• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Les commentaires de ndididju



  • ndididju 24 septembre 2010 14:23

    Ah ! Oui, effectivement ! Mais a y reflechir je me dis que cela leur permettrait de faire d’une pierre deux coups : demande légitime d’un référendum sur un sujet qui nous concerne tous et mise en oeuvre des engagement pris, c’est a dire dénoncer le fait que la loi organique n’ait pas été votée...



  • ndididju 24 septembre 2010 13:46

    Oui, c’est vrai que sa légitimité électorale ne peut en aucun cas êtreremise en cause. Je trouve cela d’autant plus navrant que pour ma part, il a été clair sur ses intentions et son programme pour qui aurait pris la peine de bien lire, et son programme, dans les grandes lignes, il le tient... C’est navrant, parce que je suis convaincu que peu de gens s’en sont préoccupé et on voté contre SR (qui n’était pas un vote attirant non plus, et « dézinguée » par son propre camp, de surcroît) sans voir ce que cela engageait véritablement derrière. Aujourd’hui on paie le prix de ce que je considère une « inconséquence » d’un grand nombre d’électeurs qui regrettent leur choix...(et non, ce n’est pas parce que je ne suis pas d’accord qu’« ils » ont forcement tort, ou ont fait fausse route, mais en l’occurrence, je crois que c’est ce qu’il s’est passé.. ; Enfin...)
    Mais vous,qui semblez être en accord avec cette majorité, êtes vous satisfait de ces réformes mises en place ? Pensez-vous vraiment qu’elles vont dans le bon sens ? Pensez-vous vraiment qu’il y ait une philosophie humaniste ou de partage équitable, d’égalité dans les mesures mises en place ?
    Pour ce qui est des manifestants, une réaction d’une jeune femme au JT a très bien résumé le problème "je travaille dans le privé, je n’ai pas le droit de faire grève", c’est une réalité que les syndicats ne semblent pas vouloir prendre en compte. Les salariés du privé ont peur de se faire mal voir de leur supérieurs. Des manifestations organisées sur le week-end permettrait a d’autres que ceux qui sont sa »rs de leurs droits et les font valoir de participer.
    Enfin, pour finir, je dirait que ce n’est pas par ce qu’il sont élus démocratiquement qu’un président et sa majorité ont forcement raison sur tout ou que les citoyens s’engagent a dire amen a tout ce qui est mis en place pendant la durée des mandats, sans protestation possible ni prise en compte (réelle) de leur point de vue. Votre rappel a la légitimité du pouvoir en place laisse entendre qu’on devrait « la boucler » et accepter leurs décisions, toute opposition devenant « illégitime », ce qui revient en somme a une sorte de « démoctature », démocratie pour les périodes électorales et le jour du scrutin, puis dictature (pas d’opposition possible) pour le reste du mandat... Ce n’est pas encore le cas, mais il me semble qu’on s’en rapproche dangereusement...(Et sur ce point les syndicats comme les partis de gauche ont clairement leur part de responsabilités a prendre...)



  • ndididju 24 septembre 2010 12:37

    Moi, un truc que je ne comprends pas, c’est que la gauche a bien 1/5e des membres du parlements, non ? Cela signifie normalement qu’avec une pétition réunissant 10% de l’électorat inscrit, ils pourraient organiser un referendum sur la question... Et la , plus de comptes hasardeux ou de « ce n’est pas la rue qui gouverne », on pourrait peut-être avoir enfin un semblant de débat sur le sujet et non pas seulement des déclarations dogmatiques et péremptoires des deux camps... Peut-être aussi quelques propositions sensées et réalistes, à défaut d’être parfaites et totalement juste à tout le moins un peu plus équitables...



  • ndididju 11 avril 2010 15:03

    Tout à fait d’accord avec peachy carnehan. C’est là, pour moi, l’aspect le plus scandaleux de cette affaire, parce que pris isolément, ni le reportage en caméra cachée/infiltration, ni la dénonciation ne me choquent vraiment. En revanche, jouer sur les deux tableaux est inadmissible ! Car la dénonciation est faite de manière tout à fait officielle, revendiquée par ses auteurs qui se clament dans le même temps journalistes et tirent à la fois gloriole et profit de leur dénonciation, tout en mettant à mal l’ensemble de la profession. Le message est clair : rien ne garantit désormais qu’un journaliste ne change pas d’avis et ne se positionne dans une attitude de « citoyen responsable » pour dénoncer sa source auprès de la police. La protection des sources n’empêche en rien la police de faire son travail, mener sa propre enquête et arrêter des coupables... Pas de protection, pas de sources, et un bon nombre de scandales ne pourront plus être dénoncés.
    Le plus choquant est de voir ces « journalistes » se pavaner en se drapant dans une cape de « bon citoyen modèle » qui a dénoncé à la police des monstres, alors qu’il est évident qu’il y a un conflit d’intérêt , une chasse à l’audimat et au scoop qui laissent planer un très gros soupçon sur la probité et la réelle volonté des journalistes en cause. Ont-il agi d’abord par intérêt personnel et vénal, pour se faire « mousser » et se poser comme « héros » plutôt que pour sauver de futures victimes ? Il n’y a aucun moyen de le savoir ou de l’affirmer. Mais je remarque que le plus généralement, les vrais héros ne considèrent pas leurs actes comme « extraordinaires », mais comme tout à fait ordinaires et naturels ; ils ne se mettent pas en avant comme ceux-là.



  • ndididju 20 août 2009 10:06

    Ah, oui, la langue ! Quid des maghrébins, canadiens et autres « allogènes » francophone/philes (ou qui du moins ont un niveau suffisant de survie en français ?) -Pour reprendre une certaine « métalangue » appréciée d’un certain « public »- Sont-ils suffisamment intégrés pour vous ? Ou doivent-ils aussi adopter le camembert, se coller une baguette sous le bras et se visser un beret sur la tête orné d’un badge UMP en sifflotant « alexandrie, alexandra » ?
    Soyons un peu sérieux, je parle de personnes qui découvrent le pays et font un minimum d’efforts pour communiquer avec les autres... Et je pense qu’en France, c’est plutôt l’accueil « zéro » ou « chacun pour soi »... La question est pourquoi ? D’où est ce que ça vient ?
    Tenez, un autre exemple de différence flagrante avec les US : le premier jour de travail. Aux States, c’est un truc à rendre dingue n’importe quel français : ils vous prennent par la main et vous expliquent TOUT, mais absolument tout du fonctionnement de votre poste, y compris le fonctionnement de la photocopieuse et des règles de la cafétaria ! Réaction du français : « mais ils me prennent pour un débile mental ou quoi ? » Parce qu’en France, la norme, c’est plutôt « voici vos horaires, voici votre bureau, vos clefs, voici votre chef et bonne journée... »
    En fait, l’américain, en montrant tout, vous prévient de ce qu’il attend de vous et au premier écart il vous dit : « vous vous rappelez ce que je vous ai dit à l’embauche ? Vous m’écoutiez, au moins ? La prochaine fois que vous refaites cette erreur, ce sera la porte (ou une sanction plus sérieuse,mais dès la première fois, il y a souvent sanction)
    Dans le contexte français, à la première incartade, l’employé prend un air innocent et dit »Ah bon ? Mais je n’étais pas au courant, personne ne m’a rien dit !« Ce qui lui laisse une deuxième chance où il dira »Aah, oui, c’est vrai, je suis désolé, j’avais oublié...Vous savez, j’avais pris l’habitude...Gnagnagna...« Et en cas de sanctions, hop, petit discours à la façon »la noiraude ou Caliméro : « c’est vraiment trop injuste ! »
    Donc, pourquoi ce genre d’accueil, de mise en place ?
    Donc,



  • ndididju 19 août 2009 14:07

    Oui, on est bien d’accord, mais cela pose la question : qu’est ce qui correspond à un effort pour s’intégrer ?
    Pour l’anglophone, c’est par exemple proposer d’aller boire un verre après le travail, vendredi, ou faire un repas (même chez lui), un pique nique le week-end, mais après un ou deux refus, il ne va pas insister... Or il se trouve que ce genre d’invitation n’est pas généralement considérée comme anodine par les français...Qui vont souvent poliment refuser parce que la personne n’est pas encore un « ami », ou éventuellement parce qu’il est présumé avoir « une idée derrière la tête »...

    Donc, selon vous, que doit-il faire pour s’intégrer ? Sachant bien sûr qu’il n’est pas forcément au fait des us et coutumes du monde du travail français...Quelles sont les attentes, les mécanismes d’« intégration » des français au travail ?
    D’ailleurs, petit sondage : combien d’entre vous fréquentent leurs collègues de bureau en dehors du travail ou ont des « amis » sur leur lieu de travail (relations amoureuses & co. exclues, bien entendu !)
    Je ne serais pas trop étonné de voir que comparativement peu de français fraternisent vraiment sur leur lieu de travail, je crois qu’ils compartimentent plus leur vie sociale que les anglophones dont l’une des sources principales d’amitiés est justement le lieu de travail...Et se font accueillir à bras fermés...



  • ndididju 18 août 2009 14:03

    @ pigripi : Je suis bien d’accord avec vous, et l’incompréhension est mutuelle...
    Le truc, avec l’accueil « formel », comme vous dites, c’est qu’il s’agit en fait d’un simple contact, opportunité pour rencontrer d’autres personnes, mais sans engagements de l’hôte...Une mesure de politesse minimale, et une façon de satisfaire sa curiosité (ça me fait penser au titre des Eagles « there’s a new kid in town »...lol

    J’ai bien ri quand un français qui venait de faire son stage là bas m’a dit : « j’ai été invité dès la deuxième semaine à un barbecue chez un collègue, et sa mère elle même m’a servi à manger !!!! »
    Tout un symbole dans la culture française qui n’a aucune valeur là bas : le gaillard est là, son assiette est vide, on le sert, comme les autres, la belle affaire !

    En fait, il me semble qu’à la base, c’est surtout sur la définition de sphère publique, sphère privée qui pose problème entre les deux cultures...L’américain ne ressentira aucune gêne à inclure dans le bavardage de travail le fait qu’il vient d’acheter un nouveau frigo et qu’il est content là ou le français n’hésitera pas à parler des désastres de la gastro que lui a « faite » son fils la veille au soir, avec force détails...Et les deux vont se jeter des regards en cape avec des yeux ronds !
    En revanche, pour les anglophones qui viennent en France (ou peut-être devrais-je dire à Paris en particulier), le fait de n’être invité nulle part est généralement plutôt vécu comme un rejet total des autres ; en revanche, le français sera terriblement déçu par la « superficialité » de l’amitié qu’il pense qu’on lui a proposé...Sans réaliser vraiment, qu’il s’agit simplement d’une base de contact, et plus, si affinités.
    De là à dire que les américains sont supérieurs en affaires, je ne pourrais pas dire, ce sont des fonctionnements tellement différents... Je pense que peut-être les français se mettent plus de barrières, ou procèdent par étapes successives, quelquefois pêchent par excès de prudence... ? Je ne sais pas..



  • ndididju 18 août 2009 12:32

    Aaaah, le genre d’article que j’adore : très rigolo et détendant (mieux vaut rire que pleurer !)
    les ingrédients : un titre bien provocateur qui va s’attirer les foudres de ceux qui tiennent pour crédo que les Etats Unis, c’est non seulement caca, mais qu’en plus, c’est ce que pensent la majorité des français.
    Ensuite suit une description assez manichéenne des Etats Unis, basée sur une expérience dans un lieu donné...MDR

    Quiconque n’a pas intégré le fait que l’on trouve tout et son contraire dans ce pays, que le paradoxe est pour ainsi dire une norme là bas, n’a pas tout bien compris des Etats Unis d’Amérique...

    C’est vrai qu’il y a beaucoup de choses très attrayantes et remarquables dans le système américain, la « méritocratie » telle qu’elle est mise en place me paraît...Assez phénoménale, aux antipodes de la pratique de bien des employeurs français (oui, tapons où ça fait mal !) qui estiment qu’un jeune diplômé en X (ou pas), issu de tel endroit, de telle couche sociale, sera incapable, inepte à faire quelque chose en Y. Pas même foutu d’apprendre, le jeune ! Confiance Zéro !
    C’est vrai que ça fait tout drôle quand on change de système. Ca me rappelle un reportage sur Arte sur les bases militaires US en France ou l’on voyait un bon petit français de base tout rigolard expliquer qu’à l’embauche, l’agrégé était « chef » et qu’au bout d’un an, il était descendu de l’échelle et que c’était un gars qui avait à peine son certificat d’étude qui était devenu le chef, bref, que la boite américaine, ça avait du bon, qu’il y avait une justice !
    Un autre élément de folie : les américains eux-mêmes ! Je ne parle pas du gouvernement et des agences, mais du pékin moyen...Ils peuvent être à la fois très sectaires et très ouverts, beaucoup plus que la norme établie en France. Hormis les exceptions, l’accueil est souvent chaleureux, petit exemple : vous arrivez dans une boite, dans les semaines qui suivent, vous pouvez être sûrs qu’un de vos collègues va vous inviter à boire un coup ou à manger à la maison, histoire de faire connaissance et de vous aider à vous intégrer dans l’équipe, c’est pour ainsi dire une norme chez les anglo-saxons. Ici, l’anglophone qui débarque dans la boite peut le plus souvent « crever la bouche ouverte », sans contacts sociaux, personne, je dis bien personne dans la boite n’aura l’idée de l’inviter ou de faire connaissance en dehors du travail, le gus se retrouve isolé et personne ne s’en soucie, le meilleur est que lorsqu’au bout d’un an ou deux de boite, il s’avère qu’il ne sort qu’avec des anglophones, on dit de lui qu’il n’est pas sociable, qu’il ne s’intègre pas, qu’il vit dans un ghetto...Dans sa bulle...mdr

    Choc de cultures, quand tu nous tiens...

    En revanche, l’auteur ne mentionne ni le système éducatif (compter bien 10 000€ par an pour la fac) ni le système de sécu (voir la polémique actuelle sur l’assurance maladie) ni celui des retraites (et j’en passe, et des pires, comme, par exemple, le mode de gouvernance, la politque...) Eléments qui calment très vite les ardeurs du « c’est tout beau », il comprendra sa douleur lorsqu’il sera confronté à un cas flagrant (genre : un hôpital qui refuse de prendre quelqu’un aux urgences pour un bras cassé parce qu’il ne peut pas prouver sur le champ qu’il est couvert par une mutuelle, serment d’Hipo qui ? Pff !)

    Et là dessus viennent les trolls « usacaca » qui confondent gouvernement et peuples (dites les gars, c’est qui que vous avez élu prez à 53% avec 84% de participation, qui détricote tous les droits pour donner plus aux bling-bling ?mmh ? C’est donc lui qui vous représente, il est bien évidemment l’image même du Français type, un modèle qui, bien entendu s’applique parfaitement à chacun de vous, qui êtes en somme, tous des Sarkozy anonymes, mmh ?!!! )
    Si l’on suit votre logique « machincaca », on peut donc imaginer que tous les français sont des gros prétentieux, mufles, dangereux (rappel des essais de mururoa) faignants (les grèves, les 35 h, les 6 semaines de congés payé) pleutres (mmh, à quand remonte la dernière victoire de l’armée française ?), des bons beaufs à la Cabu, quoi !
    Bref, une vision à la « père-no » de la chaine qui « vend du temps de cerveau pour du soda »
    Et vas-y que je te balance des points Goodwin à droite, à gauche, « tous des pourris », une pure vignette tirée d’Asterix...
    Merci pour cet article très rafraichissant, et qui permet, par la pondération et le sérieux des réactions, de mieux comprendre les scores et les résultats des dernières présidentielles, c’est vrai qu’en fin de compte, on a que les gouvernants que l’on mérite, non ?

    Et le plus cocasse, dans l’histoire, c’est que le président élu, symbole et représentant de l’état-nation, ADOOOOORE les USA, et impose des réformes qui nous rapprochent de plus en plus de ce système si GEEEniaaaal qu’il veut imiter ici !
    C’est fou non ?



  • ndididju 18 août 2009 11:24

    J’ai pris un grand plaisir à regarder la course, et au vu du résultat, je n’ai pas pu penser autre chose que : dopage, mais...
    J’ai fait de l’athlétisme plus jeune (à l’époque de carl Lewis, ça ne nous rajeunit pas !) et le record du 100m, il s’améliore en comptant les centièmes de secondes grignotés.
    Le plus grand écart enregistré depuis l’avènement du chrono électronique (1975, je crois) était de 5 centièmes de secondes avec le record de Maurice Greene en 1999, là, le record est passé de 9.74 à 9.58 en deux ans, soit un gain de 16 centièmres de secondes à comparer avec les 16 ans qu’il a fallu attendre pour passer de 9.90s à 9.74s...
    Il n’a pas pulvérisé le record, il l’a plus que tchernobylisé !!! C’est du jamais vu.
    J’ai d’ailleurs trouvé très intéressante la réaction des commentateurs lorsque les chiffres sont tombés : pas de grands cris sur le record en lui même, mais beaucoup plus sur le niveau de la finale (un seul coureur au dessus de 10.0s !) sur l’exploit de Gay (9.71s) etc... Pas un mot de Diagana sur le coup au sujet record lui même, parce que c’est tellement énorme, qu’on ne peut que penser « dopage », c’est inévitable, mais impossible à dire à l’antenne, surtout sans preuves...
    Peut-on pour autant affirmer avec certitude qu’il s’est dopé ?
    Non, je ne le pense pas
    En premier lieu, c’est un débutant au 100m, une amélioration de plusieurs dixièmes de secondes de son record personnel les premières années est tout à fait possible et cohérente.
    En deuxième lieu, les technologies sont beaucoup plus poussées, aussi bien au niveau des pistes (autrement plus rapides que les pistes cendrées), qu’au niveau des chaussures (plus légères et ergonomiques, qu’au niveau de l’entraînement des athlètes (utilisation de la vidéo, connaissances très poussées en biomécaniques...)
    De plus, il ne faut pas oublier le coté psychologique : le seuil des 10s au 100m est une barrière psychologique très difficilement franchissable, réservée à quelques privilégiés (il est intéressant de noter d’ailleurs, que selon wiki -à vérifier donc- aucun blanc ou asiatique n’a encore franchi la barre des 10s !)
    Pour l’analogie, c’est comme le smash au basket : il y a un cap mental à franchir pour parvenir à la hauteur du panier, si le mental n’y est pas, c’est mission impossible !
    De toute évidence, coté mental, ils sont sûrs de pouvoir courir dans des temps chronos impossibles, ce qui change un peu la donne ;
    Enfin, il y a le physique du personnage, son anatomie est hors de la « norme » jusqu’à présent préconisée pour faire du 100m. On verra bien si c’est un nouveau gabarit plus propice à cette course si d’autres sprinters avec les mêmes caractéristiques pointent le bout de leur nez à cette épreuve. C’est une possibilité ! (Les entraineurs d’athlé orientent généralement les jeunes sur les différentes disciplines en fonction de leur profil et des besoins du club, les perf sont généralement « relativisées », car sans technique, la perf n’indique pas grand chose, et le « flair » pour détecter les « surdoués » relève plus de l’expérience que de l’analyse des perfs du débutant.)
    Du coté dopage, le souci est qu’à l’heure actuelle, les produits crées le sont pour être indétectables.
    Florence Griffith Joyner, sprinteuse historique, n’a jamais été « contrôlée positive », mais est décédée à 39 ans, laissant derrière elle des records qui tiennent encore aujourd’hui (la 3ème meilleure perf mondiale de l’histoire réalisée en 2009 est à 24centièmes de seconde du record établi en 1988 ! Et pour le 200m, les meilleures aujourd’hui se « trainent » à 40 centièmes du record, tout en décochant le 8ème meilleur temps de l’histoire)
    Pour Joyner, son décès prématuré laisse peu de doutes quand au dopage...Mais à postériori seulement.
    Pour Usain Bolt, je pense qu’il en va de même, on ne sait pas s’il s’agit d’un phénomène unique, ou d’un résultat de dopage, le temps le dira..
    Pour terminer sur ce long long billet : dopage ou pas, il ne faut pas oublier que les athlètes travaillent comme des malades pour parvenir à ce niveau et sacrifient tout ou presque pour réussir, et de ce point de vue, je les respecte malgré tout.
    Dire que n’importe qui avec son produit dopant peut arriver au même résultat est une ineptie sans nom (d’ailleurs, comment expliquer (si le fait est avéré) qu’aucun blanc ou asiatique à ce jour ne soit descendu en dessous de 10s ? Que ce ne sont que les noirs qui ont accès au meilleurs produits dopants ou les seuls à se doper ? Quelle plaisanterie !) Il faut arrêter de lire Asterix, les enfants, les produits dopants améliorent les perfs, mais ne font pas tout, loin s’en faut, et bien que leurs conséquences sur l’organisme sont souvent graves, certains athlètes y ont de tous temps eu recours..



  • ndididju 23 mai 2009 00:01

    Meeeuuuh non, Fergus, t’as pas compris : on fait comme les « ricains », mais avec humanité, en plus cool, à la manière du « vieux continent », regarde :

    http://www.wftv.com/news/11455199/detail.html

    C’est t’y pas beau, ça ? Faut pas plaisanter avec la sécurité !
    Mais je suis étonné qu’ils n’aient pas utilisé de TAZER ou autres FLASHBALLs & co., histoire que la leçon soit bien retenue..

    C’est pas beau le progrès ? Parce que quand même, on est des gens civilisés : plus besoin de confier les enfants à l’église (Faits enfin reconnus en Irlande et en Allemagne), la police peut s’en charger au vu et au su de tous !!!!!
    Vivement le retour de la peine de mort avec exécution publique en place de grève....
    [mode ***%$=off]



  • ndididju 9 mai 2009 15:57

    Je dois avouer que je n’ai lu que jusque là :
    « ...on peut donc, sans jugement de valeur, les définir comme des ratés.  »

    J’adore les « vérités » assenées sous couvert de vagues « rares études » dont on ne fournit pas les sources.
    J’adore également les jugements qui montrent une réelle ouverture d’esprit et sur le monde, chapeau l’auteur !
    Je vous concède un point cependant, quand vous dites : « on peut donc, SANS jugement de valeur (sic !), les DEFINIR comme des RATES » (re-sic !)

    En effet, je vous donne raison sur ce point : il ne portent pas de ROLEX !

    PS : C’est drôle, mais un bon nombre de ces phrases me semblent coller à tout un tas de politiciens, dont notamment un certain 1er CHEF (émargeant au finances publiques, aigri, omniprésence de la traîtrise, consacré une bonne partie de sa vie aux « luttes », ne cesse de parler de dégradation générale et continue...."), seule différence notable, il n’a pas une, mais plusieurs ROLEX, lui...



  • ndididju 9 mai 2009 11:25

    tout à fait d’accord avec vous Mr K...
    En revanche pour l’équipe de Mme De Panafieu, un mauvais point à distribuer : en lieu et place de se contenter d’envoyer une copie du mail, ils auraient pu à tout le moins le rendre anonyme...Erreur compréhensible, mais qui relève de la gaffe au vu des résultats...
    Quand à mme Albanel, sérieux, si elle pense que « office » a des fonctions pare-feu pour son réseau, vous croyez vraiment qu’elle va s’intéresser à un mail d’un spécialiste sur Hadopi ?
    Il est bien plus probable que c’est une paire de petites mains besogneuses du ministère qui a fait un excès de zèle délirant qui devrait être poursuivi(e) pour détournement de courrier personnel...
    Mais le comble du comble et le vrai coupable de toute cette histoire, c’est bien le service de TF1 qui a décidé non seulement de tenir compte de ce courriel « délateur » (car enfin, la copie du mail envoyé aurait très bien pu être un faux), mais de l’utiliser comme prétexte pour un licenciement...

    Le plus grave et inquiétant dans cette affaire réside dans le fait que cela implique que le statut de salarié induit une adhésion totale aux « valeurs » et lignes « politiques » éventuellement definies par l’employeur et anéantit le droit à l’expression, aux convictions personnelles, religieuses ou politiques de l’individu !

    Aussi grave et inquiétant est de voir qu’un média puisse afficher aussi sereinement et ouvertement son soutien à une loi de manière aussi partiale et avec pour politique d’attaquer quiconque oppose le moindre argument et qui en dit long sur leur politique de traitement des sujets, de la véracité de leurs documents.
    Pas que ce soit une surprise de voir TF1 se poser comme non-neutre vis à vis d’un sujet, mais qu’ils clament aussi ouvertement appartenir à un camp donné et se montrer aussi offensif est plutôt surprenant...(Mais moins que de voir que des millions de pékins continuent à regarder leurs JT en prenant leurs infos pour argent comptant !)
    On est au n+1 du fameux « temps de cerveau libre pour ... »

    Enfin, pour terminer, la ou les personne(s) qui ont décidé le licenciement sur des critères aussi inquiétants (et réminiscents de périodes sombres de l’histoire) montrent bien leur connaissance et le respect qu’ils portent au code du travail, des droits des individus, et sont exemplaires d’une certaine mentalité que l’on retrouve chez un bon nombre de services RH ainsi que chez les employeurs...

    Bienvenue au retour du patronat du XIXeme siècle...



  • ndididju 22 avril 2009 15:02

    @ Imhotep et Maugis :
    C’est très interressant d’un point de vue linguistique que d’examiner dans le détail la portée des propos, encore faudrait-il que vous débattiez et vous mettiez d’accord sur UNE phrase, à savoir celle qui est imputée à NS.
    Citation de Libération : http://www.liberation.fr/politiques/0101562915-le-circuit-de-la-parole-presidentielle

    • "...c’est le socialiste Henri Emmanuelli qui a marmonné :
      « On peut dire beaucoup de choses de Zapatero. »
      Et le chef de l’Etat a répliqué :
      « Il n’est peut-être pas très intelligent. Moi j’en connais qui étaient très intelligents et qui n’étaient pas au second tour de la présidentielle ! »..."

    Deux petites remarques au passage :

    1. Selon Libération, c’est donc le président qui parle le premier de l’ntelligence de Zapatero pour la mettre en doute et non pas H.Emmanuelli...Ce qui change beaucoup de choses.

    2.Pour la demonstration de Maugis :

    • « Locuteur 2 : Zapatero n’est peut-être pas très intelligent mais il a été élu. »
      phrase énonçant deux assertions supposées vraie selon laquelle Zapatero a été élu et qu´il est intelligent, et un doute sur la quantité de cette dernière qualité ; le locuteur ne sait pas si c´est, peu, moyen, ou beaucoup (très).« 
    C’est bien vu, mais vous ne tenez pas compte de la présence du »mais« dans l’énoncé !
    En effet, l’adverbe »peut-être« auquel on ajoute la conjonction »mais« est lexicalisé : à l’entrée »Peut-être,...Mais...« , le petit Robert renvoie à »sans doute« , c’est à dire synonyme de »certainement, assurément.« 
    Ce qui est logique puisque la fonction de »mais« est, selon le même dico : »(d’)introdui(re) une idée contraire à celle qui a été exprimée.« 
    Cela indique que l’énoncé entier souligne un paradoxe du même ordre que dans les énoncés : »il est peut-être français, mais il a un drôle d’accent« ou »Il n’est peut-être pas français, mais il n’a pas d’accent« 
    Ce qui au final, signifie que les deux propositions sont vraies, constatées, et que la deuxième est apparemment contradictoire avec la première et en atténue la portée.

    CONCLUSION

    l’énoncé d’origine du président de la république est : »« Il n’est peut-être pas très intelligent. Moi j’en connais qui étaient très intelligents et qui n’étaient pas au second tour de la présidentielle ! »...« 
    Ici, la deuxième phrase dissocie clairement le niveau »très intelligent« de la présence au »second tour", (qui est beaucoup plus admirable pour NS)
    Donc, la teneur des propos de NS serait plutôt :
    Zapatero a été élu,et je l’admire pour cela, même s’il n’est pas très intelligent.
    Ce qui va dans le droit fil des propos qu’il a tenu sur Berlusconi et de l’importance d’être réélu...Ainsi que de ce que l’on sait du personnage...



  • ndididju 19 avril 2009 17:04

    Mes aïeux, quelle poilade !!!

    Le Figaro : plus de 2000 commentaires en deux articles ! c’est du délire total ! 1174 sur le tollé contre Ségolène et 875 sur la presse étrangère qui s’offusque des propos.

    Quel magnifique grimper de rideau !



  • ndididju 19 avril 2009 15:59

    Non, Bulgroz, F. De Rugy ne dément pas, bien au contraire, car en ne tronquant pas sauvagement la citation comme vous le faites, on lit 3 phrases plus haut :

    "Mais après relecture, je peux confirmer que rien de ce qui est dit dans cet article n’est faux. Le style de Sarkozy est ce qu’il est, et je m’étonne qu’après deux ans de présidence de la République, certains soient encore surpris.« 

    En revanche, comme Kouchner, il revient sur l’interprétation des propos EFFECTIVEMENT tenus...
    Le french doctor, lui, dit qu’il fallait comprendre le contraire (c’est à dire que Z est intelligent) et la mauvaise interprétation est due au fait  »c’est comme ça qu’il parle, en effet. Il est vivant, il est jeune et vivant, ça fait une différence.« (sic) lire l’article sur Libération, ça vaut son pesant de cacahuettes !!! ptdr
    Au fait, pourriez-vous donner vos sources pour le »démenti formel d’Emmanuelli" dont vous nous parlez... ? Je n’en ai trouvé aucune trace... !



  • ndididju 19 avril 2009 09:48

    Non, on est bien d’accord que le sujet n’a rien à voir, en revanche, reste la question de la publication ou non d’informations ou de propos qui peuvent nuire à l’image, ou à l’influence du pays. En publiant les propos de Sarko, Libération met la France en situation très délicate pour la visite officielle à venir en Espagne, ce qui est le reproche que tu fais...Et c’est là qu’intervient le parallèle avec les mémos sur la torture : publier, ou non ? Dans quel but ?
    Pour ma part, je considère qu’ils ont bien fait de publier et dans les deux cas...
     NS fera sans doute un peu plus attention la (les) prochaine(s) fois, cela évitera sans doute des dérapages qui pourraient avoir des conséquences autrement plus graves que de froisser l’Espagne et des Alliés...Ils s’en remettront...Imagine un instant qu’il ait tenu ce genre de propos sur des dirigeants chinois ou iraniens ou que sais-je encore...Je crois que les réactions auraient été bien pires et lourdes de conséquences.
    Au final, ce président doit apprendre à mesurer ses propos et à se (con)tenir, faire preuve d’un minimum de réserve...



  • ndididju 18 avril 2009 22:58

    Ben dans ce cas, on va attendre que la justice statue et décide, car bien évidemment, ce serait un cas exemplaire de diffamation que le président n’hésitera pas à sanctionner illico, pas vrai ?

    De plus, contrairement aux propos de D. Migaud, que je n’ai pas réussi à retrouver, ceux de François de Rugy, qui était présent à ce déjeuner, confirment l’intégralité de ce qu’a rapporté Libération, en amenant seulement une précision : que l’intention de NS était de mettre un coup de griffe à Jospin, et pour ce faire, il a utilisé Zapatero dont il a fait in fine l’ « éloge » suivante : il n’est pas très intelligent, mais au moins il s’est fait élire, lui, bref, il n’est pas aussi C** que l’autre, même pas foutu d’arriver au deuxième tour...



  • ndididju 18 avril 2009 22:44

    Perso, j’adorerais les « offs » des socialos !!! On en chope quelques uns dans le Canard, un régal !
    Mais je refuse de croire que le président soit assez naïf pour s’imaginer qu’avec les parlementaires qu’il avait autour de la table (PC, verts &co.) que ses propos n’allaient pas faire le tour de la place « in » et que personne n’oserait publier cette info. Il est (c’est mon point de vue) évident qu’il savait que ces propos seraient repris, au moins par le Canard enchainé, car j’ai beau ne pas l’aimer, force est de reconnaître qu’il est loin d’être stupide et que c’est un homme qui a un flair politique assez phénoménal, ce qui ne le met pas à l’abri d’erreur, car il semblerait bien que l’homme a un énorme talon d’Achille, un pêché mignon qu’il nourrit à coup de vantardise et qui finit par prendre le pas sur tout sens de précaution, ce qui est grave.
    Le problème que vous posez sur la publication me rappelle l’argument que les « anciens » de l’administration Bush viennent de sortir au sujet des mémos sur la torture, à savoir qu’il ne fallait pas les publier parce que cela allait nuire au pays...Ce qui n’est pas faux à court terme, mais finira par payer à moyen/long terme.
    Je pense qu’il en va de même pour des propos qui n’ont pas à sortir de la bouche d’un représentant de la république. Que NS ait une opinion arrétée sur les autres, c’est son droit, mais il doit impérativement se rappeler que chaque fois qu’il ouvre le bec en compagnie de personnes autres que ses proches amis ou ses parents, la fonction présidentielle reste présente, il incarne la fonction...
    De même, il faut qu’il apprenne à maîtriser son nombrilisme narcissique, à prendre de la hauteur et c’est là l’intérêt du genre d’article pondu par Libé : on a dans le meilleur des cas encore trois ans de présidence avec le lascar, il doit mesurer ses propos mieux que moi je le fais... smiley



  • ndididju 18 avril 2009 21:06

    Euh, Galien... Quelques citations directes issues du lien fourni :
    "Honnêtement, il est toujours difficile de dire si tel ou tel mot a été prononcé.« ... »Mais après relecture, je peux confirmer que rien de ce qui est dit dans cet article n’est faux.« 

     »Mais, il ne doit pas y avoir d’erreur d’interprétation non plus : il était très clair que Nicolas Sarkozy faisait l’éloge de Zapatero, comme de Gordon Brown ou de Felipe Gonzalez, pour s’en prendre ironiquement aux socialistes français« 

     Donc en gros, ce que le président a dit, c’était que Zapatero était un peu limité, comme garçon, mais qu’il n’était pas aussi con qu’un certain socialiste français, [mode ironie=on]c’est vrai que c’est très élogieux pour Zapatero, et que Libération n’aurait pas du laisser entendre que le dirigeant espagnol devrait se sentir insulté !!???[mode=off]

    Quand à savoir à qui profite le crime, c’est clair que là, la France se tire une balle dans le pied, mais la faute à qui ?
    A un journal qui rapporte des propos soi-disant »privés«  ?
    -Tenus lors d’un déjeuner entre le président de la république (et à SON initiative) avec des parlementaires qui forment un groupe de travail tout à fait officiel sur la crise financière.
    -=>donc tous rémunérés, agapes du déjeuner compris, sur des finances publiques, dans le cadre de leurs fonctions représentatives....
    Ce qui ne correspond pas vraiment ce que j’appellerais un évènement relevant clairement de la sphère privée...C’est bien le Président qui parlait, et non seulement l’individu...(d’ailleurs, au passage, c’est bien le mélange des genres et son apparente incapacité à compartimenter un minimum les deux mondes qui semble lui créer un maximum de problèmes)
     Et puis, l’air de rien, ce sont tous des adultes consentants et vaccinés (et tout particulièrement le »Lider Maximo", qui serine apparemment à qui veut bien l’entendre, qu’il n’est pas un bleu ni un perdreau de l’année..)

    En tout cas, c’est la Royal qui vient de se faire un superbe coup de pub à trois bande pour pas un rond (déjà plus de 450 commentaires furax pour la majorité en réaction sur le site du Figaro ! PTDR !!!) J’ai pas trop apprécié son intervention, mais force est de reconnaître que c’est bien joué, d’un point de vue tactique politique (hard) et communicationnelle gratuite....



  • ndididju 18 avril 2009 18:30

    Qu’attendez-vous ? Saisissez la justice contre Libération !

    Juste en passant, c’est le Président qui a fait le choix de l’ouvrir un peu trop grande devant un public non-entièrement acquis à sa cause (donc, non « sécurisé »), et il ne peut pas nier ne pas avoir su à qui il parlait, quand même !
    Ne soyez pas vous-même naïf au point de croire qu’il s’est fait « piéger » ou « trahir » par les parlementaires et la presse....