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Les commentaires de Mahamat Seid Abazène Seid



  • Mahamat Seid Abazène Seid 22 février 2016 07:14

    @Martha

    Voilà qui est très bien dit. La république vendue, l’armée mercenarisee, la diplomatie ridiculisée telle est l’image de la France transformée en vassale d’une puissance devenue folle.



  • Mahamat Seid Abazène Seid 13 juin 2013 10:44

    La réponse à la question de savoir si on peut aller contre la volonté de son peuple dépend de ce que l’on entend par le mot peuple et dans quelle circonstance. Les peuples, pour les dirigeants occidentaux, surtout français, n’existent pas. Les peuples ce sont les états ; je dis bien les états pas les Etats...qu’elle distingue des régimes ; je ne sais si pas elle distingue aussi les régimes des gouvernements.

    Si donc on voit ce peuple devant ou à travers une dame-jeanne, bien évidement, on peut aller contre sa volonté puisque celui qui voit n’a pas de volonté lui même. Mais pour des gens lucides, je ne vois pas comment ils peuvent soutenir contre un peuple ceux-là mêmes qu’ils combattent ailleurs comme étant contre la nature humaine. Ce qui veut dire autrement ( je ne suis malheureusement pas si doué en mathématique pour proposer une équation), que ceux-là qui parlent au nom des peuples en empeêchant les peuples eux-mêmes de se prononcer sur ce pour quoi ils les défendent, pensent à un peuple dans une dame-jeanne...et là vrament il faut se rapprocher de Johnny Walker pour bien le comprendre.

    Mahamat Seid Abazène Seid



  • Mahamat Seid Abazène Seid 11 juin 2013 12:21

    Excuses-moi, Frida, mais Israël n’explique pas tout. Le Coran s’exprime en arabe et c’est aux arabes de l’interpréter ou le comprendre. Ensuite, il s’exprime (le Coran) dans un langage assez claire pour être bien compris des dirigeants arabes : « si deux groupes de croyants s’entretuaient, conciliez-les ; si l’un persiste à agresser l’autre, combattez l’agresseur jusqu’à ce qu’il en revienne à la prescription de Dieu ; s’il le fait conciliez les par équité ; Dieu aime ceux qui sont équitables ». Quand les dirigeants monde musulman (si différents du monde musulman), et pas seulement le monde arabe, s’étaient réunis à la Mekke au cours des dix derniers jours sacrés du Ramadan dans la cité sacrée pour décider d’exclure la Syrie de l’organisation, il n’y avait pas entre eux un seul israélien ou alors ce sont eux-mêmes les israéliens. Il ne revenait en tout cas pas à Israël de leur dire de lire ce verset assez clair qu’il leur suffit seulement lire. Ils n’auraient jamais voulu le lire comme dans le conflit Iran-Irak où tous juraient que l’Iran était le fautif.

    Quel intérêt aurait Israël à traiter de bonne foi avec des gens qui se s’entredéchirent comme des loups enragés et affamés devant une maigre proie ? Des gens si pauvres d’esprit qu’une leçon ne leur a jamais servi de référence ? Après l’Irak, l’Afghanistan, la Libye, je me demande ce qui a pu leur faire comprendre que ce sera autrement avec la Syrie ?

    Israël ne peut logiquement se reprocher d’avoir des cheikhs qui disent, à sa place, que les chiites sont plus mécréants que les juifs et les chrétiens. Bien au contraire, il saura bien interpréter qu’après avoir fini avec ces chiites, ce cheikh s’en prendra aux juifs et aux chrétiens. Et en toute logique, Israël n’aurait eu aucun tort à vouloir voir ces arabes s’entretuer le temps qu’il se prépare à se débarrasser du vainqueur. Ce qui choque le plus dans cette situation, à mon sens, c n’est pas l’attitude d’Israël ni le profit qu’il aurait eu de cette tragédie « enférique » appelée le printemps arabe ; ce qui me choque moi c’est la pression exercée sur le Hamas pour prendre parti dans la guerre de Syrie.
    Mahamat Seid



  • Mahamat Seid Abazène Seid 11 juin 2013 11:34

    Elle va si bien la Libye, Frida, tellement bien que chaque jour elle se fait quelques morts, chaque jours les libyens se demandent que sera demain. C’est cela le bien de BHL. Parce que lui-même il ’est pas bien et pour bien arranger son image, il ne peut pas dire que la Libye va mal.
    Mais tu n’es pas méchante toi. En quoi l’es-tu ?
    Mahamat Seid



  • Mahamat Seid Abazène Seid 11 juin 2013 11:26

    Ce n’est pas seulement qu’elle n’a pas de chances avec ses président ces derniers temps, la France n’a plus de président depuis Chirac, c’est tout. Cette déclaration de Dumas, un des meilleurs chefs de la diplomatie, exprime une vérité abrupte, c’est vraie, mais une vérité parfaite. La France n’a plus de diplomatie ; quand elle crie sur les toits sa volonté « d’abattre des régimes »...
    Mahamat Seid Abazène Seid



  • Mahamat Seid Abazène Seid 17 février 2013 08:17

    La guerre au Mali ne coute pas cher à la France ou au contribuable français. Après son show au Mali, Hollande s’est rendu proposer ses super étendards aux Indes. Ce n’est rien qu’un jeu mercantile. En cette période de crise financière, l’occident a oublié toute morale et se comporte de la manière la plus sauvage.
    Mahamat Seid Abazène Seid



  • Mahamat Seid Abazène Seid 17 janvier 2013 12:09

    C’est bien que cela ait été dit par vous. Si les américains pouvaient mieux faire en utilisant autrement leur ardeur pour la paix au lieu de la guerre, qui en fin de compte ne leur rapportera que la hideuse image de prédateurs. La France, dans cet engagement, exprime un agacement d’une défectuosité politique interne. Elle va au Mali se défouler et expérimenter ses moyens de guerre invendus : les rafales et autres. Et comme les français sont pris en otage par les idées reçues, aller casser les islamistes les empêche de voir qu’on les soutient pour faire la casse en Syrie et en Libye. Les islamistes eux-mêmes ne voient pas que ceux qui les soutiennent sont ceux-là mêmes qui les détruisent...comme les israéliens qui croient qu’ils bénéficient d’un soutien occidental contre les arabes alors qu’on a fini par les emprisonner dans le mur qu’ls ont construit pour s’isoler des palestiniens. Hm.
    Mahamat Seid Abazène Seid



  • Mahamat Seid Abazène Seid 5 octobre 2012 12:15

    J’ai lu avec intérêt votre article que j’ai du reste voté positivement. Ce qui ne m’empêche pas de relever que dans cette sale guerre imposée à la Syrie par l’Otan, l’Onu, la ligue des états arabes et les pays du golfe, le droit n’a pas eu sa part de raison encore qu’on puisse donner à ce mot un sens. Je veux bien sur dire le droit. Il y a deux jours, la Turquie répliquait par un « droit de représailles » contre un tir syrien dont on ne connait d’ailleurs pas l’auteur, qui peut bien être l’armée turque elle-même rôdant aux alentours de ses frontières où se terrent les rebelles syriens qu’elle entretient, arme tout en menaçant, tambour battant, de faire chuter le régime. En droit donc, ce serait à la Syrie d’attaquer en représailles cette Turquie faussement islamiste qui lui impose la terreur. Mais le droit dont je parle ici est le droit naturel, qui n’existe que dans la conscience des gens de bonnes moralités pas de ceux qui nous gouvernent...par la terreur. Je ne voudrais pas parler de droit international puisqu’il n’a jamais existé que comme celui du plus fort...encore plus sauvage que le droit de la jungle où chacun s’attaque à l’autre par necessité : le lion tue la gazelle pour se nourrir comme elle même le fait avec l’herbe. Mais dans le droit international, surtout celui mené par les Usa, la France, l’Angleterre et l’Otan le mot droit n’a pas sa place. Je ne voudrais pas parler non plus de droit musulman, ce droit violé par les musulmans réunis en concile à la Mekke au dix derniers jours sacrés...pour oublier le Coran qui leur enjoint d’agir en toute partialité pour la paix entre les belligérants : « et si deux groupes de croyants s’entretuaient, conciliez-les ; si l’un persiste à agresser l’autre combattez-le jusqu’à ce qu’il en revienne à la prescription de Dieu ; s’il y revient alors conciliez-les équitablement ; Dieu aime les équitables : (les appartements, verset9). ».
    Mahamat Seid Abazène Seid



  • Mahamat Seid Abazène Seid 8 mai 2012 07:34

    Je ne vois rien de spécial dans cet article et tous les commentaires qui ont suivi. Je ne sais pas s’il y a quelque part un souci de cacher quelque chose à travers une dénonciation du Coran par des insultes. Je me demanderais bien si l’Otan et les pays qui le constituent lient le Coran avant de larguer leurs bombes et obus comme le font les soldats américains et israéliens.

    Interdire le Coran est-il contraire à la non rétroactivité de la loi ? Je ne le pense pas ; l’interdiction du Coran, si cela devrait avoir lieu, ne signifiera pas l’abroger mais en empêcher la diffusion...à moins que j’ai mal compris l’auteur...ou un peu trop mal compris la non rétroactivité des lois.

    Acceptons (par absurde bien sûr) que cela se réalise ; faudra-t-il alors l’interdire partout ailleurs ou seulement en Espagne ? Dans l’hypothèse où il est interdit en Espagne et seulement en Espagne, il faudrait alors prévoir des sanctions contre tous ceux qui le liraient ailleurs, leur interdire l’accès au territoire espagnole et partant dans tout l’espace Schengen...et pourquoi pas l’ensemble de l’occident...bref, tout simplement en chasser les musulmans. C’est ce que souhaite sans doute l’auteur et bien d’autres qui le soutiennent.

    A dire vrai, il est bien embêtant de prendre au sérieux agoravox en y lisant ce genre de graffitis...non pas parce qu’il dit du mal du Coran et des musulmans mais pour le niveau de raisonnement de l’auteur, lequel, croyant dénigrer le Coran, se dénigre lui-même. On aurait cru y voir un reproche à l’Islam pour la cuisante défaite de Sarkozy lequel, en désespoir de cause, s’est cramponné sur les thèses xénophobes qui, en fin de course, ne lui ont rien donné. Que je sache, les musulmans ne constituent pas un électorat important en France. Ou bien les choses ont-elles changé ?

    Mahamat Seid Abazène Seid



  • Mahamat Seid Abazène Seid 12 avril 2012 16:05

    C’est un vrai article, qui pose le vrai problème au contraire de ceux qui veulent imposer un regard vague sur des notions cachées par la ruse. Tous ceux qui s’évertuent à hurler sur la prétendue violation de la laïcité au motif de la loi de 1905 (qu’ils ne prennent d’ailleurs aucun temps pour lire ) ne font rien que démontrer leur intolérance ; du moins ceux qui la défendent, comme le dit l’auteur, comme une religion. Il y en a aussi qui se veulent admis français en épousant des idées saugrenues : ils défendent l’indéfendable pour paraître citoyens aux yeux des autres.

    Un vrai citoyen n’a pas besoin de se faire admettre par un autre en épousant ses idées ; il doit être, comme lui, maître des siennes. Et c’est ainsi qu’il sera un vrai citoyen. Je n’ai pas besoin de cacher mon intégrisme pour devenir français. Si je commettais une faute dans l’exercice de mon intégrisme, j’accepterais courageusement d’être jugé et condamné avec tout mon droit à me défendre, en tant que citoyen intégriste.

    Religion, la laïcité l’a été et l’est encore. On n’oubliera pas que la révolution a imposé à l’église française (c’est du moins ainsi qu’elle la voulait) le serment constitutionnel. Cette laïcité du premier seuil se distingue très difficilement de la religion catholique elle même, telle que la voulait le politique français.

    La laïcité, qui tire sa substance de l’esprit catholique (on me lynchera si je répétais qu’elle est d’essence islamique), va être détournée pour devenir un phénomène anti-réligieux. Les musulmans en France acceptent la laïcité, étant qu’elle est, compatible avec les dogmes de l’Islam qui, dans tous les cas, ne peut établir un état confessionnel. L’état iranien actuel est plus laïque que l’intégriste France de nos jours ou des états-unis...je risque, je le sais, une avalanche de propos rocailleux de la part des intégristes laïcs, si différents de la république laïque.

    Mahamat Seid Abazène Seid



  • Mahamat Seid Abazène Seid 14 mars 2012 09:39

    Concédons à ces beaux messieurs le droit de désinformer ; ils l’ont puisqu’ils le peuvent. Moi, ce qui me surprend c’est cette folie de démocratie qui anime des dictatures comme celles qui soutiennent les insurgés à empêcher la paix dans leur pays...au besoin en massacrant des innocents pour en accuser le régime syrien...ceux là même qui bénissaient le massacre de hama et le gazage de halabche...avec le soutien narquois de l’Onu...et surtout depuis qu’elle est dirigée par un bankimoon.
    Mahamat Seid Abazène Seid



  • Mahamat Seid Abazène Seid 31 janvier 2012 12:25

    Monsieur BARRATIER, bonjour. Je réagis à votre message qui m’intéresse en tant qu’il parle d’une application de la constitution et de la loi de 1905 qui ne sont pas seulement françaises. Quand on soumettait la constitution de 1958 au référendum, mes parents étaient français et moi même suis né dans la république qui englobait alors nos pays. En ce temps là, la loi de 1905 était déjà en vigueur. Nous avons voté cette constitution à un moment où l’empire français s’étendait au Maghreb, à l’Afrique occidentale et à l’Afrique centrale dont je suis issu. Point besoin de rappeler que c’est bien là un espace musulman d’où la précision apportée par notre constitution sur le respect de toutes les croyances.

    Respect, le mot attire mon attention plus que le mot croyance lui-même. Respecter c’est reconnaître celui qu’on respecte dans sa nature. Je respecte la foi catholique parce que le catholique a totalement le droit d’être catholique, d’élever son enfant (qui est à lui et non pas un enfant de la république) dans sa foi. Il en est de même pour tous les autres citoyens de croyance différente. Je pense honnêtement que cette disposition a mis un terme au choc que provoquait l’officialisation du culte catholique. Et depuis ce temps là, je crois, on a cessé de nous imposer des prénoms chrétiens.

    Du temps où j’étais jeune écolier, très petit, j’entendais parler des prénoms d’école qu’on imposait aux enfants pour un peu les franciser.En ce temps là, on avait deux sortes de scoutisme : le scout religieux que composait les flambeaux et les lumières et le scout laïc auquel on avait associé ce qu’on avait appelé les francas (ohé les francas, chantait-on). Moi j’étais du premier, c’est à dire du scout laïc. Je l’avais choisi pour, croyais-je, sa neutralité. Mais on m’y a toujours enseigné que je doive suivre Jésus et aller à l’église. Et pourtant, je suis musulman. Je ne regrette rien de e qui m’a été enseigné sur ce point là. Je ne vais pas à l’église mais je ne trouve rien de mauvais à suivre Jésus ; en tout cas mieux que de suivre Jean Jaurèz. Mais ce Jésus là, je le suis à ma manière : il n’est ni Dieu ni son fils mais fils de Marie comme l’enseigne ma croyance qu’on ne me demandait aucunement de changer. Tout de même, cette formule là nous choquait un peu. On y ajoutait un peu suivre le Prophète et aller à la mosquée, nous aurions eu le meilleur scout de la planète comme un Nelson Mandela prêtait le serment sur la Bible et le Coran même si en réalité il ne respecte que la première. Ce qui est intéressant dans son serment est qu’il a reconnu à l’Afrique du Sud ses différentes croyances. C’est bien là la signification profonde de notre république qui a malheureusement été disloquée pour ne pas maintenir la dynamique d’un peuple qui se reconstituait par le pardon des horreurs coloniales. Aujourd’hui ce peuple renait par l’afflux des peuples des colonies dans la métropole, considérés plus ou moins comme des citoyens de seconde zone auxquels on refuse leur identité d’origine. Dans leur subconscient, ils raisonnent, comme moi, qu’ils sont bien dans leur pays depuis que leurs parents ont voté pour la constitution de 1958. L’égalité, ils la réclament en bravant ceux qui leur refusent leur identité. La discussion effrénée sur la laïcité passe par ce diagnostic là, qui pose la question : qu’est-ce qu’un français, quels sont ses droits ?

    L’école catholique a répondu à cette question, à sa manière : l’école même confessionnelle, appartient à tous. Jésus, dans la conscience catholique, n’est pas pour les seuls chrétiens comme le dit mon ami le Révérend Charles Vandame. L’école saint Xavier et la notre Dame des apôtres, étaient en réalité laïques de son sens chrétien : la catholicité étant universelle, son bien se donne à tous : une école, un dispensaire, un centre culturel ne sont jamais propres aux chrétiens. Et pour faire mieux, on y emploi tout le monde, pourvu qu’il en respecte les règles de fonctionnement. Cette tolérance là qui fonde la laïcité, la république a été incapable de se l’appliquer. Dites-moi, que faisaient les moines de Tibéry en Algérie ? Pourquoi avaient-ils décidés d’y mourir au lieu de la quitter ? Avec qui vivaient-ils ? Les musulmans qui les connaissaient ne les avaient-ils pas pleurés ? C’est d’un tel Amour que peut naître la laïcité et non pas de la négation de l’autre ou de la négation de soi-même.

    Mahamat Seid Abazène Seid



  • Mahamat Seid Abazène Seid 31 janvier 2012 11:20

    A première vue, cet article est intéressant ; mais à le relire davantage, on s’en trouve quelque peu embêté.

    La loi de 1905, que je sache, n’a rien de contraire au concordat lequel est tout à fait compatible avec la constitution. Ce qu’il fallait faire, je crois, c’est de la compléter. Puisque tous sont égaux devant la loi et les charges publiques, on devrait, dans toute la république, financer les écoles privées, confessionnelles compris.

    La catholicité a pu suffisamment reprendre ses biens spoliés par la république depuis 1905. Il va falloir alors la renégocier pour permettre aux autres de bénéficier de leurs droits comme tout le monde. Ainsi on aurait pu respecter le principe de l’égalité qui fonde la fraternité, longtemps bafoué par la faute et l’adresse de ceux qui, ayant la parole facile, ont toujours réussi à détourner l’état de l’esprit de la constitution et de la loi.

    Je suis d’accord avec l’auteur, que l’insertion de la laïcité dans la constitution appelle d’abord à une détermination de ses contours. Aujourd’hui, avec quelques lois scélérates, on est enclin de voir que nous vivons une ère de crise laïque. Ce mot lui-même devrait être renvoyé vers l’académie pour en déterminer la signification, entre son concept chrétien, je voudrais dire catholique, et sa signification dans la république qui, justement, depuis 1905, n’est plus seulement catholique.

    Pourquoi ne pas faire mieux, supprimer tout simplement l’enseignement public en accordant des subventions à l’enseignement privé dans le cadre de la préservation des matières régaliennes de l’état ?

    Mahamat Seid Abazène Seid



  • Mahamat Seid Abazène Seid 30 janvier 2012 12:12

    L’article a le mérite de rappeler les fautes graves qui ont conduit à la destruction d’un pays prospère en vu de lui imposer une démocratie. Or, une démocratie qu’on impose n’est rien qu’ une dictature. Ceci n’est pas l’objet de ma réaction. Je voudrais plutôt rectifier une erreur toujours commise par les occidentaux sur la notion de charia.

    Charia, littéralement veut dire le chemin et juridiquement le droit. Pour mieux l’expliquer, je fais ces derniers temps recours à un théorème (je n’aimais pas les mathématiques mais un peu l’algèbre) : on ne change rien aux termes d’une équation en y ajoutant ou en en retranchant un seul et même nombre. La charia islamique c’est ce que l’on nomme en anglais la loi musulmane (islamic law) et en français le droit musulman. Et donc droit musulman = islamic law=charia islamia. Les mots musulman, islamic et islamia exprimant une seule et même notion, enlevons-les. Il restera de notre équation les termes droit, law et charia qui expriment alors, pris chacun dans son contexte (musulman, français ou anglais) une seule et même notion : charia = droit=law. French law ou droit français peuvent donc être traduits en arabe par charia française ou, dans une certaine mesure, loi française . Les libyens étant musulmans, il n’y a aucun mal qu’ils s’appliquent la charia ( islamique et non pas n’importe quelle charia). Celle-ci est un ensemble de textes qui s’interprètent différemment dans le temps et dans l’espace. Il n’y a aucune raison de diaboliser l’Iran pour en avoir fait usage. De toutes les manières, Mohamed Rida Pahlavi appelait le droit en son temps charia.

    Les crimes que reprochent l’auteur au CNT et Bernard Levy sont bien entendu contraires à la charia qui respecte mieux encore les droits de l’homme et il l’affirme lui-même. Gadhafi en tout cas, appelait le droit de son temps : charia.

    Pour ma part, je dirais que le problème n’est pas celui d’appeler le droit charia ou loi, le problème est le respect de l’homme, lui reconnaître son droit. Si la femme libyenne veut porter la burka, je ne vois pas le droit de l’auteur à l’en empêcher comme aujourd’hui en France. La France d’aujourd’hui malheureusement ne répond plus à aucune logique, tout y est irrégulier. Ne vous étonnez pas d’en entendre le participe présent du verbe parler : « parlarisant ».

    Au fond l’article est bon, je vais pouvoir le voter oui en maintenant ma remarque.

    Mahamat Seid Abazène Seid



  • Mahamat Seid Abazène Seid 26 novembre 2011 12:20

    Je ne vois pas dans la laïcité ce qui oblige un citoyen de manger du porc. Ce beau maire aurait dû, à mon sens, s’il voudrait être si aimé, de voir de sa propre cuisine, ce qui aurait pu permettre à cet enfant qui ne mange pas du porc...de manger comme les autres. Le devoir de la cantine est de donner à manger à tous...c’est le devoir de la république laïque. Air France a bien compris ce jeu...elle ne met ni porc ni produit de porc dans sa cuisine. Qu’est ce qui empêche les défenseurs d’un maire, fou de laïcisme (comme vous dites les fous de Dieu ; excusez-moi monsieur le maire) de se dire qu’il ne s’agit même pas de laïcité mais seulement de donner à manger à tout le monde comme le fait l’Église...ma foi, plus laïque que la république. L’église ne sert pas un repas contenant du lard ou du porc à des convives musulmans...ni même du vin. Mais pour notre république laïque, boire du vin est un devoir pour tout français.hm...pourtant j’ai des amis français qui ne me servent jamais ni porc ni vin, sans pour cela être laïcs ou cléricaux.
    Mahamat Seid Abazène Seid



  • Mahamat Seid Abazène Seid 21 novembre 2011 11:38

    Monsieur Barere, ce n’est pas chrétien ce que vous dites : donner et retirer ensuite, c’est faire preuve de mauvaise charité. Ne retirez pas le zéro puisqu’il ne m’avance nulle part. Si j’ai pris du temps pour répondre c’est parce que je souffre d’une terrible maladie et surtout pour défaut d’accès à l’internet. Ce que je pouvais avant, je ne le peux pas aujourd’hui.
    Mais revenons-en à la laïcité que je ne comprendrais pas. C’est aussi une des raisons pour y réfléchir davantage. Vous sembler vouloir limiter ce concept à la seule France alors qu’il est devenu un héritage de l’ancien empire qu’elle a constitué avec ses colonies devenues indépendantes. Et comme héritage commun, nous l’avons peut-être vécu de manières différentes. Seulement voilà : le petit hexagone n’a jamais cessé ses injonctions dans nos affaires internes pour obliger certains d’entre nous à venir vivre cette laïcité en France, dans l’hexagone même, pour jouir également de cette liberté qu’on nous refuse chez nous, en nous combattant.
    Cela dit, il vous faudrait au moins admettre que cet héritage là mérite d’être revu.Entre 1905 et aujourd’hui, bien de choses se sont passées et l’Église qui militait contre la laïcité a admis des réformes à ne pas négliger. Lesquelles réformes n’ont pas peut-être pas eu des échos en France mais ailleurs. Cet ailleurs au regard de quoi il faudrait revoir le concept qui doit avoir beaucoup changé. Je ne vous demande pas de me l’expliquer, je demande qu’on le revoie... juste qu’on le revoie et seulement le revoir.
    Sympathie
    Mahamat Seid Abazène Seid



  • Mahamat Seid Abazène Seid 11 novembre 2011 22:58

    Lorelei, l’état théocratique n’a jamais existé. Le Vatican est parfaitement laïc et aussi l’Arabie saoudite qui distingue bien le corps clérical des autorités publiques. Ce que vous dites ne remet aucunement en cause mon plaidoyer pour une réflexion sur la laïcité. Bien au contraire. Mais en cherchant à m’envoyer vivre dans un système qui n’existe nulle part, vous faites preuve d’intolérance. Un à zéro ? Trouves-nous un arbitre.
    Mahamat Seid Abazène Seid



  • Mahamat Seid Abazène Seid 11 novembre 2011 22:52

    Je crois qu’il y a une incohérence dans ce que vous dites. Telle que vous concevez la laïcité, elle devrait être, non pas un principe de séparation des églises et de l’état mais un autre d’harmonisation des religions (choses particulières) dans l’état (chose commune). Si elle avait été envisagée sous cet angle là, les arabes l’auraient autrement traduite que par l’exclusion des religions de l’état ; et c’est bien là la laïcité négative. Celle-là, je n’en ai nullement besoin. L’autre que vous envisagez mal, mérite une rectification de sorte que sa théorie se traduise par son effectivité : tel libre de manger halal comme il veut ; tel autre manger haram autant qu’il veut. Pour autant, devrait-il exagérer sa liberté pour prendre du porc dans une mosquée ? Ce serait alors de la provocation ; moi je ne vous provoque pas, n’est-ce pas ?
    Mahamat Seid Abazène Seid



  • Mahamat Seid Abazène Seid 11 novembre 2011 22:39

    Que vous êtes gentil monsieur pour m’accorder un zéro ; ce qui veut dire que je représente quelque chose pour vous. Mais si nous voudrions être sérieux, c’est vous qui confirmez que la la Loi de 1905 ne donne aucune définition de la laïcité, que vous vous évertuez à lui prêter.
    Je n’ai pas besoin, pour la comprendre, de rencontrer les libres penseurs qui n’en étaient pas les inventeurs. Il me souvient avoir dit dans un commentaire que la laïcité découle, non pas d’une réflexion athée, mais bien au contraire d’une profonde méditation religieuse. Du frère lai on en est venu à admettre le laïc puis la congrégation : le laïcat qui se jumelle désormais avec le cléricat, les deux mamelles de la chrétienté ; la sagesse de la foi étant que tout se fait en magistère, l’église ne se précipite pas à méconnaitre, mais observe avant de décider. Les libres penseurs (en existe-t-il ?) n’ont rien apporté à l’édification de la citadelle laïque qu’ils ont, bien au contraire, comme le mur de Berlin, déracinée. Un peu comme les sauvages de la Louisiane qui abattaient l’arbre au pied pour en cueillir le fruit.
    Cordialement
    Mahamat Seid Abazène Seid



  • Mahamat Seid Abazène Seid 8 novembre 2011 15:25

    Loaste, je m’excuserais pour tous propos qui t’aurais choqués. Je respecte la France, ton pays, un grand pays qui a donné bien de choses à l’Humanité, même si on peut faire bien de reproches à ses dirigeants. Ce que je conteste, bien de français l’auraient relevé. Mon père avait voté oui lors du référendum de 1958, en tant que français et il n’a jamais renoncé à cette nationalité. Et je crois même que j’étais né français, dans un territoire français d’outre-mer.

    Oui, tu as tout à fait raison, une foi, c’est presque un synonyme de l’épreuve (je crois reconnaître ici la voix de quelqu’un). Une foi non éprouvée n’en est pas une, dans le sens profond de la notion. Encore une fois, excuse-moi pour tout propos choquant. Nous sommes frères.

    Très cordialement
    Mahamat Seid