sociétés, la terre serait plus « humaine ».

        Peut-être avez vous réussi vous-même à faire une bonne partie du chemin, mais je suis surpris que vous vous persistiez à condamner un autre pour ne pas l’avoir fait. Que l’on condamne une personne pour ses actes dans un jugement valable me semble normal (et cela témoigne de la bonne santé d’une société de savoir le faire corretement), mais sur sa démarche personnelle, il y a une énorme différence.

        Quelles sont les conditions pour qu’une personne se lance dans une démarche personnelle profonde ? Celà est-il exigible envers une personne du fait de son statut social ? A moins de conférer un aspect magique à ce statut je ne vois pas.

        Qu’en pensez-Vous ?


      • hommelibre hommelibre 20 septembre 2011 14:08

        Hermes,

        Merci pour ce comm qui complète et pousse plus loin la réflexion introduite dans mon article.


      • Lorelei Lorelei 20 septembre 2011 14:18

        tiens l’homministe a écrit tous un blabla pour justifier son fond de commerce consistant à accuser les femmes de traiter les hommes de potentiels violeurs, tout ça pour justifier sa haine des femmes, sauf que l’hoministe n’a pas vu la stupidité de son idéologie totalitaire, chercher à faire l’amalgame entre des violeurs et l’humanité est juste un isme, toutes les idéologies dictatoriales disent que l’humanité est potentiellement criminel, d’où des lois liberticides comme le fichage de 42 millions de personnes car il y a 2000 voleurs c’est un exmple de comment fonctionne ce systeme de pensée...

        l’hoministe n’a qu’un but justifier l’inqualifiable en faisant croire que tous les êtres humains ont un profil de violeurs, il faut savoir que ce type de profil est particulier, ses gens sont soit tres froids , soit perdre tres vite tout contrôle et se mette à insulter à tout va et cherche toujours par tous les moyens pour justifier leurs crimes.

        Victimisation, décrédibilisation et projet latéral

        Entre ces deux pôles de défense peuvent, selon les situations, s’ajouter trois arguments.

        • La victimisation. Il s’agit d’une tentative de renversement d’une posture de coupable en celle de victime par la mise en avant de la souffrance ressentie face aux accusations.
        • Une volonté de décrédibilisation des critiques par une démarche de contre-attaque envers les assaillants. C’est dans cette perspective que Kenneth Starr, le procureur chargé du Monicagate fut dépeint comme un fanatique républicain et que les adversaires politiques de Berlusconi étaient désignés comme de dangereux gauchistes.

      • hommelibre hommelibre 20 septembre 2011 14:36

        Lorelei manquait...

        « ... juste un isme » : oui, l’isme de Panama...

        42 millions fichés : l’autre fois vous parliez de 60 millions. Ouf, cela diminue. Au fait, pas mal votre plagiat sur l’article du viol des hommes...


      • Lorelei Lorelei 20 septembre 2011 14:47

        Il y a les faits et que les faits qui comptent, cet hoministe à pour but de justifier l’inqualifiable en usant d’une idéologie totalitaire consistant à faire croire que tous les gens sont de potentiels violeurs et niant le fait qu’un violeur est un criminel et niant par là même l’existence de la criminologie et des profils de criminels type violeurs, pédophile etc...

        L’idéologie hoministe s’est fait prendre la main dans la pourriture de sa diatribe, car elle casse son fond de commerce consistant à faire croire que les femmes pensent que les hommes sont tous de potentiels violeurs, afin de pouvoir passer pour une victime et justifier justement le viol des hommes des femmes des bébés des enfants etc...

        l’idéologie hoministe est une totalitarisme des plus nauséeux et immonde car il fait croire que toute l’humanité a un profil de violeur ce qui est faux car au moins 80 pour cent des êtres humains ne violent pas, ne tuent pas, et se comportent avec décence...à partir de là, les articles type hoministes peuvent être classée comme liberticide et faisant l’amalgame entre humanité et violeurs, c’est ce que font toutes les idéologies en isme...


      • Lorelei Lorelei 20 septembre 2011 14:51

        vos propos sont d’une immnse stupidité il y a différents fichages, il y a plethore de fichiers justement de gens honnetes en se servant justement de l’idée que vous défendez c’est à dire que si on a 2000 voleurs on fiche 42 millions de gens etc...lire plutôt que de montrer votre indecence

         11 députés votent le fichage de 45 millions d’honnêtes gens

        voir le listing de fichage et de comment en europe on fiche des millions de gens honnetes
        http://owni.fr/tag/fichage/


      • hommelibre hommelibre 20 septembre 2011 15:00

        J’adore tenir des propos d’une immense stupidité Lorelei. J’ai l’impression que là au moins vous me comprenez.

        La bourse du fichage repart à la hausse : 42 millions, puis 45 millions. Cool, ce soit on aura gagné quelques millions.


      • Lorelei Lorelei 20 septembre 2011 21:13

        qu’est ce je disais l’idéologie hoministe procede tous le temps par amalgame et considére tous groupe de liberation comme fâcheux et totalitaire...par contre pour eux tous ceux qui fait de l’homme un criminel les arrangent pour faire passer un seul message celui de la haine des femmes...

        Comme Gandhi d’ailleurs qui pensait que la violence était inefficace et ne pouvait qu’initier une chaîne continue de vengeance. Il disait de la loi du Talion :

        « Œil pour œil et le monde finira aveugle. »

        Gandhi rattachait également la non-violence au féminisme. Il l’explique lors d’un discours pendant la marche du sel  :

         « Appeler les femmes le sexe faible est un mensonge. C’est une injustice des hommes faite aux femmes. Si la non-violence est la loi de nos êtres, le futur est avec les femmes. »

        vous voyez entre les propos de gens qui sont liés à l’extreme droite la pire qui existe sur terre et les propos d’un ghandi où d’un martin luther king parlant du féminisme on a vite fait le choix, rien qu’en regardant les faits voir des types pleurer sur le net et venir dire en plus que tous les hommes sont de potentiels violeurs faisant ainsi l’apologie d’une vision du monde liberticide en amalgamant humanité et violeurs, afin de faire comme les staliniens et autres débiles.


      • Antoine 20 septembre 2011 23:02

         Ma soeur, vous avez oublié votre cornette le jour de votre rendez-vous avec le photographe ?


      • gaijin gaijin 20 septembre 2011 11:29

        autant je suis d’accord sur le fond de l’analyse autant je ne le suis pas sur l’exemple choisit
        plusieurs points 
        - un comportement ( sexuel ou autre ) est défini comme pathologique a partir du moment ou du point de vu de la personne il vient empiéter sur les autres aspects de sa vie dsk a toujours dit que dans une élection son attitude sexuelle était son talon d’ achille. Indépendamment de toute notion sur ce qui s’est réellement passé et que j’ignore sauter sur tout ce qui bouge n’était pas une bonne idée
        - la liberté d’un individu en tant que tel est une chose, en ce qui concerne un homme politique si j’estime que son manque de self control et d’autre part les moyens de pression que cela permet a d’autres de détenir sur lui ne le rendent pas apte a me représenter je ne vais tout simplement pas voter pour lui .....
        - dans ce quand de figure il y a quand même de forte présomptions que son comportement dépasse le cadre du consentement mutuel : la crédibilité de la plaignante est entachée par ses mensonges mais il a aussi menti si elle perd son droit a être considérée comme une victime il est tout aussi légitime qu’il perde celui d’être considéré comme digne de foi.


        • hommelibre hommelibre 20 septembre 2011 13:29

          Gaijin :

          « ne le rendent pas apte a me représenter je ne vais tout simplement pas voter pour lui . » : de même pour moi, je pense pareil.

          Pour l’addiction.... Tellement de gens sont addictes à tellement de choses.


        • Hermes Hermes 20 septembre 2011 14:11

          La fascination est la seule prison (au sens de la souffrance)  : elle empêche l’énergie émotionnelle de se libérer de l’identification.


        • Hermes Hermes 20 septembre 2011 14:22

          Je corrige :
          La fascination est la seule prison au sens de la souffrance psychologique.


        • devphil30 devphil30 20 septembre 2011 12:00

          C’est tout a fait vrai ce que vous écrivez :


          « La sexualité est l’un des miroirs de l’état de liberté d’une société, une sorte de baromètre collectif. C’est le domaine habituellement le plus intouchable. Quand le curseur du baromètre va vers le beau cela signifie que le groupe humain vit une période de plus grande liberté et de bien-être. Quand le curseur plonge et que la sexualité est à nouveau brimée ou objet d’opprobre sociale c’est le signe d’une période où la liberté se restreint, où le jugement social collectif reprend le dessus sur la liberté individuelle. »

          « L’inconvénient est que la répression morale sur la sexualité et la volonté d’imposer des normes accompagne ou précède souvent des régimes politiques autoritaires. Cette répression est d’ailleurs en soi une tentation autoritaire. »

          Philippe 


          • Ariane Walter Ariane Walter 20 septembre 2011 12:32

            Devphil,

            Ex : la décadence romaine ?
            Ensuite à noter que la sexualité n’est pas du tout brimée à notre époque !!! Alors que les parents reçoivent chez eu les petits copains de leurs enfants de 15 ans. Alors que la prostitution d’une étudiante est envisagée sans état d’âme.
            Vous vous foutez un peu du monde !

            Dans le cas de DSK il ne s’agit pas de répression morale sur la sexualité, il s’agit d’un « présumé » gros porc violent qui s’est fait piquer en violant « présummément »une fille.

            On ne va quand même pas en tirer des conclusions sur l’état sexuel de la planète !


          • hommelibre hommelibre 20 septembre 2011 13:33

            Madame la procureure Ariane, j’admire votre immense rigueur, la beauté de vôtre âme telle qu’elle s’exprime ici et votre respect de l’autre. Vous êtes sans conteste un exemple à suivre :

            « il s’agit d’un »présumé« gros porc violent qui s’est fait piquer en violant »présummément« une fille. »

            Yo, rien d’autre à dire après cela. Tenez, je vous donne la corde, allez donc place des Vosges pour le pendre illico.


          • Lorelei Lorelei 20 septembre 2011 14:20

            qu’est ce je disais hyper violence des propos exemple type de celui qui perd toute controle


          • Ariane Walter Ariane Walter 20 septembre 2011 14:22

            Quelle adresse exactement ? Votre corde est solide ? Vous en avez deux ? Lang habite par là...


          • hommelibre hommelibre 20 septembre 2011 14:32

            Je ne connais pas l’adresse exacte, mais vous suivez la manif et vous trouverez.


          • hommelibre hommelibre 20 septembre 2011 14:56

            Euh... Lorelei... vous vous êtes plantée... Les propos hyperviolents ne sont pas de moi, je ne fais que citer Ariane.

            Donc votre phrase :

            « hyper violence des propos exemple type de celui qui perd toute controle » concerne Ariane. Il faut écrire :

            « hyper violence des propos exemple type de celle qui perd toute controle ».


          • Lorelei Lorelei 20 septembre 2011 21:14

            qu’est que je disais vous avez cherchez la seule phrase qui ne pouvait qu’exprimer votre hyper violence


          • hommelibre hommelibre 20 septembre 2011 22:57

            Lorelei : prout !.....


          • Lorelei Lorelei 20 septembre 2011 23:43

            tiens enfin un peu de lucidité quant à votre etat


          • Oui-Oui 21 septembre 2011 02:37

            Il dit « Prout » car on ne peut pas discuter avec vous sur ce sujet. C est soit on est d’accord avec vous (DSK est coupable blablabla) soit on a tord. Vous remarquerez que je ne dis pas soit on le pense innocent, entre les deux il y a la réflexion, l’acceptation que nous ne sommes pas enqueteurs ou juges et que meme la somme des éléments à charge et décharge exposés sur la place publique ne donnent pas le droit de clamer haut et fort un verdict qui est reservé de toute manière à cette institution qu’est la justice.

            A quoi bon discuter dans ce cas ? Si vous êtes là pour échanger, vous enrichir des autres, intéressez vous au points de vue différents du votre sinon l’enrichissement c’est 0. Ou alors avouez que vous êtes là uniquement pour vous complaire avec ceux qui pensent bien (enfin comme vous quoi) et vous défouler sur les autres.

            Concernant votre dernier propos, vous dites qu’il choisi la phrase qui révèle une violence correspondant à vos théories (des sources SVP), alors que l’idée était de montrer à Ariane qu’elle se décrédibilise totalement en finissant un commentaire intéressant par de la calomnie vulgaire et gratuite.

            C’est dommage car en dehors de ce sujet, je crois entrevoir une personne intelligente et cultivée.

          • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 20 septembre 2011 12:23

            Il ne faut tout de même pas rejeter du revers de la main une plainte pour viol.

            Il n’y a pas assez de preuves pour un procès pénal mais il n’en reste pas moins exact que la victime supposée a porté plainte pour viol et que DSK se borne à dire qu’elle était consentante alors que la victime supposée prétend le contraire.

            Le viol est TOUJOURS un CRIME et le faux témoignage un délit.

            Alors, peut être que DSK est tombé sur une intrigante qui voulait gagner beaucoup d’argent à ses dépens ou alors sur une prostituée qu’il n’a pas payée, c’est possible tout comme le viol est possible.

            DSK ne nous a pas expliqué pourquoi une parfaite inconnue a accepté d’avoir un rapport sexuel impromptu avec lui sans contrepartie alors qu’il n’est pas une rockstar ou autre sexsymbol.




            • hommelibre hommelibre 20 septembre 2011 12:55

              @ Alois :

              D’accord avec vous. Là il s’agit d’une plainte qui a été étudiée pendant 3 mois par des dizaines de personnes : les services du bureau du procureur, les avocat, la presse, des enquêteurs de tous genre. Je pense qu’il faut accepter les conclusions du rapport Vance. Sinon il n’y a plus de raison d’avoir une institution judiciaire : on pend haut et court selon l’émotion, la tête du client, que sais-je ?

              Bien d’accord qu’il ne s’agit pas de confondre viol et consentement. La notion de consentement est celle qui fonde la liberté individuelle, pas seulement en matière de sexualité, amis dans n’importe quel contrat : les deux parties doivent être d’accord. Toute contrainte est donc contraire à cette libre disposition de soi et est condamnable.

              Pour ce qui est de la relation dans la suite on ne peut que spéculer puisqu’il est dit qu’il n’y a pas matière à maintenir des charges. Je suis d’accord qu’obtenir le consentement en 2 minutes c’est court. On peut donc supposé que cela était prévu et non fortuit, ou même organisé.


            • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 20 septembre 2011 13:09

              Ou alors que DSK l’a bel et bien violée mais qu’il n’y a pas assez de preuves pour organiser un procès.


            • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 20 septembre 2011 13:14

              Quant au piège, il faudrait déjà que Diallo soit une personne qui accepte facilement de coucher avec des inconnus ou qu’elle soit membre de services secrets qui recourent à des agentes très spéciales.

              Or, on constate que personne n’a dit jusqu’à présent que Diallo se prostituait ou qu’elle était libertine.

              Vu le tapage médiatique de cette histoire il est invraissemblable que personne ne soit venu faire des révélations croustillantes à ce sujet ce qui implique que le viol est palausible bien que non prouvé.


            • pastori 20 septembre 2011 13:25

              qui te dis qu’il n’y a pas eu contre partie ? tu peut prouver le contraire ? l’avouer ne serait glorieux ni pour elle ni pour lui. c’est pourquoi motus la dessus.


            • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 20 septembre 2011 14:21

              Si elle se prostituait, il est évident que d’autres clients auraient été cafter dans les médias et que la majorité des médias auraient évoqué des témoignages concordants.

              Or, on constate qu’aucun média n’a fait état du fait que Diallo se prostituait.

              Ceci ne veut pas dire qu’elle ne se prostitue pas mais qu’il est probable qu’elle ne se prostituait pas.


            • Dominitille 20 septembre 2011 14:21

              Il se peut également,, personne n’a envisagé cela que ce cher Dominique n’a pas pu « consommer » (l’âge peut-être) et que nafissatou dépitée et humiliée a voulu tirer profit de la « chose ».
              Tout le monde s’accorde sur le fait que DSK soit un tombeur mais il faut admettre qu’ à présent cela fait partie de son passé de séducteur. D’ où son refus catégorique de monnayer au tribunal ce qu’il n’a pas en réalité fait ;



            • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 20 septembre 2011 15:02

              Il faut être très motivée pour porter plainte pour viol contre un VIP.

              Elle a donc été violée ou elle était consentante pour le piéger mais elle n’a pas d’antécédents sexuels connus qui impliquerait qu’elle accepte d’avoir des rapports sexuels non protégés avec n’importe qui.

              D’autre part, on ne condamne pas quelqun sans preuve et c’est donc logique que DSK ne soit pas condamné.


            • Oui-Oui 21 septembre 2011 02:40

              Nous sommes d’accords.


            • foufouille foufouille 20 septembre 2011 13:03

              il a fait comment, pour qu’elle dise oui ?


              • pastori 20 septembre 2011 13:23

                foufouille voudrait savoir comment il fait ! petit canaillou !


                il a un joujou extra qui fait crac boum hue. Les filles en tombent à ses genoux. ! si tu ne l’a pas tu n’y arrivera pas.

              • foufouille foufouille 20 septembre 2011 14:17

                elle aurait pas envie qu’il lui foute ailleurs dans ce cas ?
                plutot que la grosse sucette


              • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 20 septembre 2011 14:22

                Foufouille a raison, ça ne tient pas debout cette histoire de consentement étant donné que Diallo n’a pas l’air d’être un libertine.


              • LE CHAT LE CHAT 20 septembre 2011 14:36

                Si ND avait été une fille aux moeurs légères ou une prostituée notoire , Brafman et cie n’auraient certainement pas manqué cette occasion de la flinguer à bout portant !


              • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 20 septembre 2011 14:57

                Sauf si le fait de se payer une prostituée est un délit à New York.


              • foufouille foufouille 20 septembre 2011 16:12

                en plus, il s’etait deja fait une pute dans la nuit
                et pas un « laideron »


              • pastori 20 septembre 2011 13:06

                si toutes les entreprises allaient licencier leurs meilleurs éléments sous prétexte qu’ils trompent leurs femmes, elles seraient peuplées de nonnes et de moines (encore qu’ils ne crachent pas dessus) incapables.


                nous sommes dans le cas d’un  d’ un quidam ordinaire sans avenir politique dont
                 la seule chose qui est vraiment prouvée est qu’il a trompé sa femme.

                et on en fait un fromage.

                ce pays doit être peuplé d’eunuques et de saints.

                • hommelibre hommelibre 20 septembre 2011 13:35

                  @ Pastori : exactement.


                • pastori 20 septembre 2011 13:19

                  « il s’agit d’une plainte qui a été étudiée pendant 3 mois par des dizaines de personnes : les services du bureau du procureur, les avocat, la presse, des enquêteurs de tous genre »



                  et ils n’ont rien pu prouver !! pauvres américains incapables.

                  il leur suffisait de lire agoravox, tout y est ! les preuves, les certitudes, même les sentences sont prononcées. smiley

                  • LE CHAT LE CHAT 20 septembre 2011 14:39

                    ils ont instruit uniquement à décharge pour DSK !

                    une bonne confrontation , voilà qui aurait été intéressant ! comment le gros porc aurait il pu dire les yeux dans les yeux à sa victime qu’elle était consentante ?


                  • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 20 septembre 2011 15:31

                    Dites donc Pastori, deuxième fois en deux jours !
                    Faudrait pas que ça devienne une habitude smiley


                  • pastori 20 septembre 2011 17:40

                    d’autant que je suis marié, et que les français sont tous devenus moines, on risque la corde, même pour les pékins ordinaires sans aucun avenir politique comme moi, à qui on ne pardonnera plus les coups de canifs dans les contrats.


                    encore que les moines.................. smiley

                  • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 20 septembre 2011 18:27

                    Ils ne sont pas devenus moines et je comprends : DSK me répugne dorénavant, et si comme le rappelait quelqu’un sur ce fil on est plutôt censé voter sur un programme, nul n’est tenu à s’en tenir là et à soutenir un homme à tête de teub pour le représenter au plan international. Encore quelque chose qui tient de l’inceste, d’ailleurs, on n’apprécie pas de savoir ce que cachent les caleçons des présidents, ni ceux du voisin d’en face, d’ailleurs.
                    Mais cela n’enlève rien à l’intelligence de l’article de Mme Iacub.
                    (je vous rassure, Pastori, étant pour la paix des ménages vous ne risquez rien)


                  • non666 non666 20 septembre 2011 13:27

                    A coté de la plaque.
                    Nous avons la une deviation typique de la critique legitime sur les consequences de l’affaire Strauss kahn en critique de « l’anormalité » sexuelle qui elle, peut etre combattue.

                    Ce n’est pas de l’anormalité de la sexualité de DSK que nous avons, au centre du debat, c’est au contraire du principe fondamental d’egalité devant la loi, faibles et puissants.
                    C’est aussi du principe de Liberté, d’esclavage , des droits des uns par rapport aux autres.
                    Que DSK soit ou pas « addict » au sexe (moi aussi, j’aime beaucoup ça !) n’est pas la question.
                    La question est de savoir quels sont les droits de celles (ou de ceux !) qui se refuseraient d’admettre qu’il est seduisant quand lui, il veut....

                    Tenter de presenter cette affaire sous l’angle des minorités sexuelles est bien joué, histoire de recuperer le vote des homos pour combler la perte des electrices des mouvements de « liberation de la femme ».
                    Mais qui est dupe ?
                    Ce qui est grave, c’est que la chaine du Maitre maçon Bouyghes n’ait pas accordé 20 mn de UNE, au journal de 20 h00 aux membres du gang des « zoulous » de l’est parisien , dont le rite d’entrée etait de se violer une blanche, de preference blonde pour qu’ils s’expliquent, eux aussi.
                    Emile Louis Et Marc Dutrou, le bien nommé, n’ont pas eu cette chance non plus.
                    Il faut dire qu’eux, ne faisaient parti, ni des membres du Siecle (de domination US ?) ni des invités réguliers du diner du CRIF, les deux nouvelles noblesses auto-proclamées.
                    Ils n’etaient visiblement ni des membres des Illuminatis, ni d’aucune autre loge.

                    Ceci dit, cette interview etait un bien beau morceau « d’architecture » , comme on le dit, dans les milieux autorisés....
                    On refait une credibilité a DSK apres avoir enterré les emissions qui le montraient du doigt, c’est bien agreable....
                    Decidement, Sarkozy a du bien du decevoir pour que meme Bouyghes tente de rehabiliter son rival.


                    • Thomas 20 septembre 2011 22:18

                      > Decidement, Sarkozy a du bien du decevoir pour que meme Bouyghes tente de rehabiliter son rival.

                      Ou plutôt ça amuse Bouygues & Sarko de semer un peu de zizanie au PS avec DSK.


                    • Jason Jason 20 septembre 2011 14:17

                      Et s’il y avait Deux DSK, un Mr Jeckyll, et un Mr Hyde ? Un fornicateur (ouh, le vilain mot) qui ne peut pas contrôler ses hormones, et un homme politique habitant dans le même corps.

                      La vieille opposition entre les passions et la raison fait explosion dans un pays (les USA) où il ne fait pas bon discuter des affaires de bas ventre pour les gens de la bonne société. Pour le reste, pornographie, coups tordus politiques et financiers, corruption profonde, justice hantée par le châtiment, foisonnement d’idées débiles, tout est bon, et sans complexes.

                      Et pourtant... N’aurait-il pas dû se contrôler, lui, l’homme en vue, veillant sur la bonne marche de la finance mondiale, ce chevalier Bayard du pognon ? Et qui regarde tous ces chevaliers sans peur et sans reproches (côté public) se transformer en chevaliers sans peur et plein les poches (côté privé) !

                      Le pouvoir n’est pas le pouvoir de tout faire, n’importe où, n’importe quand. Ne savait-il pas où il se trouvait ? On le lui fit bien voir. Comme quoi dans nos sociétés pseudo libres on peut tout faire à condition de ne pas se faire prendre. Les exemples abondent.

                      Et les exceptions aussi.


                      • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 20 septembre 2011 15:20

                        Marcella Iacub a tout à fait raison de souligner ce désir populiste d’un homme providentiel et exemplaire jusque dans l’intimité de ses choix sexuels, et, au vu de certains commentaires, de la terrifiante incapacité à penser cela. Puisque ni elle ni vous ne considérez le fait du viol, réel ou supposé, avéré ou fantasmé, ce n’est pas ici la question. Comme il est relevé on ne peut plus clairement, le propos ne porte pas sur le comportement de DSK dans la suite new-yorkaise (d’ailleurs dans cette affaire que j’ai suivie mollement, ce sont les soutiens immédiats au potentiel présidentiel qui m’ont écoeurée, en particulier le « trousser une domestique », puis évidemment la grande comédie de l’affreux gonadien suivie de celle de l’épouvantable menteuse) : la question est celle de l’exemplarité exigée de la part d’hommes politiques.
                        En France, jusqu’à présent, nos présidents (donc des présidentiables élus) menaient leur vie sexuelle sans vraiment que quinconque ne s’en offusque : les frasques mitterrandiennes, le Chirac guilleret, tout ceci appartenait à leur folklore privé, soulevant critiques morales ou gausseries dans tous les cafés des 36 000 communes.
                        Aujourd’hui, nous avons pris le chemin des Amériques, et gare à l’écart ! Iacub le dit très bien : quand bien même cette sordide histoire avec N. Diallo ou même T. Banon n’aurait pas eu lieu, les moeurs sexuelles de DSK livrées en place publique et à la vindicte ont quelque chose du bouc-émissariat de toutes les frustrations sociétales et, en boomerang, de ce désir d’absence de pénis, corollaire du désir de pénal cher à Muray ?


                        • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 20 septembre 2011 15:30

                          Le plus amusant, c’est de lire ici des commentaires d’un 666 (et allons-y une fois de plus avec les Illuminati et compagnie !), anti-américaniste chevronné, prôner la rigueur sexuelle d’un présidentiable à la manière de celle des Etats-Unis. Parce que manipulation pour manipulation, Totenkopf, vos capillo-tractions me font bien rire, où hommelibre sur Agoravox aurait écrit un texte de propagande pour rameuter le vote gay, entre autres analyses fines du genre « les puissants » protégés par le Crif ne seront jamais condamnés comme ce (pauvre ?) Dutrouc !
                          Parfaitement hors sujet, en outre.


                          • Morgane Lafée 20 septembre 2011 15:42

                            Sur le fond de votre article, à savoir la liberté sexuelle comme indicateur de l’état de liberté d’un pays, je vous approuve à 110%. Sur le retour des discours moralistes, là encore je vous suis car je m’inquiète moi aussi de cette question.

                            Le seul problème, c’est l’exemple que vous prenez : DSK. C’est un mauvais exemple car DSK n’est pas accusé d’adultère - ce dont on se fout, je suis bien d’accord - mais de viol. Oui de viol pour N. Diallo et de tentative de viol pour T. Banon. Qu’il soit coupable ou non n’est pas la question, le fait est que l’on peut difficilement taxer de moraliste les gens qui s’insurgent contre les violences sexuelles.

                            Le viol ne saurait être justifié par des arguments ayant trait à la liberté sexuelle puisqu’il s’agit justement d’une négation de la liberté sexuelle de l’autre. En d’autres termes, pour utiliser un vieux dicton, la liberté de chacun s’arrête là où commence celle des autres.

                            Si vous aviez oublié DSK deux minutes, j’aurais pu adhérer à votre propos. Mais là je le trouve inapproprié en ce qui concerne DSK. Vous auriez pu écrire le même article en prenant comme exemple ces gens qui renient les gender studies, sous prétexte que cela ouvrirait la porte à la reconnaissance de l’homosexualité, la bisexualité ou la transsexualité. Cela aurait été autrement plus pertinent.


                            • bretagne 20 septembre 2011 16:08

                              à morgane la fée ,
                              si ( je dis bien si ) l’on parle bien d’adultére comme « mentir à son conjoint en faisant l’amour avec quelqu’un d’autre alors qu’on avait promis à ce conjoint la fidélité » , alors , même si ce n’est pas sanctionnable par la loi , et bien , non , on ne s’en fiche pas électoralement .
                              En effet , c’est la marque de quelqu’un qui ne respecte pas la parole donnée , et donc à qui on ne peut peut-être pas faire confiance dans la conduite de l’état ;
                              Si cela ne le gêne pas de mentir sur cela , pourquoi cela le gênerait de mentir aux électeurs , citoyens , etc... et par exemple de confondre les caisses de l’état avec sa cagnotte personnelle .
                              Donc , au niveau du vote ..... au revoir


                            • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 20 septembre 2011 16:15

                              Sur cet aspect d’un contrat non respecté, il semble que ce couple avait dans ses chapitres en conscience cosigné l’habitude et l’usage de la « modernité », celle pourtant à laquelle on est tenu de se soumettre sous peine de passer pour un plouc, une plouquesse, un réac, un coincé, celle que tous les magazines vantent et leurs féminins forums avec eux. Par conséquent et dans leur histoire, il n’y a pas eu mensonge. De ce fait, votre argument ne tient pas.
                              Mais soudain c’est l’hypothèse contraire qui affleure : et si au lieu de réclamer l’exemplarité par désir de « normalisation » ou « moralisation », comme vous préférez, cette exemplarité était réclamée en miroir inverse aux excès de sexualisation que la même société assume et revendique ?


                            • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 20 septembre 2011 16:17

                              Autrement dit, la vox populi ne dirait pas « vous devriez faire ce que je fais », mais « faites ce que je ne fais pas » ?


                            • hommelibre hommelibre 20 septembre 2011 19:11

                              @ Morgane :

                              Content que nous soyons d’accord sur le fond. Mais j’ai choisi DSK délibérément - peut être un peu par provocation - parce que tout avis sur lui aujourd’hui relève justement d’un refus de son libre choix de comportement, dans la mesure où il n’est ni jugé ni condamné.

                              Que son comportement plaise ou non, c’est une autre question.


                            • hommelibre hommelibre 20 septembre 2011 19:12

                              @ Bretagne :

                              Je suis également sensible à la parole donnée. Et je suis entièrement d’accord que l’on refuse de voter pour une personne dont le comportement contrevient à nos valeurs. C’est aussi la plus évidente liberté.


                            • bretagne 20 septembre 2011 16:00

                              Mais m...., on a quand même le droit de choisir de voter pour quelqu’un qui nous plaît plutôt que pour quelqu’un qui ne nous plaît pas , tout de même.
                              Et si on préfére les mecs qui ne trompent pas ( pour autant qu’on puisse le savoir ) leurs femmes à ceux qui le font ?
                              Ou alors on vote pour un programme , c’est tout . Pas pour une personne . Mais ce n’st pas comme cela que cela se passe . Ce n’est pas prévu ainsi .

                              Cette idéologie « anti-discriminatoire » commence à nous saoûler grave ; : on est déja bien avancés sur le chemin du « tu n’embauches pas qui tu veux dans ta boite , tu ne loges pas qui tu veux chez toi , bientot ce sera » tu n’as pas le droit de refuser de danser avec les mecs qui ne te plaisent pas en boite " ( ben oui , discrimination....) , ni de refuser de voter pour ceux qui ne te plaisent pas ( on va t’imposer les critéres de choix )
                              Dans cette affaire , on mélange tout ; A ce stade , contre DSK , pas de preuves de viol , ok . Donc pas de peine judiciaire ;
                              Maintenant , si les gens pensent qu’un critére important de choix de leur président est sa tenue (sexuelle en tre autres ) et bien , on ne va tout de même pas les EMPECHER de considérer comme un critére pertinent le fait pour un candidat de ne pas coucher avec des femmes de ménages inconnues dans un hotel ( qu’elles soient consentantes ou pas , payées ou pas ) ;
                              Je me demande si la répression , l’autoritarisme , etc... dans cette affaire ne serait pas ailleurs que là où on le place .
                              Faites attention , depuis quelques temps , on commence à trouver des aspects fascisants également à gauche


                              • Elysium Elysium 20 septembre 2011 16:39

                                Votre argumentattion se défend assez bien...

                                Mais, la loi actuelle, je la trouve assez bien, aussi ! La notion de consentement mutuel me paraît absolument fondamentale. J’y ajouterais que les deux êtres doivent avoir une maturité suffisante pour être capables de discernement et prendre conscience de toutes les implications futures de leur choix. La Justice est d’ailleurs aussi sur cette longueur d’onde, je crois.

                                Pour le reste, je suis d’accord, c’est la liberté individuelle et celle, de l’accord librement consenti entre deux êtres. La société n’a pas à les juger, ni à s’y immiscer, de quelque manière que ce soit.


                                • Alliance Rebelle citoyen du sud 20 septembre 2011 16:51

                                  hommelibre voir les tribunaux de l’opinion qui s’érigent contre Dominique Strauss-Kahn, le condamnant alors même qu’il n’est pas jugé’’ / ’’la sexualité prêtée à DSK est qualifiée malheureusement par Michel Rocard de maladie mentale’’


                                  rectification monsieur , l’affaire DSK c’est une affaire de viol
                                  ne mélangeons pas viol et liberté sexuel svp , ce sont 2 faits totalement different , le 1er etant un crime devant etre comdamné et sanctionné
                                  il est vrai que tous strausskhaniens pullulent dans les medias pour nous faire passer un violeur pour un libertin sexuel , ceci afin de lui refaire une virginité politique 


                                  • kiouty 20 septembre 2011 17:00


                                    Exactement, depuis quand le viol est-il une pratique « hors norme » et « acceptable » ?

                                    C’est de la pure malhonnêteté intellectuelle !


                                  • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 20 septembre 2011 18:10

                                    Nul ici n’a prétendu que le viol est une « pratique acceptable », ni même pris position « pour » ou « contre » DSK, ses actes dans la suite, la suite de la suite, sa feinte contrition, son réel emmerdement, ses pratiques copulatoires. Ce n’est pas un article sur le viol, ni même en fait sur DSK. Ce dernier y est un symptôme supplémentaire du spectacle politique.


                                  • hommelibre hommelibre 20 septembre 2011 19:19

                                    @ klouty et citoyen du sud :

                                    Il n’est pas question ici de justifier le viol comme pratique hors norme, mais de considérer que DSK n’étant ni jugé ni condamné, et toute suspicion contre lui n’étant fondée que sur des spéculations et sur le droit que l’on s’arroge de le juger sans en avoir les éléments, sa pratique sexuelle lui appartient et il la partage avec qui le veut bien. Par contre il illustre bien mon article puisque qu’on le juge non sur des faits avérés mais sur ceux que l’on suppose en se fondant sur son comportement sexuel « non exemplaire ».


                                  • Ensor 20 septembre 2011 22:28

                                    A l’auteur,

                                    Bonsoir.

                                    Mais quelle mouche vous a piqué de prendre DSK comme exemple, pour votre article ! vous auriez dû vous doutez que vs alliez prendre une volée de bois vert et qu’il ne sert à rien d’argumenter. L’on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif. Ceci étant écrit, j’ai apprécié votre article.

                                    Cdlt.


                                  • hommelibre hommelibre 20 septembre 2011 22:44

                                    Ensor :

                                    Je reconnais un côté provocateur dans ce choix. Risqué, oui, mais je pense que c’était quand-même un bon choix. On voit bien que cette affaire est très difficile à digérer.


                                  • kiouty 20 septembre 2011 16:58

                                    Mais euuuuh...

                                    C’est deux choses différentes que d’être en couple ouvert (ce qu’apparemment le couple Strauss-Kahn est, au moins du point de vue de l’épouse) et s’en prendre à une femme non consentante. Ca n’a tout simplement rien à voir.

                                    SI DSK fait des partouzes le week-end avec ses potes et un harem de 40 meufs, je m’en contrefous mais TOTALEMENT quoi. RIEN A PATER ! On s’en TAMPONNE.
                                    Grand bien lui fasse et tant mieux pour lui.
                                    Qu’il pense à se protéger, tout de même !

                                    PAR CONTRE, ii il force des femmes non consentantes à avoir des rapports sexuels avec lui, là ça me pose un soucis.

                                    Il y a un amalgame entre pratique sexuelle hors norme (acceptable) et viol ou agression sexuelle. Le dernier ne sera jamais une pratique sexuelle hors norme, mais un crime contre un autre être humain. Point à la ligne.

                                    Ainsi la sexualité prêtée à DSK est qualifiée malheureusement par Michel Rocard de maladie mentale.

                                    Mais de quoi parlez vous ? Du fait qu’il aime les femmes ? (la belle affaire).
                                    Ou qu’il agresse des femmes non consentantes de façon non compulsive et sans savoir se maitriser ni avoir assez de recul pour réaliser la nature criminelle de ses actes ?


                                    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 20 septembre 2011 18:18

                                      Manifestement, le bonhomme a un énorme problème avec sa libido effrénée, puisque ses moeurs libertines sont antérieures à ses relations avec MMes Diallo, Banon et autres (?). Et manifestement il ne comprend pas le NON. Il n’est pas très original, sur ce point.
                                      Cependant, tant que cette inclination à la luxure (gasp) s’exerce entre adultes consentants, rien n’autorise personne à s’en mêler, quand bien même il s’agit d’un homme politique et même si le couple Général et Yvonne - autres temps, autres moeurs - rend nostalgiques des dizaines de millions de votants toujours en quête de figure paternelle, semble-t-il, ou en quête de leur propre rapport à leur propre sexualité (on va pas psychanalyser la terre entière). Ce pourquoi vous ne pouvez prétendre que le discours d’hommelibre encouragerait la pédophilie, abus et crimes sexuels sur des personnes non consentantes.


                                    • kiouty 20 septembre 2011 17:02


                                      J’ajoute qu’on pourrait reprendre texto l’argumentaire du texte de l’auteur pour défendre la pédophilie (halte à la moralisation, au normatif, acceptons les sexualités « autres »...), ce qui démontre bien l’escroquerie totale de cet argumentaire qui fonctionne pour tout.

                                      Je me fiche de DSK ou autre.

                                      Mais oui, et la marmotte, elle met le chocolat dans la papier d’alu !!!


                                      • louviellas louviellas 20 septembre 2011 17:19

                                        Cette affaire DSK commence à m’échauffer les oreilles.

                                        Mobiliser les médias pendant des mois sur l’appétit sexuel d’un vieux bouc lubrique (le qualificatif n’est pas de moi), l’accuser de tous les crimes sans preuves, prendre partie pour l’un ou pour l’autre, affirmer que Madame Diallo était terrorisée, ou bien qu’elle aurait très bien pu couper court, au sens anatomique du terme, à une relation orale non consentie relève de la paranoïa des milliers de personnes présentes au moment des faits dans la suite 2806.

                                        Offrir la tribune de TF1 à DSK est indécent pour les victimes de viols barbares, dont il y a fort à parier que les actes de leurs auteurs resteront impunis.

                                        Pour votre gouverne, un viol barbare, c’est ça .


                                        • pastori 20 septembre 2011 17:34

                                          les meilleurs commentaires viennet de alois frankensteinberger :

                                          il az du faire du droit à la maternelle. il n’est malheureusement pas le seul. 
                                          les preuves chez lui, sont de cet acabit :
                                          -« Alors, peut être que DSK est tombé sur une intrigante qui voulait gagner beaucoup d’argent à ses dépens ou alors sur une prostituée qu’il n’a pas payée, c’est possible tout comme le viol est possible. » comme dirait sako tout est possible !

                                          -« Ou alors que DSK l’a bel et bien violée mais qu’il n’y a pas assez de preuves pour organiser un procès. »

                                          -« Vu le tapage médiatique de cette histoire il est invraisemblable que personne ne soit venu faire des révélations croustillantes à ce sujet ce qui implique que le viol est plausible bien que non prouvé. »

                                          -« Si elle se prostituait, il est évident que d’autres clients auraient été cafter dans les médias et que la majorité des médias auraient évoqué des témoignages concordants.
                                          Or, on constate qu’aucun média n’a fait état du fait que Diallo se prostituait.
                                          Ceci ne veut pas dire qu’elle ne se prostitue pas mais qu’il est probable qu’elle ne se prostituait pas. »

                                          -Elle a donc été violée ou elle était consentante pour le piéger 

                                           -ça ne tient pas debout cette histoire de consentement étant donné que Diallo n’a pas l’air d’être un libertine« 

                                          et foufouille d’asséner la preuve massue de culpabilité :
                                          - »en plus, il s’etait deja fait une pute dans la nuit
                                          et pas un « laideron »        smiley smiley

                                          et lepen qui parle de consulter le peuple pour rétablir la peine de mort !!! surtout pas ! on est tous bon pour la guillotine sans avoir rien fait de mal smiley







                                          • Krokodilo Krokodilo 20 septembre 2011 18:06

                                            "Demander une exemplarité aux politicien-ne-s c’est envisager de former une caste à part, au-dessus du peuple qui par définition, ne serait pas exemplaire mais corrompu.« 
                                            J’avais fait un article humoristique sur ce thème,  »Pourquoi les Français ne veulent pas d’un gouvernement honnête«  ; un gouvernement à notre image...

                                            Pour le reste, il ne s’agit pas de savoir s’il préfère être dessous ou dessus, ou son usage personnel du triolisme et des menottes. Il a fait de la taule, a failli être inculpé de viol, est sous le coup d’une plainte dont la qualification n’a pas encore été établie, outre son affaire assez trouble de harcèlement au FMI.
                                            Alors oui, il devait aux Français, dont il a failli être le président bien autre chose que les »réponses« aux »questions« de cette femme que TF1 ose appeler »journaliste"
                                            D’un autre côté, avec les affairistes qui nous gouvernent, il fait un peu petit bras !


                                            • hommelibre hommelibre 20 septembre 2011 19:06

                                              Je pars du point de vue d’un principe législatif qui pose la libre disposition de soi comme référence à de nombreuses lois. La plupart des crimes et délits, sinon tous, contreviennent à ce principe. Même le vol simple d’un bouquin dans une librairie qui, s’il n’est pas une agression directe contre une personne, est une atteinte à la sphère de la personne.

                                              Le consentement dans tous les domaines, sexualité, contrat de travail, etc, fait partie de ce principe.

                                              Il n’est donc en aucun cas question de justifier un comportement qui contrevient à ce principe. Agression, vol, viol, escroquerie, etc, sont des atteintes à l’individu et au final à la société qui reconnaît cette liberté de l’individu à disposer de soi. La distinction entre la liberté et la contrainte est pour moi très claire.

                                              J’ai choisi l’exemple de DSK parce que la relaxe aux USA signifie qu’il ne peut être mis en procès pour ce dont on l’accuse. Il n’est ni jugé ni condamné. Il ne peut donc être qualifié de violeur, ni même suspecté de tel. Il faut l’accepter, d’autant que ce ne sont pas des branques aux States. En conséquence de quoi ce qu’à fait DSK dans la suite 2806 n’est pas un viol. Donc cela relève de sa liberté.

                                              Et à mon sens tout ce qui aujourd’hui pousserait à refaire l’instruction, à maintenir des biais (riche-pauvre, blanc-noir, etc) est de l’ordre du procès d’intention et du déni de justice. Le tribunal de l’opinion fonctionne à plein. J’ai donc bien fait de choisir cet exemple car il illustre comment on juge l’homme sur un comportement qu’on lui attribue et non sur des faits criminels démontrés. C’est son goût pour les femmes, c’est la plainte de Banon, c’est ce genre de choses qui font que certain-e-s le qualifient de violeur. Il y a comme un relent de chasse aux sorcières qui affleure peut-être là.

                                              Je ne suis pas d’accord avec cela. Il n’est ni jugé ni condamné. Mais le matraquage pour faire de lui un violeur est hallucinant. Le bouc-émissaire, l’objet transitionnel des frustrations populaires est tout trouvé. Et en arrière plan implicite ou explicite, l’exigence d’exemplarité justifie les positions procureuriales.

                                              Donc, merci Cosmic Dancer, cet article n’est pas sur « DSK : violeur ou non ? », mais sur la liberté de choix de vie et sur la « sacerdotisation » de l’exemplarité.


                                              • Bardamor Bardamor 20 septembre 2011 19:44

                                                - Cet article est une plaisanterie. La « sexualité libre » a toujours dans l’histoire été le fait exclusif des castes privilégiées. Le kamasutra, sorte de catéchisme sexuel indien, n’est pas caractéristique d’une « société libre », mais d’une société de castes. La sexualité fut beaucoup plus libre en France à la fin du XVIIIe siècle (beaucoup plus qu’aujourd’hui) DANS L’ARISTOCRATIE ET LA GRANDE BOURGEOISIE.

                                                - On est bien placé pour le savoir en France, puisqu’un des rares promoteurs d’une utopie sexuelle visant à éradiquer la prostitution est français, Charles Fourier, et que cette utopie n’a, aussi bien intentionnée soit-elle, jamais permis d’éradiquer la prostitution... en vain ; ses ravages sont plus terribles que jamais dans les pays du Tiers-Monde, qui représentent aujourd’hui les castes défavorisées.
                                                - En ce qui me concerne, le procédé qui consiste à traiter de fachiste quiconque n’a pas le goût d’un abonné aux petites annonces libertines du « Nouvel Obs » ou de « Libé » me paraît particulièrement abject. Pour tout dire, du même niveau d’hypocrisie que les magazines féminins qui transforment les femmes en objets de consommation au nom du féminisme.
                                                Le libéralisme est la promotion sournoise de l’esclavagisme dans tous les domaines.

                                                • Ariane Walter Ariane Walter 20 septembre 2011 21:21

                                                  Bardamor,

                                                  je partage tout à fait votre avis.


                                                • Lorelei Lorelei 20 septembre 2011 21:36

                                                  je vais vous repondre par un extrait de cet article

                                                  Toutefois, ce qui est assez étrange on semble croire que les femmes sont des enveloppes charnelles et non des êtres à part entière, dans les discours hoministes on se rend compte aussi de cette vision de la femme, la femme est réduite à une idée, à ceux que pensent certains hommes du corps de cette dernière, d’où d’ailleurs différents marquages, le viol, la tonte, la burqua et une certaine apologie de la pornoisation de la femme en l’a mettant dans des positions toujours très dégradantes.

                                                  Il est intéressant de noter la stigmatisation du corps de la femme, dont certains hommes parlent comme si ce corps était vide, comme si les femmes étaient dépourvues de conscience, comme si nous étions des choses, comme si nous étions des robots, des  Stepford wives…


                                                • kemilein 20 septembre 2011 21:41

                                                  vous ne savez rien de ce qu’est une société Adulte, mure et mature... quand on voit vos vies et vos pratiques dictées par la simple reproduction quasi inconsciente des actes et des pensées de vos ainés.
                                                  Quand vous mélangez le caprice et la Volonté car vous ne savez pas les distinguer, quand vous mélangez l’égoïsme irréductible de tout a chacun avec le sadisme libéral.

                                                  qu’est ce donc qu’une société mature et adulte ? une chose qui vous passe par dessus la tête, vous l’expliquer serait impossible vous ne pourriez pas comprendre vos esprits sont trop ancré dans le passé, ancré dans le conformisme intellectuel et le traditionalisme social.

                                                  mais je vais vous la faire bref :
                                                  une personne Adulte c’est une personne qui sait des choses fort simple et en extrait tout les leçons.
                                                  ->l’univers est absurde, il n’a aucun sens caché et aucune destiné glorieuse
                                                  ->le cosmos est si vaste que rien ne porte a conséquence, que lui même ne porte pas a conséquence
                                                  ->la vie est éphémère quand bien même durait-elle des milliards d’années, notre espace-temps est condamné.

                                                  la première conclusion est fort simple : la vie ne concerne que les vivants, leur vies ne vaut rien et n’a aucune conséquence (ou si minime qu’elle est nulle a pareil échelle). Nous pourrions tous disparaitre demain, la Terre tournerait encore autour du soleil qui lui même poursuivrait sa course parmi les étoiles de notre voix lacté qui elle même danserait encore avec les autres galaxies, l’univers disparaitrait demain qu’il n’y aurait plus rien et que ca n’aurait pas plus de conséquence, ca changerait tout sans ne rien changer au final.

                                                  la vie ne vaut pas le coup/cout d’être vécu, on a pas choisi de venir au monde et mourir est tout aussi absurde. alors ON VIT.
                                                  on vit ! et puisque notre vie ne concerne que nous autres être vivants, puisque nous n’avons nul glorieux oeuvre a accomplir nulle destinées radieuse figée dans le marbre céleste, il nous est tout loisir de « choisir » ce que nous voulons vivre.

                                                  ->soyez résolue de ne plus servir et vous voila libre (étienne de la boétie)
                                                  n’est esclave que celui qui y consent, est libre celui que le veut
                                                  ->la première des aliénations, des déterminismes est l’apprentissage mimétisme (qui pourtant est la meilleur instruction pratique des techniques -colonie du 100ième singe-) répété crassement ce que les autres font parce qu’ils le font et parce que ceux d’avant le faisait aussi.
                                                  ->l’humain est prisonnier de l’affichage social (cause de nombreux maux imbécile et puéril), la plus grande maison, la plus grosse voiture, la plus somptuaire des orgies en bref le « c’est qui qu’a l’a plus grosse »

                                                  la seconde conclusion est encore une fois fort simple : consentez a ce qui est et ne vous plaignez pas de ce que vous avez alors. ou alors n’y consentez plus et ayez la volonté -collective- (oui c’est magique et chamanique) d’avoir un autre monde, une autre norme d’autres codes sociaux. prenez en considération vos vies futiles, de vos destins inutiles, la puérilité de la rivalité, l’inconséquence absolu de vos actes, prenez vos responsabilités d’ADULTE et voyez par vous même ce qu’est la nature de votre condition, de votre véritable condition, nous pouvons ne plus être le fruit du consentement pour être celui de notre volonté et faisant être non plus figé, mais tel que l’est le reste > changeant et mouvant.

                                                  la synthèse des deux conclusions est elle aussi très simple : nos vies inutiles et futiles peuvent ne plus être subi et pétrie de souffrance, mais bien au contraire fruit de notre volonté commune de bien vivre ensemble, de vivre heureux. Heureux, car vivre une vie pleine de souffrance pourquoi faire ? la mort est moins absurde en ce sens, heureuse, parce qu’il n’y a rien a accomplir d’autre que s’accomplir soi-même, heureux parce qu’il n’y a que ca en tant qu’être biologique-organique (il en serait certainement autrement si nous étions synthétique)
                                                  ne pas s’attacher au regard inquisiteur des autres, ne plus consentir au jeu du prestige social puéril.

                                                  et si dans ce cadre avoir de multiple partenaires, pratiquer des orgies collectives, être homo ou hétéro ou bi, être sadomasochiste, ce n’est pas un caprice d’ado, mais le choix de vivre sa vie comme on l’entend sans jugement moral de la part de quelques rétrogrades imbéciles puérils

                                                  jouie et fait jouir sans nuire a quiconque, voila toute morale (chamfort).
                                                  tant que nous contractons-consentons-voulons

                                                  la vie est toute conne > jouir
                                                  tous vous me contredirez pétrie de vos certitudes arrogante d’être humain soit disant supérieur, achèvement divin.
                                                  l’homme n’est qu’un animal (pas un végétal, pas un minéral, non : un animal) il mange, chie et copule puis meurt. quand vous mangez c’est une nécessité, oui mais remarquez-y le plaisir, dormir pissez et déféquez sont même a leur manière jouissif et plaisant pour le corps, jouir du sexe est une chose naturelle de notre nature d’animal biologique.

                                                  la maturité ne se trouve pas dans la castration et l’ascèse ni non plus dans le caprice égoïste.
                                                  je ne pense pas que vous puissiez jamais savoir ce qu’est être adulte car au final vous être pour beaucoup de simples enfants entourés d’enfants qui se prennent pour des adultes.

                                                  (et merde pour les fautes, j’ai aucune envie de me relire)


                                                  • kemilein 20 septembre 2011 21:50

                                                    me répondre n’aurait aucun intérêt, comme je vous l’ai écrit vous ne pourriez ni comprendre ni l’accepter

                                                    avoir tous tort ne vous donne pas raison (quand bien même serais-je seul contre 7 milliards)


                                                  • Ossian Ossian 20 septembre 2011 22:57

                                                    A force de collectionner des torchons, vous ne trouverez bientôt plus de place pour les ranger ! Ne souffriez-vous pas d’une pathologie quelconque Homme-très-malade ? Il faut changer de thérapie, l’écriture n’étant apparemment pas la bonne !


                                                    • gébé gébé 20 septembre 2011 23:40

                                                      la loi, rien que la loi, toute la loi. Et rien d’autre.

                                                      Si Clinton se fait faire une pipe dans le bureau ovale de la Maison Blanche, désirée, consentie par sa partenaire Monica, et sans doute appréciée, on peut penser que ça n’a certainement pas plu à Hillary.

                                                      Cela devait donc rester du domaine du privé.

                                                      Si tel homme politique est un coureur de jupons, un séducteur, cela relève aussi de sa vie privée.

                                                      Le problème, c’est la violence, et à tout le moins la contrainte.

                                                      Et puisque DSK est cité plusieurs fois, doit-on rappeler qu’il est accusé de viol ?

                                                      Que Tristane Banon en France l’accuse également de tentative de viol ?

                                                      Ce qui est puni par la loi. C’est même un crime passible des Assises.

                                                      C’est totalement différent.

                                                      Oui, chacun fait ce qu’il veut dans le domaine. En respectant la loi et les limites qu’elle a fixées.

                                                      « Jouir et faire jouir, sans faire de mal aux autres ni à soi-même, voilà la morale » - (Chamfort)


                                                      • Georges Yang 21 septembre 2011 00:59

                                                        DSK en fin de compte, il faut s’en foutre, le problème est ailleurs, dans le retour au moralisme laïc qui remplace le moralisme religieux
                                                        Cette mode américaine (valeur de la virginité, lutte contre l’obscénité et la pornographie, sanctification de la fidélité conjugale ) et toutes les condamnations des « déviances est un retour au puritanisme
                                                        On peut répondre au téléphone, »attendez, je couche les enfants, je regarde la fin du match, j’ai un appel de ma mère sur une autre ligne« jamais »rapellez plus tard, je suis en train de me faire sucer"
                                                        Le sexe est encore tabou, même chez les non croyants


                                                        • Ariane Walter Ariane Walter 21 septembre 2011 10:06

                                                          yang,

                                                          Parce que vous décrochez le téléphone quand vous êtes en train de vous faire sucer ?
                                                          La classe !
                                                          Encore plus porc que DSK ! Chapeau !


                                                        • Georges Yang 21 septembre 2011 12:14

                                                          Vous n’avez pas le sens de l’humour !
                                                          Le moralisme est en train de tuer notre civilisation


                                                        • Antoine 21 septembre 2011 12:21

                                                           Bon, ça dépend qui !


                                                        • Don Touchmyjunk 21 septembre 2011 02:22

                                                          Article puant !

                                                          Déjà, l’auteur fait mine d’omettre la violence présumée de DSK. Faut le faire !!
                                                          Que je sache, il lui est bien moins reprocher de faire ce qu’il veut de son kiki que d’avoir violenté des femmes. Alors redescendez sur Terre.

                                                          M’enfin, à ce que je comprends, ça vous aurait bien plu, à vous, qu’un gros macho de la sorte devienne président en France... Vous auriez dû naître italien, vous seriez aux anges..


                                                          • Lorelei Lorelei 21 septembre 2011 02:37

                                                            c’est un hoministe, 98 pour cent de ses articles sont puants mais c’est conforme à sa croyance d’une extreme puanteur...


                                                          • hommelibre hommelibre 21 septembre 2011 08:07

                                                            Vous refaites aussi le procès. Sur quelle base ? Rien n’est démontré. Mais si vous êtes procureur professionnel et si vous avez eu accès à l’ensemble du dossier, aux enquêtes et aux discussions à New-York, je m’incline. Est-ce le cas ?


                                                          • Lorelei Lorelei 21 septembre 2011 21:32

                                                            tiens encore du blabla pour ne rien dire, le rapport n’innocente pas dsk, en rien c’est abandon car il n’y a pas assez de preuve et vu le passé du personnage avec les femmes...sans parler du fait que depuis quand on séduit une femme que l’on ne connait pas en 7 minutes top chrono..

                                                            bien entendu je ne vais pas faire le listing des propos de femmes dont son ex maitresse parlant d’un type brutale, un déguelasse en gros..

                                                            et comme d’autre l’ont dit vous êtes malade faire d’une affaire de viol, car l’affaire dsk c’est une affaire viol que l’on n’a pas pu mener jusqu’au bout mais c’est une affaire de viol, le mec n’a pas été innocenté par le rapport, le mec n’a pas été mis en accusation car il a couché avec toutes les prostitués du kensas où car il aime bien se faire frapper avec une cravache mais pour une affaire de viol


                                                          • Jean-marc 21 septembre 2011 03:20

                                                            Je me demande si l’article et les propos de iacub reflète vraiment ce que pense les français. En réalité j’ai plutôt l’impression que justement les français en ont un peu assez du cas dsk et de ce qui va avec. 
                                                            S’il veulent un dirigeant « sexuellement correct », ce n’est pas par pruderie sur les pratiques sexuelles mais après avoir été assommer par le bling-bling il préfère ne pas avoir besoin d’être dans les secrets d’alcôve.

                                                            "Comme si, en s’indignant qu’un présidentiable puisse participer à des partouzes et payer des prostituées, ces gens étaient au fond mélancoliques d’un monarque absolu, d’un duce, censé ne jamais se tromper, savoir, voir et comprendre à la place du peuple lui-même.« 

                                                            C’est plutot l’inverse qui se produit je crois :) c’est du »duce" qui comprend à la place du peuple qu’il ont marre, à force de comprendre que DSK était un homme comme tout le monde il ont acquis la conviction que sa cote de popularité était très surfaite.
                                                            DSK c’était le duce parfait, après réflexion les français preferent réflechir :)  


                                                            • pastori 21 septembre 2011 08:41

                                                              moi qui suit une femme (pour l’occasion smiley ), je supplie mes congénères masculins de ne pas écouter toutes ces sirènes grenouilles de bénitier, de continuer à nous « honore »r avec la plus grande sollicitude. 


                                                              ça fait des siècles que nous les femmes, nous faisons des efforts considérables pour être présentables, attirantes, désirées.
                                                              régimes, liftings, rabotages des fessiers, remodelages des seins, mini-mini-jupes, décolletés plongeants, bas résille, talons vertigineux..... et tout ça pour quoi faire ? 

                                                              quand dans la rue je tortille du popotin, c’est pour mon légitime, ou pour émoustiller le passant inconnu qui passe ?

                                                              messieurs, nous voulons être « honorées » ! c’est un plaisir en même temps qu’un honneur. et comme vous , nous ne pensons qu’à ça. smiley

                                                              alors, n’écoutez pas les vieilles grenouilles rancies et les mollassons aigris du manche qui voudraient que cesse pour tous ce qui a cessé pour eux. la vie serait bien triste !

                                                              hardis les gars ! smiley
                                                              Madonnette de Bruges.


                                                              • Lorelei Lorelei 21 septembre 2011 21:34

                                                                tiens j’ai une idée qui vous plaire, vous n’avez qu’à n’exister que par rapport à ceux que disent les hommes sur votre corps, ainsi faites vous donc totalement déposséder votre corps et devenez une espece de poupée à leurs service, votre mode de pensée n’en est pas loin... smiley et il faut même des esclaves comme vous pour exister


                                                              • pens4sy pensesy 21 septembre 2011 09:04

                                                                Un mec qui ne controle pas ses pulsions sexuelles au point d’user de la force que lui donne sa stature pour abuser et violer une femme, n’est pas un homme libre, mais un aliéné mental.
                                                                Ce DSK devrait être a l’asile psy en train de se faire soigner (c’est pas le fric qui lui manque pour se payer les meilleurs hôpitaux).

                                                                Il n’a rien a faire dans la vie publique avant d’avoir été soigne et éventuellement guéri ou chimiquement châtré. Il reste un danger potentiel (malgre son age)  !


                                                                • Fab Fab 21 septembre 2011 09:09

                                                                  En faisant du cas DSK le prétexte de votre article, celui-ci devient du coup complètement à coté de la plaque. Ce qui est reproché à DSK n’est pas d’avoir transgressé un quelconque ordre moral, mais d’avoir violé des femmes. Ce qui n’est quand même pas du même ordre à moins que vous ne considéreriez la torture et le viol comme des formes abouties du plaisir libertin .....


                                                                  Ou pour dire les choses différemment, si l’instant-sex c’est votre truc, je vous souhaite d’en tirer tous les plaisirs du monde, mais je ne vous souhaiterai jamais de vous faire violer, même par un directeur du FMI. C’est mon « ordre moral » à moi.

                                                                  • Annie 21 septembre 2011 21:54

                                                                    Article intéressant parce qu’il soulève quand même la question de savoir pourquoi il est plus acceptable de flouer le fisc, de falsifier des documents pour inventer des employés imaginaires, de tremper dans des affaires de rétro-commissions, ou de recevoir des petites enveloppes en catamini, tout cela étant illégal, que de s’envoyer en l’air avec des personnes qui ne sont pas votre femme. J’ai moi aussi du mal à comprendre.


                                                                    • Bardamor Bardamor 22 septembre 2011 18:21

                                                                      - M. Yang : le puritanisme a toujours été imposé par des castes dominantes, elles-mêmes beaucoup moins libertines, à des classes laborieuses, pour des raisons faciles à deviner.

                                                                      Et ce n’est pas tant le sexe qui est tabou, que le rapport de forces que le sexe implique nécessairement, et sur lequel les sociétés sont fondées, la bulle dans laquelle les Occidentaux vivent occultant largement ces réalités. Cinquante ans de sexualité capitaliste assistée chimiquement et médicalement fournissent peu d’informations valables sur les réalités sexuelles.
                                                                      - Lorelei : il est probable que si les femmes n’étaient pas les premières à se concevoir de façon abstraite comme des « objets de désir », elles ne se maquilleraient pas et n’iraient pas dans le sens de la société (de la surproduction d’objets de consommation).
                                                                      Votre théorie revient à dire que les hommes exercent une pression sur les femmes pour qu’elles se comportent ainsi. Je le crois fausse. On voit bien que, derrière la défense du voile comme derrière la défense de vêtements plus modernes imitant ceux des prostituées, il y a la même conception, correspondant à des types de sociétés différents, mais défendues bec et ongle d’abord par des femmes.
                                                                      L’identification des femmes à leurs mères ou à la terre est beaucoup plus forte que celle des hommes. Et l’identité est un processus d’aliénation du corps.


                                                                      • sara 25 septembre 2011 00:01

                                                                        Etre femme et se maquiller et faire ce que l’on veut de son corps ne donne aucun pouvoir aux hommes de parler de ceux qui n’est pas à eux, n’oubliez pas que l’on n’est pas des esclaves, les corps des femmes n’est pas aux hommes et on n’est pas belle car c’est pour les mecs, cette façon de voir est une manière de s’approprier le corps des femmes


                                                                      • hommelibre hommelibre 25 septembre 2011 00:18

                                                                        Sara-Lorelei : n’oubliez pas de prendre vos médicaments.


                                                                      • bleuzen 27 février 2013 17:47

                                                                        La question n’est pas de savoir si les pratiques sexuelles de ce monsieur remettent en cause une liberté de société en l ’occurrence ce qui est abjecte dans tout cela c le fait d’avoir utilisé tout le monde .
                                                                        Dans cette histoire des femmes ( dont je vous rappelle que certaines n ’étaient pas d’accord.... ca fait quand même toute la différence....) l’état qu’il s’apprêtait a gouverner et les Français ont failli ou été bernés . De toute évidence les habitudes sexuelles de ce monsieur ne sont tout de même pas celles de tout le monde ! Et elles sont ,sans aucune morale bas de gamme ,critiquables si elles imposent à l’autre, et apparement c’était parfois le cas. De plus bien sur que les hommes qui nous dirigent doivent essayer d’être exemplaires puisqu’ils donnent la voie a suivre et que des gens les montent au pinacle et les suivent. Qu’est ce que c que cette société ou tout le monde peut faire ce qu’il veut quand il veut sans jamais être inquiété même au détriment des autres et encore plus du bien de la communauté ? Votre analyse est plus que libertaire elle en devient gênante une communauté forcément se réunit autour de valeurs d’honneteté de probité et de respect d’autrui ou cela ne peut être que la débâcle ! Et pourtant Dieu ( pardon !) sait si j’aime le mot liberté mais l’histoire de cette homme et de cette femme est une immense fumisterie et l’ériger en symbole d’un certain recul d’une liberté de penser et de vie est aussi dangereux que de trop moraliser.

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