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Accueil du site > Tribune Libre > Robespierre, grand-père des 99% ?

Robespierre, grand-père des 99% ?

Ah, que nous avons la mémoire courte ! Alors que les Indignés du monde entier se démènent pour alerter l’opinion sur les dérives de notre système, il suffit de se plonger dans notre passé pour voir que ce constat a été fait bien avant eux… 

N'ayons pas peur des mots, Maximilien de Robespierre est un des plus grands hommes de l’Histoire. Si son parcours fût ponctué d’erreurs, sa mémoire fût en partie salie par les contre-révolutionnaires qui l’ont chargé du fardeau de la Terreur. Un des rédacteurs de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen, défendant son application avec conviction, il était aussi favorable au suffrage universel, à l’abolition de la peine de mort et à la liberté de la presse… Un visionnaire défendant des valeurs dont nos hommes politiques feraient bien de s’inspirer aujourd’hui. 

A ce titre, le dernier discours de celui que l’on surnommait « l’Incorruptible », prononcé à la Convention le 26 juillet 1794 (en intégralité ici, en version dub – avec des ajouts du discours du 11 août 1791) est troublant tant il entre en résonnance avec notre époque.

Morceaux choisis :

11 août 1791 :

“ Et si le but de la société est le bonheur de tous, la conservation des droits de l'homme, que faut-il penser de ceux qui veulent l'établir sur la puissance de quelques individus, et sur l'avilissement et la nullité du reste du genre humain ?

Quels sont donc ces sublimes politiques qui applaudissent eux-mêmes à leur propre génie, lorsque, à force de laborieuses subtilités, ils sont enfin parvenus à substituer leurs vaines fantaisies aux principes immuables que l'éternel législateur a lui-même gravés dans le coeur de tous les hommes ?

Ah ! si la balance cessait d'être égale, n'est-ce pas en faveur des citoyens les moins aisés qu'elle devrait pencher ? Les lois, l'autorité publique n'est-elle pas établie pour protéger la faiblesse contre l'injustice et l'oppression ?

Par un étrange abus des mots, (…) ils ont nommé leur intérêt particulier l'intérêt général, et, pour assurer le succès de cette prétention, ils se sont emparés de toute la puissance sociale.”

26 juillet 1794

« Le cœur flétri par l'expérience de tant de trahisons, je crois à la nécessité d'appeler surtout la probité de tous les sentiments généreux au secours de la République.

Je sens que partout où on rencontre un homme de bien, en quelque lieu qu'il soit assis, il faut lui tendre la main, et le serrer contre son cœur.

Vous voulez détruire la représentation, vous qui la dégradez par votre conduite, ou qui la troublez par vos intrigues.

On a proposé dans ces derniers temps des projets de finance qui m'ont paru calculés pour désoler les citoyens peu fortunés et pour multiplier les mécontents. 

On vous a dit que tout est bien dans la République : je le nie.

On se cache, on dissimule, on trompe : donc on conspire. On était audacieux, on méditait un grand acte d'oppression ; on s'entourait de la force pour comprimer l'opinion politique après l'avoir irritée ; on cherche à séduire des fonctionnaires publics dont on redoute la fidélité ; on persécute les amis de la liberté.

La contre-révolution est dans l'administration des finances. Elle a pour but (…) d'ébranler le crédit public en déshonorant la loyauté française, de favoriser les riches créanciers, de ruiner et de désespérer les pauvres, de multiplier les mécontents, de dépouiller le peuple des biens nationaux, et d'amener insensiblement la ruine de la fortune publique.

Vous croirez être retournés sous le couteau des anciens conspirateurs  ; le peuple s'indignera ; on l'appellera une faction (…) enfin, à force d'attentats, on espère parvenir à des troubles dans lesquels les conjurés feront intervenir l'aristocratie et tous leurs complices, pour égorger les patriotes et établir la tyrannie.

Voilà une partie du plan de la conspiration. Et à qui faut-il imputer ces maux ? A nous-mêmes, à notre lâche faiblesse pour le crime, et à notre coupable abandon des principes proclamés par nous-mêmes.

Peuple, souviens-toi que si, dans la République, la justice ne règne pas avec un empire absolu, et si ce mot ne signifie pas l'amour de l'égalité et de la patrie, la liberté n'est qu'un vain nom.

Le peuple a changé de chaînes et non de destinée.

Je suis fait pour combattre le crime, non pour le gouverner. »

Deux jours plus tard, l’insurrection grandit dans Paris, mais Robespierre refuse de dicter des ordres illégaux à ses troupes, et la situation lui échappe.« Si vous m’abandonnez, vous verrez avec quel calme je saurai boire la ciguë…” avait-il prévenu ses fidèles. Il semble qu’il tenta d’échapper au déshonneur suprême de la guillotine à l’aide de son pistolet. Simplement blessé, c’est la mâchoire brisée qu’il montera sur l’échafaud. Sa tête sera exhibée comme le fût celle du roi en 1793…

On est bien loin du contexte des années 2011 (quoi qu'il y a de nombreuses similitudes : crise économique, guerres etc.), mais on peut tout de même en tirer quelques enseignements. 

Pour arriver à ses fins, le mouvement révolutionnaire en cours de constitution, en France et dans le monde, devrait se prendre plus au sérieux. L’Indignation Bisounours n’est pour le moment pas prête de fonctionner... Pour preuve ? L’échec de ces courants de pensée, même dans les pays où les militants sont légions. En Espagne, la droite vient d’emporter les élections ! La plateforme Democracia Real Ya !, avait appelé à favoriser les petits partis, choix discutable au vu du système bipartiste de l’Espagne… Si, semble-t-il, les votes blancs et l’abstention furent aussi importants que les votes pour le Parti Populaire, cela ne remettra pas en question la validité du scrutin.

Je fais preuve d’impatience, car il y a urgence. Bien sûr que tous les efforts effectués jusqu’ici ne sont pas vain, mais diantre, voilà des mois que le mouvement existe, et je n’entend presque jamais parler (sauf en petits cercles) de la façon dont nous pourrions renverser le pouvoir !

Alors que les esprits commencent à se mettre en branle, j’apporterai quelques propositions de réformes du mouvement :
- Arrêter de rêver éveillé. Les affaires dont il est question sont hautement sérieuses.
- Un système de leadership (modalités à définir) avec un véritable contre-pouvoir de l’Assemblée. Cela permettra de dynamiser la gestion des projets, de faciliter la communication avec le grand public, tout en se préservant de la corruption et des abus de pouvoir.
- Revenir sur la perpétuelle recherche du consensus, qui est une impasse stratégique (a-t-on déjà vu une Révolution qui faisait l’unanimité ?).
- Une forte décentralisation du mouvement, pour être plus réactif et autonome.
- Réussir à jeter des ponts avec la population, et faire en sorte qu’elle puisse s’engager, même de façon plus passive que les militants classiques, qui n’ont pas le monopole de l’indignation.
- Une orientation stratégique claire : la façon dont nous pourrons modifier les institutions. Les moyens les plus crédibles semblent être l’utilisation d’un Referendum d’initiative populaire / citoyenne, pour réclamer la tenue d’une assemblée constituante afin de réécrire les règles du jeu démocratique.
- Arrêter de se focaliser sur le caractère mondial du mouvement. Il n’y aura pas de révolution globale. Les peuples sont différents, et ils évoluent et pensent de manière différente. Croire qu’un beau jour, l’Europe se soulèvera est totalement utopique… Par contre, le scénario de l’effet domino me semble déjà plus crédible.

Les Indignés doivent comprendre qu’ils n’inventent rien, et doivent tirer des leçons du passé et des événements qui rythment l’actualité. Ils doivent faire preuve d’audace, de créativité, de réactivité, et surtout être prêt à revenir sur des principes qui freinent l’accession à son but, la mise en place d’une réelle Démocratie.

Si nous y parvenons, j'en connais un qui sera fier de nous...


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73 réactions à cet article    


  • Jonathan Moadab Holly_Crapp 22 novembre 2011 10:39

    Au passage, voici l’interview que j’ai fait de Stéphane Hessel pour trancher une fois pour toute : pour moi, il n’est en rien représentatif de ce qu’il se trame ! 

    http://www.youtube.com/watch?v=MD-LMXn_PsY


    • JahRaph JahRaph 22 novembre 2011 18:48

      Merci pour cet article, et bravo pour ton analyse du mouvement des indignés en France. Je souscris à 100% !!

      Et.... Merci au MAP (Mouvement Absentioniste et Progressiste, fondé en Belgique) pour nous avoir fait redécouvrir ce discours :

      http://www.dailymotion.com/video/xa1k4b_le-map-discour-de-robespierre-22_news


    • Catherine Segurane Catherine Segurane 27 novembre 2011 06:55

      Cet article fait le point sur Robespierre et sur le supposé génocide vendéen :



      Extraits :

      « Sans nier les atrocités commises dans l’Ouest de la France, et pas seulement en Vendée (ce qui invalide le terme de « génocide  »), en 1793 et 1794, pour cause de guerre civile — atrocités dont les bleus n’eurent ni l’initiative ni l’exclusivité —, faut-il rappeler qu’en mars 1793, quand l’insurrection vendéenne éclata (le 11 mars exactement, à Machecoul), la France était en guerre contre l’Autriche, la Prusse, l’Angleterre, l’Espagne et le Piémont, qu’elle était littéralement cernée de toutes parts, qu’elle avait d’autres chats à fouetter et que ce n’est donc pas pour le plaisir que la République se décida, fin juillet 1793 (presque 5 mois plus tard !), à prendre des mesures énergiques et à dépêcher des troupes sur place. Que ferait aujourd’hui, en France et dans n’importe quel pays du monde, un gouvernement face à des rebelles massacrant leurs compatriotes locaux et constituant une armée pour marcher sur la capitale ? »


    • Catherine Segurane Catherine Segurane 27 novembre 2011 06:56

      Suite :


      Faut-il rappeler que le soulèvement eut pour cause, d’une part, la politique aristo-bourgeoise de la constituante (1789-1791) qui permit aux bourgeois (généralement citadins) de mettre la main sur les biens du clergé et dressa contre eux les paysans qui espéraient eux aussi des terres, d’autre part, la politique des Girondins, champions de la bourgeoisie, qui plongèrent la France dans la guerre (20 avril 1792) à laquelle les paysans vendéens ne voulaient pas participer et qui obligea cependant à recruter partout des hommes (décret de levée de 300.000 hommes en février 1793), ce qui, en Vendée, produisit l’étincelle ? Faut-il rappeler donc que Robespierre s’était opposé de toutes ses forces tant à la politique de la Constituante qu’à celle des Girondins et que, en admettant qu’il eut un rôle dans la répression des insurrections populaires de l’Ouest, ce qui n’est pas le cas, il avait tout fait pour les prévenir ?

      Faut-il rappeler à ceux qui prétendent que les attaques contre la religion furent la cause de l’insurrection que la vague déchristianisatrice ne fut lancée par Fouché, à Nevers, qu’en septembre 1793 et qu’il n’y avait donc pas de cause à effet ? Faut-il rappeler que l’insurrection vendéenne n’eut un caractère royaliste et catholique que par défaut, que les nobles et les prêtres réfractaires (à la constitution civile du clergé qui était avantageuse pour le bas clergé) se greffèrent au mouvement plus qu’il ne l’initièrent, que c’est le lot de tout mouvement d’opposition d’être récupéré par les contre-révolutionnaires déclarés en période de révolution ? Faut-il également rappeler que Robespierre ne fut jamais l’ennemi des prêtres, qu’il s’opposa toujours à leur proscription en masse et se dressa contre la déchristianisation à un moment où leshébertistes avaient le vent en poupe ?


    • Catherine Segurane Catherine Segurane 27 novembre 2011 06:57

      Suite :


      Enfin, faut-il rappeler qu’aucune guerre n’est propre, que la guerre civile est même la plus dégueulasse, que ceux qui la provoquent par leur politique en portent la responsabilité, que ceux qui prennent l’initiative de la déclencher concrètement ont eux aussi une part de responsabilité même s’ils sont écrasés, qu’il était légitime que la République fasse la guerre aux « Vendéens » qui la lui avaient déclarée et cherche à en finir le plus rapidement possible pour tourner toutes ses forces vers l’étranger, qu’il était inévitable que l’exaspération monte, et avec elle son cortège d’exactions, face à des ennemis inattendus, fanatiques, cruels, insaisissables, maintes fois battus et jamais calmés (la Vendée s’agita jusque sous l’Empire), que les généraux « républicains » appartenaient eux-mêmes à des factions qui s’entredéchiraient, que certains d’entre eux aidaient les rebelles, que d’autres désobéissaient aux ordres, que beaucoup prolongeaient la guerre et ses malheurs qui pour gagner des épaulettes, qui pour favoriser le pillage, qui pour discréditer la République, que les méthodes et les exactions commises par l’armée républicaine, loin d’être prescrites, furent reprouvées par le Comité de salut public qui était lui-même aux prises avec les factions et n’avait pas sur la situation le contrôle absolu qu’on lui prête, que son plan, en partie exécuté, n’était pas d’exterminer les « Vendéens » mais de faire évacuer la population civile et les ressources de la Vendée afin d’isoler les combattants, bref, que les choses ne furent pas aussi simples que les « descendants » des Vendéens et les royalistes nostalgiques le présentent, qu’il n’y avait pas d’un côté les bons agneaux, de l’autre les méchants loups.

      J’ajoute que les Vendéens qui, à tort ou à raison, se battaient les armes à la main avaient plus de dignité et inspirent plus le respect que ceux qui pleurnichent aujourd’hui sur leur sort pour saper en douce la République. Ce procédé mêlant amalgames, inexactitudes, mensonges et sentimentalisme rappelle celui de la « reductio ad hitlerum »pratiquée aujourd’hui par les mondialistes contre les patriotes, et dont les royalistes — plus proches des républicains authentiques qu’ils ne pensent — sont eux-mêmes victimes.



    • Catart Catart 16 décembre 2011 20:31

      Merci pour ton article c’est excellent ...

      Pour les Indignés de France ok aussi, j’ai fait un article qui devrait passer donc ici juste 2 mots.

      Les Indignés doivent comprendre qu’ils n’inventent rien, et doivent tirer des leçons du passé et des événements qui rythment l’actualité. Ils doivent faire preuve d’audace, de créativité, de réactivité, et surtout être prêt à revenir sur des principes qui freinent l’accession à son but, la mise en place d’une réelle Démocratie.

      C’est ce que je me tue à dire et à faire. Nous ici en Espagne le mouvement a été préparé de longue date mais les médias n’en n’ont jamais rien dit, et nous travaillons dur sur le fond des choses le mardi et le jeudi soir en assemblées de jeunes et moins jeunes de toutes professions (je suis archi à la retraite) de toutes couleurs, de toutes couches sociales mais dans 1 seul but...l’évolution dans la dignité et sans violence qui se fera dans le temps et de façon démocratique. Et chaque jour nous sommes plus fort et plus nombreux sur le terrain et sur le Net.
      Nous n’étions pas 300 comme cette semaine à Paris nous le 15 octobre, mais 400 000 à Barcelone.
      En France on a copié l’idée du mouvement, et je le répète sur chacune de mes modestes interventions, sans poser les fondations...
      C’est pour cela que nous venons de monter un site en France, comme mes Amis de « Democracie Real Ya » pour regrouper en concervant nos différences mais aussi et surtout pour PROPOSER car sans propositions étudiées et réflèchies rien ne sera possible...
      Nous écrivons en ce moment sur notre site mais aussi avec l’aide d’un forum sur un autre site, « le programme 2012 que nous aimerions » qui sera ratifié par un référendum fin février sur notre site puis montré aux médias et enfin envoyé aux présidentiables.
      C’est le ciment des fondations, nous ne pouvons pas faire plus en si peu de mois, c’est le travail dans le temps qui nous attend qui viendra et n’en douter pas faire le changement.

      http://www.indigne-je-propose.org/


    • Gabriel Gabriel 22 novembre 2011 10:47

      Il est vrai qu’à l’origine Robespierre a initier la révolution mais il ne fut pas le seul. Danton, Marat, Desmoulin etc … ont aussi œuvré dans ce sens. Ce qui est dommage, c’est que l’ami Robespierre est carrément tourné la carte et c’est cru le père la vertu. Tout révolutionnaire fini par devenir un tortionnaire. Il a beaucoup de sang sur les mains le papy, dommage !... 


      • non666 non666 22 novembre 2011 10:55

        Faire de Robespierre le champion des 99% de la masse silencieuse est une négation de la réalité.
        Il n’etait pas le heros de la masse mais des Elites.

        C’etait , en particulier , un franc maçon notoire et il n’a pas été nommé pour faire fonctionner la machine a racourcir a ce poste par hasard.
        Une fois les boches , autoproclamés « noblesse de France » raccourcis , il a fait en sorte de defendre les privilèges des loges et des nantis.

        Meme si il etait moins corrompu que Mirabeau (rémunéré par le foreign office, comme Voltaire....) , et moins « acteur » (Mirabeau simulait magnifiquement l’indignation et la revolte mais protegeait le Roi et negociait avec lui en secret comme l’a montré l’affaire de l’armoire de fer).
        Robespierre et Mirabeau , c’est les deux francs maçonneries face a face :
        Les defenseurs des Stuarts et ceux des Hanovre.
        Mirabeau etant en plus un des « illuminatis » de Bavieres (donc un employé de Weishaupt/Rottschild....encore un ! )

        Quitte a choisir autand prendre l’abbé Sieyes , Saint just ou Danton.


        • Jonathan Moadab Holly_Crapp 22 novembre 2011 10:59

          Intéressant, pourrais-tu sourcer des dires ? 



        • non666 non666 22 novembre 2011 14:01

          Dans tes deux liens on trouve les liens avec la franc maçonnerie de Robespierre, en fait,
          dont ça :
           « Enfin, il a participé, avec Robespierre, à l’organisation de la Fête de l’Etre Suprême, qui n’était autre que le Grand Architecte de l’Univers de ses débuts à Saint-Maurice. »

          Pour le reste j’ai lu pas mal de bouquin sur la FM et un certain nombre d’entre eux faisait clairement référence à Robespierre.
          Pour les illuminatis les références sont nombreuses, meme sur le web pour Mirabeau.
          Elles sont moins nombreuses pour Robespierre et les bouquins que j’ai lu etaient contradictoires le concernant.

          Sinon l’(histoire de larmùoire de fer, ben c’est l’Histoire de France tout court.
          C’est ce qui vaut la perte de tous ses honneurs à Mirabeau, apres sa mort.
          L’armoire de fer etait une sorte de coffre fort dissimulé dans les appartements du Roi et qui contenait les correspondances de Mirabeau prouvant qu’il protegeait le roi alors qu’en apparence il etait republicain convaincu.
          Cette affaire etait l’equivalent des enregistrements du majordome des Betencourt, pour l’epoque....
          La aussi la tete de l’Etat etait corrompu au plus haut point avec d’habiles intrigants ...


        • appoline appoline 22 novembre 2011 20:43

          Il faudrait que l’auteur fasse quelques recherches sur la franc-maçonnerie, Non666 ?


        • djanel Le viking- djanel Le viking- 22 novembre 2011 20:59

          Tu déconnes Non666.



          Tu fais une fixation sur les franc-maçons.

          Sous l’ancien régime ils ne ressemblaient certainement pas à ceux d’aujourd’hui.

          Robespierre était cartésien.

          C’est une certitude.

          Le concept de l’être suprême pour désigner Dieu est avant tout cartésien.

          Le culte de l’être suprême créé par Robespierre pendant la révolution n’est donc pas un concept inventé par les franc-maçons mais par un authentique cartésien.

          Il fallait contrer les dogmes de l’Église dont l’un stipule que Dieu créa les hommes ainsi que les rois tels que nous les voyons dans l’ordre social.

          Un croyant ne pouvait pas désobéir à Dieu et devait par conséquence se soumettre au rois dépositaire de l’autorité divine. C’était l’enseignement de l’église et du discours politique des nobles qui s’en servaient pour justifier leurs positions sociales avec des concepts puisés dans la théologie chrétienne.

          C’est là qu’intervient Robespierre. Il est cartésien comme je l’ai déjà dit. Il introduit l’idée de la liberté de conscience pour libérer les athées de l’autorité de l’église. Cette liberté de conscience impliquera la liberté d’expression.... et cette liberté d’expression permettra le débat entre athée et croyant. L’un affirme que dieu n’existant pas l’ordre social peut être changé. Le croyant affirme le contraire et veut conserver l’ordre social qu’il considère immuable.

          C’est le dilemme qui secoue la société. Il ne faut pas que la révolution ne débouche sur une guerre de religion.

          Comment échappé au dilemme. Robespierre est avant tout cartésien avant d’être franc-maçon or le cartésianisme possède sa propre théologie. Il y puisera dedans pour en sortir le concept de l’être suprême qui est une autre définition de Dieu. Du coup la sainte Trinité qui est à l’image de ce que les catholiques se font de Dieu est oubliée. 

          L’un des dogmes de l’église vient d’être abattu et jeté aux oubliettes.

          Très fort ici Robespierre. Il invente le culte de l’être suprême. L’église est concurrencée et tombera sur des cartésiens qui ont une théologie qui tient la route. L’église n’a donc plus le monopole l’enseignement religieux. Un brèche est ouverte. Les révolutionnaires vont s’y engouffrer.

          Descartes enseigne que l’on peut chercher la vérité par soi-même sans avoir recours à des maitres en philosophie qui nous l’enseigneraient pour nous la donner toute prête à servir. Au 18ième siècle la philosophie dominante est le cartésianisme. On comprend donc bien ce que fait Robespierre. Et comme il faut abattre l’autorité de l’église, il faut introduire une nouvelle idée. La séparation du pouvoir de l’église avec celui de l’État. La loi de 1905 sur la séparation des pouvoirs de l’église et de l’état est déjà en germe pendant la révolution. Elle a mis plus de cent ans pour être promulguée.

          Contrairement à ce que tu crois ou veux nous faire croire NON666, ces idées ne sont pas franc-maçonnes mais absolument cartésiennes.

          Je reconnais que les franc-maçons vont s’en inspirer et même les plagier en faisant croire au public que ses idées sont de leurs créations ce qui est totalement faux.

          Elles sont purement Françaises et les franc-maçons de vulgaires plagiaires.


        • Fabien 09 Crazy Horse 27 novembre 2011 09:50

          La plupart des « têtes pensantes » de la révolution, selon John Robison, étaient des Francs Maçons. D’après lui la révolution aurait même été impossible sans l’existence de ce type de rassemblement discret d’intellectuels (je précise que lui-même était FM, mais de rite anglais).

          Rapidement sur les Illuminés de Bavière : tout ce qu’il y a de sérieux à en dire est contenu dans le livre de Robison et dans les archives de Bavière (années 1780). Personnellement, c’est le premier document qui m’a « guéri » du simplisme dit « conspirationisme » de bas étage.

          Je pense que c’est faire fausse route que de se focaliser sur la FM. Brassens était Franc Maçon ! Quel vilain conspirateur celui-là aussi... Je suis sûr qu’il a truffé ses chansons de messages subliminaux destinés à nous rendre dociles et à nous inciter à faire confiance aux banquiers ! En vérité, si ses chansons sont de messages « cachés », il s’agirait plutôt de références maçonniques (d’après... un FM).

          Il est vrai que certains profitent de la FM pour étendre leur réseau d’influence (de la même manière qu’ils le font avec d’autres organisations), mais on trouve aussi beaucoup de maçons qui sont sincèrement humanistes, et engagés dans une quête de nature alchimique.


        • LE CHAT LE CHAT 22 novembre 2011 11:50

          Robespierre et ses complices St Just , Carrier et cie sont les responsables du génocide des vendéens et autres chouans ( 800 000 morts ) ! un crime que l’on effacé de nos livres d’histoire .....


          • djanel Le viking- djanel Le viking- 22 novembre 2011 16:53

            Le Chat


            Quel étrange énergumène êtes vous. Vous n’avez pas peur de vous contredire tellement vous êtes inconscient et ignorant de ce que vous dites.

            A coup sur il nous faudra réapprendre l’histoire pour contrer les histoires, les fables et mensonges que des gens de votre espèce nous racontent pour salir nos ancêtres.

            Quand je veux savoir si le discours d’une personne quelconque est la vérité ou une sornettes et que je ne sache rien de cette réalité pour le contredire comme c’est le cas ici avec Robespierre, il me suffit de relever les contradictions pour savoir à qui j’ai affaire

            Quand vous dites que le génocide des vendéens est un crime que l’on a effacé de nos livres d’histoire vous vous contredisez car comment auriez vous connu l’existence de ce fait si personne n’en avait parler avant vous dans les livres d’histoire.

            Vous ne voyez toujours pas votre contradiction !!!! Vous n’êtes donc qu’un aveugle idiot beuglant son appartenance idéologique.


          • Brath-z Brath-z 22 novembre 2011 21:57

            Alors déjà : Robespierre n’avait tellement rien à voir avec les « massacreurs » (on trouve aussi « cannibales » dans l’historiographie) Fouché (à Lyon), Carrier (à Nantes), Javogues (à Montbrissont), Fréron (à Toulon), Barras (à Marseille), Lebon (à Arras), Tallien (à Bordeaux), etc. que les historiens sérieux (c’est-à-dire ceux qui ont travaillé sur des sources, pas sur des rumeurs nées parfois des décennies après les événements) considèrent tous que l’une des raisons majeures de la chute de Robespierre fut, précisément, son opposition à ces « proconsuls » qui abusèrent de leur pouvoir.
            Son erreur ? Les faire rappeler de Paris (à l’exception de Carrier, dont les agissements ne seront connus à Paris qu’à partir de fin septembre 1794, soit plus de 3 mois après la mort de Robespierre) pour mettre fin à leurs activités coupables.
            Ces roués personnages complotèrent pour le faire chuter, ce qui leur prit presque vingt jours, et qu’ils ne réussirent que grâce au profond légalisme de Robespierre (même si l’historiographie communiste a cherché à présenter Robespierre comme partisan de l’action armée contre la Convention mais échouant à réunir et coordonner suffisamment de forces armées pour cela).

            Ensuite, le « génocide vendéen », c’est loin d’être 800 000 morts (en tout, en comptant la Terreur légale, les massacres illégaux et la répression en Vendée, en Bretagne et dans le sud, on atteint environ 200 000 morts, ce qui est certes déjà beaucoup trop), et l’emploi du terme « génocide » dénote d’une imbécilité crasse : ce fut certes un massacre de populations civiles orchestré par les « colonnes infernales » de Thuriot (« colonnes infernales » qui ne cessèrent pas leurs activités avec la chute de Robespierre, puisqu’il a fallu attendre septembre 1795, soit 14 mois après sa mort, pour qu’elles arrêtent la répression), mais en aucun cas un « génocide », car il n’y eût jamais de « peuple vendéen ». La Grande Armée Catholique et Royale a été décimée quelques semaines après sa création, et les combattants vendéens qui se sont soulevés après Cholet étaient des paysans, et leur soulèvement n’était pas dû à la mort du roi (exécuté le 21 janvier 1793, soit plus de six mois avant la révolte en Vendée) ni même aux atteintes à la religion (cela faisait depuis presque un an que les prêtres non jureurs étaient interdits et chassés). En fait, la raison ayant déclenché la guerre de Vendée, ce fut principalement la mobilisation forcée : on prenait aux paysans vendéens leurs fils, bras nécessaires pour les travaux, pour combattre de l’autre côté du pays. On peut comprendre leur ressentiment, du reste.
            Quant aux Chouans, ils sont apparus APRES la mort de Robespierre : c’étaient les restes des « troupes loyales » bretonnes montées par les rares aristocrates suffisamment courageux pour quitter leurs exils dorés en Autriche, en Bavière ou en Irlande qui s’étaient faite laminées par les « bleus » en 1793-1794 et qui ont profité de la fin de la répression entre 1795 et 1796 pour s’organiser en bandes armées réfugiées dans les forêts.


          • Et hop ! Et hop ! 10 décembre 2011 22:35

            Robespierre était le personnage principal du Comité de Salut public pendant la Terreur, avec Saint-Just, Carnot, Barrère, donnant les ordres au Tribunal révolutionnaire de Fouquier-Tinville ainsi qu’aux armées qui ravageaient villes et campagnes, pillaient et brûlaient les maison, massacrants femmes, enfants, et vieillards.


            Il était l’ordonnateur des dizaines d’arrestation et de condamnation à mort sans procès pour des motifs comme le « modérantisme ».

            Il était aussi un des ordonnateurs du Siège de Lyon et du massacre de 200 000 civils vendéens, avec les colonnes infernales de Turreau.

            Lisez le livre que vient de publier Reynald Secher aux éditions du Cerf, « Vendée, du génocide au mémoricide », avec de très intéressantes préfaces de Gilles-William Goldnadel et de Stéphane Courtois.

            Les ordres de tuer toute la population ont été retrouvés aux Archives de la guerre, ils émanent de Robespierre et de Carnot, ce qui confirme les travaux historiques de l’universitaire Pierre Chaunu.


            À part ça, les discours de Robespierre étaient souvent très beaux et pleins de bons sentiments et d’idéaux. Les discours d’Adolphe H*** et de Lénine aussi.

          • tikhomir 22 novembre 2011 12:11

            « Un visionnaire défendant des valeurs dont nos hommes politiques feraient bien de s’inspirer aujourd’hui. »

            Faut-il s’inspirer du génocide vendéen ou la mise à mort pure et simple de toute personne qui est contre son avis ou la participation à l’institution de la Terreur pour légaliser l’horreur ?

            Cette révolution dont vous parlez qui fait malheureusement partie de l’histoire de France est immonde... On attend toujours en Vendée les excuses de la République et la reconnaissance du génocide.


            • LE CHAT LE CHAT 22 novembre 2011 12:19

              Ces gens sont les équivalents des Lénine , Staline et Trotski , des bouchers en vérité !


            • laertes laertes 22 novembre 2011 13:57

              @le CHAT
              Ce que vous dites est ridicule..et montre que vous ne connaissez rien à l’Histoire de la révolution !Dire que les vendéens ont subi un génocide est stupide ! Il n’y a pas de race vendéenne et d’un... Ensuite ce sont les vendéens eux-mêmes qui sont à l’origine de leurs problèmes..Ils ont été utilisés par les émigrés pour conspirer contre la république en utilisant l’argument religieux..... Ce sont eux qui ont commencé... Ils menaçaient gravement les idéaux révolutionnaires par leur ineffable bêtise...Ils ont eu ce qu’ils méritaient..Les vendéens et les chouans n’étaient que de la chair à canon pour les émigrés qui voulaient reconquérir leurs privillèges.... Pour qu’un pouvoir puisse se maintenir, il faut toujours des laquais..et ceux-là étaient des laquais de laquais !!
              Les puissants n’abandonnent jamais leur pouvoir sans réagir et utiliser des mercenaires ! Ceux-là étaient bêtes et crédules... et ils n’ont rien reçu en retour ! la lie de l’humanité !
              A tous ces imbéciles qui parlent de laterreur, je leur ferai remarquer que la contre révolution a fait dix fois plus de victimes !!! où sont les bourreaux ????


            • tikhomir 22 novembre 2011 14:02

              @laertes

              Comme quoi, le négationnisme est toujours d’actualité. En plus vos propos sont infâmes : les vendéens sont responsables de ce qui leur est arrivé... Bien sûr... C’était justifié tant qu’à faire ? Et sinon, les juifs sont responsables aussi ou « c’est pas pareil » ?


            • laertes laertes 22 novembre 2011 14:12

              Ce que vous dites est tellement bête et tellement peu scientifique (amalgame juifs/vendéens etc) que vous puez l’idéologie à plein nez... réfléchissez et argumentez au lieu de donner dans l’amalgame idéologique facile !!


            • LE CHAT LE CHAT 22 novembre 2011 14:38

              @LAERTES

              vous êtes infâmes ! entre un quart et un tiers de la population exterminée avec des ordres très clairs de la part du comité de salut public , ça équivaut à ce qu’on fait les khmers rouges ! vous êtes un négationniste !



            • Jonathan Moadab Holly_Crapp 22 novembre 2011 14:55

              Non que votre débat ne soit intéressant, mais cela tourne au dialogue de sourds... Si on pouvait se concentrer sur le sujet de l’article, ça serait super...


            • tikhomir 22 novembre 2011 15:11

              Le sujet de l’article c’est qu’on est au moins deux à ne pas soutenir qu’il faudrait s’inspirer de Robespierre...

              Franchement, comme modèle ou comme inspiration, il y a 1 000 fois mieux. Mais celui-là, non merci !


            • LE CHAT LE CHAT 22 novembre 2011 15:19

              Si on pouvait se concentrer sur le sujet de l’article, ça serait super...

              Si tu veux , à mon avis , tant qu’il y aura pas une tête à ce mouvement et un relai dans les partis politiques , ça ira pas bien loin , comme le mouvement hippie des années 70.
              S’indigner ou se taper le cul par terre , ça revient au même , ils s’en tapent les puissants !


            • tikhomir 22 novembre 2011 15:20

              Oups, je formule mal... Je voulais dire que nous sommes au moins deux à ne pas soutenir ce sujet car Robespierre n’a rien d’un modèle valable.


            • djanel Le viking- djanel Le viking- 22 novembre 2011 17:10

              Le chat et tikhomir.


              Proverbe de viking.

              Quand deux cons se donne la main pour s’entraider, c’est pour danser la ronde ?

              Pas compris proverbe viking. Vos raisonnements sont des sophismes qu’on appelle vulgairement des cercles vicieux.

              Comment notre république actuelle pourrait-elle s’excuser de cette période de la terreur puisqu’elle n’existait pas encore à cette époque.

              La cinquième république n’est apparue qu’en 1958. Bougre d’âne.


            • lsga lsga 22 novembre 2011 18:34

              Un tiers de la population exterminée ? 


              il faut ce qu’il faut. 

              Heureusement, aujourd’hui c’est un peu moins. On pourra peut-être même se contenter de les envoyer en prison. 

              Mais voyons... disons... par simple mesure de précaution :

              1. Les 3 premiers niveaux de hiérarchie de l’armée, de la police, des services secrets, etc.. 
              2. Les capitaines de l’industrie, avec toute leur famille. 
              3. Les banquiers, traders, etc. 
              4. Toute personne ayant un patrimoine supérieur à x millions d’Euros et n’ayant pas pris position pendant la révolution (x se débat)
              5. Tous les leaders politiques de la Droite
              6. Tous les militants d’extrême droite
              7. sûrement plein d’autres...

              ça fait combien de monde tout ça ?

            • Mahler 22 novembre 2011 20:53

              Ben voyons, vu que vous considérez les membres de l’UPR, comme des membres de l’extrême droite ça promet. Si on doit éliminer des gens luttant contre l’Oligarchie on est mal barré. Quant aux militants du Fn, pas mal sont simplement des gens manipulés qui croient sincèrement que ce parti dans les mains de la bourgeoisie va les sauver, on va pas les mettre en prison ou les exterminer juste pour ça(bon si ils deviennent réellement des ennemis de la révolution, ok mais si c’est des alliés je vois pas pourquoi). Sinon plutôt d’accord avec le reste, notamment les Banquiers.


            • Jonathan Moadab Holly_Crapp 22 novembre 2011 21:39

              Ne vous excitez pas, il n’est pas encore question de sortir la guillotine ! 

              Au fond de même, je sais que cette Révolution se fera dans le sang, mais j’ose encore espérer qu’elle se fera de la manière la plus pacifique possible... 


            • lsga lsga 22 novembre 2011 21:39

              « Sinon plutôt d’accord avec le reste, notamment les Banquiers. »


              on peut toujours discuté. De toute manière, c’est la barricade qui déterminera le camps, pas le bulettin de vote.

            • Brath-z Brath-z 22 novembre 2011 22:08

              « Un tiers de la population exterminée »... En France, il y avait 25 000 000 d’habitants environ en 1793.

              En tout et pour tout, la Terreur, les abus de la Terreur (massacres à Lyon, Montbrissont, Toulon, Marseille, Arras, Bordeaux, etc.), la guerre civile contre les fédéralistes dans le sud et les deux guerres civiles dans l’est (Vendée et Bretagne) firent environ 200 000 morts, soit 0,8% de la population. On est loin du tiers.

              A titre de comparaison, précisons qu’au début du XVIIIème siècle, une simple famine emporta plus de 10% de la population (environ 2,2 millions de personnes). C’étaient des temps où la mort était chose commune, et pour l’immense partie de la population ces mesures brutales de répression n’étaient pas plus choquantes que celles de l’Ancien Régime (qui réprima avec moins de soucis légaux les guerres des farines quelques années avant la Révolution). Même, elles étaient jugés nécessaires.
              La meilleure preuve en est que lorsque Paris imposa après la mort de Robespierre la fin de la Terreur à une Convention qui voulait l’intensifier (on a tué Robespierre parce qu’il voulait mettre fin à la Terreur en épurant les organes du gouvernement révolutionnaire lui-même des traîtres et des corrompus, pas parce qu’il aurait été l’artisan de la Terreur), il y eut des révoltes populaires... à Lyon, Marseille, Toulon, Nantes, Arras, etc., c’est-à-dire dans les endroits où la Terreur s’était exercée avec le plus de brutalité, et même d’abus.


            • Et hop ! Et hop ! 10 décembre 2011 23:47

              Par Brath-z (xxx.xxx.xxx.203) 22 novembre 22:08

              « Un tiers de la population exterminée »... En France, il y avait 25 000 000 d’habitants environ en 1793.

              En tout et pour tout, la Terreur, les abus de la Terreur (massacres à Lyon, Montbrissont, Toulon, Marseille, Arras, Bordeaux, etc.), la guerre civile contre les fédéralistes dans le sud et les deux guerres civiles dans l’est (Vendée et Bretagne) firent environ 200 000 morts, soit 0,8% de la population. On est loin du tiers.

              ----

              Boh, oui, quelques centaines de milliers de gens massacrés par ci par là, c’est pas grand chose.

               C’est quand même beaucoup plus en 5 ans que la tyrannie de tous les rois en 1500 ans.

              Vous devriez lire la seule histoire de la Révolution française qui est à peu près objective, c’est celle de Louis Blanc. Toutes les autres sont des histoires écrites pour légitimer le pouvoir de la bourgeoisie manufacturière et capitaliste, arrivée au pouvoir grâce à la Révolution. En particulier tous les travaux faits à la suite de Guizot, ministre de Louis-Philipppe, repris et continués sous la IIIe République.

              Toutes ces histoires sont basées sur un mensonge primodial : c’est le peuple qui a fait la Révolution, donc la classe dominante qui a régné pendant tout le XIXe siècle, c’est le peuple.

              C’est Marx qui avait raison : la Révolution française est dès le début une révolution bourgeoise, il n’y a pas un seul représentant du peuple parmi les députés du Tiers État, pas un seul. Ce sont uniquement des membres de la bourgeoisie financière et de judicature qui ont eu l’idée géniale de se présenter comme les représentants du peuple.

              Les États généraux étaient une assemblée dont la fonction était strictement fiscale : voter et répartir l’impôt. Les 3 ordres correspondaient à la représentation des 3 types de seigneuries : les seigneuries ecclésiastiques, les seigneuries normales (de la campagne) et les seigneuries urbaines de villes franches ayant le privilège de s’administrer et d’avoir la haute justice. Donc les représentants des 3 ordres ne se représentaient pas eux mêmes, mais les intérêts fiscaux de leurs administrés. La France était à cette époque peuplée de 90 % de ruraux qui étaient représentés par la clergé et la noblesse, et de 10 % d’urbains représentés par les députés du Tiers état, c’est-à-dire des villes.

              Les députés du Tiers-État était donc bien les représentants de la bourgeoisie, et il se trouve qu’ils étaient les titulaires de la dette de l’État et que c’est eux qui en percevaient les intérêts.

              Il était donc logique que lorsqu’on a proposé comme solution, soit la banqueroute, soit d’augmenter les impôts sur les revenus, ils aient refusé. Le plus important privilège fiscal de l’ancien régime n’était pas celui du clergé et de la noblesse, es qualité (car ils assuraient des missions de service public qui étaient plus onéreuses que lucratives), mais celui des villes : Paris, Lyon, et les principales villes étaient exemptes de la Taille qui était le principal impôt sur le revenu.

              Donc, la première décision de l’Assemblée nationale après le doublement du Tiers a été :

              1°) De décréter que la dette de l’État était sacrée et qu’une banqueroute ou une réduction de la dette serait une chose indigne et monstrueuse ;

              2°) De décréter que les titres de la dette et le paiement des intérêts seraient garantis, c’est-à-dire assignés sur les biens du Clergé, appelés biens nationaux, puis de décréter leur vente. Ce sont les collèges, les hôpitaux, les universités, les hospices, les biens de toutes les municipalités puis tous les biens fonciers dont les loyers permettaient d’assurer l’instruction et l’assistance publique qui ont été bradés et racheté par ... des bourgeois porteurs des nouveaux titres de la dette appeléss assgnats.

              Ce n’est donc pas une nationalisation qui a été faite avec la vente des biens nationaux, amis une privatisation. Les bourgeois ont aussi racheté la propriété supérieures tous les domaines agricoles en censive, puis viré les censitaires qui les habitaient et les cultivaient parfois depuis des siècles, pour y mettre des locataires libres.

              Si la Révolution avait été faite par le peuple et pour le peuple, d’une part les édifices publics n’auraient pas été fermés et vendus, d’autre part les domaines agricoles confisqués aux abbayes ou aux nobles immigrés auraient été donnés aux tenanciers, a lieu de les virer pour les vendre à des bourgeois rentiers.

              La troisième mesure a été d’abolir toute l’organisation corporative des métiers, avec tout son droit social qui était extrêmement développé au XVIIIe siècle, puis d’interdire la reformation de syndicats ouvriers et d’ententes collectives sur les prix. (loiis Lechapellier et loi Allard e 1789).

              La quatrième mesure est la libération complète du prêt à intérêt, sans aucune restriction.

              La cinquième mesure a été de ne pas abolir l’esclavage dans les îles.

              Dès le début, les Révolutionnaires du Tiers États ont fait en sorte de pouvoir instaurer en France le régime manufacturier qui existait déjà en Angleterre, mais pas en France car les réglements des métiers interdisaient de faire travailler les enfants sans apprentissage, de payer les compagnons à la pièce plutôt qu’à la journée, obligeait à des engagements annuels, etc..

              La classe qui est arrivé au pouvoir en faisant la Révolution est celle qui a fermé toutes les écoles primaires gratuites des villages, interdit toutes les congrégations et oeuvres charitables, supprimé tous les biens communaux et les droits des pauvres, et qui a envoyé au fonds des mines des petites filles en haillons pousser des wagonnets dans des mines humides.

              La condition des classes populaires en France au XVIIIe siècle était bonne, avec un système d’assistance sociale extrêmement développé (il suffit de lire Voyage en France d’Arthur Young pour les campagnes, LS Mercier pour les villes). Au XIXe siècle, elle est devenue atroce (il suffit de lire Ozanam ou le docteur Villermé).

              Les délires de Robespierre sur la vertu et l’Être Suprème ne comptent pas pour grand chose dans cette histoire.

              La seule vraie révolution populaire qui ait eu lieu en France est celle de 1845 pour renverser Louis-Philippe.


            • laertes laertes 22 novembre 2011 14:09

              Je dirai que les Vendéens et les Chouans qui se sont révoltés contre le gouvernement républicain pour des histoires de curés assermentés étaient coupables de haute trahison car ils risquaient par leur folie d’amener des armées étrangères soutenues par les émigrés et verser le sang de millers de français (dont des vendéens et des bretons) qui avaient combattu et risqué leur vie pour faire et maintenir la révolution !!
              C’étaient surtout des pauvres bougres incultes enrégimentés par les curés et les émigrés..En cela, leur crime peut-être atténué..mais pas ceux de leurs enrégimenteurs qui eux méritaient....la guillotine... Mais le gouvernement républicain qui avait sur les bras des dangers incroyables a du être excessif pour règler le problème.
              Rien à voir avec les russes blancs de 1917 et 1918 que Trotsky a éradiqué. Ces russes étaient des soldats qui voulaient rétablir le régime Tsariste !!!
              Le grand criminel Staline, c’est une autre histoire qui n’a rien à voir avec Trotsy et Lénine !!
              Quand Staline est arrivé au pouvoir la guerre civile était gagnée et terminée !!


              • LE CHAT LE CHAT 22 novembre 2011 14:39

                Lénine et Trostsky sont aussi des criminels !


              • bobbygre bobbygre 23 novembre 2011 00:38

                Bonjour,

                Tu juges facilement le Chat.
                Les hommes sont souvent l’instrument de l’histoire et rares sont les hommes qui peuvent s’en prétendre artisan, non ? (Rotschild, peut-être ?)

                Si Lenine ou Trotsky n’avait pas été là, l’histoire aurait sans doute été différente, mais sur le fond, est-ce bien sur ?
                Les causes de la révolution russe sont d’abord sociales et historiques. Lenine était à la tête du parti mais il n’était pas LE parti.
                Je ne tiens pas à défendre Lenine particuliérement, ce que je dis là, on pourrait le dire sur Robespierre ou tout autre grand homme historique au bilan contesté comme Pétain. Si Pétain n’avait pas signé l’armistice, qui peut prétendre que ça aurait été mieux pour la France ? personne ; Est-ce que quelqu’un aurait pu prendre une décision différente, une décision qui aurait sacrifié probablement de nombreux autres français.

                Je veux juste pointer du doigt le fait qu’il est difficile de juger moralement les décisions politiques surtout à plusieurs siècles de distance.
                On a déjà du mal à savoir la vérité sur les faits et les veritables acteurs de ce qui se passe à notre époque alors, tu parles ! :)

                Je vois plutôt l’histoire comme un rouleau compresseur qui doit avancer vaille que vaille promouvant tout ce qui va dans son sens et jetant aux orties le reste. Lenine était l’homme qu’il fallait pour que l’histoire suive son cours. Ça n’aurait pas été lui, c’eut été un autre.
                Mais je crois aussi à la singularité historique, à des moments où l’humanité rencontre des carrefours. Sans nul doute, nous y sommes, mais c’est l’ensemble de l’humanité qui va « choisir » le chemin, quand bien même de manière « inconsciente », les hommes qui n’iront pas dans le bon sens seront broyés et nul ne pourra aller contre.


              • Et hop ! Et hop ! 11 décembre 2011 00:15
                 @ bobbygre (xxx.xxx.xxx.218) 23 novembre 00:38

                Voilà ce que donne votre texte quand on remplace le nom du responsable des révolutions socialistes qui ont fait 100 millions de morts civils au XXe siècle (non compris la Chine), par le responsable de la IIe guerre mondiale qui a fait 50 millions de morts (dont au moins la moitié dûs aux bombardements américains de Dresde, d’Hiroshima,..). Il se trouve que le second s’est beaucoup inspiré des méthodes et de l’organisation du premier, qui lui-même s’est beaucoup inspiré de Robespierre et de Carnot (Lénine était même venu en France étudier la Terreur et les guerres de Vendée).
                « Bonjour,

                Tu juges facilement le Chat. 


                Les hommes sont souvent l’instrument de l’histoire et rares sont les hommes qui peuvent s’en prétendre artisan, non ? (Rotschild, peut-être ?)

                Si Hitler ou Himmler n’avait pas été là, l’histoire aurait sans doute été différente, mais sur le fond, est-ce bien sur ? 
                Les causes du national-socialisme sont d’abord sociales et historiques. Hitler était à la tête du parti mais il n’était pas LE parti.


                Je ne tiens pas à défendre Hitler particuliérement, ce que je dis là, on pourrait le dire sur Robespierre ou tout autre grand homme historique au bilan contesté comme Pétain. Si Pétain n’avait pas signé l’armistice, qui peut prétendre que ça aurait été mieux pour la France ? personne ; Est-ce que quelqu’un aurait pu prendre une décision différente, une décision qui aurait sacrifié probablement de nombreux autres français.

                Je veux juste pointer du doigt le fait qu’il est difficile de juger moralement les décisions politiques surtout à plusieurs siècles de distance.
                On a déjà du mal à savoir la vérité sur les faits et les veritables acteurs de ce qui se passe à notre époque alors, tu parles ! :)

                Je vois plutôt l’histoire comme un rouleau compresseur qui doit avancer vaille que vaille promouvant tout ce qui va dans son sens et jetant aux orties le reste. Hitler était l’homme qu’il fallait pour que l’histoire suive son cours. Ça n’aurait pas été lui, c’eut été un autre.
                Mais je crois aussi à la singularité historique, à des moments où l’humanité rencontre des carrefours. Sans nul doute, nous y sommes, mais c’est l’ensemble de l’humanité qui va »choisir« le chemin, quand bien même de manière »inconsciente", les hommes qui n’iront pas dans le bon sens seront broyés et nul ne pourra aller contre. 


              • Mahler 22 novembre 2011 14:20

                 

                Merci pour cet article qui montre une autre facette de Robespierre que celle rabâchée des collèges aux universités sur « Robespierre méchant tyran sanguinaire » Surtout que je vois que l’on parle de la Vendée, je rappelle que l’une des personnes responsables d’abondantes et violentes repressions était Carrier que Robespierre a déchu de son poste et de ses fonctions,

                Robespierre n’était ni tout noir ni tout blanc, il était l’Homme d’une époque trouble qui certes lui a fait faire des choses condamnables qu’il n’aurait pas fait en temps normal, Et puis une révolution c’est violent, c’est pas quelque chose de romantique où tout le monde est beau tout le monde il est gentil, on fait la fête,

                Quand aux commentaire syle « Robespierre agent des Rothschild », « illuminatis et révolution française » « Rothschild déclencheur de la révolution » c’est un peu n’importe quoi, ils n’ont pas tout déclencher dans le monde(et dieu sait si cette famille et néfaste) et c’est surtout après que leur rôle va vraiment émerger, à l’époque ils étaient pas encore très puissant, Ils commenceront à prendre réellement le pouvoir en 1800 quand Napoléon créa la banque de France et surtout en 1815 avec la bataille de Waterloo où Nathan Rothschild prendra définitivement le contrôle de l’économie anglaise et donc bien sur de l’Angleterre


                • JahRaph JahRaph 22 novembre 2011 18:46

                  @Mahler : sur le rôle des Illuminati et des Franc-Maçons dans la révolution française, je vous conseille la lecture du livre « Des Pions sur l’échiquier » de William Guy Carr. Beaucoup d’information y sont sourcées, même si ce livre date un peu.


                • Mahler 22 novembre 2011 20:21

                   Oki merci pour le livre, étant ouvert à tout je prendrai le temps de le lire . Cependant je sais bien que des francs maçons ont participé à la révolution française ainsi qu’à la révolution américaine, mais bon ça veut pas dire que ce sont de méchants qui veulent dominer le monde(ok certains parmi l’élite doivent sans doute conspirer), quant aux illuminatis c’était surtout un groupe de réflexion philosophique basé sur les lumières empreint d’idées que l’Église de l’époque ne devait pas aimer.

                  Pas la peine d’être illuminatis pour « comploter » on voit bien aujourd’hui que la finance, la bourgeoisie(euro-atlantique notamment) écrasent les peuples, inutile d’aller chercher chez les francs maçons pour critiquer la révolution française, c’était une révolution bourgeoise où une élite a pris le pouvoir. Parce que on critique beaucoup les Rothschild, Goldman Sachs, JP .Morgan etc c’est avant tout des bourgeois, c’est pas des paysans qui sont en train d’écraser les peuples et d’instaurer leur nouvel ordre mondial, au CFR c’est des bourgeois que l’on trouve.


                • Brath-z Brath-z 23 novembre 2011 11:19

                  Sur les Francs-Maçons pendant la Révolution, leur rôle est à grandement minorer. D’abord parce qu’ils étaient très divisés et même opposés : Philippe d’Orléans avait beau être grand maître de la loge de France, il se trouvait finalement fort peu de francs-maçons pour le soutenir, et c’était essentiellement des membres de sa clientèle ; La Fayette eut beau se présenter comme « le grand Américain » et chercher le soutien des « sociétés savantes », c’est plutôt vers son rival Riqueti de Mirabeau que nombre de francs-maçons se tournèrent. Étant donné que Mirabeau navigua sans cesse entre deux eaux, ne réussissant que ponctuellement à obtenir des majorités fort fluctuantes, voilà qui permet de relativiser l’influence de la franc-maçonnerie, largement concurrencée y compris en termes de réseaux d’influence par d’autres coteries, notamment par les « anglophiles » partisans d’une monarchie à l’anglaise (à ne pas confondre avec les partisans de Philippe d’Orléans, payé par les Anglais pour changer la dynastie régnante au profit des Orléans, liés au duc d’York).
                  La franc-maçonnerie sous la Révolution était particulièrement composite. L’abbé Grégoire (oui, en France, quoiqu’en disent certains ignorants, la franc-maçonnerie a été dès le début et aujourd’hui encore largement présente chez les catholiques) tout comme le huguenot Dupont de Nemours étaient franc-maçons ; le premier manqua d’être exécuté avec Robespierre, le second fut condamné à mort sous la Terreur et « sauvé » par le 10 thermidor.

                  D’une manière générale, on peut dire que l’apogée des franc-maçons pendant la Révolution fut la période 1791-1792, sous l’Assemblée Législative, où presque la majorité des parlementaires étaient franc-maçons. Mais là encore, les divisions étaient énormes entre un Couthon et un Brissot, même si les deux se rattachaient (en large) à la gauche de l’Assemblée. Après le 10 août (déchéance du roi), après le 21 septembre (réunion de la Convention) 1792, les franc-maçons furent beaucoup moins influents. L’élimination des factieux girondins (qui s’apprêtaient à renverser la Convention par la force armée et avaient même commencé de convoquer une « Convention des suppléants » à Troie dans la plus parfaite illégalité) le 2 juin 1793 marqua la disparition de la dernière coterie franc-maçonne des instances du pouvoir. Quant à ceux qui restaient, ils étaient répartis dans des camps opposés jusqu’à la mort : si Sieyès, Cambacérès, Desmoulins, Grégoire, Couthon et Vadier étaient tous franc-maçons, le premier (« la taupe de la Révolution ») fut un fervent modérantiste, le second un girondin affirmé, le troisième un dantoniste, le quatrième un humaniste de la Montagne, le quatrième un fervent robespierriste (le « triumvirat » arrêté le 9 thermidor et exécuté le lendemain était formé de Robespierre, Saint-Just et Couthon, auxquels demandèrent à être ajoutés Robespierre jeune et Lebas) et le dernier un maximaliste voire un hébertiste.


                • Clavdio 22 novembre 2011 16:14

                  Après avoir lu moult ouvrages sur Robespierre ainsi que la « Vendée vengé » je vacille quelque peu à la lecture de cet article. L’auteur a voulu faire un parallèle entre présent et passé, mais sait-il que le sujet principal était un schizophrène mort vierge, le contraire des politiciens d’aujourd’hui qui eux disparaitraient plutôt dans les bras de leurs maîtresses.
                  Sans faire une longue liste des méfaits de ce détraqué à moitié fou, je pense avoir encore un peu de recul avant l’arrivée peu probable de la la terreur. Désolé.
                  Claude SAINT ETIENNE


                  • djanel Le viking- djanel Le viking- 22 novembre 2011 17:19

                    « Après avoir lu moult ouvrages  » Vous êtes un savant. Vous n’avez pas oublié de mettre un S à ouvrage ce qui augmente votre crédibilité.

                    Vous avez donc attrapé le tournis à la lecture de cet article. Soufflez donc dans un alcootest smiley


                  • Jonathan Moadab Holly_Crapp 22 novembre 2011 21:45

                    Le parallèle entre passé et présent est évidemment à prendre avec des pincettes. Il n’en reste que ses paroles sont intemporelles, et ont encore beaucoup de sens aujourd’hui. 

                    Il n’empêche que malgré les défauts ou les erreurs faites par celui que vous qualifié de « détraqué à moitié fou », Robespierre a sans nul doute fait bien plus pour la Nation que tous ses détracteurs réunis ! 


                  • drlapiano 22 novembre 2011 17:02

                    Crap ... il sait trop bien ce que ça veut dire, il la personifie par ses dire ... quand à Holly ... il ne sait pas ce que cela veut dire mais il sait qu’il y a une vague connotation de provocation à utiliser ce mot avec ce qu’il est.
                    Mais nous retenons ce qu’il est CRAP !
                    Does Crap intersts anybody but polymorphously perverses ?


                    • Jonathan Moadab Holly_Crapp 22 novembre 2011 21:49

                      Tiens, on a des collégiens sur AgoraVox ?


                    • non667 22 novembre 2011 17:02

                      la révolution française mérite un audit
                      j ’en savais (40 ans ) ce que disait le discours de mon maire communiste à la cérémonie du 14 juillet après le défilé des écoles (y avait pas la télé !), à savoir le roi louis XVI se gavait pendant que le peuple subissait une famine et qu’il était juste que l’on lui coupe la tête (tout ça en un jour) !.

                      le jugement du roi passé à la télé avec jean edern hallier en avocat de louis XVI m’a fait penser que ce n’était pas si simple
                      mon observation et ma réflexion sur la vie politique m’ont amené a une conclusion toute différente.
                      celui qui gagne en politique ce n’est pas le gentil bisounours bien bon droit et juste mais le plus ambitieux ,fort , madré malin ,rusé , cruel ,sans scrupules ,comploteur etc.....
                      à l ’évidence le serrurier louis XVI n’avait aucune de ces qualités et ne pouvait resté roi !
                      le peuple a été manipulé pour abattre la monarchie et le clergé au profit de la bourgeoisie et du capitalisme judéo-maçonnique !

                      actuellement rien à changé ,c’est pour cela que les pourris valets à la solde des plus forts ( N.O.M. ) se succèdent à la tête du gouvernement !
                      printemps arabes = révolution française
                      et à contrario que celui a qui on ne peut rien reprocher de malhonnête (le pen ) se voit vilipendé et n’ira pas au pouvoir !
                      un espoir !
                      grace au net et aux forums les complots peuvent être déjoué  !


                      • Clavdio 22 novembre 2011 19:10

                        Je crois que c’est le cheminement normal de la culture. Il m’a fallu attendre pour savoir , comprendre, et surtout faire le tri des bons et mauvais auteurs, lire et encore lire.

                        Pour ce qui concerne l’article de Holly_Crapp en réalité je lui donne raison sur un point, celui du constat des dérives, mais pas sur les vertus accordées par lui à cet assassin notoire. Par contre il aurait pris en exemple Rochefort, Franqui ou Louise Michel contre les Versaillais que j’assimilent à nos élites bourgico politicofinanciers actuels avec bobos réunis. J’aurai alors, applaudi.
                        Il vous reste à lire « la commune » le livre de louise Michel, (les communards n’ont rien à voir avec les communistes) Bonne lecture


                      • Jonathan Moadab Holly_Crapp 22 novembre 2011 21:50

                        C’est noté Claudio, j’ai beaucoup aimé faire cet exercice (ma passion première, avant le journalisme, c’est l’histoire), je réitérerais à l’occasion !


                      • Clavdio 22 novembre 2011 18:47

                        Seule la vérité suivie de son véritable patronyme confère le sérieux et la crédibilité.
                        Faire des fautes d’orthographe ou pas, les gens intelligents trient.
                        Quant au mot incriminé, il faisait partie du vocabulaire de mon père. Voici les ouvrages répertoriés sur le triste Robespierre.
                        http://www.rondelot.com/spip.php?article48

                        Au fait, nul n’a le droit de porter ce nom. Cherchez sur n’importe qu’elles listes vous ne trouverez aucun Robespierre ni Ravaillac .


                        • Brath-z Brath-z 22 novembre 2011 22:10

                          Il y a dans le Pas-de-Calais de nombreuses familles Robespierre, hein...


                        • Clavdio 23 novembre 2011 11:26

                          Surpris de votre réponse j’ai vérifié sur les pages blanches, y ai trouvé 83 réponses, toutes concernant des collèges, des salles ou même l’étal d’un boucher, mais aucun particulier.... Le nom était en extinction, seuls les deux frères pouvaient relevé ce défit, le sort en décida autrement puisqu’ils furent guillotinés sans descendance.


                        • grellety grellety 22 novembre 2011 19:08

                          Il faut vous féliciter pour ce texte, qui rend hommage à Robespierre. Bien entendu, les assistés d’extrême-droite qui ne travaillent pas et passent leur temps sur Internet et sur Agoravox pour baver sur tout ce qui constitue une réflexion, intellectuelle, historique, sérieuse, vous sont tombés dessus, comme cela était prévisible. Ne soyez pas effrayé par leur petit nombre, certains ont des doubles comptes, et puis ils fonctionnent toujours en meutes. 

                          Par exemple, vous avez un propagandiste des Vendéens martyrs. Heureusement, sur ces sujets, comme tant d’autres, il y a des gens sérieux : 


                          Si Robespierre avait été le dictateur qu’il a été accusé d’être, il n’aurait pas été aussi aisément éliminé par ses adversaires puisqu’il les aurait lui éliminé ! Et c’est ce que nous pouvons lui reprocher de n’avoir pas fait. Car en laissant les « Thermidoriens » prendre le pouvoir, la révolution fut étouffée, et depuis, nous payons leur haine du peuple par une oligarchie constante. 

                          • Jonathan Moadab Holly_Crapp 22 novembre 2011 21:54

                            Merci bien !


                          • mortelune mortelune 23 novembre 2011 12:42

                            Je ne pouvais imaginer quelqu’un écrire un texte aussi vrai sur Robespierre. 

                            De même Grellety a les mots justes pour nous rappeler que nous payons la prise de pouvoir de ceux qui ont mené une oligarchie en lieu et place d’une véritable démocratie. 
                            Robespierre a payé le prix que beaucoup d’humanistes payent depuis toujours ; Malcon X, Lincoln, Martin Luther king, pour ne citer qu’eux. Curieusement ces gens meurent tous d’une mort violente. Je ne connais que l’abbé Pierre qui soit mort dans son lit. Il faut dire que ce dernier ne faisait pas de politique et qu’il ne faisait donc peur à personne. 
                            Dans tous les cas, quand on connait assez bien les niveaux de conscience et les possibilités de manipulation de la masse populaire il est aisé pour les anti républicains de tromper les gens qui prennent peu de temps pour réfléchir à la condition humaine. Le pouvoir et l’argent ont toujours pris l’avantage sur la sagesse et ce n’est pas demain la veille que ça va changer. 
                            J’espère que ceux qui critiquent ce très bon texte feront l’effort de s’instruire des évènements de la révolution française autrement qu’en ouvrant les livres scolaires.

                          • Jonathan Moadab Holly_Crapp 22 novembre 2011 23:20

                            http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/robespierre-a-ete-un-grand-95445

                            Voilà qui remet quelques pendules à l’heure... :)


                            • chantecler chantecler 23 novembre 2011 10:21

                              Si vous me permettez ,

                              De quoi remettre les choses dans l’ordre et de savoir de quoi l’on parle ...

                              http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_fran%C3%A7aise

                              La Vendée a été aussi une guerre civile , atroce , avec des massacres des deux cotés ...

                              Parler de génocide est inconvenant . Deux fractions se combattaient . Dans le cadre de « la patrie en danger » envahissement des contre révolutionnaires appuyés par les monarchies européennes.

                              Quant à la révolution au départ il ne s’agissait que de mettre en place une monarchie modérée . ce que la noblesse et l’église ont rejetée .



                                • brieli67 23 novembre 2011 11:47

                                  oui oui toujours du story telling ;; ;; ;; ;; ;;


                                  Ces territoires ligériens sont devenus cathos dragonnés à partir de 1720 !! Les huguenots ’ commerçants et petits seigneurs ont du se barrer.....
                                  Les Rohans sont devenus z’évèques et cardinaux....

                                  Ces « nouvelles terres » ont bénéficié de régime de faveur ROYALE avec plein d’avantages par rapport aux autres serfs du royaume. Une nouvelle hiérarchie bourgeoise catho royaliste s’est donc mise en place. 

                                  Les « petits chefs vendéens » voulaient garder leurs avantages acquis..... que le temps d’une génération. Le peuple encouragé par les idées révolutionnaires voulait aussi sa part de gâteaux... Guerre civile : on accepte les aides de toutes parts et on se ligue avezc n’importe qui n« importe quoi. Il y a des manips de partout !

                                  et des réécritures depuis........
                                  De peur d’un coup de poignard dans le dos avant de se défendre avant d’attaquer la façade Est - Rhin, Suisse, Italie 



                                  Quant aux massacres franco-français, j’ai plaisir à vous à vous informer que les généraux les plus sanguinaires de l’histoire de la révolution françaises furent des Alsaciens !!!
                                  Oui, le général Westermann ( de Molsheim) disait à propos des Vendéens 
                                  «  »Il n’y a plus de Vendée ! Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais et les bois de Savenay. Suivant les ordres que vous m’avez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux, massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront pas de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher ; les routes sont semées de cadavres. On fusille sans cesse à Savenay, car à chaque instant il arrive des brigands qui prétendent se rendre prisonniers... KLÉBER et MARCEAU ne sont plus là, nous ne faisons pas de prisonniers, il faudrait leur donner le pain de la liberté et la pitié n’est pas révolutionnaire »

                                  Quant au légendaire général Kléber, il a pourchassé sans pitié les Vendéens, qui malgré tout résistent assez bien jusqu’au 23 décembre 1794. Ce 23 décembre, on compte 11000 vendéens à Savenay. Kléber, Marceau et Westermann leur assène le coup de grâce. Ils les cernent et les exécutent dans une boucherie sans nom. Seuls 4000 à 5000 insurgés en réchappent. Les républicains eux ne comptent que 30 tués et 200 blessés. Le succès est total, l’horreur aussi...
                                  Kléber écrit : « [..]chaque colonne prend une direction différente à la poursuite des rebelles. Le carnage devient horrible. On ne voit partout que des piles de cadavres. Une grande partie va se noyer dans le marais de Montoir, le reste se jette dans les bois où bientôt, ils sont découverts, tués ou faits prisonniers... On envoie alors des patrouilles d’infanterie ou de cavalerie dans tous les villages des environs ... Des milliers de prisonniers de tout âge et de tout sexe sont successivement arrêtés et conduits sur les derrières. Les représentants du peuple les firent juger par des tribunaux révolutionnaires, et la France, l’Europe entière, connaissent toutes les atrocités qu’on a exercé sur ces misérables. Ma plume se refuse à les décrire » 


                                  Oui l’Histoire de France ne s’est pas faite avec des fleurs et des chants, 


                                  interrrrrresting sur le père du Schénéral....... de Molsheim la cité Bugatti./

                                • mortelune mortelune 23 novembre 2011 13:05

                                  @Brieli 67

                                  Les gens d’armes ne sont en aucun cas des humanistes. Ils sont prompts à massacrer non pas par idéologie mais trop souvent par conviction que la vie des autres est inutile ou dangeureuse. Qu’ils s’allient aux plus forts du moment contre argent pour épancher leur soif de voir le sang couler leur rend la gloire qu’ils n’ont pas d’eux-mêmes. Les massacres de malheureux ne devraient pas trouver de justification mais la chose étonnante est que ceux qui pleurent leurs morts sont aussi prompts à rendre coups pour coups ceux qu’ils ont reçu voir davantage encore.


                                • Biloo 23 novembre 2011 10:49

                                  Les propositions de réforme du mouvement sont utiles mais non suffisantes.

                                  Il faut fédérer les mouvements locaux, en fédération donc avec un moyen unique de communication via un site web/forum, accessible à tous qui centralise les évènements, les décisions etc.

                                  il faut que chaque instances du mouvement adopte un fonctionnement démocratique.
                                  Une fois par semaine (par exemple) voire tous les jours si les gens sont assez nombreux. Une assemblée de taille adaptée doit être tirée au sort et chargée de la prise de décision au sein du mouvement local. Les tirés au sort sont en nombre impair et ne peuvent plus être tiré au sort par la suite. (principe du mandat court et unique)

                                  De la même manière pour l’organisation interne des mouvements, les rôles et les missions doivent être répartis entre les participant sur le même principe : gestion du camp, commission hygiène, chargé de la communication avec les médias.


                                  • Fabien 09 Crazy Horse 27 novembre 2011 11:23

                                    Merci pour cet article et ta tentative de lancer le débat sur les indignés et plus généralement la nécessité d’un mouvement révolutionnaire.

                                    J’ai côtoyé un petit peu le mouvement sur Lyon. J’ai rencontré aussi les indignés d’Espagne, lors de leur passage à Lézan.

                                    J’aimerais commenter tes propositions :

                                    Arrêter de rêver éveillé
                                    Ça aiderait oui. Mais s’il y a tant de « rêveurs » parmi les indignés, n’est-ce pas parce que beaucoup ignorent à quel point la situation est critique ? Je veux dire : tous ont bien le sentiment que quelque chose cloche, et qu’il faudrait faire autrement. Mais combien ont analysé en détail le système économique et financier par exemple ? Ou l’histoire des services de renseignement ? Combien adoptent une posture « scientifique » dans leur étude et leur réflexion ? Combien, au contraire, campent sur des postures purement idéologiques et subjectives ? Et ce n’est pas caractéristique des indignés, loin s’en faut. On rencontre cela un peu partout chez les « alters ».

                                    Un système de leadership
                                    En ce qui me concerne, j’ai des doutes sur la nécessité de formaliser le leadership. J’ai le sentiment que les meilleurs leaders sont ceux qui ne sont pas « officialisés ».
                                    Pour l’organisation politique, je pencherai plus pour un système démocratique à l’Athénienne (pas de « classe politique », tirage au sort, mandats courts - cf. Etienne Chouard) ou bien pour un système qu’on pourrait qualifier de cyber-démocratie, telle qu’il est décrit par le Mouvement Zeitgeist par exemple.

                                    Revenir sur la perpétuelle recherche du consensus
                                    Pas facile à faire passer une idée comme celle-là ! Je crois pourtant que tu as raison.
                                    La plupart des décisions n’ont pas besoin d’avoir l’approbation de tous. Si l’on croit aux vertus de la démarche rationnelle, scientifique, alors la plupart des sujets pourraient être traités efficacement et beaucoup plus rapidement par un collège restreint de personnes compétentes dans les domaines concernés et par une poignée de « novices » (ce qui n’interdit pas de remettre en cause une décision « à postériori » - si on présente des arguments sérieux).
                                    Seules les questions d’ordre morale, esthétique, et la justice devraient être soumises au consensus. Tout le reste est purement technique : une fois qu’on a fixé pour objectif la satisfaction des besoins de tous et la préservation de notre espèce (et donc de notre environnement), alors il ne reste plus qu’à déterminer quelle est la meilleure manière d’extraire des ressources, de produire ce dont on a besoin, d’organiser l’espace urbain et rural, etc.

                                    décentralisation du mouvement
                                    N’est-ce pas déjà le cas ? J’avais cru le comprendre. Je crois aussi que c’est indispensable si l’on veut espérer mettre en difficulté les autorités qui ne manqueront pas de chercher à nous nuire, pour peu que nos actions constituent une réelle menace pour « l’ordre établi ».

                                    jeter des ponts avec la population
                                    Essentiel. Quand je discute avec des gens « normaux » (les agents Smith), je vois bien qu’un fossé énorme nous sépare. Comment toucher les gens ? Je crois qu’il faut éviter les propos trop « intellectuels ». Moi le premier, j’ai toujours essayé de glisser quelques petites vérités autour de moi, sur l’histoire, sur l’économie, sur la politique, sur la société. Mais plus le temps passe, et plus je me dis que ce n’est peut-être pas ce qui fonctionne le mieux. La plupart des intellectuels se vexent ou en tout cas s’emportent (surtout quand nos arguments sont en béton armé), et les gens plus « simples » décrochent en moins de 10min (ou alors ils « boivent » nos paroles, ce qui n’est pas bon signe non plus).
                                    Aujourd’hui je pencherai plus pour une action de proximité, une réappropriation de l’espace public. Revigorer les communautés, tisser du lien entre les gens. Les formes de militantisme à la Love Police m’apparaissent prometteuses pour rendre le mouvement vraiment populaire.
                                    .
                                    orientation stratégique
                                    Ça manque aussi. Pour faire simple et bref, j’ai rencontré beaucoup de gens « contre » et peu de gens « pour » ceci ou cela. Du coup, niveau crédibilité, c’est pas le top...

                                    Arrêter de se focaliser sur le caractère mondial du mouvement
                                    Complètement d’accord. Je crois cependant qu’il ne faut pas oublier l’intérêt de la mise en relation des révolutions et le soutien mutuel que peuvent s’apporter les groupes. On parlait de « rêveurs » un peu plus haut, eh bien il ne faut pas rêver : si aujourd’hui on renverse le capitalisme néo-libéral en France et qu’on instaure une société plus égalitaire et plus juste, on peut être certain que demain l’un de nos « allié » d’hier lancera une frappe préventive pour « libérer les pauvres français de la tyrannie anarchiste ».

                                    "Les Indignés doivent comprendre qu’ils n’inventent rien, et doivent tirer des leçons du passé et des événements qui rythment l’actualité.« 
                                    Effectivement, et un des reproches que je leur ferai c’est de vouloir réinventer la poudre. Sous prétexte d’éviter la »récupération« par des mouvements existant, j’ai vu des indignés »lyncher« (c’est un peu fort) de pauv’ types qui désiraient juste partager leur penser avec l’assemblée populaire. Bon, ils ne sont pas toujours très fins dans leur manière de prendre la parole et tiennent souvent des propos partisans. Mais le mouvement des indignés pourrait vraiment être le vecteur de l’union de toutes les luttes en cours. Sans perdre son identité, il serait possible qu’il englobe les organisations existantes et qu’il se nourrisse de leur expérience.

                                    Un commentaire personnel :

                                    J’ignore comment la situation va évoluer, mais parmi tous les scénarios possibles, l’hypothèse »bisounours« dans laquelle l’élite actuelle accepte gentiment d’abandonner ses privilèges, où tout le monde s’aime et construit main dans la main un monde meilleur, où l’on trouve des solutions géniales aux problèmes de l’organisation socio-économique, de l’épuisement des énergies fossiles, de la raréfaction de l’eau potable, des déchets nucléaires, de la pollution chimique de notre environnement, etc. me paraît la moins probable.

                                    Je crois que ce qui manque le plus chez beaucoup, c’est le sens du sacrifice et le manque de cohérence. Je me mets dans le sac aussi. S’il y a un espoir de construire un monde meilleur, il est dans l’effort et l’engagement individuel de chacun, au service de tous.

                                    Au cours des 10 dernières années, j’ai rencontré beaucoup de gens »indignés« , militants ou non, mais très peu avaient entamé une véritable démarche de transformation personnelle, très peu étaient près à assumer au grand jour leurs positions idéologiques, très peu étaient près à sacrifier un tantinet soi peu leur petit confort et leur pseudo sécurité.

                                    Je ne suis pas expert en révolution, mais je doute que les »insurgés« et les »résistants« aient vécu des années très »heureuses« pendant qu’il menaient leur combat. Je doute qu’ils n’aient rien »perdu« dans l’affaire, qu’ils n’aient pas souffert de mille façons pour remporter la victoire finale.

                                    Ce qui me désole, c’est de voir tous ces »indignés" d’aujourd’hui, qui croient qu’ils vont pouvoir faire la révolution en restant installé confortablement devant leur ordinateur alimenté à l’uranium, en mangeant Danone et en buvant un bon vin soufré.

                                    Mais peut-être suis-je intolérant ou trop exigeant...


                                    • Jonathan Moadab Holly_Crapp 28 novembre 2011 10:38

                                      Merci pour votre commentaire, qui dans l’ensemble, complète et poursuit ma pensée. Je suis en train de travailler à faire un bilan du mouvement, plus complet, et tirer des conclusions provisoires histoire de faire réagir...


                                    • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 27 novembre 2011 16:51

                                      Je crois que Robespierre, avec Napoléon, fait partie de pires excréments produits la France ces derniers millénaires.


                                      On leur doit, directement, et indirectement, les charniers les plus garnis de l’histoire humaine.

                                      Je ne dirais pas ce que je pense de ceux qui continuent à faire l’apologie de cet immondice.



                                      • Jonathan Moadab Holly_Crapp 28 novembre 2011 01:57

                                        Vous étiez déjà intervenu sur un de mes fils, j’étais allé voir votre blog. 

                                        Votre suffisance m’avait choqué... 

                                        Vous dites « tout le monde ne mérite pas que l’on consacre son énergie a faire comprendre un message complexe.  »

                                        Et bien je crois qu’on peut vous l’appliquer.

                                        Bien à vous.


                                      • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 29 novembre 2011 23:35

                                        Robespierre, plus généralement la Révolution de 1789, ont porté les germes des pires ignominies historiques de ces 200 dernières années, entre autres communisme, nazisme, et idéaux assimilés.


                                        1789, avec ses principes égalitaires et son universalisme portés par les pires charlatans avinés, a conduit à la massification, à l’indifférenciation entre individus, des bureaux de vote aux tranchées de Verdun, jusqu’aux récents massacres, en Syrie, en Libye et ailleurs.

                                        Mais encore en 2011, personne n’ose se pencher sur les faits, les vérités historiques, qui mettent à terre la mythologie républicaine enseignée depuis des décennies aux jeunes français. 

                                        La république en perdition continue de s’accrocher à ses vieux démons. Signe d’un profond désarroi, signe d’un déclin inexorable.

                                      • benedicte_gab 27 novembre 2011 19:35

                                        Il faut rendre justice à Robespierre, contrairement à ce que certains veulent croire.
                                        Mais c’est vrai qu’un « incorruptible » par les temps qui courent se doit être vilipendé :)
                                        Pour information le lien sur le site de la Société des études robespierristes et des annales de la révolution française http://ahrf.revues.org/210


                                        • Jonathan Moadab Holly_Crapp 28 novembre 2011 01:58

                                          Un grand merci ! Je vais rentrer en contact avec eux !


                                        • Jonathan Moadab Holly_Crapp 28 novembre 2011 10:31

                                          L’idée n’est bien sûr pas de le déifier, mais de l’objectiver. Toute étude historique sérieuse démonte sans ciller les accusations simplificatrices qui lui sont faites ici. 

                                          Comme si Danton était un saint ! Avait-il mérité la mort ? Comme beaucoup d’hommes, sûrement que non... Mais mérite-t-il que vous en fassiez une figure de pureté en opposition à Robespierre ? Non plus.

                                          Bonnes lectures : 

                                          http://www.justice.gouv.fr/histoire-et-patrimoine-10050/proces-historiques-10411/le-proces-de-danton-22724.html

                                          http://www.rondelot.com/spip.php?article77


                                        • Et hop ! Et hop ! 10 décembre 2011 22:43

                                          Edit : pas de dizaines d’arrestations, de dizaines de milliers d’arrestations arbitraires et de condamanations à mort sans procès.


                                          Jamais il n’y a eu autant de gens en prisons que sous le règne de ces libérateurs, tous les couvents, tous les hôpitaux, tous les hospices, tous les asiles étaient transforméss en prison.

                                          Il n’y a jamais eu non plus de pouvoir plus violent, plus tyrannique, plus méprisant des lois et des libertés publiques et plus meurtrier en France que pendant le règne de ces gens qui luttaient contre la tyrannie de Louis XVI.

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