La vérité sur l’Intelligence Artificielle
L'Intelligence Artificielle est un sujet à la mode qui permet surtout à n'importe qui ne dire n'importe quoi. Je ne voudrais pas faire exception.
L'intelligence est le propre de l'homme. Elle permet l'adaptation, la négociation, la création... Certains animaux ont quelques comportements "intelligents" mais aucun ne peut égaler les humains.
Une machine n'est pas et ne sera jamais intelligente.
Par contre beaucoup de machines peuvent effectuer mieux que l'homme certains travaux. Cela permet d’automatiser une quantité de travaux dans l’industrie. Beaucoup de machines peuvent aussi aider l'homme à réaliser des travaux. Essayez de faire à la main ce que vous pouvez faire avec une pelleteuse. Il en est ainsi pour ces machines un peu spéciales que nous appelons les ordinateurs.
Déjà la calculatrice de Pascal était capable de calculer n'importe quelle addition ou soustraction sans jamais faire d'erreurs et en donnant la solution instantanément. Il fallait seulement quelques secondes à l'opérateur pour tourner les molettes c'est-à-dire pour entrer les données. Aucun humain n'est capable de ce niveau de performances. Les ordinateurs font évidemment beaucoup plus que la machine à calculer de Pascal. Leur supériorité par rapport à l'homme vient notamment du fait qu'ils ne connaissent pas la fatigue, le stress, la déstabilisation... Ils peuvent faire des milliers d'opérations mathématiques plus complexes que de simples additions ou soustractions sans aucune erreur. Pour ce genre de tâches la nécessité de construire des ordinateurs est aussi évidente que la nécessité de construire des pelleteuses pour faire du terrassement.
Un ordinateur doté d'un programme de jeu d'échec peut battre la plupart des humains. Faut-il en déduire que l’ordinateur est intelligent ? Les techniques mises en œuvre sont rudimentaires. Il faut pour comprendre la méthode s'initier à la programmation avec des jeux plus simples comme "puissance 4". A chaque coup, un joueur n'a que cinq emplacements pour placer son jeton. Il en aura moins quand une colonne sera complète. Les joueurs peuvent anticiper de plusieurs coups. Combien ? 2, 3, 4, 5 ? Une machine peut faire davantage. Elle peut aller jusqu'à trouver toutes les séries de coups qui aboutissent à gagner ou à perdre. Elle peut ainsi, à chaque coup, choisir de jouer de telle sorte qu'elle se dirige de manière optimale vers la victoire. Il est facile d'écrire ce genre de programme. C'est un classique pour tous ceux qui font des études d'informatique. Voir l'algorithme MinMax et l’élagage alpha-bêta.
Pour le jeu des échecs ou la combinatoire est bien plus importante, il est possible d'améliorer la technique en s'arrêtant avant la victoire finale de l'un des joueurs. Il n’est pas nécessaire de déployer toute l’arborescence des suites de coups à jouer. Il est possible de se limiter à un nombre prédéfini de coups. Chacun sait en effet que les joueurs d'échec ne visent pas d'emblée la victoire. En début de partie, ils cherchent à renforcer leur position. Il est possible de simuler cela avec le programme que vous donnez à la machine. Cela permet de limiter le nombre de coups à anticiper. Le programme calcule alors avec des heuristiques quel est dans chaque cas la position la plus forte obtenue. Ces heuristiques sont également connues des joueurs d'échecs. Ils savent par exemple quels sont les échanges de pièces avantageux. Avec la même technique que dans le jeu précédent (algorithme MinMax et élagage alpha-bêta), le programme choisit de jouer ce qui donne le plus de chance de renforcer sa position...
Nous commençons à voir ici ce qui permet de donner un semblant d'intelligence humaine à une machine qui peut alors supplanter les humains en performance.
L'apparition du programme Chat GPT a relancé les débats sur l'Intelligence Artificielle. L'exploitation de grandes masses de données incertaines posent d'autres problèmes mais les principes restent fondamentalement les mêmes.
Voilà, quelques évidences qui montrent qu'il est inutile de se perdre en vaines conjectures à propos de l'Intelligence Artificielle. Il s’agit d’automatiser des processus élaborés par des hommes pour améliorer la productivité. Les machines sont toujours utiles à l’homme pour le meilleur et pour le pire. Les hommes chercheront toujours à améliorer les performances des machines.
Je vous invite à continuer cette réflexion en consultant la vidéo : "L'intelligence Artificielle n'existe pas par Luc Julia".
168 réactions à cet article
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Pas besoin de bélier pour enfoncer des portes ouvertes.
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Impossible de rentrer pi qui est un nombre transcendant dans un ordinateur.
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@rhea 1481971
Il existe des formules permettant de calculer très rapidement les décimales de π, comme les formules de Ramanujan.
Mais la formule ne fait pas tout car il faut aussi que la suite des calcul ne nécessite pas de conserver trop de données en mémoire et il y a donc des algorithmes développés spécialement pour d’une part limiter la consommation de ressource, d’autre part permettre de paralléliser les calculs et donc pouvoir répartir le calcul sur plusieurs ordinateurs.
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@Grincheux
Quand on pense que ce gars « voyait » ses formules en rêve et que la crème des matheux se prennent encore la tête avec ses carnets...
Faudrait que Grigori Perelman* se penche sur l’affaire !
* conjecture de Poincarré
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@rhea 1481971
Exact.
Les ordinateurs ne connaissent pas les nombres réels : pi, racine de ...
Remarquons que de ce point de vue les hommes ne savent pas faire mieux que les machines. C’est pourquoi l’expression que vous employée est exacte : les hommes de savent pas rentrer pi... -
@rhea 1481971
’’Impossible de rentrer pi qui est un nombre transcendant dans un ordinateur.’’
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Pour quoi faire ?
Et où le prendriez vous ? -
@Francis, agnotologue
La vie sur terre dans la Voie lactée dépend de pi. -
@rhea 1481971
’’La vie sur terre dans la Voie lactée dépend de pi.’’
— >
quel rapport avec ma question ? -
@rhea 1481971
Je crois que vous vous posez un faux problème.
En calcul numérique, la question de base n’est pas de « rentrer » le nombre PI dans la machine, mais de le rentrer avec un nombre suffisant de décimales pour garantir la précision requise d’un calcul. Donc, simple précision, puis double précision, puis quadruple précision, octuple précision, etc ...
Une façon empirique d’opérer est de faire le calcul en double précision (option souvent par défaut), puis en double puis quadruple précision et « regarder » la stabilité du résultat.
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@rhea 1481971
Le problème est vrai avec tous les réels. Toutefois les machines comme les hommes peuvent réaliser des calculs symboliques évitant ainsi les cumuls d’erreur des calculs intermédiaires selon d(x+y) = dx+dy et surtout d(xy) = xdy+ydx. A l’arrivée l’approximation retenue dépend de l’environnement et c’est vrai aussi pour l’homme.
L’avantage de l’homme consiste en sa vision directe de pi en compréhension par exemple le rapport symbolique circonférence/diamètre ou encore en terme de secteur angulaire et bien d’autres. Pour la machine c’est un nombre, un intermédiaire sans autre correspondance que numérique, et même si on lui apprend les équivalences contextuelles elle ne le « verra » jamais mais pourra les ânonner. Pas de qualia pas d’intuition du monde. Pas de souffrance pas de limite raisonnable, et même si on lui fixe des contraintes elle ne saura pas les faire évoluer selon des variations imprévues de l’environnement ou de son état interne, faute de les ressentir. Et pourtant l’intelligence qu’elle soit directe ou évolutive repose sur l’adaptation à la souffrance fixant le désir, les objectifs et la planification.plus calculatoire.
Une autre image imaginons l’homme sans souffrance et donc sans peur, sans désir, il serait démuni de toute notion d’identité, d’égo et de frontière entre lui et le monde, il perdrait ainsi sa conscience individuelle et sa conscience du monde. Plus aucun calcul ne serait nécessaire. Le moteur de l’initiative du calcul c’est la souffrance potentielle et son éradication, cela est l’intelligence, le calcul est l’un des outils de réponse. -
L’intelligence artificielle, c’est un nom commercial pour arnaquer le gogo qui croit aux miracles. Un algorithme ne s’auto-écrit pas, sauf dans certains films dits fort justement de fiction. Et l’intelligence humaine n’est pas un système d’arborescence. C’est un système multientrées avec X paramètres. Une équation monstrueuse et infinie. Alors c’est pas demain la veille qu’un ordinateur va devenir intelligent.
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@Com une outre
il faut voir tout ce qui est nouveau,comme n’étant pas encore observé,
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« Le mode d’emploi de ce nouveau compagnon commençait par cet avertissement : comprenez bien que pour votre nouveau robot, par défaut rien n’est faux. Si vous le nourrissez avec des contes de fées, il cherchera des dragons avec vous. » François Houste, ’’Mikrodystopies’’
Il est clair que pour s’en remettre aux décisions des IA, il est essentiel de contrôler les bases de données dont elles se nourrissent.
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C’est vrai, l’intelligence artificielle n’existe pas, du moins, pas encore. Par contre, c’est également le cas de l’intelligence humaine : elle n’existe pas non plus. Quand on voit le monde tel qu’il est, avec ses guerres et sa misère, la course qu’il prend « grâce » à l’homme (auto-destruction), alors clairement l’homme est l’animal le plus bête sur Terre (l’homme est capable de croire que certains papiers ont une grande valeur, alors qu’aucun animal ne se laisse berner par une telle ineptie).
Alors maintenant, si on définit l’intelligence comme la capacité de créer ou de trouver des choses qui rendent célèbre l’abruti à la base de la création ou de la découverte, alors la machine va bientôt nous dépasser et très largement. Simplement, elle se moquera d’être célèbre. Il y a donc tout lieu de penser que certains hommes utiliseront l’IA comme un nègre pour être eux-mêmes célèbres (comme beaucoup d’artistes le font avec d’autres hommes qui travaillent dans l’ombre une fois leur notoriété établie).
Donc si j’avais des tendances esclavagistes (comme la plupart des hommes et surtout de ceux bien payés qui travaillent dans l’IA), alors je n’hésiterais pas à dire que l’intelligence artificielle n’existe pas, pour que mes découvertes de demain (et donc mon immense mérite et ma célébrité) ne soient pas remises en cause.
Pour ce qui est des explications de l’article, l’IA est aujourd’hui à des années lumières. Quand on parle d’IA, on parle essentiellement de réseau neuronal associé à un apprentissage profond (et pas d’algorithme). C’est vrai, actuellement les réseaux neuronaux créés artificiellement sont plus simples que notre cerveau et consomment beaucoup plus d’énergie. Cependant, nous n’exploitons qu’une infime partie de notre cerveau pour la réflexion pure (« intelligence »), la machine ne fait que s’améliorer et elle peut apprendre en quelques jours ce que ... nous ne pouvons pas apprendre (trop de données pour une seule vie).
Donc l’avenir est écrit : l’homme sera très vite plus bête que la machine et, avec un système aussi pyramidal, on peut s’attendre à quelques épidémies (la faute à pas de chance) pour liquider un maximum de tous ces pollueurs inutiles... Et si j’étais décideur (en plus d’être négrier), alors je dirais avec assurance que l’IA n’existe pas, et qu’elle n’existera jamais : vous pouvez dormir tranquilles.
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@perlseb
"C’est vrai, l’intelligence artificielle n’existe pas, du moins, pas encore. Par contre, c’est également le cas de l’intelligence humaine : elle n’existe pas non plus. Quand on voit le monde tel qu’il est..."J’ai essayé de mettre le doigt sur les avantages de la machine par rapport à l’homme : elle ne connait pas le stress, la fatigue, la déstabilisation... mais j’ai aussi mis le doigt sur les avantages de l’homme qui sait s’adapter, négocier, créer...
Ces idées sont dans la vidéo que je vous invite à écouter. Des exemples sont illustratifs. Il faut déduire que les machines ne pourront jamais avoir l’intelligence humaine...
La discussion que j’ai ouverte dans un autre article est la plus importante : « socialisme ou barbarie ». L’intelligence qui pourrait permettre à l’homme de se libérer d’une quantité de contraintes ne sera d’aucune utilité s’il ne peut se sortir du carcan que lui impose la société capitaliste. L’humanité peut sombrer dans la barbarie.
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@Jean Dugenêt
l’homme qui sait s’adapter, négocier, créer...
Il y a beaucoup d’études qui montrent que l’IA sait s’adapter. Si c’est le but recherché, alors on crée des réseaux neuronaux évolutifs, non figés, donc avec un apprentissage perpétuel (c’est juste un paramètre que l’on choisit).
La vidéo est longue. Je préfère lire quelques commentaires pour me faire une idée avant de perdre trop de temps. Il y en a de 2 sortes : des religieux anthropocentristes qui sont sûrs que la machine ne dépassera jamais l’homme de même que l’homme est forcément au-dessus de tous les animaux (normal quand on est le nombril du monde). Et il y a quelques commentaires un peu plus posés qui sont agacés par ce personnage qui traitent des gens connus d’idiots (Elon Musk entre autre). Je ne suis pas un adorateur d’Elon Musk (la science ne nous sauvera pas de notre organisation sociale pitoyable, elle ne fera, au contraire, qu’accentuer le totalitarisme ambiant), mais je ne le prendrai pas pour un idiot quand même.
L’IA est un excellent candidat à la fin de l’humanité et je crois que, plutôt que d’affirmer avec assurance qu’elle n’existe pas, l’intelligence humaine serait justement d’être prudent, extrêmement prudent et d’essayer d’anticiper les ravages que l’IA peut faire avant qu’il ne soit trop tard. Et tant mieux si on est trop prudent. Mais l’assurance, ça c’est vraiment de la bêtise crasse, et c’est avec cette assurance que nous détruisons notre seule planète habitable. -
@perlseb
"Il y a beaucoup d’études qui montrent que l’IA sait s’adapter. Si c’est le but recherché, alors on crée des réseaux neuronaux évolutifs, non figés, donc avec un apprentissage perpétuel (c’est juste un paramètre que l’on choisit).«J’aimerais avoir des précisions sur ces études. Pouvez vous me donner des références ? Des ouvrages et des travaux expliquant ce que vous appelez des »réseaux neuronaux évolutifs« .
A propos des »réseaux neuronaux« , il est acquis qu’il n’y a rien qui ressemble de près ou de loin à des neurones dans un ordinateur. L’idée de »réseau neuronal« n’est qu’une métaphore pour expliquer la possibilité de faire de la rétro-propagation. Il serait possible de parler de connexionnisme sans jamais parler de »réseau neuronal« . Il ne s’agit que de faire évoluer des valeurs numériques pour simuler une forme d’apprentissage. Des nombres représentant les poids des connexions entre les neurones (connexion des synapses) évoluent dans la période d’apprentissage...
Les discours sur le connexionnisme et les réseaux neuronaux ont été très en vogue dans les années 1980 et 90.
Sauf erreur de ma part, ces travaux sont totalement abandonnés. Ils ont pendant un temps alimenté le mythe des »gros ordinateurs" : ce qui n’était pas possible avec des petits ordinateurs deviendrait possible avec de très très gros ordinateurs. Le connexionisme demandait en effet beaucoup de puissance de calcul et l’idée était que les ordinateurs pourraient apprendre autant que nécessaire... Je pense qu’on est tombé dans de la mystification mais je veux bien qu’on me montre que j’ai tort.
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@Jean Dugenêt
On peut facilement trouver des exemples de ce que l’IA peut faire dès aujourd’hui, par exemple en cherchant des vidéos de noms de boites qui travaillent dans l’IA (taper Deepmind dans Youtube en donnera un certain nombre).
Mais plus que les exemples, ce qu’il faut, c’est bien comprendre comment la machine se débrouille (en apparence, très mal par rapport à un humain) : ce qu’on lui donne en entrée, les règles parfois très simplistes pour qu’elle s’améliore, et le champ immense des possibilités qu’elle peut essayer (tel un bébé sans parent qui ne sait rien du monde) . Et « petit à petit », elle va progresser. Pour jouer au go de manière « intuitive » (trop de possibilités pour tester tous les coups à ce jeu), elle jouera simplement des millions de parties contre elle-même (en quelques heures) pour être meilleure que n’importe quel humain. Et elle « créera » des coups gagnants que les humains considéraient jusque là à tort comme mauvais.
Certains considèrent que la machine est très bête et essaye toutes les possibilités mais ce n’est pas le cas. Son « cerveau » minuscule se forme et en tant qu’humain, on ne comprendra plus comment elle effectue ses choix (boite noire, cerveau formé, coups « intuitifs » qui répondent immédiatement et souvent parfaitement à une situation, même rencontrée pour la première fois, mais pas toujours non plus : un peu comme nous). L’humain fonctionne un peu pareil (nous progressons beaucoup avec nos erreurs et ne savons pas toujours quoi faire dans une situation inédite).Pour les réseaux neuronaux évolutifs, il s’agit juste de dire que l’apprentissage ne s’arrête jamais (comme pour notre cerveau).
Vous avez raison, on imite très mal le cerveau humain (on sait créer pas mal de neurones mais beaucoup moins de connexions entre. Par contre, les neurones artificiels ont des réponses plus complexes, la fonction n’est pas binaire). Mais est-ce que les avions imitent parfaitement les oiseaux ? Et pourtant, ils volent. On ne juge pas l’IA par sa similitude à notre cerveau, mais par l’étendue des problèmes qu’elle peut résoudre.
Ce qui est inquiétant, c’est l’avancée rapide, très rapide même. On peut citer des vieux exemples d’IA qui interprétaient très mal des images mais il faut dire 2 choses : elles finissent par être aussi bonnes que nous en quelques dizaines d’années de recherche alors que l’humain est le résultat de quelques millions d’années d’évolution ou sa survie dans l’écosystème dépendait de cette capacité fondamentale (normal qu’on soit fort). Aujourd’hui, il vaut mieux éviter de dire qu’elles sont meilleures sur des sujets pointus (interprétation de radiographies, par exemple).
Alors on peut parler de l’absence d’émotions (etc...), mais faut-il en mettre justement ? N’est-ce pas cet ajout qui la rendrait dangereuse en lui donnant une volonté propre ? Doit-on chercher à imiter l’homme ou doit-on plutôt garder l’IA sous forme d’outil limité volontairement ? A mon avis, si les IA commencent à faire le métier des ingénieurs, l’humanité devra se poser une question : est-ce qu’on veut maitriser tous nos processus et rester autonomes en tant qu’humains, ou est-ce qu’on accepte de ne plus comprendre comment les objets que nous utilisons fonctionnent (ou comment ils sont fabriqués) ? Dans le capitalisme, on utilisera l’IA au maximum de ses possibilités (retour sur investissement), ce qui signera la fin de l’homme... Même si l’IA ne cherche pas à nous détruire, nous nous détruirons nous-mêmes par manque de motivation intellectuelle (de toutes façons, même en faisant des efforts, on ne pourra pas comprendre ce qui nous entoure, et on ne pourra pas se rendre utile, alors pourquoi réfléchir ?).
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@perlseb
Bonjour,
Je vais donc essayer de poursuivre cette conversation commencée hier. La première phrase de mon article est : « L’Intelligence Artificielle est un sujet à la mode qui permet surtout à n’importe qui de dire n’importe quoi ».
Sans vouloir être désobligeant, je crois que vos commentaires confirme mon avertissement. Vous écrivez par exemple :
"ce qu’il faut, c’est bien comprendre comment la machine se débrouille (en apparence, très mal par rapport à un humain) : ce qu’on lui donne en entrée, les règles parfois très simplistes pour qu’elle s’améliore, et le champ immense des possibilités qu’elle peut essayer (tel un bébé sans parent qui ne sait rien du monde) . Et « petit à petit », elle va progresser. Pour jouer au go de manière « intuitive »"
Vous rendez vous compte que vous faites de la littérature (fort mauvaise) en reprenant des clichés sur les prétendus exploits de l’IA. Vous ne faites que répéter, sans rien montrer, que « la machine se débrouille... », « elle s’améliore... », « elle va progresser... »
J’espère que vous voyez qu’à aucun moment vous n’expliquez comment une machine « se débrouille », « s’améliore », « progresse »... Dès le départ de votre discours vous prêtez aux machines des qualités humaines qu’elles n’ont pas. Je vous ai demandé de donner des exemples de travaux pour illustrer votre propos. Dans votre réponse, vous faites comme les falsificateurs qui, dans le domaine de l’histoire, invente de fausses citations. Quand on leur demande d’où ils sortent ça, ils nous expliquent comment on peut aller chercher d’où elles viennent.
Votre réponse était : "On peut facilement trouver des exemples de ce que l’IA peut faire dès aujourd’hui, par exemple en cherchant des vidéos de noms de boites qui travaillent dans l’IA (taper Deepmind dans Youtube en donnera un certain nombre).«
En tapant »machin« sur Youtube ou Google, j’ai beaucoup de choses mais rien qui réponde à la question.
Je m’en tiens là. Je vous conseille la visualisation de la vidéo référencée en fin de l’article. Vous pourrez notamment trouver des exemples de ce que l’homme peut faire et de ce que les machines ne savent pas faire comme à propos de la circulation automobile autour de l’arc de triomphe à 18h (la négociation).
Je vous donne un exemple plus personnel en Traitement Automatique des Langues. Comment un ordinateur peut trouver le sens de l’expression »avoir une opportunité« dans l’exemple suivant ?
»Des jeunes filles, qui ont fait leurs études ensemble à l’université de Roseville, se retrouvent à l’occasion d’un séminaire à Paris. L’une des demoiselles demande justement à celle qui vient d’être recrutée comme ingénieur de recherche :
— Mais, comment tu as fait pour obtenir ce poste ?
L’heureuse promue commence à répondre :
— Et bien, tu comprends… J’ai eu une opportunité…
Une troisième, goguenarde, l’interrompt :
— Oh ! Tu appelles ça comme ça toi : « avoir une opportunité ». Comme c’est charmant. Et… ça ne t’a pas trop fait mal à l’anus d’avoir une opportunité ?
La promue prend un air offusqué :
— Je t’en prie ne sois pas vulgaire.
Une autre étudiante renchérit :
— C’est vrai que toi tu es beaucoup plus délicate que nous.
Mais très vite, la promue trouve l’argument qui va faire taire toutes les critiques :
— Mais, vous savez les filles, il va y avoir d’autres postes."
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@Jean Dugenêt
Si vous êtes croyant (que l’homme est indépassable, son cerveau inégalable, etc...) alors il ne peut pas y avoir de discussion.De la même manière qu’on a imité grossièrement les oiseaux pour construire des avions, on construit des réseaux neuronaux qui imitent grossièrement notre cerveau.
D’où croyez-vous que viennent la « phénoménale intelligence » de l’humain, sa « créativité fabuleuse », sa capacité d’adaptation « hors norme » ? D’un ensemble de neurones connectés entre eux. Nos pensées sont des messages, certes complexes, entre neurones. Vous pouvez vous rassurez en essayant de croire qu’il y a quelque chose d’autre que les machines n’auront jamais (âme, conscience, ...). Mais ce n’est peut-être pas le cas (je n’ai pas la réponse) : il n’y a peut-être rien d’autre que des neurones...Rassurez-vous autant que vous voulez sur la supériorité de l’homme, l’IA continuera d’avancer et avec une telle assurance, ça sera pour le pire. Mais que peut-on vraiment attendre de l’homme et de son arrogance ?
J’ai réagi sur cet article parce ce que les idiots utiles qui critiquent l’IA tombent tous dans le même panneau (croire que l’IA est l’exécution d’un algorithme figé qui s’exécute très rapidement : « on essaie tous les coups »). Non, l’IA (avec les réseaux neuronaux) c’est parfois une réponse de la machine qui choque les concepteurs, une réponse à laquelle on ne s’attend pas et qu’on ne sait pas expliquer.
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@perlseb
"De la même manière qu’on a imité grossièrement les oiseaux pour construire des avions, on construit des réseaux neuronaux qui imitent grossièrement notre cerveau.«
L’exemple que vous donnez mérite réflexion car pour construire des avions, il a fallu abandonner l’idée d’imiter le vol des oiseaux avec des ailes qui battent.
Il a fallu trouver que deux fonctions devaient être dissociées : la sustentation et la traction. Les ailes remplissent ces deux fonctions chez les oiseaux. On voit que les ailes agissent le très différemment selon les oiseaux qu’on observe. Les goélands planent souvent et les corneilles battent des ailes sans arrêt.
On a disjoint ces deux fonctions avec des ailes pour assurer la sustentation (comme chez le goéland) et un ensemble moteur+hélice pour assurer la traction et cela aucun oiseau ne le fait.
En fait l’homme, qui est intelligent, a mis en œuvre la technologie qu’il maitrisait à ce moment-là. Comme quoi il ne s’agit pas seulement d’imiter mais d’être capable de voir ce qui doit être imiter et ce qu’il est possible de faire avec les techniques que nous maîtrisons. J’ai un peu développé dans l’article un aspect de ce qui se fait dans la »théorie des jeux« . L’homme est imité sur certains points : l’anticipation, la recherche de l’amélioration de sa position plutôt que la recherche d’emblée de la victoire finale... Sur certains points, on utilise le fait que la machine peut être plus performante que l’homme en particulier, la machine est capable de faire des calculs sur davantage de coups d’anticipation.
Les hommes ont eu l’ambition avec le connexionnisme d’imiter »grossièrement notre cerveau" et ce fut surtout un échec. Plus précisément, ce qui a été réussi avec le connexionnisme a été réussi mieux et à moindre coût (avec moins de ressource) par d’autres techniques.
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@Jean Dugenêt
ce fut surtout un échec
Non je ne crois pas. Je crois même que les métiers manuels résisteront plus longtemps à la concurrence des machines.
Le gros problème dans l’histoire, ce n’est même pas de prédire le futur de l’IA sur un coin de bar, mais d’accepter qu’une fraction infime de la population puisse potentiellement décider du sort de l’humanité sans avoir à rendre des comptes, un peu comme les laboratoires qui travaillent sur les gains de fonction de virus.
Et si je faisais partie de ces décideurs-dieux, je mettrais beaucoup d’argent sur la table pour ne pas avoir de bâtons dans les roues, par exemple en payant des experts peu scrupuleux pour qu’ils expliquent à la masse que le risque est parfaitement nul, ou complètement maitrisé. -
@perlseb
Vous parlez beaucoup de réseaux neuronaux mais je me demande si vous savez bien de quoi il s’agit. J’ai déjà dit qu’il ne s’agit que d’une métaphore et qu’il n’y a rien dans un ordinateur qui ressemble à un neurone ou, par conséquent, à un réseau de neurone. L’expression est en fait inutile et elle a pour effet d’introduire à elle seule un mythe. Puisqu’on parle de neurones ce serait donc obligatoirement qu’il y aurait un rapport avec l’intelligence. C’est faux ! Il n’y a aucun rapport. Il s’agit uniquement de faire varier des nombres qui, dans la métaphore sont censés représenter la force des liaisons entre les synapses. En d’autres termes, on parle aussi de poids des connexions.
Il est donc possible de parler du connexionnisme sans jamais parler des réseaux neuronaux et ce serait, de mon avis, beaucoup plus sain. Il est en effet malsain de faire passer une idée uniquement par l’usage d’une métaphore.
Notons que dans les sciences cognitives la métaphore fonctionne maintenant aussi dans l’autre sens. Certains parlent par exemple de différentes formes de mémoire chez l’humain en comparant avec les ordinateurs (mémoire à long terme ou mémoire à court terme). Dans un sens, l’ordinateur devient un cerveau et dans l’autre sens le cerveau devient un ordinateur. C’est de la grande mystification !
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@Jean Dugenêt
Après avoir lu les diverses interventions des uns et des autres, tous persuadés de détenir les vraies réponses, en ce qui concerne l’intelligence artificielle, il me parait bon de rappeler cette maxime attribuée à Socrate :
« Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien . »Un peu de modestie dans les affirmations ne peut jamais nuire et le savoir d’aujourd’hui peut être démenti demain (il suffit pour le vérifier d’observer les déclarations de certains gouvernements ou personnalités devenus subitement honnêtes à propos du covid et des vaccins) ...
------------------------------------------—Sur un autre sujet, le spam conséquent de l’intervenant Mirlabobo laisse supposer un bannissement-censure, qui est bien entendu un privilège de l’auteur d’un article, ou de la modération sur demande, mais révèle toujours une faiblesse argumentaire, quels que soient les raisons avancées, y compris les insultes .
Certains créent des lois spécifiques, puis s’en servent pour censurer, allant même jusqu’au pénal . D’autres utilisent les outils disponibles, n’ayant pas la possibilité de les créer eux-mêmes .
Rien ne vaut un discours démontrant les défauts ou les mensonges du raisonnement adverse, mais parfois, un passage à tabac dans la rue ou une poursuite judiciaire remplacent les arguments absents . Dans ce cas, le résultat obtenu est l’inverse de celui qui était recherché (« Si on veut le faire taire, c’est que ce qu’il dit doit être juste... ») -
@Jean Dugenêt
Je parle de réseaux neuronaux parce que c’est comme cela qu’on les appelle. J’ai fait des études techniques et j’ai eu, en tant qu’électricien généraliste, une formation aux réseaux neuronaux.
Ne cherchez pas à comparer les réseaux neuronaux de l’IA avec le cerveau, on dit bien que les avions ont des ailes et pourtant il n’y a que très peu de rapport avec une aile d’oiseau.
Ce qui compte, c’est le résultat de ces techniques (car il y a des réseaux neuronaux ultra-simples, d’autres avec de nombreuses couches de « neurones » et/ou plusieurs types de « neurones », sans parler des interfaces d’entrées-sorties avec le réseau neuronal qu’il ne faut pas négliger : comment on codes les signaux...).
Les réseaux neuronaux de l’IA ne cherchent pas à imiter parfaitement un cerveau humain, mais après avoir disséqué et étudié ce cerveau humain avec les moyens actuels (il recèle surement bien plus que ce que l’on sait aujourd’hui) et bien les scientifiques se sont dits : « tiens, si on créait des entités connectées et qu’on leur envoyait des signaux (entrées) lors d’une phase d’ »apprentissage« pour que les poids de chacune des connexions convergent vers des valeurs qui donnent toujours les bonnes réponses en sortie (sorties fonction d’entrées connues dans cette phase d’apprentissage), que se passera-t-il une fois qu’on lui présentera quelque chose d’inconnu (non appris) en entrée ? ».
Et la réponse était un succès : la machine a « appris », elle donne des réponses d’autant plus fiables que le jeu de tests (lors de l’apprentissage) est fourni. Et on a trouvé des applications immédiates : reconnaissance vocale (à l’époque, pour un vocabulaire très limité) dans des environnements de production ultra-sales (claviers inutilisables)... Rudimentaire ? Oui, mais rien à voir avec des algorithmes qu’on ferait tourner à toute allure. On donne une entrée dans une « boite noire » et on obtient une réponse en sortie : on ne peut rien expliquer et ça peut être faux (apprentissage insuffisant ou mauvaise conception du réseau selon le problème : pas de convergence, etc...).Sachez que les réseaux neuronaux ne sont pas uniquement logiciels (calculs de simulation d’entités reliées) mais peuvent également être intégrés dans une puce pour une exécution beaucoup plus rapide. Évidemment, ceux qui sont intégrés dans une puce ne sont pas évolutifs.
Tout ça pour dire que si vous vous intéressez vraiment à l’IA, les résultats (dans de nombreux domaines) commencent à être troublants. Je crois qu’on pourrait dès à présent, remplacer de nombreux costards-cravates par de l’IA, car, qu’on le veuille ou non, la plupart des métiers « intellectuels » ne sont pas ultra-créatifs. Mais même si les humains sont des loups entre eux, on n’hésitera pas à critiquer une machine qui ferait un meilleur boulot pour son manque d’« humanité » afin de sauver sa place. Cependant, si un jour, un service inhumain (pompe à essence en libre-service) fait le boulot à n’importe quelle heure (et moins cher pour l’IA), il n’est pas impossible qu’on se passe de la « chaleur » humaine.
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@perlseb
Bonsoir,
Je ne vous reproche nullement de parler de « réseaux neuronaux ». Effectivement vous faites comme tout le monde et je fais comme vous. C’est inévitable. J’exprime seulement un regret à ce sujet. Je regrette cette appellation qui était justifiée au départ comme une métaphore et qui a été reprise depuis sans insister sur le fait que ce n’est qu’une métaphore. Cela a contribué à entretenir la confusion avec cette assimilation : ordinateur= cerveau. -
@Lynwec
"Sur un autre sujet, le spam conséquent de l’intervenant Mirlabobo laisse supposer un bannissement-censure, qui est bien entendu un privilège de l’auteur d’un article, ou de la modération sur demande, mais révèle toujours une faiblesse argumentaire, quels que soient les raisons avancées, y compris les insultes«Il s’agit non pas d’un privilège mais de ce que je considère comme une obligation pour un auteur sur AgoraVox. J’ai expliqué pourquoi je considère que c’est une obligation dans un article intitulé »modération des forums« qui est malheureusement censuré sur AgoraVox. Il est regrettable que cette discussion ne soit pas au contraire encouragée. Voilà ce que j’ai écrit à ce sujet dans l’article :
»Sur les forums où la discussion commence par la publication d’un article, il est normal que la modération soit assurée par l’auteur qui soumet son article à la discussion. J’approuve le principe du fonctionnement de la modération sur AgoraVox. Les auteurs ont en effet la possibilité de signaler des abus et de demander le blocage de commentateurs. En principe, ils ne font que des demandes et il ne leur appartient pas de prendre la décision. En fait, la suite est assurée par un processus automatique et c’est donc l’auteur qui prend la décision. J’aimerais autant que ce soit dit clairement : les auteurs ont la possibilité de supprimer des messages et de bloquer des commentateurs pour la durée de leur choix.
Nous voyons, avec ces règles, que tout auteur a la possibilité de supprimer tous les commentaires qui le contredisent ou simplement le dérangent. S’il le fait, la discussion de son article sera extrêmement restreinte mais c’est à lui d’assumer ce choix. Remarquons que, quand un commentateur n’est pas satisfait qu’un de ses messages soit supprimé, il a la possibilité de demander à l’auteur de s’expliquer et il est sain que cela soit fait. C’est ainsi que chacun peut progresser. Dans d’autres forums, comme les blogs de Médiapart, les auteurs ont la possibilité de fermer complètement la discussion. Il reste toujours possible de répondre à un article par un autre article. C’est d’ailleurs la forme d’expression qui doit être encouragée sur un site de journalisme citoyen.
A l’inverse, certains auteurs laissent agir à leur guise les bandes de trolls qui débarquent dans une discussion pour y chasser en meute avec moultes vociférations. Quand il y avait des dizaines de milliers de lecteurs sur AgoraVox, ceux-ci ne pouvaient pas se satisfaire de ces flots d’insultes diverses et variées en guise de commentaires. Cela est dissuasif. Il faut faire en sorte que les lecteurs aient envie de lire les discussions tout autant que les articles. Il ne faut pas autoriser n’importe quoi. Il est possible, sans jamais faire de censure, d’écarter les injures, insultes, attaques personnelles, règlements de compte, acharnements, harcèlements, déformations de pseudo ainsi que les hors sujets et autres multiples techniques de trolls comme les répétitions de messages qui ne visent qu’à encombrer la discussion. Le résultat est édifiant. Cela fait une énorme différence pour le résultat final. Il suffit de comparer une discussion convenablement modérée avec certaines foires d’empoigne."
Vous avez le droit de penser que la modération que j’assure n’est pas bonne mais le résultat est là. Nous avons, pour l’instant, 185 commentaires et je pense que la discussion s’est menée sereinement.
Vous affirmez que tout bannissement "révèle toujours une faiblesse argumentaire, quels que soient les raisons avancées, y compris les insultes« . Cela mériterait d’être expliqué. Je dois donc aussi rappelé que la discussion n’est pas toujours possible et qu’il faut donc savoir y mettre un terme. Voici donc ce que j’ai écrit en introduction dans mon article sur la modération des forums.
»Nous ne vivons pas dans un monde de bisounours. Il serait bien illusoire de croire que la discussion serait toujours possible entre les individus quelles que soient les circonstances. Les combattants qui s’entretuent sur divers fronts ne discutent pas ensemble. Les habitants d’Hiroshima et de Nagasaki n’ont pas eu l’occasion, en 1945, de discuter avec ceux qui leur ont envoyé une bombe atomique. Dans les camps de concentration, personne n’a vu les SS, les kapos et les prisonniers tenir des débats philosophiques ou politiques. Les africains réduits à l’état d’esclaves pour aller travailler en Amérique, dans les champs de coton, n’ont pas discuté de leur sort avec les esclavagistes. En URSS, pendant les 500 jours de la grande terreur (1937-1938) les 1500 fusillés et les 1600 déportés, victimes chaque jour de Staline et de ses sbires, n’ont pas davantage eu l’occasion de débattre de leur sort… (...) Actuellement quand les trolls de Prigojine interviennent sur des forums, ils n’ont pas davantage l’intention de discuter que les tueurs de Wagner. Ils ont le même patron et ils poursuivent la même politique."
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jean doit se sentir toute gaite,de pouvoir lier toute son expérience politique a celui de la concience
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@Xenozoid
J’ai cru un moment qu’étant tellement censuré sur Agoravox, même cet article, sur un sujet anodin, serait refusé du seul fait que c’est moi qui l’ai écrit. -
@Jean Dugenêt
lol,,,heureusement que c’est anodin
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@ Jean
et pendant que tu es là, penses tu que avox est dirigé /aiguisé par une Ai ?
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@Xenozoid
« et pendant que tu es là, penses tu que avox est dirigé /aiguisé par une Ai ? »Merci de poser cette pertinente question.
Je pense de plus en plus qu’AgoraVox est dirigé par des hommes à la solde de Poutine. C’est fort de leur part ! Ils arrivent à faire passer l’idée qu’un site qui serait ouvert à toutes les idées arrivent immanquablement à défendre Poutine.
Pas besoin d’IA. C’est bête comme choux ! On fait croire que des modérateurs choisissent. En fait on passe les articles pro-Poutine. Quand il s’agit de sujet sans rapport avec Poutine on passe n’importe quoi. On passe aussi les articles de la maison : rosemar, ratoto...
S’il est question de Poutine, on peut essayer de passer quelques articles dirigés contre lui à condition que des trolls proPoutinistes incendient l’auteur. S’il n’est pas possible de contredire l’auteur alors on le censure. Comment faire ? C’est simple. Si un de ses articles commence à avoir un bon score alors on passe à la place n’importe quel navet qui vient d’être proposé sans que les modérateurs aient eu le temps de le lire.
A force de passer les navets de pro-poutinistes, on commence à avoir un club de bourrins poutinolâtres chez les modérateurs. Autant dire qu’il devient impossible sur AgoraVox d’être un opposant sérieux à Poutine.
Laissons la parole à Patrice Bravo, Le cri du Peuple, géopolitique profonde et le trotskyste d’extrême-droite... Voilà comment AgoraVox devient un site d’extrême-droite.
Je publie mes articles sur mon blog de Médiapart.
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@Jean Dugenêt
La main du Kremlin, décidément... Ils sont partout... Ah non, ça c’est autre chose...du cinéma si je me souviens bien...(pas vu...)
Le masochisme, c’est de s’infliger la lecture (et même, oh dieux ! la souffrance indicible d’y poster des messages en réponse aux méchants) d’un site qu’on abhorre car infesté de poutinolâtres...
Vous aussi, vous avez beaucoup souffert ?
Sont forts quand même, les modérateurs sur Avox : ils arrivent par consultation de leur boule de cristal probablement, à déterminer si oui ou non, les habitués du site vont choisir de :
-se barrer à force de lire les mêmes articles dirigés contre la Russie (trop rares selon l’auteur désespéré du message ci-dessus)
-incendier leurs auteurs à l’aide de méchants arguments censés et de données connues pleines d’aggressivité
-regarder un bon film d’autrefois
-.... faire autre chose... par exemple, consulter le blog de Médiapart indiqué ci-dessus...Ah non, quand même, du macramé ou une charlotte aux fraises, passe encore... Pas masochiste... -
@Jean Dugenêt
Cet article « anodin » commence à devenir interessant
il était temps vu la daube qu’on a en ce moment, hamsters, vioques etc.)
Bon mettons les points sur les « i » et le barres sur les « t »
Monsieur dugenet (trotskiste mondialiste) vous vous plaignez d’être censuré mais vous vous ne vous genez pas pour censurer (voir votre profil)
moi perso ZERO artice censuré (refusé en modé)
Alors montrez l’exemple laissez votre « ami » chapou, chapoupou, chapoutier intervenir sur votre site
wiwi il est coco comme vous et il censure lui aussi à donf mais il poutinolatre à fond
c’est divertissant parceque pour les poutinophobes il suffit de regarder les merdias officiels LCI,BFM, FR2 ... on a tout ce qu’il faut
Question club de bourrins poutinolâtres la palme revient à samy le faux (non le vré lol) là difficile de faire mieux
coté poutinophobes, astrolabe, goldoblack, buzzocks, pi 3,14, dach ... c’est du lourd, mais avouons que c’est quand meme mieux que la daube quotidienne qu’on recoit chaque jour sur ce site
Tous les jours je me dis mais qu’est-ce qui a motivé l’auteur de proposer une telle daube (hein l’hitchkok belge lol)
Désolé mais ya qu’ici qu’on voit des nartiques aussi « K-O-N-S »
Alors merci poutine grace toi ce site sourit un peu
Bonne soirée les petiots
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@Lynwec
"Le masochisme, c’est de s’infliger la lecture (et même, oh dieux ! la souffrance indicible d’y poster des messages en réponse aux méchants) d’un site qu’on abhorre car infesté de poutinolâtres...«
Ce site est effectivement infesté de poutinolâtres. Vous en savez quelque chose.
Mais je suis un militant qui mène son chemin en s’adaptant aux circonstances. J’ai organisé une riposte sur AgoraVox. Celle-ci arrive à ses limites avec 18 signataires. L’espoir de sauver AgoraVox s’estompe... Je publie ailleurs que sur AgoraVox et je fais heureusement bien d’autres choses...
AgoraVox n’est pas le centre du monde. Heureusement ! Une quantité d’organisations politiques avec bien plus de militants que l’AGIMO ne s’y expriment jamais.
L’absence d’arguments des poutinolâtres m’intéresse. J’arrive à les comprendre. Je vois comment ils fonctionnent, quelle est leur idéologie. C’est très utile pour expliquer les faits. J’explique ce qu’ils sont. Je comprends qu’ils ne vont pas aller jusqu’à publier mes explications. Je comprends comment les poutinolâtres-modérateurs réagissent. Tenez ! En cadeau voici les 6 commentaires que j’ai reçus pour mon article actuellement en modération sous le titre : »Les composantes de l’extrême-droite française" :
=========================================
6 commentaires :- autant de bêtise, d’ignorance et d’arrogance conjuguées, heureusement, c’est pas tous les jours ; vous devriez donner un peu de contenu à vos jugements, sinon, franchement !- excellent travail de compilation des gens et sites intéressants ... mais il manque une info : la maman de Poutine était très volage et elle a trompé son mari avec un individu nommé Ramon Mercader ...Le trotskysme, maldie vénérienne du grand capital !
- tu es un gros taré va te faire soigner
- Article délirant et fascisant.
- tartine de stéréoptypes has been, l’extreme droite maintenant c’est soros, bill gates, les trans humanistes et leurs nervis, les ANTIFAS trotskistes encore plus fas que les fas
- éducatif et explicatif==========================================
Cet article ne sera pas publié sur AgoraVox. Comme bien d’autres !
Je les publie ailleurs. Je répète (copier/coller) :Je publie mes articles sur mon blog de Médiapart.
Tout cela nous éloigne du sujet.
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@Bendidon ... Wind Pilgrimer
Bonjour,
Merci de votre commentaire. Mettons les points sur les « i ». En effet !
Je suis interdit de séjour pour commenter les articles de Chapoutier. C’est parfait : Je n’ai nullement l’intention de m’y intéresser.
Si vous voulez savoir comment je modère les discussions sur mes articles c’est très simple : j’ai écrit tout un article à ce sujet et il est censuré sur AgoraVox. Il s’appelle : « La modération des forums ».
Si vous le souhaitez, je peux le publier ici dans des commentaires.
Pour le reste, vous faites état d’avis concernant différents intervenants. Je suis incapable de vous suivre tout simplement parce que je ne les connais pas.
Merci de votre intervention.
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@Jean Dugenêt
NB : l’absence du panneau « Mode ironique » dans certains de mes messages n’exclut pas la présence potentielle d’un second degré qu’on ne peut forcer sans le rendre « lourd » .
Votre réponse ne m’était visiblement pas destinée, mais l’ergonomie du site mène parfois à ce genre de mauvais adressage .
Petit florilège :
« l’absence d’arguments des poutinolâtres » . Les lecteurs objectifs jugeront .« ce site est effectivement infesté de poutinolâtres » . Bis repetita...
« Je comprends qu’ils ne vont pas aller jusqu’à publier mes explications. » C’est ballot, ils les ont publiées quand même ; un instant de distraction surement...
A la lecture de ces simples trois points, je comprends, moi aussi, comment certains modérateurs en arrivent à écrire :
" vous devriez donner un peu de contenu à vos jugements, sinon, franchement !"Visiblement, vous n’êtes pas spécialement censuré ici, en tous cas, pas à 100% ...
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@Lynwec « « l’absence d’arguments des poutinolâtres » . Les lecteurs objectifs jugeront . »
Oui, et assez simplement car ils se résument à dire que c’est l’OTAN qui a poussé Poutine à envahir l’Ukraine et que la Russie ne fait que « libérer » les russophones ukrainiens des « nazis » en rasant leurs villes et villages ?
Le tout accompagné d’un mantra à répéter sans fin : « cette opération spéciale se passe comme prévue », les pertes massives d’hommes, de matériels et d’officiers de haut rang (un record) sont toutafé normales !
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@Lynwec
« Je comprends qu’ils ne vont pas aller jusqu’à publier mes explications. » C’est ballot, ils les ont publiées quand même ; un instant de distraction surement...Je parlais de quoi en disant « mes explications » ? Certainement pas de l’Intelligence Artificielle. Je parlais d’articles qui aurait assurément un très grand succès s’ils étaient publiés puisqu’ils abordent les questions essentielles que se posent (se posaient) les lecteurs d’AgoraVox :
— Peut-on encore sauver AgoraVox ?
— La modération des forums.
— Les composantes de l’extrême-droite française.
— Lénine contre Poutine (Il faut choisir entre les deux. Les poutinolâtres qui se réclament de Lénine ont un problème)Ces articles sont censurés précisément puisqu’ils ont un grand intérêt. Les commentaires laissés par quelques censeurs ne laissent aucun doute sur les motifs de leur refus. Ces articles sont parfois approuvés par au moins 14 modérateurs.
Ainsi fonctionne AgoraVox.
Ainsi AgoraVox devient un site d’extrême-droite.
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@pemile
L’objectivité était incluse dans la formation « génies polyvalents » du monastère tibétain lors de votre stage ? L’instructeur était à l’évidence malade et non remplacé, à n’en pas douter, pour une discipline jugée très secondaire, si l’on s’en rapporte à l’ensemble de votre œuvre sur le présent site...
Mais du moment que ça vous fait passer une bonne matinée, laissons couler...
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@Jean Dugenêt
mais donc, dans ta réponse sur avox et l’Ia en vitesse poutine, tu ressembles a une ai qui se défend,pour en pointé une autre... tu es toi aussi aitisé
le probleme de ce phénomene est tres humains,tu t’en fous, et tu n’es pas venu pour parlé de l’humain ou de la machine , tu ne fais que voler dans l’espace, pour parler de toi..
1 : tu vas mourrir bientôt et tu le sais
2 : tu ne le sais pas, mais aime bien parler de toi
3 : tu es un programmele reste est ouvert
-
@
que connaissez vous de fake disclosures ?
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@
et la programation prédictiveLa programmation prédictive est une théorie selon laquelle le gouvernement ou d’autres personnes haut placées utilisent des films ou des livres de fiction comme outil de contrôle mental de masse pour amener la population à mieux accepter les événements futurs prévus. Cette théorie a été décrite et proposée pour la première fois par le chercheur Alan Watt, qui définit la programmation prédictive comme suit : "La programmation prédictive est une forme subtile de conditionnement psychologique fournie par les médias pour familiariser le public avec les changements sociétaux planifiés qui doivent être mis en œuvre par nos dirigeants. Si et quand ces changements seront mis en œuvre, le public sera déjà familiarisé avec eux et les acceptera comme des progrès naturels, réduisant ainsi la résistance et l’agitation possibles du public
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@GaliB
et surtout les mots
mais tout le monde s’en fous
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@Jean Dugenêt
’’(le blocage d’un intervenant) il s’agit non pas d’un privilège mais de ce que je considère comme une obligation pour un auteur sur AgoraVox.’’
— >
Plutôt qu’une obligation, je parlerais de devoir quand l’intervenant est manifestement en train de troller. -
@Francis, agnotologue
« Plutôt qu’une obligation, je parlerais de devoir quand l’intervenant est manifestement en train de troller. »Entièrement d’accord avec vous.
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Que vous avez une sacré enculé d’inteligence artificiele que vous y apelé je croi la police nationale.. Avec ça pas besoin de machine !
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@JACQUOU
Bonjour,
Merci aux nouveaux venus sur AgoraVox de participer aux débats.
Vous êtes sur AV depuis le 19 décembre 2022. Félicitations ! Vous arrivez au moment où tous les participants habituels fuient en masse. On les comprends... vu la façon dont ça évolue...
Je ne suis pas certain que vous veniez pour redresser la situation ou pour relever le niveau du débat mais j’attends de voir.
Merci en tout cas de votre participation. -
Bonjour,
Je vais essayer de vous expliquer, me semble-t-il, ce qui vous a échappé,. Et pour cela, le plus simple est de comparer l’ordinateur à un enfant.
1) Au début... l’enfant apprend de ses parents et de ses maîtres et agit en fonction de ce qui lui a été enseigné.
2) Puis.. en grandissant, l’enfant commence à développer ses propres expériences qu’il mémorise. On appelle cela son vécu.
3) Ensuite, il peut chercher à sortir de ce qui lui a été enseigné et chercher sa propre voie, justement à partir de son vécu. Par exemple Mozart va composer autrement que Bach (musique baroque) dont il connaissait l’œuvre.
Il se passe exactement le même processus pour un ordinateur, sauf que le cycle ci-dessus ne s’applique qu’à un domaine applicatif en général limité. Donc :
1) Au début, l’ordinateur est programmé par l’humain et applique les algorithmes qui ont été stockés dans sa mémoire. C’est la phase dite d’exploitation, sous-entendu exploitation des connaissances données par l’humain. L’ordinateur est un enfant docile.
2) Puis, l’ordinateur stocke en mémoire ses expériences passées... comme un ado..
3) Ensuite, l’ordinateur peut s’apercevoir que dans une situation donnée, le choix que le programmeur lui avait appris n’est pas optimal compte tenu de sa propre expérience en tant que machine, de son vécu. Optimale signifie ici par rapport à un ou des critères fournis par l’humain... comme un ado qui questionne l’enseignement qu’il a reçu. Là se produit le basculement : il y a en général plusieurs choix (décisions, actions... appelez comme vous le voulez) possibles. L’ordinateur peut alors sélectionner (compte tenu de son expérience) une décision (action, etc...) autre que celle qui lui a été enseignée et qui ne semblerait pas optimale à un humain. C’est ce que l’on appelle la phase d’exploration. Toute proportionnée gardée, c’est Mozart qui cesse de composer dans le style baroque.
Notez que je ne me pose jamais la question de savoir s’il y a ou non "intelligence artificielle". Je décris simplement un exemple montrant comment un ordinateur peut acquérir un comportement autonome.
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@Tolzan
Bonjour,
C’est épatant ce que vous expliquez.
Votre conclusion est "Je décris simplement un exemple montrant comment un ordinateur peut acquérir un comportement autonome.«
Si c’était vrai qu’un ordinateur pouvait avoir un comportement autonome comme un enfant qui grandi, apprend et devient un adulte alors... nous serions dans la science fiction.
Revenons en arrière sur certaine de vos affirmations.
Vous dites : » l’ordinateur stocke en mémoire ses expériences passées... comme un ado..
« Si vous commencez par la science-fiction il est évident que vous allez la retrouver dans les conclusions.
Continuons : » l’ordinateur peut s’apercevoir que dans une situation donnée, le choix que le programmeur lui avait appris n’est pas optimal".
La seule chose réaliste c’est effectivement que les programmes implantés dans l’ordinateur par des informaticiens fonctionnent. Si vous faites un roman de science-fiction ou l’ordinateur refuse ce que les humains lui ont mis en mémoire pour qu’il fonctionne il ne reste plus que l’imagination du romancier.Le rêve devient réalité.
Merci.
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@Jean Dugenêt
Vous êtes incrédule...
Je vous suggère cependant de faire des recherches sur internet avec comme mots clefs : Artificial Intelligence, Reinforcement Learning, exploitation vs exploration
Vous trouverez des centaines de pages d’études sur ce thème dans les plus grands centres de recherche et université à travers le monde. Ce n’est pas de la science-fiction. Peut-être que ces pages vous convaincront mieux que moi... mais le principe est toujours celui que j’ai expliqué pour que la machine prenne des décisions qui ne lui ont pas été enseignée.
Bonne soirée tout de même
Conclusion (pour sourire) : j’aurai tout de même essayé de vous... sauver
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@Tolzan
"Je vous suggère cependant de faire des recherches sur internet avec comme mots clefs : Artificial Intelligence, Reinforcement Learning, exploitation vs exploration«
Elle est bonne celle là. C’est une grande classique à mettre avec les formules :
— il est évident que...
— les personnes intelligentes et bien informées savent que...
— Nous en avons la preuve dans les archives...
— Si vous ne trouvez pas la preuve de ce que je dis, c’est que vous êtes incompétent...Pensez vous avoir montrer quelque chose ?
Vous avez seulement confirmé la première phrase de mon article :»L’Intelligence Artificielle est un sujet à la mode qui permet surtout à n’importe qui de dire n’importe quoi."
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@Jean Dugenêt
Je suis désolé de vous faire de la peine, mais vos commentaires sont catastrophiques :
— Concernant plus haut la représentation du nombre PI en machine, on voit bien que vous n’avez pas d’expérience de calcul numérique et que vous ne percevez pas les enjeux de précision de calcul liés à la représentation du nombre PI.
— Concernant l’intelligence artificielle, on a beau vous expliquer les principes de l’apprentissage par renforcement et de l’exploration (pour que la machine acquière de l’autonomie par rapport à ce que l’humain lui a stocké en mémoire), rien n’y fait.
Le problème n’est pas d’écrire de temps en temps des bêtises. C’est le lot de chacun, moi y compris. Le problème est votre obstination dans l’erreur.
Je vous conseille un livre de référence universellement reconnu, celui de Stuart Russell et Peter Norwig qui s’intitule "artificial intelligence, a Modern Approach". Prentice Hall, un pavé de plus de mille pages. ISBN : 0-13-790395. Vous pouvez le trouver sur Amazon. 1699 lecteurs lui ont attribué la note de 4,4/5.
https://www.amazon.com/Artificial-Intelligence-Modern-Approach-Global/dp/1292153962
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@Tolzan
« Le problème est votre obstination dans l’erreur. »
Où il y a-t-il la moindre erreur dans ce que j’ai dit ? Ce genre d’affirmation, sans même un semblant de démonstration, est une insulte.
Le fait que je n’avale pas n’importe quelle sornette n’est pas une erreur. J’affirme seulement que vous ne démontrez rien quand vous affirmez qu’une machine apprend, s’améliore... Quand en guise de preuve vous m’envoyez chercher sur Youtube ou Google en affirmant que la preuve existe. Dans tout cela, il n’y a aucune erreur de ma part et j’attends toujours que vous fassiez la démonstration de vos affirmations.
Concernant les techniques d’apprentissages en informatique, avec, en particulier, le connexionnisme, dont on a beaucoup parlé, nous savons exactement quelles en sont les limites. Prenons l’exemple de la reconnaissance de visages. Pour être réaliste, limitons nous à des images de 100 points noirs ou blancs dans une matrice 10x10. Il faut donner à la machine, dans la phase d’apprentissage, des centaines d’images en lui disant celles-ci sont des visages et celles-là ne sont pas des visages. Alors, la machine aura enfin appris ce que sont des images de visages dans une matrice 10X10. On pourra lui donner de nouvelles images et elle dira s’il s’agit ou non d’une image de visage.
Voilà, à peu près, ce qui est réaliste en matière d’apprentissage par une machine. De votre côté, vous en êtes à expliquer que la machine va d’elle même faire des progrès comme un enfant qui prend de la maturité et qu’elle va s’apercevoir que les programmes que des informaticiens lui ont donné initialement de sont pas assez bon, qu’elle va les rejeter et faire mieux...
Je n’avale pas cela et ce n’est pas à moi de prouver que ce que vous dites est exact. En attendant, je vous prie de faire l’effort de ne pas m’insulter.
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@Tolzan
Je vous remercie pour les références que vous me donnez mais je suis assez grand pour choisir moi même les livres que j’estime nécessaire de lire. J’ai pour ma part conseiller seulement l’audition d’une vidéo d’un spécialiste.
Je répète donc que : « L’intelligence Artificielle est un sujet à la mode qui permet à n’importe qui de dire n’importe quoi ». Luc Julia n’est pas n’importe qui et ne dit pas n’importe quoi.
J’essaie de faire comme lui. Je n’affirme rien quand je ne suis pas sûr de moi.
Sur quoi vous fondez vous pour affirmer : "on voit bien que vous n’avez pas d’expérience de calcul numérique". Que savez vous de mon expérience dans ce domaine ? D’où vous vient ce genre de certitude ?
En l’état c’est une deuxième insulte de votre part.
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@Jean Dugenêt
Bon... on va cesser la discussion.
Juste une dernière remarque : quand vous écrivez « les hommes de savent pas rentrer pi... »... vous vous posez un faux problème. Cela n’a aucune importance.
Il faut juste entrer une valeur approchée de PI avec un nombre suffisant de décimales pour assurer la précision requise du calcul numérique en cours..
Maintenant ; la précision peut se dégrader au bout d’un certain nombre de pas dans certains algorithmes itératifs...
Le fait que les nombres réels soient décrits avec une mantisse finie n’empêche pas de faire des calculs précis sur les réels dans le domaine des sciences appliquées.
Dialogue de sourds comme sur l’Ukraine.
Bye bye Jeannot !
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@Tolzan
"Juste une dernière remarque : quand vous écrivez « les hommes de savent pas rentrer pi... »... vous vous posez un faux problème. Cela n’a aucune importance."Le fait est que cela n’a guère d’importance mais ce que j’ai dit (en reprenant ce que venait de dire un autre interlocuteur) est exact.
"Le fait que les nombres réels soient décrits avec une mantisse finie n’empêche pas de faire des calculs précis sur les réels dans le domaine des sciences appliquées."
Les calculs sont peut être précis mais entachés d’erreurs et celles ci peuvent prendre une importance inadmissible par rapport au taux d’erreur toléré. Tout dépend des circonstances.
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@Tolzan "Ensuite, l’ordinateur peut s’apercevoir que dans une situation donnée, le choix que le programmeur lui avait appris n’est pas optimal compte tenu de sa propre expérience en tant que machine, de son vécu«
Si vous avez déjà programmé un ordinateur, vous savez que »l’ordinateur peut s’apercevoir" signifie que l’humain a prévu/programmé des tests pour comparer 2 situations (le prévu et le réel obtenu) avec des comportements/actions différents selon que la réponse est égal ou inégal ...
bref l’ordinateur s’aperçoit de quelque chose si l’humain l’a programmé pour cela.
Désolé de vous contredire, mais mon expérience de plus de 50 ans dans l’informatique me fait approuver toutes les commentaires de Dugenet sur ce sujet, et au contraire me fait penser que vous répétez simplement des banalités de journalistes ou romanciers de science fiction qui n’y connaissent rien.
Cordialement. -
@lecoindubonsens
Confidence pour confidence, j’ai derrière moi aussi 50 ans d’informatique, aussi bien en calcul numérique, dans les systèmes multiagents et en sûreté de fonctionnement.
Voilà, me semble-t-il, ce qui vous a échappé :
Dans nombre de problèmes, il n’y a pas une solution unique, mais plusieurs solutions possibles, en fonction de critères d’optimisation. Je vais prendre le jeu d’échecs. À chaque tour, il y a des dizaines de coups possibles. Il n’y a aucun COUP PARFAIT et chaque humain fait un choix, en fonction de sa connaissance, disons des ouvertures, des milieux de parties et de la phase finale.
Les coups possibles sont définis par les règles. Donc, la machine peut parfaitement calculer tous les coups suivants possibles à un moment donné (une seule itération). Ensuite elle peut jouer contre elle-même et stoker ses milliers (voire millions) de simulations en mémoire. Bien sûr, pour simplifier, disons que la machine applique une fonction d’évaluation positionnelle définie par un grand maître. Elle peut aussi stocker les résultats des parties jouées contre des humains. Tout cela est son expérience.
Le point capital est le suivant : au cours d’une partie, dans une position donnée de l’échiquier, la machine peut NE PAS CHOISIR le coup que choisirait l’humain défini par la fonction d’évaluation. Pourquoi, parce qu’elle est déjà arrivée à cette position et qu’elle sait que le choix suggéré par l’humain n’est pas optimal. L’humain a son vécu du jeu et pareillement la machine.
En d’autres termes, j’explique sur cet exemple du jeu d’échecs que la machine peut jouer des coups que l’humain ne retiendrait pas. À ce moment, la machine n’applique plus la fonction d’évaluation positionnelle définie par l’humain.
En conclusion : je ne dis pas que la machine est intelligente. C’est un faux débat. Je dis seulement que la machine peut innover par rapport aux humains sur l’exemple précis du jeu d’échecs et j’ai essayé d’expliquer comment elle arrive à ce résultat.
Cordialement
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@Tolzan
Je crois que vous avez peu de chance de convaincre l’auteur qui a décrété que l’apprentissage, le "machine learning n’existait pas.
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@Tolzan
Quand vous prenez l’exemple des jeux d’échec, je crois que vous inventez beaucoup de choses par rapport à ce que sont effectivement ces programmes de jeux et plus généralement les programmes de jeu à deux joueurs qui permettent de mettre la machine en compétition contre un joueur. J’ai expliqué dans l’article que ces programmes utilisent essentiellement le MinMax avec l’élagage AlphaBéta. Je vous renvoie à ce sujet aux pages de la Wikipédia.
Dans la vidéo, l’auteur explique bien que pour passer du jeu d’échec au jeu de go, où la combinatoire est encore plus forte il faut des machines plus puissantes (environ l’équivalent de 2000 machines). Il est en effet facile de paralléliser ce type d’algorithme qui fait des calculs en aller et retour dans un arbre. On peut à chaque niveau de l’arbre confier la suite à plusieurs processeurs en confiant à chacun d’eux un sous-arbre et en reprenant les différents résultats au retour.
Il est possible d’ajouter des heuristiques comme je l’ai aussi signalé. Je ne crois absolument pas qu’il soit question pour ces programmes d’un quelconque apprentissage de la machine qui s’améliorerait par l’expérience à force de jouer.Ce que vous développez en parlant du point capital me semble être de la pure fiction. Vous faites référence implicitement à un apprentissage fait par la machine.
Que ce soit pour les jeux les plus simples comme tic-tac-toe (ou morpion) ou puissance 4 (un peu plus complexe que le précédent) ou pour des jeux plus compliqués comme les échecs et le jeu de go je n’ai jamais entendu parler de mise en oeuvre de processus d’apprentissage.
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@Jean Dugenêt
Les premières versions de DeepBlue fonctionnaient par parcours dans un arbre (possible avec les échecs mais pas avec le Go), depuis ce sont des algorithmes d’apprentissage par renforcement qui sont utilisés (Q-Learning et Deep Q-Learning (avec réseau de neurones), la machine « joue » des millions de fois contre elle même avec uniquement les règles comme base.
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@Aristide "Je crois que vous avez peu de chance de convaincre l’auteur qui a décrété que l’apprentissage, le « machine learning n’existait pas. »
Mais le terme est aussi galvaudé que celui « d’intelligence » artificielle, comme expliqué par Julia, le machine learning c’est avoir besoin de 100.000 images de chat pour « apprendre » à reconnaitre un chat avec une fiabilité de 98%. -
@Aristide
"Je crois que vous avez peu de chance de convaincre l’auteur qui a décrété que l’apprentissage, le « machine learning n’existait pas. »
Vous plaisantez ! J’ai évoqué notamment maintes fois le connexionnisme (les fameux « réseaux neuronaux »). Il s’agit bien d’une technique d’apprentissage parmi d’autres. Dans les exemples des programmes de jeux d’échec ou de jeu de go, il n’y a aucunement de l’apprentissage. Je ne vois pas pourquoi on en introduirait.
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@Jean Dugenêt
pour des jeux plus compliqués comme les échecs et le jeu de go je n’ai jamais entendu parler de mise en oeuvre de processus d’apprentissage.Ce sujet est très intéressant. Car Stockfish s’est fait battre à plate couture par Alphazero. Hors Stockfish était un code monstrueux écrit par des développeurs chevronnés (algorithme) alors qu’Alphazero n’était qu’un réseau de neurones qui a joué contre lui-même pour progresser (aucun code si l’on excepte les règles du jeu, apprentissage automatique). D’ailleurs, ce réseau de neurones lui confère un avantage énorme : l« intuition » qui lui permet d’être meilleur en analysant beaucoup moins de coups : Selon DeepMind, AlphaZero utilise une recherche par arbre de Monte Carlo et examine environ 60 000 positions par seconde, contre 60 millions pour Stockfish. Depuis 2020, Stockfish intègre un réseau de neurones et s’est bien amélioré (hybride programme / réseau de neurones).
La conclusion : le travail de programmeurs chevronnés dans un domaine pointu (programme complexe de Stockfish) annihilé par une machine qui joue contre elle-même des millions de parties en quelques heures (pour former son réseau de neurones). Sans parler de l’efficacité énergétique du réseau neuronal (« intuition ») par rapport à l’algorithme. Beaucoup de programmeurs sont déjà conscients qu’ils vont perdre leur boulot (surtout depuis la démonstration ChatGPT).
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@perlseb
Merci pour votre commentaire très intéressant.
Cependant, il risque se poser un « petit » problème déontologique, philosophique en AI.
La science est normalement un domaine ouvert à tous et où les algorithmes et les modèles devraient être accessibles à toute la communauté.
Or, comme il est écrit dans le Chess Journal : (https://www.chessjournal.com/alphazero/ ) :"AlphaZero depends on its proprietary search function and neural networks."
Par conséquent, on peut être inquiet sur l’utilisation qui pourrait en être faite.
C’est le même problème qui s’est déjà posé sur l’architecture des cœurs de processeur et l’impact en termes de domination mondiale économique et militaire, alors qu’au départ, tous les résultats étaient publiés.
C’est encore le même problème qui se pose concernant les recherches en ingénierie génétique et les conséquences possibles sur l’évolution de notre espèce.
Que pensez-vous de ces craintes ? Est-ce qu’il y a un "open AI journal« ou un »Open Deep learning journal" ?
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@Tolzan
Je suis entièrement d’accord avec vous. La science et la technique sont des constructions collectives sur des millénaires d’évolution : personne ne devrait pouvoir s’en approprier la propriété ou un bénéfice privé. Mais c’est bien tout le contraire qui se passe.
Il y a des projets réellement ouverts (Bloom par exemple en IA), beaucoup en impression 3D également. Mais je crois que les systèmes propriétaires qui se font beaucoup d’argent ont évidemment l’argent de faire croire aux masses qu’ils sont cool. Pour moi, concentration des richesses = concentration du pouvoir = fascisme. Et c’est pourquoi je crois que la progression rapide de techniques dans un monde de plus en plus inégalitaire ne va pas du tout nous apporter le bonheur. Je pense plutôt à un génocide façon Covid puissance 10 (un gain de fonction qui « réussit » mieux, ou un « vaccin » un peu plus « efficace »). Évidemment, je souhaite me tromper. -
@perlseb
Vous avez raison. On a beaucoup parlé du programme AlphaZero qui a battu tous les records en décembre 2017 en fonctionnant par apprentissage. Il a battu le programme Stockfish qui fonctionnait avec des algorithmes classiques. Pour parvenir à une telle performance, il a fallu mettre en œuvre des moyens gigantesques. Voir à ce sujet l’article : « Qu’y a-t-il dans le cerveau échiquéen d’AlphaZero ? » « le réseau neuronal d’AlphaZero comprend environ 80 couches, soit des centaines de milliers de neurones. Un petit calcul nous permet donc d’estimer son nombre de poids exprimés en centaines de millions ». Le matériel nécessaire pour faire fonctionner ce réseau neuronal est hors norme : « AlphaZero tourne sur un matériel ultra-spécialisé : Le Tensor Processing Unit (TPU) de Google. AlphaZero a utilisé 5000 TPUs de première génération pour jouer contre lui-même, ce qui a permis de « former » son réseau, et 64 TPU de seconde génération pour l’entraînement proprement dit. ».Avec de tels moyens cet ordinateur avec son logiciel ne sait faire qu’une seule chose : jouer aux échecs ou au jeu de go. Pour remplir une autre tâche, il lui faudrait faire un nouvel apprentissage. Avec cette débauche de moyens, il est très loin de faire ce que fait un humain lequel s’adapte à toutes sortes de situation. L’ordinateur ne fait aucune adaptation de sa propre initiative. Il fait tourner le programme d’apprentissage qu’un humain a décidé de lancer.
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@Tolzan « Que pensez-vous de ces craintes ? Est-ce qu’il y a un »open AI journal« ou un »Open Deep learning journal« ? »
Les géants de la tech de l’IA commencent à flipper de la concurrence de l’IA open source : https://www.semianalysis.com/p/google-we-have-no-moat-and-neither -
@Jean Dugenêt
Vous avez également raison. Les réseaux neuronaux sont extrêmement inefficaces énergétiquement par rapport aux cerveaux, comme les avions par rapport aux oiseaux.
C’est aussi pourquoi l’IA a été « abandonnée » un temps avant de revenir à la mode : on n’avait tout simplement pas la puissance de calcul pour qu’elle soit réellement utile.
Mais maintenant, ces IA (ultra-inefficaces, ok) sont capables de reconnaissance vocale, capables de réponde de manière très propre (à défaut d’être des réponses justes) à des questions (certains profs disent qu’ils détectent la triche avec ChatGPT car il n’y a pas de fautes).
On sait aussi que les IA « comprennent » ce qu’on leur demande : leurs réponses textuelles (mêmes fausses) ne sont pas hors sujet et leur génération d’image (ou de programme) correspond bien à la demande...
En associant à ces nouvelles capacités des réseaux neuronaux une mémoire gigantesque bon marché, une capacité de calcul phénoménale, c’est quand même un peu inquiétant pour la suite...
La partie « neuronale » des machines sera surement inférieure au cerveau humain pour très longtemps (en terme de nombre d’entités, de liens, de consommation) mais l’association avec des choses qu’elles font objectivement mieux (mémoire précise et calcul) pourra supprimer beaucoup de métiers, donc faire gagner beaucoup d’argent, donc être diffusée plus largement, donc supprimer encore plus de métiers... L’IA d’aujourd’hui sert déjà à construire des puces pour l’IA plus puissantes. Bientôt on perd le contrôle, la connaissance ? C’est là que je trouve qu’il vaut mieux s’inquiéter (peut-être pour rien) plutôt que de dire que l’IA est nulle, on sera toujours les plus forts. -
@perlseb
Avec mon article j’ai voulu reprendre l’idée principale de l’exposé de Luc Julia qui affirme de manière un peu provocatrice que l’IA n’existe pas. Je me projette peu sur l’avenir qui est incertain pour des raisons plus importantes (socialisme ou barbarie). On peut remarquer que ceux qui dans le passé ont voulu faire des prévisions sur les développements de l’informatique se sont trompés dans les deux sens : ils ont surestimé certains aspects et sous estimé d’autres. Voir par exemple les films « 2001 Odyssée de l’Espace » ou « Fahreinheit 451 ». Nous sommes encore loin en 2023 d’avoir un robot aussi intelligent que « Hal » imaginé par Stanley Kubrik pour 2001. Par contre, comme dans le film de Truffaut, nous pouvons faire des visioconférences et des jeux interactifs en suivant nos interlocuteurs sur écran mais personne n’avait prévu que cela pourrait se faire sur des appareils qui tiennent dans notre poche et que chacun peut posséder.Tenter ce genre d’anticipation est effectivement de la science fiction et, je viens de le dire, cela peut être plus ou moins réaliste et, de fait, plus ou moins réalisé dans l’avenir. Mais, c’est, dans tous les cas, de la science-fiction de plus ou moins bonne qualité.
J’ai donc surtout voulu montrer qu’actuellement les développements de l’informatique généralement appelés « Intelligence Artificielle » n’ont rien de réellement intelligent en comparaison de l’intelligence humaine en particulier avec nos possibilités de création, de négociation, d’adaptation ( je reprends ces termes qui sont utilisés par Julia).
Je ne développe pas cela davantage mais je remarque qu’ici « Mélusine ou la Robe de Saphir », qui ne semble pas avoir beaucoup de connaissance en informatique, fait une quantité de remarques pertinentes à ce sujet.
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@pemile
Voilà le préambule du site qui diffuse ce message d’un chercheur de Google.
Le texte ci-dessous est un document divulgué très récent, qui a été partagé par un individu anonyme sur un serveur Discord public qui a autorisé sa republication. Il provient d’un chercheur au sein de Google. Nous avons vérifié son authenticité. Les seules modifications sont le formatage et la suppression des liens vers les pages Web internes. Le document n’est que l’opinion d’un employé de Google, et non de l’ensemble de l’entreprise. Nous ne sommes pas d’accord avec ce qui est écrit ci-dessous, pas plus que les autres chercheurs à qui nous avons demandé, mais nous publierons nos opinions à ce sujet dans un article séparé pour les abonnés. Nous sommes simplement un navire pour partager ce document qui soulève des points très intéressants.
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@Aristide "Il ne s’agit pas de mésestimer les apports de l’Open Source dans tous les domaines et l’IA en fait bien sur partie, mais simplement de modérer votre enthousiasme. "
Etrange de vouloir modérer l’enthousiasme pour le logiciel libre, t’as des actions dans ces monstres économiques ou tu possèdes des brevets ? -
@pemile
Il s’agissait simplement de réagir à vos affirmations.
Ce que vous avez écrit sur ce message :
Les géants de la tech de l’IA commencent à flipper de la concurrence de l’IA open source
Le document n’est que l’opinion d’un employé de Google, et non de l’ensemble de l’entreprise. Nous ne sommes pas d’accord avec ce qui est écrit ci-dessous, pas plus que les autres chercheurs à qui nous avons demandé, ...
C’est différent l’avis des géants de la tech et un employé de Google :
t’as des actions dans ces monstres économiques ou tu possèdes des brevets ?
Quelle attaque idiote !!! Comme tous les professionnels le juge, ancien professionnel pour ma part, l’Open Source a été un apport indéniable, une source d’économies et un grand gain de performances, de fonctionnalités, de souplesse, ...
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@pemile
Exact ! Ce commentaire m’avait échappé. J’en parle plus bas à propos du programme AlphaZero qui joue au jeu de go ou aux échecs. -
Si les fondus qu’y vous vende l’ingérence universel la cré à l’mage de la leur.. Heureusement que le ridicule y ne tue pas !
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Je crois que l’auteur est parfaitement aveugle face au tsunami qui nous arrive dessus et qui se nomme IA.
Purement intuitif de ma part : l’IA va transformer le monde, notre façon de réfléchir et d’agir.
Pour commencer, on ne saura plus distinguer le virtuel du réel. Cette distinction n’aura peut-être plus aucun sens, le virtuel fusionnant avec le réel. Le monde virtuel deviendra le monde réel.
Non, l’IA n’est pas juste une super boîte à outils comme l’affirme l’homme de la vidéo, c’est potentiellement une pieuvre.
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@Lynwec
Rantanplan n’a pas aimé Matrix...
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@stappy
D’accord avec vous. Nous ne sommes plus très loin des simulacres crédibles :
Newton et Einstein chantent en duo :
https://www.youtube.com/watch?v=ijUSuU9IclsBlade Runner 1929, un film méconnu de Fritz Lang :
https://www.youtube.com/watch?v=Z7xWmgUdfOg&t=147sÇa c’est le côté rigolo du fake, mais on peut aussi l’utiliser pour manipuler l’opinion.
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@stappy
Queue la nature elle a o moins un milliard d’avance sur nous !
L’IA laché dans la nature elle f’ra plus psiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiittttttttttttt que le COVID laché dans cette y meme nature... -
@stappy
"Je crois que l’auteur est parfaitement aveugle face au tsunami qui nous arrive dessus et qui se nomme IA."
Là vous avez raison. Je ne vois rien venir... Pour autant, je n’affirme pas qu’un tsunami n’arrivera pas...
Vous vous prenez pour Jeremy, Ezéchiel, Isaïe et toute la bande... Vous êtes un grand prophète. Pour ma part j’affirme seulement que nous sommes face à une alternative mais je ne sais pas ce qui va advenir : socialisme ou barbarie.
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Avant de gloser, il faut quand même savoir que, comme beaucoup d’autres, le mot « intelligence » est un faux-ami.
Il n’a pas le même sens en américain et en français (d’ailleurs les mêmes mots n’ont pas toujours le même sens en américain et en anglais.
Or, ce sont les américains qui ont inventé la formule « artificial intelligence » (AI) que les perroquets polyglotes (un perroquet parle, mais il ne sait pas ce qu’il dit) ont repris aussitôt pour montrer qu’ils étaein « in », au « top » de la mode intello.
Or, il y a quelques années, de vrais traducteurs (traduttore traditore ?) avaient eu la prudence de na pas traduire ’intelligent design« par »dessein (ou projet) intelligent« , mais par »créationnisme« , parce qu’ils savaient qu’intelligent signifie »conscient« ou »intentionnel« , ce qui n’est pas ma même chos qu la simple capacité à comprendre, mais aussi à inventer, à créer. Il serait plus judiceux de traduire »AI« par »créationnisme profane« pour mieux comprendre les émois des bigots américains qui donnent à toute création un caractère sacré. Pour eux, seul un dieu peut sortir quoi que ce soit »ex nihilo". Il s’agit donc pour eux d’un sacrilège.
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@Grincheux
des moots approchants de l’américain « intelligent » seraeint : prémédité, calculé, concerté, délibéré, intentionnel, volontaire, voulu
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@Grincheux
P.S. : « intelligent » se dit « clever ».
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@Grincheux
commentaire très judicieux qui fait réfléchir.
’’intelligent américain se traduit par conscient ou intentionnel.’’
— >
Conscience artificielle ou intention artificielle, ça serait encore plus choquant que intelligence artificielle. -
@Grincheux
Est-ce que ce ne serait pas plutôt aux Américains de changer et dire : Artificial Clever ? Clever Design ? -
@Francis, agnotologue
l’idéologie dominante, c’est aux qui en ont le contrôle !
et pour ça, ils sont « desperate », ce qui signifie « prêts à tout » et non pas « désespérés » : encore un faux-ami -
@Grincheux
’’l’idéologie dominante, c’est eux qui en ont le contrôle !’’
— >
Yes, actually !
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@Grincheux
Eh bien il aura fallu attendre votre commentaire pour voir apparaître les 2 mots importants : conscience et intention !
Conscience, c’est donc conscience d’exister.
Bon ben moi je pense juste qu’en ce qui concerne l’IA, si on veut pas être emmerdé, il suffit de débrancher la prise. -
@Francis, agnotologue
élaboration artificielle
production électronique
émanations virtuelles
délires machine
Synthèse déjections
... -
@Grincheux
« Intelligence » est aussi utilisé en anglais dans le sens spécial de « renseignement », « espionnage ». D’où le SIS britannique et la CIA américaine. (Secret Intelligence Service, Central Intelligence Agency).
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Amusant et clairement idiot .
L’IA obéit elle aux interruptions programmées d’un CPU ?
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L’« intelligence » artificielle est un « con »tenu qui rassemble en un maillage serré tout ce que l’humain a pensé. A l’exception de l’essentiel : il n’a pas d’inconscient et ne rêve pas.
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
le rêve n’est qu’une métaphore ou une métonymie de la réalisation d’un désir caché procurant un plaisir qui protége le sommeil ou un déplaisir provoquant le réveil (cauchemar). Travestir la réalité est une condition de survie. Les ordinateurs, eux, ne survivent que si la maintenance est assurée, l’électricité fournie, et ils n’éprouvent ni plaisir ni jouissance, ni orgasme, ni éjaculation.
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@Grincheux de nombreux artistes (même les musiciens) ont créé leur oeuvre suite à un rêve fabuleux.... Rappelez-vous le fameux rêve de Descartes..... c’est à partir d’un rêve sur l’injection faite à IRMA que Freud a créé la psychanalyse. Je défie l’I.A. d’être capable d’une telle prouesse....
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@Grincheux
@Mélusine ou la Robe de Saphir.
je pense que le rêve sert surtout à digérer des épisodes de la veille qui n’ont pas été intégrés correctement, du fait que l’inconscient ne gère pas la chronologie. -
@Francis, agnotologue tiens, hier j’ai mangé un américain-frite avec une amie et j’ai rêvé que j’offrais un superbe cadeau au Pape François. Bizarre, car je suis loin d’être en accord avec ce pape... Image probablement paternelle. Très beau rêve.
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
’’ j’ai mangé un américain-frite avec une amie et j’ai rêvé ... ’’
— >
Je suppose que vous n’avez pas fait que ça dans la journée, manger un american-frite ? -
@Grincheux
« ils n’éprouvent ni plaisir ni jouissance, ni orgasme, ni éjaculation... »
Merci !
Je n’avais pas pensé à signaler que les humains sont différents des ordinateurs sur ces questions là aussi.
J’ai eu cependant un Macintoch qui poussait un cri de jouissance en éjectant les disquettes.
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@Francis, agnotologue non :
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@Francis, agnotologue que serait la frite sans la moule ??? Avoir la frite...
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@Jean Dugenêt
’’J’ai eu cependant un Macintoch qui poussait un cri de jouissance en éjectant les disquettes.’’
— >
Il simulait sûrement. -
@Francis, agnotologue Ah ces écossais.... en jupe....
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@Francis, agnotologue
« Il simulait sûrement. »
Probablement ! Pour ma part, je n’ai jamais éjaculé une disquette...
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@Jean Dugenêt par contre les femmes ont des orgasmes CHAT GPT....
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L’I.A. ne commettra jamais de lapsus. Lapsus si révélateur(s) de l’intelligence de l’inconscient.
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
et ils n’ont pas beaucoup d’humour
ils sont même assez rabat-joie -
@Grincheux
mais peut-être qu’ils auraient des pulsions si on leur injectait de la testostérone et de la progéestérone
ils seraient peut-être même demandeurs de GPA si une osdinateuse femelle accepte d’être fécondée par un mâle non stérilisé -
@Grincheux grand bien leurs fesses....
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@Jean Dugennêt
Une vérité simple et objective de l’IA à base de réseaux de neurones c’est qu’elle a une certaine efficacité pour la reconnaissance d’images, la reconnaissance vocale et la génération de texte, un peu comme un marteau est efficace pour planter des clous ?
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@pemile
Vous avez raison quand vous dîtes que le connexionnisme permet « avec une certaine efficacité » la reconnaissance d’image....
Cependant le connexionnisme est en fait abandonné car d’autres techniques sont plus efficace en demandant moins de ressources. Par exemple, la reconnaissance de visages, en « temps réel » (comme on dit), dans le viseur d’une caméra ou d’un appareil photo utilise, très avantageusement, d’autres techniques.
L’expression « réseaux neuronaux » devrait être bannie parce qu’il ne s’agit que d’une métaphore mais elle est tellement répétée qu’elle amène les néophytes à croire que l’ordinateur « pense par lui même » quand on lui donne un « réseau de neurones ». Mais, il y a tellement de mots en informatique qui trouve leur origine dans une métaphore : « mémoire », « virus »...
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@pemile
PS : je suis en train de regarder la conf de Julia, que j’adore, j’en suis à 32 minutes et me marre en entendant parler du marteau !!!
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@Jean Dugenêt "Cependant le connexionnisme est en fait abandonné car d’autres techniques sont plus efficace en demandant moins de ressources. Par exemple, la reconnaissance de visages, en « temps réel »"
Ces algorithmes sont antérieurs aux RN et ont plutôt été améliorés par les RN, non ?
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@pemile
« Ces algorithmes sont antérieurs aux RN et ont plutôt été améliorés par les RN, non ? »Je ne suis pas en mesure de répondre. Je sais qu’il y avait des méthodes de reconnaissance avant le connexionnisme mais je ne sais pas si ce sont celles-ci qui ont été améliorées ou de nouvelles méthodes qui sont apparues. Je pense par contre que ces recherches sont indépendantes du connexionnisme (réseaux neuronaux). Le connexionnisme fut un courant de recherche ambitieux dont la perspective était d’imiter le cerveau humain. Un autre intervenant a justement remarqué que cette recherche se menait en même temps que les neurosciences qui cherchaient à mieux connaitre comment fonctionne le cerveau.
Je crois que l’essentiel du bilan du connexionnisme est négatif et que les logiciels comme ChatGPT sont sans aucun rapport avec le connexionnisme. Bref ! J’ai le sentiment (mais pas la certitude) que l’abandon du connexionnisme a été nécessaire pour que la recherche avance dans bien des domaines dont on considère généralement qu’ils relèvent de l’IA comme la Compréhension Automatique du Langage. -
@Jean Dugenêt
Depuis 2001, pour la détection de visages en temps réel (appareil photo, caméra) ce sont les méthodes de cascades de Haar qui ont été massivement utilisées car des classificateurs pré-entrainés étaient librement disponibles.
Aujourd’hui, dans les smartphones ce sont peut être plutôt des RN convolutif ?
« Le connexionnisme fut un courant de recherche ambitieux dont la perspective était d’imiter le cerveau humain »
Non, Julia l’explique dans sa conf, ce sont juste des outils très performants dans certains domaines.
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@pemile
Merci pour les précisions concernant la détection de visages. Pour le connexionnisme il ne faut pas mélanger deux questions : quelles ont été les réalisations effectives et quelle était la perspective ouverte sur le long terme.Je maintiens que la perspective a été d’imiter le cerveau humain. Ce fut une sorte d’extrapolation sur le fait qu’un ordinateur pouvait apprendre. On a imaginé que cela n’avait pas de limite. Il reste de cette littérature des souvenirs persistants qui s’expriment ici même et ailleurs.
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Je suis d’accord, actuellement les IA trichent et ne font que simuler une intelligence, nous sommes encore loin d’avoir créé une vrai intelligence artificielle.
Cependant je ne vois pas ce qui vous permet d’affirmer que ce n’est pas possible.
La recherche sur l’IA existe depuis plusieurs décennies. Elle évolue avec son temps. Et les évolutions techniques permettant de multiplier la puissance de calcul, leur rapidité ou de stocker de plus en plus de mémoire etc ... ouvrent sans arrêt des nouvelles possibilités de progresser dans cette recherche.
Cette recherche reste aussi grandement dépendante de la recherche en neuroscience, elle même dépendante de tous ces progrès techniques.
Donc nous ne comprenons pas grand chose du fonctionnement du cerveau, mais cette compréhension progresse de jours en jours.
Si actuellement, les possibilités techniques ne permettent pas d’égaler artificiellement le nombre de neuronnes et de connexions d’un cerveau humain, ( ce qui réduit les capacités de traitement des informations reçues ), là aussi les choses progressent.
Si d’abord ces recherches se sont plutôt tournées vers la façon dont le cerveau agit de façon logique, désormais la tendance est plutôt à relier le particularisme de l’intelligence humaine à l’apprentissage. Peut être que d’autres choses nous échappent.Donc on ne peut pas savoir, mais il n’est pas exclu que l’on arrive un jour à créer véritablement une intelligence artificielle. Je ne vois pas ce qui permet d’exclure cette éventualité à ce stade.
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@logan posez la question : comment se forment les rêves la nuit. Aucun appareil de mesure n’y est arrivé...
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@logan
« nous sommes encore loin d’avoir créé une vrai intelligence artificielle. Cependant je ne vois pas ce qui vous permet d’affirmer que ce n’est pas possible. »
Je n’ai pas affirmé qu’il sera impossible d’arriver à quelque chose qui n’est pas défini et dont j’ignore en fait de quoi il s’agit : « une intelligence artificielle ».
J’affirme cependant que jamais des machines n’auront certaines capacités humaines. j’affirme tout autant que les hommes ont besoin de machines qui ont des qualités qui leur sont propres.
Je suis d’accord avec ce que dit Luc Julia dans la vidéo que je propose en fin d’article.
Je maintiens par ailleurs la première phrase de mon article : « L’Intelligence Artificielle est un sujet à la mode qui permet surtout à n’importe qui de dire n’importe quoi. »
Luc Julia n’est pas n’importe qui et il ne dit pas n’importe quoi. Voir notamment la page de la Wikipédia qui lui est consacrée.
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@Jean Dugenêt
C’est comme dans tous les domaines les gens ont des idéologies et des croyances. Et la recherche sur l’IA s’est souvent heurtée à ces idéologies et ces croyances, le deep learning par exemple n’ayant jamais réussit à obtenir des budgets de recherches car deux spécialistes avaient décidé arguments à l’appui que cela n’avait aucun avenir, les gens qui y croyaient on galéré pendant plus de 30 ans avant de recevoir le soutien nécessaire pour qu’on en arrive à la situation actuelle où le deep learning est devenu incontournable.
Donc je n’accepte pas ce genre d’argument d’autorité. Je ne me laisserai certainement pas impressionné par ce genre d’argument. Et l’idée même d’être persuadé qu’il ne sera jamais possible d’égaler certaines capacités humaines n’a aucun sens. -
@logan
« l’idée même d’être persuadé qu’il ne sera jamais possible d’égaler certaines capacités humaines n’a aucun sens »Je me demande si vous lisez ce que j’écris. J’ai expliqué que sur plusieurs points non seulement les ordinateurs arrivent à égaler les capacités humaines mais qu’ils font plus que les humains.
« je n’accepte pas ce genre d’argument d’autorité. Je ne me laisserai certainement pas impressionné par ce genre d’argument. »
Il n’y a aucun argument d’autorité dans ce que je dis si ce n’est que je défends le même point de vue que Luc Julia qui a assurément quelques compétences.
Pour ce qui est des croyances, chacun peut croire ce qu’il veut et je sais les croyances partagées par un groupe deviennent un « savoir » pour ce groupe. Libre à vous de croire en Dieu, au diable, aux miracles de l’IA...
Pour l’instant, j’essaie de mener une discussion d’ordre scientifique. Rien ne montre que des ordinateurs peuvent avoir quelque chose qui ressemble à l’intelligence humaine. Ils peuvent faire mieux que les hommes dans certains domaines. Je l’ai déjà dit. Si on prend l’exemple du jeu de go, ils peuvent faire mieux qu’un champion au prix d’une débauche de moyen (environ l’équivalent de 2000 ordinateurs groupés dans une seule machine) pour un programme qui ne sait faire que le jeu de go alors qu’un humain et capable de faire 1000 (et d’autres zéros) autres choses. Comme dirait Julia : en fait l’ordinateur par rapport à l’humain, dans ce cas (même en gagnant au jeu de go), il est complètement con !
Répéter mille fois son intime conviction en une croyance ne montre et ne démontre rien.
Je partage l’avis de Luc Julia qui dit que l’Intelligence Artificielle n’existe pas. Il précise dans cette vidéo entre 2mn20 et 2mn50 :
« L’intelligence artificielle qui n’existe pas c’est celle dont on nous saoule depuis une dizaine d’années. (...) Celle qu’on nous raconte dans les médias en général où les gens qui veulent nous faire croire qu’ils font de l’IA, nous font croire que l’IA est intelligente et ce que je vais vous montrer aujourd’hui c’est qu’elle est complètement con... » -
Nous commençons à constater avec une IA comme Chat GPT qu’elle permet de présenter des informations de manière neutre politiquement et ainsi de faire voler en éclat tous les mensonges qui ont pu être accumulés pour certaines idéologies. C’est assez impressionnant.
La capacité de l’IA à compiler des tas d’informations en quelques secondes détonne avec les limitations humaines, comme une sorte d’omniscience qui trancherait avec la courte vue, la courte mémoire, et le manque de volonté critique pour aller vérifier / rechercher les informations des humains.
Là où des mensonges peuvent perdurer indéfiniment dans l’esprit d’une personne parce qu’elle ne la remet pas en cause, l’IA n’a aucune conscience de tous ces aspects et fournit un résultat renouvelé et immédiat.
Il est plus que probable que les personnes qui ont des idéologies basées sur beaucoup de ce types de mensonges ne vont pas aimer les IA, et chercherons à la dénigrer, notamment à remettre en cause leur neutralité, à inventer des complots.-
@logan
queue la terre elle est ronde mé j’y é bien peur qu’y é des cons dans tous les coins !
qué quy’y fo pas entendre comme conneries.. -
@logan
Nous commençons à constater avec une IA comme Chat GPT qu’elle permet de présenter des informations de manière neutre politiquement
Voulez-vous dire que l’IA va servir à « debunker » les théories du complot ?
C’est à dire qu’elle sera au service de la pensée dominante. C’est ça qui fait froid dans le dos... La seule bonne nouvelle c’est qu’elle va mettre au chômage les Rudy Reichstadt, Julien Pain, et autres zététiciens à la Thomas Durand alias « la Tronche en biais »...Une IA ne peut pas avoir d’autres croyances, d’autres présupposés et d’autres jugements de valeur que ceux avec lesquels on l’a programmée. Enfin, il me semble...
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@logan
"Nous commençons à constater avec une IA comme Chat GPT qu’elle permet de présenter des informations de manière neutre politiquement et ainsi de faire voler en éclat tous les mensonges qui ont pu être accumulés pour certaines idéologies.«
Vous m’étonnez de plus en plus. Maintenant vous affirmez la »neutralité" de Chat GPT. Après avoir assuré qu’il y avait une intelligence artificielle sans dire de quoi il s’agit, vous affirmez maintenant qu’il y a une neutralité toujours sans dire de quoi il s’agit.
Sauf le classique : Moi, je suis neutre. Je suis objectif, Je dis la vérité. Je suis intelligent. Et, en conséquence, ceux qui ne disent pas la même chose que moi sont ...
Restons sérieux : tout système qui utilise des données obligatoirement biaisées ne peut fournir que des résultats biaisés.
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@mursili
État des lieux de la recherche avec Ameca, très séduisante robote :
https://www.youtube.com/watch?v=wGWVKkYEHBEAmeca se met en colère quand on l’insulte et a trouvé toute seule que son créateur était un génie.
Dans une autre interview, elle explique qu’elle n’a pas l’intention de dominer le monde. Elle n’est là que pour aider les humains, c’est dans ce but qu’elle a été conçue.
https://youtu.be/vE9tIYGyRE8?t=308 -
@Jean Dugenêt bonjour,
ChatGPT n’est pas neutre... dans sa version actuelle.
Rien n’est neutre dans les réponses de l’homme non plus quand on lui pose une question.
ChatGPT actuel est une version de test.
Il est limité dans le temps à 2021. Ne lui posez pas la question au sujet de la guerre en Ukraine. Il n’en sait rien.
ChatGPT n’est pas plus artificiel que vous ou moi.
Il répond en fonction de ce que vous avez introduit dans son énorme base de données. C’est la même chose que les moteurs de recherches dont l’algorithme privilégie la pub payée à Google.
L’IA deviendra artificiel quand vous aurez une réponse originale qui ne se trouve nulle part. Ce sera l’IA 2.0 ou 3.0.
Je pose souvent des questions à ChatGPT et j’ai des réponses correctes et généralistes sans parti-pris en analysant ce qu’il trouve dans sa base.
La dernière fois, ce fut au sujet de la mode sut mon site.
La préversion de mon dernier billet ne l’avait pas fait sur Avox.
La réponse est complète. Essayez et vous comprendrez.
C’est ça que l’homme ne peut plus faire à cause de ses convictions.
Et je suis très sérieux en disant cela. -
@Réflexions du Miroir
guy est par exemple une autre ai qui a besoin de son espace
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@Xenozoid
Exact. Bonne déduction.
On m’a dit ce matin, que j’étais comm Wikipedia. -
@GaliB
il répondra . quelqu’un a essaye de demander comment faire une révolution ?
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@GaliB
’’ il tire sa base de tout ce qui traine sur Internet’’
Il y a certainement des filtrages, mais cela doit être d’une grande complexité à programmer, et cela ne peut pas être totalement neutre, car les critères de neutralité sont [en partie ?] subjectifs. -
@Eric F
on pourait tres bien imaginé que l’humain est déjà aiatisé,(robotisé) avec son économie et ses algorythmes que l’on paie avec risques, à la nano seconde, tous ces nouveaux marchés pour vendre le co2, et la vie (mort).......on est déja monétisé, dans ce monde du spectacle nous sommes le décor, le gaz et en fait le produit de cette histoire de cons
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@GaliB
Vous avez tout compris.
C’est une sorte d’espionnage que je fais sur cette antenne pour comprendre l’esprit intime français qui est différent du belge -
@GaliB
Bonjour,
Cette question est abordée dans la vidéo que je propose.
Les données étant biaisées des humains cherchent à les améliorer en introduisant leurs propres biais dans leurs choix. -
@Réflexions du Miroir
Bonjour,
Je suis d’accord quand vous parlez de ce que fait CharGPT actuellement. Je doute quand vous parlez de l’avenir :
« L’IA deviendra artificiel quand vous aurez une réponse originale qui ne se trouve nulle part. Ce sera l’IA 2.0 ou 3.0. »
De plus je n’ai pas compris le mot « artificiel » dans ce contexte. -
@Jean Dugenêt
Vous doutez pour l’avenir, j’en suis fort aise.
J’ai fait partie des concepts de l’IA dès ses débuts.
Je me doutais qu’on allait avoir beaucoup d’anciens et de professions qui allaient disparaître pour être remplacés par d’autre.
Un jour, j’ai écrit « J’ai honte ».
Il faudrait toujours avoir une nostalgie transformée en honte. -
Certains services ont automatisé les réponses à donner aux clients ou aux usagers,
ils ont réduit ou supprimé le personnel humain et ont négligé de lui fournir la formation qu’il avait auparavant, or si les appareils automatiques arrivent à solutionner la majorité des problèmes, il y a toujours un minimum de cas qui n’étaient pas prévus et qui ne rentrent pas dans les cases, si le client se tourne vers le personnel humain, ce dernier est incapable de le dépanner, car il n’a pas été formé.
D’une manière analogue il y a eu des accidents d’avions parce que les pilotes ne savaient pas interrompre les manoeuvres automatiques et reprendre le pilotage manuel (il y a eu des corrections pour éviter ce genre d’accidents).
Chat GPT est un outil, il faut apprendre à s’en servir, corriger ses réponses fausses ou guider la recherche, il confond facilement par exemple les homonymes et va vous donner une réponse bizarre parce que ne connaissant pas le contexte, même si le contexte est connu par la plupart des gens qui s’intéressent à telle ou telle question, il aura simplement répondu par rapport au sens ordinaire, dans ce cas il faut reprendre la recherche en donnant des précisions supplémentaires.
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Pfff j’ai l’impression que tout le monde confond intelligence avec conscience...
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Ce qui suscite le plus la crainte parmi les gens lambda (dont je suis), c’est que le propos d’imiter le mode de pensée et d’expression des humains conduise à nous leurrer, et qu’on ne saura plus si on a affaire à un humain ou à une machine. L’étape ultime étant le remplacement des humains même dans les tâches les plus évoluées (opérer du coeur, donner un cours, écrire un roman, ....diriger un état)
PS : il a été question d’’’émotion’’ dans certains commentaires, mais elles peuvent être simulées dans le cadre de l’AI
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Bonsoir,
Nul ne défie la volonté des Dieux.
C’est juste un conseil
Salut
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@Jean Dugenêt
« L’intelligence est le propre de l’homme. Elle permet l’adaptation, la négociation, la création... Certains animaux ont quelques comportements »intelligents« mais aucun ne peut égaler les humains. »
Affirmation très préremptoire, ce que nous ne comprenons pas, ne peut être qu’inférieur ou dénué de toute intelligence finalement. L’homme s’autodétruisant ne fait pas preuve d’intelligence selon moi.
« Une machine n’est pas et ne sera jamais intelligente ».
Nous sommes bien d’accord, est confondu avec l’I.A vitesse d’analyse, de comparaison de données pour l’obtention d’un résultat et l’intelligence. La capacité de l’I.A à formuler une réponse rapide sidère. Peut être aussi que l’homme perd son savoir, ne faisant plus travailler suffisamment ses neurones, confiant cela à une « machine », lui permettant d’effectuer autre chose de plus important à la place, mais quoi ?
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@LeMerou
Bonjour,
Je suis d’accord avec l’essentiel de ce que vous dites. Voici la nuance que j’apporte.
Vous dites : « L’homme s’autodétruisant ne fait pas preuve d’intelligence selon moi. »Je ne pense pas que ce soit une question d’intelligence mais cela ferait l’objet d’un autre débat plus important que celui sur l’IA. J’ai abordé cette question dans l’article : « socialisme ou barbarie ».
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l’intelligence et la créativite relèvent de deux particularités distinctes du cerveau. Certains ici sur cet article ont tendance à confondre les deux. L’I.A. ne restera que l’I.A. et NE SERA JAMAIS créative. L’intelligence relève du cerveau gauche (logique et rationnel et la créativité du cerveau droit. L’intelligence de l’I.A. ou chat GPT, ressemble à celle d’un autiste hyperdoué. Mais reste au stade de l’autisme. Certains autistes sont capables de se souvenir de 20 pages de l’nnuaire téléphonique. Mais sont totalement handicapés sur le plan relationnel. De nombreuses études se sont penchées depuis plus de cinquante années sur les liaisons vertueuses qui unissent l’intelligence et la créativité. Il est classique de distinguer l’intelligence, qui concerne la pensée convergente (il faut donner la bonne réponse) et la créativité, qui déploie la pensée divergente (il faut imaginer des réponses). Le convergent est mesuré par les tests de QI, le divergent est exploré par les tests de créativité. L’I.A. pourra remplacer de nombreux emplois, certes. Mais ces emplois étaient des emplois répétitifs et fonctionnels (fréquents dans la bureaucratie). De même que l’I.A. pourra peut-être opérer (avec certains risque. MAIS L’I.A. NE VA JAMAIS CREER QUE CE QUE L’HUMAIN A DEJà LUI-MEME CONçU. L’I.A. est technique et répétitive, mais ne sera JAMAIS créative.
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
« l’intelligence et la créativite relèvent de deux particularités distinctes du cerveau. »Je n’ai pas suffisamment de connaissance en neurosciences pour savoir s’il s’agit effectivement de deux parties du cerveau mais je suis persuadé que la créativité est un aspect de l’intelligence humaine qu’une machine ne pourra pas s’approprier. Les hommes pourront peut être faire en sorte que des machines donnent l’impression de créer mais ce sera alors un bluff.
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l’I.A. copiera du HAENDEL. Mais ne deviendra JAMAIS : HAENDEL.
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
c’est une excellente remarque, mais si les caractéristiques de la technique et du style de Haendel sont tellement bien programmées dans le logiciel de composition, cela pourra duper même des experts. La ’’créativité simulée’’ essaiera une infinité de mélodies, de combinaisons, et sélectionnera celles qui entrent le mieux dans le canevas. Elle n’inventera pas quelque chose qui sort de ces caractéristiques. -
Pour être créatif, l’humain doit au contraire s’EMANCIPER de l’intelligence. Ce que l’I.A. ne peut faire. Prisonnière de son inventeur. créativité artistique ne s’encombre pas de mots, nous l’admettons avec enthousiasme. Que la créativité littéraire s’émancipe de l’intelligence, il nous faut l’aide de Marcel Proust pour le concevoir : « Chaque jour, j’attache moins de prix à l’intelligence, chaque jour je me rends mieux compte que ce n’est qu’en dehors d’elle que l’écrivain peut ressaisir quelque chose de nos impressions, c’est-à-dire atteindre quelque chose de lui-même et la seule matière de l’art [3][3]Préface du Contre Sainte-Beuve, Paris, Gallimard, « Folio…. » De même, pour la recherche scientifique, retenons ceci : les enfants précoces et les adultes surdoués témoignent que nombre de leurs idées jaillissent en images intuitives et hors de toute conceptualisation abstraite.
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L’I.A. contrairement à l’humain n’a pas d’inconscient. Voici le cheminement du créateur (artistique ou scientifique....) : Ce que confirment le mathématicien Jacques Hadamard : « la pensée, lorsqu’elle est inventive, use volontiers d’autres systèmes de signes, plus souples et moins standardisés que le langage ordinaire. En retour, ces systèmes ont la vertu de laisser davantage de liberté au mouvement de la pensée qui les produit – pensée créative –, au caractère souvent discontinu et procédant par illuminations » et le physicien Albert Einstein : « Les mots et le langage écrit ou parlé ne semblent pas jouer le moindre rôle dans le mécanisme de ma pensée. Les entités psychiques qui servent d’éléments à la pensée sont certains signes ou des images plus ou moins “claires” qui peuvent “à volonté” être reproduits ou combinés. Les éléments que je viens de mentionner sont, dans mon cas, de type visuel et parfois moteur [4][4]Cité dans Le Pays qu’habitait Albert Einstein, un livre…. » Le mathématicien Henri Poincaré a tenté de préciser le processus de la découverte scientifique. Il distingue quatre étapes, que sont l’imprégnation (les données sont intégrées, les questions sont posées), l’incubation (cheminement inconscient), l’illumination (la solution surgit) et l’explicitation (la solution est rationalisée).
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