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Les commentaires de Hotel Romeo



  • Hotel Romeo 20 décembre 2011 06:53

    Aaah Koh Lanta ! En voilà un sujet qu’il est bien  ! J’ai l’avantage de résider en Nouvelle-Calédonie, où deux saisons de l’émission ont été réalisées voici quelques années (à l’île des Pins en 2005 et dans le Nord, sur des îlots du large de Poum pour une autre saison je ne sais plus quand). La chaîne et les producteurs de Koh Lanta avaient été autant séduits par les beautés des sites retenus que par les « subventions » rondelettes proposées par nos brillants dirigeants afin que l’émission se fasse sur nos terres. Eh oui ! Je ne sais pas si c’est le cas pour les autres pays qui ont reçu nos joyeux robinsons télévisuels, mais nous autres Calédoniens avons payé (cher !) pour que notre île ait le privilège de servir de décor à ce piège à lobotomisés. Il paraît que ce petit sacrifice devait nous rapporter de substantielles retombées touristiques, que nous attendons toujours patiemment.
    Bref. Dans notre petit archipel, les informations circulent vite. Et il n’a pas fallu attendre bien longtemps pour que les équipes de Koh Lanta (les participants comme les techniciens et organisateurs) acquièrent une solide réputation de massacreurs d’environnement (cf. un épisode bien connu de consommation d’oiseaux de mer ultra-protégés, objet d’un procès retentissant entre les organisations écologistes et la production de Koh Lanta), mais aussi de menteurs patentés. Car il faut absolument le savoir et le proclamer, Mesdames et Messieurs, il n’y a absolument rien de vrai dans Koh Lanta, à part peut-être les coups de soleil sur le pif de nos aventuriers. Tout est scénarisé, bien sûr, mais aussi truqué, bidonné, fictif, maquillé à outrance. Les « candidats » sont sensés dormir à la dure, en totale autarcie, feu de camp, belle étoile et moustiques en folie ? Vous rigolez : ils rentrent tous les soirs à l’hôtel après le tournage pour roupiller peinards à la clim. Les seuls dangers qu’ils affrontent, c’est de se faire une entorse en débarquant du bateau ou de marcher sur une biche de mer (sorte de grosse limace aquatique à la consistance de l’étron frais). Les sites « reculés » sur lesquels ils viennent tourner leurs pitreries sont en fait aussi sauvages et dangereux que le fond de votre jardin et servent de lieux de pique-nique et de camping aux gens du cru... qui en profitent d’ailleurs pour y transporter à prix d’or quelques touristes métros gogos venus en pèlerinage.
    Vous regardez trop la téléréalité ? Regardez plutôt la réalité tout court : vous vous faites niquer par la télé.



  • Hotel Romeo 12 septembre 2011 02:47

    1. Je suis pilote d’avion « pratiquant » depuis 1995, donc je m’intéresse de près à ce qui vole et je pense aussi avoir quelques notions élémentaires sur « comment et pourquoi ça vole »...
    2. Telle qu’elle est présentée par le rapport officiel, mes modestes connaissances et ma modeste expérience me permettent de penser que la trajectoire du B757 sensé avoir frappé le Pentagone le 11 septembre 2001 est parfaitement incompatible avec les lois de l’aérodynamique, les caractéristiques de l’avion concerné, et aussi avec les compétences « supposées » du présumé pirate de l’air ayant pris les commandes.
    Imaginez : vous êtes conducteurs et vous savez comment réagit, disons, une berline de moyenne gamme. On vous raconte qu’un type qui vient juste de passer son permis sur une Clio (après avoir été recalé une ou deux fois) a pris le volant d’un 38 tonnes, a effectué plusieurs virages très secs à 180° et à plus de 150 km/h dans un rayon de braquage de 15 mètres, puis, au sortir du dernier virage, tout en gardant la parfaite maîtrise de sa vitesse et de sa trajectoire, a finalement été percuter un abribus de 2,50 mètres de large. Vous réagissez comment ?
    3. Donc, j’ai toutes les raisons de penser que ce que nous raconte la « version officielle » à propos de l’avion qui a frappé le Pentagone est au pire faux, au mieux, tronqué.
    4. Corollaire : j’ai de sérieuses raisons de douter du reste de ce que nous raconte la « version officielle » à propos des événements du 11/09/2011.
    5. Voilà comment on devient un horrible conspirationniste (ou négationniste, ou encore révisionniste). Suffit de peu de choses, quand même...

    Voilà, c’est dit.



  • Hotel Romeo 26 avril 2011 09:15

    Les pilotes auto installés sur les B757 étaient et sont d’ailleurs toujours incapables de gérer la trajectoire d’un appareil évoluant en finale à la vitesse à laquelle arrivait l’avion (je parle toujours du 757 du Pentagone et des vitesses d’impact annoncées par le rapport officiel) : un atterrissage automatique, c’est une vitesse de référence pour une masse donnée et des conditions atmosphériques données. Quand il est hors de ces clous, le dispositif se débranche tout seul.
    Par ailleurs, contrairement à ce que vous affirmez, à moins de 10 pieds/sol (3 m environ), le radar d’altitude d’un liner devient très peu précis : au sol, roues posées, il indique généralement -4...



  • Hotel Romeo 22 avril 2011 08:15

    L’immense expérience aéronautique dont se targue epapel devrait au minimum l’amener à se poser certaines questions...
    Car sérieusement, les arguments évoqués par Charpentier dans l’article résument les doutes éprouvés par tous les pilotes qui s’intéressent de près ou de loin au sujet du 11/09. Pilote privé moi-même depuis 1996, j’ai très souvent l’occasion d’évoquer la question avec d’autres aviateurs, professionnels ou non. Et j’emploie volontairement le mot « aviateurs », qui implique une vraie pratique régulière de la conduite d’aéronefs, par opposition à certains pilotes d’ordinateurs volants qui n’ont plus jamais posé les fesses dans un aéroplane digne de ce nom depuis leur formation de base.
    Ces aviateurs, disais-je, sont tous d’accord au moins sur un point : compte tenu des caractéristiques de cet avion, les manoeuvres effectuées par le B757 qui a percuté le Pentagone (et telles que décrites selon les données diffusées dans les rapports officiels) sont rigoureusement hors de portée d’un pilote, qu’il soit novice, chevronné ou automatique.
    Les raisons techniques de cette conviction sont celles évoquées par Charpentier, qui dit donc tout haut ce que la majorité des aviateurs pensent tout bas dans leur coin.
    Je n’ai pas la prétention d’avoir l’expérience et la légitimité de Charpentier en la matière, mais il va sans dire que du haut de mes quelques centaines d’heures de vol en coucous divers et variés (sans automatismes, mais juste avec un manche, des gaz, deux palonniers et le plaisir de décrire de belles trajectoires), je partage cette opinion et je précise que je n’en ai aucune en ce qui concerne les autres grandes questions « qui fâchent » du dossier 11/9, sur lesquelles je me contente d’entretenir des doutes.
    Alors de trois choses l’une : soit les données diffusées sur ce fameux 757 sont erronées (l’avion ne volait pas aussi vite, n’a pas suivi les mêmes trajectoires, n’a pas effectué les manoeuvres serrées qui sont décrites, n’a pas rasé la pelouse du Pentagone à 2 mètres de hauteur sur 200 m...), soit ce qui a percuté le Pentagone n’était pas un 757, soit Superman lui-même était aux commandes.
    Quelle que soit la bonne version, une chose est sûre : cette affaire pue.
    Mais on n’y peut pas grand chose, pas vrai ?



  • Hotel Romeo 20 février 2011 23:46

    « La différence entre un optimiste et un pessimiste, c’est que généralement, les pessimistes sont mieux renseignés. »

    Je ne sais plus qui a dit ça, mais c’était sûrement un pessimiste.



  • Hotel Romeo 18 février 2011 06:44

    Certes, Ignace, certes... Mais jusqu’à preuve du contraire, pour comprimer l’air, vous avez encore besoin de la puissance de bons vieux compresseurs fonctionnant à l’électricité issue pour une grande partie de centrales thermiques au fuel (je ne parle pas de la France qui carbure au nucléaire - mais au fait, avec quelle énergie extrait-on l’uranium ?...). Quant à la voiture elle-même, sa construction à elle seule consomme encore quelques barils de brut.
    Et toujours jusqu’à preuve du contraire, en cas de brusque pénurie de pétrole, l’air comprimé (ou l’hydrogène, ou le solaire, ou l’éolien, ou le géothermique, ou ce que vous voulez...) n’est pas en mesure de remplacer intégralement les sources d’énergie dite « fossiles » pour assurer notre alimentation (agriculture intensive, pesticides, engrais, machines agricoles, conditionnement, transport, distribution...), notre santé (médicaments...), notre chauffage ou notre climatisation, la construction de nos maisons, nos déplacements, nos loisirs, etc.
    Vous saisissez mieux ? Nous ne parlons pas de la pénurie prévisible, planifiable, qui serait la résultante de ce pic pétrolier « naturel » qui reste encore à prouver et dont on peut espérer qu’il nous laisserait le temps de changer nos habitudes.
    Nous parlons de l’hypothèse d’une pénurie totale et brutale, comme celle que pourrait provoquer une interruption de l’approvisionnement causée par des troubles graves dans les principales régions productrices et/ou de transit. Même provisoire, cette interruption de la circulation du pétrole pourrait bien être fatale à notre mode de vie, un peu comme quand le sang s’arrête de circuler dans votre organisme, temporairement, mais assez longtemps pour provoquer la destruction de vos organes vitaux. C’est à ce point : nous sommes devenus tellement accros au pétrole qu’il serait gravissime de nous en priver ne serait-ce qu’une semaine.
    Mais c’est sûr, le cas échéant, vous auriez toujours votre voiture à air comprimé...



  • Hotel Romeo 18 février 2011 00:38

    @ l’auteur

    Bon article, mais juste un peu trop timide. Effectivement, les plus gros pays producteurs, principaux fournisseurs du reste de la planète, sont tous des nations extrêmement instables, politiquement, socialement et donc économiquement. Qu’est-ce que ça veut dire ?

    La véritable crainte des dirigeants de nos nations occidentales, USA et Europe en tête, c’est que les troubles qui agitent ces régions (révolutions, guerres civiles ou pas, etc.) provoquent l’effondrement du fragile équilibre instauré depuis disons la fin de la 2ème guerre mondiale, à coups de milliards de dollars, de compromissions et de plans foireux en tous genres. Le canal de Suez, le détroit d’Ormuz, les zones de stockage des rives du Golfe Persique et les pipe-lines traversant l’Irak, par exemple, sont autant de « points chauds » vitaux surveillés en permanence par les forces armées US entre autres.

    Un tel effondrement occasionnerait inévitablement de très graves perturbations dans l’approvisionnement régulier en pétrole, non seulement des nations occidentales, mais aussi des autres pays dits « émergents », tout aussi assoiffés. Nous aurions alors droit à une sorte de brusque « pic pétrolier » artificiel : ces nations seraient obligées de se contenter de leur propre production, ou de se tourner vers les autres pays producteurs, mais même prise globalement, cette production alternative serait largement insuffisante (et trop onéreuse) pour assurer la continuité du confortable mode de vie auquel nous nous sommes un peu vite accoutumés.

    Bien sûr, nos pays disposent de ces fameuses réserves dites « stratégiques », permettant de faire face à une telle situation pendant une durée variable (de quelques semaines à plusieurs années). Or ces réserves n’étant que ce qu’elles sont (« stratégiques »), elles sont dédiées essentiellement à la continuité du fonctionnement des infrastructures essentielles d’un état : maintien de l’ordre et défense, principalement. Ce qui veut dire en clair que l’approvisionnement de toutes les activités vitales au tissu social (carburants, transports, agriculture, commerce, distribution, pétrochimie, etc.) serait au mieux rationné, au pire interrompu. On vous laisse imaginer la suite...

    Tout ceci n’a rien à voir avec de la science-fiction ou la prédiction apocalyptique d’illuminés quelconques : c’est juste de la prospective. Effectivement on n’en parle que très peu dans les médias et les marchés restent relativement calmes. Mais n’oublions pas que l’un des fondements principaux de la paix sociale, c’est la confiance... même si elle doit être maintenue artificiellement.

    À suivre, donc, de très près...



  • Hotel Romeo 14 février 2011 06:09

    Au Moine : pardon de n’avoir pas pu vous répondre plus tôt. Laissez-moi préciser mon analyse. Vous dites « qu’en tant qu’humains, nous devrions réfléchir à notre avenir et aux conséquences de notre choix ». C’est tout à fait juste et un certain nombre d’humains n’ont pas eu besoin de nous attendre pour le faire. Le problème, c’est que la structure et le mode de fonctionnement de notre société veulent que les gens qui réfléchissent dans ce sens ne sont pas souvent ceux qui décident et qui agissent. Comme vous le dites : ce travail de réflexion doit être fait maintenant ou il se pourrait qu’il soit trop tard. J’ajouterai malheureusement : il y a bien longtemps que ce travail de réflexion aurait dû être fait...
    Vous vous interrogez sur ma sortie à propos des énergies dites « alternatives » que je taxe de fantasmes. Existent-elles ? La réponse est oui, bien sûr. Peuvent-elles remplacer les énergies non-renouvelables dans l’état actuel de nos connaissances ? La réponse est non. Le fantasme, c’est de croire qu’aujourd’hui, nous saurions assurer une transition « douce » entre le « trio fossile » (pétrole, gaz et charbon) et d’autres ressources capables de produire suffisamment d’énergie pour nous nourrir, nous chauffer, nous soigner, nous transporter, etc., avec la même efficacité, la même souplesse, le même rendement... et au même prix.
    Donc, à l’heure où nous débattons (bien stérilement, je vous l’accorde), ni les pétroles de synthèse, ni les carburants dits « verts », ni l’hydrogène, ni l’énergie du vide, ni celle du vent, du soleil, des marées, de la terre, ni même l’énergie nucléaire ne peuvent constituer une solution viable aux problèmes cruciaux que poseraient non seulement une brusque hausse des prix pétroliers, mais aussi une interruption, même momentanée, de l’alimentation régulière de notre société en pétrole. Certains analystes comparent le pétrole au sang qui irrigue notre organisme : si ce sang s’arrête de circuler, nos organes cessent de fonctionner, et les séquelles sont d’autant plus graves que l’interruption de l’irrigation est longue.
    Si l’on considère la situation géopolitique actuelle, une telle interruption est un événement hautement probable. Il suffit de regarder une carte du monde pour s’en rendre compte : par exemple, on constate que les « noeuds » qui contrôlent le transit du pétrole brut entre les pays producteurs et les pays consommateurs sont finalement peu nombreux et tous situés dans des zones hautement instables.
    C’est là le fond du problème, auquel nul média, nul politique, nul scientifique, nul industriel ne semble vouloir accorder toute l’attention qu’il mérite. Remarquez, on les comprend : il est certaines situations où tout ce qu’il reste à faire, c’est rentrer la tête dans les épaules et attendre que ça passe... ou que ça casse.



  • Hotel Romeo 11 février 2011 02:04

    Désolé de vous le dire : personne ici ne semble saisir complètement les implications de cette situation.
    Parmi toutes les réponses à cet article par ailleurs fort bien rédigé et documenté, seules celles de Domino et Pastori s’approchent un peu du fond du problème, sans vraiment le toucher du doigt : la fin de l’énergie pas chère, ce n’est pas seulement celle de nos balades automobiles du week-end. C’est celle d’absolument tout ce qui permet notre survie et celle de notre société.
    Sans nous en rendre compte, depuis quelques décennies, nous vivons de façon incroyablement confortable, grâce au pétrole et aux énergies fossiles. Le problème, c’est que nous nous sommes tellement vite accoutumés à ce confort qu’il nous est devenu vital, au sens littéral du terme.
    Sans nourriture facilement accessible à l’hypermarché du coin, nous mourons.
    Sans eau courante distribuée aux robinets de nos maisons et appartements, nous mourons. Sans médicaments, nous mourons.
    Sans télécommunications, sans électricité, sans internet, sans GPS, sans climatisation ou sans chauffage, nous mourons.
    Or, personne ne semble se rendre vraiment compte que chacune de ces nécessités vitales n’est rendue possible que parce que le pétrole (et les autres combustibles fossiles) est facile et peu onéreux à transformer en une énergie d’une puissance et d’un rendement sans équivalent.
    La vérité, c’est que notre faiblesse, notre paresse et notre inconscience nous ont rendus dépendants des énergies fossiles au point que nous sommes tous devenus fondamentalement incapables de nous en passer.
    La vérité, c’est qu’en Europe, plus personne n’est prêt à vivre un hiver sans nourriture importée, sans chaleur artificielle, sans transports assistés, sans téléphone portable...
    La vérité, c’est que nous ne savons même plus faire pousser des salades pour nourrir nos familles, ni même fabriquer l’outillage nécessaire aux gestes les plus basiques (entre autres parce que nos usines ferment les unes après les autres).
    La vérité, c’est qu’à l’heure actuelle, aucune autre source d’énergie n’est suffisamment puissante, économique, rentable pour remplacer le pétrole (arrêtez de fantasmer avec l’hydrogène, l’énergie du vide ou l’air comprimé...).
    La vérité, c’est que le sang de notre société ne circule que parce que quelques robinets seulement restent ouverts. Et que l’ouverture de ces robinets n’est conditionnée que par le bon-vouloir de quelques décideurs et de quelques nations à l’équilibre extrêmement instable (Arabie Saoudite : monarchie absolue et premier exportateur mondial...).
    La vérité, c’est qu’un gros pépin survenant dans la distribution du pétrole mondial aurait des conséquences incalculables et irréversibles. Pourquoi pensez-vous que ce qui se passe au Proche-Orient en ce moment rend si nerveux les dirigeants occidentaux ?
    La vérité, c’est que tout peut basculer très vite et que personne n’est prêt. Il faut au minimum en prendre conscience.



  • Hotel Romeo 21 juillet 2009 02:18

    @ Morice : je n’ai pas l’habitude d’intervenir, mais je lis toujours avec plaisir vos articles, ainsi d’ailleurs que les réactions outrées qu’ils provoquent. Je partage vos vues en grande majorité, sur les expéditions lunaires US des années 60-70, comme sur la « face cachée » des attentats du 11 septembre. Ces deux positions peuvent paraître antinomiques à certains, mais elles sont étayées par une certaine proximité des deux sujets. J’avais 11 ans en 69 et j’étais déjà passionné par l’astronautique et l’aéronautique. Plus tard, l’un des membres proches de ma famille est devenu astronaute (je resterai discret sur son identité) et j’ai pu de ce fait fréquenter le milieu spatial, rencontrant même certains membres des équipages lunaires. Je suis moi-même, fort modestement, devenu pilote privé. Pour croire à la réalité de l’aventure Apollo et en même temps ne pas avaler la version officielle du 9/11, il faut je pense certaines qualités : de la mémoire, du bon sens et quelques solides connaissances en astronautique comme en aviation. Par exemple, il faut comprendre que déposer un objet habité sur notre satellite et l’en ramener en bon état répond exactement aux mêmes principes et n’est donc pas plus « compliqué » que d’envoyer une navette spatiale de la taille et du poids d’un 737 à la rencontre d’une station orbitale et de l’en faire revenir. A moins de nier la réalité de l’ISS et des missions Shuttle qui se succèdent depuis les années 80, je veux dire... De même, ma petite expérience du pilotage m’incite à penser très fort qu’il est extrêmement improbable qu’un pilote novice sachant à peine poser un C172 ait pu réaliser « tout seul » les manoeuvres ayant amené un Boeing 757 à percuter le Pentagone, après un série de virages très serrés sous fort facteur de charge et un radada d’anthologie à 10 pieds/sol et à 400 kts. Et si l’affaire du Pentagone sent le brûlé, tout le reste pue aussi. CQFD.
    Bref, tout ça pour féliciter Morice pour son fabuleux boulot sur l’aventure Apollo, sachant en plus qu’un ex-manager de Stocks ne peut être foncièrement mauvais (putain de groupe !).



  • Hotel Romeo 16 juillet 2009 05:37

    Petite précision : le premier américain dans l’espace (après Sheppard, qui n’avait fait qu’un saut de puce balistique), c’est John Glenn et non pas John Young. Sinon, article intéressant : 40 ans après, la magie de la Lune reste intacte, du moins en ce qui me concerne.



  • Hotel Romeo 4 juin 2009 06:07

    Juste un mot pour remercier Halman : son post est ce que j’ai pu lire ou entendre de plus intelligent depuis le commencement de ce merdier, tous médias confondus. La vérité, c’est qu’on ne sait absolument rien de ce qui a pu se passer. Et que tant qu’on a rien à dire, le mieux que puissent faire tous les spécialistes à la mord-moi le neutron, c’est de la boucler.
    Et je confirme : la zone de convergence intertropicale, c’est le pot-au-noir,
    Le poteau noir, c’est mon copain de couleur et touche pas à mon poteau, d’abord !



  • Hotel Romeo 28 mai 2009 08:31

    Bon, c’était un petit peu court, je sais. On va essayer de rester didactique et de procéder par ordre : apparemment, le problème des « exostiques » qui commencent à découvrir les avantages des maisons « pieds dans l’eau » n’est pas celui de philbrasov, ce qui dénote un humanisme assez poussé soit dit en passant. Il faut savoir que ce qu’on appelle « montée des océans » n’est pas un phénomène constant, progressif : ça peut arriver d’un seul coup, à l’occasion d’une grande marée, d’un cyclone, etc. et ça surprend tout le monde parce que pour une intensité donnée, un phénomène climatique lambda provoque des dégâts soudain disproportionnés par rapport à ce qu’ils auraient dû être. Un mini tsunami en quelque sorte. Mais qui se répète et s’amplifie. Le phénomène étant global, il n’y a aucune raison que ce genre de truc n’arrive pas un jour ou l’autre aux côtes océaniques européennes. Une brusque montée de 50 cm des eaux sur les côtes françaises, par exemple, ça représente quelques centaines de milliards d’euros de dégâts. Et si les Pays-Bas savent gérer ce problème, la France, elle, ne sait pas. Et le problème deviendra immanquablement l’un de ceux de philbrasov...
    Quant au problème des ressources non renouvelables (86% de l’énergie mondiale), c’est justement qu’elles ne se renouvellent pas et qu’on a encore entre 40 et 60 ans de réserves de pétrole et de gaz (pour le charbon, on est un peu plus peinards). Ces estimations sont optimistes, dans la mesure où elles sont basées sur notre consommation actuelle... qui ne manquera pas d’augmenter. Mais le vrai problème, c’est que ce n’est pas dans 50 ans qu’on commencera à payer le pétrole ou le gaz un peu plus cher, puis bien plus cher, puis beaucoup plus cher qu’aujourd’hui : c’est demain. Et là, ça va aussi devenir le problème de philbrasov. Alors oui, si on veut faire durer la ressource, il faut non pas s’en passer, mais l’économiser, et commencer dès maintenant. Quant à la dernière goutte de pétrole, elle coûtera si cher que personne ne pourra se l’offrir... surtout pas Hulot et son hélico !

    PS : je ne vis pas en Europe, mais dans le Pacifique. Je n’ai pas encore les pieds dans l’eau mais je suis bien placé pour constater que les « délires » des écolos n’en sont pas tout à fait.



  • Hotel Romeo 28 mai 2009 07:49

    Ben lui (philbrasov), il a vraiment tout compris au problème. Devant tant de connerie, on ne peut que s’incliner... D’autres réponses plus intelligentes, peut-être ?



  • Hotel Romeo 28 mai 2009 01:19

    Réchauffement mon cul, comme dirait Zazie.
    La terminologie exacte est « bouleversement climatique ». Car il est clair que si le climat change, c’est en plus froid par ci et en plus chaud par là. Bien sûr que le soleil est en cause. Mais très franchement, vous pensez vraiment qu’on (« on », c’est nous, l’espèce humaine) ne lui donne pas un sérieux coup de main avec nos activités et notre mode de vie ?
    Si vous pensez que l’augmentation du niveau des océans est un coup médiatique, venez donc faire un tour dans le Pacifique, par exemple, dans certains pays insulaires où les points culminants s’élèvent à quelque 3 mètres. Et regardez ceux qui y vivent patauger dans 10 centimètres de flotte au moment des grandes marées, de plus en plus fréquentes. Jetez un coup d’oeil aux côtes du Queensland, Australie : la dernière tempête y a éradiqué les plages, les remplaçant par des falaises d’une dizaine de mètres de hauteur. Même de mémoire d’aborigène, ça ne s’était jamais vu. Parlons-en, de l’Australie : on y a vu de la neige là où il fait 30° en moyenne. On y a vu des sécheresses interminables en pleine zone humide, et des inondations en plein désert. On y a vu des fronts d’incendie de plusieurs centaines de kilomètres avancer à 50 km/h, et des gens comme vous et moi y perdre tout (y compris la vie, parfois) en moins de cinq minutes.
    Vous croyez que l’augmentation du niveau des mers ne concerne que les pays d’eskimos ou de niakoués ? Regardez sur une carte de France ce que représenterait une grande marée à peine 50 cm plus élevée que la moyenne. Vous allez faire quoi avec tous vos ports, vos infrastructures pétrolières et industrielles, vos centres commerciaux, vos villes, vos maisons de campagne installées sous la ligne de flottaison de la France UMP et insubmersible ?
    Alors OK, on va continuer à ne tenir aucun compte des avertissements et à ne strictement rien faire. On va brûler toujours plus de pétrole, de charbon et de gaz pour notre petit confort, tout en rêvant à un monde où les ressources seraient infinies, parce que tout ça, c’est des histoires inventées par les scientifiques et les politiques pour nous faire payer des taxes. Des taxes, bien sûr qu’on va tous être amenés à en payer, mais pas sous la forme que vous croyez.
    Continuez de rêver, bonnes gens, et surtout, dormez bien, parce le réveil risque d’être douloureux.



  • Hotel Romeo 10 avril 2009 07:15

    @ l’auteur
    Juste une remarque concernant votre décision d’aller vous installer à la Réunion. Il est illusoire de prétendre échapper aux effets d’une hypothétique conflagration nucléaire majeure en se réfugiant dans l’hémisphère sud (lisez « Le Dernier Rivage » de Nevil Shute). La séparation physique des deux hémisphères est un rêve et souvent (durant l’été austral), les îles de l’Océan Indien ou du Pacifique situées sous la même latitude que la Réunion se trouvent dans, voire au-dessus du fameux « pot-au-noir » (la zone de convergence inter-tropicale descend en effet très bas sous l’équateur depuis quelques années). Vivant moi même dans l’hémisphère sud, j’ai aussi naïvement imaginé que mon île perdue pouvait constituer un abri sûr face à la folie des hommes « d’en-haut ». Les retombées mortelles d’une catastrophe nucléaire généralisée mettraient seulement quelques jours à nous arriver...
    Sinon, la Réunion, c’est joli.



  • Hotel Romeo 26 mars 2009 23:53

     100% d’accord avec Den et Hyeronimus : le fond du problème n’est pas la position du pape et de l’église catholique sur le problème du sida et du préservatif (mais à quoi vous attendiez-vous ? Que le Ratzinger déclare la capote d’utilité publique ?), mais la formidable propension de nos "grands" médias à déformer et à désinformer dans des buts tantôt purement mercantiles, tantôt bassement politiques. Une fois de plus, nos merdias à l’affût ont débusqué une proie bien juteuse (une petite phrase du pape sur la capote dépouillée de son contexte, ça c’est vendeur, coco !). Et une fois de plus, les "moutons" ont suivi, alléchés par les mots "préservatif" ou "sida"... sans se rendre compte qu’ils se sont encore fait avoir. 



  • Hotel Romeo 19 mars 2009 07:50

     Entièrement d’accord avec vous, ma1965. Il semble qu’une fois de plus, nos bons vieux "grands" médias nous aient fait prendre leurs vessies de porcs pour des lanternes magiques. Et tout le bon peuple scandalisé de s’y laisser prendre, tel un gentil troupeau de bovins. Il suffit de cinq petites minutes de recherche pour retrouver la phrase complète de Ratzinger (pour lequel je n’ai par ailleurs aucune estime, ni aucun respect autre que celui dévolu à son grand âge, je tiens à le préciser à l’intention de ceux qui voudraient me faire passer pour le calotin de base). Et effectivement, chacun peut lire qu’une fois replacés dans leur contexte, les mots incriminés n’ont pas vraiment le sens que nos reporters de choc voudraient leur donner. Moi, ce que je comprends, c’est que ce ne sont pas les préservatifs qui risquent d’aggraver le problème du sida en Afrique, mais plutôt le fait de se contenter d’en distribuer à pleins containers juste pour se donner bonne conscience. En d’autres termes, tout ce que Ratzinger XVI a voulu dire, c’est que le problème du sida, en Afrique comme ailleurs, ne se réglera pas à coups de capotes et de déclarations publiques, pour passer ensuite aux résultats sportifs... On peut être d’accord ou pas, mais ça n’a rien à voir avec l’énormité qu’on veut nous faire avaler. 
    Désinformation, déformation, on connaît le refrain. 
    Merde, si on m’avait dit qu’un jour je prendrai la défense d’un pape !



  • Hotel Romeo 4 mars 2009 00:18

     @ maxim
    "nous en avons encore pour un bon siècle de pétrole" 
    Faux. Vous êtes mal informé. Il reste bien sûr des quantités énormes de pétrole, mais nous parlons ici de pétrole "bon marché", c’est-à-dire accessible, facile à extraire, donc rentable. Le pétrole bon marché, il n’y en a pas pour un siècle, mais pour quelques années tout au plus. Après, il deviendra coûteux, puis très vite hors de prix et son exploitation ne vaudra plus le coup, n’étant plus rentable.
    C’est là que les ennuis vont vraiment commencer : rappelons que pour trouver du pétrole et le sortir de terre, il faut devinez quoi ? Du pétrole. Sur la photo d’une exploitation de lithium qui illustre l’article, on voit un joli camion. A quoi fonctionne ce camion ? Pour extraire du lithium, il faut donc... du pétrole. Pour fabriquer un véhicule électrique, il faut malheureusement du pétrole (énergie, fabrication des métaux, plastiques, composites, etc.). Pour fabriquer une éolienne et des panneaux solaires, il faut du pétrole aussi. Pour fabriquer un GSM, un ordinateur, un frigo ou même un stylo, il faut du pétrole bon marché. Pour nourrir les populations qui fabriquent tous ces produits (cultiver les denrées, les transporter, les stocker, les vendre...), mais aussi pour les soigner (99% de l’industrie pharmaceutique dérive du pétrole), il faut aussi du pétrole pas cher. Sinon, tout devient inabordable, les pauvres encore plus pauvres et les riches de plus en plus rares. 
    Ce ne sont là que des raccourcis, mais il serait grand temps de réaliser à quel point notre "civilisation" est dépendante du pétrole. Comme disait l’autre (désolé, j’ai oublié son nom), "le problème n’est pas dans le pétrole. Le problème EST le pétrole". 



  • Hotel Romeo 28 août 2008 02:08

    Bonjour,

    En cas de dépressurisation rapide, la procédure est simple : sans se poser de question, on met son masque à oxygène, on débranche l’autopilote, on pousse le manche en avant et on descend fissa à une altitude respirable, soit en dessous de 12000ft (vers 4000 mètres). Après seulement, on cause dans le micro et on s’explique. En l’occurrence, les pilotes de Ryan Air n’ont fait qu’appliquer ce qu’ils ont appris lors de leurs innombrables séances d’entraînement au simulateur. Après, que les passagers aient été ou non informés et rassurés après coup, c’est une autre histoire. Le principal est qu’ils n’aient pas subi le sort de ceux du vol Helios... Une dépressurisation en croisière n’est pas anodine, mais ça reste un incident relativement fréquent et gérable, au même titre qu’une panne de moteur (c’est même pour ça que les avions de ligne en ont plusieurs), une accélération-arrêt au décollage ou une remise de gaz à l’atterrissage. Le problème, c’est qu’on entend bien plus souvent parler de ce type d’incidents « dans le poste » ou dans les journaux que de ce qui mine vraiment le transport aérien : la course au profit au détriment de la sécurité, les pilotes sous-payés et dont les décisions vitales sont influencées par les intérêts financiers de leurs compagnies (« tu décolles avec cette épave ou demain, tu pointes au chômedu »)... Des papiers bien documentés sur ce sujet seraient plus constructifs que ces compte-rendus d’incidents plus ou moins dramatisés et caressant le public dans le sens du poil. Petite précision supplémentaire, les problèmes auditifs (mal aux oreilles) subis par les passagers n’ont rien à voir avec les masques à oxygène, défectueux ou non. Une dépressurisation rapide occasionne toujours ce type de douleurs ou de lésions, de même qu’une mise en descente un peu virile. Les masques à oxygène ne sont là que pour vous aider à respirer en atmosphère raréfiée. Je suis régulièrement sidéré par les approximations et le manque de connaissances affichés par la presse dès lors qu’elle parle de sujets un tant soit peu spécialisés. En tant que pilote, je suis particulièrement sensible au domaine aéronautique. Je pense ne pas trop extrapoler en estimant qu’il n’y a aucune raison que les autres sujets soient traités autrement. C’est pourquoi ma télé sert depuis longtemps d’aquarium pour mes poissons rouges, ma radio n’a plus de piles et les journaux ont chez moi retrouvé leur fonction première : tapisser le fond de ma poubelle.

    PS : aux Etats-Unis, les accidents de la route font quelque 40000 victimes par an, soit l’équivalent de 2 crashes de Jumbo par semaine. C’est pas un vrai sujet, ça ?