La grande peur de l’eugénisme
A un degré ou à un autre l’eugénisme fait partie de notre monde. La question n’est pas d’être pour ou contre l’eugénisme - qui refuserait l’idée que son enfant puisse naître sans risque de handicap ? - mais de distinguer les différents types d’eugénisme, et qui prend la responsabilité de mettre en place une pratique médicale ou hygiénique eugénique.
Les craintes
L’eugénisme a mauvaise presse parce qu’en son nom des politiques contraignantes discriminatoires ont été mises en place. Il a également servi à alimenter des thèses racistes. La mesure la plus brutale a été la stérilisation forcée. L’Allemagne nazie a stérilisé des couples au nom de la pureté de la race. D’autres pays l’ont aussi fait.
Aux Etats-Unis, « Le programme visait d'abord les retardés mentaux et personnes sujettes à des troubles psychiques. De plus, certains États visaient aussi les sourds, les aveugles, les épileptiques et les victimes demalformations congénitales. (...) D'autres stérilisations, à une moindre échelle, ont eu lieu en prison et dans le cadre pénal, en visant la criminalité. Au total, plus de 65 000 personnes ont été stérilisées dans 33 États différents dans le cadre de programmes semblables » (Wikipedia).
Le Canada l’a également pratiquée, ainsi que la France (jusqu’à très récemment), la Suisse (le canton de Vaud jusqu’en 1985), le Pérou, Israël, le Japon, L’Australie, la Norvège, et d’autres Etats, à plus ou moins grande échelle.
Les craintes qu’inspire cet eugénisme sont l’emprise de l’Etat sur les individus et la sélection entre « bons humains », qu’on laisse se reproduire, et « mauvais humains » qui véhiculent des tares. Qui décide qui a le droit de vivre et de faire vivre, et selon quels critères ? La question éthique n’est pas encore réglée. Soit on sacralise le vivant, quel que soient les problématiques qu’il reproduit, soit on donne à un groupe ou aux individus la possibilité d’éliminer ces problématiques. La limite étant qu’un parent n’est pas autorisé par le groupe à tuer son enfant quand il constate que celui-ci est atteint d’un handicap invalidant. D'ailleurs, une fois l'enfant né, personne n'y est autorisé et la personnalité juridique du nouveau-né prend pleinement effet.
Le groupe prive le parent du pouvoir de vie ou de mort sur l’enfant et pose un contrat implicite initial à ses membres : la reconnaissance que la parentalité comporte aussi le risque du handicap, de la mort, de la maladie. Aucun groupe ne peut donner au parent le pouvoir de vie ou de mort car il met en cause la survie même du groupe, ainsi que, sur le plan de la morale, la capacité des individus à voir l’autre pour lui-même et non en fonction des satisfactions ou dérangements qu’il nous apporte. L’autre ne nous appartient pas.
L’éthique comporte ici une part d’aléatoire puisque l’avortement laisse en partie à la convenance du parent le moment où l’on considère le vivant comme « autre » et celui où l’on a le pouvoir de vie ou de mort sur ce vivant en développement. Celui où il nous appartient de décider de la vie et la mort de ce vivant et celui où il devient autre et intouchable.
Les espoirs
Le diagnostic préimplantatoire fait partie des mesures que certains considèrent comme de l’eugénisme. Ils ont raison : on analyse des cellules d’un embryon pour savoir s’il porte ou non les caractères d’une maladie génétique. Si c’est le cas on élimine l’embryon. On dépiste également la trisomie 21. Bien sûr une telle pratique peut donner des frissons : les humains choisissent quels êtres peuvent aller à terme.
Mais est-il plus légitime de laisser vivre des êtres qui seront pour certains incapables d’être autonomes dans le monde ? Au nom de la vie et de notre bonne conscience, ou de l’apprentissage de l’altérité et de l’acceptation de notre part de faiblesse, quelle vie offre-t-on à des êtres dont on sait qu’ils porteront un handicap invalidant ?
Les parents d’enfants handicapés sont admirables d’abnégation et de courage. Ils entrent comme en sacerdoce. Je ne doute pas que l’on puisse faire d’une situation douloureuse, un diamant d’amour. Mais ils le font contraints. Choisiraient-ils volontairement de transmettre une maladie génétique invalidante à leur descendance ? Choisiraient de procréer des enfants trisomiques rien que pour tester leur capacité d’abnégation ? On espère que non.
Les parents souhaitent donc mettre au monde des enfants en bonne santé et sans maladie génétique héréditaire. C’est bien normal. Ils cherchent dès lors, et les professionnels de la santé avec eux, à mettre en place des meilleures conditions de reproduction et d’enfantement.
Aujourd’hui la recherche en ingénierie génétique permet d’envisager des traitements préventifs de certaines maladies à prédisposition génétique. C’est une manière d’améliorer la transmission et d’annuler ou d’atténuer le bagage parental ou familial.
Tout est eugénisme
On y viendra et ces traitements seront un jour considérés comme normaux. Mais l’eugénisme est beaucoup plus large que cela. Reprenons sa définition selon le cnrtl.fr :
« Ensemble des recherches (biologiques, génétiques) et des pratiques (morales, sociales) qui ont pour but de déterminer les conditions les plus favorables à la procréation de sujets sains et, par là même, d'améliorer la race humaine ».
On voit ici qu’il y a un bon eugénisme, qui est d’ailleurs associé à un prénom : Eugénie et Eugène, ou « bien né ». Ce bon eugénisme est la conséquence entre autres de pratiques de vie favorisant la santé. La renonciation par une femme enceinte à l’alcool et au tabac est un exemple de décision eugéniste, puisque l'on sait que le tabac et l'alcool consommés par la femme enceinte peut favoriser une tendance addictive ou réduire le développement pulmonaire du futur enfant. Créer de bonnes conditions psychologiques, renforcer un terrain parental sur ses points faibles connus, est légitime. En homéopathie on connaît un eugénisme dont le but est d’atténuer l’impact des tendances pathogénésiques parentales sur le futur enfant.
Il y a quelques années on pensait qu’enfanter un bébé avec le sperme d’un prix Nobel allait conférer à l’enfant des caractéristiques proches de celles du géniteur. Aujourd’hui un couple qui procède à la PMA peut, dans certains pays, choisir un bébé sur catalogue selon des critères physiques ou intellectuels particuliers. On est là dans une forme d’eugénisme plus discutable.
Mais ce n’est pas nouveau : une femme choisit un homme selon des critères souvent inconscients ou ressentis : les femmes alpha recherchent des hommes alpha, de bons reproducteurs. Dans les campagnes on connaissait les conditions de santé des familles sur plusieurs générations et cela pouvait déterminer des alliances préférentielles pour la descendance.
Aujourd’hui on n’invente rien sur le fond, c’est la technologie qui s’améliore et parfois l’Etat qui se mêle de décider qui peut procréer. Mais le désir de voir naître des enfants en bonne santé, d’éradiquer des maladies, d’éviter des malformations, de renforcer l’immunité, de faire vivre des enfants autonomes dans un groupe solide, est légitime. La différence d’avec l’eugénisme d’Etat, celui qui a été réprouvé, est que dans l’eugénisme moderne les individus décident par eux-mêmes, librement. Cela on ne pourra pas leur enlever, ni les condamner au nom d’une éthique qui n’arrive pas à cerner l’ensemble du problème, et qui oscille entre l’espoir de voir naître des enfants en bonne santé et la peur de donner aux politiques et aux médecins, ou aux individus, un pouvoir discrétionnaire sur le vivant ou de favoriser des thèses associées à tort ou à raison au racisme d’antan.
Il n'y a plus lieu d'avoir peur de l'eugénisme. Il doit être dissocé des anciennes pratiques et entrer dans un nouveau débat. Entre le pragmatisme médical des uns et le principe éthique fondamental des autres, le débat restera encore longtemps ouvert. Il pourrait même rejaillir un jour sur l'avortement, question sur laquelle les pragmatiques dominent la réflexion.
Image 1 : « Enfant géopolitique observant la naissance de l'Homme nouveau », Salvador Dali. Image 2 : diagnostic préimplantatoire. Image 3 : « Le jardin des délices » (partiel), Jérome Bosch.
63 réactions à cet article
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Il me semble bien prétentieux de décréter ce qui est une tare.
De nombreuses espèces ont survécus à des changements d’environnement grâce à des individus « anormaux » qui ne survivaient pas dans l’environnement précédent (mais n’ont pas été victime « d’éradication »)
Bien sûr que certains instincts poussent à enfanter la perfection (notion qui varie suivant les cultures), mais c’est quand même une dérive propre aux sociétés occidentales.
La diversité, au regard de la théorie de l’évolution, est le meilleur atout de l’humanité pour survivre pour les siècles des siècles, amen ! (oups, un renvoi...)-
« ...mais c’est quand même une dérive propre aux sociétés occidentales. »
On parle des chinois et des Indiens qui tuent leur bébé si par malheur c’est l’ainé et une fille ?
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tu n’est pas né à sparte apparemment.
Qui sait peut être que tu n’aurais pas survécu à l’épreuve qu’ils faisaient subir aux enfant pour sélectionner les plus robustes dés la naissance.
Et je suis sûr que de nombreux enfants mal formés ont dû être sacrifiés à la naissance car étant considérés comme inutiles et encombrants dans de nombreuses peuplades. -
Je vais rappeler un grand classique :
« Une mère enceinte atteinte de syphilis ayant déjà 8 enfants dont trois souffrants de surdité, deux de cécité, et un dernier de retard mental… lui conseilleriez vous d’avorter ? »Oui ?Merde, vous venez de tuer Ludwig Van Beethoven.Moralité : bien malin celui qui décide de ce qui est bien et pas bien pour l’humanité.D’autant que cet article doucereux et hypocrite a le but évident de faire déraper gentiment nos consciences, et pue l’idéologie nazie, sous un visage vertueux.Remarquons aussi que si on avait pu déceler chez l’auteur le gène du cancer du pancréas, s’il existe, du temps où il était foetus, il ne serait pas là pour parler des vertus de l’eugénisme.Je sais, c’est pas sympa (c’est l’auteur lui-même qui me fournit cette arme perfide dans sa bio).Mais le simple mot d’eugénisme me retourne les doigts de pieds.-
Latruffe : comment la grand-mère de Beethoven aurait-elle pu savoir que sa fille attraperait la syphilis ?...
Ensuite, pour répondre à votre question bizarre, si je suis le deuxième de deux, ma première femme est la huitième de huit, mon père est le onzième de onze, mon beau-père le treizième de treize, et ma dernière femme est la quatrième de quatre.Autant dire que mes cinq enfants sont autant de miracles...Surtout le cinquième.Et qu’ils n’auraient pas vécu dans une nation qui prônerait ces théories fumeuses.Ils vont tous bien, merci. -
Bonjour,
Vous abordez là un des aspects de la science du vivant les plus épineux, et vous avez raison, il faut parler de ce sujet. Cela dit vous le faite ici à coup de généralisations, d’amalgames et de raccourcis, il serait bon de réfuter point par point ce que vous dites. Je me contenterai de dire ceci : pour débattre sainement de ce sujet il serait déjà bon de rappeler que le terme « eugenism » a été forgé par Francis Galton dans un contexte où ce mêlent, d’une part, des interprétations idéologiques de Darwin par des professionnels(naturalistes, médecins, philosophes, sociologues, etc,) mâles, blancs, « upper-class », d’autre part, une mode de la notion de dégénérescence, particulièrement illustrée, par le « traité des dégénérescences physiques, intellectuelles, et morales de l’espèce humaines » de Bénédict Augustin Morel (thèse par ailleurs imprégnée de religion). Galton, comme beaucoup de ces membres « upper-class » de la société de l’époque(Spencer au États-Unis par exemple), méprisait profondément les classes inférieures ; la notion d’eugénisme représentait pour lui un outil de purification de la race humaine, appliqué aux couches sociales « inférieures » du 19ème, c’est à dire, des dégénérés. Donc je pense que l’on peut dire qu’il ne peut y avoir de « Bon eugénisme », autant dire qu’il y a un « bon génocide », je sais que certaines brutes diraient oui volontiers... Je ne vais pas entrer dans une assommante démonstration pour prouver que je ne joue pas sur les mots. Le langage, le « discours », en éthique, en politique, en biopolitique (et il ne peut y avoir d’éthique qui ne soient subordonnée à la politique), est le vecteur crucial, et c’est peut-être un euphémisme, dans l’exercice du pouvoir, du progrès technologique et du Contrôle. En outre vous illustrez par cette article un discours typiquement réductionniste de la condition humaine. Donc, Si : il y a lieu d’avoir peur de l’eugénisme et de l’imaginaire qu’il véhicule, cependant, il est vrai que nous ne pouvons rejeter par principe les thérapies qui s’inscrivent dans les recherches sur les gènes, et négliger les possibilités actuelles et futures de cette discipline.-
Réaction plus brillante que l’article.
La dimension socioculturelle de ce concept est trop souvent occultée ; il n’y a pas d’optimum racial, il n’y a que des aspirations inconscientes et organiques à l’excellence du phénotype.Et ce de manière contrôlable par une conscience inconsciente (un 6éme sens) agissant sur l’organisation génétique et les mutations de nos gamètes. -
Vous avez raison Winston.
@l’auteur. Un choix individuel (déjà éthiquement discutable) peut apparaître comme un choix logique et favorable à l’individu à naître ou à sa famille.
Cependant ce choix individualiste multiplié par un grand nombre peut être néfaste à la société prise dans son ensemble :
"En Asie, le déséquilibre à la naissance peut atteindre 125 garçons pour 100 filles dans certaines régions de Chine et d’Inde, pays où la préférence pour les garçons date de plusieurs siècles.« (La cause étant des avortements sélectifs en fonction du sexe).
Or c’est un choix politique (dans le sens noble du terme), que de limiter les choix individuels, de fixer des règles permettant le bon fonctionnement de la société. Dans le cas contraire on se dirigerait vers des dystopies comme celle que décrit Huxley dans »Le meilleur des mondes". -
Je précise que c’est de l’humour :
je propose qu’on vous euthanasie !!! Charité bien ordonné commence par soi même ;)
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@ hommelibre,es tu véritablement Libre ?
Dans la même vienne !
Essai illégal Utérus Artificiel sur femmes enceintes.-
Interrogation, vous pulsez par dégoût de la chose où par le fait que je dévoile l’immondice qui se cache derrière des revendications qui se voudraient légitimes d’avoir le meilleurs des mondes ?
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@ le Gniak , je suis comme toi, je suis primaire !
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Les réactions globalement rigides et conservatrices démontrent ce que j’écris : la peur de l’eugénisme n’est pas le fruit d’une analyse rationnelle. Je me demande comment l’avortement a pu être légalisé dans ce pays.
Ramener l’eugénisme à Galton est très réducteur. Au nom de l’amalgame eugénisme/génocide, qui est évidemment abusif, on ne peut refuser d’explorer ce que par exemple les thérapies géniques permettront un jour de traiter préventivement.Winston Smith, je vous ai lu malgré le manque d’espaces de votre commentaire. Après quelques respirations je constate que vous ne démontrez rien de différent. Votre début pompeux accouche d’une souris. Vous ne prenez même pas en compte ce que j’écris à propos du droit ou non donné de décider de la mort (d’un foetus ou un être). Et votre conclusion est en raccourci ce que j’ai dit. Amazing...Doctorix, vous tenez le pompon du cerveau moisi ! Reductio ad hitlerum : et vous appelez cela penser ? Vous êtes pavlovien. Quant à ma bio, vous faites erreur : s’il y a un gène du cancer du pancréas, et si l’on avait trouvé avant ma naissance comment l’identifier et le modifier, je serais là justement pour parler des bienfaits du bon eugénisme, en connaissance de cause. Votre comm fait plouf. La prévention est une forme d’eugénisme. Par exemple le vaccin contre la rubéole (ou le fait de mettre ensemble des enfants quand l’un d’eux l’a, pour développer l’immunité) qui permet éventuellement d’éviter une infection en début de grossesse et qui évite à des enfants des lésions (atteintes cardiaques, oculaires (essentiellement cataracte), de l’oreille interne et cérébrales (microcéphalie). )Qu’y a-t-il de nazi dans le fait de pratiquer par exemple un diagnostic préimplantatoire et d’éliminer l’embryon qui serait porteur d’une maladie génétique ? Faut-il préférer l’ignorance ? Ou faut-il savoir et choisir cet embryon délibérément, en sachant ce que cela va produire pour l’enfant à venir ? Il ne s’agit d’ailleurs pas de vivre dans une nation aux théories fumeuses, vous confondez les époques. Il s’agit de savoir si on donne la possibilité scientifique du choix aux parents, à quelles conditions, dans quel encadrement.Tiloo87 et Démosthène, une maladie génétique est considérée comme une tare. D’accord avec votre propos sur la diversité, et peut-être bien que certaines maladies produiront un jour des individus immunisés. Mais alors, pourquoi même soigner ? Au Kénya des prostituées ont développé une résistance au HIV.« Puis nous avons réalisé que, plus les femmes étaient exposées au HIV, plus elles étaient protégées contre ce virus. Autrement dit, plus ces femmes se prostituaient, dans un pays où la prévalence du virus ne cesse d’augmenter, moins elles étaient contaminées. »Faut-il renoncer à trouver et appliquer des traitements et suggérer à tout le monde d’avoir beaucoup de rapports non protégés pour que dans quelques génération le Sida n’existe plus ?« Une amniocentèse pour écarter la possibilité d’un enfant trisomique ?Oui...
C’est un choix humain, à chacun de le faire. »C’est bien de cela qu’il est question. Vous le reconnaissez vous-même.Asap : « il n’y a que des aspirations inconscientes et organiques à l’excellence du phénotype. » Oui. C’est ce que tente le bon eugénisme, de manière pragmatique, pour diminuer certaines transmissions ou pour améliorer les capacités de développement et d’immunité de l’espèce. Les sportifs font pareils dans leur domaine, les artistes dans le leur. C’est viser à une forme d’excellence. La manière de nourrir son enfant afin de le rendre résistant est aussi une forme extensive d’eugénisme.Un dernier mot : débattre en tentant d’écraser l’adversaire n’est pas débattre. Débattre n’est pas un mot français.-
Encore un commentaire stupide qui slame ses gimmiks.
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Et si le libéralisme c’est tenter de faire moins souffrir les humains, alors encore une bonne raison d’être libéral. Je laisse le culte de la souffrance aux fachos et gauchos (c’est leur fond de commerce électoral).
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Non.
Dans votre article vous assimilez à de l’eugénisme le fait de s’abstenir de fumer durant la grossesse. Ici vous continuer en incluant le fait de bien nourrir son enfant.
Or les comportements à visé sanitaire (avant ou après la naissance) n’ont bien sûr rien à voir avec les « gènes ». Ils n’influeront que la santé de l’individu concerné pas celle de la « lignée ».
Choisir sur catalogue un bébé Nobel, ou avorter en fonction du sexe du fœtus, sont des choix eugéniques, s’abstenir de consommer des substances nocives durant la grossesse n’en est pas un.En France (et plus ou moins partout ailleurs) les femmes ont un salaire inférieur de 20% à celui des hommes, les noirs sont discriminés, les diabétiques ont des contraintes quotidienne. Faut-il que les femmes enceintes d’un futur bébé noir ou fille ou ayant une prédisposition au diabète avortent au motif qu’ils auront plus de difficulté dans la société qu’un bébé normal (garçon aryen) ?
Votre position n’est pas nouvelle.
« Rigides et conservatrices » seraient les réactions de vos contradicteurs ... que dire des vôtres ? -
Et pourtant de plus en plus on (la communauté scientifique) voit que le comportement et le mode de vie influe sur les gènes.
Sur l’expression de l’ADN plus précisément.Certaines recherches montrent même qu’on peut consciement influer sur notre ADN (pour l’instant dans certaines limites mais bon...)Donc un mode de vie « sain » est une pratique eugénique si on part par làDonc celui qui récite ses mantras de bons petiots esclaves désinformateurs ne sont pas forcément du coté qu’on croit -
Réponse de l’auteur démontrant de nombreuses lacunes dans la connaissance, et une foi indestructible dans le progrès, même quand il n’en est pas un.
Concernant la rubéole, 95% des filles pubères sont naturellement immunisées (donc hors vaccin) contre elle, et celà de façon durable. Une sérologie à la puberté devrait écarter du vaccin toutes les filles immunisées. C’est à peu près le seul vaccin souhaitable, encore que très partiellement efficace, et uniquement dans ces conditions.Ces maladies, ainsi que la rougeole et bien d’autres, prémunisent (au contraire du vaccin) contre diverses affections ultérieures. Rubéole et arthrite par exemple. Elles participent au renforcement de l’édifice humain, et il est nécessaire de les rencontrer : nous avons d’ailleurs tout ce qu’il faut pour les vaincre sans dommage (la fièvre par exemple, celle qu’on s’empresse de faire chuter). Le vaccin, non-immunisant à long terme (et même souvent à cout terme), ne fait que déplacer l’affection à un âge plus tardif où elle est plus dangereuse.De plus, il est notoire que les épidémies ont une tendance naturelle à la disparition spontanée, et que les vaccins ne font que s’immiscer dans ce processus naturel en s’attribuant des lauriers immérités : il en sera de même pour le sida, dont vous ne verrez apparaître le vaccin que dans la phase terminale de l’épidémie.Le diagnostic pré-implantatoire dans des familles à risque n’a rien d’eugéniste ; mais le risque est dans la dérive inévitable, celui de choisir, dans une étape ultérieure, son enfant avec de préférence les yeux bleus, dolicocéphale et de type aryen, par exemple : une standardisation, telle que celle que prône Monsanto pour les semences et qui est catastrophique.Elle est d’ailleurs vouée à l’echec, comme l’ont prouvé les essais nazis, qui furent aussi ridicules que déplorablement inefficaces.Il y a un temps pour la science, et un temps pour les apprentis-sorciers : nous sommes souvent sur ce versant dangereux, car c’est le profit et non le progrès qui est le moteur de ces recherches. -
« s’il y a un gène du cancer du pancréas, et si l’on avait trouvé avant ma naissance comment l’identifier et le modifier, je serais là justement pour parler des bienfaits du bon eugénisme, en connaissance de cause. »
Vous n’êtes pas à une contradiction près : si ce gêne était détectable, on vous aurait éliminé : pfffft, kaput, exit, une éprouvette de sperme dans la poubelle....Votre rêve, en somme.Et peut-être même que l’humanité n’aurait rien perdu, qui sait ?Je plaisante, bien sûr : j’adore l’humour nazi. -
quand je pense à ce modéle de société totalitariste dirigé par le fric et leurs frustrés (es) parano narcissiques pervers, dont bien évidemment des psychiatres et des résidus de bourges consanguins etc, les humains hypper sensibles intelligents non issus de leurs castes refusant leurs esclavagismes et d’adhérer à leur modéle , donc à leur fabrication commerciale d’ hyper traumatisés, qui leurs servent de cobay en les faisant gaver de leurs cachetons chimiques démolisseurs de cerveau etc, afin soulager leurs frustrations narcissiques pervers ; bref le monde à l’envers et c’est plus que très grave.
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Et si le libéralisme c’est tenter de faire moins souffrir les humains, alors encore une bonne raison d’être libéral. Je laisse le culte de la souffrance aux fachos et gauchos (c’est leur fond de commerce électoral).
Là, on touche le fond de l’ignoble.
La souffrance est un marché et, plus que beaucoup d’autres, une formidable machine à cash. Tous les arguments doivent se soumettre à un seul : « nous agissons pour diminuer vos souffrances. »Le pseudo libéralisme dont se prévaut l’auteur est, par sa nature propre, infondé à évoquer le problème de la souffrance. Sa seule compétence est de répandre la souffrance, sur toute la planète, par tous les moyens dont il dispose.
- souffrance de la misère qui s’accroît partout par la confiscation des revenus et des patrimoines
- souffrance de la guerre qui ressurgit partout à chaque fois qu’on la finance (car on finance les deux camps, lorsqu’on est libéral. Les deux camps ! Nous ne jouons pas chez les amateurs, nous avons une haute mission civilisatrice, nous autres qui nous nous disons libéraux)
- souffrance de la faim par la confiscation des récoltes
- souffrance de la santé détruites par tous les polluants.« La misère, c’est pour notre bien ! On ne peut soutenir les paresseux !
La guerre, c’est pour notre bien : en soutenant le terrorisme dans les pays arriérés, nous pouvons les détruire est en éradiquer les sources.
La faim des miséreux, c’est pour notre bien : nous devons veiller au meilleur emploi possible des terres qu’ils ne savent exploiter.
Les polluants, c’est pour notre bien : la »surpopulation« (sic) nécessite, hélas, une surexploitation des ressources disponibles.
Tout cela n’a rien à voir avec le fait que nous bâfrons comme quatre, consommons les ressources comme cent et polluons comme mille ! Nous devons tenir notre rang.
Les pauvres, les mal-formés, les impotents, les invalides, nous souffrons tant de les voir que cela nous est insupportable. Nous laissons ça aux fachos et aux gauchos, n’est-ce pas ! Moralement, nous nous devons de les détruire. »
Et vous osez venir nous parler de fond de commerce de la souffrance ? Le propre du sadique est d’imaginer que ses victimes sont maso. Plus ses poches se remplissent, plus ses victimes sont coupables.
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@ Credohumanisme :
Selon la définition de l’eugénisme citée dans mon article et tirée du cnrtl.fr,
« Ensemble des recherches (biologiques, génétiques) et des pratiques (morales, sociales) qui ont pour but de déterminer les conditions les plus favorables à la procréation de sujets sains et, par là même, d’améliorer la race humaine »,
les comportements à visée sanitaire peuvent être inclus. S’ils n’ont pas d’action directe sur la génétique des enfants, ils leur préparent un terrain favorable et agissent plus loin sur la descendance. L’action n’est d’ailleurs pas uniquement génétique. L’erreur commune est de le penser à cause du suffixe qui vient étymologiquement du grec « engendrer ». Le fait d’engendrer est donc plus large que la nature spécifique des gènes.
Quant à votre affirmation :
« Faut-il que les femmes enceintes d’un futur bébé noir ou fille ou ayant une prédisposition au diabète avortent au motif qu’ils auront plus de difficulté dans la société qu’un bébé normal (garçon aryen) ?
Votre position n’est pas nouvelle. »
je vous fais remarquer que ce n’est pas ma position. Vous me l’attribuez un peu facilement ! (Je n’ai même pas suggéré l’avortement pour une prédisposition au diabète, et vous êtes franchement malhonnête de le faire). Reduction ad hitlerum. Dommage, cela discrédite l’ensemble de votre propos, par ailleurs plutôt raisonnable face à l’hystérie de certaines et certains.
Le débat sur les discriminations sociale est autre, mais puisque vous le mentionnez, la notion de 20% de salaire en moins pour les femmes fait aussi partie des tabous. J’ai étudé la question. Il n’y en a aucune démonstration : quelques cas jugés ne font pas loi, et les statistiques ne sont pas fiables. Les croyances détruisent le réel.
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@ Renaud :
Vous mélangez tout. Vous avez votre idéologie, je ne vous jugerai pas ignoble pour autant. Pourtant vos propos sur le libéralisme le sont.Ce que vous décrivez comme libéralisme n’est pas le mien, n’est d’ailleurs pas le libéralisme. C’est seulement la cupidité des humains qui est en cause, comme dans tous les systèmes. Il n’y a pas de fond de commerce de la souffrance. Mais sur ce terrain, je veux bien que la santé soit gratuite, et les soins aussi. je me demande seulement qui paiera la recherche, les milliers de chercheurs, d’employés, etc. Nous, avec nos impôts... -
Je ne mélange rien du tout. Je dépeins le présent, tel qu’il est, sans complaisance. Le « libéralisme » est à prendre ou à laisser, dans son ensemble, avec son économie et toute l’idéologie qui en découle qui consiste à justifier toutes les expériences sociétales pourvu qu’elles s’affranchissent de la sagesse des siècles. Derrière chacune de ces expériences il y a du fric à faire. Le libéralisme, c’est quand le fric détermine le vocabulaire de la morale !
Cette idéologie a produit le siècle le plus cruel de l’histoire. Avec délectation et perversité. L’eugénisme n’a pas encore été tenté. Ne le tentez pas. Vous ouvrirez les vannes de nouvelles « cupidité des humains » dont vous n’avez aucune idée, génératrices de nouvelles souffrances, plus graves encore que celles que vous prétendez combattre.
Vous revendiquez l’avers de la médaille, mais vous en refusez le revers. Vous balayez d’un revers des doigts tous les arguments que l’on vous présente, mais rassemblez dans le même vocable prévention et élimination. La sagesse consiste à observer que lorsqu’un même mot couvre un bienfait et son contraire, les intentions les plus perverses ne tardent pas à faire la loi ! Vous ne pouvez pas vous contenter de revendiquer quelques bienfaits et taire le reste.
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Vous dépeignez le présent comme vous le voyez, mais je doute que votre vision soit la seule possible. D’ailleurs j’ai une autre vision que vous, ce qui prouve que sur le plan théorique vous ne détenez pas de vérité unique et absolue.
D’abord je ne justifie pas toutes les expériences sociétales, il y en a même que je continue à mettre en débat contradictoire, comme la GPA, voire la PMA. Je suis au contraire très sensible et attentif à la sagesse des siècles. Je suis paradoxalement conservateur-progressiste. Mais je refuse de taire les débats et de les enterrer sous le confort des jugements rapides et des stigmatisations. La crise française est entre autres une crise de la libre parole, que l’on a enfermée depuis au moins 30 ans. N’en rajoutez pas, de grâce. Le libéralisme est donc à réfléchir et à réinventer, et non pas à prendre ou à laisser. Il doit encore se réinventer et trouver un équilibre entre la liberté et l’encadrement des activités.
Une chose cependant est pour moi certaine : le libéralisme n’a rien à voir avec les cruautés du XXe siècle. Nazisme, fascisme, stalinisme, étaient tout sauf du libéralisme. C’était de l’hyper-centralisme. Et puis le XXe siècle a eu des antécédents : l’empire de Gengis Kahn a tué tout ce qui se trouvait sur son chemin entre la Mongolie, l’Asie mineure, le Moyen-Orient et le Bosphore. C’était au XIIe siècle. Un exemple parmi d’autres. Les Assyriens n’étaient pas mal non plus.
Je balaie les arguments qui n’en sont pas. Je suis exigeant dans le débat, et ici rien n’est de nature à compléter mon article - qui est d’ailleurs plutôt une réflexion ouverte qu’une position tranchée. C’est ma forme de sagesse. Celle que vous invoquez, "consiste à observer que lorsqu’un même mot couvre un bienfait et son contraire, les intentions les plus perverses ne tardent pas à faire la loi !", vous ne semblez pas la pratiquer puisque votre propos est univoque.
Et dire que l’eugénisme n’a pas été tenté me paraît erroné, comme je le suggère dans mon article. A moins que vous n’ayez une autre définition de l’eugénisme que celle que je propose, et qu’il ne s’agisse que d’un malentendu. Mais en tous cas, il n’y a pas pour moi de débat interdit. Je me méfie infiniment des débats interdits. Ce sont eux qui font mûrir souterrainement les extrémismes les plus dangereux. La France devrait être bien placée pour le savoir, non ?
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L’eugénisme c’est très vilain pas bisou du tout. A la place je propose...
LE CACOGÉNISME !
Les génitrices de monstres (j’allais écrire « les mères de monstres » mais je me suis retenu juste à temps, par respect pour nos représentants) les génitrices de monstres, donc, se verront récompensées d’une pension à vie dont le montant sera à proportion de la monstruosité de leurs charmantes portées.
Au sommet, on aura les anencéphales. Un peu en-dessous on aura les François Hollande, et ainsi de suite.
Les tares seront cumulables. Un François Hollande phocomèle anencéphale, par exemple, rapportera beaucoup plus à sa moman en allocation tératogène qu’un François Hollande tout court, ce n’est que justice : il faut reconnaître et encourager la tératogénie.
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@ L’hommenchaîner : c’est bien cela que tu nous proposes. Existe la déformation, existe la maladie, existe l’épreuve, existe la différence !
Tu promeut un société humaine lisse, où le désir, le souhait est Roi !
Depuis quand, il y a un eugénisme propre ?
Question qui touche et détruit ce qui fait que l’on est humaine et que l’on n’est en aucun des animaux !Car que cache en réalité votre plaidoyer ’’pour un eugénisme thérapeutique propre ?’’, un doute, une peur, une haine vis à vis de l’acceptation de la souffrance, de la différence, de l’anormalité, un refus de l’acceptation que l’Amour humain se déploie au contact de l’épreuve d’être confronter devant une épreuve d’accepter d’Aimè une personne qui serait née avec un handicap, votre plaidoyer est à mettre au même niveau que toute ses théoriques qui promeut, l’homme nouveau, sans tare, idéal, et économiquement rentable et si possible immortel !
Doctorix a bien compris, en tant que médecin, votre inhumaine conception de la vie, car à part l’homme qui dans la nature, quel règne de la nature à la faculté de soigné et de guérir l’autre ?
Il y a en aucuns , c’est le propre de l’être humain, de l’homme de pouvoir compensé par des actes thérapeutique, ce qui peut vous paraître comme une aberration de la nature, de la vie, la déformation, la maladie, et la mort !Vous ne comprenez pas ce que veut dire AIMÉE LA VIE !
Vous aimez la MORT, et dans ce sens vous êtes tous sauf un HOMME LIBRE, vous estes esclave des pulsions de la MORT !Votre exposer est bien une nouvelle théorie nazis de la vie, vous y prenez différemment, en apparence vous êtes plus soft, mais sur le fond c’est strictement la même chose !
Je crois que, que aller devoir vous poses à nouveaux ces questions , ’’Quel est le Sens de la Vie ?, Quel est le Sens de la Maladie ?,Quel est le Sens de la Mort ?
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@ soi m’aime :
Je ne dis rien de cela. Je ne promeus pas une société qui refuse la souffrance ou la mort, ni même la maladie. La souffrance et la libération de la souffrance sont à la base des grandes religions, comme de la médecine.
Il n’y a pas besoin de cultiver la souffrance pour aimer la vie. C’est une conception dangereuse que la vôtre, et un peu sectaire me semble-t-il.
Il y a un eugénisme propre depuis que les humains cherchent à réduire la part de souffrance. Cela peut-être sur le plan physique, corporel, mais aussi spirituel. La bible dit que les fautes des parents retomberont sur leur enfants jusqu’à 4 générations. Vivre avec sagesse serait donc aussi une forme d’eugénisme.
Je mentionne plus haut la rubéole. Pourquoi ne pas immuniser les femmes pour éviter des souffrances et des limitations aux futurs enfants ? C’est cela l’inhumaine conception de la vie ?
Et bien, dans cette logique, la vôtre est diabolique et stupide.
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c’est visible que vous n’avez pas la même conception de la Sagesse.
En aucun cas , je fais la promotion de la souffrance, la souffrance fait partie de la vie, comme l’épreuve, le renoncement et le deuil !
Il n’est pas à rechercher, il est a accepter quand il se présente à soi !Si un jour vous avez l’occasion de coutoyer des parent d’enfants handicaper, vous allez immanquablement rencontré des parents qui vont témoigner comment après l’épreuve surmonter de leurs chagrins, la reconnaissance ce que leur enfant leur a apporter comme ouverture sur la vie .
Il reconnaisse que sans lui, il n’aurait pas évoluer !
tant que vous comprenez pas que la mission d’une personne handicaper, et d’éveiller la force de l’Amour qui se déploie pour les autres !
C’est que vous avez rien compris : Quel est le Sens de la Vie ?, Quel est le Sens de la Maladie ?,Quel est le Sens de la Mort ? -
@ soi -même, la mode actuelle étant de classer skyzo parano par ex. des êtres qui ne conviennent pas et ne s’adaptent pas aux frustrés (ees) parano narcissiques pervers qui régissent notre modéle de société imposé et totalitaire, des êtres qui leurs servent de défouloir de leurs propres tares.
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Bonjour hommelibre,
A mon avis vous restez raisonnable en cantonnant l’eugénisme à son sens étymologique, effectivement je ne connais personne qui souhaiterait avoir des enfants handicapés.
Les problèmes sont d’une part la définition du handicap, et je pense que donner la possibilité aux parents de personnaliser leur enfant (possibilité travaillée dans des cliniques américaines et européennes) risque de faire classer handicap des traits jusque là anodins.
D’autre part les tendances à l’eugénisme post-natal, qui élargissent un peu la définition à laquelle vous vous limitez mais qui existent quand même, et à laquelle je réponds en changeant une de vos phrases : on peut soit sacraliser la vie, soit sacraliser l’utile. Le point de débat étant alors de trouver un compromis entre l’attention portée à l’individu et la société.-
Intéressantes problématiques auxquelles en effet, nous allons être inéluctablement confrontés et on trouve là je pense un bel exemple de l’égoïsme parental : d’un côté on est tous contre, mais le jour où on a un enfant en route, voulant lui donner les meilleures chances, les convictions s’étiolent !
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Ce n’est pas une découverte, l’égoïsme parental et la forme primaire de l’Amour.
Là , il s’agit d’autre chose, c’est la justification de l’égoïsme le plus outrancier ! -
Article immonde, dégoulinant de fausse bien-bien-pensance !
Monsanto rêve d’un monde où la faim serait éradiquée, « homme pas libre » rêve lui d’un monde où la souffrance (sic) serait éradiquée, qui serait contre ce vaste programme ? Que dire aussi de l’engouement pour « le gène », une tarte à la crème destinée aux incultes !On ne va pas débattre ici des « différents types d’eugénisme » car c’est juste de la novlangue pour faire oublier l’immoralité de votre position.Ne vous servez pas du handicap pour justifier votre propre peur, votre besoin de contrôle... les parents d’enfant handicapé vous disent : « merde » tout simplement !Et il ne s’agit pas ici d’un culte de la souffrance mais d’une attitude mature face à un soi-disant choix non pas donné mais vendu aux parents...Concernant plus particulièrement la trisomie largement utilisée dans tout article pro-eugéniste, voici leur réponse :« On n’est pas des poisons ! »-
@ Corine. Merci d’évoquer Jacques Testart, le père de la fécondation in -vitro en France, ce qui est remarquable chez lui, et toute sa réflexion sur son travail et les conclusions qu’il en tire !
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Vous connaissez mes positions, et vous ne vous méprendrez pas sur mon commentaire, donc.
L’eugéniste considère que l’être humain est perfectible et doit atteindre cette perfection par la science.Le spiritualiste, lui, sait que le corps n’est qu’un vêtement adapté à une nécessité. Si sa perfection est enviable, cette perfection ne lui permet pas de vivre certaines expériences par lesquelles l’âme évolue. Et dans un corps malingre ou contrefait, une âme peut acquérir des connaissances et des perfections fort utiles pour son avenir, au contraire d’un corps bien fait qui pourra se complaire dans la facilité et la perte de temps.Mais nous voguons là sur des océans que les matérialistes ne peuvent pas concevoir.Je ne fais pas ici l’apologie des tares, mais j’emets l’hypothèse qu’elles peuvent être utiles, et qu’elles le sont probablement.Dans moins de cent ans, il est certain que tout lecteur pourra le vérifier...ou non, car nous serons tous morts... -
@ doctorix,je partage vos propos sans réserve, il est important que l’on puise comprendre, ce n’est pas culte à la douleur et à la souffrance qui est revendiquer, c’est de bien prendre en compte que ses épreuves accompagné par la Médecine Pastorale et là pour transcender les êtres .
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homme libre
« la peur de l’eugénisme n’est pas le fruit d’une analyse rationnelle. »
vous avez raison il n’ y à pas de raison rationnelle d’avoir peur de l’eugénisme et si l’humain était rationnel je n’y verrais pas de problème.
mais le soucis c’est l’humain irrationnel plus l’eugénisme
vous savez qu’un petit gros brun est automatiquement jugé moins intelligent qu’un grand blond athlétique ......
vous allez refuser cette chance a votre enfant ?
ça ne serait pas rationnel !
vous savez que vous n’aurez pas les moyens d’offrir de hautes études a votre enfant ? alors ne lui refusez les moyens d’avoir des articulations plus résistantes pour les travaux manuels ......il faut se méfier du rationnel en matière humaine c’est souvent dramatiquement proche de l’ inhumain.
souvenez vous qu’il n’ y a rien de plus rationnel et cohérent qu’une division de panzer .....-
je dis bravo à l’auteur pour son courage et sa sincérité en m^me temps que sa lucidité d’avoir exposé ce sujet de l’eugénisme qui soulève des passions et beaucoup de peur irrationnelle et obscurantiste ,j’approuve donc l’article de l’auteur et m^me j’irais plus loin que lui dans l’acceptation du bon eugénisme comme le choix du sexe l’enfant et des caractéristiques physiques du genre yeux bleus et cheveux blonds ,ce qui ne veut pas dire que tous les hommes seront blonds au yeux bleus,c’est une possibilité seulement dans le choix conscient ,et le principe de diversité sera aussi un critère de sélection.
le raisonnement de doctorix est fallacieux quand il dit qu’un eugénisme risque d’éliminer un Beethoven ,car au niveau actuel de la science personne jusqu’à maintenant n’a le pouvoir de prédire si un enfant sera ou non un Beethoven ; d’autant plus que la nature aussi fait un choix aléatoire en m^me temps qu’eugéniste en ne laissant qu’un seul sperme parmi des millions ,le plus rapide ou le plus fort féconder l’ovule , un Beethoven ou un Einstein peut bien être éliminé parmi ces millions de spermes perdus.Au contraire un eugénisme issu d’une science très performante qui permet une prévision exacte à supposer que cela puisse exister ,et il est très probable que cela existera car rien ne peut arr^ter le développement d ela science , peut faire naitre un beethoven ou un Einstein de manière consciente à partir du choix parmi les millions de spermes que la nature inconsciente aurait délaissé et détruit.Ici c’est la science d e l’eugénisme qui sauve Beethoven ou Einstein alors que la nature inconsciente l’aurait détruit.
et pourquoi cette hystérie contre l’eugénisme alors que tous les reproches sur ceci peuvent être addressés à l’avortement qu’on accepte bien volontiers avec m^me le remboursement de la sécurité social ;Il me semble que ceux qui n’acceptent ni l’un ni l’autre ont plus de cohérence que ceux qui aceptent l’avortement et refusent l’eugénisme ;d’autant plus qu’un avortement peut être considéré par ceratins comme un infanticide puisque qu’on élimine un être humain vivant alors qu’un eugénisme préimplantatoire n’élimine au cune vie humaine mais nefait seulemnt qu’un choix parmi un nombre de vie possible de manière consciente alors que la nature inconsciente procède de m^me en un choix devie cependant inconscient .Qu’estce qui est plus raisonnable ,un choicx conscient ou un choix inconscient ;d’où le problème philosophique qui en résulte à savoir si la conscience est plus importante que l’inconscience eou l’inverse.
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@ Franc : nous sommes en phase en ce qui concerne les spermatozoïdes - et partant Beethoven. Les fausses couches sont d’ailleurs peut-être une forme d’eugénisme inconscient.
La nature a ses lois, et cependant s’adapte aussi aux conditions aléatoires et inconscientes. Je pense que l’action humaine fait partie de la nature en évolution et que la technicité de la science n’est qu’un des outils dont la nature se dote. Je ne suis pas inconditionnel de la science, je pense que des choses doivent aussi se passer d’elles-même, ne serait-ce que pour garantir une diversité indispensable, mais on ne va pas se priver de la science pour comprendre la nature de certaines pathologie et pour tenter d’y trouver un remède. Je suis naturopathe, donc assez enclin à faire confiance à la nature, mais pas du tout intégriste, plutôt un peu opportuniste (dans le bon sens), et donc j’admets l’utilité de la science médicale. C’est grâce à elle que ma fille n’est pas morte à la naissance.D’accord aussi sur le fait que le refus de l’eugénisme devrait aller de pair avec le refus de l’avortement. Sinon je ne vois pas la cohérence. -
Je pourrais m’arrêter au commentaire de CorsairePR, qui résume une bonne partie de la problématique :
« d’un côté on est tous contre, mais le jour où on a un enfant en route, voulant lui donner les meilleures chances, les convictions s’étiolent ! »
Mais je vais quand-même répondre à quelques interventions.
@ Bubble : je partage ce point de vue, qu’il est risqué de laisser les parents personnaliser leur enfant. C’est déjà en route avec la PMA dans certains pays, et ce le sera avec la GPA, où la sélection est entre autre financière : aux riches un enfant d’américaine blanche, aux pas riches un enfant d’indienne pauvre. Pour ce qui est de classer comme handicap des défauts anodins, il faut encadrer et définir clairement les actes acceptables, en justifiant les raisons. Je pense en particulier au diagnostic pré-implantatoire, raison de mon article (la Suisse en débat actuellement). D’accord avec le changement de ma phrase, qui l’élargit dans un sens assez réaliste.
@ Corine PasColas : quelle violence dans vos propos ! A vous lire je me dis qu’il faut préparer le peloton d’exécution pour ceux qui ne pensent pas comme vous. Dans les gros mot du moment, ceux qui évitent d’argumenter, vous avez oublié « nauséabond » ; je le rajoute. Je pourrais d’ailleurs vous répondre sur le même ton : votre commentaire est immonde, d’une rare violence, stupide et surfant sur la morale toute prête de l’époque. Cela évite d’aller au fond des questions. Vous pensez sans doute que balancer des crachats suffit à débattre. Mais vous êtes comme beaucoup de français : vous ne savez pas débattre.
Vous détournez mes propos en y mêlant Monsanto. D’ailleurs si vraiment une entreprise pouvait améliorer les productions agricoles avec des semences peu gourmandes en eau, qui n’exigent aucun pesticide, dont l’innocuité est suffisamment démontrée, ne diriez-vous pas oui ? Depuis des siècles les paysans et botanistes opèrent des croisements, des mélanges génétiques de plantes, pour améliorer la résistance des cultures et le rendement. Grâce à cela nous produisons beaucoup plus qu’il y a un siècle. et par exemple le blé court résiste mieux aux tempêtes et orages (avant, un champ entier pouvait être détruit en 10 minutes). La question restant au sujet de Monsanto, de loin la plus dérangeante pour moi, étant la perte de souveraineté alimentaire.
Je ne parle pas d’un monde où la souffrance est éradiquée, je dis : « Mais le désir de voir naître des enfants en bonne santé, d’éradiquer des maladies, d’éviter des malformations, de renforcer l’immunité, de faire vivre des enfants autonomes dans un groupe solide, est légitime. » Pensez-vous le contraire ? Si oui, ayez le courage de le dire. Pour ce qui est de la souffrance, le principe du bouddhisme est « la souffrance et la libération de la souffrance » (je l’ai déjà écrit plus haut). Cela ne mériterait donc de votre part pas plus que le vomi dont votre plume déborde ?
Non, il n’y a pas de novlangue (je ne suis pas socialiste) : il y a bien un bon et un mauvais eugénisme. Le nier est soit de la mauvaise foi, soit un ancrage émotionnel uniquement négatif. Soit un manque de réflexion. Je connais aussi des parents d’enfants handicapés, et je leur rend hommage dans mon billet. En tant que thérapeute j’ai aussi entendu parfois leur usure. La réalité est complexe, d’où ma propension à l’ambivalence plus qu’aux grandes déclarations tranchées, autosatisfaisantes mais totalement inutiles parce qu’improductives.
Je comprends bien votre idée de choix. C’est une des choses en jeu dans le débat. Ce qui le complique aujourd’hui est que le choix se fait en connaissance de cause avant le terme de la grossesse. Ce n’est pas moi qui ai besoin de contrôle, je n’ai jamais été personnellement confronté à ce choix. Ce sont bien plus les parents qui font des DPI, les parents qui ont avorté pour éviter une trisomie ou une maladie génétique.
Et bien plus qu’à moi, qui ne fais que poser des questions dérangeantes dans un des nombreux tabous français, c’est à eux, ces parents « indignes », que vos propos s’adressent. C’est à eux que vous dites merde.
A vous lire j’imagine que vous êtes opposée à tout ce qui dérange la volonté de contrôle, donc opposée à l’avortement, y compris en cas de viol. Et bien je n’y suis pas opposé pour des raisons trop longues à développer ici, mais la question éthique n’est pas résolue pour autant, même en invoquant la libre disposition de son corps.
Je vois en tous cas que le DIP, ou l’eugénisme, c’est le genre de débat tabou en France, où la réflexion est détruite par l’émotionnel, le clivage, le réflexe mémoriel, et divers inconvénients majeurs qui font ce ce pays un pays bloqué et un des moins créatif d’Europe. Je pense comme débats tabou : le cannabis, l’euthanasie, l’immigration, et quelques autres.
@ Doctorix : je pense que l’on est perfectible, physiquement c’est une réalité. Le sport de compétition (hors dopage) le démontre. Et une quête spirituelle n’est pas opposée à une perfectibilité physique.
En effet un malingre peut disposer d’une grande âme. Le malingre et le costaud ne sont à nouveau pas en opposition pour moi. Je travaille à fonctionner non pas en OU/OU mais en ET/ET. Enfin, oui, même nos faiblesses - physiques ou spirituelles - peuvent devenir des leviers d’un renforcement. Je pense que cela peut se faire parfois de soi même, mais que la médecine ou le mode de vie y contribuent aussi.
Concernant le DPI, il fait partie des technologies eugéniques de pointe, mais la raison d’y recourir et son encadrement permettent d’éviter les dérapages. Sur la rubéole, je n’ai mentionné que celui-là pour les raisons déjà dites, et je vous rejoins sur le reste, ayant une solide carrière en naturopathie. Donc non, pas de foi indestructible dans le progrès, mais pas non plus de refus par réflexe émotionnel ou autre.
@ Soi-m’aime : j’ai côtoyé des parents d’enfants handicapés, c’est pourquoi je leur rends hommage dans mon article. Je connais ce qu’il vivent pour avoir été leur thérapeute et leur confident - ou celui de leurs enfants quand c’était possible. Beaucoup disent en effet combien ils ont évolué grâce à leur enfant.
Mais peut-être auraient-ils évolué autrement. Nous avons tous des épreuves, de quelque ordre, à même de nous faire avancer. Mais de là à parler de la « mission » d’une personne handicapée, c’est un discours que je ne peux soutenir ni admettre. C’est comme si vous parliez de prédestination. Là on est dans des croyances. Quelle est cette volonté qui envoie un handicap comme une mission ? Selon votre point de vue, on pourrait tout justifier, y compris les camps de concentration. Après tout, peut-être était-ce pour le bien des juifs, ceux que le gaz sarin faisait accéder à la sagesse dont vous parlez... Heu, ce n’est pas primaire, c’est du deuxième degré (je me méfie avec vous...).
@ Gajin : se méfier du rationnel, en partie, mais on ne peut s’en priver. Le choix du DPI doit être rationnel, fondé et très encadré. Si l’on reste dans l’émotionnel, il n’y plus de règle morale fiable. Chacun faisant à sa meilleure convenance, une convenance habillée ou non de morale lambda.
@ Credohumanisme : « Un choix individuel (déjà éthiquement discutable) ... ce choix individualiste multiplié par un grand nombre peut être néfaste à la société prise dans son ensemble ». Oui. Le résultat de ce constat, auquel j’adhère en partie, est que la société doit contrôler les choix de l’individu. Qui le fait ? En vertu de quel pouvoir précis ? La préservation de l’espèce ou du groupe. Je suis assez d’accord qu’un groupe a comme priorité la survie, mais si l’on replace ce principe comme directeur dans la société, cela devrait assez vite faire redéfinir la liberté individuelle et nombre de notions sur lesquelles nous sommes aujourd’hui fondés.
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@ hommelibre qui parle a Soi-m’aime .
Visiblement vous êtes pas fait pour travailler avec des handicapes, au vue généreuse de votre conception du monde.
Je ne demande vraiment comment vous avez peut les aidés, avec des idées aussi noire ? -
N’usant pas de pseudo mais de mon vrai nom dont je n’ai pas à rougir, je suis bien « Colas » ne vous en déplaise ! Pour autant, je n’ai pas l’illusion de me sentir libre… Faire un pas de côté afin de ne pas buter dans l’obstacle, c’est reconnaître qu’il n’est pas possible de marcher le nez en l’air mais en refusant de se battre contre des moulins à vent. D’où vient l’usure des parents d’enfant handicapé ? De votre incapacité à inclure la différence, « l’inutile » dans votre société modèle : mauvaises herbes, espèces nuisibles ou humains trop « faibles » (sous tous rapports).
Si vous êtes naturopathe, je me fais buveuse diplômée de tisanes... Prétendre que les biotechnologies ne sont que le prolongement, pour ne pas dire la même chose, que le travail des paysans, les bras m’en tombent ! Bon, vous semblez dire aussi que la libéralisation (hors thérapeutique ?) du cannabis est souhaitable. Sûr qu’après deux ou trois joints, on a les idées si nettes qu’on est enfin prêt à croire ce qui est raconté à la télé.
« Cool man, ceux qui te gouvernent, préfèrent que tu sois »détendu« un max pour avaler ta ration de salades mais pinard interdit ! » Brisons là...
De même, je vais passer sur votre conception d’un « groupe solide » ou votre « connaissance des parents d’enfant handicapé », mieux votre « hommage » à la Tartuffe, en allant à l’essentiel :
Votre article a reçu beaucoup de commentaires intelligents et sensibles. Leurs auteurs, en toute bonne foi, ont tenté de vous convaincre de l’iniquité de votre position sur l’eugénisme. C’est apporter de l’eau à votre moulin en faisant croire qu’on puisse débattre là-dessus. Un tel sujet a beau être enrobé de belles phrases, il est ultra violent en réalité puisqu’il traite de l’amélioration de la race humaine… aux conditions habituelles. Nul besoin d’un cours d’histoire récente, c’est le dada de certains depuis toujours. Il n’est en rien nouveau ou tabou, il n’a jamais été aussi à la mode dans une société qui se veut hyper efficiente ! Il est juste développé ici
a) en prétextant l’éradication de la souffrance
b) en se faisant le porte-parole de gens qui ne vous ont rien demandé
c) en évacuant la seule question de fond qui vaille, celle de la morale
Vous avez parlé de « réflexe mémoriel », de « réflexion détruite par l’émotionnel » etc. Comme c’est joli, heureusement il y a une exception !
Désormais, il n’est plus possible de deviser « gentiment » sans émotion, de l’éradication des juifs, des homosexuels ou des « races inférieures », n’hésitons pas surtout à nous rattraper avec les handicapés, qui en « voudrait », n’est-ce pas ! Pourquoi s’en priver quand aujourd’hui, la technique est susceptible d’en supprimer un bon paquet directement à la source…
Qu’en pensent les « déficients » ou leurs familles ? Quelqu’un au moins, vous aura dit tout net son sentiment sans ronds de jambe, en ramenant tout ça à ce qui nous occupe : notre système de valeurs.
En tant que mère d’un enfant handicapé à 80 %, je suis autorisée à vous dire : « merde » en toute connaissance de cause parce que votre discours est très conformiste en fait. Vous le pensez « unique » mais il est rabâché.
Quelle différence entre la Michu outragée qui vous dit : « quand on a un enfant comme ça, on le garde chez soi, on ne le sort pas » et le Michu qui prend sa plume pour expliquer doctement, lui sans émotion « négative » qu’il y a un bon et un mauvais eugénisme ?
Si « immonde » ne vous convient pas, utilisez à votre guise toute la panoplie des synonymes mais gardez à l’esprit que c’est votre article que je considère immonde, il n’y a pas de jugement sur votre personne. Si le gène de la stupidité devait être inventé un jour, nul doute que l’humanité entière disparaîtra sauf celui tenant l’éprouvette… bien sûr.
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Le « PasColas » est la réponse au droit que vous vous êtes donné de modifier mon propre pseudo, ce n’était pas une mise en doute de votre identité. Vous reviendrez quand vous aurez appris le respect, même envers quelqu’un dont vous critiquez la vision ou la réflexion. Rien que ce petit incident devrait m’inciter à vous laisser dans votre jus, tant c’est significatif du mépris que vous accordez au débat et à celui qui le propose. Mais vous en rajoutez maintenant sur la naturopathie. Quelle vilaine intention. Et vous voudriez que je vous prenne au sérieux après cela ? Même pas en rêve.
Sur le reste vous êtes dans le procès d’intention en permanence, sans réelle argumentation. Votre seul objectif est de m’écraser comme une « merde », n’est-ce pas. Est-ce le handicap de votre enfant qui vous autorise à tant d’arrogance, d’aigreur et de mépris ?
Je m’inscris en faux contre les intentions que vous me prêtez et je m’étonne que dans votre situation de mère d’enfant handicapé vous n’ayez pas plus d’argumentation raisonnée et raisonnable. Je ne comprends pas votre réaction. Que me faites-vous payer qui vous appartient en propre, alors que je soulève un thème très actuel puisque l’eugénisme - le bon, j’insiste - est déjà pratiqué sans que l’on soit en régime fasciste ? Que me faites-vous payer ? Ce n’est pas moi qui avorte quand cela dérange mon plan de carrière - au fait, combien de foetus jetés pour préserver le confort de vie ? Ce n’est pas moi qui décide de jeter l’embryon si le DPI est positif. Vous parlez de la question morale. Dommage que vous ne développiez pas, par exemple sur le DPI. Je ne m’amuse pas à deviner à leur place ce que les gens ne disent pas. C’est ma manière de les respecter. Je ne sais donc pas ce que vous pensez puisqu’en m’attaquant, qui plus est à faux, vous évitez d’avoir à le dire. Or ce que vous avez à dire, qui est possiblement important, n’est ni implicite ni explicite dans vos attaques.
Mais bon, tant de malhonnêteté de votre part clôt l’échange car je ne vois pas ce qu’il y aurait à répondre à des non-arguments. Sinon que votre portrait de moi est simplement délirant et inutilement dénigrant. Vous confirmez que vous ne savez pas débattre, alors que vous semblez en avoir la prétention.
Pour les autres, désolé, aucun n’a apporté de contradiction acceptable.
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@ Soi-même : donnant-donnant, vous respectez mon pseudo je respecte le vôtre.
Vous savez si peu de ma conception du monde, dont vous ne connaissez que des bribes. De quelle autorité portez-vous ce jugement sur moi ?
Et puis, « Je ne demande vraiment comment vous avez peut les aidés » : vous pouvez vous le demander, mais ne serait-il pas plus judicieux, si c’est une vraie question et pas un simple procès d’intention, de poser la question à moi ?
Je vous donne cependant une bribe de réponse, car malgré vos maladresses, votre recherche de l’approbation des autres et votre perfidie sous votre air angélique, vous avez une once de sincérité. Je les ai aidés par une grande acceptation de leur situation, par la recherche des éléments positifs que mes moyens me permettent de discerner. J’ai aidé les parents par une grande écoute de leur transformation suite à la découverte du handicap de leur enfant. Ecoute de leur lent chemin vers l’acceptation, après des périodes de déprime, de révolte, de culpabilité terrible, d’épuisement, de manque parfois de soutien, de coupure d’avec des anciens amis, de construction d’une nouvelle vie où leur propres besoins sont souvent laissés de côté.
Mon aide a été limitée, forcément, mais je l’ai donnée dans la mesure de mes moyens, et je n’ai certainement pas à en rougir. Vous pouvez donc garder votre procès d’intention, ma poubelle est déjà pleine.
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Tiens, aurais-je chatouillé votre ego pour que vous ne puissiez réfléchir à ce que j’ai écris... ?
Ouvrez donc vos chakras !Sur ce, bonne nuit ! -
Je vous en prie laissez donc mes chakras, je ne crois pas avoir demandé votre assistance à ce sujet, et dites un peu plus ce que vous pensez.
Enfin, vous avez surtout découvert que je connais un peu mieux la condition des parents handicapés que ce que vous n’imaginiez(cf ma réponse à Soi-même).
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« dites un peu plus ce que vous pensez »
Puisque vous en redemandez…
J’ai toujours répugné à « modérer » (= censurer) un article malgré parfois mon profond désaccord. Juste parce que je ne m’en sens pas le droit tout simplement. Si vous-même, n’avez pas peur de l’eugénisme, moi j’ai confiance en l’humain et je n’ai pas peur de la liberté d’expression si peu usée malheureusement. Ici, cela permet que votre papier soit diffusé et que je puisse vous dire en face mon sentiment sur la reconnaissance d’un droit à l’eugénisme à l’encontre des personnes handicapées.
Votre article leur dit qu’ils sont des aberrations de la vie qu’il est possible de supprimer mais ce n’est pas violent à vos yeux ! Vous avez de la chance, ils sont tellement habitués à entendre ça, ainsi que leurs familles, qu’ils en sont devenus indifférents.
Cette réaction va au-delà du mépris ou d’une colère parfaitement inutile. De là, mon « merde » qui vous a offusqué parce que vous l’avez pris personnellement mais qui s’adresse à tous les articles de ce genre. Il résume bien sinon le mot de Cambronne ne serait pas devenu si célèbre.
Vous parlez donc de respect mais n’en avez aucun à l’égard des parents d’enfant handicapé que vous « connaissez si bien » tout en étant dans l’incapacité de vous interroger plus avant sur ce qu’est la normalité, l’autonomie ou la « perfectibilité ». Au passage, j’ai adoré le lapsus sur « la condition des parents handicapés « , c’est vrai que dans ce cas là… c’est toute la famille qu’on « soigne » !
Notre époque soi-disant civilisée n’est qu’une Sparte moderne en réalité, et dans un système à bout de souffle, il y a de plus en plus de gens sur le carreau. Les vieux qui ne veulent pas mourir, les malades qui ne veulent pas guérir, les chômeurs qui ne veulent pas travailler, les esclaves qui se rebellent etc. ça en fait des parasites dans un « groupe solide ». Les handicapés toujours les premiers sacrifiés, sont en plus un sacrée manne financière sous couvert de dépistage ; l’offensive eugéniste n’a jamais été aussi forte... le DPI est le nouvel Eldorado.
Nous parler de « débat » là-dessus, est une escroquerie intellectuelle mais on a l’habitude… Ainsi en moins grave, quand on s’oppose au monde meilleur promis par le MEDEF par ex, forcément on n’a pas d’argument acceptable… (L’hypocrisie en sémantique, c’est un art à part entière)
Quand on défend un « bon » eugénisme contre un « mauvais » eugénisme, on peut parler de magnifique pléonasme...
A propos de « l’argumentation » contre, tout a été dit de diverses manières... mais c’est bien inutile aux yeux de ceux qui « raisonnent » sur le tri des humains, une constance depuis la nuit des temps, seule la technique s’améliorant.
Handicapés ou pas, ne survivent donc que ceux qui ont appris à se battre et/ou les chanceux !
Cependant les ingénus sont contents : la science permet maintenant de définir ce qu’est un enfant parfait. Si en plus c’est inscrit dans le marbre grâce au législateur dont le rôle est désormais d’être à la remorque, « tout est en règle » ! Le problème, c’est qu’en réalité, l’eugénisme est d’abord un mouvement politique qui se sert de la science et non l’inverse ! On le retrouve dans tous les courants y compris en écologie « professionnelle ».
Je répondrai donc qu’au vu des commentaires et des votes, j’ai une grande joie à constater que votre article confirme mes espérances en dépit de toutes les turpitudes d’une poignée de psychopathes qui nous manipulent à longueur de temps. (Ne vous méprenez pas, je ne parle pas de vous en tant que manipulateur mais de ceux qui ont le réel pouvoir de diriger nos choix)
En effet, indépendamment des divergences d’opinion habituelles où chacun défend son bout de gras sur des thèmes divers (et c’est heureux), cela donne l’occasion de s’apercevoir que sur un sujet aussi grave que l’eugénisme, il y a un consensus pour refuser l’appel des sirènes. Est-ce à dire que nous ne sommes pas tous contaminés ou que nous nous « éveillons » peu à peu ? Il y a plein de gens formidables de par le monde, sachons-le !
Merci à tous en attendant !
Je retourne avec plaisir baigner « dans mon jus » (sic l’auteur encore)
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Je n’es pas dans l’obligation de respecter un homme qui n’assumes pas la charge d’être digne d’humanité !
Vous vous dites hommelibre, moi je vous dis que vous êtes esclaves de votre égoïsme, vous avez le même bagout que les dignitaires nazis qui non pas héritées à éradiquer les patients des hôpitaux psychiatriques au mon de la pureté de la Race !
Si vous en voyez pas le rapport, c’est que vous êtes un psychopathe ! -
« Ce n’es pas dans l’obligation de respecter un homme qui n’assumes pas la charge d’être digne d’humanité !
Vous vous dites hommelibre, moi je vous dis que vous êtes esclaves de votre égoïsme, vous avez le même bagout que les dignitaires nazis qui non pas héritées à éradiquer les patients des hôpitaux psychiatriques au mon de la pureté de la Race !
Si vous en voyez pas le rapport, c’est que vous êtes un psychopathe ! »1. J’assume la charge d’être digne de l’humanité, je l’ai toujours fait, Cette critique ne s’adresse pas à moi. 2 . Le bagoût des dignitaires nazi : Réduction ad hitlerum. Inintéressant, sauf à voir à quoi vous fonctionnez, Vous employez souvent le mot Psychopathe. Il semble que vous sachiez de très près bien que c’est, une forme de délire culturel planant.M’associer aux dignitaires nazis travaillant à la pureté de la race, vous êtes simplement fous, d’une folie abyssale. Des gens comme vous sont beaucoup plus dangereux q mettre en contact les enfants qui ont la rugeole.Que désordre d’idées sur ce portail de blog !!!Tellement d’affirmation dans tous les sens, il faudrait rééudier. -
Toute l’histoire d e l’humanité est la conqu^te du champ d ela conscience à l’encontre et en défaveur du champ d e l’inconscience ,de l’inconscience absolue qui s e trouve dans la matière inerte en passant par une conscience instinctive limitée et non libre ou aliénée de la nature animale vers une conscience plus libre ou non aliéneée bien qu’encore limitée de la nature humaine au niveau actuel de son développement .Et l’homme sera de plus en plus libre ou moins aliéné et moins imparfait en m^me temps que croit sa conscience et sa science ;la conscience parfaite et absolue appartient à la nature divine .
L’Homme évolue de la matière inerte vers la matière divine ,tel est le sens de l’Histoire .
L eplus grand évènement d el’histoire d el’Humanité jusqu’à présent est l’émergence de la conscienc e humaine.
mais certains spiritualistes ou religiositeux disent que l’imperfection , la laideur la maladie ,la souffrance ,la misère ,la douleur ,le malheur ,sont naturels et sont donc nécessaire et m^me utiles au dévelopement et à l’élévation d e l’âme humaine ,un certain dolorisme qui pousse à la pénitence et à la rédemption ,et q donc qu’il ne faille en aucune façon chercher à les éliminer .,tout se passe dans le meilleur des monde ,une main invisible et trancsendante a fait et a prévu tout cela,il ne faut rien toucher. Cela ressemble fort à la main invisible de l’ultralibéralisme capitaliste qui demande à ne rien toucher et tout laisser faire .
Permettez moi en tant que marxiste et christien d e ne pas être d’accord avec cette conception phiolosophique doloriste ,intégriste de la nature imparfaite ,d’un naturalisme nihiliste idolâtre ,qui ne fait aucune différence entre le bon et le mauvais , le beau et le laid ,entre le parfait et l’imparfait ,entre le mal et le bien lequel intégrisme relève pour moi de la pensée perverse et diabolique quand elle est consciente ou d e l’erreur bête et criminelle quand elle inconsciente .
Chercher à éliminer la misères et la souffrance ,la douleur et le malheur dans l’humainité est non seulement undroit mais un devoir humain et une obligation divine ,cela n’empêche aucunement le développement et l’élévation de l’âme ,au contraire ,car le bien produit le bien ,et le mal le mal .
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La conquête du champ de la conscience est en effet une constante. Toute la culture va dans ce sens.
Je suis sensible à ce que les notions de conscience, de bien et de mal, soient évoquées sur ce forum. C’est assez peu fréquent. Je ne suis pas marxiste, j’assume un libéralisme philosophique synonyme de liberté, mais je me trouve un peu en famille avec vos interventions. Peut-être avons-nous certaines références en commun, bien que je me définisse comme « athée mystique ». Ah, le paradoxe jusqu’au bout ! -
Ce refus de l’amélioration de la nature humaine et de la connaissance et du bienfait par la science n’est pas nouveau ,il fait partie de la manifestation des forces conservatrices et intégristes qui jalonne tout le long de l’histoire humaine ,au Moyen-âge l’Eglise a condamné Galilée et brûlé Jordano Bruno ,et condamné la chirurgie comme dans le cas d affaire d’Ambroise Paré ;Aujourd’huis l’Eglise demande pardon pour Galilée et Bruno et les papes font recours à la chirurgie pour se soigner.
Ce n’est pas pour autant qu’il faille accepter tout ce que la médecine officielle enseigne, car celle-ci à son tour peut être érigée en une église avec des dogmes et des croyances ,des interdictions et des obligations , avec des lois perverses et oppressives concoctées par des mandarins pontifes de la médecine ,des charlatans ,des bandits et des gangsters,des mafiosis au col blancs adorateurs du pouvoir et de l’argent.En particulier la croyance dogmatique au bienfait des vaccins ou des médiacments soidisant contre le sida ou le cancer ,qui ne sont en vérité que des produits chimiques empoisonneurs fabriqués et vendus par des firmes capitalistes de l’industrie pharmaceutique avec beaucoup de profits ,tenues par la mafia médicale qui agit en plus en lobby pour pousser le gouvernement à faire des lois et des campagnes soi disant de prévention ou de dépistages qui en fait ne sont là qu ’en propagande pour fabriquer un grand nombre de clients propices à acheter leur fameux produits chimiques miraculeux ausssi chers soitent-ils grâce e à la peur et à l’épouvante des épidémies imaginaires ,fabriquant ainsi des malades vrais ou faux ,ave c des faux diagnostics déclarés comme vrais et à l’empoisonnement vrai des clients par leurs faux médiacments .
D’où l’importance de la conscience et les maux de l’inconscience ,le bienfaits de la pensée rationnelle et l a dangerosité des comportements irrationnels .
L’homme est intrinsèquement imparfait par nature et Dieu seul est parfait .Mais l’homme est plus qu’un animal qui est aliéné par son inconscience et esclaves de ses instincts ,l’homme peut ,de par sa nature d’esssence divine en ce qu’il possède le principe absolu d’autoperfectionnement ,l’homme dis-je ,peut s’améliorer et progreser grâce à la raison et le développemet de sa conscience et de sa science .
Il faut éliminer le malheur du monde , il en restera toujours pour les saints -------------------(Simone Weil)
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Je pose une question plus directe, peut-être que cela décrispera le débat. Je reprends l’idée de Corsaire :
Si vous, en tant que parents, vous apprenez que la grossesse de madame aboutira à un handicap majeur et lourd, et qu’un avortement est encore possible, que faites-vous ? Sincèrement ?
Je ne juge rien ni personne, quelle que soit la réponse, et je n’ai pas de solution, seulement des questions. Mais vous, que feriez-vous ? C’est une question très difficile et je n’ai pas de réponse pour moi-même.
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Ah Gattaca, mon amour...
Non bon, trêve de plaisanterie, je vous renvoie à ceci d’une part (ça dégouline de bon sentiments, mais un volet de l’argumentaire fait plutôt écho à votre question).
D’autre part, pour tenter de répondre à votre question de manière plus généralisable que mon seul ressenti personnel, il suffit de jeter un œil sur les chiffres du handicap en France, où nombre de ces derniers sont décelables/décelés suffisamment tôt. Pourtant ces handicapés sont là, et jusqu’à preuve du contraire ont des parents, qui en toute logique ont dû faire une choix.
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A la question la plus claire, pragmatique, non manipulatrice possible, il ne vient aucune réponse. Symptôme du trouble qu’elle inspire. Alors que la question traine depuis 4 jours. Pas une réponse, sauf l’évocation des personnes handicapées vivantes et de leurs parents. C’est peut-être la réponse : on bouge d’un mètre par an. Ceux qui proposent d’aller plis vite sont bannis Il ne faut pas nier la force de l’engagement de ces parents, mais on doit aussi entendre leurs questions, leur rites, pairs,
Je continue à penser que la barrière n’est pas si grande entre les humains, mais qu’elle doit être apprivoisée. Les jugements et stigmatisation dans certains quartier, montrent le faux. -
Surement que vos lecteurs ne veulent pas s’exposer en émettant une réponse socialement « inadéquate » ou trop Suisse/Normand... Ou que vos détracteurs veulent à tout prix ne pas appuyer votre propos. Perso’ je pense surtout que la question, bien qu’elle soit faite pour remettre à leur place certains, est biaisée parce qu’elle fonctionne sur le même principe que cette question ridicule que l’on entend dès l’approche du point Godwin : « en 40, vous auriez rejoint la résistance ? » ABSOLUMENT PERSONNE n’ose répondre non. Regard social et fantasmes sur ses propres valeurs biaisant le réel.
Il ne faut pas nier la force de l’engagement de ces parents, mais on doit aussi entendre leurs questions, leur rites, pairs Avez-vous regardé mon lien ? C’est (partiellement) abordé, et peut amener à une réflexion plus large.
’fin bref, tout ça pour dire que la question de l’eugénisme est plutôt connotée, et éthiquement très discutée (et pas pour rien). Par contre, même si je reste en désaccord avec votre position sur l’eugénisme (bon et mauvais eugénisme sont des notions extrêmement subjectives, mon bon eugénisme n’est pas le votre par exemple), je trouve que le fond du fond de vos attentes semblent plutôt se rapprocher du Transhumanisme (mouvement somme toute appréciable sous nombre d’aspects). L’eugénisme n’est qu’un moyen (à mes yeux plutôt dangereux) parmi d’autres. A creuser.
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" @ Gajin : se méfier du rationnel, en partie, mais on ne peut s’en priver. «
bien sur pas question de le jeter aux horties simplement de le remettre a sa place»Le choix du DPI doit être rationnel, fondé et très encadré. Si l’on reste dans l’émotionnel, il n’y plus de règle morale fiable.«
houlà ....en dehors du rationnel il n’ y a pas que l’émotionnel il y a la conscience ( au sens perceptif élargit ), il y a la spiritualité ........
des règles morales fiables ? ça n’existe pas ! une règle morale n’a rien de rationnel c’est une construction abstraite définie au sein d’un projet de société» Chacun faisant à sa meilleure convenance, une convenance habillée ou non de morale lambda.
"
ce serait si mal ? quelque chose qui ressemblerait a de la liberté ?mais n’ayez aucune crainte la morale des temps actuels étant la rentabilité l’eugénisme se développera a partir du moment ou il sera rentable
pour faire quoi ? :
n’importe quoi .......-
Ok, la spiritualité. Laquelle ? La préservation de la vie à tout prix devrait interdire l’avortement. Or quoi de plus banal de nos jours, qui plus est revendiqué comme un grand progrès social ?
Quand je parle d’eugénisme, du bon eugénisme, c’est pour diminuer les souffrances et renforcer les ressources des humains. Il ne s’agit pas de faire n’importe quoi. Il y aura des docteurs Moreau, c’est un risque, et l’encadrement des pratiques doit être très serré.Si l’on privilégie la liberté de chacun, alors la science doit mettre les moyens à disposition et laisser chacun décider, sans légiférer.Et la rentabilité, mal vue évidemment, est quand-même une condition de la liberté. Sans moyens l’exercice de cette liberté précise serait restreint. Ou alors on fait dans le non rentable, soit de l’investissement d’Etat avec nos impôts, qui diminueront à cause de la non rentabilité. -
la liberté ce n’est pas faire n’importe quoi ,en particulier de concocter sa propre morale subjective dans son petit coin ce serait du relativisme absolu ,le bien pour celui-ci serait le mal pour celui-là et inversement ;ce serait le meilleur moyen de déclencher la guerre civile généralisée
la morale comme système du bien et du mal comme le dit st-Thomas d’Aquin dans sa Somme théologique doit être fondé sur la raison universelle ,absolue et transcendante .-
Franc, ce que Thomas d’Aquin recommandait c’est ce qui manque aujourd’hui. Et ce n’est pas avec certains qui trouvent nazi d’ouvrir le débat. Il faut aller bien au-delà des règles connues, de la morale simple de comportement, justement parce que l’on aborde un sujet très difficile. Il doit y avoir un principe tranché, clair, assez universel. L’époque préfère les chimères du ressenti et du bien pensant.
Je serais seul contre tous dans ce débat, habité d’une conviction solide, je ne me rangerais pas au nombre ni au consensus. Ici le consensus ne peut venir que d’une raison universelle au-delà de nos arrangements personnel. -
Une société socialiste rationaliste peut tout à fait avoir le monopole et le contrôle du principe d’eugénisme qui exclut toute propriété et monopole privés et écarte toute marchandisation de l’eugénisme en donnant la gratuité à chaque citoyen le pouvoir de l’eugénisme.
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Ce n’est pas le nombre ni la force qui détermine la vérité mais la raison.
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