Et maintenant au tour d’Hervé Morin !
Dimanche nous avons eu droit aux réactions des fans de Whitney Houston. La plupart de ces fans ont affirmé qu’elle était la meilleure, la plus belle etc, etc... L’un d’entre eux a eu une remarque cruelle, cinglante : « Pourquoi n’est-elle pas partie plus tôt ? ». Cruel mais tellement juste.
Quand on prend la peine de se pencher sur la carrière de Whitney Houston on ne peut qu’avoir un sentiment d’immense gâchis. Elle avait tout pour être la star qu’elle ne sera jamais : une voix exceptionnelle (personne ne peut dire le contraire !), un physique à couper le souffle et un talent indéniable. Dans les années 80 et jusqu’au début des années 90 elle a cédé à la facilité, enchainant les succès sans apporter quoi que ce soit de nouveau au monde musical. De jolies mélodies parfois, il faut le reconnaître, mais rien de novateur. Elle a été une excellente chanteuse à voix parmi tant d’autres. C’est insuffisant pour la qualifier de star !
Je crois que c’est Marlène Dietrich qui disait que « La star est celle qui a ce petit quelque chose en plus qui fait la différence avec les autres, ce petit quelque chose d’indéfinissable ». Elle avait raison, elle savait de quoi elle parlait.
A titre de comparaison, Madonna a commencé sa carrière à peu près au même moment que Whitney Houston. Madonna n’a pas le physique de Whitney, n’a pas la même puissance vocale et pourtant, à 54 ans, elle est toujours là et au sommet. Qu’on aime Madonna ou pas peu importe toujours est-il qu’elle a marqué de son empreinte de nombreuses générations car elle a su évoluer, changer, surprendre. Ce que n’a pas fait Whitney Houston.
Certains diront peut-être qu’elle n’a pas eu la brillante carrière qu’elle méritait car elle a sombré dans la drogue, l’alcool, les médicaments.....car trop de pression, trop de déboires sentimentaux, trop de dollars etc, etc... Est-ce une excuse ? Nous avons tous des problèmes tout aussi sérieux que ceux qu’a pu avoir Whitney et pourtant nous devons tenir le coup. J’ai du chagrin pour elle mais je ne vais pas m’apitoyer sur son cas : gâcher autant de talent, de chance, d’opportunités est à un moment donné inacceptable. Dommage.
Notre président a obtenu officiellement le soutien de la chancelière allemande. Cette dernière, depuis quelques jours, ne cesse d’affirmer qu’elle apporte son soutien inconditionnel à Nicolas Sarkozy pour les futures élections présidentielles, quitte à ce que la chancelière allemande annonce la canditature de celui qui n’est pas encore candidat à la présidence française ! Hier soir nous avons assisté à un petit repli stratégique de Mme Merkel, elle s’est contentée de soutenir l’UMP présenté comme un parti ami. Peu importe ! Nous sommes habitués maintenant aux bourdes politiques au plus haut niveau de l’Etat.
Le fait d’obtenir ouvertement le soutien politique de la chancelière allemande me laisse perplexe. Est-ce vraiment un atout électoral pour le présumé futur candidat à la présidentielle Nicolas Sarkozy ?
- les Français peuvent-ils accepter qu’un dirigeant étranger leur dicte leur futur choix électoral ? Car c’est bien de cela dont il s’agit ! Madame Merkel promet d’être présente aux côtés de Nicolas Sarkozy durant la future campagne électorale et en même temps refuse de recevoir François Hollande le principal adversaire de notre président. Peut-être que je me trompe mais j’estime qu’il s’agit d’une sérieuse ingérence dans les affaires intérieures de la France ! Devons nous attendre maintenant de savoir quelle est la position sur ce sujet de Moscou, Washington, Londres, Madrid ou Rome pour savoir pour qui nous devons voter ?
- Madame Merkel justifie son soutien au candidat de l’UMP en affirmant, directement ou indirectement, que Nicolas Sarkozy et elle même ont oeuvré main dans la main pour le sauvetage de l’Europe et que tout autre choix par les Français que le candidat de l’UMP serait une erreur et générateur d’une future crise politique ! Madame Merkel en prenant ainsi ouvertement parti pour le candidat de l’UMP ne prépare t-elle pas une future crise entre Paris et Berlin si François Hollande devait être élu en mai prochain ?
- Je pense que le soutien de l’Allemagne à Nicolas Sarkozy n’est pas forcément une bonne affaire pour notre président. Lui-même ainsi que tous ses ministres ont trop culpabilisé les Français avec le fameux « modèle allemand » qu’il faut impérativement suivre ! L’Allemagne est présentée comme un nouvel El Dorado croulant sous les euros, où le taux de chômage est en recul constant, où l’excedent commercial explose, où tout le monde travaille et les départs à la retraite sont bien plus tardifs que dans notre France de fainéants ! Il y en a marre !!!!!!!!! On oublie trop souvent de préciser que ce pays de cocagne qu’est l’Allemagne présente de nombreuses failles : des millions d’emplois précaires, les fameuses semaines de 15 heures, et, du coup, le travailleur allemand travaille moins en moyenne que le travailleur français ! Si il y a des millions de pauvres en France il y en a des millions également en Allemagne (ils ne roulent pas tous en Mercedes ou BMW) : le taux de pauvreté de nos voisins outre-Rhin est supérieur au notre. Que dire de la situation démographique de l’Allemagne sinon qu’elle est catastrophique ! D’ici 2050 ce pays, au rythme actuel, devrait perdre 10 millions d’habitants avec toutes les conséquences économiques et financières que l’on peut imaginer. La France détient, en revanche, le record de natalité en Europe !
Assez du modèle allemand ! La France peut aussi être un modèle et la chancelière allemande l’a reconnue hier soir, c’est pour dire.
Que nos candidats à la future échéance électorale nous redonnent confiance en nous-mêmes et en notre pays et qu’ils cessent de nous culpabiliser. Et que Mme Merkel s’occupe de ses propres électeurs et qu’elle laisse les Français s’occuper de leur futur président de la République.
A Bulgroz.
Vous avez raison de dénoncer les divisions de la gauche. Il faut bien reconnaître que depuis la fin des primaires socialistes la campagne de François Hollande est franchement médiocre et la gauche retombe dans ses vieux démons : la division. Comme beaucoup de Français je suis sceptique, pour le moment, quant à sa candidature.
Vous dénoncez la division de la gauche pour appeler à voter Nicolas Sarkozy MAIS qui divise la France depuis cinq ans ? Qui, régulièrement, jette en pâture à l’opinion publique certaines catégories de nos compatriotes : les chômeurs, les bénéficiaires du R.S.A., les fonctionnaires, les grèvistes, les enseignants, les juges, les militaires, les malades... et j’en oublie volontairement la liste est trop longue. On ne dirige pas un pays comme un dirige un char d’assaut, cela nécessite un brin de finesse ! Certains pourront rétorquer que Nicolas Sarkozy a été un fin stratège et comme le préconisait Machiavel aux princes du XVIème siècle « pour régner il faut diviser ». Mais ce qui pouvait être valable pour une monarchie de droit divin ne l’est plus, au XXIème siècle, dans une République démocratique.
Le plus grand reproche que je ferai à notre président est qu’il n’aura pas été un président de la République mais un président de parti et de caste. Volontairement ou involontairement (je ne sais pas), il est apparu progressivement comme le président d’une minorité de privilégiés en accumulant maladresses sur maladresses. La mission première d’un président de la République est de fédérer la plus large majorité de Français autour de lui et cette mission est d’autant plus importante quand le pays traverse une grave crise comme c’est malheureusement le cas aujourd’hui, quand on se prépare à demander aux citoyens de lourds sacrifices.
Vous dénoncez la division de la gauche dont sont responsables les leaders moi je dénonce la divion de la France dont est responsable Nicolas Sarkozy, division qui est une véritable catastrophe dans cette période trouble.
Vous avez raison sur un autre point, Nicolas Sarkozy sera peut-pêtre réélu en mai prochain. Mais si il est réélu ce sera grâce à son adversaire qui aura perdu cette élection contrairement à 2007 où Nicolas Sarkozy avait gagné haut la main (maigre consolation pour ceux qui désirent un changement politique).
A Alpaco !
Je veux juste reprendre un passage de votre message :
« La liste est longue de toutes les raisons de la crise actuelle.
Il faut noter que la plupart de ces rêveurs n’ont ni fait l’ENA. Juste des citoyens qui prétendent dire au gouvernement comment et dans quel sens gouverner ! C’est le monde à l’envers. Depuis quand les sans grades expliquent au général où attaquer et avec quelle stratégie ?! »
Nicolas Sarkozy n’a pas fait l’ENA ! François Hollande est sorti septième de l’ENA (promotion Voltaire).
Message a Rolles.
Pourquoi parler de l’aide alimentaire alors que le sujet est le surendettement ? Il ne s’agit pas de tout confondre ! Des tricheurs il y en a toujours eu et il y en aura toujours, en France comme ailleurs. Et je pense que tous ceux qui bénéficient de l’aide alimentaire ne roulent pas en Audi ! Vous avez une méchante tendance à généraliser de façon outrancière.
Vous parlez avec enthousiasme du modèle anglo-saxon. Parlons-en ! Pensons a ces millions de foyers américains qui ont été ruinés avec la crise des subprimes : ces millions de foyers modestes à qui les banques ont consenti des emprunts immobiliers à taux variables sans même prendre la peine de vérifier leurs fiches de salaires. Résultats : ces millions d’Américains se sont retrouvés surendettés et jetés à la rue du jour au lendemain dans la misère la plus noire. Qui est responsable ? Ces pauvres à qui l’ont a fait miroiter le rêve d’être propriétaires ou bien ces banques qui n’ont eu qu’un seul objectif à savoir faire du fric à bon marché ?
Je pense que vous voulez opposer le modèle social français qui repose, depuis 1945, sur la solidarité, une solidarité géré par l’Etat au modèle nord-américain qui, lui, repose sur l’individualisme et qui est généralement hostile à l’intervention de l’Etat. Ce débat est intéressant. Que voulons-nous ? Conserver le modèle français, un modèle humain dans lequel où tout le monde peut avoir un accès à l’enseignement, les soins médicaux... en sachant que cela nécessite un financement important de la part de l’Etat ? Ou bien devons nous adopter progressivement le modèle anglo-saxon, bien moins onéreux, mais qui laissera sur le bord de la route une partie de la population ? Il faut savoir que les Etats-Unis comptent 46 millions de pauvres et je ne suis pas persuadé qu’il est plus enviable d’être pauvre aux Etats-Unis que d’être pauvre en France.
Je voudrais réagir au message de ROLLES, posté le 28 décembre et qui est le suivant :
« On ne me fera JAMAIS croire qu’une personne surendettée, se trouve dans cette situation à l’insu de son plein gré.La considérer comme une victime, c’est de la mauvaise foi.Sauf dans certains cas, où elle est victime de son propre Q.I., un peu faiblard, tout le reste relève de la même mauvaise foi que ceux qui font profession, et leur choux gras, de la persuader qu’elle est une victime.Chacun sait (et doit) compter ses recettes et dépenses....(sauf l’Etat). Dépenser plus que l’on a signifie que l’on a choisi de voler son prochain (banque, commerçant, association d’aide, Etat -qui donne le bon agent des autres-). Il faut en assumer (mot grossier de nos jours) les conséquences. »
Comment, aujourd’hui, peut-on écrire ceci ? Comment peut-on penser qu’un foyer
surrendetté mérite son sort puisqu’il n’est composé que d’abrutis ?
Il y a bien sûr, parmi les surrendettés, des inconscients, des personnes qui ne savent pas gérer leur budget et qui vivent au-dessus de leurs moyens. Il y a en a toujours eu et il y en aura toujours. Mais ces personnes constituent-elles aujourd’hui la majorité des cas de surrendettement ? Certainement pas.
En cette période de voeux je souhaite à Rolles, l’auteur du message auquel je réagis :
- de ne jamais être frappé par le chômage.
- de ne jamais divorcer.
- de ne jamais être gravement malade.
- de ne jamais vieillir pour ne pas avoir à se payer une maison de retraite (de plus en plus de surrendettés sont des personnes âgées !).
- de ne jamais avoir d’enfants car en avoir coûte de plus en plus cher notamment lorsqu’ils désirent, et c’est légitime, faire des études supérieures (frais d’inscriptions, loyers....).
- de ne jamais avoir à vivre hors d’un centre-ville où les loyers sont devenus inaccessibles pour la plupart et ainsi de ne pas avoir la nécessité absolue de posséder une voiture qui devient un véritable luxe (augmentation des assurances et du prix des carburants).
- de ne jamais posséder un portable car la téléphonie plombe le budget des ménages. Bien sûr on peut se passer de portable ! Mais il faut bien vivre avec son temps, comme on dit, et vous n’êtes pas réfractaire aux nouvelles technologies puisque vous avez un abonnement internet !
Ce qui est étrange à la lecture de votre message est que vous semblez donner l’impression de dédouaner l’Etat : nous devons faire tous attention à ce que nos revenus et nos dépenses soient équilibrés sauf l’Etat ! L’Etat peut donc se permettre d’avoir des dépenses supérieures aux recettes ? Nous voyons aujourd’hui les résultats de cette politique !
Je terminerai en espérant pour vous que vos revenus augmentent plus vite que l’inflation. Je croise très fort les doigts pour ce dernier voeux car le contexte n’y est pas propice : les salaires stagnent et même dans certains pays de la zone euro ils baissent !
Si vous répondez à tous ces critères je pense que votre Q.I. se portera bien et que vous passerez une bonne année 2012.
Je suis très surpris par les réactions violentes provoquées par l’arrivée de David Beckham au P.S.G. pour un salaire mensuel de 800 000 € par mois. Où est le scandale ?
Cela fait maintenant des années, que tous les ans, les joueurs de foot sont transférés d’un club à un autre pour des sommes mirobolantes. Si je me souviens bien personne ne s’était insurgé contre les contrats de Zidane, Henry ou Ronaldo. Ce qui était acceptable hier ne l’est plus aujourd’hui ? Pourquoi ? Parce que nous connaissons une grave crise économique ? Trop tard. Il fallait réagir au début, il y a 20 ans de ça, quand les salaires des joueurs de foot ont commencé leur croissance exponentielle. Personne n’a réagi à ce moment là, nous avons tous été complice du phénomène ne serait-ce qu’en ne disant rien. Il faut dire que nos joueurs de l’équipe de France avaient eu la bonne idée de gagner la coupe du monde en 1998. Ils nous ont fait rêver et en échange nous avons fermé les yeux sur tous leurs excès, même les pires ! Par contre-coup, nous avons fermé les yeux sur les excès de la « planète foot ». Nous avons applaudi à l’annonce du salaire de tel joueur, nous l’avons admiré au volant de sa Ferrari, lors de ses vacances à Saint-Barth., .... nous avons fait du footfballeur une véritable star. Tel le docteur Frankestein nous avons crée un monstre que nous ne contrôlons plus.
Hier, les médias ont annoncé que David Beckham avait signé au P.S.G. pour un salaire mensuel de 800 000 € par mois. Scandale ! Même nos hommes politiques ont sorti leur flingue pour tirer à vue sur le joueur britannique !
Hier, ces mêmes médias ont annoncé que Nicolas Anelka avait signé avec le club de Shangaï, en Chine, pour un salaire mensuel de 1 000 000 € ! Aucune réaction ! Ce qui est intolérable en France ne l’est pas en Chine ? Je ne comprends pas. Et qu’on ne me dise surtout pas que si Anelka accepte de partir pour la Chine c’est pour l’amour du foot ! Quand on connaît le niveau du foot chinois, on ne peut pas croire ceci ! Et qu’on ne me dise pas que les talents d’Anelka justifient un tel salaire ! Anelka (il va avoir 33 ans) est, tout comme Beckham (36 ans), en fin de carrière.
Le football est devenue une entreprise gigantesque dans un monde économique qui veut que pour gagner beaucoup de fric il faut savoir, au préalable, en dépenser beaucoup. Les dirigeants du P.S.G. en « achetant » David Beckham n’ont pas acheté un joueur de foot., non, ils ont acheté un panneau publicitaire très beau, très sexy, très médiatisé. Ils ont acheté une « marque » connue à travers le monde. Peu importe que sur le terrain il fera certainement piètre figure aux côtés de ses coéquipiers dont il pourrait presque être le père ! Et l’amour du foot dans tout ça ? L’amour du sport en général ? Il y a bien longtemps que c’est devenu secondaire.
Il y a bien un scandale dans cette « affaire Beckham au P.S.G » mais elle ne concerne pas le salaire du britannique. Certains médias ont révélé que la ville de Paris subventionne le P.S.G., tous les ans, pour un montant qui dépasse le million d’euros ! Que les dirigeants qataris du P.S.G. se payent le beau Beckham avec leur argent, il n’y a aucun problème, ils font ce qu’ils veulent. Mais qu’ils se le payent avec, en partie, l’argent du contribuable français, NON ! Il faut espérer que les subventions accordées au P.S.G. seront moins importantes l’an prochain.
L’article est très intéressant et m’a permis de découvrir Bettie Page. Marilyn, elle, est connue du grand public un demi siècle après son décès.
En revanche je suis en désaccord sur un point. L’auteur affirme, en faisant le parrallèle entre les deux artistes, « ballottées en tous sens par des parents sinon irresponsables du moins instables ; coachées par des pères, des mères intéressés par la plastique de leur fille et sachant en tirer parti – profit. Marilyn du trainer le boulet de Madame maman toute sa courte vie ». Les parents de Marilyn n’ont jamais tiré profit de leur fille. La star n’a jamais connu son père et n’a jamais su qui il était. Quant à sa mère, elle est vite sortie de la vie de l’actrice puisqu’elle fut internée, à maintes reprises, dans des hôpitaux psychiatriques expliquant que la jeune Norma Jeane fut balladée d’orphelinats en familles d’accueil durant son enfance. Cette dernière, pathétique, peut expliquer son désir de réussite, son désir absolu d’être admirée et adulée : elle a voulu devenir une star. Elle a tout fait pour y parvenir (même les choses les plus inavouables !). Là est certainement la grande différence entre Marilyn et Bettie : une ambition démesurée. Une ambition qui l’a amenée à chercher à s’améliorer en permanence que ce soit au niveau culturel (consciente de ces lacunes) ou bien au niveau artistique afin de perfectionner son jeu d’actrice. Contrairement à Bettie elle n’était pas une « faignasse ».
L’auteur affirment, avec raison, que toutes les deux (Marilyn et Bettie) furent victimes de la frénésie des hommes. Mais Marilyn fut une victime consentante : le prix à payer pour atteindre la gloire. Tous les biographes sérieux de l’actrice affirment qu’elle a exigée que soit rajoutée une réplique dans le scipt insipide du film « les hommes préfèrent les blondes ». A la fin du film, l’actrice rencontre son futur beau-père milliardaire qui s’inquiète du prochain mariage entre son idiot de fils et la croqueuse de diamants, Marilyn tente de le rassurer. Elle y parvient avec brio à la grande surprise du futur beau-papa ! Et elle enfonce le clou avec cette réplique qui dit à peu près ceci :« Je peux être intelligente mais en général les hommes n’aiment pas ça ! ». Tout est dit.
Je rejoins l’auteur : Merci à vous, merci Marilyn, merci Bettie. Merci de nous avoir fait rêver, beaucoup ont essayé de vous imiter sans succès car vous aviez ce petit quelque chose en plus, indéfinissable, qui a fait que vous étiez et que vous êtes encore unique.
Le véritable coupable dans ce qui est aujourd’hui « L’affaire Mitterrand » est le président de la République lui-même ! Pourquoi avoir choisi le neveu de son oncle pour occuper ce poste de ministre de la Culture ? Nicolas Sarkozy connaissait l’existence du livre « La mauvaise vie » puisqu’il avait salué « le courage » de l’auteur de l’avoir rédigé. Il savait que le passé de F.Mitterrand était sujet à polémique. Il n’y a en a pas eu en 2004 lors de la sortie du bouquin car, à ce moment là, la grande majorité des Français n’en avait rien à faire des aventures sexuelles de l’ancienne vedette des plateaux de télévisions. En le nommant au ministère de la Culture Nicolas Sarkozy a sorti Frédéric Mitterrand de la pénombre et l’a placé sous les feux des projecteurs de l’arène politique dans laquelle tous les coups sont permis. Nous constatons aujourd’hui le résultat ! Pas bien joli ! Une haute personnalité de l’Etat contrainte de se justifier, au 20 heures de TF1, sur l’âge de ses partenaires sexuels !! Mais où va-t-on ?
Savoir maintenant si Frédéric Mitterrand a été pédophile ou pas, si il a pratiqué le tourisme sexuel ou pas n’a plus aucune importance. Le mal est fait. Nicolas Sarkozy ne démissionnera pas son ministre de la Culture au risque de reconnaître publiquement qu’il s’est trompé dans son choix. Nous allons conserver un certain temps ce ministre à l’image ternie, une nouvelle « casserole » que va se traîner notre gouvernement qui n’en avait pas besoin !
Cette affaire prouve, une fois de plus, qu’une personnalité issue de la société civile fait rarement un bon ministre. La politique c’est un métier ! On ne s’improvise pas ministre d’un claquement de doigt. C’est une offense au monde politique en général et aux Français que de nommer de tels « guignols » à des postes aussi importants ! Je parle de « guignols » car depuis son arrivée au pouvoir F. Mitterrand n’a cessé d’aligner les bourdes.
Souvenons- nous :
- son air ravi et extasié, depuis Rome, quand il nous a annoncé sa nommination au ministère de la Culture alors que rien n’était officiel !
- les photos de la rénovation (coûteuse !) de ses nouveaux bureaux alors que la consigne avait été donné aux ministres de se faire discrets en ces temps de crise sur leurs dépenses !
- la défense calamiteuse de Roman Polanski empêtré dans une vieille affaire de pédophilie aux Etats-Unis. Son propre passé, à ce sujet, étant trouble il aurait pu se douter que son intervention allait lui revenir en pleine figure ! Ca n’a pas raté ! Plus stupide tu meurs !
- toujours dans le cadre de l’affaire Polanski il a fustigé la justice américaine présentée, maladroitement, comme archaïque et d’un autre temps ! Qui est-il pour se permettre un tel jugement ? Je ne suis pas sûr que Nicolas Sarkozy ait beaucoup aprrécié cette attaque alors qu’il fait tout pour restaurer des relations sereines avec Washington.
Monsieur Frédéric Mitterrand votre oncle était, pour certains, une véritablement ordure mais il faut reconnaître qu’il fut un homme d’Etat d’une immense culture, d’une redoutable intelligence machiavélique et d’un courage qui a forcé le respect de ses plus farouches opposants. Il l’a prouvé jusqu’à son dernier souffle. Vous n’avez avec lui en commun que le nom dont vous avez largement bénéficié pour vous hissez là où vous êtes aujourd’hui. Contrairement à lui vous n’avez pas la carrure, vous n’avez pas l’expérience politique ni l’intelligence nécessaire pour occuper de si hautes fonctions. Votre seule erreur, en fait, est d’avoir eu la vanité, la prétention de les accepter.
Le cas de Frédéric Mitterrand est impossible à défendre : les arguments en sa faveur tournent court. Même le pauvre Xavier Bertrand a fait preuve de peu d’imagination : il s’en est pris à la Gauche qui, dépourvue de programme, en est réduite à s’attaquer à la vie privée de Frédéric Mitterrand !! Les journalistes aux côtés du patron de l’UMP ont eu la délicatesse de ne pas éclater de rire à ces propos quand ont sait qu’il y a belles lurettes que la vie privée du neveu de ........ ne l’est plus ! Frédéric Mitterrand nous a depuis longtemps tout raconté de sa vie privée sur les plateaux TV, dans ses bouquins ou à la radio.
Ce qu’il y a de surprenant dans cette histoire est que personne n’a réagi négativement à la nommination de F. MItterrand au ministère de la Culture. Personne n’a rappelé que cet homme avait avoué s’être adonné au tourisme sexuel, qu’il avait payé de jeunes asiatiques pour « coucher » avec eux ! Silence à ce sujet pourtant tout le monde était au courant ! On semble découvrir le passé plus que trouble de ce ministre aujourd’hui ! En revanche on s’est extasié sur le génie politique de Nicolas Sarkozy au sujet de cette belle « prise », prise qui n’en était pas vraiment une puisque le neveu de ...... n’a pas attendu très longtemps pour retourner sa veste après le décès de son illustre oncle ! Et voilà que la belle « prise » se tranforme en fardeau pour le gouvernment et le président.
Frédéric Mitterrand doit-il démissionner ? Je pense que oui. Je serai curieux de savoir ce qui se passerait si un enseignant, un policier, un cadre dans une entreprise, un médecin... étaient dans la même situation que l’est notre actuel ministre de la Culture. Je vous laisse l’imaginer ! Ce qui est valable pour le citoyen « lambda » doit l’être, à plus forte raison, pour nos élites politiques.
C’est ce sentiment d’injustice profonde qui oppresse de plus en plus les Français : un ex pédophile au ministère de la Culture ! et ce même ministre qui prend la défense d’un Polanski impliqué dans une affaire de pédophilie aux Etats-Unis (contrairement à la France il n’y a pas préscription aux Etats-unis pour ce type de crime !). Qu’il soit un brillant réalisateur, un véritable génie Roman Polanski n’en est pas moins un citoyen comme les autres soumis aux lois. Frédéric Mitterrand enivré de sa propre gloire et de sa propre vanité semble l’avoir oublié se permettant même de fustiger la justice américaine trop archaïque à ses yeux. Quelle prétention petit Mitterrand ! Mais il n’en est plus à une bourde près ! Alors que notre gouvernement se prépare à déployer l’artillerie lourde contre les délinquants sexuels le cas Mitterrand et ses propos sur Polanski sont tout simplement incompréhensibles.
Mais où va-t-on ?
Voilà que l’on lance un débat national sur le port du burkini dans les piscines municipales françaises ! C’est du n’importe quoi et à croire qu’il n’y a rien de plus intéressant actuellement. En général le réglement dans les piscines municipales est strict : port du bonnet et maillot de bain. Sont bannis, par exemple, les bermudas de bain pour des mesures d’hygiène ! Le personnel de la piscine doit pouvoir être en mesure de constater toutes traces de plaies, d’eczéma... sur le corps d’un nageur afin de préserver la santé des autres usagers. Constat impossible de faire avec un burkini ! Voilà la raison toute simple de l’interdiction de ce vêtement ! Il n’y a aucune considération religieuse qui entre en jeu ! Que l’on soit musulman, juif, catholique, ordthodoxe, protestant... les règles sont les mêmes pour tous. Que ceux qui ne veulent pas s’y conformer restent chez eux.
Si le burkini est interdit dans les piscines municipales en revanche il est autorisé sur les plages françaises ! Il n’y a donc aucune discrimination religieuse opérée à l’encontre des musulmans.
Que peut donc faire le gouvernement français au sujet de la rémunération, des bonus et des primes des traders ? Légiférer ? Ce serait une absurdité car, comme vous le soulignez, nos chers petits traders iront louer leurs services ailleurs.
Vous dîtes que : « L’Union Européenne est un cadre suffisamment large pour imposer ces nouvelles régulations. » Je ne pense pas que l’Union Européenne soit un cadre suffisamment large pour une telle règlementation. Si les Etats-Unis, Singapour, la Chine, le Japon... n’imposent pas cette règlementation que feront les « meilleurs » traders du « vieux continent » ? Ils partiront ! La règlementation doit être imposée à l’échelle planétaire en commençant par les Etats-Unis qui reste encore la première puissance financière mondiale. Ce devait être une des mesures annoncées lors des derniers G20 : un voeu pieux ! Dans la mesure où les banques américaines ont déjà remboursé les emprunts concédés par le gouvernement fédéral ce dernier n’a plus aucune prise sur ces banques, plus aucun moyen de pression. Et au pays du Coca les primes et bonus sont à nouveau distribués à coup de millions de $ et les banques françaises suivent le mouvement.
Tant que ça ne changera pas outre-antlantique il ne faut pas croire que cela changera chez nous !
Le gouvernement français ne peut rien faire, du moins tout seul. Il n’est pas responsable de la situation. Mais là où il est responsable, en la personne du président Sarkozy, c’est de nous avoir fait croire que cela pouvait changer (il y a quelques mois de ça !). Nicolas Sarkozy qui clamait haut et fort qu’il exigeait un capitalisme libéral « réformé », soumis à des règles appliquées par tous les pays, il tirait à « boulets rouges » sur les patrons voyous qui s’octroyaient des primes indécentes alors que leurs entreprises connaissaient des difficultés financières.
Que reste t-il de ces belles paroles ? Rien. Que constate-t-on aujourd’hui ? C’est reparti comme avant, rien n’a changé ! Pour nous encore un espoir déçu, un de plus. Nous n’avons plus qu’à prier tous les dieux de la finance pour que la prochaine crise, car il y en aura forcément une prochaine, ne soit pas pire que celle que nous subissons aujourd’hui !
Il y en a assez maintenant de ces médias qui qui font tout pour donner une image parfaite du président. Depuis le début de son quinquennat on nous présente le président comme un grand sportif ! Je me souviens de Catherine Nay, qui officie entre autres sur Europe 1, affirmer, pendant la campagne présidentielle, qu’il était un athlète de haut niveau ! On croit rêver ! On n’a cessé de nous répéter qu’il ne commet aucun excès au niveau alimentaire, qu’il ne boit pas de vin, qu’il ne fume pas.... bref le gendre idéal. Et les images de Nicolas Sarkozy faisant sont footing dans les rues de Paris, sur l’île de Malte, au cap Nègre, à New York. ASSEZ ! Cela tourne à la propagande !!
Je voudrais que l’on m’explique comment un homme qui a une vie aussi saine, qui fait autant de sport ait autant de « bide » ! Le petit bidon se voit bien malgré les costumes sur mesure ! On se souvient tous des photos de Paris-match du président faisant du canoë torse nu aux Etats-Unis, photos retouchées (les bourrelets « gentiment » effacés par l’hebdomadaire !). D’ailleurs nous avons appris, suite à son malaise dimanche dernier, qu’il suivait un régime draconien (étrange, non ?). J’ai un petit pincement au coeur pour Jacques Chirac, bien plus âgé que Nicolas Sarkozy, qui aimait la bonne bouffe, les bons vins, la bonne bière, qui ne faisait pas de sport et qui avait la ligne ! Il ne faisait pas grand chose, à ce que l’on se plaît à répéter, mais au moins on nous cassait pas les oreilles avec son hygiène de vie exemplaire !
Mon attaque contre le président ne vole pas bien haut mais je pense qu’elle ne vole pas moins haut que les commentaires des journalistes qui s’échinent à nous faire croire que notre président pourrait bien s’aligner au départ du 100 mètres lors des prochains JO ! Et si Nicolas Sarkozy était un homme comme les autres ? avec des bourrelets comme les autres, déguster de bons vins et manger une bonne choucroute en finissant par un bon cigare de Cuba. Est-ce que ce serait si dramatique que ça ? Je reste persuadé qu’il n’en serait que plus sympathique.
L’abérration des rémunérations des joueurs de football perdurera tant qu’il y aura des millions de supporters prêts, à travers le monde, à payer à prix d’or les abonnements aux stades, aux chaînes sportives, les tee-shirts et autres gadgets.
Ne tapons pas sur les joueurs ! Reconnaissons simplement que nous serions tous bien contents d’être à leur place.
Ne tapons pas sur les dirigeants des grands clubs qui sont engagés pour faire de leur « entreprise » une affaire juteuse.
Les véritables « responsables » sont les supporters. Ce sont eux qui alimentent financièrement le système. Sans eux ce dernier s’effondrerait ! Le problème est que ces derniers réclament toujours plus de spectacle, toujours plus de « stars », toujours plus de performances et ils paient pour cela. Non seulement ils alimentent les caisses des clubs mais également la surenchère à laquelle nous assistons depuis quelques années lors de la période du « mercato ».
Ce qui est étonnant est, qu’il y a quelques années de celà, personne ne s’indignait des revenus de Ziddane ou de Ronaldo. Ils étaient pourtant faramineux ! Avec la crise ce que l’on admirait hier est devenu, aujourd’hui, insupportable à certains. Mais comme le souligne Pi@h ne faisons pas des joueurs des boucs émissaires de la crise, ils n’en sont pas responsables. Surveillons plutôt les rémunérations des dirigeants des grandes entreprises ou des grandes banques qui recommencent à se verser des bonus, des primes (comme c’est le cas dans les banques américaines) alors que nous ne sommes pas encore sortis de la crise ! Ces requins de la finances ne nous font pas rêver contrairement, pour certains, aux joueurs de foot. Et le rêve n’a pas de prix.
@ nephilim.
Même si la tentation est grande je ne pense pas que l’on doit dénigrer ce type d’émission. « A la recherche de la nouvelle star » n’est qu’une version modernisée du télé-crochet de l’ORTF des années 1950. Il est certain que les « vedettes » issues de ces émissions ne sont souvent qu’éphémères et ne durent qu’une saison. Mais « A la recherche de la nouvelle star » a un mérite qui à mon avis n’est pas négligeable : elle laisse une chance a des inconnus de faire leur preuve, si l’inconnu a du talent il peut émerger du lot et saisir sa chance pour lancer sa carrière ou ne serait-ce qu’être repéré par un producteur. Le talent peut-être apprécié sur n’importe quelle scène : celle d’un café-théâtre, d’une salle de concert ou bien celle du pavillon Baltar.
Laisser une chance à un inconnu, voilà le seul mérite de cette émission ! Si on y regarde de près qui sont, bien souvent, les nouveaux artistes qui monopolisent les plateaux TV ou les ondes des radios FM ? Ce sont des fils ou des filles de ! des enfants de vedettes ! En vrac : Hallyday, Dutronc, Higelin (Arthur H et sa soeur), Chedid (M), Chantal Lauby (chanteuse du groupe Superbus), Delerm, Souchon, Voulzy, Gainsbourg et j’en oublie certainement ! Je passe sous silence le milieu du cinéma qui est obstrué par les rejetons de nos vedettes du 7ème art ! Le mileu artistique semble de plus en plus réservé à une « aristocratie », à croire que le talent se transmet de père en fils ! Certains héritiers ont du talent mais ils ne sont pas majoritaires.
Bien sûr qu’« A la recherche de la nouvelle star » a été créée pour faire du fric, personne n’est dupe mais elle permet a un jeune d’acquérir une notoriété rapide et lui éviter des années de galère. Peut-on lui reprocher ceci ? Un Christhope Wilhem et un Julien Doré (tous deux issus de la nouvelle star) ne sont pas plus ridicules que les autres. Avant de condamner Soan, laissons-lui le bénéfice du doute, laissons-lui le temps de faire ses preuves et de montrer de quoi il capable. Au final le public jugera.
Je suis d’accord avec l’auteur de l’article quand il affirme que : « Soan s’est voulu près du peuple, genre vieille canaille, comme s’il se chargeait d’incarner notre saine colère, et le public, sur fond de récession économique, de crise du pouvoir et de chômage, l’a logiquement élu. » A la recherche de la nouvelle star 2009 a vu l’opposition entre deux candidats, Soan et Camilla-Jordana. Cette dernière, 16 ans, est bien mignonne, bien gentille, bien propre sur elle, issue de toute évidence d’une famille relativement aisée du sud de la France et famille, en apparence, soudée. Face à elle Soan sur lequel tout a été dit : misère, galères, famille inexistante..... le pauvre gars, en fait, que la vie n’a pas épargné. Une grande partie du public (très majoritairement jeune) de cette émission a pu s’identifier à Soan, ces jeunes qui galèrent pour trouver un boulot, pour payer leur loyer ou tout simplement pour survivre. Dans le contexte de la crise économique le coeur du public s’est tourné vers le plus faible, vers la victime de notre société c’est-à-dire Soan.
Le jury (très contestable) a contribué à la victoire de Soan. Ce jury qui, dès le départ, s’est extasié devant les prestations de la poupée aseptisée Camilla-Jordana même lorsqu’elles étaient médiocres ! Ce jury lui pardonnait tout, Alain Manoukian lui déclarait sa flamme ! Soan n’a pas eu droit au même traitement : si le jury s’est répandu en louanges devant les prestations de l’enfant des rues il fut, parfois impitoyable (avec raison) envers lui. D’un côté un candidat favorisé à outrance et de l’autre un candidat que le public a pu croire lésé par ce jury partial. Nous avons, pour la plupart d’entre nous, tous connu une telle situation dans laquelle nous avons eu le sentiment de souffrir d’injustice et de ne pas bénéficier du vieux principe d’équité. Les sms facturés à 0,56 centimes d’euro se sont multiplés en faveur du David contre le Goliath.
Le cas Soan n’incarne pas uniquement que les victimes de la crise ou des injustices. Il incarne également tous ceux qui en ont assez de ces émissions consensuelles, parfaitement rôdées que l’on nous inflige à longueur d’année. Il a osé, en plein prime, dénoncé le fait qu’il n’avait pas la liberté de choisir le répertoire pour ses prestations (alors que M6 affirmait le contraire !). Il a été clair qu’il a refusé de se plier au jeu du « tout le monde aime tout le monde » : Damien aime Leila qui aime Camilla-Jordana qui aime Thomas qui aime Damien......, on s’embrasse, on pleure sur le candidat qui vient d’être éliminé. Dans ce type d’émission tous les concurrents doivent s’aimer, être les meilleurs copains du monde même si tout ceci est faux et surtout sonne faux. Camilla-Jordana est parfaite pour passer chez Drucker le dimanche après-midi pas le titi parisien ! Soan a été en infraction permanente, il n’a jamais pleuré, il était très souvent absent des reportages insipides montrant les concurrents ensemble dans une fausse complicité. Une fois vainqueur l’enfant du métro a refusé de se plier au jeu de la promo osant même dire qu’il n’est pas allé chez Morandini car il fait de la M- - - E ! Il bouscule les règles médiatiques et la presse se déchaîne contre lui. Même vainqueur il reste victime.
Reste à savoir si Soan est sincère. Est-il vraiment un pauvre gars des rues ? ne serait-il pas un pur produit fabriqué par M6 ? ne serait-il qu’un leurre ? Si c’est le cas il sera très vite oublié et retournera dans le métro sinon peut-être deviendra t-il vraiment la nouvelle star.
@HELIOS (post du 1er juin à 11:14).
Vous écrivez au sujet de la Grande-Bretagne : « Commençons par le royaume uni. Personne ne conteste le prix du sang payé mais vous faite preuve neanmoins d’un angelisme extraordinaire. Le combat des anglais etait necessaire pour leur propre independance et croire qu’ils n’ont aidé la France que pour elle, c’est avoir des papillons bleus dans les yeux ».
Vous avez raison, le Royaume-Uni n’a pas payé le prix fort à la guerre pour les beaux yeux de la France, nous sommes tous d’accord à ce sujet. Si pour vous cela peut-être un argument permettant de justifier la non-invitation de la reine à ces cérémonies on peut poser la question suivante : pourquoi inviter Barak Obama ? Pensez-vous que les Etats-Unis sont intervenus dans ce conflit pour voler au secours de la France ou tout simplement pour défendre le monde libre contre la dictature ? Si c’est ce que vous pensez vous avez également des papillons bleus dans les yeux. Les Etats-unis avaient des intérêts économiques à préserver et ce fut la raison essentielle de leur intervention dans le second conflit mondial. Si il ne fallait inviter à ces cérémonies que des représentants de pays ayant aider sincèrement la France sans aucune arrière pensée il n’y aurait que des représentants français sur les plages normandes !
Concernant l’article je pense, comme l’auteur, que le fait de ne pas avoir invité la reine est une faute politique et j’ai même du mal à croire qu’elle n’ait pas été invitée !! On peut penser ce que l’on veut d’Elisabeth II toujours est-il qu’elle incarne la nation britannique et à ce titre ne pas l’inviter est un affront envers nos voisins outre-manche. De plus, ce ne sont pas les premières commémorations du débarquement auxquelles nous allons assister et il me semble bien que la reine fut toujours invitée, pourquoi pas pour celles de 2009 ? La reine et les tous les Britanniques sont en droit de se poser la question ! Mais, je le répète, je me refuse à croire à une telle bourde de la part de notre président, je pense qu’il y a encore eu un cafouillage dans les services de communication de l’Elysée (un de plus !). Peut-être que je me trompe mais j’ose espérer que non.
Mon post précédent est adressé à Bluelight (23 mai 23:33).
Vous commettez une erreur en affirmant que les tribunaux qui ont été fermés par le ministère de la Justice concernent des communes en voie de dépeuplement. C’est faux ! Prenez la liste des villes qui sont « victimes » de ces suppressions et vous verrez bien qu’elles ne sont pas en déclin. Personnellement je vis dans le sud-ouest, dans le Lot et Garonne précisément, où le tribunal d’Instance de Marmande est supprimé. Cette petite ville de province est dynamique grâce a des activités agricoles lucratives et grâce à sa proximité (relative, à peu près 80 km) de Bordeaux. Il ne s’agit pas d’une ville fantôme comme on peut en voir dans de vieux westerns ! Désormais un Marmandais devra se rendre, pour aller au tribunal d’Instance, à Bordeaux ou bien à Agen (préfecture du département situé également à environ 80 km).
Je ne suis pas d’accord avec vous quand vous dîtes qu’un hôpital, une caserne ou bien un tribunal ne sont pas des éléments d’aménagement du territoire. Prenez simplement l’exemple de la politique de décentralisation dans les années 80 où l’on a vu de multiples activés tertiaires être redistribuées sur l’ensemble du territoire afin de rééquilibrer notre espace.
Vous avez raison quand vous affirmez que nous ne sommes pas des usagers des tribunaux tous les jours et heureusement. Est-ce un bon argument pour justifier ces suppressions ? Je ne pense pas car qui seront les véritables victimes de cette politique ? Toujours les mêmes c’est-à-dire les personnes les moins favorisées au niveau financier. Elles seront obligées de prendre leur véhicule, prendre l’autoroute et de perdre leur journée. Cela représente un coût qui, pour une famille modeste, n’est pas négligeable. Ceux qui ont les moyens s’accomoderont facilement de ces suppressions mais pour les autres ce sera plus difficile. De plus est-on certain que les tribunaux qui vont récupérer les dossiers de ceux qui ont été supprimés auront un personnel supplémentaire pour cette surcharge de travail ? Non ! Les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Regardez ce qui s’est passé avec la création du pôle Emploi après la fusion de l’ANPE et des ASSEDIC, les emplois créés sont largement insuffisants et les dysfonctionnements se multiplient.
Vous soulevez un vieux débat qui est de savoir si les services de l’Etat doivent être rentables financièrement . Un tribunal, une caserne, un hôpital ou bien une école doivent-ils générer du profit ? Ou doivent-ils répondre à un désir de bien-être de la population ? Quelle que soit la réponse le coût à payer sera élevé qu’il soit financier ou moral. Toujours est-il que la question mérite débat ce que s’est refusée à faire madame Dati (et plus précisément l’Elysée).
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