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Commentaire de oupsla

sur L'or sur le point de détruire les monnaies occidentales ?


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oupsla oupsla 16 novembre 2012 18:14

Otez-moi d’un doute.


L’argent est la valeur symbolique placée à la mesure de toute chose. Elle est présente sur presque tout ce que nous voyons, nous entendons, nous sentons, nous touchons, nous goutons, nous consommons et que nous jetons. Elle n’a de valeur que celle qu’on lui concède dans nos pratiques quotidiennes. Or selon les anciens (lesquels ?) la religion c’est plus une question de pratiques que de dogmes.
Ce qu’elle est (création destruction et gestion) demeure dans l’obscurantisme digne de la secte la plus puissance que l’histoire connaisse, la secte des finances. Je l’ai constaté en posant la question autour de moi, à mon échelle.
Ainsi j’estime que trop peu sont conscients de l’entreprise à laquelle ils se livrent de la maternelle à la grande personne morale, mais aussi de la petite cuillère en argent aux ors du palais alors qu’un arbre ne vend pas ses fruits.

Mais voilà où je veux en venir.

L’argent, qu’il soit en papier, en pièces sonnantes et trébuchantes, sous formes de données informatiques (écrits scripturaux), ça ne se mange pas plus que l’or.
L’or n’a de valeur que celle qu’on lui concède (à part pour ses qualités physiques et chimiques), tout comme pour la monnaie fiduciaire.

N’est pas une mystification, au fond, de faire d’une valeur humaine telle que la confiance un moyen d’échange ? Ou disons plus exactement d’en faire LE moyen d’échange, tel que le troc en est marginalisé, et le don oublié comme principe d’échange (c’est gratifiant de donner, et ce qui est donné à l’un, l’autre vous le rend, la nature est ainsi faite, lorsqu’elle n’est pas trop pervertie par nos systèmes).

Nous avons perdu la souveraineté alimentaire (qui appartient aux personnes morales qui n’ont de morale que le profit à tout prix), nous sommes tenus par la peau des nouilles et des douilles aux frontières étatiques de l’acceptable par le salaire de la peur de le perdre, alors qu’il n’y a rien de plus nomade que l’administration dans un monde presque plus peuplé que par des propriétaires et ceux qui désirent le devenir, y compris l’administration de peurs et de croyances.

La vérité qui fait peur, c’est que nous participons comme peuple de la marchandise (et j’en suis) au totalitarisme marchand qui se veut global. Le mensonge qui rassure et que nous sommes en démocratie. C’est le véritable fond de commerce des politiques qui bénéficient aux grosses personnes amorales (oligarchies industrielles et financières).

Alors au lieu de parler d’or, je voudrais vous inviter à méditer sur une valeur humaine qui devient nécessaire de vivre et partager, car d’elle dépend la lucidité et la sagesse que demande l’avenir. C’est de plus la valeur la plus écologique qui soit. C’est celle qui permet de garder mesure en toute chose au lieu d’y placer cette autre valeur symbolique qui permet au chiffre de commander, à l’argent d’être roi, à l’or de régner en maître absolu et unique. Cette valeur humaine est celle de SOBRIÉTÉ. Je suis sûr que vous pouvez vous référer à son expérience dans vos propres vies, même en vacances. J’avoue que c’est une valeur que j’ai chèrement acquise, car elle est à l’inverse, à l’opposée, elle est contraire à celles produites par notre société de consommation et de celles diffusées par les médias appartenant aux oligarchies.

Si vous croyez qu’il faille sacrifier la nature, y compris humaine, pour de l’argent, c’est que vous êtes déjà maudits ! Mais ce n’est qu’une question de croyances. Alors faîtes confiance en vos expériences. Les besoins essentiels sont ceux d’avoir une alimentation saine, des activités saines, de quoi être en bonne santé, et aimer.

Cependant l’amour demande du respect, de la confiance née de ce respect, et de le partager avec vigilance. Il n’est attaché à personne. Il est impersonnel, relatif.

Alors ne vous attachez pas à de l’or, c’est trop lourd pour véhiculer le bonheur d’être simplement là.

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