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Accueil du site > Tribune Libre > L’escroquerie du mariage pour tous

L’escroquerie du mariage pour tous

La loi sur le « mariage pour tous », formule proprement délirante (que l’on aimerait voir reprise, pour s’en moquer, par le regretté P. Muray), est à présent votée par le Parlement. On peut enfin raisonnablement espérer que s’achève ainsi la stratégie de diversion que le gouvernement a déployée au moyen de cette réforme de société, lui permettant par ailleurs de tenir au moins un de ses engagements de campagne.

Car le véritable scandale de cette loi n’est pas à rechercher dans son contenu : aussi discutable qu’elle puisse être en effet, elle n’a qu’un rapport très lointain avec toute espèce d’intérêt général ; de même, aussi révolutionnaire qu’elle apparaisse, portée dans cet aspect autant par ses partisans que par ses pourfendeurs, elle ne bouleverse en rien les rapports sociaux tout comme elle ne change pas la vie telle que notre époque la façonne. Elle demeure fondamentalement une loi mineure, pour une minorité, minable à vrai dire dans sa prétention à donner une caution progressiste à un gouvernement qui ne semble avoir de socialiste que le nom (à quand un ouvrage sur la gauche de Karl Marx à Jean-Marc Ayrault ?)

Au moment même où la séquence politico-médiatique du mariage pour tous est en passe d’être remplacée par une autre, qui ne manquera sans doute pas d’être aussi insignifiante tout en produisant le frisson du changement(décidément, merci Vincent pour la formule) auquel les citoyens sont dopés à mesure qu’on croit les endormir, nous apprenons que le gouvernement renonce à réguler les hautes rémunérations, appelant sans rire le grand capital à une « autorégulation exigeante » (le pétillant P. Moscovici, récemment dansLes Echos) . Concomitamment, le Président de la République rend hommage à l’ancien chancelier allemand G. Schröder, pour le courage dont il aurait prétendument fait preuve en mettant en œuvre outre-Rhin des réformes… néolibérales.

Du temps de Nicolas Sarkozy, souvenons-nous, le gouvernement tenta d’organiser un débat sur l’identité nationale. Débat légitime, à la condition qu’il ne se borne pas à l’immigration (souveraineté, langue française etc.) et qu’il ne remette pas en question le creuset républicain. Nous vîmes alors une armée de journalistes, de chroniqueurs, d’éditorialistes et autres têtes pensantes ayant leurs entrées à France Télévision et Radio France, exprimer leur écœurement et refuser de débattre. On accusa le gouvernement d’orchestrer une opération de communication retorse et inopportune, « soufflant sur les braises du racisme », « chassant sur les terres du Front National ». Comme pour à peu près toutes les tentatives pourtant si peu sérieuses de Nicolas Sarkozy, tout ou presque du gotha médiatico-intellectuel se souleva dans un élan collectif d’indignation. Ce faisant, il tomba sans le piège que leur avait tendu « le petit », qui put au moins s’enorgueillir de s’être distingué de la posture de déni qu’affecta le gratin parisien, renvoyant ce dernier à son élitisme de salon.

Certes, le mariage gay constitue une promesse de campagne et, sous cet angle, le gouvernement actuel est légitime dans l’énergie qu’il déploie pour le rendre juridiquement possible. Mais quand la politique générale du gouvernement est socialement régressive, économiquement moutonnière et finalement, si maigrement socialiste, avec une trahison aussi rapide que systématique des engagements de campagne, au point qu’on peine à y croire vraiment (même quand on est blasé), comment ne pas voir que le mariage gay fut aussi l’occasion de redonner une caution progressiste à la gauche, comme hier la droite s’efforça de se rapprocher des milieux populaires en convoquant le thème de l’identité nationale ?

Le piège, au demeurant, a fonctionné avec la même efficacité (ce sera une toute autre affaire dans les urnes, comme pour N. Sarkozy), puisque la posture progressiste du gouvernement Ayrault supposait que la droite se mobilisât férocement contre le texte. A gagner sans résistance, n’est-ce pas, on triomphe sans gloire. De ce point de vue, le surgissement de casseurs d’extrême droite au milieu des « manif pour tous » fut une sorte d’aubaine pour apporter la cerise sur le gâteau d’une réforme mise au service d’un beau tour de communication.

Au final, pourtant, la vie est plus dure aujourd’hui qu’elle ne l’était hier pour les citoyens de notre République, et tout porte à croire qu’elle le sera plus encore demain si l’on en juge par l’alignement idéologique dont fait preuve ce gouvernement manifestement dépassé par la situation ; la communauté nationale sort plus divisée encore qu’elle ne l’était, tandis que la France, notre patrie, poursuit, sans espoir de redressement à l’horizon, son processus de déclin économique et de déclassement international. Le chômage bat chaque mois un niveau record, tandis que nous en sommes réduits à supplier les Chinois d’investir leur richesse insolente sur notre territoire comme jadis l’Europe, maîtresse du monde, le fit avec un zèle inégalé aux quatre coins du globe terrestre.

Dès lors, voici les choses telles qu’elles m’apparaissent : la droite ballade ses électeurs en feignant de s’intéresser à ses inquiétudes culturelles, tandis que la gauche se joue des citoyens qui la soutiennent en affectant de lutter contre un péril réactionnaire qui ne semble avoir rien de comparable avec celui des années 1930, péril dont elle se gargarise pour redorer son identité de gauche, les deux forces de gouvernement se rejoignant au final pour favoriser, sans vergogne et non sans un cynisme stupéfiant, la cupidité antipatriotique du monde des affaires. Cette trahison à double entrée, je le crains d’autant plus que les partis de gouvernement ne semblent pas prendre conscience de la plausibilité croissante de ce risque, pourrait conduire presque inexorablement à la victoire finale du Front National, quand le peuple appauvri et bardé d’angoisses déclenchera dans les urnes un véritable tsunami protestataire.

Ce jour-là, s’il devait jamais éclore dans les temps à venir, il serait vain de chercher des responsables, quand il s’agira plutôt de sauvegarder les fondamentaux républicains, en espérant qu’une fois aux commandes, ce parti ne ferait pas la part belle à ses radicaux de tous ordres. Pour autant, il ne serait pas trop inapproprié d’avoir une pensée mauvaise pour ces anciens politiciens que l’on verrait alors, pour une part, virer leur cuti, et pour une autre part, se lamenter des conséquences dont ils chérirent pourtant les causes.


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49 réactions à cet article    


  • Constant danslayreur 1er juin 2013 08:24

    "Dès lors, voici les choses telles qu’elles m’apparaissent : la droite ballade ses électeurs en feignant de s’intéresser à ses inquiétudes culturelles, tandis que la gauche se joue des citoyens qui la soutiennent en affectant de lutter contre un péril réactionnaire qui ne semble avoir rien de comparable avec celui des années 1930, péril dont elle se gargarise pour redorer son identité de gauche, les deux forces de gouvernement se rejoignant au final pour favoriser, sans vergogne et non sans un cynisme stupéfiant, la cupidité antipatriotique du monde des affaires« 

    Vous avez sans doute raison sur l’ »UMPS", le seul souci c’est que d’une part le monde des affaires, le FN ne crache pas non plus dessus et surtout que son escroquerie est encore plus insultante pour l’intelligence du votant lambda, lorsqu’il prétend que l’alternative consiste notamment à supprimer l’Aide Médicale aux étrangers... Euréka quoi smiley


    • Francis, agnotologue JL 1er juin 2013 10:03

      Disons le simplement :

      - le pouvoir économique (comprenez la mafia oligarchique) possède les médias industriels, les seuls médias capables d’influencer significativement le peuple et dans un sens négatif (*)

      - les dirigeants des partis politiques dits de gouvernement sont les clones des oligarques du pouvoir économique et du pouvoir médiatique.

      - le Front national est favorable à ce pouvoir économique tant que l’oligarchie demeure nationale : ce n’est pas un problème pour l’oligarchie mondiale qui ne voit dans sa lutte contre les nations qu’un moyen d’éradiquer les politiques sociales : à ce sujet, le FN est plus antisocial que les libéraux.

      Le mariage gay a été le révélateur de ce que Mélenchon a été, ou bien roulé dans la farine, ou bien complice, puisque le grand gagnant c’est le FN : le mariage gay a ouvert à sa présidente un boulevard vers la présidentielle, puisque les voix populaires vont se reporter vers elle.

      A ce sujet, je voudrai dire à ceux qui prétendent que la loi Taubira ne pourra pas être abrogée, ceci :

      Le peuple disait : ’’un homme ne peut pas épouser un homme’’, et les bobos-gays faisant taire cette croyance ont répondu pour  : ’’Mais si, la preuve  !’’.

      Demain les bobo-gays diront : ’’On ne peut pas abroger la loi Taubira’’ ; et le peuple les feront taire en répondant : ’’Mais si, la preuve ! ’’

      (*) « La conscience des masses n’a besoin d’être influencée que dans un sens négatif ». (Orwell)


      • Mendosa Mendosa 1er juin 2013 11:11

        Certes, le mariage gay constitue une promesse de campagne et, sous cet angle, le gouvernement actuel est légitime dans l’énergie qu’il déploie pour le rendre juridiquement possible.

        Voilà.


        • Francis, agnotologue JL 1er juin 2013 11:52

          Aujourd’hui, le mariage n’a plus de sens. C’est ça que vous avez voulu ?


        • Mendosa Mendosa 1er juin 2013 14:22

          @JL

          Le mariage civil concrétise devant la République l’union de deux personnes qui souhaitent s’unir devant la loi, jouir des droits et s’acquitter des devoirs dont ils bénéficient sous ce contrat.
          Il constitue ainsi un engagement de ce couple, devant la société, à respecter son partenaire, d’assumer ensemble les aléas de la vie dans ce projet de vie commune en tant qu’entité distincte reconnue par la société, voilà sons sens.

          Le mariage que vous revendiquez, c’est la mariage religieux, c’est autre chose.
          En république laïque, les personnes qui ne partagent pas cette confession dans la société n’ont pas à subir le diktat d’une quelconque idéologie religieuse.


        • Francis, agnotologue JL 1er juin 2013 14:28

          Mendosa,

          répondez donc à mes arguments , plutôt que de me réciter ici vos mantras.


        • Mendosa Mendosa 1er juin 2013 14:49

          JL

          Je réponds toujours aux questions qu’on me pose, contrairement à vous qui ne répondez pas à celle que je vous pose.


        • Francis, agnotologue JL 1er juin 2013 15:12

          Mendosa, vous mentez effrontément. La vérité c’est que, aussi longtemps que je vous répondrai vous nierez soit mes arguments, soit ma réponse : cela s’appelle un déni.

          Des arguments dans ce type d’échange sont des pièces d’un puzzle ; celui qui refuse de comprendre n’a qu’à pas assembler les pièces : c’est ce que vous faites.


        • ETIENNE 1er juin 2013 18:46

          Le mariage civil est donc une sorte de contrat, de pacte. Qu’y a-t’il de plus dans le mariage que le pacs, d’un point de vue contractuel ? Pourquoi ne pouvait on pas améliorer le pacs ? Quel est le but, autre que le fumigène de ce remue ménage ?


        • Mendosa Mendosa 1er juin 2013 19:10

          @JL

          Puisque vous me traitez de menteur, pouvez-vous indiquer où je vous ai menti, où j’ai menti tout court ?
          Soyons sérieux.
          Quant à vos arguments, je les analyse, les confronte à leur propre logique, à la réalité... c’est le résultat de cet examen qui m’indique si je dois les rejeter ou les accepter.


        • Francis, agnotologue JL 1er juin 2013 19:17

          Vous mentez quand vous dites que je ne réponds pas aux questions.


        • Mendosa Mendosa 1er juin 2013 19:49

          @Etienne

          Le mariage civil est donc une sorte de contrat, de pacte.
          Oui.

          Qu’y a-t’il de plus dans le mariage que le pacs, d’un point de vue contractuel ?
          Une meilleur protection juridique en cas de décès (pension de réversion, droits de succession étendus) ou de séparation (protocole financier compensatoire), la possibilité d’adoption plénière, la possibilité pour le conjoint étranger d’obtenir la nationalité après 4 ans...

          Pourquoi ne pouvait on pas améliorer le pacs ?
          On le pouvait surement, mais si c’est pour en faire la même chose que le mariage avec uniquement un nom différent, quel intérêt ? Appelons un chat un chat.

          Quel est le but, autre que le fumigène de ce remue ménage ?
          Le but du mariage pour tous ? L’égalité entre couples de citoyens devant la République et la loi.
          Le but de la controverse ? Probablement celui de ceux qui l’apportent... (j’entends par là qu’il peut y voir plusieurs buts différents selon celui/celle qui contribue).


        • Mendosa Mendosa 1er juin 2013 20:42

          @JL

          Vous mentez quand vous dites que je ne réponds pas aux questions.

          Avez-vous vu des homos manifester pour retirer leurs droits aux hétéros de se marier ?


        • Francis, agnotologue JL 1er juin 2013 20:46

          Mendosa,

          vous allez jouer au malin comme ça longtemps ? Si vous voulez jouer, aller jouer avec vos semblables et ne venez pas faire chier les gens sérieux.


        • Mendosa Mendosa 1er juin 2013 21:05

          @JL

          Vous n’avez pas répondu à ma question.
          Je vous l’ai fait remarquer.
          Vous m’avez accusé de mentir.
          Je vous ai présenté la preuve de mon propos.

          Qui joue ?
          Qui est sérieux ?

          Personne ne vous oblige à « jouer ».
          Ni même à assumer vos incohérences.


        • Francis, agnotologue JL 1er juin 2013 21:18

          Le symbolique c’est le religieux ? Depuis quand ? Vous confondez symbolique et sacré ; sacré et religieux.

          Bon j’en ai marre de discuter avec des ignares de mauvaise foi. Si encore ça les instruisait !

          Allez, rideau !


        • Shakealot 2 juin 2013 00:26

          Oui mais là il ne s’agit pas d’un droit personnel, individuel, mais de la création d’une structure sociale qui modèle notre société.
          Il n’est pas question de pratique ou d’identité sexuelle dans le mariage, mais de la mise en place d’une structure d’éducation saine (je veux évoquer la complémentarité homme/femme, pas l’hypothétique côté malsain d’une relation homosexuelle) pour l’enfant, non ? C’est la fête de l’amour en fait ?

          Un référendum eut été le minimum, le besoin d’égalité personnelle ne peut pas entrainer logiquement de tels bouleversements de société. Quand bien même c’eut été une promesse électorale (c’est le programme, l’homme ou le parti qui est élu ?).


        • BlackMatter 2 juin 2013 18:20

          Je vais vous répondre JL.
          La majorité sexuelle en France est de 15 ans pour les relations hétérosexuelles comme homosexuelles.
          Il était déjà donc légale en France qu’un homme ou une femme drague un garçon ou une fille, de 16 ans avant la loi ouvrant le mariage aux personnes de même sexe.
          Par ailleurs, depuis la loi du 4 avril 2006, on ne peut se marier en France qu’à partir de 18 ans.

          La loi ne changeant strictement rien à cela, aucun de vos arguments ne tient.


        • BlackMatter 2 juin 2013 18:56

          "Oui mais là il ne s’agit pas d’un droit personnel, individuel, mais de la création d’une structure sociale qui modèle notre société.« 

          D’abord le mariage a toujours été avant tout un droit personnel et individuel et la loi ne crée pas une nouvelle structure mais élargie une structure existante à d’autres personnes. Rien n’est enlever au mariage hétérosexuel.

           »Il n’est pas question de pratique ou d’identité sexuelle dans le mariage, mais de la mise en place d’une structure d’éducation saine (je veux évoquer la complémentarité homme/femme, pas l’hypothétique côté malsain d’une relation homosexuelle) pour l’enfant, non ? C’est la fête de l’amour en fait ?"

          Déjà quand vous parlez de coté malsain d’une relation homosexuelle, vous faites dans l’homophobie. Ensuite, vous avez l’air de penser que la façon dont on éduque nos enfants en France est universelle et intangible. Or, elle ne l’a jamais été ni dans le temps ni dans l’espace. Il y a des sociétés dans le monde où notre modèle n’est pas appliqué et pourrait même être considéré comme bizarre.

          Mais regardons le passé. Jusqu’en 1860, la majoritaire sexuelle était de 11 ans. Était ce un bon modèle qu’un vieux de 40 ans mettent en cloque une gamine de 12 ans ? La majorité pour le mariage était de 18 ans pour les hommes et 15 ans pour les femmes. Cette discrimination était elle normale (il s’agissait surtout de contraindre la femme à épouser le mec qui la aussi l’avait mise en cloque). Pendant longtemps, les mariages étaient arrangés pour la gestion du patrimoine et parfois de la souveraineté sur les terres. Etait il normal que l’avenir des sujets du chef de la nation dépende en grande partie des histoires de fesses de ce dernier ? Et bien, quand on regarde tout cela, je me dit que heureusement, le monde change et ne reste pas figé dans des pratiques finalement assez immorales.


        • Shakealot 2 juin 2013 20:32

          « Déjà quand vous parlez de coté malsain d’une relation homosexuelle, vous faites dans l’homophobie. »
          J’ai parlé d’hypothétique côté malsain, pour signifier que là n’était pas la question, merci de ne pas déformer mes propos qui avaient justement pour but d’éviter l’anathème.

          « la loi ne crée pas une nouvelle structure mais élargie une structure existante »
          Un mariage crée une « instance » de cette structure si vous préférez, désolé pour l’incompréhension.
          Ouvrir le mariage aux personnes de même sexe, c’est nier la complémentarité homme/femme, voila ce que je voulais dire. Comme vous le dites, cela ne changera rien aux mariages hétérosexuels, mais encore une fois, là n’est pas la question puisqu’il s’agit d’une modification de modèle, pas d’une perte de droit individuel.

          Je vous suis sur l’évolution du mariage, mais les modifications apportées avaient pour but de protéger l’une des parties. Elles ont modifié certaines limites d’age pour éviter des abus. La complémentarité des sexes c’est tout de même une autre histoire.
          De la même manière, peut être faites vous allusion à la polygamie par exemple en évoquant les différences qu’il existe entre notre modèle et les autres. Il n’y a jamais, dans ces modèles, suppression de la complémentarité des sexes et disparition de l’image du Père et de la Mère.
          Qui plus est, si un modèle transcendant ces principes existait ailleurs, je ne vois pas en quoi cela devrait nous influencer. ?


        • Mendosa Mendosa 3 juin 2013 01:04

          @Shakealot

          Bonjour,

          Qui plus est, si un modèle transcendant ces principes existait ailleurs, je ne vois pas en quoi cela devrait nous influencer. ?

          Peut-être en ce que ça nous donne des clés et de la visibilité sur les « conséquences » d’une telle loi, pour avancer sur la thématique ??


        • louphi 2 juin 2013 06:40

          Mendosa 

          « Avez-vous vu des homos manifester pour retirer leurs droits aux hétéros de se marier ? »

          Dans la société, la notion de droit suppose le devoir, un rôle positif pour la société. Dans la société, un droit sans devoir est une escroquerie, un vol.

          Les hétéros assurent l’œuvre naturelle essentielle de procréer et donc de régénérer la société humaine. Sans les hétéros, point de société humaine. Le devoir des hétéros est donc absolu et spécifique. Ce devoir absolu et spécifique crée un droit absolu et spécifique pour les hétéros vis-à-vis de la société. Ce droit se traduit par un devoir tout autant absolu et spécifique de la société envers les hétéros. Ce devoir absolu et spécifique est avant tout et par-dessus tout moral, éthique, le devoir de reconnaissance. La société exerce jusqu’ici ce devoir spécifique et absolu de reconnaissance vis-à-vis des hétéros par l’institution du mariage. Le mariage, dans ses diverses formes hétéros, est ainsi une institution méritoire inspirée par la nature.

          Or, par libre choix de l’homosexualité, les homos, dans leur spécificité en tant qu’homos qui manifestent et revendiquent des droits, renoncent à l’œuvre naturelle d’engendrer et de pérenniser la société. Par ce renoncement volontaire, les manifestants homos s’extraient donc volontairement du processus de régénération de la société. Cette auto-marginalisation, caractère absolu et spécifique des manifestants homos, se traduit par l’absence de devoir, donc l’absence de droit, vis-à-vis de la société en tant qu’homos manifestant. Autrement dit, les manifestants homos par définition ne peuvent bénéficier d’aucun droit dans la société en tant qu’homos, encore moins bénéficier d’un droit tant soit peu moral.

          En revendiquant le droit au mariage, pire en se le faisant octroyer, les homos s’accaparent d’une valeur éthique naturelle indue spécifique aux hétéros. Par cet accaparement immérité, le mariage désormais partagée entre les hétéros et les homos se déprécie gravement, perd de sa valeur morale institutionnelle. Les hétéros se retrouvent donc spoliés dans leur spécificité de dépositaires de la valeur éthique institutionnelle qui fonde la société. Le sens même du mariage se trouve ainsi dévoyé.

          En revendiquant et en s’octroyant le mariage, qui plus est à égalité avec les hétéros, les homos contestent et retirent leurs droits aux hétéros de se marier au sens éthique naturel. L’intrusion de l’homosexualité, dans les institutions de la société, de quelque manière et à quelque degré que ce soit (PACS et autres associations homosexuelles) est un hold-up sociétal car l’homosexualité par définition est la négation irrémédiable de la société. La situation est comparable à celle d’un virus nocif qui viendrait réclamer son bon droit à loger dans un corps sain.

          Il convient aussi de souligner que les homos, à travers leurs lobbys, forment une vaste entreprise de prédation des finances publiques. Par exemple, on sait que « L’Union Européenne est à l’origine du mariage pour tous », que « La Commission européenne, qui exerce le pouvoir exécutif, déclare vouloir faire disparaître toute discrimination à l’encontre des homosexuels … » et que « Pour résumer, en 2012 donc, au moins 1 155 000 euros ont été à minima versés par l’Union Européenne aux associations homosexuelles. ». (1)

          Or, ces fonds très importants qui sont versés aux organisations homosexuelles pour une cause futile et contraire à la société, la propagation de l’homosexualité, sont prélevés sur les deniers publics dans un contexte de crise financière générale de plus en plus aiguë des Etats. Ces sommes importantes constituent autant de dotations en moins pour la cause familiale sincère. On comprend d’autant mieux l’escobarderie de l’homosexualité politique qui consiste à s’accaparer de la valeur éthique du mariage et de la parentalité. Sans s’accaparer de la valeur éthique du mariage et de la parentalité, leur piochage dans les fonds publics, donc dans les poches des contribuables, pour la promotion de l’homosexualité, ne saurait se justifier.

          L’homosexualité politique, en tant que mouvement qui s’organise et réclame des droits à la société en se faisant financer abondamment sur les fonds publics, est un hold-up à la fois sociétal et financier.



        • Francis, agnotologue JL 2 juin 2013 08:14

          Bonjour Louphi,

          pourquoi n’avez vous pas fait un article de ce texte qui le mérite ?

          Je note que vous avez écrit : ’’1 155 000 euros ont été à minima versés par l’Union Européenne aux associations homosexuelles. ’’

          Il n’est pas interdit de penser qu’une partie de ces fonds soit utilisé pour payer des activistes sur les réseaux.

          Je note que ces fonds publics sont détournés pour lutter contre ... l’intérêt public au profit direct d’une minorité agissant elle-même pour des démiurges dont ils ignorent les projets.


        • louphi 2 juin 2013 16:01

          JL

          « pourquoi n’avez vous pas fait un article de ce texte qui le mérite ? »

          Faute de temps pour rester scotché sur l’ordi à répondre aux messages.


        • Mendosa Mendosa 3 juin 2013 03:29

          @louphi

          Les hétéros assurent l’œuvre naturelle essentielle de procréer et donc de régénérer la société humaine. Sans les hétéros, point de société humaine. Le devoir des hétéros est donc absolu et spécifique.
          La procréation des hétéros n’est en rien due à un quelconque devoir... Vous confondez conséquence et devoir (=obligation).

          La société exerce jusqu’ici ce devoir spécifique et absolu de reconnaissance vis-à-vis des hétéros par l’institution du mariage. Le mariage, dans ses diverses formes hétéros, est ainsi une institution méritoire inspirée par la nature.
          En quoi est-ce que l’accès au mariage par les homos retire cette reconnaissance aux hétéros ?
          Inspirée par la nature ??? Quelle autre espèce que l’homme dans la nature pratique le mariage ??

          Or, par libre choix de l’homosexualité, les homos, dans leur spécificité en tant qu’homos qui manifestent et revendiquent des droits, renoncent à l’œuvre naturelle d’engendrer et de pérenniser la société.
          Ils ne renoncent pas à l’hétérosexualité : ils n’ont jamais été hétéro, comment pourraient ils y renoncer ?
          Les homos ne choisissent pas l’homosexualité. Qui serait assez con pour choisir volontairement d’être homo dans une société qui le condamne, dans des familles homophobes, dans des pays ou cela signifie la mort ?
          Quand avez-vous choisi l’hétérosexualité ?

          Autrement dit, les manifestants homos par définition ne peuvent bénéficier d’aucun droit dans la société en tant qu’homos, encore moins bénéficier d’un droit tant soit peu moral.
          [...]
           La situation est comparable à celle d’un virus nocif qui viendrait réclamer son bon droit à loger dans un corps sain.

          La teneur (et la nature) de vos propos est bien notée.
          Pour rappel : L’homophobie est l’hostilité, explicite ou implicite, envers des individus dont les préférences amoureuses ou sexuelles concernent des individus de même sexe. L’homophobie englobe donc les préjugés sur l’homosexualité et les discriminations (emploi, logement, services) envers ceux qui la pratiquent. Au sens large, l’homophobie peut être généralisée comme la peur, la haine, l’aversion, le harcèlement, la violence ou encore de la désapprobation intellectuelle intolérante envers l’ensemble de la communauté LGBT. « De même que la xénophobie, le racisme ou l’antisémitisme, l’homophobie paraît être une désignation de l’autre comme le mauvais contraire, inférieur ou anormal.

          En revendiquant le droit au mariage, pire en se le faisant octroyer, les homos s’accaparent d’une valeur éthique naturelle indue spécifique aux hétéros.
          La morale n’existant pas dans la nature, une « valeur éthique » ne saurait être naturelle. On est dans l’idéologie religieuse là. Le mariage civil n’est pas concerné par le religieux.
          Un violeur en série hétéro perpétue l’espèce, peut-on parler là de la « valeur éthique naturelle » que vous évoquez puisqu’Il agit bien en faveur de la régénération de la société que vous définissez comme un devoir absolu et spécifique je crois ?
          Une autre définition :
          Accaparer :
           Amasser un bien en grande quantité pour en provoquer la rareté et le revendre à un prix élevé.
           Prendre quelque chose entièrement pour soi, au détriment des autres ; s’en emparer : Accaparer tous les pouvoirs.
           Attirer quelqu’un près de soi sans le laisser s’occuper des autres : La cliente accaparait la vendeuse.
           Occuper exclusivement quelqu’un, lui prendre tout son temps ; absorber : Les enfants l’accaparent beaucoup.

          Les hétéros se retrouvent donc spoliés dans leur spécificité de dépositaires de la valeur éthique institutionnelle qui fonde la société. Le sens même du mariage se trouve ainsi dévoyé.
          Le sens du mariage que vous décrivez est celui du mariage religieux, pas du mariage civil.
          Les homos n’ayant pas accès au mariage religieux, le sens de ce dernier ne se trouve en rien dévoyé.

          L’intrusion de l’homosexualité, dans les institutions de la société, de quelque manière et à quelque degré que ce soit (PACS et autres associations homosexuelles) est un hold-up sociétal car l’homosexualité par définition est la négation irrémédiable de la société.
          L’homosexualité à toujours existé au sein même de la société et de nombreux homosexuels ont contribué à l’amélioration de cette dernière.
          Certaines théories avancent d’ailleurs l’utilité sociale de l’homosexualité :
          http://www.butterfliesandwheels.org/2011/homosexuality-%E2%80%93-a-survival-advantage-for-early-man/
          http://www.sciencedaily.com/releases/2010/02/100204144551.htm
          http://www.psychologytoday.com/blog/naturally-selected/201212/5-big-ideas-about-the-origins-homosexuality


        • louphi 3 juin 2013 20:48

          Mendosa

          « La procréation des hétéros n’est en rien due à un quelconque devoir... Vous confondez conséquence et devoir (=obligation). »

          « La procréation des hétéros n’est en rien due à un quelconque devoir… ». Donc les « hétéros » peuvent s’en dispenser. Et si les « hétéros » décidaient de se passer de la procréation comme les « homos », exit la société, exit l’humanité ! L’homosexualité idéologique, doctrinaire, culturel, économique, politique, bref la nouvelle science révolutionnaire sociétale inventée par les « homos », c’est la sociétophobie, l’humanophobie.

          « Vous confondez conséquence et devoir (=obligation) ». Qu’est-ce que c’est que cette conséquence qui n’est pas un devoir, une obligation ? Toute conséquence est le résultat nécessaire, obligatoire, « sine qua non », d’une prémisse. Parallèlement, tout devoir n’est devoir que comme la conséquence d’un postulat, d’une prémisse. L’homosexualité idéologique et politique, la nouvelle science, s’empêtre dans des raisonnements sophistiques nourris par le formalisme philosophique. L’homosexualité intellectuelle est une science de gribouille, l’antiscience, l’obscurantisme.

          « En quoi est-ce que l’accès au mariage par les homos retire cette reconnaissance aux hétéros ? Inspirée par la nature ??? Quelle autre espèce que l’homme dans la nature pratique le mariage ?? »

          Primo, le mariage « homosexuel » retire aux « hétéros » l’exclusivité de l’institution du mariage marque déposée des « hétéros ». Le mariage n’étant plus reconnu comme institution dédiée à l’hétérosexualité, les hétéros se retrouvent donc dépossédés de leur marque de fabrique au profit des figurateurs sans mérite.

          Secundo, le mariage est une institution basée sur la procréation. Or, l’homosexualité est un déni de la procréation. L’accès au mariage des « homos » est donc un parasitage de l’institution du mariage. En tant que parasite, le mariage « homosexuel » cannibalise la substance morale du mariage qui est la nécessaire reconnaissance de la société vis-à-vis de son fondement, la procréation.

          Le mariage « homosexuel » est un hold-up opéré sur la valeur mariage, hold-up accompagné de contrefaçon grotesque. Il n’y a que des escobars intellectuels et politiques pour contester cela.

           « Ils [les « homos »] ne renoncent pas à l’hétérosexualité : ils n’ont jamais été hétéro, comment pourraient ils y renoncer ? Les homos ne choisissent pas l’homosexualité. »

          Donc les « homos » sont nés en pratiquant déjà l’homosexualité ! C’est formidable ! L’homosexualité idéologique et politique révèle d’étranges secrets !

          « Qui serait assez con pour choisir volontairement d’être homo dans une société qui le condamne, dans des familles homophobes, dans des pays ou cela signifie la mort ? »

          Qui serait assez con pour choisir volontairement d’être un criminel dans une société qui le condamne, dans des familles criminophobes, dans des pays où cela signifie la peine de mort ? Pour cette raison, faut –il pour autant institutionnaliser le crime ? L’homosexualité idéologique et politique, la nouvelle science inventée par les « homos », n’a aucun sens de la société, en particulier de l’éthique.

          « Quand avez-vous choisi l’hétérosexualité ? »

          Dès que j’ai compris et accepté que l’humanité est un bien précieux de la nature et que la société est un bien précieux de l’humanité. L’homosexualité idéologique et politique est à l’antipode de cette compréhension et acceptation.

          « Pour rappel : L’homophobie est l’hostilité, explicite ou implicite, envers des individus dont les préférences amoureuses ou sexuelles concernent des individus de même sexe. L’homophobie englobe donc les préjugés sur l’homosexualité et les discriminations (emploi, logement, services) envers ceux qui la pratiquent. Au sens large, l’homophobie peut être généralisée comme la peur, la haine, l’aversion, le harcèlement, la violence ou encore de la désapprobation intellectuelle intolérante envers l’ensemble de la communauté LGBT. « De même que la xénophobie, le racisme ou l’antisémitisme, l’homophobie paraît être une désignation de l’autre comme le mauvais contraire, inférieur ou anormal. »

          Pour mémoire : L’accusation d’homophobe n’est qu’un bouclier derrière lequel les humanophobes, les hétérophobes, les génitophobes, les sociétophobes, s’abritent dans leurs assauts contre la société.

          Quant aux « préjugés sur l’homosexualité », il n’y en a ici aucun. Il n’y a que du jugement objectif et rationnel.

          « La morale n’existant pas dans la nature, une « valeur éthique » ne saurait être naturelle. »

          Allez vous jeter dans une arène de lions ou sauter par-dessus bord en plein océan et vous verrez alors si la morale n’existe pas dans la nature. Vous ne faites que débiter des stupidités sophistiques débilitantes.

          « On est dans l’idéologie religieuse là. »

          L’homosexualité idéologique, la nouvelle science, ne voit le mariage qu’à travers le prisme de la religion. Dans la société humaine, le mariage, association Homme-Femme en vue de la procréation, avec son corollaire trinitaire Père-mère-Enfant, institution fondatrice de la société, a longtemps existé avant la religion.

          « Le mariage civil n’est pas concerné par le religieux »

          Encore moins par l’homosexualité !

          « Les homos n’ayant pas accès au mariage religieux »

          La cause homosexuelle dispose bien de sa propre religion, la religion de l’Homme-Dieu transformateur du fion et des godes en sexes, créateur des couples Homos procréateurs, créateur des bébés éprouvettes, créateur des utérus à vendre et à louer, bienfaiteur des familles homos ! ».

          « L’homosexualité à toujours existé au sein même de la société et de nombreux homosexuels ont contribué à l’amélioration de cette dernière. »

          La pollution aussi a toujours existé au sein même de la société et de nombreux pollueurs ont contribué à l’amélioration de cette dernière. Pour autant, la société doit-elle encourager les pollueurs à polluer ?

          « Certaines théories avancent d’ailleurs l’utilité sociale de l’homosexualité »

          C’est de la fumisterie à l’état pure ! La charlatanerie et l’obscurantisme existent aussi dans la société ! Seulement, la société se doit de les combattre en vue de les extirper complètement !



        • philouie 3 juin 2013 21:30

          Primo, le mariage « homosexuel » retire aux « hétéros » l’exclusivité de l’institution du mariage marque déposée des « hétéros ». Le mariage n’étant plus reconnu comme institution dédiée à l’hétérosexualité, les hétéros se retrouvent donc dépossédés de leur marque de fabrique au profit des figurateurs sans mérite.

          je ne suis absolument pas d’accord avec cette approche : le mariage concerne les humains au sens large en tant qu’espèce sexuée culturelle.

          la norme ne peut se définir à partir du cas particulier. l’hétérosexualité n’existe pas. ce qui existe c’est la sexualité, c’est à dire l’union du féminin et du masculin en vue de la reproduction.


        • philouie 3 juin 2013 21:31

          Par ailleurs, c’est un non sens de prétendre que les homosexuels ont été exclu du mariage.


        • louphi 3 juin 2013 23:22

          philouie

          Vos remarques sont incohérentes. C’est ce qui arrive quand on se fait l’avocat-défenseur d’une mauvaise cause comme celle de promouvoir l’homosexualité.

          « …les humains au sens large en tant qu’espèce sexuée culturelle. »

          C’est l’homosexualité militante qui se propose d’a-sexuer les humains en instaurant le « mariage homosexuel », c’est-à-dire l’apartheid sexuel, les femmes entre elles, les hommes entre eux.

          « Par ailleurs, c’est un non sens de prétendre que les homosexuels ont été exclu du mariage. »

          Allez faire la leçon à vos coreligionnaires homos. C’est eux qui revendiquent le mariage … par la guerre.

           


        • philouie 4 juin 2013 07:08

          Salut Louphi,

          où avez vous vu que je défend le mariage homosexuel ?

          ce que je vous reproche c’est d’utiliser leur vocabulaire et ainsi de vous soumettre à leur diktat.

          que diriez vous si je disais que vous êtes adultophile au prétexte que vous n’êtes pas pédophile ?
          vous me regarderiez avez de grands yeux en disant mais quel fou !

          et pourtant ça vous ne gène pas de vous définir comme hétérosexuel parce que vous n’êtes pas homosexuel.

          Et bien non, vous n’êtes pas un hétérosexuel, vous êtes un être humain, et vos pratiques sexuelles ne vous définissent pas.

          la fait que d’autres êtres humains aient des pratiques sexuelles déviantes (homosexualité, masturbation etc...) ne les définis pas plus, seulement leur pratique sexuelle.

          En tout état de cause il n’y a aucune raison que vous vous définissiez, vous, et les autres avec vous, en fonction des pratiques déviantes de quelques uns.

          l’hétérosexualité n’existe pas, ce qui existe c’est la sexualité.


        • Francis, agnotologue JL 4 juin 2013 08:59

          Bonjour philouie,

          plutôt que d’hétérosexualité, on devrait parler de génitalité, un mot qui fait peur aux homosexuels dont certains sont probablement hétérophobes. La génitalité est l’apanage des couples mixtes.

          Génitalité vient de génital : relatif à la procréation sexuée. On ne peut faire plus court.

          A chaque fois que j’utilise ce mot je provoque une levée de bouclier comme si j’avais brandi un crucifix devant une armée de vampires. Aucun argument, mais seulement des insultes pour me faire taire.


        • philouie 4 juin 2013 13:13

          JL,

          le défaut du mot « génital », c’est qu’il ne recouvre pas la totalité de la question de la reproduction chez l’être humain qui possède une phase spirituelle importante à travers l’éducation.

          Et quand les cathos disent qu’un enfant à besoin d’un papa et d’une maman, ce n’est pas tant dans le sens de la nécessité biologique que dans le sens de la structuration de la personne par l’éducation.

          Mais vous avez raison de dire que les homosexuels ne peuvent avoir de relation génitale.


        • Francis, agnotologue JL 4 juin 2013 15:38

          Philouie,

          il n’y a pas que les cathos qui disent qu’un enfant à besoin d’un papa et d’une maman : tous les gens sensés le disent.

          Mais la différence entre les deux aspects de la chose - le génital et le psychologique - c’est que le premier est incontestable, le second est contesté.


        • momo momo 1er juin 2013 14:16

          Le scandale est dasn le fait que la seule chose qui n’a pas été modifiée dans la Loi est le serment de fidélité alors que l’on sait pourtant que cette hypocrisie est violée par 90 % des mariés.
          Par ailleurs, le divorce pour faute est supprimé.
          Que va-t-on dire aux jeunes lorsque la Loi dit elle-même que l’on peut la violer ?


          • Serpico Serpico 1er juin 2013 15:09

            Il n’y a pas si longtemps, les mêmes qui revendiquent le « droit de se marier », nous rebattaient les oreilles avec le droit de vivre en couple sans mariage, ni civil ni religieux.

            C’était le summum de la liberté et du droit. Aujourd’hui, ils manifestent pour le contraire avec une indignation et un enthousiasme homériques.

            Allez comprendre.


            • Luc le Raz Luc le Raz 2 juin 2013 17:56

              « vivre en couple sans mariage » Oui c’est effectivement « le summum de la liberté et du droit » Mais posez vous la question suivante :
              Situation avant la promulgation du Mariage pour tous :
              Un couple non marié a un enfant. L’un des membres du couple a un accident fatal. L’autre pourra toujours faire valoir ses droits de parentalité sur l’enfant.
              Maintenant, même situation dans un couple homo. Que devient l’enfant de celui ou celle qui est le parent déclaré, s’il disparaît ? La DDAS. Milieu on le sait où entouré d’amour, il pourra s’épanouir.
              Histoire vécue chez deux de mes voisines.


            • Wald 1er juin 2013 15:37

              jusqu’à ce que cette loi soit abrogée, ce qui ne tardera pas

              Personne ne sait si ça tardera ou pas, sauf Dieu, les voies du Seigneur étant impénétrables. Et défense de lire dans la boule de cristal, c’est hérétique.


            • Wald 1er juin 2013 16:37

              Pas mal mon cher, par contre, je vous sens un peu à cran.

              Détendez vous ailleurs sur le net, vous autres pratiquants connaissez déjà le chemin, loin des pédocrates dégénérés, vous pratiquez une sexualité virtuelle qui est elle saine, comme le prouve le très croyant Utah, champion hors concours de la consommation de pornographie internétique. Il est par contre dommage que cet excellent article ne puisse nous dire quelle catégorie est privilégiée par notre cher état mormon. Gangbang, interracial, MILF, granny, bukkake ? Ca aiderait à comprendre le clivage entre les Perversions Sexuelles et la Saine Sexualité (on pourra se contenter du diminutif S.S.).


            • COLRE COLRE 1er juin 2013 16:49

              « les voies du Seigneur sont impénétrables »… oui Wald, mais, « le doigt de Dieu est partout »… un miracle n’est donc pas à exclure pour les couples infertiles…
               smiley Alléluia !


            • Wald 1er juin 2013 17:04

              Salut COLRE, smiley

              Le pire c’est que j’aime bien notre curé préféré, j’ai trouvé son dernier com bien envoyé. A mon avis, notre cureton n’a pas d’auto pour une bonne raison (parce que les habits sacerdotaux).

              Plus sérieusement, je me dis que cette affaire touche en profondeur les traditionalistes. Pourquoi, dans un contexte de désublimation du monde ? La perte des référents symboliques date d’au bas mot des décennies en Occident. Possible que ça soit du au fait que le mariage relève de l’affaire de l’intime et que toucher à cette sphère si importante aujourd’hui soit ce qui déclenche autant de réactions.

              J’ai pas le temps d’en discuter maintenant, je te dis à une autre occasion, elles ne manquent pas, ni les moyens smiley


            • soi même 1er juin 2013 15:44

              « Certes, le mariage gay constitue une promesse de campagne et, sous cet angle, le gouvernement actuel est légitime dans l’énergie qu’il déploie pour le rendre juridiquement possible » cette loi est aussi inacceptable que le forcing à nous faire avaler de force, que la seule nourriture possible sont les OGMs.

              C’est un attentat à la vie cette loi, et en soi, même si c’est une promesse de campagne, elle est en rien justifier, surtout quand amont, il y avait déjà une reconnaissance de se fait, qui nécessitait un complément et un assouplissement du pacs, ce qui reviens à dire que le pacs offrait ses possibilités était en réalité un leurre, alors que c’était une reconnaissance juridique d’un fait indéniable de notre société.

              D’ailleurs, je n’es pas trop d’inquiétude sur sa longévité, ainsi que toute ces lois où réformes qui sont votés en catimini, tous où tard elle seront bien renie en cause, tout où tard,elles tomberons en désuétudes.

              Il y a qu’un spécialiste des lois qui peuvent nous donné l’exemple de toutes ses momies qui encombrent les différents codes qui ne sont plus appliquer.

              cette loi est le reflet d’une philosophie d’une époque, et comme toute époques, elle m’ont une durée limité, c’est inévitable elle serra un jour purement supprimé, donc nous avons pas à désarmé et en même temps nous avons pas à nous souciez de sa pérennité, tout où tard elle serra bien renie en causse quand le bon sens reprendra le dessus.


              • Yohan Yohan 1er juin 2013 17:19

                Hollande est une escroquerie lui-même, le reste est à son image


                • lulupipistrelle 1er juin 2013 19:16

                  En tout cas, je suis enchantée que cette loi inique sur le mariage pour tous, ait permis à chaque citoyen de voir le socialisme, même grimé avec le faux nez de la social-démocratie, sous son vrai jour : 




                    • Serpico Serpico 2 juin 2013 02:00

                      Oberkampf

                      J’aurais dû m’abstenir de cliquer sur le lien : ça m’a soulevé le coeur.

                      Dire que ces fils et filles de p... se réclament « d’idéaux » et blablabla et blablabli...


                    • Constant danslayreur 2 juin 2013 08:20

                      Beuarrrrrrk

                      Les intellectuels progressistes parisiens s’étaient émus de cette entrave à la jouissance et à la consommation du corps. Comment une société peut-elle être heureuse si l’on fixe des limites morales au plaisir sexuel ?

                      Le texte ignoble précisait ainsi que les enfants étaient « consentants », avant d’aller encore plus loin dans le progrès sociétal : « Si une fille de 13 ans a droit à la pilule, c’est pour quoi faire ? » et « trois ans pour des baisers et des caresses, ça suffit ». smiley

                      Plus rien ne m’étonne de la part de Kouchner et Co, mais je me suis demandé comment Simone de Beauvoir, Jean Paul Sartre et d’autres plumes prestigieuses pouvaient signer pareille horreur...

                      Je me savais très ignorant, par contre j’ignorais que j’étais à ce point bisounours... pu... de criminels, votre « talent » vous pouvez vous le mettre là où je pense.
                       


                    • 59jeannot 2 juin 2013 08:07

                      ras le bol de cet enfumage médiatique.
                      le peuple se meurt, les ricains vont nous annexer et empoisonner avec leurs produits merdiques.
                      Alors, que quelques homos veuillent s’unir, comme tout à chacun, cela vaut 3 lignes dans les Libé,
                      figaro, ou Le point etc......poubelles médiatiques mais pas plus.


                      • henocconeh 2 juin 2013 23:27

                        jusqu’où iront les hommes avant de comprendre l’escroquerie des droits de l’Homme, du libéralisme ?
                        Choisir la liberté c’est faire n’importe quoi, c’est l’individualisme pur, c’est la marchandisation de la famille via les mères porteuses, etc.
                        Je suis abasourdie que par cette volonté de liberté on arrive à détruire une société, un modèle ancestral qu’est la famille.
                        Si on regarde en plus ce qui s’apprend dans les écoles, et j’invite tout à chacun à lire les manuels scolaires pour contempler avec effroi la destructions insidieuses qui y est faites, avec les instits démissionnaires, ou non, ne généralisons pas !

                        Que les gays se marient et bastas, on va rire quand ils divorceront et devront payer comme nous les frais de prestations compensatoires, mais qu’on ne touche pas aux enfants, c’est ça que je refuserai toujours dans cette loi


                        • guy777 17 février 2014 14:28

                          Merci de ne plus réagir aux posts de JL, çà sent le troll à plein nez.

                          Je ne vois pas pourquoi les cathos nous enquiquinent avec le mariage pour tous, s’ils ne veulent pas que deux hommes ou deux femmes s’unissent, ils n’ont qu’à garder le mariage religieux pour eux, et nous laisser notre mariage Républicain, et d’en faire ce que nous voulons, nous, les laïcs.

                          Pour ceux qui disent que le mariage ne représentent plus rien : c’est on ne peut plus faux. Si les amoureux choisissent de se marier, c’est bien parce que pour eux (et pour moi donc) cela représente quelque chose ! Tant qu’il y aura des mariés, le mariage aura du sens...

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