Heures supplémentaires défiscalisées : c’est parti pour la gabegie !
« Travailler plus pour gagner plus » : c’est sur ce slogan que Nicolas Sarkozy a en grande partie gagné les élections présidentielles. Et après tout, qui n’a pas envie de gagner plus ? Bon, il est vrai qu’on préférerait gagner plus en travaillant autant (ou moins !), mais après tout, tout travail mérite salaire, et on n’a pas à rechigner pour gagner quelques kopecks supplémentaires. Nicolas Sarkozy avait donc proposé et mis en place de défiscaliser les heures supplémentaires, tant pour les employés que pour les entreprises. Mais tout le monde semble se rendre compte que cette loi va devenir une véritable usine à gaz. Etat des lieux des raisons de penser que c’est effectivement le cas.
Note : tous ces arguments viennent de différents organismes et économistes, voire de certains homme politiques. Jean Arthus, Jean Peyrelevade notamment ont donné quelques-uns de ces arguments.
- D’abord, l’argument qui va un peu à l’encontre des promesses du candidat Sarkozy, c’est que l’employé n’a pas son mot à dire dans l’octroi des heures supplémentaires. Il pourra toujours montrer sa motivation à son employeur, mais si la situation ne nécessite pas d’heures supplémentaires (comme l’indiquent nombre d’entreprises, qui sont même déjà en trop-plein d’heures par rapport à la production), vous n’aurez pas à travailler plus, donc à gagner plus !
- Défiscaliser les heures supplémentaires, ça veut dire moins d’impôts dans les caisses de l’Etat. A l’heure où le Premier ministre a lancé la polémique de "l’état de faillite de la France", il est malvenu de cracher sur ces prélèvements.
- Il risque d’y avoir aussi un autre problème, lié à ce manque-à-gagner pour l’Etat : si les caisses de la Sécurité Sociale continuent de se grever, il va falloir encore tailler dans le lard, et dérembourser encore un peu plus les médicaments, et imposer plus de franchises. Donc, le peu d’argent en plus que gagnera l’employé passera dans une mutuelle ou dans l’augmentation des médicaments. On n’a donc pas intérêt à tomber malade ! Mais travailler plus va peut-être fatiguer plus et causer plus de stress...
- Le coût du travail ne baissera pas forcément pour les entreprises : en effet, la valeur des heures supplémentaires sera plus importante que ce que payait un entrepreneur auparavant, donc si l’employé gagnera plus (tant mieux pour lui), le patron ne sera pas forcément avantagé, et la valeur de sa masse salariale ne va pas forcément aller en s’arrangeant !
- Si les heures supplémentaires ne seront pas fiscalisées (on ne paiera donc pas d’impôts dessus), elles rentreront quand même dans le quota d’heures permettant de délimiter l’obtention de la Prime pour l’Emploi. En gros, si vous êtes smicard et que vous travaillez plus, vous ne paierez pas d’impôts sur ces heures-ci, mais par contre vous finirez par non seulement ne plus toucher la PPE, mais aussi par payer des impôts sur le revenu sur les autres heures travaillées ! Autrement dit, vous allez travailler plus sans être sûr de gagner plus !
- D’après les simulations de divers organismes économiques et sociaux, la croissance apportée par cette mesure sera de +0,2% par an, mais en contre-partie, elle augmentera le déficit d’autant ! Donc vouloir augmenter (un petit peu) la croissance pour enfoncer un peu plus les finances de la France, est-ce une bonne idée ? (Source : La Polémique sur i-Télé du 01/10/07)
- Cette mesure n’apportera pas réellement d’emplois : pourquoi une entreprise embaucherait-elle un employé à temps plein, avec les prélèvements qui vont avec, alors que le travail pourrait être fait en heures supplémentaires par des employés déjà en place (donc plus expérimentés), et cela sans payer les charges ?
- Encore pire : qui ne dit pas que quelques roublards ne vont pas profiter de cet effet d’aubaine pour négocier ? Le fait que les heures complémentaires des employés à temps partiel soient prises en compte de la même façon pourrait conduire au schéma suivant : sur tes 35 heures, je te paye 20 heures en heures normales, et les 15 autres en heures supplémentaires. Et tout le monde est gagnant ! L’employé qui gagne plus d’argent sans avoir à déclarer autant aux impôts, et l’employeur qui payera moins de charges tout en ayant autant d’heures de travail effectuées ! Et le tout en changeant une ligne sur les feuilles de paie !
- Les feuilles de paie, parlons-en ! Les comptables des entreprises, et notamment des PME, vont s’arracher les cheveux ! Les bulletins de salaire devront comprendre de nouvelles lignes sur les documents, et le coût que représente la mise en place de ces nouvelles améliorations sera problablement prohibitif pour les toutes petites entreprises. Sans parler des employés des impôts qui vont devoir faire aussi des heures supplémentaires (non fiscalisées ?) pour régler tout ce méli-mélo administratif et fiscal, car tous les problèmes à venir sur les prochaines déclarations n’ont pas été encore débattus (comment délimiter les heures supplémentaires effectuées avant le 1er octobre et après, etc.). Ces imbroglios fiscaux ont un coût pour l’Etat, et il risque encore d’être corsé (oh, on n’est plus à ça près, n’est-ce pas ?).
- Enfin, l’argument indirect qui risque de bouleverser l’équilibre économique de notre pays : cette mesure est une forme de "légalisation" du travail au noir. J’exagère un peu dans mes propos, mais finalement, qu’est-ce que le travail au noir, sinon un emploi rémunéré sans que l’Etat ne récupère sa part ? Surtout, ce qui risque d’être pervers derrière ce système des heures supplémentaires défiscalisées, c’est de savoir comment on va combattre le véritable travail au noir, quand on justifie le fait que des entreprises qui ont pignon sur rue emploient un procédé similaire de façon officielle !
Je ne veux pas jouer les oiseaux de mauvais augure et mon seul souhait est que la France retrouve de l’allant et de l’énergie. Pourtant, vu le nombre d’avis négatifs et de personnes sceptiques de tous les côtés (employeurs, employés, fonctionnaires des services publics concernés, hommes politiques de droite comme de gauche, etc.), on se demande s’il n’aurait pas fallu effectuer quelques tests "pilotes" avant de légaliser tout de suite. On ne peut pas reprocher à Nicolas Sarkozy d’avoir voulu tenir ses promesses ou "d’essayer quelque chose" (comme il dit si bien), mais entre les promesses et la réalité, il y avait un gouffre gargantuesque, et il aurait peut-être fallu réfléchir un peu plus longtemps (comme pour la TVA sociale). Mais comme on a voulu passer en vitesse le "paquet fiscal", on a dû l’intégrer aussi vite pour que les autres mesures "urgentes" (le bouclier fiscal notamment) puissent être votées avant la fin 2007. Et après l’usine à gaz des lois Aubry, on va se retrouver avec une nouvelle usine à gaz, tout aussi compliquée à régler, et qui va faire débat pendant les 4 années et demi de mandat Sarkozy qu’il reste à effectuer.
On en reparlera déjà dans un an, pour savoir si j’ai été une langue de vipère ou si mon intuition (enfin surtout celle de mes sources !) aura été bonne. Gageons pour la France que la bonne réponse sera la première !
74 réactions à cet article
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Toujours en train de détruire...
Toujours en train de se plaindre d’une mesure populaire qui permettra à ce ceux qui le peuvent de gagner plus en effectuant des heures supl exonerées fiscalement.
C’est une grande mesure sociale qui renoue avec l’époque ou les 35 heures n’existent pas et ou travailler plus pour gagner plus existait déjà.
Depuis la mise en place de cette loi scélérate et réactionnaire productivisme des 35h,l’organisation du travail à été modifié pour faire adapté des plannings difficile (surtout pour les gens qui font les 2x8 ou les 3x8) ,dont les conditions de travail se sont dégradés ensuite la productivité des entreprises à augmenté sans augmentation de salaire car les salaires ont été bloqués.
Il faut supprimer cette loi des 35h qui a couté des milliars d’euros et qui à précarisé le sort des millions de travailleurs en leur apportant la précarisation et une dégradation des conditions de travail sans parler du niveau de vie qui a baissé,car les prix augmentent mais les salaires restent bloqués
Un propos choquant dans cette article est le suivant :
« Si les heures supplémentaires ne seront pas fiscalisées (on ne paiera donc pas d’impôts dessus), elles rentreront quand même dans le quota d’heures permettant de délimiter l’obtention de la Prime pour l’Emploi. En gros, si vous êtes smicard et que vous travaillez plus, vous ne paierez pas d’impôts sur ces heures-ci, mais par contre vous finirez par, non seulement ne plus toucher la PPE, mais aussi à payer des impôts sur le revenu sur les autres heures travaillées ! »
Pourquoi attendre toujours de l’Etat des aides alors que travailler plus permettra de gagner plus sans aide de l’Etat et je préfére gagner plus et payer des impôts que vivre comme un travailleur pauvre et avoir l’aumone de l’Etat
C’est un choix !
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Comme d’habitude un commentaire uniquement guidé par la sarkoidolatrie sans esprit critique. Bravo pour cet article (pas pour le commentaire de Lerma) qui liste les principaux commentaires lus sur cette mesure.
Le slogan même de sarkozy est une tromperie insultante, « Travailler plus pour gagner plus » ! Combien de personnes au chomage ou en temps partiel subit souhaiterait travailler (plus) pour gagner (plus) ?
Les 35heures tant décriées ont permis à de nombreuses personnes d’accéder ou de conserver un emploi. Les heures supplémentaires étaient déjà possible et le quotat n’était pas épuisé preuve que ce nouveau dispositif n’était pas utile aux entreprises.
La mesure de sarko est une supercherie qui coutera une fortune à l’état, ne profitera à personne et ne sera d’aucune utilité économique... Personne n’y a cru, un slogan de pur propagande comme le montre fort bien cet article.
L’hypothèse langue de vipère est malheureusement très peu probable. Sur les 15 dernières années, les 10 ans de gestion par cette majorité servile ont été les pires pour l’économie française (comparer les indices avec ceux de nos partenaires européens c’est une cata).
Sarko est un admirable propagandiste mais malheureusement totalement inefficace pour tous les sujets en dehors de sa promotion personnelle (et là c’est un as pour notre plus grand malheur).
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"Comme d’habitude un commentaire uniquement guidé par la sarkoidolatrie sans esprit critique. Bravo pour cet article (pas pour le commentaire de Lerma) qui liste les principaux commentaires lus sur cette mesure.
Le slogan même de sarkozy est une tromperie insultante, « Travailler plus pour gagner plus » ! Combien de personnes au chomage ou en temps partiel subit souhaiterait travailler (plus) pour gagner (plus) ?
Les 35heures tant décriées ont permis à de nombreuses personnes d’accéder ou de conserver un emploi. Les heures supplémentaires étaient déjà possible et le quotat n’était pas épuisé preuve que ce nouveau dispositif n’était pas utile aux entreprises.
La mesure de sarko est une supercherie qui coutera une fortune à l’état, ne profitera à personne et ne sera d’aucune utilité économique... Personne n’y a cru, un slogan de pur propagande comme le montre fort bien cet article.
L’hypothèse langue de vipère est malheureusement très peu probable. Sur les 15 dernières années, les 10 ans de gestion par cette majorité servile ont été les pires pour l’économie française (comparer les indices avec ceux de nos partenaires européens c’est une cata).
Sarko est un admirable propagandiste mais malheureusement totalement inefficace pour tous les sujets en dehors de sa promotion personnelle (et là c’est un as pour notre plus grand malheur)."
D’apres DSK, les 35h ont cree 200 000 emplois au mieux pour un cout de 16 milliards par an. A ce prix la on aurait mieux fait d’embaucher 380 000 fonctionnaires payes deux fois le SMIC.
Il vaudrait mieux eviter de comparer avec les autres pays europeens car ceux qui font mieux ont adopte des politiques liberales beaucoup plus virulentes.
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Je crois que dans le contre argumentaire tout y est...
On pourrait même ajouter que les premières lois Fillon de 2004 atténuait les primes des heures supplémentaires de 25% à 6% ... et qu’on les remonte aujourd’hui.
Les lois Fillon augmentaient aussi les contingents d’heures sup’ possibles : bilan, aucun résultat concret.
Que dire encore de ceux qui ne peuvent pas choisir, de ceux qui n’ont pas le choix (cadres), de ceux qui auront plus de récup’ mais pas plus de salaires... Et oui, les budgets des PME doivent eux aussi suivre.
Enfin, que dire de l’impact sur l’emploi des « jeunes » et nouveaux arrivants sur le marché qui verront encore un peu plus les postes réduits du fait des marges d’ajustement plus larges en heures sup’...
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Vous avez le droit de penser que cette mesure sera bonne (après tout, on verra bien, peut-être avez-vous raison). Moi, je ne fais que retranscrire les arguments (de droite et de gauche) qui estiment que cette mesure apportera moins de choses qu’escompté. Je ne suis ni économiste, ni politicien, et j’essaye juste de compiler et de signaler aux gens qu’il faut faire attention entre le slogan et la réalité. Le fait est que de nombreux analystes politiques et économiques, tout comme des chefs d’entreprise s’accordent pour dire que cette loi sera aussi compliquée à mettre en place que la si décriée loi des 35 heures (dont je n’ai jamais été un partisan, et on est d’accord que ça a précarisé beaucoup de travailleurs), et qu’elle sera moins profitable aux salariés qu’on pourra nous le faire croire.
Après, vos propos sur les 35 heures dénotent chez vous une sorte de frustration que je qualifierais de « Seillièrienne », si vous me permettez ce néologisme. Cela fait maintenant 10 ans que la loi des 35 heures a été votée, et depuis 5 ans, la droite est revenue au pouvoir. Or, qu’a-t-elle pu dire depuis ces 5 ans (Nicolas Sarkozy compris) ? Qu’on ne peut pas revenir sur cette loi qui n’est pas si mauvaise ! C’est surtout parce que les chefs d’entreprise tout comme les syndicats ne sont pas prêts à retourner à la table des négociations pour parfois pas grand chose... Perte de temps = perte d’argent et d’énergie...
Quant à la phrase qui vous choque, dans le fond je comprend votre position. Mais en attendant, il existe un dispositif, qu’on appelle la Prime pour l’Emploi (PPE), et qui aide des dizaines de milliers de travailleurs « pauvres », et je suis bien placé pour le savoir, puisque ma compagne en bénéficie, nous évitant de crouler sous les dettes. Il y a environ 15% des travailleurs qui sont au Smic (temps plein ou partiel). Ce dispositif est peut-être idiot et injuste, mais tout comme l’IR, qui concerne seulement 30% des français. Doit-on priver ces personnes qui, parce qu’elles ne voient pas leur salaire augmenter (souvent par la faute des 35 heures, accordons-nous la dessus), devraient subir un peu plus la hausse des prix ? Dans un monde idéal, la PPE n’existerait pas, mais ce monde est loin de l’être...
En plus, tant que les entrepreneurs ne pourront (ou voudront ) pas mettre en place des heures supplémentaires, il ne servira à rien d’espérer ne serait-ce que travailler plus...
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le pire avec cette mesure c’est le passage dela majoration des heures supplémentaires pour les entreprise de 20 salariés et moins de 10% à 25% ... Les entreprises les plus fragiles et les plus nombreuses voient d’un coup augmenter le surcout des heures supplémentaires dans une proportion assez inquiétante...
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Bulgroz 2 octobre 2007 11:43”la valeur des heures supplémentaires seront plus importantes que ce que payait..
donc si l’employé gagnera plus...
Si les heures supplémentaires ne seront pas fiscalisées...”
Si je comprendra bueno, le gouvernement a tout faux, pire, il l’ a fait exprès alors qu’il était plus simple de mettre en oeuvre les recommandations précises de Bayrou, de Ségolène, de Hollande et de Besancenot.
Moi, ce que je vois autour de moi, c’est que les premières décisions d’embauche ont été prises dès Mardi : à appareil de production identique, utilisation accrue des H.S et décision d’embaucher afin d’élargir les plages d’ouverture des succursales qui étaient à peine rentables. L’important, c’est de faire tourner les machines qui sont utilisées à 50% de leur capacité mais qui ont été payées à 100% de leur prix. Le patron qui a investi sait de quoi il s’agit et n’attend pas que les instances patronales lui expliquent.
Effectivement, cela aurait était plus simple d’abolir les 35 heures mais qu’auraient ils dit et qu’auriez vous dit ?
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« Moi, ce que je vois autour de moi, c’est que les premières décisions d’embauche ont été prises dès Mardi : à appareil de production identique, utilisation accrue des H.S et décision d’embaucher afin d’élargir les plages d’ouverture des succursales qui étaient à peine rentables. L’important, c’est de faire tourner les machines qui sont utilisées à 50% de leur capacité mais qui ont été payées à 100% de leur prix. Le patron qui a investi sait de quoi il s’agit et n’attend pas que les instances patronales lui expliquent. »
Mais qu’est-ce qui empêchait ce patron d’avoir déjà recours aux heures supplémentaires avant cela ???? Une explication ? Sachant que pour l’employeur il est prouvé que ça ne fait aucune différence
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Si on avait aboli les 35 heures, j’aurais applaudi (à condition que ça ne soit pas fait n’importe comment, bien entendu). Je trouve que cette mesure a précarisé les travailleurs en gelant les salaires, sans jamais apporter la preuve que cela a crée des emplois. Les seuls à avoir pu profiter d’une telle mesure sont les classes moyennes supérieures, qui ont pu profiter de congés supplémentaires, sans être pénalisés au niveau du salaire.
Mais on sait tous que c’est un manque de courage politique si la droite n’a pas aboli ces mesures. Nicolas Sarkozy lui-même, lorsqu’il était ministre de l’Economie, n’a pas jugé bon de revenir en arrière, et jamais dans son programme il n’en a parlé, préférant « défiscaliser » les heures supplémentaires, tout en les réévaluant à 25% (au lieu de 10, ce qui finalement revient à peu près au même pour l’employeur).
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Juste une question : L’exonération de charges sociales et la défiscalisation de ces heures supplémentaires sont applicables aux 25 % uniquement ou à la totalité de l’heure travaillée et majorée ?
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Bulgroz 2 octobre 2007 12:53La réponse est là :
i) on calcule normalement les charges et cotisations patronales sur l’ensemble des heures travaillées.
ii) pour chaque heure sup travaillé, on opère sur ces cotisations, une déduction de 1,50 Euro (0,50 pour les entreprises de moins de 20 salariés) et seulement si le taux horaire brut de l’heure sup est égal ou supérieur au taux horaire normal.
L’ensemble des déductions ne peut être supérieur à 21.5% du montant des cotisations normalement payées au titre des Heures Sup.
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@ Bulgroz
Ma question ne conçernait pas l’avantage accordé aux entreprises, mais « l’avantage » du salarié. Cela dit, ca tombe bien puisque je viens de recevoir mon bulletin de salaire pour le mois de septembre :
Après un rapide calcul, la majoration de mon salaire sera de 43€ nets par mois pour 17 heures sup (Je suis toujours assujetti aux 39 heures). Royal !
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"@ Bulgroz
Ma question ne conçernait pas l’avantage accordé aux entreprises, mais « l’avantage » du salarié. Cela dit, ca tombe bien puisque je viens de recevoir mon bulletin de salaire pour le mois de septembre :
Après un rapide calcul, la majoration de mon salaire sera de 43€ nets par mois pour 17 heures sup (Je suis toujours assujetti aux 39 heures). Royal"
Une majoration de 43€ auquel s’ajoute votre taux horaire habituel fois le nombre d’heures supplementaires, non ?
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Il me semble avoir été clair :
Je vais me retrouver avec 43€ de plus dans mon porte-monnaie à la fin du mois : Pas plus, pas moins !
C’est à dire que ca ne va même pas couvrir la franchise médicale de 50€. On m’en donne 43 et on m’en retire 50 ! Alors, qu’on ne vienne pas me dire que c’est une mesure qui va redresser la France ! Il n’y a que les gogos qui marchent à fond.
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"Il me semble avoir été clair :
Je vais me retrouver avec 43€ de plus dans mon porte-monnaie à la fin du mois : Pas plus, pas moins !
C’est à dire que ca ne va même pas couvrir la franchise médicale de 50€. On m’en donne 43 et on m’en retire 50 ! Alors, qu’on ne vienne pas me dire que c’est une mesure qui va redresser la France ! Il n’y a que les gogos qui marchent à fond."
Si vous travaillez 17 heures de plus par mois et que vous gagnez 43 euros de plus, ca veut dire que votre heure majoree est de 2.5€ soit inferieure au SMIC. Donc c’est un probleme avec votre employeur pas le gouvernement.
Ensuite la franchise, c’est 50€/an pas par mois et si vous consommez 100 boites de medicaments (50 centimes par boite) donc confondez pas tout.
Si vous n’etes pas content dans votre entreprise, vous pouvez changer ou meme creer votre propre entreprise.
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Il est vrai que je me suis trompé sur les 50€ de la franchise médicale, mais reprenons les comptes à zéro : Taux horaire : 10.50
17 heures sup anciennement majorées à 10% :11.55 x 17 = 196
17 heures sup actuellement majorées à 25% :13.12 x 17 = 223
Différence : 27 €
Je suis en effet loin des 43 annoncés tout à l’heure. Quant au fait de changer ou de de créer moi-même mon entreprise, c’est une remarque extrêmement pertinente !
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"Il est vrai que je me suis trompé sur les 50€ de la franchise médicale, mais reprenons les comptes à zéro : Taux horaire : 10.50
17 heures sup anciennement majorées à 10%:11.55 x 17 = 196
17 heures sup actuellement majorées à 25%:13.12 x 17 = 223
Différence : 27 €
Je suis en effet loin des 43 annoncés tout à l’heure. Quant au fait de changer ou de de créer moi-même mon entreprise, c’est une remarque extrêmement pertinente !"
Evidemment pour quelqu’un qui fait deja des heures supplementaires ca ne va pas etre une grosse difference. Le but premier est pour les gens qui n’en font pas a l’heure actuelle.
Si on prend votre exemple, on voit bien que quelqu’un qui bosse aux 35 heures et qui travaillerait 17 heures de plus dans le mois pourrait se faire 223€ de plus ce qui n’est pas negligeable. Bien sur reste a savoir si l’entreprise aura une augmentation de l’activite qui justifie ces heures sup.
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« Evidemment pour quelqu’un qui fait deja des heures supplementaires ca ne va pas etre une grosse difference. Le but premier est pour les gens qui n’en font pas a l’heure actuelle. »
CQFD, cette réforme ne sert donc à rien, les entreprises qui n’avaient pas déjà recours aux heures sup. n’en feront pas plus faire à leurs employés maintenant, le coût employeur étant identique.
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« CQFD, cette réforme ne sert donc à rien, les entreprises qui n’avaient pas déjà recours aux heures sup. n’en feront pas plus faire à leurs employés maintenant, le coût employeur étant identique. »
Effectivement sans accroissement d’activite il y a peu de chance que cette mesure soit utilisee.
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@ tous les commentateurs de cet article (et à Al en particulier)
Merci d’essayer d’être un tant soit peu constructif et d’éviter ce genre d’écueils qui n’apportent rien et risquent de provoquer de l’agressivité dans le débat.
Je vous rappelle que nous sommes sur un site de débats et non pas au café du commerce. Essayez de faire des efforts dans votre argumentation.
Par avant merci
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mesures compètement inéfficaces et mème contraires aux interets des salariés-car les heures supp ne compteront pas pour la retraite- il faudrait économiser ces heures pour cotiser personnellement pour sa retraite ?? mème effet que le DIF pour les PME ou PE CAd 0000
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Bulgroz 2 octobre 2007 13:00Les Heures sup compteront pour la retraite.
La seule différence étant que les cotisations de retraite calculées sur les HS donnent lieu à un allègement de charge maximal de 21,5%. C’est le coût des heures Sup qui est allégé, pas les droits sociaux auxquels ces heures donnent droit.
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=BCFS0765012D
Les Heures Sup restent ce qu’elle sont sont et donnent aux mêmes droits sociaux (chômage, santé, retraite).
Il faut donc arrêter de dire n’importe quoi.
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Bulgroz 2 octobre 2007 17:35Voilà même l’exemple parfait de la parano la plus totale.
Un gugus (Iris) nous annonce que les heures Sup ne compteront pas pour les retraites.
Je lui annonce et prouve le contraire, que c’est le coût des HS qui est réduit et non pas les droits sociaux qui leur sont associés.
Le gugus prend +2 de commentaire positif, je prends -2.
Bravo, le débat objectif continue, qu’est ce qu’on ferait pas pour justifier son anti-Sarkozisme !!!
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Bonjour, Même si dans l’ensemble je partage vos énormes soucis par rapport à cette mesure, votre article me semble par trop partisan et incomplet pour que j’y adhère totalement.
Joli rappel tout de même.
Il me semble également que si le problème des heures supplémentaires de la fonction publique a été vaguement abordé, rien ne précise les catégories concernées, ni même quelles fonctions publiques ni enfin quand ces mesures feront l’objet d’une modification du statut...
à suivre donc
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Au propos des heures supplémentaires de la fonction publique, je n’ai pas évoqué (je le regrette d’ailleurs, mais je ne voulais pas m’éparpiller) les milliers d’heures supp’ du corps médical non payées et qui sont réclamées à juste titre par leurs destinataires. Et encore, ce ne sont pas les plus à plaindre : certains travaillent des dizaines d’heures supplémentaires par an, qui ne seront jamais payées, faute de preuve (badges,etc...). Dans de nombreuses sociétés, l’absence de preuve réelle de ces heures supplémentaires risquent de provoquer des tensions (je pense notamment aux commerçants alimentaires, boulangerie et autres...)
Avant de vouloir imposer des heures supplémentaires défiscalisées, il aurait peut-être fallu mieux légiférer l’emploi de ces heures...
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Avatar 2 octobre 2007 21:58Dans la fonction publique hospitalière, certains agents ont plus d’une année stockée sur leur compte-épargne temps.
En plus, comme un compte d’épargne, il y a une bonnification en congés en plus car épargnés...
C’est le serpent qui se mord la queue.
Ce compte épargne temps, dans la loi, doit être demandé volontairement par l’employé.
Dans la réalité, on a pas le choix car personne ne veut perdre ses congés après le 31 décembre...
Ah oui, la loi prévoit un remplacement de l’agent lorsqu’il prend ses congés en soldant ce compte.
Dans la réalité, cela n’arrive pas ou alors arrive après le retour de congé de l’agent !!! Et encore, en gueulant pour l’avoir...
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Belle charge reaper95 ! Mais que proposez-vous donc ?
Voilà notre mal bien français : râleurs, grincheux, jamais contents mais incapable de proposer une alternative.
Moi je préfère voir que jouer les oiseaux de mauvaise augure.
Dans ma société, petite, on n’est jamais passé à 35 H. On est resté à 39 H avec donc 4 heures supplémentaires hebdomadaires payées comme telles. Avec cette nouvelle mesure, je crois que les salariés n’auront pas à se plaindre !
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Je bosse 45 à 50h hebdomadairement, récupère peu en temps de repos, ce qui dépasse étant considéré comme du RTT, je le perd à chaque année où le nbre de RTT est remis à 0.
Dans mon cas de figure c’est pas ce qui va faire bouger les choses, et je peux vous dire que des boites comme la mienne sont légion...
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bonjour.je suis tout à fait de votre avis. nous aussi nous sommes aussi à 39h car les 35h nous poussait vers la faillite...les 25% d’h sup ne seront pas de trop et même plutôt bien venu sur notre fiche de paie. je préfére payer plus d’impôts, çà veut dire que je gagne plus. et comme j’ai un gamin en créche et une femme de ménage, je peux profiter du crédit d’impôt. A chacun de calculer. mais il est vrai que bcp de personne ont tjrs qqch à dire mais il ne propose jamais rien
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@ l’auteur : merci pour ce petit tour d’horizon des effets secondaires d’une loi dont on ne sait dans le fond si elle apportera plus de bien que de mal.
J’aurai ajouté qu’en donner la possibilité aux entreprises de mettre la pression sur les salariés pour effectuer des horaires aux tarifs attractifs fiscalement parlant (pour l’entreprise, car très marginale au niveau employé - quoi qu’on en dise), risque passablement de réduire l’embauche, c’est tout simplement mécanique.
A moins que l’on fasse confiance dans l’esprit patriotique des entrepreneurs, bien que comme l’auteur je souhaite le meilleur pour notre pays, je pense que le volume de travail par salarié va littéralement exploser avec toutes les dérives qui vont avec : la négociation de base sur le temps de travail fiscalisé et celui défiscalisé.
Et puis dernière remarque qui a son poids quand on travaille en équipe : à quoi sert de travailler plus si la moitié du staff ne le souhaite pas et retourne chez elle ?
Et que penser des gens qui déjà aujourd’hui se lèvent à 5h du mat’ pour se taper 4h de trajet aller-retour, pour finir sur les rotules chez eux à 20h, on va leur demander de travailler plus ?
Et les heures supp’ de la fonction publique, ils vont les payer comment ? Sur la base de quel budge ? Il est curieux que personne n’ait fait dévaluation sur la question, sachant de plus qu’un bon nombre d’entre eux vont jarter, il va bien falloir les faire travailler plus pour combler les trous non ? Les policiers qui ont des millions d’heures supp’ à récupérer, le milieu hospitalier ? etc...
Il va bien falloir installer des badgeuses un peu partout sinon comment calculer le nombre réel d’heures supp’ effectuées ? en faisant confiance au patron ? La blague... Ca coûte cher ces joujous, qui s’en occupera ? etc... La fraude, fastoche, elle se pratique déjà pour les 35 heures !!! Alors c’est encore plus tentant lorsqu’il s’agit de récupérer du pognon.
Qui parie avec moi pour un montant explosif des heures supp’ effectuées par la fonction publique ?
Qui parie avec moi qu’ils auront un mal de chien à se faire payer ?
Qui parie avec moi que ce les litiges sur le nombre de ces heures vont engorger les prud’hommes ?
etc... etc... etc...
Certains secteurs sont plus intéressés que d’autres, mettre tout le monde au même niveau risque de présenter un certain nombre d’effets pervers non prévus ou même prévisibles.
Sarkozy nous sort des projets gadgets, mal calibrés, tout juste étudiés, ça risque vraiment de faire mal...
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Quelques reponses a l’auteur :
- defiscaliser : les employes qui vont recevoir cet argent sont essentiellement les bas salaires, des gens qui paient donc peu d’impot sur le revenu a la base. Le gouvernement pense plutot recolter la TVA sur les produits que ces personnes vont acheter avec l’argent en plus.
- travailler plus effectivement augmente les risques de maladie et d’accident mais il faut aussi relativiser. Les francais sont parmi ceux qui travaillent le moins par an si on prend en compte les vacances et autres absences.
- le cout du travail ne baisse pas mais l’employe travaille plus donc a priori a cout equivalent l’entreprise produit plus.
- oui il y aura un probleme pour les gens qui touchent la PPE. Reste a savoir les gens preferent toucher leur argent en restant a la maison ou en travaillant.
- La majorite des entreprises ont moins de 10 employes. Pour embaucher un employe il faut qu’il y ait une augmentation de l’activite d’au moins 10% ce qui est rare ; si l’activite augmente de 3-4% l’entreprise ne peut pas justifier l’embauche par contre avec les heures supplementaires elle peut gerer cette augmentation.
- effectivement des gens vont pouvoir tricher sur les employes a mi-temps.
- les impots avec leurs 180 000 employes devraient arriver a gerer ; la Suede recolte les impots avec 10 fois moins d’employes des impots par capita.
Apres je suis d’accord sur le caractere usine a gaz. Malheureusement en France c’est comme ca que nous solutionnons les problemes en rajoutant des couches. Les politiciens n’ont pas le cran de faire de grosses reformes et les francais sont trop conservateurs pour les accepter.
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Assez d’accord avec votre argumentation :
Reste à calibrer cette réforme du temps de travail en fonction des corps de métier, tout le monde ne peut pas être logé à la même enseigne, surtout s’agissant de cette problématique.
Et puis vous faites bien de souligner la souplesse sur la hausse ou baisse du temps de travail (et donc souplesse à l’embauche - limitée au possible ce qui est un des effets pervers que l’on pourra constater) pour les PME où se pose la question première : sur combien d’heures par semaine va tabler dorénavant un contrat d’embauche ? Qu’elle en sera in fine la part d’heures supp’ versus ? Quel contrôle sera opéré sur cette problématique (aucun visiblement, donc cela reste encore à mettre en place) ? Quel embauche cela va-t-il générer en prenant en compte seulement ces deux facteurs ?
Autant de questions qui se posent pour tous les secteurs, mais qui par ailleurs ne sont pas du totu traités de la même manière entre eux (le batiment, ce n’est pas les services et encore moins la fonction publique).
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Merci pour ces commentaires qui complètent mes propos.
Juste pour note : la PPE est versée uniquement aux personnes qui travaillent et dont le salaire est inférieur à un certain plafond (que je ne connais pas, je crois que c’est environ 12 ou 13.000 euros bruts par an ; veuillez excuser mon imprécision). Tout ceci correspond à un montant qu’on déduit de l’impôt qu’on aurait dû payer autrement. La différence est versée sous forme de crédit d’impôt. On ne peut pas percevoir (et heureusement !) cette prime si on n’a pas de travail.
Ce crédit d’impôt avait été crée pour inciter les gens à reprendre un travail. En effet, pour certains emplois, la différence entre la rémunération et les indemnités (notamment dans le temps partiel), est trop faible pour motiver à retourner travailler. C’est juste un coup de pouce à l’emploi, et je trouve que c’est une mesure plutôt équitable et juste.
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C’est 16000€ pour une personne seule.
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Patati et patata... Bref je ne vois que critiques négatives dignes de bon Français normalement constitués (j’allais comme Alphonse, dire syndiqués), rallons d’abord et on verra après...
Et si après tout, on essayait d’abord, çà ne coûte rien (c’est défiscalisé ), et je suis sûr que quelques uns y trouverons à gagner, alors pourquoi les priver
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Il est liiiibremax, y en a même qui disent qu’il a pas lu les commentaires...
Franchement...
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euh, une petite correction.
Ca ne coute pas rien............
Les heures supp déjà effectuées, ainsi que les heures complémentaires déjà effectuées, sont désormais défiscalisées.
Pour les HS existant avant la réforme, il s’agit bien de rentrées fiscales en moins.
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« Ca ne coûte rien » ? Ca représente, dans la loi du paquet fiscal, presque la moitié des sommes versées sur les 15 milliards, soit 6,6 milliards d’euro selon le dernier budget présenté par la Ministre de l’Economie Christine Lagarde.
Ce n’est pas tout de proposer une centaine d’euros à certaines personnes, il faut aussi que le pays y trouve son compte. Si on grève le déficit public de 6,6 mds € pour obtenir 0,2% de croissance en plus (0,2% de déficit en plus, Cf mon article), je ne vois pas l’intérêt d’une telle mesure, qui s’avèrerait contre-productive. Je suis le premier à prôner qu’on ESSAYE les choses, mais si c’est pour rendre les choses pire qu’avant, autant rester au status quo...
Je ne suis pas sûr que les intérêts de quelques uns vont arranger les choses de l’intérêt général...
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Bonjour
il y a en plus des effets pervers indirects à ces mesures, que je resumerais par « travailler plus pour penser moins », en effets, pendant et aprés toutes ses heures supplementaires (obligatoires car decidées par le superieur) ou trouver le temps de contredire une politique qui va a votre encontre, la plupart prefererons aller se coucher direct apres le boulot ou pire se legumer devant TF1. ce qui laisserat encore plus de champs libre a de nouvelles mesures, etc....
Je ne suis plus sur mais je crois que c’est Attila qui disait que pour asservir le peuple, il fallais l’empecher de penser, et que le meilleur moyen etait de le faire travailler.
comme quoi les epoques passent mais les recettes restent les memes
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Arretez, on est dans un des pays qui travaille le moins.
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et qui pourtant est un des plus productif (3eme mondial d’apres un article recent), comme quoi on pourrait deja payer la vraie valeure du travail avant de parler d’heures sup....
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et surtout l’un ou l’automatisation et la robotique ont été le plus devellopés....compte tenu du cout du travail !!
alors le productivisme à la française....
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Question : ceux qui travailleront plus seront-ils ceux qui gagneront plus ?
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Avant , on était peinards , on savait bien que les promesses electorales irréalistes n’étaient jamais mises en pratique . Les précédents présidents , roublards mais pas fous oubliaient très vite les promesses inconsidérées
Et puis est arrivé Sarkoléon qui n’avait pas tout compris a la regle du jeu et qui s’est mis en tête de respecter ses promesses .... Maintenant , il ne nous reste plus qu’a payer ..ou à le faire payer aussi si la note est trop salée.
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Ce n’est pas ce que j’appellerai « respecter ses promesses » que de mettre en branle un système non contrôlé dont les bénéfices sont tournés non pas vers le travailleur, « l’électeur » mais vers l’entreprise « le groupe » qui elle ne se pose pas les problèmes de la même manière.
Beaucoup d’entre nous ne critiquons pas le principe, mais la manière avec laquelle celui-ci est appliqué et les différentes incidences qui en découleront. Bonnes ou mauvaises.
Si tu n’as pas compris çà au moins abstiens toi.
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Oui enfin respect des promesses, c’est vite dit, il avait aussi promis de réduire la dette et le déficit !
Non cette réforme sur les heures supplémentaires (ainsi que le remboursement des intérêts des prêts immobiliers) incluse dans le paquet fiscal, avait juste pour but de contrebalancer médiatiquement les cadeaux fiscaux faits aux plus riches, qui eux vont ramasser autre chose que les quelques miettes d’Euros que pourront grapiller quelques employés au moyen de cette mesure (voir l’exemple cité ci-dessus par un contributeur) !
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"Oui enfin respect des promesses, c’est vite dit, il avait aussi promis de réduire la dette et le déficit !
Non cette réforme sur les heures supplémentaires (ainsi que le remboursement des intérêts des prêts immobiliers) incluse dans le paquet fiscal, avait juste pour but de contrebalancer médiatiquement les cadeaux fiscaux faits aux plus riches, qui eux vont ramasser autre chose que les quelques miettes d’Euros que pourront grapiller quelques employés au moyen de cette mesure (voir l’exemple cité ci-dessus par un contributeur) !"
Reduire la dette ca passe par reduire les depenses de l’etat et donc reduire le personnel ou reduire les prestations sociales, on a vu comment est passe le non renouvelement de 22000 employes de la fonction publique et maintenant la reforme des regimes speciaux. En France on veut que ca change mais chez le voisin et c’est aussi lui qui doit payer.
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Beaucoup de ceux qui croient en ce slogan et à cette mesure fantoche sont peut-être des gens qui ne travaillent pas (ou plus),à voir les heures d’intervention d’un monsieur comme lerma...D’ailleurs « travailler plus pour gagner plus » depuis que je suis dans l’univers du travail, cela m’a toujours semblé être une évidence !Sinon,mangez des pommes et ayez la force tranquille !Bof.
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Juste pour signaler que je suis au chômage, et qu’en ce moment ce que je voudrais c’est travailler tout court ! Les heures supplémentaires ne sont pas ma priorité en tant qu’individu. Si je m’en préoccupe, c’est en tant que citoyen, et si je signale ces arguments lus ici ou là, c’est pour défendre ceux qui ont cru en ce slogan du « travailler plus pour gagner plus » (ce que je comprend totalement !), mais qui ne voient pas forcément tous les risques inhérents à une telle mesure.
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Avatar 2 octobre 2007 21:41Travailler moins pour travailler tous...
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A reaper 95, « Beaucoup de ceux qui croient en ce slogan et à cette mesure fantoche sont peut-être des gens qui ne travaillent pas (ou plus) »,en écrivant cela je pensais plutot aux rentiers chez qui le meilleur travail est celui des autres .Et non pas à ceux qui ne demandent qu’en avoir un .Bien à vous.
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« Travailler moins pour travailler tous... »
oui, on a vu comment ca a bien marche les 35h
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les 35 heures n’ont pas créer plus d’emplois, les heures suppléméntaires ne permettrons pas à la plupart des français de gagner plus. Ca n’est pas que ce pays manquent de compétences c’est que nous votons comme des chiens, que nos reflexes pavloviens prennent toujours le dessus sur de libres choix electoraux ? Résultat nous avions une usine a gaz, nous en avons deux maintenant. En aurons nous trois demain ?
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je ferai seulement deux commentaire à l’auteur de cet article : un commentaire negatif D’abord :
LES INFORMATIONS DONNEES PAR VOS SOINS SONT EN PARTIE FAUSSES AVANT DE REPRENDRE LES ARGUMENTS DES UNS ET DES AUTRES VOUS AURIEZ DU VERIFIER !!!! JE NE DONNERAI QU’UN EXEMPLE : " qui ne dit pas que quelques roublards ne vont pas profiter de cet effet d’aubaine pour négocier ? Le fait que les heures complémentaires des employés à temps partiel soient prises en compte de la même façon pourrait conduire au schéma suivant : sur tes 35 heures, je te paye 20 heures en heures normales, et les 15 autres en heures supplémentaires. Et tout le monde est gagnant ! L’employé qui gagne plus d’argent sans avoir à déclarer autant aux impôts, et l’employeur qui payera moins de charges tout en ayant autant d’heures de travail effectuées !
CECI EST FAUX ET ARCHI FAUX CAR LES HEURES COMPLEMENTAIRES NE DONNE DROIT QU’A UNE EXONERATION DES CHARGES SALARIALES ET EN AUCUN CAS PATRONALE
un commentaire positif :
votre article a le mérite de rappeler que les réformes qui s’empilent les unes sur les autres en matière sociale nous entrainent dans des imbroglios inextricables à force d’ajouts les règles en matière de droit du travail vont devenir inapplicables nous marchons sur la tête car coexistent maintenant des incitations financières ou ce qu’il en reste pour la réduction du temps de travail et des incitations pour augmenter le temps de travail !!!!!
et puis ces allégements ne rempliront pas les carnets de commandes et ce d’autant plus avec la récession économique annoncée...
réforme gadget qui cache une réforme plus en profondeur et tant attendue par le MEDEF le contrat unique, qui va bouleverser la relation salariale
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@Artemis
Je veux bien croire vos propos. Personnellement, toutes les choses que j’ai pu lire à ce sujet déclarent la même chose : les heures complémentaires ont le même niveau de rémunération que les heures supplémentaires.
Et je ne vois pas l’intérêt d’une mesure à part : quel employeur voudrait payer des heures complémentaires à ses employés à temps partiel si les heures supplémentaires de ses temps plein lui coûteront moins cher ?
S’il y a un statut à part pour les heures complémentaires, un autre effet pervers risque d’arriver : un employeur pourrait licencier ses « temps partiels » et faire effectuer ses heures en supplémentaire par les « temps pleins ». Donc finis les petits boulots étudiants et les mères travailleuses ! Et ça risquerait de faire augmenter le chômage de façon insidieuse...
D’ailleurs, au départ, il semblerait que la question ne se posait même pas, puisque les heures complémentaires n’étaient pas prises en compte. C’est quand le Président Sarkozy a compris que ce qu’avait dit le candidat Sarkozy sur « travailler plus pour gagner plus » s’adressait en grande partie à tous ces temps partiels. Il a fallu donc aménager la loi (ce qui fut le 1er degré d’aménagement, avant la réflexion sur les cadres).
Un joli slogan ne peut pas faire une jolie loi. Il y a autant de cas particuliers que de métiers, et il faut empiler les exceptions sur les exceptions. Cette discussion n’est qu’une preuve de plus que l’application de cette loi risque d’être kafkaïenne, pour ne pas dire plus...
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tout à fait d’accord. les français veulent du changement mais quand il y en a, ils ne veulent pas faire le saut. bcp d’employés font des heures sup. les routiers, le bâtiment... aprés si les gens préférent avoir une PPE au lieu de toucher 100 à 150 euros par mois en plus, çà les ragarde. il y en aura tjs pour critiquer ceux qui travaillent
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Une simulation a été effectuée par des chercheurs et militants de l’OUPS (Observatoire unitaire des Politiques sociales)lié au réseau ACDC (les autres chiffres du chômage) dont les conclusions exposées sous le titre :
« Loi sur les heures supplémentaires : un choc en trompe l’oeil »
http://sarkoups.free.fr/oupshsup.pdf
valent le détour.
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« Cette mesure n’apportera pas réellement d’emplois : pourquoi une entreprise embaucherait-elle un employé à temps plein, avec les prélèvements qui vont avec, alors que le travail pourrait être fait en heures supplémentaires par des employés déjà en place (donc plus expérimentés), et cela sans payer les charges ? »
Dans la plupart des cas, une entreprise augmente son activite de facon tres progressive. Pour embaucher une nouvelle personne a temps plein, il faut avoir en gros 40 heures de travail a faire en plus... ces 40 heures de travail a faire en plus n’arrivent en general pas d’un seul coup.
Pour atteindre ces 40 heures de travail en plus, il a bien fallu passer par 20 heures...20 heures ca n’est pas assez pour embaucher un nouvel employe, mais il faut pourtant les faire pour pouvoir arriver a ces 40 heures permettant une nouvelle embauche.
Il faut bien que quelqu’un s’y colle...heures supplementaires. Les heures supplementaires sont absolument necessaires pour les entreprises qui augmentent leur activite progressivement, ce qui est le cas de presque toutes les PME.
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Rassurez vous : maintenant vous embauchez à temps partiel, mettons 20 heures, puis avec l’augmentation de la charge de travail, vous augmentez les heures supplémentaires, pardon, les heures complémentaires, puisque c’est ainsi qu’il faut les nommer. Quand la charge de travail diminuera, avec un peu de chance, vous pourrez garder le nouvel embauché et virer un ancien.
C’est bien me direz-vous. Oui, parfaitement, dans un monde du chacun pour soi. Est-ce cela que nous voulons pour nos enfants ?
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@Gnard
Je ne nie pas que pour combler un pic de production à un moment donné, ou pour rattraper un retard lié à un problème technique (une panne informatique par exemple, je parle en connaissance de cause), les heures supplémentaires ne sont pas l’idéal, notamment dans les PME. Ce n’est peut-être pas la mort de l’emploi, mais, on peut craindre que ce soit celle de l’intérim. Or, l’intérim est une part non négligeable de l’activité en France.
Et puis, qui ne dit pas que dans les entreprises qui ont la main d’oeuvre suffisante, on ne poussera pas le vice jusqu’à restructurer les équipes par un plan social pour ensuite augmenter le travail en heures supplémentaires du reste de l’équipe ?
Cas d’école : prenons une grosse PME de 350 employés, travaillant tous à 35h/semaine. Avec 1h supplémentaire par personne et par semaine (ce qui est risible, accordons-le), cela représente 350 heures de travail en plus par semaine pour l’entreprise, soit l’équivalent de 10 personnes à temps plein. Si l’employeur remets ses 350 employés aux 39 heures (soit 4h de plus/semaine), l’augmentation de travail de nos employés représente 1.400h , soit le travail de 40 personnes. Et ces heures seront défiscalisées, contrairement aux 40 personnes que ne seront pas embauchées.
Je conçois que les entreprises de cette taille ne sont pas la majorité dans notre pays, mais quand on sait que, plus on est gros, plus la rentabilité est exigée par les actionnaires, c’est souvent dans ces entreprises que le remplacement d’employés par des heures supplémentaires serait le plus exploité.
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« C’est bien me direz-vous. Oui, parfaitement, dans un monde du chacun pour soi. Est-ce cela que nous voulons pour nos enfants ? »
Les français sont individualistes depuis un long moment. La conception de la solidarité est tout le monde paie dans le système mais ça serait bien si c’était moi qui pouvait en prendre le plus. Je connais pas grand monde qui fait du bénévolat en France ou preuve de don pourtant mes collègues sont majoritairement de gauche.
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"@Gnard
Je ne nie pas que pour combler un pic de production à un moment donné, ou pour rattraper un retard lié à un problème technique (une panne informatique par exemple, je parle en connaissance de cause), les heures supplémentaires ne sont pas l’idéal, notamment dans les PME. Ce n’est peut-être pas la mort de l’emploi, mais, on peut craindre que ce soit celle de l’intérim. Or, l’intérim est une part non négligeable de l’activité en France.
Et puis, qui ne dit pas que dans les entreprises qui ont la main d’oeuvre suffisante, on ne poussera pas le vice jusqu’à restructurer les équipes par un plan social pour ensuite augmenter le travail en heures supplémentaires du reste de l’équipe ?
Cas d’école : prenons une grosse PME de 350 employés, travaillant tous à 35h/semaine. Avec 1h supplémentaire par personne et par semaine (ce qui est risible, accordons-le), cela représente 350 heures de travail en plus par semaine pour l’entreprise, soit l’équivalent de 10 personnes à temps plein. Si l’employeur remets ses 350 employés aux 39 heures (soit 4h de plus/semaine), l’augmentation de travail de nos employés représente 1.400h , soit le travail de 40 personnes. Et ces heures seront défiscalisées, contrairement aux 40 personnes que ne seront pas embauchées.
Je conçois que les entreprises de cette taille ne sont pas la majorité dans notre pays, mais quand on sait que, plus on est gros, plus la rentabilité est exigée par les actionnaires, c’est souvent dans ces entreprises que le remplacement d’employés par des heures supplémentaires serait le plus exploité."
Vous réfléchissez en terme d’heures totales travaillées dans l’entreprise comme pour les 35h, le travail ne se partage que si il est identique entre les employés. On ne va pas embaucher quelqu’un pour qu’il fasse l’équivalent de 4 heures d’une secrétaire, 4 heures d’un ingénieur, 4 heures d’un technicien, 4 heures d’un manager...
Repasser de 35h à 39h indique une augmentation de l’activité de 11% ce qui est rare donc il vaudrait mieux revenir à votre exemple de 1 heure par personne qui n’était pas si risible que ça, ça représente un accroissement de 3% de l’activité.
De plus la majorité des entreprises ont moins de 10 employés, votre raisonnement est d’autant plus faux dans une petite structure.
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@ Fred :
Mon exemple était un cas d’école. Bien entendu que les choses sont plus compliquées que je le présente (c’est bien d’ailleurs là la problématique de ce débat !). Cependant, il existe beaucoup d’entreprise où les employés à la production sont « interchangeables » : s’entend qu’un employé peut travailler indépendamment à plusieurs postes sans que ça perturbe l’activité de l’entreprise. Je veux pour preuve que j’ai travaillé dans le genre d’entreprise que j’ai évoqué dans mon exemple, une PME d’environ 350 à 400 employés, dont 80% sont de simples « ouvriers », qui peuvent travailler dans tel département ou tel autre (c’est d’ailleurs indiqué dans les contrats de travail). C’est d’ailleurs encore plus pratique en cas de coup de bourre : on va chercher dans un autre service des volontaires pour bosser ailleurs. On peut leur proposer une chtite prime, ou des heures supplémentaires. Aujourd’hui, les heures supplémentaires défiscalisées sont une aubaine pour cette entreprise dont le « problème majeur » est la masse salariale.
On demande de plus en plus de polyvalence, et si une secrétaire commerciale doit faire des heures en comptabilité, ou si une caissière de supermarché doit ranger en rayons, on n’hésite pas à le demander. Je sais aussi pour l’avoir vécu récemment qu’une PME qui lance un projet de mailing courrier recrutera une majorité de ses employés (même le directeur commercial, comme je l’ai vu !) pour remplir les enveloppes, coller les timbres et imprimer les étiquettes d’adresse, quitte à faire des heures supplémentaires, parce que ce mailing doit être parti avant telle date, sous risque de perdre son effet. Et si plusieurs mailings doivent avoir lieu dans l’année, on n’embauchera pas un intérimaire juste pour ça, puisque les gens sont polyvalents.
Je reconnais que cette application est souvent hors de propos dans une TPE. Cependant, mon cas, même si je l’applique à une PME, est surtout valable pour les Grandes Entreprises, voire les multinationales, dont l’actionnariat fait énormément pression pour augmenter la rentabilité, donc souvent réduire la masse salariale. Cette loi n’a aucun intérêt pour ces grosses structures, qui ont le moyen d’embaucher une personne en CDD si besoin est, voire en CDI, mais ça risque d’être un effet d’aubaine gigantesque pour faire augmenter le cours de l’action. Il vaudra toujours mieux donner 4 heures de plus par secrétaire qu’en embaucher une à mi-temps, par exemple.
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@reaper
Les TPE et PME de moins de 50 employés représentent 99% des entreprises (90% sont des TPEs) donc avec 350 employés votre exemple concernait déjà une minorité d’entreprises. Donc je reviens à mon exemple, dans une TPE pour justifier une embauche il faut qu’il y ait une forte augmentation de l’activité que les employés soient interchangeables ou pas.
Dans ces structures, la flexibilité est importante et d’ailleurs ces entreprises ont déjà beaucoup recours au CDD et au temps partiel (41% des employés dans les TPE). Evidemment, les employés veulent la sécurité mais c’est de moins en moins possible.
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Un autre article signalé par Agnès Maillard
http://equilibreprecaire.wordpress.com/2007/10/02/le-salarie-au-sifflet/
apporte un complément d’analyse très intéressant également.
Tout ceci démontre que les effets de cette mesure phare seront exactement le contraire de ce que continue de soutenir celui qui affirmait : « je ne vous mentirai pas, je ne vous trahirai pas ».
Tout l’art ici consiste à dire vrai mais de façon à faire comprendre le contraire : ainsi, il ne ment pas, c’est vous qui comprenez de travers.
Encore bravo l’artiste : au royaume des aveugles, les borgnes sont rois.
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Pendant la campagne, combien de fois n’a-t-on pas dit : « avec Sarkozy les mots n’ont plus de sens ! » ?
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J’avais posté un commentaire qui n’est pas passé...
en réponse à Fred et en complément à Trash.
Les HS sont hors charges sociales désormais. Donc pour celui qui bénéficiait déjà des heures supplémentaires, le gain est réel.
Exemple :
- salaire horaire de 10 euros brut /heure.
- PME restant au 39hAvant :
- brut = 1400 + 176 = 1576 euros brut / mois
- net = 1576 * 0,75 = 1182 euros net / moisAprès
- brut = 1400 + 200 = 1600 euros brut / mois soit 24 euros de plus seulement.
- net = 1400 * 0,75 + 200 = 1250 euros net / moisBilan : le salarié récupère 70 euros / mois, soit une augmentation de son net de 5,75%.
Il faudra attendre la fin du mois d’Octobre pour voir, Fred, ce que vous gagnez en plus.
Reste que les dérives sont possibles, et même probable.
- le nouveau cout des HS favorisent le recours aux HS en lieu et place des embauches.
- l’argent supplémentaire ira à la consommation, donc à la croissance du PIB, mais pas forcément à la consommation de produits locaux.
Ca risque donc d’être plus favorables aux importations, qui ne créent que peu d’emploi, donc peu de charges sociales supplémentaires et peu de réduction du cout d’indménisation.
Ca risque d’avoir une utilité limitée sur le CA des entreprises locales, donc sur les recettes fiscales associées.
- certains employeurs utiliseront le mécanisme des heures complémentaires pour favoriser le temps partiel « étendu » vers le temps plein.
Pourquoi le dernier point ? Même si ca ne coute pas moins aux entreprises, les salariés, eux, auront le sentiment de gagner plus qu ’en étant à temps plein, ce qui sera vrai en net horaire. On aurait donc intérêt, en temps qu’employeur, à avoir un tel salarié dont :
- le cout horaire brut change peu, reste dans la norme du temps plein sans HS ;
- le net augmente (sans que cela ne nous coute plus), ce qui rend ce salarié moins revendicatif sur son statut précaire de temps partiel.
- un climat social interne (si les temps partiels sont majoritaire) qui se calme puisqu’avec un temps inférieur au temps plein ou égal au pire, le salaire peut devenir égl voire supérieur.Un dernier point d’inquiétude concernant la mesure.
Quid des salariés ayant actuellement des HS (ex : trash et ses 39h) et dont la société, parce que les moyens de production évolue, passe à 35h définitivement... Ils n’ont pas leur mot à dire sur ce qui ressemble fort à une diminution des revenus. Celui qui n’avait la t^te hors de l’eau que parce que les HS lui permettait d’avoir un complément, et qui se retrouve sans HS ....
C’était déjà le cas, certes, mais là on vend à des bas salaires qu’ils vont, grace aux HS, sortir la tête de l’eau, sans leur expliquer que plus tard, dans 6mois, 1 an 2 ans, leur employeur pourra unilatéralement décider de ne plus faire d’HS... et donc de ramener leur salaire, pour reprendre l’exemple plus haut, de 1250 euros à 1050 euros.
Dur pour ceux qui, croyant les belles paroles, auront sauté le pas du « travailler plus pour gagner plus .... tant que l’employeur décidera que vous avez le droit de travailler plus ».
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Je suis cadre donc mes heures au dessus de 35 ne sont pas payées et donc a la fin d’octobre ça sera le même salaire qu’en septembre. J’avoue que je me plains plus vraiment de cette situation (même si le fait d’être payé deux fois moins qu’aux US pour le même boulot m’énervait au début je l’avoue). Par contre, si je peux me faire payer mes RTTs ou des jours de vacances je ne m’en priverais pas car je n’ai pas besoin de tous ces jours.
Pour revenir sur votre calcul, effectivement quelqu’un qui faisait déjà 4 heures supplémentaires ne va pas gagner beaucoup plus avec cette mesure. Si on conserve votre calcul et que l’on regarde quelqu’un qui passe de 35 a 39
Avant :
- brut = 1400 euros brut / mois
- net = 1400 * 0,75 = 1050 euros net / moisAprès :
- brut = 1400 + 200 = 1600 euros brut / mois
- net = 1400 * 0,75 + 200 = 1250 euros net / mois200 euros soit une augmentation de 16% pour 11% de travail en plus. Reste a savoir s’il y aura une augmentation de l’activite qui justifie ces heures supplémentaires.
Pour répondre à vos autres points :
- influence sur l’emploi : minime car encore une fois la majorité des entreprises ont moins de 10 employés donc embaucher une personne représente une augmentation de l’activité d’au moins 10% ce qui est extrêmement rare.
- l’argent de la consommation : c’est la faute des consommateurs s’ils achètent étrangers pas celle du gouvernement (qui prendra quoiqu’ils arrivent 19.6% sur ces produits même s’ils sont étrangers). On en peut pas critiquer le capitalisme et la mondialisation d’un côté et en profiter de l’autre.
Sur les heures complémentaires :
Les heures complémentaires
Il s’agit des heures effectuées au-delà de la durée du travail mentionnée dans le contrat de travail. Distinctes des heures supplémentaires, leur recours est strictement encadré :
- les limites dans lesquelles des heures complémentaires peuvent être demandées au salarié doivent être mentionnées dans le contrat ;
- le nombre d’heures complémentaires effectuées au cours d’une même semaine ou d’un même mois ne peut être supérieur au dixième de la durée prévue par le contrat. Ainsi, pour une durée de travail hebdomadaire fixée à 30 heures, le salarié ne peut effectuer plus de 3 heures complémentaires par semaine. Toutefois une convention ou un accord de branche étendu peut augmenter le nombre d’heures complémentaires (jusqu’à 1/3 de la durée prévue au contrat). Dans ce cas, chacune des heures effectuées au-delà du 1/10e autorisé par la loi ouvre droit à une majoration de salaire de 25 % ;
- l’accomplissement d’heures complémentaires ne doit pas avoir pour effet de porter la durée du travail du salarié à hauteur de celle d’un salarié à temps plein ;
- lorsque le nombre d’heures complémentaires dépasse d’au moins 2 heures par semaine (ou l’équivalent sur le mois) pendant 12 semaines - consécutives ou dans une période de 15 semaines - l’horaire de travail inscrit dans le contrat, celui-ci doit être modifié en conséquence. Par exemple, un salarié dont le temps partiel est fixé à 28 heures hebdomadaires accomplit, pendant plus de 3 mois, 31 heures par semaine. La durée du travail mentionnée dans son contrat de travail devra donc être modifiée : de 28 heures, elle passera à 31 heures. Le salarié peut toutefois s’opposer à une telle modification.
- Le salarié peut refuser, sans encourir une sanction ou un licenciement, d’effectuer des heures complémentaires au-delà des limites prévues par son contrat de travail. Il en est de même lorsque la demande de l’employeur est formulée moins de trois jours avant la date prévue pour l’accomplissement des heures complémentaires.
- Les heures complémentaires n’ouvrent pas droit aux réductions de charges patronales.- Ensuite sur le nombre d’heures travaillées décidées par l’employeur : effectivement c’est lui qui décide en fonction de l’activité le nombre d’heures travaillées par ses employés et ça semble logique, non ? Il ne va pas vous faire travailler 10 heures s’il n’en a besoin que de 3 sinon c’est le meilleur moyen de couler une boite.
De manière générale sur les heures sup :
http://www.urssaf.fr/images/ref_Urssaf&Vs_2007Octobre_HeuresSupp.pdf
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Désolé pour les fautes d’orthographe et de grammaire sur ce commentaire.
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Primo, je ne critique pas la mondialisation ni le capitalisme.
Deuzio, sur l’exemple, il ne gagne pas un petit peu plus, au contraire. Pour une agmentation de 24 euros de son brut (soit 1% et quelques), il récupère 70 euros de net (soit 8% de net en plus).
Hors ce salarié est le seul, actuellement, à être sûr de bénéficier de la mesure. D’où le cout annoncé des HS : il est calculé sur l’enveloppe d’HS déjà effectuée. Tant mieux pour lui, mais je ne vois pas en quoi cela favorisera l’emploi en France.
Ensuite, je n’ai jamais dit que c’était mal d’acheter étranger. Et je ne crois pas que les consommateurs soient des coupables. Beaucoup achètent ce qu’ils peuvent. Beaucoup ne se posent pas la question concernant l’impact sur l’activité. Ca fait partie du jeu.
J’insistais sur le fait que la mesure est vendue comme relancant l’activité en France et in fine l’emploi ... ce qui est loin d’être évident. Si cet afflux d’argent sert à l’importation principalement, l’impact sur l’activité en France sera minime ... donc les créations d’emplois seront minime. J’avais cru comprendre que c’était quand même le but final de cette mesure.
Elle est aussi vendue comme permettant à un petit revenu de gagner plus .... jusqu’au jour où, sans qu’on lui demande son avis, les HS disparaitront et son revenu redeviendra normal, ce qui correspondra pour lui à une baisse. La dessus il n’aura pas son mot à dire, et ce qu’il aura pu se permettre grace aux HS ..... ne lui sera plus accessible. Le gain de pouvoir d’achat, garant de ce surplus de croissance selon la formule, sera donc très précaire ... surtout en ce moment, où il existe un doute certain sur l’activité à venir.
Par ailleurs le gain en compétitivité n’existera que si les entreprises recourent fortement aux HS, ce qui dépend de l’augmentation de l’activité.
Finalement la mesure, comme je le disais, servira surtout à ceux qui sont restés à 39h. Tant mieux pour eux. Mais je ne suis pas convaincu que les 6 milliards mis sur la table aient les resultats escomptés.
Quand aux heures complémentaires, il est parfaitement possible de jouer avec.
Par exemple, si vous maintenez la durée heures complémentaires incluses à 33h et que le salarié refuse de passer son contrat à 33h (ce qu’il peut faire). Dans ce cas, le salarié ne vous coute pas moins cher, mais lui il peut gagner autant que s’il était à temps plein. C’est l’un des effets pervers de la mesure.
Et dans ce cas le salarié a tout intérêt à ne pas accepter la modification de son horaire normal. En effet, si sa durée officielle de travail change, il ne bénéficie plus de la mesure !!!
Franchement, vous proposez à un salarié de gagner un smic net pour 32h de travail hebdomadaire contre 1 smic net pour 35h de travail hebdomadaire, il choisit quoi ? Bien sur, l’employeur devra proposer au salarié, au bout de 3 mois, de modifier son horaire, ce que le salarié refusera une fois qu’on lui aura bien expliqué que cela grèvera son revenu. Comme il aura refusé, et qu’on pourra justifier d’un léger besoin d’heure complémentaire pour effectuer le travail, on lui proposera des HC... Enfin, si on plus besoin de ces HC, on pourra les réduire, le salarié ne pourra plus s’y opposer puisqu’entretemps il aura refusé de valider un horaire plus lourd.
Bref tout cela dépendra de la volonté des employeurs de jouer le jeu, des controleurs de l’URSAFF de vérifier les abus de droits.
Pour l’instant, je ne connais que des employeurs qui sont dans la situation 39h avec 4hs automatiques. Eux sont plutôt content de la mesure, pour les raisons que j’expliquai : le climat social s’améliore parce que les salariés ont compris que leur net augmentait de 50 à 150 euros par mois puisqu’ils ne payent plus de charges sur ces HS.
Reste que ces employeurs, pour l’instant, s’inquiète de la formule utilisée par l’URSAFF pour décrire la mesure : « À défaut d’accord ou de convention collective, la majoration de la rémunération des heures supplémentaires, entre la 36e et la 39e heure, pour les entreprises d’au plus 20 salariés, est portée au taux minimum de 25 %. »
Comme les accords signés prévoit que la majoration est de 10% pour ces heures, ils se demandent (et les comptables ont des doutes) si c’est la loi ou l’accord qui est prioritaire.
La question, posé officiellement au ministre par les experts comtables, n’a pas encore reçu de réponse. Cela dit, on est que le 3 octobre. Il reste une vingtaine de jours pour clarifier la situation.
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Dernière chose, concernant vos RTT.
Si vous disposez d’un CET dans votre entreprise, vous pouvez les créditer sur ce CET. Bien sûr, ils ne vous seront effectivement payés que lorsque vous retirerez de ce CET la somme ... au bout de 5 ans.
Mais ca peut vous permettre de vous les faire payer, au lieu de les utiliser.
Bien sur, il faut que votre entreprise ait mis en place un CET ...... ce qui, j’en conviens, n’est pas la norme.
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« Primo, je ne critique pas la mondialisation ni le capitalisme. »
Sur le capitalisme et la mondialisation, je parlais des gens qui critique et qui ensuite achètent les produits fabriqués par les multinationales ; j’avoue que j’adore les gens avec une paire de Nike, un Ipod, un Levis et une chemise qui critiquent la mondialisation.
« Deuzio, sur l’exemple, il ne gagne pas un petit peu plus, au contraire. Pour une agmentation de 24 euros de son brut (soit 1% et quelques), il récupère 70 euros de net (soit 8% de net en plus). »
Pour la 3eme fois, il me semble avoir dit que pour les gens qui font déjà des heures sup ça ne va pas changer grand chose (10 à 25% sur un faible salaire c’est pas beaucoup). Par contre pour les gens qui ne faisaient pas d’heures sup avant ça peut être encourageant et encore une fois si l’augmentation de l’activité le permet.
« Hors ce salarié est le seul, actuellement, à être sûr de bénéficier de la mesure. D’où le cout annoncé des HS : il est calculé sur l’enveloppe d’HS déjà effectuée. Tant mieux pour lui, mais je ne vois pas en quoi cela favorisera l’emploi en France. »
Le but est que les gens qui gagnent plus d’argent grâce à cette mesure le redépensent dans l’économie.
« Ensuite, je n’ai jamais dit que c’était mal d’acheter étranger. Et je ne crois pas que les consommateurs soient des coupables. Beaucoup achètent ce qu’ils peuvent. Beaucoup ne se posent pas la question concernant l’impact sur l’activité. Ca fait partie du jeu. »
Acheter français demande des efforts ça c’est sûr. Mais on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. S’ils ne se posent pas la question sur l’impact qu’ils ne viennent pas gueuler après. C’est quand même pas dur à comprendre que si tu n’achètes rien aux petits commerçants et bien ils fermeront.
« J’insistais sur le fait que la mesure est vendue comme relancant l’activité en France et in fine l’emploi ... ce qui est loin d’être évident. Si cet afflux d’argent sert à l’importation principalement, l’impact sur l’activité en France sera minime ... donc les créations d’emplois seront minime. J’avais cru comprendre que c’était quand même le but final de cette mesure. »
Entièrement d’accord, reste à voir si les français peuvent acheter français et aider leur économie ou s’ils préfèrent se la jouer individualiste pour pouvoir consommer plus.
« Elle est aussi vendue comme permettant à un petit revenu de gagner plus .... jusqu’au jour où, sans qu’on lui demande son avis, les HS disparaitront et son revenu redeviendra normal, ce qui correspondra pour lui à une baisse. La dessus il n’aura pas son mot à dire, et ce qu’il aura pu se permettre grace aux HS ..... ne lui sera plus accessible. Le gain de pouvoir d’achat, garant de ce surplus de croissance selon la formule, sera donc très précaire ... surtout en ce moment, où il existe un doute certain sur l’activité à venir. »
Oui et c’est normal ; c’est l’employeur qui décide du nombre d’heures travaillées en fonction de l’activité. Si quelqu’un veut être indépendant, il faut qu’il créé son entreprise
« Par ailleurs le gain en compétitivité n’existera que si les entreprises recourent fortement aux HS, ce qui dépend de l’augmentation de l’activité. »
Entièrement d’accord d’où la question de savoir si un état est réellement capable de créer ou s’il subit l’économie.
"Quand aux heures complémentaires, il est parfaitement possible de jouer avec.
Par exemple, si vous maintenez la durée heures complémentaires incluses à 33h et que le salarié refuse de passer son contrat à 33h (ce qu’il peut faire). Dans ce cas, le salarié ne vous coute pas moins cher, mais lui il peut gagner autant que s’il était à temps plein. C’est l’un des effets pervers de la mesure."
Et dans ce cas le salarié a tout intérêt à ne pas accepter la modification de son horaire normal. En effet, si sa durée officielle de travail change, il ne bénéficie plus de la mesure !!!"
Vous avez raison, vu le niveau de tricherie des français il y a de fortes chances que ce soit le cas. Après deux en France, je n’ai jamais été autant libéral mais ça c’est une autre discussion. Un petit point quand même, l’employeur doit payer 25% de plus les heures complémentaires et il ne bénéficie pas des réductions de charges pour les heures complémentaires donc pour lui il est plus intéressant de proposer le bon contrat dès les début.
« Franchement, vous proposez à un salarié de gagner un smic net pour 32h de travail hebdomadaire contre 1 smic net pour 35h de travail hebdomadaire, il choisit quoi ? Bien sur, l’employeur devra proposer au salarié, au bout de 3 mois, de modifier son horaire, ce que le salarié refusera une fois qu’on lui aura bien expliqué que cela grèvera son revenu. Comme il aura refusé, et qu’on pourra justifier d’un léger besoin d’heure complémentaire pour effectuer le travail, on lui proposera des HC... Enfin, si on plus besoin de ces HC, on pourra les réduire, le salarié ne pourra plus s’y opposer puisqu’entretemps il aura refusé de valider un horaire plus lourd. »
Et oui comme d’habitude, il y a plein de gens pour vouloir profiter du système social français mais personne qui veut payer dedans d’où mon commentaire sur le libéralisme.
« Bref tout cela dépendra de la volonté des employeurs de jouer le jeu, des controleurs de l’URSAFF de vérifier les abus de droits. »
Des employeurs et surtout des employés car dans vos exemples c’est bien les employés qui pourraient abuser cette loi.
« Reste que ces employeurs, pour l’instant, s’inquiète de la formule utilisée par l’URSAFF pour décrire la mesure : »À défaut d’accord ou de convention collective, la majoration de la rémunération des heures supplémentaires, entre la 36e et la 39e heure, pour les entreprises d’au plus 20 salariés, est portée au taux minimum de 25 %."
Comme les accords signés prévoit que la majoration est de 10% pour ces heures, ils se demandent (et les comptables ont des doutes) si c’est la loi ou l’accord qui est prioritaire.
La question, posé officiellement au ministre par les experts comtables, n’a pas encore reçu de réponse. Cela dit, on est que le 3 octobre. Il reste une vingtaine de jours pour clarifier la situation."
La loi prend d’habitude le pas sur les conventions collectives mais une autre convention collective peut être réécrite.
De manière générale, je suis d’accord avec vous sur le fait que cette loi aura une portée limitée car elle ne créé pas d’activité et si j’avais été au gouvernement ça n’aurait pas été une mesure que j’aurai passée. Mais je crois que de manière générale un gouvernement est limité dans ce secteur. Il peut investir dans des secteurs d’activité pour essayer de les lancer oui mais voilà la France est endettée et donc elle ne peut pas se permettre de faire ça. Pour se déendetter il faudrait diminuer les dépenses et donc soit réduire le nombre de fonctionnaires soit réduire les prestations sociales. On ne renouvelle pas 22000 postes et c’est déjà la guerre alors que c’est 300 000 emplois qu’il faudrait supprimer. Chacun défend ses intérêts et le pays continue à couler.
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L’impôt est la contribution incontournable des riches à la consommation, par le biais des dépenses de l’Etat. La relance de l’économie passerait par une augmentation des dépenses de l’Eta, donc une augmentation de la contribution des plus riches. Un allégement des impôts au contraire augmentera l’épargne et toutes ces sortes de choses, mauvaises pour notre production.
« Si la finance sait se bien porter quand la production est à plat, l’inverse n’est pas vrai ». (Frédéric Lordon).
http://www.monde-diplomatique.fr/2007/09/LORDON/15165
Ceci explique peut-être cela ?
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J’ai écouté avec intérêt la diffusion ce matin de l’interview de Bill Clinton donnée hier à Radio France. J’ai notamment apprécié l’éloge fait par l’ancien président américain au rôle qui doit être dévolu à l’impôt et aux dépenses publiques.
Mais notre président dit et fait le contraire. Faire et dire à tort et à travers est tellement une seconde nature chez les politiques, que pour se défendre de l’accusation qui pèse sur lui, Thierry Breton disait l’autre jour : « la preuve que l’Etat n’a pas donné dans le délit d’initié d’EADS, c’est qu’il n’a pas revendu d’actions ». Je dis, la preuve de sa complicité aurait été qu’il en rachète !
Hélas pour Thierry Breton, la caisse des Dépôts et Consignation c’est à dire les contribuables, a pendant la période incriminée, racheté lesdites actions. Preuve accablante, et du mensonge de l’ex ministre, et de sa complicité dans cette affaire.
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