Cher Le421
Je parlais évidemment de la petite fronde des délégués de la « gauche » officielle au pouvoir, pas de l’indignation et de la colère du peuple, depuis longtemps séparée de ses représentants par un gouffre. Vous devriez lire mes livres. Ca vous éviterait de taper à côté.
Bravo, excellent article.
Merci de répéter une fois de plus ce que nous disons depuis quinze ans.
Ca fait plaisir d’y voir un écho avec une large majorité de lecteurs en accord.
Cordialement, Louis Dalmas, directeur de B. I.
J’ai une formation intellectuelle marxiste, et je n’ai pas perdu en vieillissant mes convictions de vraie gauche. Cela dit, le comité de rédaction de notre journal est très pluraliste et je cherche à éviter tout sectarisme en signalant tout ce qui est intéressant indépendamment de son origine. Ce point de vue comporte une critique très ferme de la « gauche » officielle, d’une part pour son absence totale de combat réel pour le progrès, d’autre part pour la stupidité de ses attaques de la droite (comme la diabolisation du FN).
Merci à Dwaabala d’aider à la diffusion de ce texte et merci à JL pour ses remarquables citations. Celle de Karl Rove est particulièrement éloquente dans son tranquille cynisme.
Merci pour tous ces encouragements. Ils prouvent que beaucoup de gens sont de lus en plus conscients de la manière dont ils sont abusés. Ce petit texte peut bien sûr être diffusé à volonté. Je n’ai aucune ambition personnelle, je cherche simplement à ouvrir les yeux au plus grand nombre de gens possible. Si parmi vous, il y en a qui veulent en savoir plus, Le créateur du cercle Aristote, Pierre Yves Rougeyron, a fait une video de trois quarts d’heure d’une interview qu’il a réalisée tout récemment. Voici le lien pour ceux que cela intéresse :
http://www.dailymotion.com/video/x1e6wex_decouvrir-balkans-international-entretien-entre-pierre-yves-rougeyron-et-louis-dalmas_news
Cordialement à tous, Louis.
Tout à fait d’accord avec vous. C’est bien pour ça que j’ai mis le mot « race » entre guillemets !
Louis.
Cher MdeP.
Le contenu d’un article est toujours un peu condensé aux détriment de la complexité des idées. Pour clarifier la phrase qui vous intrigue, je pense qu’une grande nation comme la France, dont le passé a dominé le développement de notre civilisation et dont l’histoire a assimilé de nombreux apports constituant le pluralisme de sa population et la richesse de sa culture, doit conserver son indépendance. Or celle-ci est menacée de trois façons : à la base par une régionalisation qui veut retracer les frontières en créant des entités « provinciales » ; au sommet par la globalisation du nouvel ordre mondial et la privation de souveraineté par l’assujettissement à la bureaucratie européenne ; dans son esprit, par le nouveau critère ethnique qui fabrique des nations fondées sur la parité du sang ou l’identité religieuse et non plus l’enracinement dans le sol. A mon sens, l’objectif est un nationalisme « ouvert » qui n’est pas un isolationnisme chauvin, mais plutôt un prolongement de l’élan de la Résistance et de son expression dans le fameux programme du CNR à la Libération.
Merci, cher Morvandiau. Un message comme celui-là m’encourage et me touche beaucoup.
Je ne peux pas répondre à tous les interlocuteurs, mais je voudrais préciser un point, à l’adresse de celui qui m’accuse de haine des Etats-Unis. J’ai toujours pris grand soin de préciser, dans tous mes livres, que mes critiques ne visaient jamais un peuple ou un pays dans son entier, mais la politique des gouvernements. En ce qui concerne les USA, par exemple, j’ai une immense admiration pour une grande nation, pratiquement et souvent à la tête des principales activités humaines, artistiques, littéraires, scientifiques, sportives, etc. Mes analyses portent sur une géostratégie qui me semble néfaste, mais en aucune façon sur de soi-disant caractéristiques d’ensemble ; La généralisation est un vice majeur de la pensée, comme les Américains, les Allemands, les Arabes, les musulmans, les juifs, etc. Une dénonciation n’a de sens que si elle ciblée avec précision, sans amalgames, clichés ou préjugés.
Bravo, cher Moine du Côté obscur. Cela fait plaisir de voir quelqu’un reprendre ce que nous disons depuis quinze ans dans notre journal B. I. Si vous ne le savez pas, B. I. est un mensuel non conformiste et indépendant de politique étrangère, diffusé uniquement sur abonnements. Pierre Hillard a fait longtemps partie de notre comité de rédaction et nous citons souvent les excellents articles de François Asselineau.Tous les renseignements figurent sur notre site internet : www.b-i-infos.com
Par ailleurs, ces idées sont développées dans mes trois derniers livres : « Le crépuscule des élites », « Le bal des aveugles » et « Les fossoyeurs de l’Occident ». Vous devriez nous aider à les faire connaître.
Cordialement, Louis Dalmas.
Merci, cher Morvandiau, vous avez souligné le point important : le rééquilibrage de l’information. Il ne s’agit pas de reproduire le manichéisme de la propagande officielle, ni de faire un bilan des régimes de Milosevic, Saddam Hussein, Kadhafi ou Assad, tous différents entre eux. Il ne s’agit pas non plus d’anti-américanisme, pas plus que d’antisémitisme ou d’islamophobie, qui sont des généralisations dénuées de sens. Il s’agit de la stratégie mondiale des gouvernants de Washington qui n’ont jamais caché que leur politique était la domination du monde dans l’intérêt des Etats-Unis.
Le seul point commun des « dictateurs » dénoncés dans leur propagande – de Milosevic à Poutine, de Saddam Hussein à Castro ou Chavez, de Kadhafi à Assad – est leur volonté d’indépendance nationale, résistante à cette domination, qui est à l’origine d’abord de leur dénigrement, puis de leur élimination. C’est la fausse information diffusée par cette énorme machine US de conditionnement de l’opinion publique que nous combattons depuis plus de quinze ans dans notre journal B. I. et que j’ai cherché à décrire dans mes livres. Elle déforme la réalité et aboutit aux guerres qui, depuis des décennies, sèment la mort et le chaos.
Merci, cher Morvandiau, d’avoir rappelé le livre très courageux à l’époque de Merlino, qui lui a coûté cher car dans notre société de mensonge, on ne dit pas impunément la vérité. Un proverbe persan dit : « Donnez un cheval à celui qui dit la vérité, il en aura besoin pour s’enfuir. » Et Voltaire précisait : « Il est dangereux d’avoir raison quand le gouvernement a tort ».
Ce qui est dramatique, c’est l’aveuglement de ceux qui ne voient pas (ou ne veulent pas voir) que le processus se répète constamment depuis la destruction de la Yougoslavie, avec ses fausses accusations et ses alibis moraux fabriqués de toutes pièces. Nos dirigeants y croient, nos médias les propagent. Nous sommes dans un univers inversé comme celui d’Alice, ou le dogme est le contraire de la réalité. Ca devient terrifiant.
La légèreté avec laquelle vous jugez mes livres d’après leurs titres, cher Colre, vous amène à des conclusions à cent lieues de la réalité. Je ne suis ni « désabusé », ni victime de « désillusion », de « deception » ou de « haine de soi ». Bien au contraire, sinon pourquoi continuerais-je à me battre pour ce que je pense depuis des décennies ? Non. Mes livres sont une analyse de la situation dramatique d’une partie du monde créée par la politique à la fois cynique et aveugle de l’empire américain. Et comme, à mon sens, la critique négative doit être compensée par des propos positifs, ils ne manquent pas d’évoquer des alternatives constructives. L’ennui, c’est que tout cela n’est pas en conformité avec la doxa régnante et le conditionnement soporifique du public. J’aimais Vergès parce qu’il avait le courage et l’indépendance de le dire beaucoup plus fortement que moi en raison de sa célébrité, et du risque qu’il courait de se voir haïr par les nombreux propagateurs de platitudes et de clichés.
Psychopathe, reptile, grosse m... narcissique, se roulant dans la boue immonde et l’ignominie à l’état pur, bavard expert en rhétorique de l’absurde, etc. Un récital de haine qui justifie mon éloge car, comme le dit l’adage, “il n’y a que la vérité qui blesse”. Heureusement que les dirigeants d’Agoravox recommandent “d’éviter les insultes et les qualificatifs outranciers” !
Une des cibles de ces furieux détracteurs est la formule “les poseurs de bombes sont des poseurs de questions”. Elle me paraît très intéressante. Elle n’implique évidemment aucune approbation de l’acte, comme le suggèrent ceux qui ne perçoivent son sens que superficiellement. Non, ce qu’elle soulève est le problème de la motivation. Et ce n’est pas parce qu’on cherche à comprendre qu’on est d’accord. Vergès, à la différence des juges, cherchait toujours à comprendre le geste de l’accusé. Et c’est la recherche des raisons de son geste – la vraie queston posée – qui débouchait sur la découverte d’une réalité ignorée par l’accusation. C’était ce qu’il appelait la “stratégie de rupture”. Retourner l’inculpation de l’individu en procès de la société. En examen de la situation, du contexte, de l’histoire. Il avait le courage alors de détailler un réquisitoire qui bousculait ls idées toutes faites. Qui démystifiait les conventions, réfutait le mensonges, révélait un sombre envers de décor, très différent de qui était généralement admis. C’est le travail que nous faisons modestement avec notre journal B. I. depuis des années. J’admirais Vergès pour avoir su s’assurer, par son talent, les moyens de le faire en totale indépendance, à l’échelle de sa célébrité.
Là où il est, il doit bien rire de se voir détester par les gens mêmes dont il méprisait l’aveuglement, le conformisme et les préjugés.
Merci à Robert Gil de m’avoir indiqué un excellent article sur le mythe des droits de l’homme que je me permettrai de publier dans B. I.
Et merci aux amis qui ont de l’indulgence pour mes textes et qui réagissent aux imprécations de Morice...
Bravo, Ariane. Mépris, colère, écœurement, haine, fureur, c’est exactement ce qu’on ressent.
J’avoue y avoir ajouté l’incrédulité : ben qu’échaudé depuis longtemps, je ne croyais pas qu’on pouvait pousser le cynisme à un tel sommet. Le Nobel, le TSCG, la guerre à la Syrie : le cauchemar est complet. On est à ce point sidéré qu’on se demande : qui vit dans le monde inversé d’Alice ? les politiciens ou nous ?
Remarquable article, cher Michel Koutouzis. J’attends la suite avec impatience.
Merci, chère Jocelyne, pour toutes ces précieuses infos. Et merci à tous ceux qui se sont donné la peine de discuter intelligemment mes propos.
Et merci aussi à ceux qui préfèrent l’anathème à l’argument : ils m’ont indifféremment traite de « bobo-coco » et de « facho », ce qui est un peu contradictoire. Mais ça conforte mon indépendance...
Mon avis est très simple : il faut défendre Julien Assange par tout les moyens. Il a contribué de manière précieuse à notre information et de ce fait, est l’objet de la haine des pouvoirs qui n’aiment pas qu’on révèle leurs secrets. L’usine à mensonges fonctionne contre lui, comme à une échelle plus grande contre Assad.
Beaucoup de réactions intéressantes à mon papier sur surveillance et contrôle. Merci.
Je serais heureux que les amis qui m’ont signalé les moyens qui se développent de nous ficher
m’indiquent les infos à ce sujet. Ils peuvent les adresser directement à mon mail [email protected] Nous en parlerons dans le journal B. I. Cordialement à tous.
Cher Pierre-Marie, vous avez mille fois raison. Le problème est que nous avons un jeune webmaster bénévole qui n’a pas beaucoup de temps à nous consacrer, et qui n’a pas suffisamment de compétence technique et de temps pour nous organiser sur l’internet comme je le souhaiterais.
Cela dit, nous avons un site – www.b-i-infos.com – qui contient pas mal de renseignements et d’articles, ainsi qu’un bulletin d’abonnement règlable par exemple sur paypal.
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