Affaire DSK : le « fiancé » et les fameuses conversations de la femme de chambre
Alors qu'un des avocats de DSK, Taylor, a donné à Washington une conférence de presse spécialement pour nous, les Français, qu'il adore autant qu'il adore notre pays où il fut étudiant un an et où il a fait son voyage de noces, The Daily Beast sort une enquête fort intéressante sur le « fiancé » de la femme de chambre, réalisée en association avec Newsweek. Newsweek avait sorti en juin une entrevue tout aussi intéressante d'un avocat de stars avant les dernières révélations.

Avant de s'intéresser à ce reportage sur ce « fiancé » il est utile de revenir sur la sortie médiatique de Taylor réservée aux Français. Suivant que vous lisiez le Figaro ou Libération, vous n'en avez pas tout à fait le même écho. Pour ce dernier : Interrogé sur les assertions de l'avocat de cette femme de chambre, Kenneth Thomson, selon lesquelles son dossier médical prouve qu'elle a subi des violences, Me Taylor a répondu que ce n'était pas la façon dont il voyait le dossier
La défense pense qu'il n'y a pas de preuves médicales soutenant les charges qui pèsent sur M. Strauss-Kahn, y compris de preuves permettant de dire qu'il a blessé la femme de chambre, a-t-il expliqué.
J'ai souligné en gras ce qui diverge du Figaro : En une heure et demi de discussions avec la presse française, mercredi après-midi dans les locaux de son cabinet, à Washington, l'avocat William Taylor insiste à plusieurs reprises sur un point central : « Il n'y a dans le dossier aucune preuve de violences physiques » lors de la relation sexuelle « consentie » qui a eu lieu de manière consentie selon la Défense, entre Dominique Strauss-Kahn et la femme de chambre qui a porté plainte. « Il n'y a pas eu de ligament abimé. En dehors de l'ADN, il n'y a aucune autre preuve physique », précise-t-il, se basant sur le rapport médical auquel il a eu « accès ». « Demandez ce rapport, vous avez le droit de le faire », dit Taylor.
Le Figaro conclut que l'avocat de la femme de chambre a donc peut-être menti sans se poser la question de savoir si ce n'est pas Taylor qui ment. Nous voyons qu'il y a deux thèses un peu différente. Pour Libération ce n'est qu'une vision, et Taylor pense seulement, pour le Figaro c'est une certitude qu'il n'y a pas de preuves de violences physiques. Il est peu compréhensible que soit la question n'a pas été posée soit elle n'est pas dans ce compte rendu de conférence de presse, sur les ecchymoses du vagin de la femme de chambre dont Vance aurait des photos selon l'avocat de la plaignante. Le reste n'est que généralités.
Là où en revanche les deux journaux sont d'accord et c'est, ma foi, fort intéressant, c'est ceci : Cela veut-il dire que les charges seront abandonnées ?, ont demandé mercredi les journaliste à Mr Taylor, qui répondait pour la première fois de manière approfondie à la presse française. « Je ne sais pas, mais je l'espère », a-t-il dit ; précisant que l'abandon des charges par le bureau du procureur Cyrus Vance pourrait intervenir « à n'importe quel moment ». « Nous ne négocierons sur rien et ne plaiderons aucun délit mineur dans ce dossier, a-t-il ajouté, insistant sur le fait que « la défense plaiderait « non coupable » pour les sept chefs d'accusation. Il a dit son client « confiant ». […] Concernant la nouvelle audience devant le juge Obus, reportée du 18 juillet au 1er août vers 14h, Taylor a jugé qu'il n'y avait là « rien d'anormal ». Il a expliqué que si l'accusation ne prenait pas la décision d'abandonner les charges, cette réunion de « routine » servirait seulement à faire une sorte de rapport d'étape de l'enquête. En l'absence de clôture du dossier, le juge Michael Obus présenterait alors un calendrier pour le procès, tout en laissant le temps aux deux parties de préparer leurs motions. La défense présenterait une motion d'abandon des charges. Libre au juge de lui donner satisfaction ou de poursuivre. (Le Figaro)
ou
Un abandon des poursuites contre Dominique Strauss-Kahn pourrait intervenir "n'importe quand" et n'est pas lié à la date de la prochaine comparution judiciaire de l'ex-chef du FMI, a déclaré mercredi un de ses avocats.
"La décision d'abandonner des poursuites relève du procureur et il peut la prendre n'importe quand", a déclaré Me William Taylor lors d'une conférence de presse à Washington.
Les avocats et le procureur new-yorkais Cyrus Vance, chargé du dossier DSK, ont annoncé lundi le report de la prochaine audience au 1er août au lieu de la date du 18 juillet qui était initialement prévue. Les avocats ont dit espérer que les accusations de crimes sexuels portées contre l'ancien ministre français seraient levées d'ici là.
L'accusation n'a pas besoin d'une audience publique pour abandonner ses poursuites. Elle peut le faire en écrivant au juge.
Interrogé sur le report de la prochaine audience, Me Taylor a indiqué que le 18 juillet "n'était pas une date à laquelle tout aurait été décidé". (Libération)
Alors que les journaux nous disaient que le non lieu devait être décidé le vendredi de l'audience extraordinaire, puis le mercredi suivant, on ne peut que remarquer l'extrême prudence maintenant des avocats qui pourtant jusqu'alors déclaraient que le non lieu était inévitable. Maintenant on nous dit que même le premier août rien n'était certain, que l'abandon des charges pourraient se faire encore plus tard avant le procès. L'éventualité d'un procès perce sous ses propos. On a l'impression que l'avocat prépare l'opinion à ce possible procès.
Il y a un autre point qui est indirectement soulevé. On a posé la question à cet avocat si le peu de déclaration de leur part, cette prudence, était efficace. L'idée n'est pas de moi, je l'ai lue et j'y souscris assez volontiers. Il se trouve - comme du reste je l'avais déjà écrit - que tout ceci est désincarné et qu'il y a du côté de la défense de DSK qu'un seul élément : il y a eu un rapport sexuel consenti. Rien ne filtre quant aux circonstances. Un seul démenti des avocats : il n'a jamais été question d'argent. Le Figaro a émis une hypothèse, celle de la vengeance de la femme de chambre pour ne pas avoir trouvé sa petite récompense. Cette idée est simple, à ce jour hormis le fait du rapport consenti, aucune version de la défense de DSK n'est présentée de savoir comment et pourquoi cette relation aurait été consentie. Tout se joue sur la version de la femme de chambre, sur sa crédibilité. On peut donc démolir la version de celle-ci, mais on ne sait rien de celle de DSK sauf qu'il y a eu consentement. Vouloir obtenir maintenant, à cause de la crédibilité entamée de la femme de chambre un non lieu c'est évidemment éviter d'être confronté à une théorie qui ne tiendrait pas la route. Pas de théorie, pas de possibilité de la réduire en miette. Cette nécessité de prouver la théorie de DSK (pourquoi et comment elle aurait accepté la fellation si en plus il n' a en aucun cas été question d'argent) se fera jour au procès. Et c'est là que ce que déclare le 12 juin, dans Newsweek Alan Dershowitz, avocat des stars, d'Harvard : I think their big mistake is they first suggested that maybe he had an alibi [but] the timeline didn’t work. Then he said it was consensual. So they have to come up with a consistent, coherent defense theory that explains to the jury why this woman would have consented to having a sexual encounter with a much older man. And if he makes the consent defense, he almost certainly will have to testify. And if he testifies, he can then be asked about his prior encounters.
traduction :
Je pense que leur grosse erreur a été de suggérer en premier qu'il avait peut-être un alibi [mais] la chronologie ne fonctionne pas. Ensuite il dit que c'était consensuel. Aussi doivent-ils venir avec une théorie consistante, cohérente qui explique au jury pourquoi cette femme aurait consenti avoir un rapport sexuel avec un très viel homme. Et s'il persiste dans cette défense il devra témoigner. Et s'il témoigne, il peut ensuite être interrogé à propos de ses premières déclarations.
Cet avocat célèbre confirme donc qu'il a menti, que ses premières déclarations sont incohérentes avec la suite, ce qui ne perturbe pas trop ceux qui accusent la femme de chambre de mentir. Ce simple raisonnement évident n'intéresse que peu la presse et pourtant sont nombreux dans les commentaires qui s'interrogent.
La femme de chambre a été mise en cause pour ses mensonges antérieures et pour ses conversations téléphoniques avec cet homme présenté comme son mari. On a dit qu'elle l'avait appelé le 15 mai en lui disant de ne pas s'inquiéter car elle savait ce qu'elle faisait et que DSK était très riche. On apprenait aussi qu'il avait été arrêté en tentant d'échanger des contrefaçons contre de la marijuana. Mais peu à peu on apprenait d'autres éléments. cette fameuse phrase était sortie de son contexte, ce n'était qu'un résumé, les traductions étaient mises en cause et enfin il n'y avait pas une conversation mais trois.
C'est là où l'article du Daily Beast est très intéressant, pas loin d'être capital car il se peut qu'il redonne à la femme de chambre un peu de dignité et de crédibilité. Cet article ne révèle pas le contenu des appels téléphoniques mais soulève le fait qu'ils pourraient conforter la version de la femme de chambre (Conceivably, a full version could bolster her testimony, if she describes the alleged assault to Tarawally in the same basic way she did to the police).
Avant d'aller plus loin il est fort étonnant que l'avocat de la femme de chambre n'ait pas réussi jusqu'à ce jour à avoir la copie des enregistrements : But Kenneth Thompson, her attorney who is preparing a civil suit against Strauss-Kahn while also pushing prosecutors to go ahead with the criminal case, has not been able to get a hold of the transcript or the recording.
"On June 30, 2011, the prosecutors told me that they would allow the victim to listen to the tape, and practically every day since then, I have asked the prosecutors to make good on that promise,” Thompson told Newsweek/The Daily Beast. “But to date, they have refused to allow her to do so. And that is simply wrong." If Tarawally confirms that the maid was distraught and telling a consistent story, that “is further evidence that Dominique Strauss-Kahn sexually assaulted her in the hotel room, and that Strauss-Kahn's claim that the sexual encounter was consensual is preposterous," said Thompson.
En gros cela dit qu'il n'a toujours la transcription alors que le 30 juin le procureur autoriserait la « victime » a écouter la cassette et que pratiquement chaque jour il a demandé au procureur de respecter sa parole mais qu'à ce jour il n'a toujours rien. L'article date du 13 juillet.
Cet article nous dit que les réponses du « fiancé » sont contradictoires et qu'il refuse de répondre aux accusations contre lui ou se dit innocent (Some questions he jumped at, such as testifying to the maid’s character ; some questions, especially those about his own past and his associations with criminals, he refused to answer at all–or answered with flat denials.). Il faut donc prendre avec des pincettes ce qu'il dit. Il confirme que la femme de chambre est innocente de tout trafic de drogue et de prostitution, qu'elle est pieuse, qu'il lui a dit « prie, prie, prie ». Il affirme qu'elle ne connaissait pas l'importance de DSK, mais que c'est la police qui le lui a appris. Enfin il déclare un fait intéressant. La fameuse phrase aurait été prononcée après la venue d'un policier du NYPD pour l'interroger (Tarawally claims that the conversation in which the maid said words to the effect of “Don’t worry, I know what I’m doing” actually took place after an NYPD detective visited him in Arizona.). L'article souligne que cette phrase était censée avoir été prononcée le 15 mai, cependant nous savons qu'il y a eu plusieurs enregistrements. Je suppose que les avocats de la femme de chambre auront la réponse par rapport à ces fameux enregistrements. Reste toujours à savoir pourquoi ils ne l'ont pas encore. Y aurait-il un problème du côté de Vance sachant que ce ne furent que des fuites et non écrit dans la lettre envoyé aux avocats de DSK et publiée par le NYT, en d'autres mots des fuites très mal intentionnées ?
Mais ce qui est particulièrement intéressant c'est le factuel. Tout d'abord il n'aurait pas été arrêté pour avoir échanger des contrefaçons contre de la marijuana, mais pour avoir voulu acheter pour 40 000 $ de drogue (Tarawally himself was arrested in July 2010 along with another African, a Mexican, and a U.S. citizen of Mexican descent, according to court records. Tarawally had produced almost $40,000 in cash to buy 114 pounds of marijuana from a man who turned out to be a police informant in Chandler, Arizona.). Ce n'est peut-être qu'un détail. Mais en revanche d'autres informations sont plus pertinentes. Il a plaidé coupable, a négocié, a passé 9 mois en prison mais a été transféré dans un centre de détention en attente d'une décision d'expulsion (Tarawally is now behind the cinderblock walls and concertina-wire fences of a detention center in the desert town of Eloy, Arizona, awaiting a deportation decision.) Si vous vous souvenez, l'avocat de la femme de chambre disait qu'elle ne savait rien de ses trafics et pensait qu'il avait été arrêté à cause de sa clandestinité avant d'être expulsé. Voilà une première confirmation indirecte. Il est en centre de rétention avant la possible expulsion. Si aux USA c'est comme en France, alors ce centre est exclusif aux immigrants en attente de leur statut et de leur possible expulsion. Je crois que c'est le cas comme l'indique ce site.
Ce qui est aussi troublant par rapport à ce que l'on a eu comme information c'est ceci : Detainees are not allowed to receive calls, but they are permitted to make them. En d'autres mots elle n'a pu l'appeler car les prisonniers ne peuvent recevoir des appels. C'est donc l'inverse. Qu'est-ce que ça change ? Je ne sais pas trop sauf que cela démontre combien les informations sont fragiles. Si c'est lui qui a appelé est-ce parce qu'elle a appelé avant pour qu'il la rappelle ? En tout cas il pouvait se douter que sa ligne était surveillée.
Venons en au fond des choses. A l'aspect psychologique et aux accusations contre la femme de chambre. Du fait de ses rapports avec cet homme, qui dans cet article n'est plus qu'un fiancé et non un marié, ce qui avait déjà été dit depuis le presque tout début, qui est un trafiquant de drogue, elle était forcément sa complice (au choix dans le trafic, le coup monté etc.) et delà elle se prostituait. Il était pour certain évident qu'elle n'ignorait rien de ces comptes où ont transité des dizaines de milliers de dollars, le mot transité vite passé à la trappe pour devenir être sur. Elle était en résumé une menteuse, trafiquante de drogue, riche et pute et très stupide. Voilà ce qui peut tout éclairer de façon parfaitement opposé, sinon il va falloir porter des accusations tout à fait similaire contre une autre personne. Effectivement, cet article nous dit que ce « fiancé » était un homme à femmes. Il y aurait ailleurs une autre femme, pieuse, avec six enfants, qui croyait qu'il allait divorcer pour l'épouser elle car il était déjà marié à une portoricaine et avait un enfant de 5 ans à New York. Cette femme l'a rencontré en Arizona alors qu'il vendait des t-shirts (he was selling t-shirts and she wanted to buy some for a Christian charity) elle voulait en acheter pour une opération de charité chrétienne. Ils allaient ensemble à l'église et à la mosquée (cela ne vous dit rien ?) : We went to church together and to mosque together.
Lisez bien ce qui suit tellement c'est fascinant et rappelle ce qu'a raconté la femme de chambre par rapport à lui : She said he also told her his estranged wife had made mistakes on his immigration applications that prevented him from being in the country legally. Still, after Tarawally’s arrest, Hill sent a handwritten letter to authorities attesting to his character and pleading for his release.
“Amara came into my life when I wanted to give up,” wrote Hill. “I was living in a shelter with no job trying to raise my six children. Amara never once judge [sic] and immediately took the role of my children’s father. … What touch [sic] me the most is his love for God. He is very dedicated to his religious beliefs.”
Il lui a déclaré qu'il avait des problèmes d'immigration (idem pour la femme de chambre). Elle va même jusqu'à écrire aux autorités pour lui ! : Amara est entré dans ma vie alors que je voulais abandonner, écrit Hill. J'étais dans un abri sans emploi, essayant d'élever mes six enfants. Amara ne m'a pas jugé une seule fois (sic) et a immédiatement pris le rôle de père de mes enfants… Ce qui m'a le plus touché (sic) c'est son amour de Dieu. Il est très dévoué à ses croyances religieuses.
Elle a fini par le laisser tomber car il lui a demandé 17 000 $. He wanted me to take a loan out on my car. … I helped and did a lot of stuff for him. I feel like I have been used. He took from my children and me, and I feel burned. Il voulait en fait gager sa voiture. Elle se rend compte qu'il a abusé d'elle. Elle a aussi découvert qu'il y avait la femme de chambre dans la vie de cet homme manipulateur mardi dernier : Hill said she did not know about Tarawally’s relationship with the woman he describes as his fiancé, the maid at the Sofitel, until she was asked about it in the interview Tuesday. “I was so happy with him,” she said. “I am so shocked and I feel stupid.”
Elle dit donc qu'elle était si heureuse avec lui, qu'elle est choquée et qu'elle se sent stupide.
Que peut-on dire de ce très intéressant témoignage ? Une femme croyante et naïve, un homme qui lui se présente comme un dévot, dont elle ignore la situation de dealer tout en vivant avec lui, lui rend des services et l'aide, va jusqu'à plaider sa cause (ce qui prouve à quel point elle devait ignorer qui il était), croit qu'il n'est arrêté que pour des raisons d'immigration illégale juste à cause d'une erreur de sa femme dont il n'a pu divorcer car elle n'a pas signé les papiers.
Faites un copié-collé à l'histoire de la femme de chambre et vous trouvez une crédibilité nouvelle à ce qu'elle a elle-même déclaré à propos de sa relation avec cet homme et la connaissance qu'elle avait de lui. Et cela va plus loin, cela explique pourquoi l'enquête du NYT n'a rien trouvé dans sa vie de répréhensible. Cette enquête, ne portant que sur son comportement quotidien et l'image qu'elle a, ne pouvait découvrir ses mensonges pour l'immigration, pour son logement et ses revenus. Mais le reste ? Cela expliquerait aussi pourquoi c'est une association a-carritative extrêmement stricte qui l'a placée au Sofitel et non le syndicat comme annoncé faussement avant par le NYP. Le témoignage de cette femme pourrait grandement redonner un peu de dignité à la femme de chambre.
Restent aussi ces étrangetés de Vance qui ne donne pas l'enregistrement à l'avocat de la femme de chambre depuis 15 jours malgré sa promesse, cette version de cet homme disant que c'est la police qui a appris à la femme de chambre l'importance de DSK, cette fameuse phrase livrée hors contexte par la presse qui aurait été prononcée plus tard, le fait que ce ne peut qu'être lui qui téléphone car il ne peut recevoir d'appel.
Peut-être que petit à petit on va s'acheminer vers un procès. Du reste à propos de procès certains ont trouvé que la politique s'immisçait un peu trop dans cette sordide histoire. Qu'il y avait pression sur la justice. La plaignante n'ayant pas varié pour la possible agression elle-même, le rapport de la spécialiste des agressions sexuelles démontrant qu'elle avait tous les signes psychologiques d'une femme agressée, cette spécialiste la croyant à 100 %, les 3 niveaux de crédibilité passés par la femme de chambre, le procureur qui avait déclaré que les preuves matérielles étaient suffisantes au-delà même du témoignage, l'avocat déclarant qu'il y a des photos des ecchymoses, la relation sexuelles avérée, donc deux versions, en quoi serait-ce faire pression sur la justice que de demander qu'un procès ait lieu ? C'est la justice qui est demandée rien d'autre.
Il nous reste un peu plus de dix mois pour nous débarrasser de ce pouvoir. Faisons notre Révolution du jasmin.
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- l'affaire du Fetia Api
- les discours de Dakar, Riyad, Latran et du Puy en Velay, la lettre de Guy Môquet, le parrainage d'un enfant de la Shoa, sur la mort de Ben Laden
- l'invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi avec les ors, le tapis rouge, les petits plats dans les grands, celle d'El Assad en décembre 2010, le copinage avec Dos Santos, les silences sur le Tibet, le Darfour, le prix Nobel de la paix, la présence l'ouverture des JO de Pékin et le fils Louis dans les bras de Poutine
- les fils Pierre et Jean invités dans les voyages officiels à l'étranger (Mexique, Maroc) alors qu'ils ne représentent aucun intérêt pour le bien de la nation.
- la gestion catastrophique de la crise Géorgienne (le Russes y sont encore et ont implanté des bases de missiles), celle de la crise financière, celle de l'Europe, celle des révolutions tunisienne et égyptienne, le fiasco libyen
- l’affaire de la Jatte, du Fouquet's payé par Desmarais, du Paloma payé par Bolloré, de la villa mexicaine, de Wolfeboro payé par les dirigeants de Prada et Tiffany, des repas au Bristol 2 fois par semaine, du voyage en Egypte …
- l’affaire Pérol
- l’affaire de l’Epad (et du scooter)
- Gandrange
- les vaccins du virus H1N1
- les accords entre l'UMP et le Parti Communiste Chinois, l'UMP et la mairie de Paris pour payer les frasques de Chirac, l'envoi par l'UMP des bulletins d'adhésion aux restaurateurs dans la période de la baisse de la TVA à 5,5 %
- les affaires Yade, Boutin, Copé, Juppé, Joyandet, Bertrand, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard,Mitterrand, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Fillon, Marleix, Charon, Longuet, Bachelot, Mignon, Morano, Giacometti, Besson, Courroye,Tron, Laroque (Baroin) …
- l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
- l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy, la proposition de Sarkozy à Lauvergeon d'une prime de 2 ans de salaires comme si Aréva lui appartenait et qu'il sortait l'argent de sa poche
- les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Peugeot etc.)
- l'Air Sarko one (180 millions d'euros), le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros
- la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité, le fichier EDVIGE, Wauquiez et son cancer de la société, le RSA
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l'intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l'augmentation stratosphérique, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
- la circulaire Hortefeux, ses déclarations d'Auvergnat, celles de Guéant dont celles répétées sur l'échec scolaire des enfants d'immigrés, l'autre récidiviste, celles de Guaino (béatification, prison, etc.)
- la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
- la réforme constitutionnelle
- les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l'exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés virés du pouvoir
- l'irresponsabilité pénale du Président de la république
- la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
- l’affaire des sondages
- les classements du parquet
- les évictions des préfets pour crimes de lèse-pelouse ou de sifflets
- la paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président
- l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
- l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
- la scientologie
- l'affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l'avocat. Coût 1,2 milliards à la Sécurité Sociale en plus des morts.
- l'affaire Bongo
- la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus), l'utilisation de la Libye et du Japon par Nicolas Sarkozy pour raison électorale
- les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20
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