@therasse
Votre réaction du 27 décembre à 10h43 sur ma communication du 26 décembre à 18h31.
Il y a d’abord vos caquetages :
— « …Vous vous faites l’avocat des hautes sphères de la ploutocratie…. ».
— « …Un mot encore, Monsieur le beau phraseur,… ».
Bouffonneries évidemment antinomiques d’un sérieux quelconque dans une moindre discussion.
Et puis il y a vos considérations aberrantes en matière de droit.
Vous commencez par dire que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 aout 1789 n’est qu’un « … Rappel historique intéressant ... pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire de France… ».
Rien que cela !
Juste un tout petit rappel :
— La déclaration des droits de l’homme de 1789 est en préambule de la constitution.
— Les lois organiques et ordinaires doivent être conformes à cette constitution, notamment à cette déclaration.
— Le conseil constitutionnel veille à cette conformité en rejetant toute loi qui y déroge.
Avez-vous réellement eu une formation de droit ?
Avez-vous réellement assumé les responsabilités que vous dites ?
Dans ces conditions comment pouvez-vous émettre une telle ânerie ?
Vous continuez en disant : « … vous n’ignorez pas que des codes furent rédigés, des lois fiscales votées par la Représentation Nationale que vous ne pouvez pas biffer d’un trait de plume…. ».
Tout d’abord, on ne rédige pas les codes puisque ce que l’on appelle les codes sont des regroupement par thème de tous les textes intéressant chacun d’eux.
Par exemple, le code général des impôts réunit tous les textes (lois, décrets, ordonnances, arrêtés, etc.) intéressant les impôts sous tous leurs aspects.
Dire que l’on ne peut pas « biffer d’un trait de plume » tel ou tel texte au motif qu’ils ont été voté par « la représentation nationale » constitue une monumentale ânerie.
Ignorez-vous donc que votre « représentation nationale » n’est qu’une majorité politique de circonstance qui va et qui vient au fil des élections ?
Ignorez-vous donc que vos « codes et lois fiscales » ne sont que des « feuilles mortes qui se ramassent à la pelle » à chaque changement de majorité politique ?
Ignorez-vous donc que vos « codes et lois fiscales » ne peuvent avoir que la durée de vie d’un éphémère s’ils sont non conformes à la constitution, donc non conformes à la déclaration des droits de l’homme de 1789, à condition, bien entendu, qu’ils soient soumis à l’examen du conseil constitutionnel et que ce dernier soit autre chose qu’un tabernacle de crapules ?
L’exposé de vos ignardises étant suffisant nul intérêt de continuer sur le reste de votre réaction.