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Les commentaires de Dabornepanuire



  • Dabornepanuire 9 mai 2009 12:40

    Bonjour,
    On ose enfin dire la vérité, quel bonheur ! D’accord avec les commentaires. Je vais seulement souligner un gros souci et signaler une déception :
    - le souci c’est qu’il y a peu de chances (hors à l’issue d’un cataclysme, par ailleurs peu souhaitable) pour que l’on parvienne à réduire notre consommation et à faire baisser le coût de la vie de façon assez considérable pour permettre à chacun de libérer le temps nécessaire pour vivre normalement (par exemple, être en mesure de traiter ses enfants dignement). -Remarque supplémentaire : il est totalement illusoire d’attendre de nos gouvernements une quelconque solution à ce problème-
    - la déception vient du fait qu’il n’y a sur ce post aucun commentaire d’auteur masculin faisant part des violences et souffrances (que je ne suis évidemment pas le seul homme à avoir subies toute ma vie) qui résultent du fait que l’homme est largement disqualifié par l’usage, la culture, l’ostracisme féminin souvent etc...qui l’écarte de la vie privée en général et de son état de parent en particulier. Il me semble qu’il y a là encore un énorme tabou.



  • Dabornepanuire 6 avril 2009 16:52

    Bonjour,

    Ce que vous signalez est tellement évident que personne (ou presque) ne s’en est aperçu.
    Le dilemne est total :
    Dans le système économique existant la croissance est une obligation (toute destruction de matière est profitable, procure de l’argent et des emplois), mais la croissance dévaste la planète et le cerveau des humains, et en plus nous emmène au grand trou (totalement inévitable).
    Que font nos grands chefs ? Il proclament qu’ils vont nous guérir de la crise en appliquant les méthodes qui nous ont plongés dedans, c’est à dire par une croissance toujours plus grande.
    Je vois mal comment on pourrait s’en sortir. En plus l’urbanisation a fait perdre aux humains leurs capacités à subvenir à leurs besoins autrement qu’avec un salaire, un caddy et un chéquier toutes choses qui n’auront un jour (bientôt ?) plus cours.
    OUI, ON A DU SOUCI A SE FAIRE.



  • Dabornepanuire 12 février 2009 21:37

    Bonsoir ROBLIN,
    Je souscris entièrement à ce que vous ecrivez..
    J’espère que les neurosciences vont se développer suffisamment pour apporter les preuves matérielles qui ne pourront plus être niées et qui feront reculer les mentalités du 19ème siècle si présentes partout lorsqu’il s’agit des enfants.
    Mais il faudrait que les scientifiques des neurosciences et ceux du social décident enfin de travailler ensemble. De notre côté nous devons nous demander comment favoriser la diffusion des conaissances dans le désert actuel (la technologie fait des progrès considérables et ne souffre aucune erreur alors qu’il est possible de dire n’importe quoi au sujet de la nature des enfants ! ).
    Je ne peux que vous encourager dans votre action.



  • Dabornepanuire 12 février 2009 14:32

    Annie,
    A moi aussi il m’est arrivé une fois de fesser ma fille aînée (qui refusait vigoureusement de rattrapper son retard scolaire), autrement dit, de me laisser submerger par ma colère et surtout par mon humiliation de ne pas pouvoir me faire obéir !
    J’ai fait ensuite des pogrès comme parent, de sorte que les quatre suivants n’on jamais été maltraités, ni physiquement ni verbalement. Malheureusement la lignée maternelle de mes quatre premiers etait constituée d’adultes psychiquement abîmés et deux de mes enfants en ont eu les conséquences, ils ont abîmé à leur tour leurs propres enfants ; heureusement le troisième, mon fils, élève ses filles sans jamais les frapper et dans le respect (hélas, leur mère, battue dans son enfance, a continué sa quète de femme malade auprès d’autres hommes supposés être capables de lui réparer le mental (malheur pour les enfants et pour mon fils).
    Il y a une chose autre que la mauvaise santé psychique des parents, qui fait aussi beaucoup de dégâts : c’est la substitution des "sciences de l’éducation" à la responsabilité parentale, parce que ces "sciences" ne sont QUE dirigées vers les apprentissages scolaires (qui ne devraient avoir QUE la place qui est la leur) et ne pas transformer l’enfant avec ses besoins d’enfant, en "ELEVE". L’attention particulière dont chaque enfant a besoin est ainsi détournée de l’attention de la société et des parents et l’enfant est en grande partie abandonné. Pour parer au mal-être des enfants, certains préconisent la fessée et prétendent les "corriger" par ce procédé ; quelle tristesse !
    Mon avis est que les choses n’avancent pas en éducation, en partie parce qu’il y a OMERTA.
    Pour cette raison, je suis partisan d’un complément à la loi qui interdit de frapper son voisin ou son conjoint, lequel complément viserait spécifiquement les enfants qui sont bien plus vulnérables que le voisin ou le conjoint (qui sont des adultes). IL FAUT SECOUER FORTEMENT LE COCOTIER ET SURTOUT CITER LES SCIENTIFIQUES ET MEDECINS QUI ONT ETUDIE OBJECTIVEMENT LE PROBLEME DE TOUTES LES MALTRAITANCES.
    Il y a des progrès en éducation (Edwige ANTIER préconisait dans ses premiers livres de laisser pleurer les enfants dans leur chambre et de fermer la porte à clé "vous les retrouverez le matin dormant paisiblement derrière la porte " ! ! ! alors qu’aujourd’hui elle est tout à fait au fait des besoins des enfants pour grnadir en bonne santé psychique et physique - il en est de même pour un certain nombre de parents) mais ces progrès sont trop faibles et isolés pour se mesurer à la masse de ceux qui croient que l’enfant est un obstacle à son propre avenir et qu’il n’aura pas d’autre forme que celle que ses éducateurs lui donneront (évidemment par la force). IL FAUDRAIT QUE LA CONNAISSANCE AVANCE SUFFISAMMENT.



  • Dabornepanuire 12 février 2009 14:31

    Annie,
    A moi aussi il m’est arrivé une fois de fesser ma fille aînée (qui refusait vigoureusement de rattrapper son retard scolaire), autrement dit, de me laisser submerger par ma colère et surtout par mon humiliation de ne pas pouvoir me faire obéir !
    J’ai fait ensuite des pogrès comme parent, de sorte que les quatre suivants n’on jamais été maltraités, ni physiquement ni verbalement. Malheureusement la lignée maternelle de mes quatre premiers etait constituée d’adultes psychiquement abîmés et deux de mes enfants en ont eu les conséquences, ils ont abîmé à leur tour leurs propres enfants ; heureusement le troisième, mon fils, élève ses filles sans jamais les frapper et dans le respect (hélas, leur mère, battue dans son enfance, a continué sa quète de femme malade auprès d’autres hommes supposés être capables de lui réparer le mental (malheur pour les enfants et pour mon fils).
    Il y a une chose autre que la mauvaise santé psychique des parents, qui fait aussi beaucoup de dégâts : c’est la substitution des "sciences de l’éducation" à la responsabilité parentale, parce que ces "sciences"ne sont QUE dirigées vers les apprentissages scolaires (qui ne devraient avoir QUE la place qui est la leur et ne pas transformer l’enfant, avec ses besoins d’enfant, en ELEVE.
    L’attention particulière dont chaque enfant a besoin est ainsi détournée de l’attention de la société et des parents et l’enfant est en grande partie abandonné. Pour parer au mal-être des enfants, certains préconisent la fessée et prétendent les "corriger" par ce procédé ; quelle tristesse !
    Mon avis est que les choses n’avancent pas en éducation, en partie parce qu’il y a OMERTA.
    Pour cette raison, je suis partisan d’un complément à la loi qui interdit de frapper son voisin ou son conjoint, lequel complément viserait spécifiquement les enfants pour rappeler qu’ils sont bien plus vulnérables que le voisin ou le conjoint (qui sont des adultes). IL FAUT SECOUER FORTEMENT LE COCOTIER ET SURTOUTCITER LES SCIENTIFIQUES ET MEDECINS QUI ONT ETUDIE OBJECTIVEMENT LE PROBLEME DE TOUTES LES MALTRAITANCES.
    Il y a des progrès en éducation (Edwige ANTIER préconisait dans ses premiers livres de laisser pleurer les enfants dans leur chambre et de fermer la porte à clé "vous les retrouverez le matin dormant paisiblement derrière la porte " ! ! ! alors qu’aujourd’hui elle est tout à fait au fait des besoins qui permettent aux enfants de grandir en bonne santé psychique et physique (je dis qu’elle a viré sa cuti) - il en est de même pour un certain nombre de parents) mais ces progrès sont trop faibles et isolés pour se mesurer à la masse de ceux qui croient que la nature de l’enfant est un obstacle à son propre avenir et qu’il n’aura pas d’autre forme que celle que ses éducateurs lui donneront (évidemment par la force). IL FAUDRAIT QUE LA CONNAISSANCE AVANCE SUFFISAMMENT pour qu’il ne soit plus posible de dire n’importe quoi.



  • Dabornepanuire 12 février 2009 12:19

    Bonjour,
    Vous ignorez, je vois, que les enfants qu’on appelle des "enfants rois" sont des enfants maltraités, c’est à dire des enfants en souffrance qui se révoltent contre ceux qui devraient les protéger.



  • Dabornepanuire 12 février 2009 11:55

    Bonjour l’auteur,
    en n° 2 vous avez écrit :

    - " Par la fessée l’enfant apprend une leçon primordiale dont il aura besoin toute sa vie : c’est que la désobéissance, la rebellion, l’insoumission, l’efronterie, engendrent la douleur."
    Ma question :

    - connaissez-vous un meilleur moyen de fabriquer des moutons ?

    Bonnes fessées....



  • Dabornepanuire 4 février 2009 18:47

    Bonsoir DANIEL,
    Merci, c’est toujours ça... Non, je n’ai pas maîtrisé l’enseignement, j’ai aidé et accompagné mon fils en préservant avant tout son désir d’apprendre (désir que tous les enfants possèdent à la naissance et que l’on respecte bien mal) ; ma règle principale a été de "ne pas nuire". Je continue à penser que l’éducation ferait un grand pas en avant du simple fait de cesser les nuisances éducatives.
    Les EIP sont encore plus sensibles que les autres aux nuisances ; ils nous révèlent encore plus que les autres là où ça fait mal ; mais les adultes n’aiment pas modifier leur gestion et la relation dégénère encore plus souvent avec eux.



  • Dabornepanuire 3 février 2009 17:50

    Bonjour,
    J’ai pour principe d’éviter de désigner un coupable dans les affaires qui ne me sont connues que par voie de presse ou autres media, D’autre part, ce fait divers se passe dans une école c’est à dire dans un endroit où la relation est pervertie parce que le milieu n’est pas "normal" (un enfant n’est pas fait pour être enfermé, un adulte n’est pas fait pour s’imposer à 25 ou 30 enfants enfermés) . Pas d’autre commentaire sur le fait lui-même.
    Par contre, j’ai constaté que la majorité des commentateurs manquent de respect pour les enfants, j’en juge d’après les qualificatifs employés :

    -  mômes, mouflets, morveux, gosse, gamin, chérubin, pauvre chou, pauvre petit.
    J’ai remarqué ausi que dans un conflit entre un adulte et un enfant, l’opinion la plus répandue veut que l’on prenne systématiquement parti pour l’adulte, jamais pour l’enfant.
    J’ai remarqué aussi qu’il y a peu d’opposition à l’idée qu’une éducation dure est meilleure que celle qui est bienveillante (ce qui me rappelle ce journaliste ignare qui disait à un jeune Roumain achappé des orphelinats de Ceucescu : "vous devez avoir des nerfs d’acier !" )
    Je crains qu’il ne soit démontré par ces opinions que notre civilisation recule.
    Beaucoup d’adultes souffrent de handicaps psychiques, (nous en avons tous autour de nous) ; la chose est grave parce que comment ferons-nous quand la population comptera plus de malades que de biens portants ? les choses iront-elles mieux si tous les individus ont correctement appris l’obéissance ?
    Raymond SAMUEL.



  • Dabornepanuire 30 janvier 2009 22:56

    BONJOUR,
    Il n’est évidemment pas possible d’avoir une opinion bien tranchée dans un cas dont on ne connait que quelques bribes.
    On peut dire que le dérapage d’un cerveau peut être dû à des causes génétiques ou bien environnementales, ou bien réparties entre ces deux possibilités. Le plus souvent, sans en avoir la preuve, on peut soupçonner une dotation génétique marquée par une moindre solidité "quelque part", et des conditions familiales et autres qui par le stress intense répété, les détresses profondes telles qu’elles se produisent souvent chez les bébés et jeunes enfants depuis plusieurs générations, provoquent ensemble en s’additionnant une zone du cerveau qui se charge d’affects négatifs à l’encontre des Autres.
    La génétique peut être seule suffisante et l’environnement ausi pour dévoyer un cerveau.
    La prévention est possible par un maternage/éducation sans violence, précaution élémentaire mais qui n’a pas bonne presse à l’heure où l’enfant abîmé par son entourage est appelé un enfant roi justiciable d’une éducation plus "ferme" (on ne dit plus "plus de coups de pieds au cul").



  • Dabornepanuire 30 janvier 2009 14:03

    Bonjour,
    L’article et tous les commentaires me laissent perplexe. J’ai apprécié le témoignage de Naja bien utile pour faire savoir que beaucoup, beaucoup trop d’adultes ont été malmenés et maltraités dans leur enfance et que, quoi qu’en dise Monsieur CYRULNIk la résilience n’est pas la panacée et n’empêche pas que les dégâts pèsent très lourd, individuellement chez ceux qui en sont atteints mais aussi pour les proches de ces derniers et pour la société tout entière. 
    L’enfance est, de façon générale, considérée comme un sujet mineur et il n’est pas de bon ton de prendre la défense des "enfants rois", des "mal élevés", des "incivils", des délinquants précoces qui, dit-on, ont manqué de "fermeté" et de "limites" dans leur éducation, et on en rajoutera avec la "pauvreté" et les "quartiers" qui servent d’alibis.
    Les enfants ne postent pas, ici ni ailleurs, ils subissent. C’est facile pour les instrumenter, et on ne s’en prive pas, comme c’est le cas dans cette affaire d’inceste d’ailleurs.
    Si j’ai signalé le témoignage de Naja c’est parce qu’il représente un élément d’action en vue de réduire les maltraitances. En effet, (et l’auteur de l’article en signale justement l’invisibilité) si l’on pouvait rendre visibles les dégats psychiques chez les adultes et en même temps montrer leurs causes qui sont les maltraitances, on aurait certainement beaucoup avancé dans la voie d’une éducation sans violence.
    Mais à condition que l’on arrête de manipuler ( à diverses fins) , comme cela est fait en sélectionnant parmi les maltraitances celles dont on veut se servir et en les instrumentalisant.
    Parmi les maltraitances que l’on oublie de dénoncer et de combattre on trouve celles qui sont institutionnelles comme le système éducatif et celles qui sont cautionnées par le féminisme ultra comme la mise en collectivité trop précoce présentée comme le moyen de "socialiser" l’enfant alors que c’est une cause première des malformations psychiques.
    Les maltraitances diminueront quand le regard des adultes sur l’enfance aura changé, quand l’ego des adultes n’imposera plus une vision hiérarchique adultes-enfants, quand on éduquera beaucoup moins et que l’on protègera et aidera beaucoup plus, quand on aura échappé au piège consumériste et ainsi trouvé le temps de s’occuper de ses enfants, quand on aura recréé une société privée valable (échappé à un monde presque entièrement conditionné par le travail), quand on utilisera mieux notre merveilleux capital naturel de façon que les enfants fassent plus souvent des cabanes dans les bois et moins souvent des devoirs du soir.
    Moins de verbiage juridique ne ferait pas de mal. Il s’agit d’un problème social.
    Protéger et aider un enfant de façon à l’amener à l’âge adulte en bonne santé psychique (et physique) c’est simple pour un parent non pollué par les idéologies et le conformisme  ; il faut aussi faire davantage confiance à la nature qui a prévu une croissance normale pour le petit d’Homme comme pour les autres animaux ; ce sont les adultes qui ont créé les dysfonctionnemes/maltraitances. Je ne suis pas sûr qu’ils aient un jour un désir suffisant de les faire cesser.



  • Dabornepanuire 29 janvier 2009 16:24

    Bonjour,
    La maltraitance des enfants, que ce soit celle qui tue, celle qui est institutionnelle ou la maltraitance ordinaire et éducative est généralement considérée comme un sujet mineur largement couvert par le déni.
    Je cite un cas traité dans un livre dont j’ai oublié le titre ainsi que le nom des auteurs (deux journalistes) : deux enfants (frère et soeur) avaient été violés pendant plusieurs années par un professeur qui avait été (difficilement) condamné par la Justice ; pressé de faire connaître la chose par circulaire (afin, je le suppose, d’éveiller l’attention sur le sujet et ainsi de protéger les autres enfants), le ministre de l’education nationale d’alors (M.BAYROU) avait répondu qu’"il n’y avait pas intérêt à salir l’administration" ! le Pouvoir accepte que des enfants soient violés pourvu que cela ne se sache pas.
    On comprend que le viol n’est pas facile à qualifier, notamment en ces d’inceste par la mère (qui peut prétendre qu’elle a été violée par son fils) mais la protection de l’enfance devrait être la priorité des priorités et à défaut de mesure plus efficace, une aggravation des condamnations encourues avec publicité à la clé serait déjà quelque chose.
    Autre sujet de tristesse : le sexisme ne devrait pas avoir droit de cité dans cette discussion sur la maltraitance des enfants, et les statistiques devraient être utilisées avec beaucoup de précautions.



  • Dabornepanuire 27 janvier 2009 16:25

    Bonjour Magali,
    Bonne explication en ce qui concerne le titre de votre article.
    Mais ça n’efface pas le fait que vous révéler dans la suite de votre réponse à ma question et ce fait c’est que oui, vous êtes sexiste ; vous dites en effet que dans les sociétés matriarcales règne le "respect et la considération" (pour quelles raisons seraient-elles mieux que les sociétés patriarcales ?) Je vous précise que je ne défends ni l’une ni l’autre, je défends le respect des autres. Vous dites aussi que la femme est devenu la "propriété de l’homme" amenant son lot de "désolation de larmes et de sang" dans" une terre de servitude". J’ai vécu pendant la période du patriarcat, eh bien je n’ai jamais constaté ce que vous dites ; dans ma région c’était comme aujourd’hui le tempéremment de chacun qui faisait loi : mes grands’parents paternels se répartissaient les tâches d’une façon rationnelle, bien que classique, mon grand’père commandait aux champs et ma grand’mère commandait à la maison (quelle est la conversation la plus plaisante, celle des vaches ou celle de ses enfants ?) mais vous dites sans preuves que ma grand’mère appartenait à mon grand’père et qu’elle faisait partie d’un "lot de désolation de larmes et de sang dans une terre de servitude" rien que ça !
    Chez mes grands’parents maternels mon grand’père était un brave homme travailleur et silencieux, ma grand’mère commandait partout, gérait tout, décidait de tout, sans trop d’égards pour les autres.
    Le changement (impérieusement nécessaire des lois je suis bien d’accord), n’a pas changé le tempéramment des gens. Il y a cependant changement comme vous l’avez signalé, il y a en effet maintenant plus de possibilités pour les hommes de participer à la vie privée/domestique bien que ce ne soit pas toujours dans de bonnes conditions pour eux parce qu’"ils habitent toujours chez leur femme". Au foyer l’égalité n’est pas pour demain, il y a du boulottttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttt ttttttttttttttttttttttttttttttttttttttt



  • Dabornepanuire 27 janvier 2009 14:55

    Bonjour,
    En dehors donc "de l’éducation, de l’instruction de la civilisation" point de salut ?
    Tout ce qui vient de l’école et de la culture du moment est donc bon et il faut s’y conformer selon vous.
    Ayant ces convictions, ètes-vous à l’aise, sachant que les cinq dignitaires nazis qui ont décidé de la solution finale étaient tous docteurs, des produits de l’école, et nazis, c’est à dire des produits de la civilisation allemande de l’époque, et sachant aussi que 4.500 policiers français ont raflés les juifs parisiens et les ont parqués au vel d’hiv pour les remettre aux allemands et aux camps d’extermination ? Ces policiers obéissaient au Pouvoir, à l’autorité.
    Ne sauriez-vous pas que dans toutes les dérives sanglantes (dont le 20ème siècle est riche) il n’y a jamais d’ancien enfant non "éduqué, instruit, civilisé", en cause, mais par contre, à chaque fois ces dérives sont dues à des gouvernants et autres visionaires ou généraux ou même colonels, tous bien diplômés ?
    Mai 68 a eu des conséquences néfastes que nous subissons toujours, notamment du fait de la mise à l’index du sens des responsabilités (voir les conséquences de la désagrégation des familles sur la santé psychique des enfants), mais je me garderai de recommander une "révolution" inverse qui serait pire.



  • Dabornepanuire 26 janvier 2009 19:19

    Bonjour,
    Magali, j’ai beaucoup d’affinités avec vous et je suis TRÈS HEUREUX quand j’ai une preuve que des convictions comme les votres se développent (un peu !). Mais il y a un détail sur lequel je serais heureux que vous vouliez bien m’éclairer : vous avez eu le courage de dire que les hommes sont oubliés dans ce domaine. On ne leur laisse en effet aucune place et on ne leur concède aucun rôle, on ne les cite pas. Vous n’êtes donc pas sexiste vous qui rappelez, sans y être obligée, qu’ils existent ;, mais alors pourquoi avez-vous intitulé votre article :"relançons la révolution féminine" ? le renouvellement des générations serait ainsi à rapporter à une révolution faminine et rien d’autre ?
    Où êtes-vous vraie ? Avec ce titre vous confirmez que pour vous aussi ce domaine est considéré comme uniquement féminin ; mais de l’autre côté vous dites que la participation des hommes existe (merci) et vous semblez attendre qu’elle soit égale à celle des femmes. Voila donc ma question : selon vous, comment cette participation égale des hommes pourrait-elle advenir si les femmes veulent rester uniques propriétaires de la vie privée (qui comprend les enfants bien sûr) ?



  • Dabornepanuire 26 janvier 2009 18:05

    Bonjour,
    Votre article a un mérite, celui de confirmer un état de fait, mais quel est l’intérêt de glosser pendant des décennies sur ce sujet en ne critiquant que "les autres" : c’est la faute des enseignants ou bien c’est la faute des parents, ou bien c’est la faute du manque d’autorité des uns et des autres ?
    Demandez-vous plutôt de quel environnement les enfants ont besoin pour être en bonne santé psychique (et physique), en pleine possesion de leurs moyens, Faut-il les mettre en collectivité pendant seize ou vingt et quelques années ? les regrouper par 1000 ou 1500 ? les habituer à l’obéissance (et ceci dès le berceau) ? les séparer de la vie réelle ? les faire vivre sous l’autorité d’un chef ? les habituer au stress dè la naissance ? croire que, hors de l’école (de la République) point de salut ?
    Personnellement je pense qu’une bonne réduction de l’ego des adultes leur permettrait de respecter les enfants, et un meilleur alignement du maternage et de l’élevage sur les besoins d’un être vivant typiquement déterminé par sa nature de petit homo sapiens serait bénéfique.
    N’attendons pas, sur ce dernier point, que les pédopsychiatres et autres pédiatres se mettent d’accord, réfléchissons par nous mêmes.



  • Dabornepanuire 17 janvier 2009 11:56

    Bonjour,
    A propos de la difficulté à entreprendre en France (sans parler d’ailleurs), je vous signale que déjà dans les années 70 la chambre de commerce de Versailles avait édité un document dans lequel on pouvait lire, en toutes lettres : "POUR CREER UNE ENTREPRISE IL FAUT ÊTRE UN PEU FOU". Provenant d’un organisme qui a pour mission de pomouvoir l’activité économique, cette déclaration en disait long !
    Malgré une quarantaine d’années de "simplifications" administratives annoncées il semblerait que les progrès soient minces !



  • Dabornepanuire 1er janvier 2009 19:22

    Bonsoir,
    Je réagis au commentaire et à l’article :

    - On ne guérit pas de l’école en rajoutant de l’école !

    - on ne bâtit pas les étages sur des fondations pourries !
    1) TROP D’ECOLE :
    Mettre des enfants en collectivité dès six semaines et jusqu’à 16 ou 25 ans c’est porter atteinte à leur santé mentale et physique, c’est leur cacher la vraie vie, c’est faire une faute grave.
    2) FONDATIONS POURRIES :
    Les humains fabriquent leur système nerveux pendant 20 ans et tout particulièrement pendant les six premières années (surtout les trois premières) ; pour BIEN CONSTRUIRE leur cerveau ils ont besoin de conditions qui ne sont JAMAIS obtenues dans le système éducatif tel qu’il existe. Ainsi nous fabriquons la quasi totalité des problèmes que nous déplorons (ainsi que ceux que nous ne déplorons pas) pendant les six premières années des enfants.
    DES ELEMENTS DE SOLUTION ? EN VOILA :
    1- PAS de collectivité avant six ans ;
    2- CHANGER le regard que les adultes portent sur l’enfant ;
    3- commencer la scolarité pendant deux à trois heures par jour seulement ;
    4- supprimer les groupes scolaires et diluer l’école dans la vie réelle par divers moyens ;
    5- modifier profondément le tête à tête destructeur enseignant-élève ;
    6- ne plus considérer l’enfance comme un sujet mineur ;
    7- dans la société, changer réellement la vie en éliminant, notamment, le système économique qui vit de la surconsommation (sans possibilité de retour en arrière) ;
    ET D’AUTRES CHOSES ENCORE......



  • Dabornepanuire 23 décembre 2008 14:19

    Bonjour,
    Tout ça à l’air de tourner en rond, chacun en juge selon sa chapelle.
    On pourrait penser que la situation n’est pas si mauvaise puisque les jeunes se réunissent pour débattre, ont envie de s’exprimer et qu’ils se réfèrent à diverses sources ; mais dans la pratique le doute me parait aussi de mise parce que je n’arrive pas à être rassuré quand notre société moderne prend les bébés à six semaines pour les mettre à la crèche et les lâche ,au mieux, seize ans plus tard, et au pire vingt à vingt cinq ans après ! le Q.I. en est peut-être amélioré mais quand est-il de l’autonomie sous tous ses aspects, de la créativité, de la santé mentale, de l’estime de soi, de l’empathie etc... quand on a subi cet enfermement toujours assorti d’un chef chargé de maintenir l’obéissance et de sanctionner les conformités aux dogmes ? quels besoins de routines se sont installés dans l’inconscient de ceux qui ont été réveillés toujours à la même heure (à l’âge où le sommeil est sacré) et qui ne peuvent jamais savoir ce qu’est la liberté, la liberté de créer car on les assoie sur une chaise et on les enferme, soit dans une salle de classe soit dans un habitat urbain inadapté ? heureusement, d’autres sont en alternance ; ceux-là ont quelques chances de se rétablir et de rééquiilibrer leurs fonctions mentales avec leurs compétences physiques, mais je suis à peu près sûr qu’il est trop tard à cet âge pour que leurs personnalité affective/émotionnelle
    se guérisse d’un passé trop lourd.
    Quelle époque !



  • Dabornepanuire 22 décembre 2008 18:31

    Sophie,
    Oui, oui, un peu d’humour me siérais tout à fait ; mais il faudrait qu’il me vienne naturellement sur ce sujet.
    Hélas, le carré et le rond,puisque c’est ainsi que vous les nommez, ne m’ont comblé que dans leurs fruits, ce qui est beaucoup j’en conviens  ; cependant je ne m’en vais pas sans regrets et sans peine : c’est qu’à notre époque le sujet n’est plus guère compatible avec ses fruits, et c’est bien dommage.