Intéressant, tout de même, d’apprendre que
"Tony Blair n’a pas trouvé dans cette mission de médiation suffisamment de quoi utiliser son temps : depuis janvier il est consultant pour la banque américaine JP Morgan"
Un haut responsable de cette banque a joué un rôle important dans l’opération du Plateau de Saclay. Voir par exemple, dans notre blog La Science du XXI Siècle ( http://science21.blogs.courrierinternational.com/ ), les articles :
Recherche : après la casse du CNRS, celle du CEA et de la fac d’Orsay ?
Le plateau de Saclay et la casse des etablissements publics de recherche
Plateau de Saclay, CNRS, CEA et science du XXI siècle
Valérie Pécresse, CNRS, INSERM, Union Européenne, plateau de Saclay et « décloisonnement » de la recherche
Ainsi donc, l’ami de Sarkozy Tony Blair, faute de devenir le premier président "permanent" de l’UE, s’est recyclé dans une grande banque privée dont le responsable en France paraît également proche de Sarkozy et Pécresse. Qui fait la loi dans la "construction européenne", si ce n’est la grande finance ?
Quant à la situation au Proche-Orient, c’est curieux d’entendre parler de "mains coupées de l’Europe". Ces "mains coupées" n’ont pas empêché l’UE de renforcer encore récemment ses liens avec Israël. Voir par exemple :
http://blog.mondediplo.net/2008-12-10-L-Union-europeenne-capitule-devant-Israel
et pour intervenir en Afghanistan,on ne peut pas dire que les puissances européennes aient les "mains coupées", non plus.
D’ailleurs, dans une Europe pour laquelle des dirigeants politiques influents revendiquent des "racines chrétiennes", il serait sans doute utile d’apprendre à l’ensemble de la population deux ou trois choses sur les "raciines chrétiennes" du sionisme "pur et dur".
Par exemple, dans le célèbre discours d’Urbain II au Concile de Clermont de 1095 appelant à la Première Croisade, où on peut lire des invectives du genre : "... des peuples du royaume des Persans, nation maudite, nation entièrement étrangère à Dieu, race qui n’a point confié son esprit au Seigneur, a envahi en ces contrées les terres des chrétiens, les a dévastées par le fer, le pillage, l’incendie, a emmené une partie d’entre eux captifs dans son pays, en a mis d’autres misérablement à mort, a renversé de fond en comble les églises de Dieu...", etc... (version du discours d’Urbain II dans Roberti Monachi historia Hierosolymitana, écrite par l’abbé de Saint-Rémi de Reims, Robert le Moine). Source sur la Toile :
http://pages.usherbrooke.ca/croisades/sources1.htm
Or, la mëme version du discours dit plus bas :
"Prenez la route du saint sépulcre, arrachez ce pays des mains de ces peuples abominables, et soumettez-le à votre puissance. Dieu a donné à Israël en propriété cette terre dont l’Écriture dit " qu’il y coule du lait et du miel ".
Jérusalem en est le centre, son territoire, fertile par-dessus tous les autres, offre pour ainsi dire les délices d’un autre paradis : le Rédempteur du genre humain l’a illustré par sa venue, honoré de sa résidence, consacré par sa Passion, racheté par sa mort, signalé par sa sépulture. (...)"
En clair, pour l’Eglise le légat d’Abraham (terre comprise) appartenait aux Chrétiens, pas aux Juifs. Les premiers étant justifiés par la foi en Christ, alors que la Loi (de Moïse) était devenue obsolète d’après le dogme chrétien. Le sionisme chrétien n’est donc pas une invention des évangélistes des Etats-Unis.
Dans son Epitre aux Galates, Paul écrit :
"Avant que vînt la foi, nous étions enfermés sous la garde de la Loi, en vue de la foi qui devait être révélée.
Mais la foi étant venue, nous ne sommes plus sous un pédagogue.
Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi dans le Christ Jésus.
(...)
Et si vous êtes au Christ, vous êtes donc " descendance " d’Abraham, héritiers selon la promesse."
Source sur la Toile : http://bible.catholique.org/epitre-de-saint-paul-apotre-aux-galates/3396-chapitre-3
Les intentions de l’auteur de l’Epitre étaient bonnes pour son époque : elles visaient à metre fin aux différences de traitement entre les ëtres humains : "Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni homme libre ; il n’y a plus ni homme ni femme : car vous n’êtes tous qu’une personne dans le Christ Jésus." Mais dix siècles plus tard, les croisades se sont servies du légat d’Abraham dans un but très différent.
Quand des historiens israéliens comme Benny Morris comparent Israël aux Croisades, on peut se faire une idée des bases de la référence...
D’ailleurs, le Haut Moyen-Age a connu un "pouvoir européen" théocratique dont la Croisade Albigeoise a été l’un des derniers "exploits". Voir par exemple cet article :
http://notresiecle.blogs.courrierinternational.com/archive/2008/03/08/trait e-europeen-pouvoir-continental-et-huit-centenaire-de-la.html
Le Collectif Indépendance des Chercheurs
"Prenez les universités ? Qu’est-ce que c’est que toute cette racaille professorale qui n’a jamais connu la vie active, étant passé sans transition d’élève à maître, et qui prétend y préparer les autres ? "
Vous êtres très rapide pour manier le mot "racaille". Mais la réalité est que le métier d’enseignant, qu’il s’agisse de l’Education nationale ou des universités, n’est pas simple du tout. D’ailleurs, dans les laboratoires les enseignants font également de la recherche. Des professeurs français, travaillant en France, ont obtenu le Prix Nobel.
En revanche, sans insulter personne ni mettre en cause la probité de qui que ce soit, on peut critiquer le rôle de filières comme l’ENA, Sciences Po, HEC... qui en effet exercent une veritable hégémonie sur la vie professionnelle et institutionnelle française sans réelle justification et avec des résultats pour le moins peu probants.
Par ailleurs, les passerelles entre le domaine public et le secteur privé ne sont pas nécessairement une bonne chose, car elles peuvent porter atteinte à l’apparence d’impartialité et d’indépendance des institutions. Le contrôle de ces questions en France mériterait d’être plus conséquent.
Quelques articles de 2008 de notre blog :
Sarkozy, Pécresse, la « réforme » du CNRS et le « vieux statut mité » des chercheurs français
« Petits fonctionnaires », « haute fonction publique », PDG et système économique
Société Générale, CNRS, fonctionnaires... combien de poids et de mesures ?
CNRS : le Conseil Scientifique désavoue le projet de chaires CNRS/Université
Statut des enseignants-chercheurs et privatisation de l’enseignement supérieur
CNRS, occupation de l’ANR, reaganisation et politique de Valérie Pécresse
La démolition du CNRS, Valérie Pécresse et l’intérêt général
Indépendance des Chercheurs
En tout cas, les jeunes veulent gagner leur vie et vivre, et ils ont raison. C’est pourquoi il y a une ambiance de révolte à laquelle il ne semble pas que les institutions françaises et européennes sachent répondre.
S’il faut que les Etats donnent de l’argent à des industriels ou à des financiers pour qu’ils daignent ne pas délocaliser, pendant que les gens sont au chômage et ont de plus en plus de mal à vivre...
Justement, la science et la technologie fournissent des cas flagrants de vagues de délocalisations motivées par la simple recherche des standards sociaux les plus bas possible aux cours des deux dernières décennies.
Voir par exemple, dans notre blog "La Science au XXI Siècle" ( http://science21.blogs.courrierinternational.com/  ; ), ces articles de l’année 2008 :
Vers une délocalisation générale de la recherche scientifique française et européenne ?
Délocalisations, recherche scientifique et propagande politique
Recherche scientifique et technologique : où est la « guerre économique » ?
La déclaration du sommet du G20 du 15 novembre
Europe, jeunesse, révolte, délocalisations, dumping
Union Européenne, temps de travail et dumping social
Recherche, universités : une année de fausse route
etc...
Bonne année malgré tout !
Le Collectif Indépendance des Chercheurs
Pour la recherche, l’enseignement supérieur, l’éducation... 2008 a été catastrophique à cause de la politique de Sarkozy, Pécresse, Darcos... et 2009 se présente encore pire.
Voir notre article d’hier dans notre blog "La Science au XXI Siècle" ( http://science21.blogs.courrierinternational.com/ ) :
Recherche, universités : une année de fausse route
après un Noël déjà bien triste :
CNRS, INSERM, Universités... un bien maigre Noël
Un voeu : surtout pas le "ministrable Allègre". Lire aussi :
Crise de l’évaluation, CNRS et « réforme de la recherche »
Bonne année quand-même !
Le Collectif Indépedance des Chercheurs
Pardon, mais dès le départ l’article est très clair :
"The proportion of human genetic variation due to differences between populations is modest, and individuals from different populations can be genetically more similar than individuals from the same population. Yet sufficient genetic data can permit accurate classification of individuals into populations."
Ce qui signifie que, pour distinguer entre les populations, il faut cumuler un nombre très important de données qui intègrent notamment de nombreux facteurs superficiels liés au milieu ambiant qui entoure depuis très longtemps ces populations. D’où la référence à la "géographie". Mais qu’est-ce que cela prouve ?
L’article précise bien, d’emblée, que ces différences sont limitées et que des individus de populations différentes peuvent être génétiquement plus similaires que des individus de la même population. la conclusion est également très claire :
"The fact that, given enough genetic data, individuals can be correctly assigned to their populations of origin is compatible with the observation that most human genetic variation is found within populations, not between them."
Indépendance des Chercheurs
Pour rappel, le discours de Nicolas Sarkozy du 9 décembre aux Premières Assises Européennes de l’Innovation commence ainsi :
http://www.elysee.fr/download/?mode=press&filename=09.12_Assises_europeennes_Innovation.pdf
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les élus,
Cher Claude Allègre, j’aurai pu vous mettre dans les autres catégories aussi,
Mesdames et Messieurs,
Le monde et l’Europe, nous traversons une crise sans précédent par sa violence, par sa profondeur et
par son caractère absolument inédit.
Face à la crise, il y a la tentation compréhensible de se concentrer uniquement sur le court terme,
uniquement sur l’urgence. Et vraiment déjà se contenter que de l’urgence, c’est déjà un plein temps.
Face à la crise, il y a la tentation d’oublier l’avenir parce que le présent nous oppresse.
Face à la crise, il y a la tentation de se dire « parons au plus pressé on verra bien plus tard ».
Mais franchement si l’on fait cela. On sera grosso modo dans la ligne de ce que l’on a fait dans les
crises précédentes qui pourtant étaient moins graves que celle-ci. Eh bien, je pense que ce serait une
grave erreur. Parce que c’est dans la crise que l’on prépare le sursaut. Parce que c’est dans la crise
qu’on peut remettre en cause les erreurs qui nous ont amené où nous en sommes. Et parce que la crise
est l’occasion unique, inespéré de bousculer des dogmes, de questionner des prétendues évidences et
de surmonter les éternels conservatismes. Et la crise, c’est le parfait révélateur de qui sont les
réformateurs et de qui sont les conservateurs. En dehors de la crise, il y a les vieux schémas. Bon, je ne
veux me fâcher avec personne. Mais on voit à peu près où on en est. Dans la crise, il y a les nouveaux
schémas et c’est une épreuve de vérité, la crise. C’est un révélateur des tempéraments et des
convictions.
Je l’affirme : je veux que nous profitions de cette crise pour remettre les choses à plat dans des
domaines essentiels. Pourquoi en Europe, en général et en France en particulier nous avons accumulé
tant de retards ? Si on ne remet pas à plat les choses pendant la crise, on ne le fera jamais. C’est
justement parce que cela va mal qu’il faut le faire. C’est pour cette raison que j’ai demandé à Claude
ALLEGRE, un homme pour qui j’ai de l’admiration, un homme en qui j’ai confiance, de travailler,
dans le cadre de la Présidence française, au renouvellement de la politique européenne de l’innovation.
Le cadre de la Présidence française, responsabilité immense. Et si au nom de cette Présidence
française, on n’était pas capable de travailler avec des femmes ou des hommes venant d’autre
sensibilité politique, au service de l’Europe, de l’avenir et de l’innovation, quand le fera-t-on ? En tant
que Président de l’Union, tous les jours, je travaille avec des Premier ministres sans me demander s’ils
sont de gauche ou de droite. J’étais hier avec le Premier ministre anglais, Claude était avec moi. A ma
connaissance, il est socialiste. Nous avons travaillé main dans la main. Le Premier ministre José-Luis
ZAPATERO est un membre éminent, socialiste européen. Est-ce que je dois m’abstenir de travailler
avec lui alors que nous partageons tant de choses avec l’Espagne, au seul prétexte qu’il est socialiste.
(...)
(fin de citation)
Indépendance des Chercheurs
Voir’ aussi dans le même blog, à propos d’Allègre, Sarkozy et ce que l’on s’est mis à appeler "l’innovation", les articles du mois de décembre :
Nicolas Sarkozy, la recherche et l’Union Européenne (I)
CNRS, INSERM et budget de la recherche publique française
Nanotechnologies, recherche, éthique et contrôle citoyen
Indépendance des Chercheurs
L’affaire des articles (dont quatre de Claude Allègre) acceptés pour publication dans une importante revue internationale par des éditeurs membres de l’Institut de Physique de Globe de Paris, alors que leurs auteurs étaient des chercheurs du même Institut, fait également quelques vagues en ce moment. Voir par exemple, dans notre blog "La Science au XXI Siècle" ( http://science21.blogs.courrierinternational.com/ ), l’article :
Crise de l’évaluation, CNRS et « réforme de la recherche »
La mise en cause récente du directeur et d’anciens responsables de l’IPGP (Institut de Physique du Globe de Paris), grand établissement d’enseignement supérieur et de recherche associé au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) paraît de nature à susciter un débat sur l’évaluation des articles scientifiques dans les revues dites « avec comité de lecture ». Mais en réalité, le problème est plus général (...)
Le Monde du 27 décembre publie un article de Stéphane Foucart et Hervé Morin mis en ligne la veille, intitulé « Petits arrangements entre géologues ». Au même moment, Sylvestre Huet diffuse sur son blog dans Libération une note avec le titre encore plus direct : « Vincent Courtillot, directeur de l’Intitut de physique du Globe de Paris, mis en cause dans une affaire d’éthique scientifique ».
L’affaire : une série d’articles signés par des membres de l’IPGP, publiés par la revue Earth and Planetary Science Letters (EPSL) appartenant à l’entreprise éditoriale privée Elsevier, et qui auraient en commun le fait d’avoir été acceptés par des collègues de l’IPGP qui siégaient au Comité Editorial de la revue.
(...)
Le Collectif Indépendance des Chercheurs
L’article montre surtout que, même lorsqu’il est possible de retracer ou d’identifier des populations, cela n’entraîne pas de véritables conséquences sur le plan génétique. Par conséquent, la notion de "race" s’écroule.
Idépendance des Chercheurs
Rappelons d’ailleurs, même si nous l’avions déjà souligné dans un commentaire à un autre article, à quoi a servi la notion de "race" il n’y a pas si longtemps. Y compris dans notre République, et maniée par des gens du "centre gauche" et des francs-maçons. On peut donc penser que la "science" en la matière n’a pas forcément été neutre.
Léon Gambetta, Président du Conseil en 1881-82, écrivit par exemple ceci :
"La civilisation européenne aura à lutter un jour contre la subversion de la race chinoise... La France doit conserver son rôle de soldat de la civilisation. Dans le choc qui aura lieu, la civilisation latine, dont la France est la tête, doit préparer son terrain sous peine d’être d’être écrasée et annihilée en Asie centrale entre la race anglo-saxonne et la race slave. Il faudra donc que la France s’établisse au Tonkin... afin de mettre la main sur l’Annam, sur le Royaume de Siam et sur la Birmanie et d’avoir ainsi barre sur les Indes, et d’aider la civilisation européenne contre la race jaune."
(fin de citation)
[ Lettre de 1882 citée par Pierre Guillen dans le volume concernant l’expansion coloniale de la collection "Notre Siècle" editée par l’Imprimerie Nationale (à l’usage des étudiants du corps diplomatique et autres "élites" de l’Etat...) ]
Quant au discours de Jules Ferry du 28 juillet 1885 à la Chambre des Députés, voici un extrait de ce que l’Assemblée Nationale française qualifie encore à ce jour de "grand moment d’éloquence parlementaire" :
http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/Ferry1885.asp
http://survie.org/IMG/doc/doc-122.doc
"Il y a des expéditions coloniales qui sont légitimes et des aventures qu’il ne faut pas craindre de courir parce que l’honneur, les intérêts, la borne renommée et l’avenir de la France y sont engagés. (...) Quant à la (guerre) (...) engagée sur les rivages lointains de Madagascar, une immense majorité ici prise dans tous les partis, et le Gouvernement en tête proclame qu’elle est (...) véritablement la plus nationale de toutes celles qu’on a entreprises depuis de longues années. (...)
(...)
Un des reproches de l’opposition (...) est d’avoir répondu aux impertinences des peuples barbares par une trop longue condescendance, c’est d’avoir trop longtemps négocié...
(...)
...l’honneur de la France exige que l’on ne se laisse pas jouer plus longtemps par un petit peuple barbare...
(...)
Je vous défie (...) de soutenir jusqu’au bout votre thèse qui repose sur l’égalité, la liberté, l’indépendance des races inférieures. (...) Il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures...
(...)
Si l’honorable M. Maigne a raison, si la déclaration des droits de l’homme a été écrite pour les noirs de l’Afrique équatoriale, alors de quel droit allez-vous leur imposer les échanges, les trafics ? (...) Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures.
(...)
Quand nous sommes allés à Alger pour détruire les pirateries et assurer la liberté du commerce dans la Méditerranée, est ce que nous faisions oeuvre de forbans, de dévastateurs ? (...)
(...)
(...) [J’aborde] le côté politique de la question. Si nous ne devons plus être qu’une puissance continentale, restreignons notre puissance maritime, (...) licencions nos escadres (...) Cessez de calomnier la politique coloniale et d’en médire, car c’est aussi pour notre marine que les colonies sont faites. (...) Une marine comme la nôtre ne peut pas se passer, sur la surface du mers, d’abris solides, de défenses, de centres de ravitaillement. (...) Dites-moi si ces étapes de l’Indo-Chine, de Madagascar, de la Tunisie ne sont pas des étapes nécessaires pour la sécurité de notre navigation. (...) Dans l’Europe tee qu’elle est faite, dans cette concurrence de tant de rivaux (...), la politique de recueillement ou d’abstention, c’est tout simplement le grand chemin de la décadence ! (...) C’est abdiquer, (...) c’est descendre du premier rang au troisième ou quatrième. (...) Personne, j’imagine, ne peut envisager pareille destinée pour notre pays. (...)"
(fin de citation)
Jules Ferry pose ainsi les bases de l’impérialisme protectionniste. Sa doctrine sera reprise en Angleterre par Joseph Chamberlain, Cecil Rhodes... avec des discours sur "la race britannique, la plus grande des races", les "races conquérantes", etc...
Le fondateur de l’apartheid Cecil Rhodes a toujours sa place dans la galérie de "maçons célèbres" de la United Grand Lodge of England, à côté des rois d’Angleterre :
http://www.ugle.org.uk/masonry/famous-masons.htm
Monarchs
King George IV (1762 - 1830)
King William IV (1765 - 1837)
King Edward VII (1841 - 1910)
King Edward VIII (1894 - 1972)
King George VI (1895 - 1952)
Statesmen
Edmund Burke (1729 - 1797)
George Canning (1770 - 1827)
Lord Randolph Churchill (1849 - 1895)
Cecil Rhodes (1852 - 1903)
Sir Winston Churchill (1874 - 1965)
Leopold S. Amery (1873 - 1955)
(...)
(fin de citation)
Indépendance des Chercheurs
Votre collection de références est très unilatérale. Nous avons donné plus haut une référence récente jugée assez fiable. Voir le texte complet sur le site des National Institutes of Health :
http://www.pubmedcentral.nih.gov/articlerender.fcgi?artid=1893020
La conclusion est qu’on peut éventuellement arriver à identifier des "populations", mais que les principales variations génétiques se trouvent à l’intérieur de ces "populations", et pas entre deux "populations" différentes.
L’article se termine ainsi :
"The fact that, given enough genetic data, individuals can be correctly assigned to their populations of origin is compatible with the observation that most human genetic variation is found within populations, not between them. It is also compatible with our finding that, even when the most distinct populations are considered and hundreds of loci are used, individuals are frequently more similar to members of other populations than to members of their own population. Thus, caution should be used when using geographic or genetic ancestry to make inferences about individual phenotypes."
Le résumé prévient déjà le lecteur sur le fait que "This provides empirical justification for caution when using population labels in biomedical settings, with broad implications for personalized medicine, pharmacogenetics, and the meaning of race."
Le Collectif Indépendance des Chercheurs
Le texte complet de l’article est accessible ici :
http://www.pubmedcentral.nih.gov/articlerender.fcgi?artid=1893020
Voici la conclusion de l’article :
"... A final complication arises when racial classifications are used as proxies for geographic ancestry. Although many concepts of race are correlated with geographic ancestry, the two are not interchangeable, and relying on racial classifications will reduce predictive power still further.
The fact that, given enough genetic data, individuals can be correctly assigned to their populations of origin is compatible with the observation that most human genetic variation is found within populations, not between them. It is also compatible with our finding that, even when the most distinct populations are considered and hundreds of loci are used, individuals are frequently more similar to members of other populations than to members of their own population. Thus, caution should be used when using geographic or genetic ancestry to make inferences about individual phenotypes."
Quant aux sources de financement de ce travail, on les trouve dans les remerciements :
"This work was supported by National Science Foundation grants BCS-0218338 (M.A.B.), BCS-0218370 (L.B.J.), and EPS-0346411 (M.A.B.) ; by National Institutes of Health grant GM-59290 (L.B.J. and M.A.B.) ; by the Louisiana Board of Regents Millennium Trust Health Excellence Fund HEF (2000-05)-05 (M.A.B.), (2000-05)-01 (M.A.B.), and (2001-06)-02 (M.A.B.) ; and by the Intramural Research Program of the National Institute of Diabetes and Digestive and Kidney Diseases, National Institutes of Health."
Indépendance des Chercheurs
Vous voulez dire le Conseil Européen. Le Conseil de l’Europe, http://www.coe.int , comprend la Russie et ne dépend pas de l’Union Européenne. Vous ne devez attendre rien de bon sur les plans économique, civique et social de l’Union Européenne que les Français et bien d’autres européens connaissent depuis une vingtaine d’années.
Aucun gouvernement, ou presque, n’a osé envisager un référendum sur le Traité de Lisbonne, et pour cause. La "construction européenne" se fait contre la volonté de la majorité de la population de la plupart des pays membres, et contre les intérêts de ces populations.
Désolés pour l’auteur, mais les races humaines n’existent pas vraiment. On peut éventuellement arriver à identifier des populations, et ce n’est pas évident, mais c’est sans guère de conséquences pratiques.
Voici une référence récente sur le sujet :
Genetics, Vol. 176, 351-359, May 2007
http://www.genetics.org/cgi/content/abstract/176/1/351
Genetic Similarities Within and Between Human Populations
D. J. Witherspoon, S. Wooding, A. R. Rogers, E. E. Marchani, W. S. Watkins, M. A. Batzer and L. B. Jorde
(...)
The proportion of human genetic variation due to differences between populations is modest, and individuals from different populations can be genetically more similar than individuals from the same population. (...) Phenotypes controlled by a dozen or fewer loci can therefore be expected to show substantial overlap between human populations. This provides empirical justification for caution when using population labels in biomedical settings, with broad implications for personalized medicine, pharmacogenetics, and the meaning of race.
(fin de citation, les auteurs travaillent aux Etats-Unis, voir le lien)
L’usage du mot "race" ou équivalent à des fins de fichage est aberrant. Mais, pour faire progresser la connaissance, il faut que l’indépendance des chercheurs soit respectée. Voir, par exemple, le premier et le dernier des articles de notre blog "La Science au XXI siècle" ( http://science21.blogs.courrierinternational.com/ ) :
L’indépendance des chercheurs, un grand enjeu citoyen au niveau planétaire (7 mars)
Crise de l’évaluation, CNRS et « réforme de la recherche » (27 décembre)
Le Collectif Indépendance des Chercheurs
La séparation croissante entre les riches et les "proches des riches" d’une part, et le reste de la société, "classes moyennes" comprises, s’accompagne d’une vaste autojustification du système. En réalité, l’apparence d’impartialité et d’indépendance de l’ensemble des instances publiques tend à disparaître.
Tous les secteurs de l’activité économique et sociale sont touchés, y compris l’éducation, la recherche ... Il y a un mois, nous écrivions dans notre blog "La Science au XXI Siècle" ( http://science21.blogs.courrierinternational.com/ ) :
CNRS, occupation de l’ANR, reaganisation et politique de Valérie Pécresse
"D’après Wikipédia, Valérie Pécresse est fille du président de Bolloré Télécom et mariée au directeur général délégue d’Imerys. Il s’agit de deux multinationales avec des intérêts directs dans la recherche et la technologie de pointe.
Valérie Pécresse a été nommée à un ministère stratégique le 18 mai 2007. Dans les jours précédents, le voyage à Malte de Nicolas Sarkozy, aux frais de Vicent Bolloré avec notamment un jet de son groupe, avait déclenché une sérieuse polémique. Quelques mois plus tard, la même polémique rebondissait avec le voyage de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni en Egypte."
(fin de citation)
La politique de Valérie Pécresse est une poltique de casse et de privatisation des établissements de la recherche publique et de l’enseignement supérieur au nom d’une prétendue "excellence", de précarisation de ceux qui ne figurent pas dans les "petits papiers" et de soutien à la délocalisation de la recherche.
Mais au même moment, un allié de Nicolas Sarkozy et de Valérie Pécresse, l’ancien ministre Claude Allègre, ainsi que plusieurs membres de l’Institut de Physique du Globe de Paris (qu’il a dirigé pendant dix ans et qui a été déclaré "Grand établissement" par Lionel Jospin alors qu’Allègre était sont plus proche conseiller) doivent faire face à une affaire de défaut présumé d’apparence d’impartialité dans la politique éditoriale d’une importante revue internationale de leur discipline. Où est la prétendue "excellence" ?
Voir notre article de samedi dernier :
Crise de l’évaluation, CNRS et « réforme de la recherche »
Le collectif Indépendance des Chercheurs
L’Union Européenne, cela fait un vingtaine d’années que les Français et bien d’autres européens connaissent. C’est pourquoi presque aucun gouvernement n’a osé envisager un référendum sur le Traité de Lisbonne. C’est évident que la "construction européenne" se fait contre la volonté de la majorité de la population de la plupart des pays membres.
L’UE, c’est la logique de l’Organisation Mondiale du Commerce avec de surcroît un "grand marché européen de la main d’oeuvre" (manuelle comme intellectuelle) faussement "interne". C’est la plaque tournante des délocalisations à l’intérieur comme à l’extérieur de l’UE.
L’UE est aussi la machine à généraliser le dumping social et à casser les standards sociaux de tous les pays membres, à démolir les droits civiques et le droit du travail, etc...
Voir entre autres, dans notre blog La Science au XXI Siècle, les articles :
Vers une délocalisation générale de la recherche scientifique française et européenne ?
Création d’un Institut européen d’innovation et de technologie et casse programmée du CNRS français
Délocalisations, recherche scientifique et propagande politique
Laurent Fabius préconise la disparition de fait du CNRS dans le cadre de l’Union Européenne
Recherche scientifique et technologique : où est la « guerre économique » ?
Valérie Pécresse, CNRS, INSERM, Union Européenne, plateau de Saclay et « décloisonnement » de la recherche
Le soutien du Parti Socialiste au Traité de Lisbonne, une mauvaise nouvelle pour la recherche française
Nicolas Sarkozy, la recherche et l’Union Européenne (I)
Europe, jeunesse, révolte, délocalisations, dumping
Union Européenne, temps de travail et dumping social
etc...
Le Collectif Indépendance des Chercheurs (France)
On peut tout de même pousser l’analyse un peu plus loin que ce commentaire, et c’est vrai que le fonctionnement de la justice française défavorise de plus en plus les "petits citoyens" et épargne de plus en plus les groupes influents.
On trouve dans les archives d’AgoraVox une série d’articles écrits par Isabelle Debergue en 2006-2007 :
http://www.agoravox.fr/auteur.php3?id_auteur=6605
et d’autres, sur son site "Petite Citoyenne" :
http://www.geocities.com/petite_citoyenne/
Mais avec Clément, c’est une véritable "contre-réforme" qui a eu lieu après l’affaire d’Outreau. Au lieu de corriger les dysfonctionnements, on a cherché la manière d’empêcher encore mieux les gens de sa plaindre. Avec Sarkozy, les choses n’ont fait qu’empirer.
Une question importante est celle de l’apparence d’impartialité et d’indépendance des institiutions. Pas seulement dans la juridiction pénale. Dans notre blog "La Science au XXI siècle", http://science21.blogs.courrierinternational.com/ , nous avons mis en ligne ces trois articles en juillet dernier :
Quelle réforme de la juridiction administrative française ? (I)
Quelle réforme de la juridiction administrative française ? (II)
Quelle réforme de la juridiction administrative française ? (III)
Ou encore, du mois d’octobre :
L’arrêt de la CEDH sur Joselito Renolde (I)
La « récidive » des Etats devant la Cour européenne des droits de l’homme
Le Collectif Indépendance des Chercheurs
Tous ces articles ne sont rien à côté de toute la propagande que le gouvernement déverse au quotidien dans les médias, et que ceux qui disent être l’opposition ne contrent pas vraiment. Devrait-on se taire, pendant que Pécresse, Sarkozy et tous les "bien-pensants" accaparent les médias ?
Nous venons de mettre en ligne un autre article :
Nanotechnologies, recherche, éthique et contrôle citoyen
Quant à l’affaire de Claude Reiss, nous connaissons bien ce collègue qui a eu le "défaut" d’être un très bon instrumentaliste et souvent porteur de projets novateurs dans un milieu où l’influence et les "relations" était devenues des conditions indispensables pour obtenir quelque chose. Le Collectif Indépendance des Chercheurs été créé en 2001, mais dans les années 1990 Claude avait animé SOS Recherche.
Depuis les années 1980, il y a eu beaucoup d’affaires de marginalisation de chercheurs, voir même de démolition de laboratoires, pour la même raison. Mais l’attitude des organisations syndicales a trop souvent été ambiguë. Notamment, à cause des "entrées politiques" des hiérarchies de la recherche. Résultat : le taux de participation aux élections professionnelles de la recherche publique décline comme aux Prud’hommes.
Ceci étant dit, il faut à présent aborder la question de l’indépendance des chercheurs de manière plus globale. Il y a, par exemple, les nanotechnologies que nous venons d’évoquer. La différence entre recherche publique et recherche privée est évidente. Dans le secteur privé, l’employeur est maître du programme de recherche, propriétaire des résultats obtenus et seul à décider de l’opportunité de leur publication. Même aux USA, le programme sur les nanotechnologies est fédéral et pas privé.
Si des chercheurs du secteur public travaillent pour des fabriquants de fourrures, c’est parce que des gouvernements créent de toutes pièces des situations de façon à les y contraindre. C’est le résultat de la contractualisation de la recherche publique.
Indépendance des Chercheurs
A propos de paradis, dans les années 1970 Giscard nous promettait le paradis sur terre. Les "progrès de la science et des techniques" devaient améliorer sans cesse notre niveau de vie... Il suffisait de ne pas faire des vagues et d’attendre.
Le conseil a été suivi à peu de chose près, même si Giscard n’a pas été réélu. Mitterrand a donné des bonnes places à quelques "grandes gueules" et, avec quelques mesures au début du premier septennat, la "contestation" est restée sous contrôle. Dès 1984, la politique dite d’austérité amorçait le retour de bâton.
Depuis 1984, de nombreuses négociations et transactions entre partenaires sociaux se sont faites sciemment sur le dos des générations suivantes. A présent, un "spectre grec" hante la France.
Il y a eu également une démission générale des citoyens sur les questions de fonctionnement institutionnel. En 2005, le Conseil d’Etat a débouté les organisations syndicales sur la question du Contrat Nouvelles Embauches, et il a fallu saisir l’OIT. Voir : http://www.conseil-etat.fr/ce/jurispd/index_ac_ld0550.shtml , http://fr.wikipedia.org/wiki/Contrat_nouvelles_embauches#La_d.C3.A9cision_de_l.27Organisation_internationale_du_travail_.28OIT. 29
Mais qui s’était intéressé au Conseil d’Etat en tant qu’institution, sous un angle citoyen ? Voir, par exemple, nos articles du mois de juillet :
Quelle réforme de la juridiction administrative française ? (I)
Quelle réforme de la juridiction administrative française ? (II)
Quelle réforme de la juridiction administrative française ? (III)
Quant à l’argent de la recherche, une question essentielle est celle de savoir s’il s’agit de recherche publique ou de recherche privée.
Dans le premier cas, les citoyens peuvent accéder à une certaine transparence et exercer une pression sur l’Etat. C’est le cas en ce qui concerne l’INRIA à propos du foie gras, l’INRA sur les fourrures de lapin ou le CNRS sur la marginalisation de chercheurs et la casse de laboratoires. L’autre problème est celui de la recherche privée, dont les résultats appartiennent à l’employeur qui peut décider de ne pas les publier.
Mais il aurait sans doute déjà fallu que l’opinion publique réagisse au cours des deux décennies récentes contre la dérive du fonctionnement des organismes publics de recherche.
Par exemple, lorsque, en février 1996, un professeur - directeur de labo du Collège de France s’est adressé au Médiateur du CNRS pour lui suggérer l’emploi de procédés psychiatriques à l’égard de certains personnels de son laboratoire où une Intersyndicale qui s’opposait à la "restructuration" était très active. Voir : http://pagesperso-orange.fr/intsynd-lpc/psy.html . Une décennie plus tard, l’image internationale de la France en matière de respect des droits de la personne est devenue catastrophique. Voir les recommandations récentes de l’ONU et du Conseil de l’Europe.
Depuis un an, la propagande présente la "réforme Pécresse" de la recherche et de l’enseignement supérieur comme une affaire entre le gouvernement et les chercheurs. Mais la réalité est que tous les citoyens feront les frais de cette réforme. Surtout, dans une affaire aussi sensible que le mise en place dun Institut unique des Sciences de la Vie et de la Santé, dans des conditions qui permettront aux multinationales de contrôler ce domaine de recherche. Voir nos articles récents :
Dislocation accélérée du CNRS et de l’INSERM (I) (17 novembre)
Dislocation accélérée du CNRS et de l’INSERM (II) (27 novembre)
INSERM, CNRS et recherche fédérale aux USA (I) (4 décembre)
INSERM, CNRS et recherche fédérale aux USA (II) (7 décembre)
Nicolas Sarkozy, la recherche et l’Union Européenne (I) (11 décembre)
Barack Obama, la recherche scientifique et l’éducation (IV) (14 décembre)
Europe, jeunesse, révolte, délocalisations, dumping (13 décembre)
CNRS, INSERM, Biologie et rapport Godet (I) (14 décembre)
CNRS, INSERM et budget de la recherche publique française (17 décembre)
et, pour clore, celui-ci d’hier :
CNRS, INSERM, Universités... un bien maigre Noël
Indépendance des Chercheurs
C’est le genre de "crises" qui sont faites pour enrichir les super-riches et faire payer les autres.
Les plus pauvres subissent le coup le plus dur, mais ll y aura de plus en plus de victimes partout, notamment parmi ce que l’on appelle les "classes moyennes". Presque tout le monde va y passer, en dehors de quelques groupes restreints.
Mais il n’y a pas que le dommage économique "direct". La stratégie de démolition et de privatisation des services publics laisse les citoyens sans défense dans de nombreux domaines.
Commentant un autre article, nous écrivions qu’il y aura aussi, par exemple, des maladies urbaines non soignées ou à l’origine prétendument "inconnue", des produits à la toxicité mal contrôlée, etc... et que bientôt il n’y aura plus de recherche publique indépendante pour le dire.
De même, on parle beaucoup de "grands progrès de la médecine", mais on oublie de préciser que dans la pratique ils seront réservés aux riches. Les soins réels pour la grande majorité de la population régresseront, faute de moyens. Ce n’est qu’un exemple ponctuel de ce qui risque de nous tomber dessus.
Rien que pour la recherche, il faut bien comprendre que dans le secteur privé les résultats appartiennent à l’employeur. La différence entre recherche publique et recherche privée, que Valérie Pécresse semble ne pas connaître, est essentielle pour les citoyens.
Nous avons mis en ligne aujourd’hui cet article :
CNRS, INSERM, Universités... un bien maigre Noël
sur notre blog "La Science au XXI siècle".
Ceci étant dit, dans un article du 28 novembre sur le même blog :
CNRS, occupation de l’ANR, reaganisation et politique de Valérie Pécresse
nous avions écrit ceci, à propos de quelques questions ayant trait à l’apparence d’impartialité et d’indépendance :
"D’après Wikipédia, Valérie Pécresse est fille du président de Bolloré Télécom et mariée au directeur général délégue d’Imerys. Il s’agit de deux multinationales avec des intérêts directs dans la recherche et la technologie de pointe.
Valérie Pécresse a été nommée à un ministère stratégique le 18 mai 2007. Dans les jours précédents, le voyage à Malte de Nicolas Sarkozy, aux frais de Vicent Bolloré avec notamment un jet de son groupe, avait déclenché une sérieuse polémique. Quelques mois plus tard, la même polémique rebondissait avec le voyage de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni en Egypte."
(fin de citation)
Le Collectif Indépendance des Chercheurs
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