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  • Premier article le 01/09/2012
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Derniers commentaires



  • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 24 février 2013 23:21

    @ Labrune

    Le Docteur Destouches, que vous appréciez, écrit aussi :« La merde a de l’avenir. Vous verrez qu’un jour on en fera des discours. »
    Phrase au caractère prophétique, se dit-on en vous lisant...



  • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 24 février 2013 14:47

    @ Marmor :
    Personne ne dit qu’ils (« les jeunes » comme vous écrivez. D’ailleurs, je ne sais pas ce que cela veut dire. Quels « jeunes » ? Pour moi, une catégorie nulle et non avenue pour sociologues pseudo-marxistes mais véritables libéraux ) ou elles (les « masses populaires » comme vous dites) sont tous ou toutes comme cela. Pas moi en tout cas. Qui parle des masses populaires ici, d’ailleurs ? Il s’agit de la « foule »... En outre, pas sûr que le bourgeois de Neuilly-sur-Seine fasse preuve de plus discernement dans ses choix culturels que le sous-prolétaire du 9-3 ou le « semi-rural classe moyenne » du 62. Mais bref. Il s’agit ici de, sinon dénoncer, mettre en exergue une tendance lourde.

    Cet extrait date des années 30. Rien de bien neuf. « Révolte contre le monde moderne », « La crise du monde moderne », « Le déclin de l’Occident », voici des titres à la mode dans les premières décennies du vingtième siècle. Evola, Guénon, Spengler avec Céline disent la même chose.
    Il ne s’agit pas de cautionner intégralement ces écrits mais bien plus de montrer, aujourd’hui avec le recul que nous avons, en les citant, que cette fuite en avant dans la modernité (et l’aveuglement qui va avec) telle que dénoncée par ces auteurs et d’autres a mené, par « réaction », aux catastrophes d’une violence inouïe que nous avons connues au siècle dernier. Au lieu de dénoncer la « réaction » et la « colère », écoutons ou écoutez... mais qui en a réellement envie ?...L’histoire risque encore une fois de bégayer...
    Libre à vous, ensuite, de faire de moi un « réactionnaire » au sens où l’entendent les « modernes », mais vous vous tromperiez...



  • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 24 février 2013 14:02

    Certes, Labrune se fait plaisir et fait plaisir avec ses phrases soignées et son ironie.

    S’il se moque d’une règle franciscaine -qui n’en est pas une- et fait le parallèle avec le cahier des charges assignés à l’école post-moderne et de fait à l’inénarrable Meirieu et autres ronds- de-cuir démago-pédago-gisants inspirés par le Bon Dieu... pardon Bourdieu... ce même Labrune, avide de briller et de bons mots préférant les plaisanteries au raisonnement (voyons cette statue éclairant le monde qu’il arbore), feint de nous éclairer (comme sa statue) en omettant de citer ce lumineux Voltaire dont il se réclame certainement :

    "Je crois que nous ne nous entendons pas sur l’article du peuple, que vous croyez digne d’être instruit. J’entends, par peuple, la populace qui n’a que ses bras pour vivre. Je doute que cet ordre de citoyens ait jamais le temps ni la capacité de s’instruire ; ils mourraient de faim avant de devenir philosophes. Il me paraît essentiel qu’il y ait des gueux ignorants. Si vous faisiez valoir, comme moi, une terre, et si vous aviez des charrues, vous seriez bien de mon avis. Ce n’est pas le manœuvre qu’il faut instruire, c’est le bon bourgeois, c’est l’habitant des villes : cette entreprise est assez forte et assez grande. (...) Quand la populace se mêle de raisonner, tout est perdu."

     Voltaire, 1766



  • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 24 février 2013 11:50

    "Ce n’est plus aux artistes inouïs, aux génies sublimissimes que s’adressent nos timides prières... nos ferveurs brûlantes... c’est aux dieux, aux dieux des veaux... les plus puissants, les plus réels de tous les dieux... Comment se fabriquent, je vous demande, les idoles dont se peuplent tous les rêves des générations d’aujourd’hui ? Comment le plus infime crétin, le canard le plus rebutant, la plus désespérante donzelle, peuvent-ils se muer en dieux ?... déesses ?... recueillir plus d’âmes en un jour que Jésus-Christ en deux mille ans ?... Publicité ! Que demande toute la foule moderne ? Elle demande à se mettre à genoux devant l’or et devant la merde !... Elle a le goût du faux, du bidon, de la farcie connerie, comme aucune foule n’eut jamais dans toutes les pires antiquités... Du coup, on la gave, elle en crève... Et plus nulle, plus insignifiante est l’idole choisie au départ, plus elle a de chances de triompher dans le cœur des foules... mieux la publicité s’accroche à sa nullité, pénètre, entraîne toute l’idolâtrie..." LF Céline.



  • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 23 février 2013 17:50

    @ L’auteur : pour aller plus loin, voir J-C Michéa « L’enseignement de l’ignorance » et « Orwell éducateur », C. Lasch « la culture du narcissisme » ...
    ... moins sur la disparition de connaissances fondamentales (et là il y a aura toujours un libéral de service de gauche ou de droite pour venir interroger le sens de l’expression « connaissances fondamentales » ou parler de l’inanité de celle-ci -> relativisme absolu et raison marchande fonctionnent de concert ) que sur le déclin de l’intelligence critique d’ailleurs.

    Sur l’intelligence critique.
    Pas de digression en écrivant ici qu’avec la récente affaire de la viande de canassons roumains, on a vu ces consommateurs abrutis (c’est tout ce qu’ils sont devenus en réalité) s’indigner d’avoir été trompés sur la marchandise et réclamer que justice soit faite (aller raser un camp de Rroms par exemple. Oui ! Rroms=Roumains d’ailleurs) sans que l’idée jamais ne leur vienne de s’interroger sur le nombre de fois où le(s ?) pouvoir(s ?) en place depuis 40 ans a (ont ?) pu les cocufier...sans jamais contester, par contre, ces solutions aux problèmes que leurs maîtres ont créé, tels ces plans d’austérité qu’ils cautionnent et qui ne mèneront qu’à faire grossir le flot de misères plus ou moins grandes qu’ils supportent....

    Attention, leurs droits de consommateurs ont été bafoués !!! Enfer, damnation, hérésie ! Du cheval dans le brouet qui remplira ces estomacs sur pattes (c’est tout ce qu’ils sont !!!)

    Ils invoquent leurs droits (entendez-les tous, ils n’ont que ce mot à la bouche en toutes situations... dès l’école primaire... écoutez-les, éructer, fulminant la bave aux lèvres !) d’esclaves modernes que les seigneurs qui les méprisent ont bien voulu leur concéder...

    Le droit au respect ! Quelle farce ! Il n’y a plus rien à respecter chez ceux-là...

     Ils pourraient tuer parce que leur pouvoir d’achat a été amputé sans faire le lien avec ces « tournants de la rigueur »« , d’ailleurs...ils invoquent les impôts qu’ils paient (ou pas). Ils exigent  :  »Je paie donc j’ai le droit !!!" ...
    ... Mais jamais plus ils ne se révolteront contre leurs bourreaux, ces faiseurs de misères matérielles et intellectuelles ! Bien plutôt, ils trouveront des boucs émissaires...

    Valable évidemment autant pour ces libéraux libertaires de gauche que pour ces paradoxaux dextristes conservateurs et pourtant électeurs de la droite libérale (droite économique, des affaires...) qui " vénèrent le marché tout en maudissant la culture qu’il engendre.« R. Jacoby (in J-C Michéa L’enseignement...)

    Aucun rapport avec l’École ? Bien sûr que si. C’est elle qui, sinon les prépare, les accompagne sur ce chemin de la déshumanisation ou de la post-humanisation...
     Mais, il est évident que le problème s’inscrit dans un mouvement historique lié à la nature même de cette société (post-)moderne.

    La question qui devrait se poser n’est pas, celle très à la mode et démagogique »quel monde allons-nous laisser aux jeunes générations ?", mais plutôt à quels enfants allons-nous laisser ce monde ?

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