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Accueil du site > Tribune Libre > A qui profite le chômage Français ?

A qui profite le chômage Français ?

Ou Critique de la pensée de droite dans l’umps (4). Continuons notre parcours critique sur la pensée de Droite dans l’UMPS en regardant de plus près son moteur idéologique du chômage dans les années 90, cette angle de vue étant le plus explicite pour appréhender qui y gagne sur le dos du chômage français.

 

L’idéologie du chômage s’installe en continuant de maintenir la rareté du travail en conscience et renforce le vrai pouvoir, celui de donner du travail. Ce dernier est soutenu par la gestion inégalitaire et identitaire de la précarité, ce qui génère le besoin du recours communautaire ( et ainsi la hausse des violences et règlement de comptes en « familles élargies »). Le recours à la communauté d’entraide génère le besoin d’affirmation d’appartenance et de démarcation, ce qui augmente le volume des échanges internationaux et donc l’espace de la spéculation.

Une bonne métaphore est celle de la dernière personne dans la file d’attente de L’ANPE qui n’en pouvant plus d’attendre la peur au ventre commence a chercher des arguments pour sortir ses devanciers dans la file. Celui-ci pas assez Français, l’autre trop diplômé pour le poste, celle-là trop vieille, celui ci trop Français, etc..

Derrière chacun de ces arguments se cache des pulsions d’achats mues par le chômage et la peur qu’il engendre, du « je veux qu’on m’accepte comme je suis » au marché du jeunisme, tant on passe de l’angoisse d’être trop différencié et rejeté de sa communauté d’entraide à celle d’être viré à 50 ans. Et oui le besoin d’avoir l’air jeune et de ne pas assumer son âge est aussi un besoin pragmatique pour garder certains métiers.

Sur le temps, le besoin de distinctions extérieures à la compétence pour le poste s’étend à toutes les identités et se fait d’autant plus grand que la quantité d’emploi au bout de la file se raréfie. Ici né non pas le racisme, mais l’utilité du recours à l’argument du racisme, du machisme, des religions, des drames historiques et des périodes sombres, et autres arguments avec pour objectif peser sur LA décision du Vrai pouvoir, celui de donner du travail, pendant qu’il tend à l’exclusif dominant et à l’abus de faiblesse sur des citoyens sollicités à consommer en permanence.

Ce dernier se cache derrière des motifs de refus d’embauche comme les tests graphologiques, le thème astral, et autres diversions. Sa légitimité n’est jamais mise en cause, sa régulation est libéralisée au possible, son pouvoir décisionnel est exclu du champs de la critique et sans contre pouvoir régulateur véritable, ses excuses se mondialisent, et pour les gros qui ont mangé les petits, il se soumet à son nouveau maitre, « l’actionnaire », qui répondant a la même logique devient fonds d’investissement, de pension américain, etc...

Le chômage sert aussi à expliquer aux travailleurs qu’ils doivent devenir souples, puis flexibles et enfin à force de courber l’échine, compétitifs. Mais la notion de compétitivité pour l’intérêt de l’actionnaire n’est pas la compétitivité de l’entreprise en elle même, comme le constate chaque licencié d’un groupe coté en bourses.

La double logique du rentier et des gros groupes engendre en France des dégâts profonds. D’un coté, l’investissement doit être sûr, la prise de risque minimale et le rendement de l’action le meilleur, et pour ce faire il faut contrôler de l’idée créatrice de quelques-uns à la pulsion d’achat d’une clientèle cible, et gérer de la recherche et développement jusqu’aux médias et ses acteurs, qu’ils soient politique devient secondaire.

De l’autre, la masse des gros groupes engendre des lourdeurs sur toute la chaîne de synergie des métiers, l’augmentation de la durée des cycles de possibilités d’innovations, l’imperméabilité aux idées extérieurs sans l’effet discordant des intermédiaires, l’aggravation de l’amplitude des conséquences des mauvaises décisions( le WAP par exemple), déconnexion, fragmentation et irresponsabilité du pouvoir décisionnel dans l’entreprise en cas d’échec, perméabilité des informations vitales( mercenariat et sous traitance ne remplaçant pas l’esprit d’entreprise).

Du haut en bas de l’entreprise, il est fini le temps du visionnaire entrepreneur qui ne finit pas sous tutelle d’actionnaires, tout comme celui où un ouvrier avec une idée utile à l’entreprise pouvait non seulement la formaliser et la transmettre mais être entendu, pris en compte, et voir son idée testée et appliquée avec de possible retombées sur sa carrière.

La recherche du maximum de sécurité dans la quête de rentabilité la plus élevée, autant dans le choix de placements des uns que dans les choix tactiques des décideurs d’entreprise, organise la chasse aux coûts pour l’imposer en modèle de gestion, mais occlut encore un peu plus toute tentative de vision innovante d’avenir, sans compter sur la courbe des âges du patronat et des entreprises du CAC.

Pour leur besoins, les américains organisent alors de quoi mettre la main sur les capitaux gelés et les bas de laine. Arrive le nouvel eldorado, la rué vers l’or virtuel, l’esprit des pionniers où les premiers arrivées sont les vainqueurs, la bulle spéculative internet. Aux usa on a un proverbe « en cas de ruée vers l’or, vend les tamis et les pelles », c’est exactement ce qu’ils ont fait.

La période de la ruée vers le net, des start up et de la love money, cet argent prêté par la famille et les amis des entrepreneurs du net, finissant dans l’éclatement de la bulle, a démontré la vivacité mais aussi les énormes failles de l’esprit d’entreprendre Français qui veut vaincre le chômage.

Notamment dans ce nombre de porteurs de projets innovants, faisant des exposés devant des jurys pour avoir des financements ici, s’endormant avec l’impression d’avoir été convaincant, et qui se sont réveillés sans financement, mais avec leur idées réalisées ailleurs. Les membres du jury travaillant dans des logiques internationales, l’idée devient apatride, et personne en quête de financement n’a les moyens de se défendre contre cette méthode.

Groggy, le besoin d’une Europe forte des uns et la soumission inconditionnelle aux meilleurs, les américains, des autres, deviennent des évidences. La jeune génération encaisse la claque et en tire les conséquences. La fuite des cerveaux et des entrepreneurs s’accentue, le choc des managements et des générations dans l’entreprise s’aggrave. Sans culture du capital risque, la France est vécue comme un vieux pays sans rêve d’avenir, les dépôts de brevet baissent, l’envie de créer le futur dès aujourd’hui ne se sent possible qu’ailleurs, l’UMPS a laissé piller la France qui innove d’en bas sans réagir.

Et pour les quelques rares qui ont réussi a démontrer que leur idées étaient des niches à la rentabilité avérée, des gros groupes les avalent ou font une concurrence à grande échelle bien avant que l’innovant pionnier n’ait le temps de faire autre chose que prouver que son idée est bonne. Le statut de l’auto entrepreneur mise en place récemment garde les mêmes faiblesses.

Le Constat que ce n’est pas ici que quelque gamins dans un garage vont créer l’avenir et que les idées se font piller à différents stades de leur concrétisations, tue, en cette fin de millénaire, le rêve Français et génère l’envie de détruire le « système », les vieux, les idéologies du passé, venger la trahison des élites et les abus de faiblesse financière, etc... La soif de destruction des des faux pouvoirs, des inadaptés à la modernité et à ses enjeux, s’ appellera « changement » et risque fort, aveuglée et prédatrice inconditionnée, de jeter bien des bébés avec l’eau du bain.

A la source la rétention des idées issue de la peur de se la « faire voler » et le déni de la possibilité d’en avoir des bonnes pour cause d’appartenance ethnique ou communautaire, freine d’autant la possibilité d’en voir quelques-unes germer en activité moderne Franco-européenne. Pour s’en convaincre il suffit de chercher en librairie un seul livre de SF récent écrit par un européen qui ne soit pas post apocalyptique et vous verrez à quel point le rêve d’avenir se ne voit qu’après la destruction.

Mais si certains se demandaient pourquoi dans les discours et le positionnement de campagne de N Sarkozy, des slogans du changement à « tout est possible » aux critiques sur la gestion sous Chirac, la droite de l’UMPS s’est simplement reconnue dans ses frustrations. Si d’autres pensent que le PS est innocent, les porteurs de projets Emploi jeunes se sont réveillés avec la même impression de vaseline mal placée que les jeunes pousses de start up dès que leur idée était porteuse économiquement.

Toute une génération en 90 a formalisé et donné ses idées à ses ainées, et a tiré ses conclusions sur les ruines de ses désillusions, tout en constatant qu’ils n’ont pas vaincu le chômage ici comme souvent leur rêve l’espérait sincèrement, mais juste enrichi d’autres, ailleurs, qui maintenant nous les vendent...

C’est désormais ailleurs que le futur s’imagine et que le rêve, ce rêve qui oriente l’espoir dans l’avenir, s’écrit par des story teller mal traduits, pendant que les portes de l’espoir se ferment un peu plus ici. Sous bien des aspects, l’écriture de l’histoire de France est depuis aussi importée et péniblement copiée que les séries télévisées et les jeux sous licence.

Et pendant ce temps là, ceux qui ne peuvent ni ne veulent quitter le bateau France, pris au piège, surtout à fond de cale, persuadés que la destination n’est pas la bonne et que d’autres mains tiennent le gouvernail de leur avenir, commencent autant de projets d’évasions, d’émeutes et de pillages de cabines en prenant plaisir à laisser grossir les trous pour qu’il coule. Les patriotes écopent, bavassent sans boussoles, sauvent certains de la noyade, en condamnent d’autres, font de la promotion symbole au faciès sans réel accès à l’étage du dessus, mais leur nombre décline aussi vite que la citoyenneté de tous se vit en enfermement à ciel ouvert vers un horizon sans issue.

Sentant le bateau trembler, l’équipage commencer a s’entredéchirer, arrive le besoin pour le calmer et l’obliger à la docilité bavarde, de rentrer dans la conscience de la guerre permanente et de vivre dans la peur de l’explosion de l’intérieur, comme aux Etats-unis. Rentre alors l’usage intensifié du deuxième véritable pouvoir moderne non régulé, celui de la puissance d’émission dans l’espace médiatique en période de guerre et l’inégalité qui en découle. Et la suite dans le prochain article.

Amicalement, Barbouse.


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69 réactions à cet article    


  • NICOPOL NICOPOL 20 juillet 2009 14:29

    Bonjour Barbouse,

    SI j’ai bien compris, cette phrase résume assez bien votre article :

    "L’idéologie du chômage s’installe en continuant de maintenir la rareté du travail en conscience et renforce le vrai pouvoir, celui de donner du travail.« 

    L’idéologie du chômage. Le maintien volontaire d’un chômage structurel. Allons bon. C’est très intéressant comme thèse, mais votre article ne fournit absolument aucune espèce de début de commencement d’élément tangible, des chiffres, des corrélations, un extrait du livre d’un économiste »de droite« , une déclaration, une interview... Pourtant vous affirmez que c’est une caractéristique essentielle de ladite pensée, un »moteur idéologique« , même. Un peu léger pour une »critique« de la pensée de droite.

    Tenez, j’ai trouvé ce graphique tout à fait simple sur Wikipédia. Il montre l’évolution du chômage en France, dans l’Europe des 15 et dans les pays du G7 depuis 1978 à nos jours. On constate une évolution très parallèle entre la France et le G7 (pour mémoire USA, Japon, Allemagne, France, Royaume Unis, Italie, Canada et Russie), sauf entre 1982 et 1987 où le chômage recule dans les pays du G7 (époque Reagan et Tatcher...) mais augmente fortement en France. Période où le pays était dirigé par un Président et un Gouvernement qui n’étaient vraiment de droite. Comment expliquez-vous cette incongruité ?

    Après, le chômage baisse en France entre 1987 et 1990 comme dans le reste des pays développés (en bonne partie sous la première cohabitation... retour de la droite aux affaires).

    Puis remonte fortement entre 1990 et 1993 (sous un gouvernement de gauche).

    Puis redescent fortement à nouveau entre 1997 et 2001 ( »gauche plurielle« aux affaires)

    Puis rebondit dans le contexte post-2001 (y compris pendant la fin de la cohabitation...)

    Avant d’entamer une baisse significative à partir de 2005 (soit sous la droite), puis de monter à nouveau du fait de la crise financière et économique.

    Tendance que l’on observe au niveau de l’Europe des 15 (bien que le taux français soit un point au-dessus de la moyenne des 15) ou du G7 (mais la France se situe bien au-dessus de la moyenne du G7... en regardant le graphique, on a la fâcheuse impression que le »décrochage« de la première moitié des années 80 n’a jamais été rattrapé...). Soit un échantillon de pays où se sont succédés, dans le désordre, des gouvernements de droite comme de gauche.

    Bref, de ce petit examen graphique, je ne vois pas comment vous voyez le chômage comme un phénomène »de droite« , ou alors vous considérez les gouvernements de Mauroy, Fabius, Rocard ou Cresson comme »de droite«  ??

    Enfin, la seule chose qui me choque, dans tout cela, c’est que le chômage en France soit systématiquement plus élevé que dans les pays voisins, et cela sous des gouvernements de droite comme de gauche. Des économistes chaffouins (sans doute de droite ?) suggèrent que l’une des raisons serait le SMIC, qui empêche la création d’emploi pour les personnes les moins qualifiés, ou encore certaines aides sociales qui encouragent les gens à rester chez eux à ne rien faire plutôt que de se lever tôt pour aller travailler (et en plus ils peuvent refuser indéfiniement des offres d’emploi qu’ils jugeraient trop loin, trop pénible, trop différente de leur formation...). Bref, on a plutôt l’impression que les causes structurelles du chômage élevé en France, c’est une »idéologie de gauche« et pas du tout »de droite«  ; on pourrait même arguer qu’on n’a jamais mis en oeuvre en France une politique de réduction du chômage »de droite« . L’idéologie »de droite« (disons »libérale« ), c’est celle qui consisterait par exemple à arrêter les aides sociales au bout de 3 offres de boulot refusées sans motif, ou à garantir qu’on gagne plus en reprenant un travail qu’en restant chez soi à ne rien faire (si ce n’est à inonder les forums et les blogs de tribunes anti-sarkosystes). C’est ce qu’on va commencer à faire maintenant ? Ah, très bien, attendons donc les résultats de ces mesures pour juger de l’idéologie »de droite" !

    Bon, pour trancher le débat, pouvez-vous nous citer l’évolution des taux de chômage dans des pays comme l’URSS, le Cambodge de Pol Pot, Cuba, le Mozambique et autres dictatures marxistes d’amérique du Sud ou d’Afrique, afin que l’on voit comment cela se passe dans des pays d’idéologie « de gauche » ?


    • Le péripate Le péripate 20 juillet 2009 15:21

      Je ne nommerai pas « structurel » le chômage du au SMIC, aux cotisations sociales trop élevées et à la réglementation, mais bien chômage institutionnel. Sinon, complètement d’accord avec votre post.


    • ouallonsnous 20 juillet 2009 15:41

      Bon, pour trancher le débat, pouvez-vous nous citer l’évolution des taux de chômage dans des pays comme l’URSS, le Cambodge de Pol Pot, Cuba, le Mozambique et autres dictatures marxistes d’amérique du Sud ou d’Afrique, afin que l’on voit comment cela se passe dans des pays d’idéologie « de gauche » ?

      Avant d’écrire cela, nicopol, avant de nous sortir vos arguments « tout fait » de propagande de l’oligarchie financiére capitaliste la plus réac, avez mis les pieds les yeux et les oreilles dans ce qu’est devenue la société de ctravail et des travailleurs depuis quinze à vingt ans, comment elle a évoluée et a dégénérée ?


    • NICOPOL NICOPOL 20 juillet 2009 15:52

      « propagande de l’oligarchie financière capitalisme la plus réac bla bla ».

      Bien sûr. Vous avez oublié « porte-parole de l’UMP » dans le tas.

      C’est tout ce que vous trouvez à écrire pour répondre à une critique que j’ai pris la peine d’exposer de la façon la plus claire et argumentée ? Votre impuissance est pathétique.

      "avez mis les pieds les yeux et les oreilles dans ce qu’est devenue la société de ctravail et des travailleurs depuis quinze à vingt ans, comment elle a évoluée et a dégénérée ?« 

      Il y a surement beaucoup à en dire. Proposez donc votre analyse de la »dégénérescence" de la société de travail, et nous en débattrons. En essayant, de grâce, d’être un peu plus convainquant que l’auteur de cet article qui brasse, comme souvent, de l’air.


    • LeGus LeGus 20 juillet 2009 15:53

      Je vous cite :
      "L’idéologie du chômage. Le maintien volontaire d’un chômage structurel. Allons bon. C’est très intéressant comme thèse, mais votre article ne fournit absolument aucune espèce de début de commencement d’élément tangible, des chiffres, des corrélations, un extrait du livre d’un économiste »de droite« , une déclaration, une interview..."

      Et bien si, en voila une de corrélation et pas des moindres :

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Taux_de_ch%C3%B4mage_n%27acc%C3%A9l%C3%A9rant_pas_l%27inflation


    • NICOPOL NICOPOL 20 juillet 2009 16:37

      Au Gus :

      "votre article ne fournit absolument aucune espèce de [...] corrélations«  -  »Et bien si, en voila une de corrélation et pas des moindres :« 

      Et bien non, l’article ne citait pas cette corrélation ! Et toc !

      Ceci dit, je suis allé sur cette page sur le NAIRU... Très intéressant. Mais je vosu avoue que, malgré mes efforts, je ne vois pas en quoi cela viendrait prouver qu’il y a une idéologie »de droite« de maintien volontaire du chômage. Quelle corrélation ( »et pas des moindres«  ???) établit-il ????? C’est gentil de balancer des liens, mais faut argumenter un peu.

      Je note par ailleurs que ladite page se termine par une critique assez vive de »l’idéologie du NAIRU« .

      J’ai aussi noté la phrase suivante, qui me plait bien :

       »Un taux de chômage structurel élevé révèle l’inefficacité du fonctionnement administratif et du cadre fiscal et règlementaire imposé par l’État à permettre à ceux qui veulent travailler (population active) de travailler effectivement (population en emploi)« 

       »Inefficacité du fonctionnement administratif et du cadre fiscal et règlementaire« . Voilà qui me paraît plus raisonnable comme diagnostic que la prétendue »idéologie de droite« qui profiterait à cette »oligarchie financiére capitaliste la plus réac" de notre ami Ouvatil.


    • leypanou 20 juillet 2009 17:42

      "

      L’idéologie »de droite« (disons »libérale« ), c’est celle qui consisterait par exemple à arrêter les aides sociales au bout de 3 offres de boulot refusées sans motif, ou à garantir qu’on gagne plus en reprenant un travail qu’en restant chez soi à ne rien faire«  : ce serait intéressant de connaître le nombre de personnes qui après avoir refusé 3 offres de boulot sans motif et qui continuent à vivre grassement d’aides sociales. De la même manière, ce serait pas mal de connaître les dictatures marxistes d’Afrique dont vous parlez.
      Je pense que le meilleur moyen de faire baisser le chômage est de supprimer tout simplement les statistiques du chômage, chose qui a eu un commencement avec les radiations administratives dont  »on" ne se vante pas beaucoup, préferant donner des chiffres complètement bidons de nombre de chômeurs inscrits aux assedics.Quant à comparer les chiffres du chômage en France et dans d’autres pays, l’Angleterre par exemple ou les Etats-Unis, est tout simplement ridicule car les chiffres ne représentent pas la même chose.

    • appoline appoline 20 juillet 2009 21:56

      @ Nicopol,

      La gestion d’un état est une chose bien trop sérieuse pour être confiée à de pseudos intellos sortis d’une grande école et qui n’ont pour but de servir que leur avidité de pouvoir. La conséquence est flagrante, nous sommes en pleine déconfiture car voyez-vous pour solutionner un problème, il faut savoir de quoi il en retourne ; pour cela, il faut savoir descendre de son piedestal et se colleter à la vraie vie. Les divers gouvernements successifs sont passés maître de la pignolade, se lancent dans de grands discours où une fois qu’ils ont terminé, on n’a toujours pas compris ce qu’ils voulaient dire. Enfin bref, du vent, du blabla, voilà le problème de la France, l’administratif nous tuera.


    • LeLionDeJudas LeLionDeJudas 20 juillet 2009 22:27

      Tout à fait d’accord leypanou.
      Nicopol croit que le monde se divise entre droite et gauche, entre capitalistes et marxistes, alors qu’il se divise entre dirigeants et dirigés, entre ceux qui détiennent le pouvoir et ceux qui le subissent.
      Il nous parle statistique et il y croit, comme il croit à la justesse des articles des journaux officiels : Le Monde, Le Figaro... ou aux sondages BVSA et autres cochonneries du style.
      Même en tenant compte de la quantité de travail fournie en Grande-Bretagne, par exemple, et la baisse du chômage qui s’en suit, on ne parle jamais de la qualité de ces jobs de m---e, où le plus souvent, comme le dit si bien barbouse, la dignité du travailleur est mise à rude épreuve pour un SMIC pendant que les donneurs de leçon grassement payés nous vendent leur « mérite » et « l’utilité » de travailler pour la collectivité.
      Y’a des gifles qui se perdent, ne nous etonnons pas que les voitures brûlent un... 14 juillet !


    • tylhdar tylhdar 21 juillet 2009 09:59

      Bref, de ce petit examen graphique, je ne vois pas comment vous voyez le chômage comme un phénomène »de droite« , ou alors vous considérez les gouvernements de Mauroy, Fabius, Rocard ou Cresson comme »de droite« ??

      Oui, une vrai politique de gauche est une politique protectionniste.


    • NICOPOL NICOPOL 21 juillet 2009 10:41

      "Quant à comparer les chiffres du chômage en France et dans d’autres pays, l’Angleterre par exemple ou les Etats-Unis, est tout simplement ridicule car les chiffres ne représentent pas la même chose.« 

      Pourquoi ? Un chômeur aux USA et en France, c’est différent ? Ou bien les définitions »statistiques" du chômage sont-elles différentes ? Dans ce cas, pouvez-vous préciser les différentes définitions, et en quoi elles diffèrent ? Ainsi, vous me sortirez du ridicule dans lequel je m’avilis dans ce débat. Merci.


    • NICOPOL NICOPOL 21 juillet 2009 10:45

      @ Appoline

      Entièrement d’accord. Ce qui tue la France, c’est le « trop d’Etat ».

      Mais dire qu’il faut « plus d’Etat » (par exemple en nationalisant l’économie), c’est « de gauche », alors que dire qu’il faut « moins d’Etat », c’est « de droite » (ouh les affreux libéraux ! fachos les libéraux !).

      Qu’en conclure ? Le chômage est « de gauche » ? On se marre.


    • NICOPOL NICOPOL 21 juillet 2009 10:56

      Au Lion,

      Ah ah ah vous m’avez bien fait rire !

      Vous me reprochez une vision manichéenne du monde entre « capitalistes » et « marxistes », et derrière vous me balancez une vision encore plus manichéenne (et marxiste, soit-dit en passant) entre « dirigeants et dirigés » ! Vous êtes impayable ! Bravo, encore !

      D’ailleurs je ne crois pas du tout que le monde se divise entre droite et gauche, la preuve j’existe et je ne suis ni de droite ni de gauche. Je vous invite cordialement à lire mon article sur le « Mythe du progrès continuel » qui vous convaincra, j’espère, que ma vision du monde est un peu plus subtile que celle que vous me prêtez. 

      Bon, je passe sur les « Nicopol croit aux statistiques bla bla aux journaux officiels bla bla il est conditionné bla bla porte-parole de l’UMP blabla ». Vous vous ridiculisez tout seul.

      « Y’a des gifles qui se perdent »

      Au cas où vous souhaitez m’inclure dans votre distribution de gifle (vu ce que vous pensez de votre serviteur je me sens implicitement visé par votre menace), contactez-moi par message personnel et désignez votre témoin.

      « ne nous etonnons pas que les voitures brûlent un... 14 juillet ! »

      Personne ne s’étonne plus, je crois. Il y en a qui s’en réjouisse, par contre...


    • LeLionDeJudas LeLionDeJudas 21 juillet 2009 15:10

      Non, on ne se réjouit pas de voir les voitures brûlées, c’est le symptôme d’une société malade de ses dirigeants, n’en déplaisent à ceux qui leur brossent les chaussures.

      A l’instar d’une mauvaise médecine qui se propose de soigner les symptômes sans en chercher les causes, notre président se propose de karshériser les cités, les dirigeants économico-politiques stigmatisent le chômeur, responsable de son inemployabilité : pas assez flèxible, rétorse aux évolutions de la profession et dont le comportement n’est pas en phase avec l’idéal de dynamisme et de compétitivité de l’entreprise... pour ne pas dire un fénéant d’assisté.

      Marx aussi a dit ça ? Je ne sais pas en fait, je ne l’ai jamais lu, toi oui apparemment, je te nomme donc expert en marxisme, comme ça tu pourras continuer à coller des etiquettes à ceux qui contestent le pouvoir en place, peut-être as-tu besoin d’ennemis pour exister ?

      Et ne fait pas l’erreur de croire que le PS est à gauche, ce serait comme dire que les démocrates américains sont à gauche sous prétexte qu’en face ce sont des ultra-conservateurs. Blanc bonnet et bonnet blanc, ou fausse démarcation destinée à légitimer la démocratie représentative.

      La gifle ne t’ai pas destinée (quoique j’avoue, sur le moment... je suis un sanguin tu sais), ici tous les avis corrects ont droit de cité, et c’est le cas de ton commentaire qui ne manque pas d’une certaine logique d’ailleurs, une logique peut-être un peu trop connue...


    • appoline appoline 22 juillet 2009 18:32

      @ Nicopol,

      « Qu’en conclure ? Le chômage est « de gauche » ? On se marre. »

      Comme dirait Coluche, ni de gauche, ni de droite, bien au contraire. Le chômage est une plaie, qui quand il touche un individu, peut le faire descendre très bas, c’est d’ailleurs un sacré point faible chez pôle emploi (remarquez, faudrait-il pour cela qu’il ait des points forts). Cette institution brille par son incompétence et se contente bien souvent des offres que proposent les chefs d’entreprises au lieu d’aller les démarcher.

      @ Barbouze,

      Mille excuses, j’ai juste oublié de vous dire que j’avais apprécié votre article.


    • Proto Proto 20 juillet 2009 15:27

      Très bon article Barbouse, ce qui se passe avec Pole Emploi vous donne raison, bien que je rejoigne Mr Nicopol pour dire qu’il s’agit plus d’une impuissance commune à la droite et à la gauche que d’une volonté de maintenir un chômage structurel, cela dit les sondages montrent souvent que l’emploi est la première préoccupation des français (et des autres), tous les partis en parlent dans leurs programmes vantant monts et merveilles lors des élections, et l’on peut donc mesurer leur échec à l’aune de ce qu’ils ont accompli en la matière.
      M’est avis que le chômage et l’une des plus grandes aberrations de nos sociétés modernes, chacun devrait pouvoir devenir productif et utile à la société dans laquelle il s’insère, qu’il soit autochtone ou immigré.
      Il y a une seule solution en or : le service civil volontaire, qui peut permettre à raison de quelques heures par semaines de bénéficier en contrepartie des besoins fondamentaux dont nous avons tous besoins.
      C’est d’une synthèse entre capitalisme et communisme que le monde et ses penseurs n’ont jamais accouché.


      • barbouse, KECK Mickaël barbouse 20 juillet 2009 18:33

        bonjour proto

        ce qui se passe dans le pole est sous l’angle du management, délirant.
        La personne que l’on a en face de soi, et pour encore quelque temps, a soi accès a une partie du dossier, soi l’autre, mais pas les 2.

        Donc, le citoyen en sait plus que la personne censé l’orienté n’a en face des yeux.

        La formation pour le nouveau logiciel a été bousculé avec la crise, le remaniement issue de la fusion, etc... bref, les jours de formations sont passé souvent à l’as, aprés le coup de bourre, et du coup, entre la quantité des nouveaux dossiers a gérer, le nouveau logiciel, et le reste, la qualité du pole emploi a grandement été affecté, avec de nombreuse crises de nerfs autant d’un coté que de l’autre du bureau.

        Votre idée en or mériterais d’être prospecté mais le grand défaut de la France c’est de ne pas savoir mettre autour d’une même table, en garantissant les droits de chacun, celui qui amène l’idée, celui qui amène les moyens de la concrétiser et celui qui amène les compétences pour la réaliser.

        Au lieu de ça il y a un chaos décisionnel laissant place a la tyrannie des mauvaises décisions individuelles, comme par exemple tous ces mineurs qui ont ouvert des bistrots avec leur prime et se sont entretuer économiquement, au profit des banques, etc...

        et quantité d’autres choses qui font que le type qui a « l’idée » mais rien d’autres n’a aucune manière de la faire se concrétiser de façon sécure, surtout s’il est démunie financièrement. On peu avoir l’idée de génie qui germe dans la tete d’un sans emploi et qui a le temps du coup de réfléchir, mais aucune chance qu’elle crée quoi que ce soi tant le systeme est bloqué, insécure, et méprise les porteurs d’idées nouvelles si elles sont françaises...

        amicalement, barbouse, qui comme beaucoup d’autres a pleins d’idée issue de sa muse précaire, mais ne les écrits pas et ne les donne pas a un systeme aussi malsain, personne de censé ne donne le baton pour se faire...


      • Proto Proto 20 juillet 2009 20:45

        "amicalement, barbouse, qui comme beaucoup d’autres a pleins d’idée issue de sa muse précaire, mais ne les écrits pas et ne les donne pas a un systeme aussi malsain, personne de censé ne donne le baton pour se faire...« 

        Cela est bien dommage, je suppose que ce n’est pas dans le but d’écrire à votre compte un best-seller, sinon vous ne seriez pas sur un média participatif, mais plutôt parce que »l’enfer est pavé de bonnes intentions" et que les idées simples et démocratiques ont toutes les chances d’être récupérées par leurs pires thuréfaires.


      • fredleborgne fredleborgne 20 juillet 2009 15:39

        Tout à fait dans la lecture de cet article, étant un demandeur d’emploi qualifié effectuant tous les jours (enfin nuits) du travail non qualifié précaire en attendant (je n’ai pas supporté d’être dans la file) je signale qu’il existe en France un roman de Science Fiction non post apocalyptique (édité en 2008 en version papier), et lisible intégralement en ligne gratuitement (le pdf est aussi téléchargeable gratuitement)

        Cycle Beta

        http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre7019.html

        C’est vrai que le sentiment d’appartenance à la société est grandement dépendant d’une fonction, donc d’un travail, et qu’on se sent inutile quand on ne reçoit pas d’échos positifs aux démarches de recherche de travail. j’ai résolu mon problème par le recours au travail intérimaire, car même s’il ne court pas les rues, on peut trouver quelques heures par mois pour prouver « qu’on en veut ».


        • barbouse, KECK Mickaël barbouse 20 juillet 2009 18:51

          bonjour fredleborgne,

          merci pour le lien, je vais le lire avec curiosité. J’ai plutot l’impression que c’est du space opéra, alors que dans mon article je me suis mal exprimé, en pensais plutot a de la SF sur les prochains siècles, ici sur terre, en europe, comment sera la vie.

          personnellement, je crois qu’il ne faut pas confondre qui l’on est et ses moyens ni son activité utile, même si c’est trés dur. la dernière fois où j’ai tenté l’intérim, je me suis retrouvé avec un sous sous chef tendance je m’affirme dans ma connerie que j’ai savaté au bout d’une heure et demi,

          il a fini par admettre, legèrement chancelant, que j’étais venu louer ma capacité de travail mais pas vendre ma dignité, mais depuis, même si j’ai gagné la sympathie des autres intérimaires et employé, j’ai plutôt été considéré comme un indocile, ce qui avec mon visage pas trés avenant, m’a finalement sortie de cette direction.

          Et en toute honnèteté, je vie mieux pauvre en me regardant dans la glace en étant inutile mais digne, qu’utile mais traité comme un chien corvéable a merci. Bon courage a vous

          amicalement, barbouse,


        • NICOPOL NICOPOL 20 juillet 2009 15:41

          Tiens, je note au passage l’emploi du sigle « UMPS »... Sigle largement utilisé par l’extrême-droite, qui en a même, je crois, la paternité (comme elle en a celle du « Figamonde »).

          Coincidence de voir l’emploi du même calembours dans ces 2 camps de loosers électoraux, qui ont beaucoup en commun, à commencer par la même hargne envers le pouvoir légitime et le rève d’un « grand soir » qui les verraient prendre le pouvoir... L’extrême gauche et l’extrême droite main dans la main pour mettre dans le même panier les véritables partis « républicains » : c’est « l’esprit de 1789 » contre "l’esprit de 1793’’...

          L’Assemblée Nationale devrait être circulaire et non pas hémicyclique....

          On attend avec impatience la suite de vos articles. Pour la postérité...


          • barbouse, KECK Mickaël barbouse 20 juillet 2009 17:48

            @ nicopol

            tout d’abord merci pour votre réaction et la qualité de votre argument,
            Je reconnais volontier que l’ensemble est écrit sous un angle purement « spéculatif »,

            mais si vous avez l’occasion de discuter avec par exemple des anciens porteurs de projets ou des jeunes pousse de start up dans leur pépinière, vous entendrez certainement de vive voix nettement plus d’exemples et d’arguments fondés que ce que cette article, qui est une façon de montrer qu’il y a des intérêts réel a maintenir du chomage en France, peut fournir.

            Pour etre schématique, plus le particularisme identitaire s’affirme économiquement, plus l’intéret du décicisionnel est orienté vers la spéculation boursière, plus le chomage est sociologiquement utile, voir indispensable pour maintenir le systéme financier en état.

            Et le seul exemple schématique que je peu vous donner est la situation inverse, plus les gens achètent massivement dans une seule gamme identitaire, donc demandent moins d’offres diversifiées issue du commerce internationale, plus les salariés ne craignent pas le chomage et sont en position de force pour négocier le prix de leurs efforts, et moins la spéculation boursière y gagne.

            L’umps gère la France via une appartenance et une dépendance a un systeme spéculatif virtualisant les capitaux sans lequel elle « s’écroule » si on confond son intéret avec son cac 40, aussi la question n’est pas savoir si c’est rocard ou balladur etc..., qui a dit quoi et quel chiffre est probant, aucun d’entre eux n’a eut l’ombre du dixième de la possibilité de changer quoi que ce soi a ce constat de fait. Ils ont avec leur sensibilité umps, fait avec.

            la question est de savoir dans quel mesure la France UMPS a besoin du chomage pour que la partie dépendante de la spéculation boursière de son économie reste compétitif, question qu’il est plutôt sain de se poser aprés des années de vrai/ fausse lutte contre le chomage avec les résulats que l’on sait.

            Il sert aussi a faire remarquer qu’il existe « un plafond de verre » a l’esprit d’entreprendre et a l’innovation ce qui diminue d’autant les chances de lutter contre le chomage par la création d’entreprises issue d’initiatives, d’idées nouvelles, etc...
             
            Et si certaines idées issuent des starts up qui ont couler et des projets emplois jeunes sont aujourd’hui effectivent, ce n’est pas parce que ceux qui se sont battu pour qu’elles existent ont vu leur entreprise prospérer, mais bien parce qu’ils ont été tué par l’autre coté du plafond du verre qui s’en est servie pour maintenir son assise et sa taille.

            Donc si d’un coté le systeme général a intéret a garder du chomage, et que de l’autre ceux qui luttent efficacement contre, ceux qui créent de nouveaux emplois, sont étouffés et avaler, il y a largement de quoi critiquer la pensée de droite dans l’umps.

            Il faut juste considérer cet article pour ce qu’il est, une boite a outils critique, mais évidemment toutes les clefs ne forcent pas tous les boulons, et qui pensent comme un marteau fini par envisager tous les problèmes comme des clous...

            vous semblez géner par le mot « umps », que vous qualifiez d’origine d’extreme droite, ce qui est le cas je crois, mais comme le dit Proto, c’est devenu un mot valise, si l’etat avais été gouverné par le PC et le FN, je critiquerai le PCFN, 

            mais disons pour faire court, au delà de la coalition d’intérêt, des amitiés scolaires d’une même catégorie de population qui « fait de la politique », et autre facteur qui font de facto que sans des nominations au faciès et des promotions « fait du prince », les rouages qui crée les dirigeants étouffent de concensus derrière des fausses lignes de démarcations, 

            il y a un véritable décrochage entre ce qui fut la gauche et la droite, et l’umps, dont la seule ligne cohérente de conduite est l’américanisation de la France. Et même si évidemment cela a du bon, il y a dosage qui mérite critique et réflexion parce que nous ne sommes pas les usa et que si le seul rêve de grandeur est celui de contribuer a celle des états unis, pourquoi rester Français, pourquoi parler Français, etc...

            pourquoi ne pas voter directement notre rattachement plutot que d’en être dépendant de faite, imiter en permanence, et faire semblant d’etre indépendant ?


            amicalement, barbouse 

             
             


          • NICOPOL NICOPOL 21 juillet 2009 10:38

            Bonjour Barbouse,

            Tout d’abord, merci de votre longue, modeste mais surtout courtoise réponse. Merci de ne pas m’avoir, comme d’autres Agoravoxiens dans les derniers sujets où je suis intervenu, traité de « malade mental », « porte-parole de l’UMP » et autre « propagande de l’oligarchie financiére capitaliste la plus réac ».

            J’ai lu attentivement vos précisions. Je vous avoue, hélas, avoir un peu de mal à saisir la démonstration. Par exemple ceci, qui semble résumer votre pensée :

            "Pour etre schématique, plus le particularisme identitaire s’affirme économiquement, plus l’intéret du décicisionnel est orienté vers la spéculation boursière, plus le chomage est sociologiquement utile, voir indispensable pour maintenir le systéme financier en état.« 

            Je suis vraiment navré, mais j’ai beau prendre cette »démonstration« par les 2 bouts, le milieu et à l’envers, je ne la comprends pas. Que voulez-vous dire par »particularisme identitaire«  ? Quel est le lien entre la spéculation boursière et l’intérêt sociologique du chômage ? Idem pour les développements qui suivent : vous n’expliquez pas clairement pourquoi le »système« découlant de l’ »idéologie de droite« qu’incarne l’ »UMPS« a »intérêt« à maintenir un taux de chômage minimal.

            Si d’autres participants à ce débat ont compris, merci d’essayer de m’expliquer. Je vous assure que j’y mets toute ma bonne volonté.

             »L’umps gère la France via une appartenance et une dépendance a un systeme spéculatif virtualisant les capitaux sans lequel elle « s’écroule » si on confond son intéret avec son cac 40,« 

            Là, je pense qu’on touche un vrai débat, celui de la prééminence récente du pur spéculatif sur l’économie réelle. La majorité des flux de capitaux vont maintenant vers des produits dérivés de produits dérivés de produits dérivés de... qui s’éloignent de plus en plus du »support sous-jacent« (or, pétrole, blé...). On ne place plus son capital dans le secteur automobile, les nouvelles technologies ou le gaz, mais sur des »indices« de plus en plus virtuels. Sur ce constat, je vous rejoints totalement. 

             »la question est de savoir dans quel mesure la France UMPS a besoin du chomage pour que la partie dépendante de la spéculation boursière de son économie reste compétitif,« 

            Mais là, encore une fois, toutes mes excuses mais je décroche. En quoi le chômage est-il nécessaire pour que la spéculation boursière reste compétitive ? Voulez-vous en fait dire que le chômage introduit une »tension« sur le marché du travail (offre de travail supérieur à la demande) et donc fait baisser les »prix« du travail (les salaires en l’occurence) ? Et donc augmenter les profits des entreprises ? Ah ah, ce serait ça le coeur de la démonstration ? Là, il y aurait un début d’argument sur lequel on pourrait débattre rationnellemment. Qu’en pense le Péripate ? N’est-ce pas exactemement la thèse de Marx dans le Capital ? Thèse largement contestée, y compris par les propres disciples de Marx, qui voient aujourd’hui davantage dans le chômage un »symptome« de l’incapacité du système capitaliste d’assurer le plein emploi (ce qui peut être examiné), qu’un »moyen« des capitalistes pour augmenter leurs profits (ce qui ressort à mon avis du pur fantasme). Et que penser des autres »écoles« économiques, qui pensent que le chômage découle des entraves à la concurrence (école néoclassique), d’une insuffisance d’investissement (keynesiens), ou d’un arbitrage avec l’inflation (NAIRU) ? Les néo-keynésiens, qui ne sont pas franchement »de droite« , affirment même que le chômage résulte de salaires trop élevés (ce qui est à peu près l’inverse de votre thèse marxiste) !

            Bref, j’ai finalement l’impression que votre article n’est qu’un énième copié-collé de la critique marxiste du capitalisme... Critique aujoud’hui largement nuancée, si ce n’est critiquée, et qui appartient davantage au domaine de l’histoire de la pensée qu’elle ne fournit un outil de compréhension valable du réel. Ce n’est donc pas avec ce genre d’ »argument« qu’on va faire avancer les choses. Pourquoi pas citer le Talmud ou l’Ancien Testament tant qu’on y est !

            Pour ma part, j’ai plutôt l’impression que la »rentabilité« d’une entreprise dépend, certe, à court terme, de la réduction de ses coûts de production, mais sur le long terme, de sa croissance. Effectivement, lorsque les perspectives de croissance sont »bouchées« , comme en temps de crise, la tentation est grande de faire des économies partout où on peut pour tirer malgré tout de la bête agonisante un »taux de croissance« des bénéfices purement artificiel. Mais sur le long terme, la vrai richesse d’une entreprise (et donc de ses actionnaires) provient de sa croissance réelle, de sa capacité à se développer, à mettre sur le marché de nouveaux produits, à »sentir« les tendances, à devancer ses concurrentes, à investir dans la recherche et le développement, à embaucher un personnel de qualité et motivé par le projet.

            Cet »esprit du capitalisme« à l’ancienne (le »capitalisme d’industrie« , par opposition au »capitalisme financier« ) me paraît davantage créateur d’emploi que de chômage. On en revient donc au même point : là où le bas blesse, c’est dans ce »capitalisme financier« à court terme qui ne repose plus sur un projet industriel mais sur un taux de retour sur intérêt instantané. Mais peut-on dire qu’il s’agit d’une idéologie »de droite«  ? Et surtout, comment en conclure que nos gouvernants successifs, de droite comme de gauche, s’efforcent réellement de maintenir un taux de chômage élevé ? Et par quels mesures concrêtes ? Ce que je crois, moi, c’est que c’est en période de crise que les actionnaires exigent des entreprises des »pressions salariales« , mais c’est aussi précisémment en période de crise que le chômage est le plus menaçant. Les deux phénomènes coincident naturellement, si je puis dire, il n’y a pas de »pilotage« du chômage par un gouvernement tout-puissant à la solde des lobbys financiers.

             »Je reconnais volontier que l’ensemble est écrit sous un angle purement « spéculatif »« 

            Finalement, en y réfélchissant bien, je maintiens que ce type d’article très spéculatif, qui plus est simplistement marxiste, en tout cas reposant sur le seul pseudo-argument de »à qui profite le crime« , n’est pas très utile, voir emême dessert la réflexion.

            Parce que, avec la même trame, je peux facilement arriver à la conclusion inverse :

             »Traditionnellement, l’électorat de la gauche et de l’éxtrême gauche, c’est les couches précaires de la population. Donc, l’ « idéologie de gauche » a intérêt à maintenir une forte population précaire, qui vote pour elle.« 

            CQFD : le chômage est un produit de l’idéologie de gauche. Que répondez-vous à cela ? C’est l’exact symétrique de votre »démonstration« ...

            Notre bon Chavez ne dit-il pas lui-même dans ses moments badins : »c’est les pauvres qui votent pour moi, pourquoi voulez-vous que je les développe ?". 

            Ceci étant dit, et en mexcusant de la longueur de ma réponse (mais le sujet est passionant), au plaisir de vous lire.

            Cordialement

            Nicopol


          • barbouse, KECK Mickaël barbouse 21 juillet 2009 13:09

            bonjour nicopol

            alors, pour le particularisme identitaire qui augmente la diversité de la demande, imaginons une population test, neutre, qui achète la même mode, mange les mêmes produits issue de sa seule production ou presque, et n’éprouve pas le besoin de se différencier au dela des codes, us et coutume interne.
             
            Forcément vous leur vendez moins de modes différentes, moins de produits venue de l’étranger, et vous n’avez pas untel qui va acheter un stock de vétement orientaux, l’autre un stock de vétement méditerranéen, l’autre un stock africain, US, etc.. chacun avec l’idée qu’il va les vendre a un particularisme identitaire comme socle de clientèle et que par effet de rayonnement et de brassage, il en vendra a d’autres.

            Ces achats de stock issue du particularisme identitaire, parce qu’autrement on ne pourrai pas les vendre sur un socle de clientèle local et concerné, font tourner le commerce international plus grandement, avec plus de débouchés supplémentaires, augmentation du volume a transporter par l’industrie du transport, plus d’énergie utilisée, plus de matière premiere, etc... autant de secteur plus vivace donc plus a meme de fournir du profit spéculatif. 

            Dans l’exemple inverse, pas de banlieue que des gaulois qui mangent de la moule frite et écoutent de l’accordéon entre eux, pour faire cliché, pas de mode du rap avec d’aussi gros débouchés, pas d’industrie textile importée spécifiquement, de gadgets, de produit d’agréments, films, concert, etc... lié a ce particularisme identitaire.
             
            On peut faire l’exemple contraire avec que la banlieue et pas de mode gothique.C’est pareil, stimuler la distinction identitaire engendre donc bel et bien une diversité de la demande pour s’assouvir, qui correspond a des offres issue d’un plus grand nombre de pays que le nombre de particularisme est divers, etc..

            Pour l’intéret du décisionnel orienté vers la spéculation boursière, si on part du principe que les gens travail pour gagner de l’argent, et que l’ensemble du corps décisionnel voit son gain indexé et motivé par la valeur spéculative de leur entreprise, cela oriente les décisions avec ce critère et la volonté d’influer sur la valeur spéculative, en ligne de mire.
             
            Là ou le corps productif soumis a la crainte du chomage, lui, sa ligne de mire c’est la pérénité de son emploi et de son entreprise. Et si vous partez du principe que la peur rend docile, vous comprenez aisément pourquoi la chomage idéologique et sa banalisation est utile au corps décisionnel dans sa quete de gain issue du spéculatif. 

            d’un coté il augmente le besoin d’affirmer une disctinction identitaire vis à vis du pouvoir d’embaucher, donc accroit la diversité de l’offre, etc... de l’autre il rend docile le corps productif vers la quête du corps décisionnel de meilleur gains issue du spéculatif.

            qu’on le veuille ou non, qu’on sorte marx de la naphtaline contre ceci ou cela, ne change rien au constat qu’il y a disharmonie décisionnelle entre les lignes de mire de la « tete et les jambes » des entreprises coté, et de leur sous traitant, etc.. 

            La France a besoin de gros groupe coté en bourse compétitifs selon les règles du jeu spéculatifs, capable d’avaler et ne pas être avaler, d’investisseurs étrangers, etc... si vous enlevez l’effet chomage, constatez que son volume de moyen qu’elle peut extraire des salaires pour les utiliser en spéculation diminuera, et qu’en plus un certain nombre de tensions identitaire déclinantes de faite engendrera des effets politiques d’homogénisation de la population engendrant de nouvelles forces de mécontentement non divisé comme aujourdh’ui.


            ensuite si vous me permettez, vous devriez sortir un peu votre esprit critique des étiquettes « gauche droite », marx vs, etc.. non pas que ce ne soi pas tout le temps des repères peu fiable, mais que cela englobe 2 sources d’erreurs pour qui veut trouver un peu de vérité et de solutions fiables. 

            la première c’est que quand marx écrit le ciel est bleu, ou hitler que la peinture c’est bien, on peut considérer qu’ils ne se trompent pas sur ces points là sans pour autant adhérer au reste. il y a parfois une part de véracité qu’il ne faut pas rater dans certain textes sous prétexte que le reste est délirant, que la guerre, les morts, le communisme, les sectes, les relgions, etc... il faut savoir prendre un peu de recul, sortir des conflits stériles et déja résolu par l’histoire. 

            Ensuite quand on y met une part d’affect ou d’égo, je suis ceci donc ce qui viens du camps d’en face c’est forcément cela, etc.. on accrois le risque d’erreur par dénie de la qualité de l’autre a avoir une part de vrai a dire et a prendre en compte, le top de l’exemple historique étant la réaction endoctriné de cet officier nazis en apprenant qu’einstein a quitté l’allemagne en n’y voyant qu’un forcément mauvais penseur parce que juif.

            On appel cela une occlusion identitaire de la raison, quand au nom d’une identité on s’exclue et on exclue l’autre de la possibilité de trouver la vérité par la reflexion et la spéculation. 

            si vous voulez eviter de vous faire traiter avec des clichés qui vous prive de la possibilité de donner votre point de vue sereinement, eviter de les utilisé pour stigmatiser et étiqueter la pensée des autres ne peut pas faire de mal non plus. Les premiers a souffir d’une erreur sont souvent ceux qui en font des vérités bonnes a suivre...

            amicalement barbouse 


          • NICOPOL NICOPOL 21 juillet 2009 13:57

            Bonjour Barbouze,

            Rapidement avant d’aller voir le Tour de France...

            Je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout d’accord avec votre analyse sur le particularisme identitaire.

            Ce que vous dites, donc, c’est qu’avoir une diversité de comportements et de gouts dans la société, ça profite aux intérêts des lobbys financiers, donc c’est mal, et donc ce sont ces lobbys qui créent artificiellement ces particularismes au nom de ces intérêts.

            Mais c’est complètement délirant ! Jusqu’à présent, on reprochait justement à ces grands groupes multinationaux d’encourager la standardisation pour augmenter leur profit, maintenant on leur reproche au contraire d’encourager le particularisme pour augmenter ces mêmes profits... C’est complètement incohérent...

            Et puis, si je prends la négation de votre thèse, j’en déduis que vous appelez de vos voeux une population non diversifiée, cette « population test neutre » dont vous parlez ; c’est à dire une société ultra-égalitaire dans laquelle tout le monde se ressemble, tout le monde porte les mêmes vêtements, écoute la même musique, se coiffe de la même façon : un monde totalitaire à la Metropolis, à la 1984, dans lequel la liberté se limite à celle de se couler dans le moule de Big Brother ou à vous suicider. Vous m’effrayez de plus en plus.

            Maintenant, que les groupes industriels considèrent tel ou tel groupe identitaire (les rappeurs, les gothiques, les sportifs de l’extrême, les femmes, les enfants...) comme des « cibles marketing », et en fassent un peu trop dans la pub et la com... Eh, c’est vieux comme le monde, que voulez-vous y faire ? Au lieu de voir des complots partout, éduquons plutôt nos enfants pour qu’ils sachent résister à la pub et au consumiérisme maladif, voilà ! Le coeur du débat, c’est l’éducation, les valeurs et la responsabilité individuelle, point barre. C’est exactement ce qui fait la différence entre la lecture libérale (vous êtes libre et responsables) et la lecture marxiste (ils vous exploitent et ils sont responsables) de la réalité.

            Vous me demandez ensuite de sortir des « étiquettes droite gauche » et de ne pas céder à une « occlusion identitaire de la raison ». Ha ha ha, vous êtes un petit plaisantin ! N’est-ce pas vous qui avez appelé votre série d’article « Critique de la pensée de droite »  ? Votre thèse se résume à « tous les maux du monde viennent de l’idéologie de droite »... Ce n’est pas là, par hazard, un bel exemple d’occlusion identitaire primaire ? Alors avant de donner des leçons aux autres balayez devant votre porte s’il vous plait.

            Cordialement,


          • barbouse, KECK Mickaël barbouse 21 juillet 2009 14:26

            a nicopol

            humm, je vais balayer devant ma porte avec ma critique de la pensée de droite dans l’umps, ce dernier terme qu’apparement vous n’avez pas lu.

            Ensuite faire la démonstration d’un argument par son contraire ne veux pas dire que l’on est pour ou contre, mais que l’argument est valable. Et si vous constatiez que reprocher au grand groupe de standardiser l’offre c’est déja l’expression du besoin d’affirmer des particularisme, et que c’est cette tendance qui est en hausse, vous comprendriez que c’est votre argument qui me donne raison, pas encore jusqu’a la corrélation entre l’idéologie du chomage motrice de ces besoins mais c’est pas grave.

            Et enfin détendez vous, faire du texte spéculatif, ce n’est pas prendre parti, ni etre dans le bien contre le mal, c’est, si l’on compare le chomage a une maladie du corps social, faire des tentatives de diagnostiques fiables afin d’éviter la boucherie idéologique en cas d’opération délirantes.

            S’il en découle le constat d’une nouvelle lutte d’intéret et de besoin de régulation entre spéculation et économie réelle, pour que l’un n’asphyxie ou ne sclérose pas l’autre, alors elle aura lieu, de toute façon.

            Et pour la diversité et ces conséquences quand elles dépassent la possibilité d’une même communauté de destin a se reconnaitre comme tel, cela s’appel la guerre civile, le replis identitaire, la lutte interne, les émeutes, l’insécurité, la division de trop, etc...

            Aussi, encore une fois, a vous de voir si vous estimez qu’il est plus sécure et sain de délirez big brother uniformisant contre la diversité c’est génial, ou si il ne faut pas s’intérerresser aux deux simultanément.

            ce qui par rapport à la gestion du chomage veut dire sortir de l’intéret du recours identitaire pour peser sur le pouvoir d’embaucher.

            amicalement, barbouse/. Brasseur de vents depuis... :))




          • NICOPOL NICOPOL 22 juillet 2009 10:10

            Toujours à la barre, Barbouse ?

            Merci en tout cas d’assurer le « service après-vente » de votre article, ça permet un vrai débat (c’est si rare ici...).

            Je vous reprends amicalement sur votre premier point :

            « humm, je vais balayer devant ma porte avec ma critique de la pensée de droite dans l’umps, ce dernier terme qu’apparement vous n’avez pas lu. »

            J’ai tout à fait bien lu que vous critiquiez la pensée de droite dans l’UMP et le PS. Mais j’ai bien lu aussi que c’est l’idéologie de droite que vous critiquez. C’est bien vous qui avez lancé le débat sur un bipolarisme « droite / gauche », sinon il fallait appeler votre série d’article « critique de la pensée libérale / ultralibérale / ultracapitaliste dans l’UMPS » (ce qui à mon avis aurait été plus opportun et aurait moins prété à polémique).

            Je ne comprends toujours pas bien vos histoires de « particularisme », « recours identitaire » et « argument par son contraire ». De même lorsque vous écrivez ceci :

            "Et pour la diversité et ces conséquences quand elles dépassent la possibilité d’une même communauté de destin a se reconnaitre comme tel, cela s’appel la guerre civile, le replis identitaire, la lutte interne, les émeutes, l’insécurité, la division de trop, etc... « 

            Quel est le rapport entre le chômage et la guerre civile ? Sous-entendez-vous que l’ »intérêt« des grandes multinationales les poussent à exacerber, à l’autel de leurs »profits« , les revendications identitaires jusqu’à la guerre civile ? Hum hum hum... J’imagine qu’il s’agit encore une fois de spéculation ?

            Vous pouvez écrire ce que vous voulez, Barbouse, tant qu’il s’agira de »spéculation« , vous ne serez pas convainquant, puisqu’il est aisé, par une autre spéculation, de démontrer le contraire (par exemple, je vous ai »spéculé« plus haut que le chômage était un produit de l’idéologie »de gauche« ah ah ah). Je vous encourage donc à appuyez vos articles sur le maximum de faits, de liens, de sources, comme par exemple cet excellent article de Rolling Stone sur le rôle de Goldman Sachs dans les bulles économiques successives, traduit sur ce site par un AV dévoué.

            Pour conclure ce petit débat, je constate que nous arrivons malgré tout au même constat :

             »S’il en découle le constat d’une nouvelle lutte d’intéret et de besoin de régulation entre spéculation et économie réelle, pour que l’un n’asphyxie ou ne sclérose pas l’autre, alors elle aura lieu, de toute façon."

            Au plaisir de vous lire sur un autre fil

            Cordialement,

            Nicopol (très détendu, ne vous inquiétez pas !)


          • barbouse, KECK Mickaël barbouse 22 juillet 2009 13:02

            bonjour nicopol,

            j’aime bien votre attittude de vouloir appelé un chat un chat, sa situe, sa positionne, sa donne l’impression de clarifier, et je vous en remercie, même si forcément les limites et les marges sont plus floues dans la vie réelle quand il s’agit de courants de pensées.

            pour la démonstration par l’exemple contraire, c’est de la dialectique pré socratique, rien n’est vrai et faux simultanément, et et la vérité s’affirme par opposition à son contraire, le mensonge. 

            Je ne prétend pas que le « grand patronat » et même le petit pousse à la guerre civile, et historiquement ce sont eux qui quand sa craind n"hésite pas non plus, pour défendre leur intéret, a financer et organiser des milices, société de gardiennage, etc.., 

            je prétend que tel que le processus ce passe, il pousse à la guerre civile larvée et qu’il n’est pas inutile de le décortiquer afin d’enrayer les facteurs de risques par des politiques, des mesures en entreprises, etc... pertinentes, pas idéologico délirante pour marquer des points contre le camps d’en face. 

            Pour faire court, quand dans un espace les forces de concorde sont moindre entre les différences que les raisons de la discorde, on obtient une implosion contenue a cet espace en préalable à l’explosion/ désagrégation. C’est ce qu’il se passe par exemple au PS en ce moment, et le même cycle peut trés bien s’étendre a d’autres ensembles et espaces. 

            amicalement, barbouse, au plaisir de vous lire sur un autre fil aussi, :))





             


          • Proto Proto 20 juillet 2009 16:10

            « « UMPS » est aussi un mot-valise périodiquement utilisé dans les argumentaires du Front national et du Mouvement pour la France, partis français, pour désigner et railler, un caractère supposé interchangeable entre l’Union pour un mouvement populaire et le Parti socialiste. Il est également repris depuis 2007 dans l’argumentaire centriste, pour dénoncer les dangers de la bipolarité de la vie politique française. » Wikipedia

            On ne peut qu’applaudir ce calembour si l’on s’emploie à critiquer l’oligarchie politique, car à bien des égards la droite et la gauche ont des travers identiques, et surtout si l’on considère les gouvernements de Sarkozy, dès lors on se fiche bien de la paternité d’une telle expression.

            Assez d’accord avec vous sur la forme que devrait avoir l’assemblée nationale.


            • Lucien Denfer Lucien Denfer 20 juillet 2009 17:50
              Bonjour barbouse,

              Si j’ai bien saisi ce que vous écrivez vous assimilez l’idéologie du chomage à un levier d’influence permettant aux décideurs de modifier la nature entrepreneuriale de l’entreprise, d’en faire des outils de rentabilité, en plus de contraindre les candidats pour des emplois raréfiés à une flexibilité maximale, seule à même de satisfaire les exigences de rentabilité qui s’établissent désormais à un niveau global. 

              En qualité de consommateurs de biens et de services, l’immense majorité des citoyens subissant cette loi de la carotte et du baton peut-elle se rendre compte que ce traitement dégradant, elle le tolère et l’encourage par le simple fait d’être le destructeur final, celui qui est censé avoir le dernier mot en matière d’achat. 

              Est-il possible de supprimer les intermédiaires, ou tout du moins les contrôler puisque consommer ne fait que perpétuer une situation masochiste ? 

              Sommes nous condamnés à rester sans contrôle sur ce qui reste de l’appareil de production et à élire des hommes politiques qui s’empresseront de s’affranchir des promesses qui nous ont fait voter pour eux ?

              • barbouse, KECK Mickaël barbouse 20 juillet 2009 20:33

                bonjour lucien

                En faite, on peut pas compter en ce domaine sur les hommes, leur réel possibilité de modification tout comme leur corruptibilité, influençabilité, peur, etc... et mais sur les règles, l’analyse des vrai pouvoir et donc des vrais cultures de contre pouvoir pour le peuple,

                Si on prend la culture du boycott, trés affirmé dans les association de consommateur américain, on s’aperçoit qu’a son usage, et avec son efficacité, le citoyen consommateur a obligé d’arréter de massacrer les dauphins prie dans les filets de peche au thon, par exemple.

                En France, tout est fait pour que justement nous n’ayons pas de culture du boycott, et que cet outil ne face jamais montre d’efficacité probante, de façon a ce que chacun se dise qu’il peut ne pas boycotté, de toute façon sa changera rien...

                parce qu’on part du principe que si l’outil est avalisé comme efficace dans son usage, il peut se retourner contre la démocratie ( un boycott d’une présidentielle et un élu a moins de 50% des votants et tout s’écroule), contre le payement de l’impot ( je suis en désaccord avec la politique judicaire concernant la garde du père, je ne vois pas pourquoi je payerai le salaire de ceux qui m’ont séparer de mes enfants), etc.. etc..

                Bref, une bonne partie des moyens dont peut se servir un peuple pour freiner réellement les abus de pouvoir moderne sont considéré comme trop dangereux ( plaintes collectives, nécéssité d’avaliser le contrat d’embauche en certifiant son identité pour éviter l’exploitation du travailleur clandestin, controle d’influence environnemental de chaque décision ayant impact, etc..).

                Mais a cause de ça, lorsqu’une entreprise repart, il n’y a quasi aucun impact sur ses ventes quand elle licencie en faisant des bénéfices mais elle plutot une bonne plus value sur sa cotation parce qu’elle fait montre d’une bonne gestion...

                Il n’y a donc pour l’instant aucun moyen mis en place d’influence populaire sur le décisionnel d’entreprise, on part du principe que le citoyen consommateur est libre, pleinement conscient de chacun ses actes d’achats, informé, ayant accés a la conccurence et non pas influençable, désinformé sans publicité comparative, devant se sentir petit devant des «  grandes marques » et l’inégalité de puissance judiciaire, etc, etc, etc..

                il y a tout une éducation a faire pour sortir de l’excés du consumérisme, des pans entiers de méthodes publicitaires a bannir. Ce n’est pas un hasard si on prone l’individualisme, l’infantilisme, l’irresponsabilité pulsionnel, parce que se sont les opposé naturel au recours par les citoyens à la formation de groupes a la discpline collective, décisionnel et responsable.

                D’une certaine manière, pour répondre a votre dernière question sur l’appareil de production, la seule solution envisageable sérieusement maintenant, c’est fournir aux décisionnels d’entreprise, aussi petite soit elle, l’accès a un ensemble de services d’états pour non pas réguler, mais informer avec qualité sur la réalité, afin de permettre d’établir des stratégies saines et même des synergies d’entreprises nouvelles, en se contentant d’indiqué la ligne de l’interdit.
                 
                Ce qu’a fait Clinton avec un certain succès. Sans ça il n’y a pas les bases d’une bonne coalition entre les intérets, et on en reste a communisme/ collectivisme vs capitalisme, les conccurents ayant accés aux meme informations officielle, a elle aprés de faire la différence décisionnelle. 

                Cela permettrai au plus vite de sortir du brouillard dans la stratégie des entreprises, d’avoir des meilleurs outils prospectifs, et les entreprises, tout en étant plus impliqués au bon fonctionnement critique de l’état d’un coté, seront plus intéressé a respecter les lignes si une des pénalité est la perte d’accès a ces services. Une source de bonnes informations fiable dans les temps fait vraiment la différence pour voir plus sereinement long terme.

                Du coup le citoyen gagne une forme d’influence supplémentaire par son vote, qui peut s’avèrer avoir d’autres retombées qu’un angle politique d’orientation gauche droite,

                dans le sens ou pour en bénéficier, il faut etre une société Française, et qu’en fonction de la qualité de ce genre de service d’état, bien des entrepreneurs seraient tenté de créer ici, entre autres aspect positif, et même la gauche y trouverais de quoi avoir enfin un contact sérieux entre ses penseurs de facultés et le monde de l’entreprise.

                amicalement, barbouse,


              • Lucien Denfer Lucien Denfer 20 juillet 2009 22:12

                La solution que vous préconisez s’apparente à de l’intelligence économique prise en charge et dispensée par l’état. Le peu que je connaisse de l’IE concerne le rapport du député Carayon qui, bien que dressant le bon constat, restait trop axé sur les dispositifs étatiques existants, ne prenait pas suffisamment en compte les spécificités économiques Françaises (petites entreprises principalement) ni ne faisait suffisamment cas d’une quasi absence de culture des technologies de l’information (gestion de la connaissance). 


                Certes depuis 2003 les choses ont bien changées et les services publics s’étalent sur des portails en ligne mais quid de l’intelligence économique dispensée par l’état ? On a bien la micro entreprise, le statut d’auto entrepreneur et la reconnaissance du portage salarial, mais il me semble que ces dispositifs soient arrivés un peu tard. 

              • barbouse, KECK Mickaël barbouse 20 juillet 2009 23:25

                lucien,

                je suis complètement d’accord sur le constat que cela arrive un peu tard, et ces dispositifs sont incomplets,le statut de l’auto entrepreneur est une variante inspirée du micro crédit pour l’adapté au secteur tertiaire ou des services,
                 
                c’est censé s’inbriquer plus facilement dans le dispositif RSA, etc... mais déja les corporatismes comme celui des artisans ont déja commencé a rogner les possibilités, le reste du droit s’applique, etc... si on continue sur la pente qu’ils prennent, à la fin l’auto entrepreneur c’est le médium, le releveur de yang et le souffleur de CHI et autre fonction du même genre, de l’agrément fait par pauvres pour distraire les moins pauvres et pour rester travailleur pauvre, en quelque sorte... 

                si vous ne l’avez lu je vous conseil « la guerre hors limite », ou on accepte pleinement que les dégats d’une crise économiques sont équivalent, en terme de retard de dévelloppement, a une guerre militaire, les morts en moins mais les frais du chomage en plus...

                D’une certaine façon, l’état participe déja au décisionnel ou a informer tel ou tel « grande entreprise » via des réseaux qui sont finalement sociaux, informel, ou en jouant son role d’actionnaire. 

                mais cela n’a pas l’envergure d’une forme intelligente de patriotisme économique qui descend jusqu’au citoyen, ça ne fait qu’isoler l’innovation et la possibilité de création pertinente a des choix d’investisseurs sur des projets « déja vieux » en quelque sorte. L’objet que l’on va acheter dans 3/4 ans est déja pensé depuis 1 a 2 ans, 

                un truc comme le wap est trés significatif, a oui l’étude des besoins étaient bonne, le projet semblais bon, etc... mais au moment où il sort, avec la lenteur euro Française, ça fait juste déja 2 ans que les japonais ont mieux dans la poche et le modèle économique de vente, ou les sites et les abonnés devaient payer pour rentabiliser la lenteur du projet et le cout d’investissement, était déja dépassé aussi...

                résultat france télécom rentre dans un autre délire pour éponger ses pertes, un peu sur le dos du client captif, un peu sur le dos du contribuable, un peu sur le dos des manipulation financières pendant sa période « je deviens orange » j’achète les opérateurs partouts au prix fort, etc... 

                la liste des erreurs est tellement longue rien que sur cette période, qu’en en tirant simplement leçon, il n’en seraient pas a fourguer des 3g+ et oui seul des moyens intelligent de l’état peuvent accélérer de quoi résorber la naiveté du décisionnel d’entreprise et son manque de perspective d’avenir autre que suivre, importer ou revendre de la vrai fausse petite innovation, etc... 

                TF1 qui donne ses premiers signes de symptome d’inadéquation entre le mouvement d’évolution du réel et son management c’est la même chose, ils ont bo faire du fox news ABC, leur clientèle vieillit et le moderne c de plus en plus M6, qui en sortant son journal suit le mouvement des attentes des ados qu’elle tente de fidéliser en jeune adultes...

                il y a tellement d’erreur que ne veulent pas voir les entreprises en position de force économique qu’il leur faut une pair de jumelle prospective supérieur, et a ce niveau de complexité, on ne peut pas échapper à la prospective uniquement accessible par des outils de la pensée, ce qui nécessite des talents adaptés, etc... Et encore une fois,seul l’état peu et favoriser l’émergence de ce type de talent et rendre plus efficace la conscience des décideurs. 

                au plaisir de continuer nos conversations, amicalement, barbouse 


                 


              • Pendragon 20 juillet 2009 18:42

                La photo en illustration de cet article est d’un mauvais goût qui porte atteinte à la mémoire de tous les déportés assassinés dans les camps de la mort nazis. C’est une honte !


                • barbouse, KECK Mickaël barbouse 20 juillet 2009 18:59

                  Bonjour pendragon,

                  mes ancêtres ne sont pas moins morts que les votres, et je fais ce que je veux de leur mémoire, ils ont gagné contre le nazisme mon droit à la liberté d’expression, j’utilise leur victoire et mon droit a l’ironie comme je l’entend

                  amicalement barbouse.


                • Lucien Denfer Lucien Denfer 20 juillet 2009 18:59

                  Bien au contraire, le devoir de mémoire sincère commande de ne jamais oublier les méthodes d’exploitation qui furent celles des nazis, afin que ces derniers déguisés sous une autre idéologie ne puissent jamais refaire ce que des lâches les ont laissés faire...


                  Votre indignation est très mal placée....

                • Pendragon 20 juillet 2009 19:04

                  ... On le constate, que vous faites ce que vous voulez de leur mémoire, et c’est bien regrettable. C’est lamentable. Bientôt, vous mettrez cette photo en illustration d’un article sur le prix de la baguette de pain. Et vous-vous légitimerez toujours de la même façon : « je fais ce que je veux ». MDR vraiment !


                • Pendragon 20 juillet 2009 19:59

                  Il me fait marrer le Lucien Denfer qui parle de nazis déguisés, quand il affiche un avatar en forme d’aigle qui était l’emblème des nazis. Et il nous fait la leçon sur l’usage des documents photographiques qui rendent compte des camps de la mort. L’auteur a de drôles d’amis pour s’occuper de la mémoire des victimes, dont il se revendique faussement probablement. Tout ces discours récupérateurs sont de l’imposture. Il n’est que de voir comme ils salissent la mémoire des victimes.


                • barbouse, KECK Mickaël barbouse 20 juillet 2009 20:28

                  Pendragon,

                  vous vous êtes shooter a quel hélium moral pour me dire ça ? C’est regrettable dites vous ?

                  Personnellement « le travail rend libre » pour un article sur le chomage dans le contexte idéologique de la « valeur travail » a quelque chose de profondément ironique qui vous échappe sans doute,

                  l’ironie est un travers humain, comme l’humour, qui est quand on l’utilise, le signe de leur victoire sur la barbarie et sur le dénie d’appartenance a l’humanité de l’homme par l’homme.

                  Et si je vous dis que les allemands faisaient déja de la lutte contre le chomage en envoyant faire les travaux forcés, et que sous bien des aspects, certe la bouffe est meilleur, certe la couchette est plus vaste, certe on peu faire des pauses plus longues, mais on fini quand même exploité jusqu’a finir enterrer ou incinérer avec un arrière gout de non sens de la vie...

                  amicalement, barbouse


                • Pendragon 20 juillet 2009 20:32

                  C’est vous qui êtes soutenu par un Lacombe Lucien Denfer. Pas moi !

                  Vous devriez vérifier vos références culturelles.


                • barbouse, KECK Mickaël barbouse 20 juillet 2009 20:52

                  et je m’estime plutot chanceux d’avoir rencontré la qualité d’échange et de compréhension mutuel de lucien d’enfer, c’est pour dire où j’en suis dans votre regard qui voit des signes d’antisémitisme partout...

                  ah franchement, tous ses anti sionistes, tous ses antisémites, tous ses ... il faudrais les mettres dans des trains et on serai débarassé de cette souillure qui pervertie nos forums en lignes sans respect pour notre héritage...

                  sic... Aïe...

                  amicalement, barbouse.


                • Pendragon 20 juillet 2009 21:26

                  C’est ça ! Bouse !


                • Lucien Denfer Lucien Denfer 20 juillet 2009 21:48

                  Pendragon, laisse moi rire avec ta provoc à deux balles. 


                  Tu préfères peut-être mon ancien avatar, l’aurochs, mais là aussi ça va faire des malheureux, tous les nostalgiques de la civilisation grecque avec leur symbolique du minotaure et tous les aficionados qui ne rêvent que de se produire dans l’arène. 

                  Combien de bannières, de blasons, d’étendards et d’armoiries prennent l’aigle comme symbole ? Tous des anti-sémites bien entendu. 

                  A part les figures héraldiques, la toponymie aussi devra être révisée (comme dans révisionisme) pour la commune d’Aigle dans le canton de Vaud en Suisse ou encore L’Aigle, commune Française du département de l’Orne. Tu veux qu’on passe en revue les noms de rue ?

                  Reviens avec des arguments solides.

                • Pendragon 20 juillet 2009 21:53

                  Et Lucien Lacombe plus l’aigle ça fait beaucoup avec Denfer. Arrête on t’a reconnu.


                • Lucien Denfer Lucien Denfer 20 juillet 2009 22:21

                  Ah t’en veux encore :

                  Pendragon est un titre celtique, qui signifie « chef dragon » ou « tête dragon » qui fut porté par plusieurs rois bretons :

                  Le titre du personnage légendaire qu’est le Roi Arthur a ensuite inspiré :

                  • Ainsi qu’un certain nombre de livres dont

                  Pendragon réfère aussi à :

                  Pendragon est aussi le nom du personnage principal de Diary of a drug fiend roman du mage Anglais Aleister Crowley


                  Tu nous avais pas dit que tu faisais dans l’occultisme et la magie, tu fais tourner les tables aussi ? 

                  T’as des belles références dragon chef !!


                • armand armand 20 juillet 2009 22:37

                  Maintenant, mettez-vous d’accord, l’Aigle et le Dragon.
                  En effet, bien avant de servir d’emblème à la Russie, les USA, l’Allemagne (d’avant, d’après) et tant d’autres pays, c’était l’emblème des légions romaines.
                  Au IVe -Ve siècle, les légions devenant obsolètes, on engagea des unités de cavalerie auxiliaire (notamment les fameux Sarmates) dont l’emblème était un dragon, qui se présentait comme une sorte de cerf-volant articulé, que le vent pouvait traverser en émettant un sifflement strident.
                  C’est ce dragon qui devient l’emblème des chefs romano-bretons comme Ambrosius Aurelianus, Uther ’Pendragon’ et Arthur...

                  Maintenant, si on voit dans le dragon rien qu’une sorte de serpent, alors le drapeau mexicain ne militerait pas en faveur de votre réconciliation...


                • Gazi BORAT 21 juillet 2009 07:27

                  MMMmmouais..

                  Il n’empêche que l’utilisation d’images tirées de la répression nazie à des fins d’illustration « décalées » reste d’un goût douteux et n’honore pas ceux qui y ont recours.

                  Cela rappelle la stratégie publicitaire utilisée par une marque de prêt à porter italienne..

                  Pourrait-on ainsi utiliser ce type d’images pour un article sur les dangers des régimes amigrissants ?

                  http://www.ethiosun.com/wp-content/uploads/2009/06/auschwitz.jpg

                  L’illustration dont il est question ici ne porte pas atteinte à la dignité de personnes disparues, absentes du cadrage qui ne montre que le portail d’un enfer passé dont aujourd’hui tout le monde connait l’existence. Mais l’humour dont faisait preuve les bourreaux nazis est un raccourci éclatant du mépris dans lequel ils tenaient ceux qu’ils considéraient comme faisant partie de la sous-humanité.

                  C’est ainsi, qu’entre autres devises affichées à l’entrée des KZ, on trouvait aussi, à l’intérieur des blocks, ces exhortations surréalistes dans un univers où sévissaient les pires carences hygiéniques :

                  « Tiens-toi propre ! »

                  Mais aussi des maximes morales telles :

                  « Le travail est le chemin le plus sûr vers la vertu »

                  .. à l’attention d’individus promis à la mort et par une société qui avit déjà, depuis quelques années, donné un sens curieux au concept « vertu ».

                  Ce type d’humour se retrouvait même en des lieux plus anodins, sur le bord des routes, où des inscriptions ajoutées, en bas des panneaux indicateurs « attention virage dangereux » :

                  « JUIFS, ACCELEREZ ! »

                  rappelait que la sollicitude de l’ingénieur des ponts et chaussée qui avait cru bon d’indiquer un péril à ses semblables, n’étendait pas sa sollicitude à toute l’humanité..

                  Moralisme à bon compte.. Peut-être..

                  Mais reprendre cet humour des années après la tragédie revient perpétuer une partie de l’oeuvre des bourreaux. Je m’étais déjà énervé contre l’usage pour un article paru sur son blog et heureusement refusé en ce site, d’une photographie montrant des SS hilares s’apprêter à raser la barbe d’un rabbin et destinée à illustrer un article sur la capacité des Juifs à l’humour écrit dans un style pastichant Céline..

                  Brecht avait dit un jour, détournant un proverbe chinois tarte à la crême« de nombre de débats polémiques :

                   »Ils m’ont montré le pays où ils vivent, mais je n’ai eu d’yeux que pour leur doigt ensanglanté"

                  gAZi bORAt


                • barbouse, KECK Mickaël barbouse 21 juillet 2009 10:05

                  @ gazi borat,

                  en général j’apprécie bcp vos posts, toujours détaillés, historiquement valable même si constamment orienté sans contre exemple, pertinent a plus d’un titre et avec une pointe d’humour salutaire, même si je ne suis pas spécialement d’accord avec la manière dont on utilise l’histoire a des fins de propagandes identitaire.

                  J’ai des ancêtres « non juifs » pas moins mort en rentrant cadavérique et malade des camps peu de temps aprés leur libération, d’autres qui se sont suicidés ls années suivantes, tant ils étaient brisés intérieurement et rendu incapable de se projeter dans la vie civile. ils font parti des rangs des oubliés de l’usage idenditaire de la version médiatisé de l’histoire. C’est comme le glissement entre l’usage du mot holocauste, une horreur identitairement partagé, et shoah.

                  Ceci étant dit, l’ironie et l’humour noir n’ont pas vocation a plaire a « tout le monde », et la réaction quasi pavlovienne d’outragé professionnel est devenu un nocif fond de commerce
                  qui ne régule en rien la violence réelle et les passages a l’actes nocifs pour autrui motivé par des raisons identitaires. Au contraire, cela donne a chacun la posture de défenseur de son idendité outragé et justifie la violence.

                  Et pour en revenir a la photo de l’arbeit macht Frei, si on décale la volonté d’extermination de l’idéologie nazis a celle d’exploitation jusqu’a la mort de travailleur client captif du capitalisme moderne, a bien des égards, le chomageidéologique correspond a la soif que l’on maintenais dans le ventre des déportés afin qu’au moment du tri a l’entrée/ embauche, la masse reste docile, dans l’espoir de vivre et motivé pour aller à la douche...

                  amicalement, barbouse.


                • Gazi BORAT 21 juillet 2009 10:15

                  @ BARBOUSE

                  Je suis dans le même cas que vous, ayant compté dans ma famille des « triangles rouges » et d’accord avec vous sur l’instrumentalisation parfois abusive de la Shoah.

                  Ainsi, sur le film, admirable et portant ce titre, tout le propos, qui aurait pu atteindre à une portée universelle, est démonté de façon regrettable à la fin par une mention déplacée de l’état d’Israel.

                  J’ai, par contre, été dans l’obligation de m’exprimer sur l’illustration, l’ayant fait autrefois sur ce même site, à propos d’un auteur exprimant des idées différentes des vôtres..

                  Amicalement,

                  gAZi bORAt 


                • Pendragon 21 juillet 2009 10:25

                  Avec ce genre d’illustration et pour des propos si légers de petite politique politicienne, vous banalisez la Shoah et donc vous favorisez le révisionnisme. Nous ne sommes pas dupes.


                • barbouse, KECK Mickaël barbouse 21 juillet 2009 11:23

                  pendragon, vous faite dans le « gardien du temple de la mémoire » auto proclamé ?
                   
                  Et si je vous dis par exemple que transposé pour parti la grille d’analyse critique du fonctionnement des camps de concentration par hanna harendt à la situation moderne engendre cette collusion ironique entre le sujet de l’article, l’idéologie du chomage, et les camps ? Vous me croyez ? non bien sur, appliqué au présent les outils critiques pertinent du passé est une démarche qu’un gardien du temple de la mémoire ne peu pas comprendre,

                  Ensuite, vous avez le sens des proportions ? je « banalise » la mémoire de la shoah ? A moi tout seul sans doute :)) arrétez de délirer la mémoire de la shoah est bien plus banalisé en volume médiatique par ses « gardiens du temple hystérico proclamés » qui l’utilise tout autant que moi pour « tout et n’importe quoi » au nom de la posture moral que ça leur procure que par mon modeste article.

                  Et enfin, au rayon des procès d’intention dans la version nous ne sommes pas dupe et on vous surveille, « big rabbi brother watching you ».., avec son coté dérive sectaire, 

                  Moi je vous accuse de faire des morts des camps un devoir de soumission moral aux dérives idéologiques mortifères et sectaires, engendrant des occlusions identitaires de la raison, que votre intolérance dépasse largement le cadre laique où j’ai bien le droit de donner sens, estime et inspiration a leur mort, a leur combat et a leur victoire comme je l’entend, je n’ai pas besoin d’une béquille de moraline délirante.
                   
                  Pour moi leur première victoire est de nous avoir transmis la vie, et d’en faire usage au présent pour avoir un avenir d’humain digne et debout, pas constamment couché mentalement sur leurs tombe a regarder le passé pour les utiliser comme prétexte. 

                  et enfin, je vous accuse d’engendrer avec vos réactions sectaire la dissociation entre le patriotisme Français, le respect de tous ses morts, et l’identité juive, ce qui est bien pire que de « banaliser la shoah » qui n’arrivera plus jamais, encore moins avec des allemands, et si j’étais vous, je regarderai ce problème avec beaucoup plus d’acuité que le comment on doit selon vos critères dogmatique de respect, gérer l’héritage mémorielle. 


                  amicalement, barbouse
                   


                • Pendragon 21 juillet 2009 14:31

                  Vos accusations sont puériles. J’ai quelque chose pour soigner votre mal de tête.

                  http://accel6.mettre-put-idata.over-blog.com/600x449/0/03/52/93/Humour-01/Sarkozyl.jpg


                • Pendragon 21 juillet 2009 14:40

                  A lire vos commentaires et votre article, c’est une sacrée bouillie idéologique dans votre esprit. Vous avez déjà essayé le bricolage pour vous reposer de vos élucubrations, par les travaux manuels très curatifs ?


                • barbouse, KECK Mickaël barbouse 21 juillet 2009 14:59

                  vous avez raison,

                  rien ne vaux pour la digestion qu’une bonne idéologie simpliste, genre ein reich, ein wolk, ein fuhrer par exemple ? là tout est simple, cohérent, claire, on sait ou est le bien, le mal, qui est le méchant et le gentils, et personne ne viens contredire les postures bien pensantes et hautement moral comme la votre sans payer l’affront... 

                  je prétend pas avoir raison, je prétend fournir une boite a outils critique, prenez et jeter ce qu’il vous plairai mais de grâce, sortez votre tete du siècle dernier pour avoir quelque chose a dire sur le présent.

                  amicalement, barbouse.


                • W.Best fonzibrain 20 juillet 2009 18:52

                  va pleurer ailleurs la victime


                  sinon,il ne faut oublier que

                  les méthode statistiques de comptage de chomeurs ont évolué

                  • finael finael 20 juillet 2009 20:44

                    J’ai l’impression que l’on oublie quelque chose d’essentiel :

                    L’Economie est au service de l’Homme, et non l’homme au service de l’Economie. Et d’ailleurs, qu’entend-on par là ?


                    • barbouse, KECK Mickaël barbouse 20 juillet 2009 20:55

                      quelque chose du genre, l’économie est au service de Certains hommes plus prioritaire que d’autres au gichet des bénéfices ?


                    • finael finael 20 juillet 2009 22:50

                      C’est un dévoiement.

                      « L’économie » dont on nous rebat les oreilles n’est qu’une perversion du mot et du concept, tous les « sujets », crise, chômage, violence, ne sont que les résultats d’un détournement de sens pour mettre la masse au service de quelques uns.

                      Autrefois, c’était plus clair, mais aujourd’hui on oblige les gens à ne penser qu’à s’attaquer à un concept ... ce qui permet d’évacuer que derrière cet arbre se cache la forêt du pouvoir d’une minorité de personnes, en chair et en os.

                      C’est pourquoi vouloir s’attaquer au « chômage », à « la crise » ne mène nulle part si on ne remet pas en cause l’ensemble de la construction de notre société telle qu’elle s’affiche et qui n’est qu’une façade.



                      • finael finael 20 juillet 2009 23:07

                        Et je profite de l’illustration de l’article pour souligner qu’aucun éditorialiste, aucun auteur, n’a rappelé la grande rafle du 16 juillet 1942 au cours de laquelle 13000 juifs furent emmenés dans les camps de la mort.

                        Y compris les enfants, ce que les allemands n’avait pas demandé


                        • Diogene86 Diogene86 21 juillet 2009 03:31

                          bien vu, monsieur Barbouse.... je manque de temps ce soir pour détailler. mais vous êtes en plein dans le mille !
                          félicitations, nous attendons la suite avec impatience.


                          • tylhdar tylhdar 21 juillet 2009 09:50

                            En même temps si on avait pas laisser délocaliser les entreprise...


                            • chmoll chmoll 21 juillet 2009 10:11
                              A qui profite le chômage Français ?
                              bien souvent a la veille d’une election,

                              droite ou gauche ? le chomeur ça n’est pas un chiffre, mais un drame humain


                              • herbe herbe 21 juillet 2009 11:39

                                J’ai suivi le débat entre l’auteur et NICOPOL.

                                Le point essentiel tournant autour de ce qu’affirme NICOPOL : il n’y a pas de »pilotage« du chômage par un gouvernement tout-puissant à la solde des lobbys financiers.

                                Ce que je propose c’est de différer ce débat si il s’agit de pilotage ou non ( faisons de agnosticisme pragmatique), et de travailler ensemble sur les constats qui nous rapprochent et j’ai vu qu’il y en a comme par ex le glissement du projet de l’entrepreneur avec son projet industriel vers une logique de spéculation financière et ses exigences de court terme ...ce que NICOPOL appellerait « prééminence récente du pur spéculatif sur l’économie réelle » ...


                                • NICOPOL NICOPOL 21 juillet 2009 12:21

                                  Bonjour Herbe,

                                  Vous avez parfaitement résumé le débat, merci !

                                  Si ce n’est que je n’affirme pas que « il n’y a pas de pilotage du chômage par un gouvernement tout-puissant à la solde des lobbys financiers ». C’est tout à fait possible que ce soit le cas. Mais cela ne me semble démontré par aucun élément concluant. Donc, tout simplement, en fonction des éléments en ma possession et par application du « Rasoir d’Occam », je ne « crois pas » à cette thèse. Mais si des nouveaux éléments sont présentés, qui font de cette thèse la solution la plus rationnelle, je suis tout à fait disposé à changer d’avis.

                                  Cordialement,


                                • barbouse, KECK Mickaël barbouse 21 juillet 2009 13:54

                                  bonjour herbe,

                                  la notion de pilotage englobe différent aspect, mais pour rester sur le rasoir d’occam, si vous partez du principe que dans un monde sans maladie le médecin n’a plus de travail ni d’autorité, une France sans chomage verrai quantité de métier et d’autorité s’effondrer. Il est légitime de considérer qu’elles n’ont pas intéret a voir le chomage disparaitre mais a l’entrenir sans qu’il dépasse le seuil de nocivité. 

                                  nous sommes effectivement d’accord sur la « prééminence du spéculatif », avec ses aspec «  jack pot », outils de guerre économique, etc... 


                                • herbe herbe 21 juillet 2009 18:02

                                  Re bonjour,

                                  Merci pour ces précisions à vous deux...

                                  Nous pouvons prendre appui sur nos points d’accord..

                                  Barbouse ce que vous dites à propos des médecins et de la maladie à une portée encore plus générale. Ceci est vrai pour les garagistes et les accidents, idem pour le pompier qui aurait intérêt à devenir pyromane ???
                                  J’avais aussi vu un reportage sur l’intérêt maintenir le cancer comme maladie chronique.
                                  Je crois qu’il faut faire attention là aussi à la conclusion...

                                  Par contre ce type de faits avec conflits d’intérêts multiples dans l’histoire mériterais un développement...

                                  Ce type de raisonnement est illustrée dans un roman uchronique que j’aime bien :

                                  http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Grand_Secret_%28roman%29

                                  Cordialement à tous


                                • ForwardEver 21 juillet 2009 11:39

                                  A profite le chômage ? A ceux qui ne risquent pas d’y être.

                                  Il y a un truc duquel nous sommes tous témoins et complices, c’est la mécanisation à laquelle on assiste depuis plusieurs décennies. Le progrès, la société de moindre effort, ok, encore faut-il savoir si cette évolution résulte d’un projet global ou uniquement d’un effort d’augmentation des profits privés.

                                  Depuis le temps qu’on nous explique que la charge salariale est une sorte de boulet sur la gestion de entreprises qui justifie toutes les délocalisations, on a compris. Pour prendre un exemple concret, les caisses automatiques dans les grandes surfaces seront encouragées par une disparition rapide des caisses « humaines », puis généralisées. Bien entendu, l’augmentation de la marge déjà scandaleuse de ces enseignes (économie de la charge salariale par l’utilisation de machines aisement rentabilisables et dont la TVA est reversée au titre de l’effort de modernisation) n’entraîne aucune baisse de prix pour le consommateurs qui se voit faire docilement le boulot de la caissière, parce que c’est le progrès. Et personne ne bouge le petit doigt.

                                  Il est évident que les progrès technologiques induisent un chômage structurel, s’il s’agit donc d’un projet d’évolution, il est tout à fait normal que les personnes privées d’emploi se voient donner de quoi vivre bien dans cette société d’abondance. Mais bien entendu, les profits toujours plus importants sont privés tandis que le système de répartition des richesses est public, zut alors. Ceux qui ont été privés d’emploi seront donc culpabilisés, on leur demandera des comptes sur cette façon irresponsable de créer du déficit. Bien fait tout ça.

                                  Comme ça a été dit plus haut, l’économie ne tombe pas du ciel, elle est créée et dirigée. Mais comme d’habitude, tant que tout le monde se laisse faire...


                                  • Yohan Yohan 22 juillet 2009 18:47

                                    C’est bien connu : les entreprises naissent dans les choux, du moins pour les français, peu sensibles à l’économie d’entreprise, ENCORE UN GROS MOT.
                                    De plus, comme pour les en dégouter un peu plus, les grands patrons jouent à « prend l’oseille et tire toi » . La France, un bateau qui prend l’eau, un capitaine qui picole et des matelots qui baissent les bras et regardent du côté de l’armateur

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