Les causes de la délinquance, lettre d’une éducatrice à un éducateur
Cher collègue éducateur,
« Ne prenons pas le problème à l’envers, c’est bien cette société qui produit de la violence, et ceci n’est que la conséquence des maladresses successives de nos politiques ! », dites-vous en partie lors d’un commentaire déposé sur le blog « L’EDUC écrit ». Au risque de vous paraître désagréable, je me permets de préciser que je ne vous rejoins pas sur le propos. Car s’il est des responsables à trouver face à la situation de délinquance de certains jeunes aujourd’hui, la seule évocation de la société et des politiques me paraît réductrice et caricaturale. La situation n’est-elle pas, en effet, plus complexe que cela ?
Si certains jeunes flirtent avec Dame délinquance seulement parce que la société est violente et les politiques inefficaces, pourquoi les jeunes ne sont-ils pas alors tous délinquants ? Parce qu’ils sont pauvres et exclus, me répondrez-vous peut-être ? (Excusez-moi, cher collègue, pour ce "petit jeu" de questions-réponses). Mais la violence n’est pas, il me semble, l’apanage des pauvres, encore moins leur fatalité ! Et il en va de même pour le mécanisme de l’exclusion, qui est malheureusement inhérent à la société humaine. L’exclusion n’est pas que sociale ou culturelle, elle revêt bien d’autres parures. Elle peut être psychologique (je fais référence ici aux personnes considérées comme "hors norme" parce que souffrant de difficultés psychologiques), affective (exclure l’autre à travers un rejet d’ordre affectif), liée à l’origine, au savoir-être (rejeter l’autre parce qu’il est différent, l’homophobie en est un exemple), liée à la pensée... En ce sens, beaucoup ont à supporter les affres de l’exclusion, à des degrés divers certes, mais la peine fut encore plus douloureuse pour quelques uns que pour certains gamins des quartiers. Et ils ne sont pas nécessairement devenus délinquants.
Le tout est, me semble-t-il une question de norme dominante dans laquelle il est de bon ton de s’inscrire. Or nous sommes bien là au cœur d’une problématique sociétale face à laquelle chacun est assujetti. Etre dans la norme et se fondre dans la masse ou oser être singulier au risque de se voir parfois exclure de la communauté. Et le secteur social n’y échappe pas. Il est en effet actuellement de bon augure chez les éducateurs qui oeuvrent dans le social (en opposition avec le champ du handicap) de critiquer fiévreusement M. Sarkozy, et ce, quoi qu’il fasse et quoi qu’il dise, n’est-ce pas là une forme de pensée dominante et excluante ? Je ne défends pas particulièrement la politique du ministre de l’Intérieur mais toutes les propositions sont-elles à rejeter en bloc ? Quoi qu’il en soit, le débat est quasi-impossible à mener sur le terrain, sous peine d’une forme d’exclusion de la communauté éducative (en faisant en sorte que "l’éducateur traitre" parte de lui-même...). Mais pour en revenir à nos jeunes « pauvres et exclus qui vivent dans une société violente, dirigée par des politiques qui ne servent à rien », (j’assume ici la caricature de vos propos dans la mesure ou ce discours est celui de bon nombre d’éducateurs de rue), mon expérience quotidienne ne m’amène pas à penser la situation de la même manière que vous. Beaucoup de ces jeunes évoluent dans une posture de toute puissance, certains s’inscrivent dans une réelle impunité, et ce malgré des délits parfois graves. D’autres, parfois les mêmes, bien que sans emploi, passent leur vacances en Thaïlande où ils paieront une Asiatique pour les accompagner et leur donner du bon temps durant le séjour, en se moquant des éducateurs qui partent en vacances au camping. Les vêtements de certains sont des marques de la tête aux pieds, leur portable est dernier cri, tout comme la console dans la poche. Ces jeunes ne sont-ils que des vicitimes ? Ne peut-on pas les appréhender également comme des acteurs de leur posture d’aujourd’hui et surtout de celle qu’ils pourraient adopter demain ? Une jeune fille m’a résumé récemment la pensée de certains : « Pourquoi aller bosser huit heures par jour pour payer ton loyer et ta voiture alors que tu peux gagner la même chose en quelques jours ? ». Elle faisait référence au trafic. Ce dont je parle ici, c’est du quotidien de mon travail d’éducatrice en prévention spécialisée. Or, je crois à la portée d’un accompagnement éducatif auprès de ces gamins, je crois à un vrai boulot éducatif mais pas tel qu’il est mené actuellement sur le terrain. Pas dans un tel contexte de victimisation. Face à ces nombreux constats, bien réels, quelle est mon hypothèse ? Que la responsabilité est tant partagée qu’elle finit pas être diluée... Les politiques n’ont pas anticipé le phénomène, peut-être par manque de volonté ; l’école n’a pas été en mesure de s’adapter ; certains parents, et je dis bien "certains", desdits gamins ne se responsabilisent pas suffisamment face à leur enfant, ils ne disent pas l’importance de l’école, ont peur parfois de dire non ; le décalage culturel de certaines familles ne représente pas toujours une aide dans ce contexte ; les éducateurs de rue, premiers acteurs sociaux sur les quartiers, sont trop souvent responsables d’un discours de victimisation des jeunes, ils ne les aident pas à se responsabiliser, à être acteurs de leur présent et de leur avenir. Enfin trop de citoyens lambda laissent parfois un gamin de dix ans leur manquer de respect dans la rue, par peur, par lassitude, par désintérêt ? Ils perdent l’initiative de se positionner en adultes structurants. N’est-ce pourtant pas cela "faire société". On peut enfin ajouter le rôle des médias de masse, la mondialisation, et j’en oublie certainement.
J’espère, cher collègue, que le tout ne vous aura pas froissé mais j’attends impatiemment le moment où chacun regardera la situation en face et cherchera enfin des solutions adaptées à des réalités de terrain. C’est de la société de demain dont il est question.
115 réactions à cet article
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De toute façon, on s’en fou TOTALEMENT des raisons des délinquants, tout de qu’on exige c’est leur liquidation pur et simple.
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@ Talleyrand
100 % d’accord avec ton commentaire. Rien à rajouter, sinon pour aller dans ton sens : le reconditionnement plutôt que le divan.
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...« D’autant que dans notre culture encore trop imbibée de christiannisme, l’animalité profonde de l’homme est encore largement sous-estimée. »
Le type de phrase qui ne veut rien dire. Le problème qui nous préoccupe étant spécifiquement humain la part d’animalité profonde de l’homme ne peut être invoquée en tant que cause dans le phénomène de la violence. Le christianisme a révélé à l’homme sa propre violence : le message 2000 ans plus tard n’est manisfestement pas entendu...
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Je ne me pose pas en tant que chrétien en disant cela. J’aurais pu prendre l’exemple du Bouddha ou de zaratoustra, pourquoi pas. Il se trouve que par mon éducation je maitrise mieux le message chrétien, il est vrai. Mais depuis que dieu est mort avant même d’avoir probablement existé nous savons que l’homme ne devra son salut qu’à lui-même. Ce que je réprouve dans votre discours c’est cet anti-christianisme de bon ton qui se rallie au discours ambiant. Ce point de vue finit par devenir une langue de bois qui empêche de raisonner sans idées préconçues. Si on analyse le message du christ on voit tout simplement que la violence humaine est au coeur de son propos. Il révèle une vérité d’un point de vue antropologique (je laisse de côté la théologie) mais qu’on ne veut pas voir. On préfère comme toujours s’en prendre à des boucs émissaires...
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Bonjour, Il est vrai que cette forme de « lettre ouverte » peut donner au lecteur d’Agoravox ce sentiment d’exclusion auquel vous faites référence. Il se peut qu’il s’agisse d’une maladresse de ma part mais l’idée était de faire de cet interlocuteur, une sorte de représentant de la pensée dominante au sein du secteur social. Je m’adressais alors à lui de manière à marquer l’opposition dans laquelle je m’inscris face à cette pensée. Toutefois, l’interlocuteur existe bel et bien et nous avons effectivement correspondu sur mon site « L’EDUC écrit ». Isabelle Buot-Bouttier
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C’est pour cet énoncé que je vous remerciais, talleyrand : « C’est ce que je me suis dit. J’espère que votre combat aura un écho en France. Il en vaut largement la peine ». Les réponses ne se plaçant pas toujours au bon endroit, cela crée parfois des confusions... I.B.B.
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Bonjour !
Agréablement surpris de votre article !
En effet les éducateurs habituellement sont d’une niaiserie affligeante ! Il n’en est rien pour vous ! Il rêgne en effet un sentiment d’impunité et de force chez ces jeunes, mais en aucun cas un esprit de responsabilité.
C’est à mon avis ce que doit être une « punition », une invitation à se responsabiliser.
Je regrette d’ailleurs que certains parents se refusent à mettre des fessées ! Toute la question est de savoir gérer la peine à appliquer. C’est même un instinct en nous tous, si nos jeunes enfants traversent la rue et prennent le risque de se faire écraser, notre premier réflexe est de ... mettre une fessée ! Et l’enfant sait de suite pourquoi, si la peine est juste.
L’enfant, et l’adolescent savent qu’une punition (juste) est aussi une marque d’attention : je te punis parce que « tu le mérites » ou plutot parce que tu mérites mieux que ce que tu viens de faire !
Bonnes pistes donc...
Bill
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Je ne pense pas qu’une fessée soit un moyen de « responsabiliser ». C’est un moyen de faire savoir à l’enfant que vous êtes plus fort que lui. Voilà tout.
L’obéissance n’est pas une valeur en soi. La conscience et la responsabilité si. Si un gamin de 3 ans s’aventure sur la rue, j’essaierai de lui faire comprendre ce qui aurait pu se passer si une voiture l’avait touché. J’emploierais des mots, des onomatopées, des images, bref, je jouerais la comédie et il comprendra tout autant, sinon mieux.
Pour un enfant plus âgé ou un ado, l’apprentissage de la responsabilité passe par le fait d’assumer la conséquence de ses actes ou de ses choix.
La punition par l’autorité aboutit à éviter le comportement délictueux seulement quand l’autorité est présente et en mesure de s’imposer. Est-ce la peur du policier ou celle de l’accident qui devrait en principe nous obliger à lever le pied de l’accélérateur ?
L’Etat, avec sa répression, a tendance à nous infantiliser. Mieux vaudrait qu’il nous responsabilise.
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Je crois que vous m’avez mal compris benevole.
Je crois qu’il ne faut pas « s’interdire » la fessée, ce qui est différent. Etant moi-même père (d’un jeune enfant), je sais aussi de quoi je parle ! Il est vrai aussi que je ne mets de fessée que très rarement, je ne me souviens plus de la dernière.
Evidement, il vaut mieux expliquer avant d’être répressif et être patient aussi, et à l’écoute. Mais ceci à mon avis ne doit pas empécher cela. Mon exemple n’était peut-être pas approprié, je voulais simplement mettre en valeur que la punition est une façon d’obliger l’enfant ou l’adolescent a assumer son acte, et à le comprendre. Nous parlons donc de « fautes ». Mais aussi à poser des limites précises, et à montrer que nos rêgles sont fermes. Il est évident qu’on ne punit pas un enfant, ou un adolescent « sage ».
Vous ne savez peut-être pas ce qu’est la délinquance dans certains quartiers et le mépris pour les autres et leurs souffrances qu’on peut y trouver Là ce n’est plus une fessée qu’il faut, peut-être à défaut de n’en avoir pas mis plus tôt...
Mais ce n’est que mon avis...
Bill
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Bonjour Bill, La question de la fessée est un vaste débat, dommage que nous se soyions pas parvenus à le dépasser depuis Dolto, quoi qu’il en soit, je vous rejoins tout à fait dans ces propos : « Et l’enfant sait de suite pourquoi, si la peine est juste. L’enfant, et l’adolescent savent qu’une punition (juste) est aussi une marque d’attention : je te punis parce que »tu le mérites« ou plutot parce que tu mérites mieux que ce que tu viens de faire ! ». Ces notions de justesse et de justice, tout autant que celles de l’attention (et donc de l’amour)sont essentielles en terme d’éducation. Poser un cadre, une limite, dire non, de manière juste et adaptée à un enfant est une preuve d’amour nécessaire et structurante. je conseille un livre très intéressant à ce sujet : « Pourquoi l’amour ne suffit pas » de Claude Halmos, Editions Nil. Il me semble que l’auteur évoque dans cet ouvrage un des maux de notre société d’aujourd’hui face à l’éducation. I.B.B.
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Bonjour Bénévole, Verbalisation, responsabilisation et autorité ne peuvent-ils pas coexister dans un message éducatif ? I.B.B.
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Pour Bill et BB
Je suis soulagé de savoir, Bill, que vous ne vous souvenez pas de la date de la dernière fessée que vous avez administrée.
En écrivant ma réaction, je pensais plutôt aux personnes pour qui la fessée ou la taloche sont un mode habituel d’expression.
Mais en dehors d’un geste d’énervement, qui soulage celui qui donne, quel peut bien être le mérite d’un châtiment corporel ou même d’une autre punition ?
Personne n’a répondu à ma question : voulez-vous d’une société où les gens ralentissent quand ils aperçoivent un gendarme ou un radar ou d’une société où les conducteurs ralentissent pour éviter un risque d’accident ?
Il me semble qu’il y a quelque chose de puéril à avoir plus peur d’une amende ou d’un retrait de points sur le permis que d’un accident avec séjour à l’hôpital pour soi-même ou pour autrui.
Les deux peuvent-ils coexsiter ? Disons que si l’éducation était partout basée sur la responsabilisation (dans les familles , à l’école, les lois de l’Etat), l’autorité ne serait pas nécessaire. Je la considère donc comme un constat d’échec de notre société.
Jusqu’à preuve du contraire, je pense qu’un automobiliste responsable à son volant peut mieux juger de la vitesse à adopter compte tenu de l’état de la route, du trafic, de la visibilité, etc...que le législateur derrière son bureau.
Un père de famille responsable ne conduira pas sans assurance, sauf peut-être s’il estime que le seul moyen d’éviter un plus grand risque est d’utiliser le seul véhicule à sa disposition.
Mais j’admets que beaucoup de parents, l’école et l’Etat choisissent la facilité et « dressent » l’enfant à l’obéissance plutôt qu’à la responsabilisation. Et qu’il faut aussi adapter l’enfant à ce monde là.
Jusqu’au jour où, lors d’un nouveau procès de Nuremberg, les accusés coupables de l’inacceptable diront encore « j’ai obéi ».
Cordialement
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Pour ces cas là, la fessée c’est trop tard, fallait le faire bien avant. Il n’y a plus que l’artillerie.
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Les causes de l’augmentation exponentielle de la délinquance des mineurs sont purement politiques.
L’on importe et l’on permet l’infiltration massive d’une misère farouchement attachée à des valeurs et à des coutumes qui sont à l’antipode des notres, et une fois sur place, on s’ingénie à l’exclure avec sa descendance.
Ceci est en plus perpétré dans une société où l’autorité depuis longtemps a cédé la place à la permissivité,au désordre, et le respect au laxisme, à l’incivisme.
Pour atténuer les effets indésirables du phénomène, on utilise les services d’éducateurs psy. qui constatent l’évidence. C’est juste mettre un cautère sur une jambe de bois.
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une bonne education limiterai la delinquence c’est le devoir de chacun délever ses enfants dans le respect des règles sociales dans la non violence.... « Enfin trop de citoyens lambda laissent parfois un gamin de dix ans leur manquer de respect dans la rue, par peur, par lassitude, par désintérêt ? » c’est ben vrai...personnellement j’interviens si je vois quelque chose et le seul inconvenient c’est souvent de se retrouver agressé par les parents du petit cherubin....eux le frappent sechement mais si seulement vous vous permettez de lever la voix les mères poules defendent leur progéniture bec et ongles et leur apprennent qu’il n’existe aucune autorité que la leur....dès lors le gamin est libre de vous faire un doigt d’honneur...
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139175 c moi j’avais oublié de remplir la zone pseudo et email
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Vous avez raison : les parents font bloc avec leurs mômes car la société est de plus en plus atomisée, et les gens hésitent de plus en plus à faire des réflexions en cas d’incivilités. Quand j’étais gosse, on craignait surtout les réactions des parents de nos petits camarades, généralement relayées, en pire, par les nôtres.
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Les vrais éducateurs sur le terrain sont généralement d’accord avec les observations de cet article. J’aimerais ajouter que la « toute-puissance » ressentie par les délinquents leur vient surtout du gavage que nous infligent les médias en permanence, d’une sous-culture de merde, recyclée des ghettos U.S., qui fait du proxénète le « rôle-model » aux-côtés du dealer, et qui prône ouvertement la satisfaction immédiate des pulsions, au besoin par le vol, la violence, et même le meurtre. Quand à l’école celui qui travaille est soit une gonzesse (sous-représentées, en effet, dans la délinquence, et bizarrement absente de toutes les bandes qui traînent en bas des cités) soit un bouffon, quoi de surprenant. On a autant besoin d’un kulturkamp que de remèdes socio-économiques.
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Ils cherchent quelqu’un pour le poste de vigil en haut du mirador du « kulturkamp », t’es libre ?
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Même pas drôle. Mais oui, je crois que le combat culturel contre les formes qui glorifient systématiquement le prédateur s’imposent. Quand on érige Joey Starr en modèle, fric, frime, quasi-impunité dans la violence, pas surprenant que les mêmes se comportent comme lui.
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les « mômes », bien sûr.
Il serait bon de se pencher aussi sur les sondages montrant un véritable décrochage des plus jeunes qui trouvent de moins en moins grave qu’on transgresse la loi. Aux USA un sondage auprès des jeunes hommes révèle qu’ils sont nombreux à s’identifier à des héros de feuilletons qui peuvent, à l’occasion, tuer pour assouvir leurs envies/ambitions. Le fait que l’exemple puisse venir d’en haut n’arrange rien, bien sûr - surtout quand les turpitudes des politiques sont étalées à tout bout de champ, mais qu’on même temps on trouve normal qu’un joueur de foot, saltimbanque télévisé ou trader de chez Goldman-Sachs gagne des millions, tout comme les patrons des grandes boîts qui se sont arrogés un droit de pillage quasi-illimité de leurs sociétés au moyen de stock-options. A côté, les politiques sont effectivement des bouffons.
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@l’auteur
J’ai été déçu de cet article et cela dès les premières lignes qui auguraient d’une logique partielle composée de racourcis plus ou moins dangereux. Je me permet d’apporter quelques critiques (constructives je l’espère) et des compléments d’informations.
« la seule évocation de la société et des politiques me paraît réductrice et caricaturale. La situation n’est-elle pas, en effet, plus complexe que cela ? » Donc selon vous l’influence de la société sur les individus est si simple à appréhender ?! Vous auriez alors pu nous gratifier d’un résumé de la situation dans ce cas. Selon moi, cette influence, au coeur des mécanismes socio-psychologiques entrainant la recrue d’essence de la violence chez les (de plus en plus) jeunes, est déterminante bien que s’inscrivant dans un tout. La question est de savoir quels sont les paramètres les plus influents dans cette transformation.
« [...] le mécanisme de l’exclusion, qui est malheureusement inhérent à la société humaine. » D’accord avec vous, mais le défis d’une société est bien de lutter contre ces phénomènes exclusifs afin d’offrir à tous ses membres une place, un rôle à jouer pour le bien de tous. Accepter l’exclusion ou pire, la favoriser, est ce qui est de plus destructeur pour une société. La résurgence actuelle de la violence n’est qu’un des signes de cette destruction.
Pour mieux me faire comprendre je vais énumérer quelques uns de vos nombreux exemples et leur apporter mon analyse.
« Beaucoup de ces jeunes évoluent dans une posture de toute puissance, certains s’inscrivent dans une réelle impunité, et ce malgré des délits parfois graves. [...] Les vêtements de certains sont des marques de la tête aux pieds, leur portable est dernier cri, tout comme la console dans la poche. »
Voilà le coeur du problème de votre analyse et que vous vous obstinez, tel votre mentor démagogue, de regarder en face et avec lucidité. Vous reprochez aux jeunes ce que vous acceptez de la part de tous les autres membres de la société. La liste que vous donné n’est en aucun cas l’appanage des jeunes (provennant de quartiers défavorisés et issus de l’imigration, n’est-ce pas ?) mais bien des dérives de la société dans son ensemble.
Et c’est bien de ce point de vue qu’il faut comprendre la citation « Ne prenons pas le problème à l’envers, c’est bien cette société qui produit de la violence, et ceci n’est que la conséquence des maladresses successives de nos politiques ! ». Les jeunes ne font que reproduire, à leur niveau et avec les moyens qu’ils possèdent, ce que la société produit, à commencer par les politiques. En effet, si ce n’est les politiciens, qui peut se targuer d’impunité en France ? Je n’ai pas besoin d’évoquer toutes les affaires en cours ou déjà « classées » pour vous en convaincre j’espère.
La citation de la jeune fille est aussi à remettre dans un contexte global que vous évitez d’analyser : il est aujourd’hui possible pour certains, et cela en toute impunité puisque cela est parfaitement légal, de gagner le montant de toute une vie de travail manuel en quelques jours. Je parle bien sur des footballeurs professionnels, des artistes mais aussi de tous les « boursicotteurs » à tous les niveaux qui ne font que jongler avec de l’argent (pas le leur) sans produire aucun travail qui soit bénéfique pour la socitété. Encore une fois, pourquoi, si vous l’acceptez pour ces derniers, refusez-vous cette façon de penser aux jeunes d’aujoud’hui ?
« le décalage culturel de certaines familles ne représente pas toujours une aide dans ce contexte », car selon vous, il faut un « calage culturel »(? ?!)
Quelle abbération, mais cela rentre en directe ligne de votre pensée uniformisante et réductrice. Vous aviez déjà annoncé la couleur avec le début, plus ambigu il est vrai :« Etre dans la norme et se fondre dans la masse ou oser être singulier au risque de se voir parfois exclure de la communauté. » Je m’oppose catégoriquement à une telle vision liophilisée de la société. Une société devrait toujours avoir comme ambition de permettre à toutes les différences de s’exprimer pour en tirer le meilleur parti pour l’ensemble. La recherche d’une « normalité » ne peut conduire qu’à des formes de fachisme plus ou moins violentes.
« Enfin trop de citoyens lambda laissent parfois un gamin de dix ans leur manquer de respect dans la rue, par peur, par lassitude, par désintérêt ? »
Deux remarques à ce sujet : 1. Toute institutionnaliser (lire à ce sujet Ivan Illich « une société sans école », le seuil 1973) et ensuite en appeler à la responsabilité de chacun est une marque de mauvaise fois grandiose. Est-ce que vous demandez à tous les automobilistes d’arrêter les mauvais conducteurs ? Car la société d’aujourd’hui n’a plus de contrôle sur son fonctionnement totallement régie par des institutions : l’école pour former, la police pour punir, l’hôpital pour soigner, et le plus important : la Loi pour régler tout conflit entre individu. 2. C’est surement la peur de la sanction pénale qui empêche cette réaction. On est passible d’une amende si l’on donne une giffle à un enfant aujourd’hui, non ?
J’attends votre réaction avant de vous faire part de mes idées pour améliorer la situation.
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Bonjour Nico, Je sens en vous le professionnel passionné ! Ne nous sommes pas déjà croisés dans d’autres sphères de débat ? je tenterai de reprendre à vos propos dans l’ordre. « La seule évocation de la société et des politiques me paraît réductrice », oui, c’est un fait, dans le sens ou elle appartient à un discours d’extrême gauche auquel je n’adhère pas. la société et les politiques ont bien entendu leur part de responsabilités dans le contexte de la délinquance mais cette seule évocation est effectivement réductrice. « Le défi d’une société est bien de lutter contre ces phénomènes exclusifs », dites-vous. Comment ne pas être d’accord avec cet énoncé ? Toutefois, si elle est belle et bien à combattre, l’exclusion ne peut être un prêtexte idéologique pour maintenir des gamins dans une posture de victime et légitimer le tout par une pensée politique. « Vous reprochez aux jeunes ce que vous acceptez de la part de tous les autres membres de la société », dites-vous plus loin. Qu’en savez-vous ? Tous les parents n’ont pas les moyens financiers de payer des marques de la tête aux pieds à leurs enfants, pas plus que la dernière PSP dernier cri et c’est une très bonne chose ! Pour quelles raisons ? Parce-qu’il me semble éducatif d’instaurer un dialogue avec l’enfant sur toutes les valeurs qui accompagnent cette dimension : la différence entre l’être et le paraître, la possession, l’utilité des objets qui nous entourent, la manière dont on peut remplacer une heure de jeu vidéo par une partie de cartes, la question de la valeur de l’argent et du travail nécessaire pour l’obtenir. Autant de questions éducatives parfois trop rapidement éludées par certains parents qui, me direz-vous, souffrent d’exclusion, mais qui, je vous répondrais, auraient surtout besoin d’être soutenus pour aborder toutes ces notions avec leur enfant au risque parfois d’oser dire non et de le frustrer. « Les jeunes ne font que reproduire, à leur niveau, et avec les moyens qu’ils possèdent, ce que la société produit, à commencer par les politiques ». Dites-vous aussi. Tous les jeunes ? à la même échelle, en êtes-vous certain ? « Le décalage culturel de certaines familles ne représente pas toujours une aide dans ce contexte ». Voici un énoncé qu’il est très difficile de pouvoir exprimer dans le secteur social. le tabou et le non dit sont massifs ! Et pourtant, la polygamie, la pratique de l’excision, les mariages « arrangés » au pays d’origine, la différence importante d’éducation et de liberté entre les garçons et les filles et le sentiment pour un certain nombre de jeunes, pris entre deux cultures marquées par de réelles différences, sont en effet des différences culturelles qui ne concernent pas toutes les familles d’origine étrangère mais qui ne manquent pas, pour celles qui le sont, de situer leurs enfants dans une vrai problématique de « calage » pour reprendre votre terme. les famillles d’origine étrangère n’ont pas toutes « joué le jeu » de l’intégration de la même manière, même s’il est vrai qu’il doit être bien difficile de pouvoir s’accoutumer à un ailleurs parfois bien différent de son propre monde. Ainsi, à la responsabilité des politiques qui, à partir des années 70 ont construit de manière hative des logements pour ces familles, vient aussi se poser la question du reflexe de survie communautaire. Par une peur d’un inconnu qe l’on ne peut que comprendre, certaines familles ont aussi fait le choix d’une vie communautaire en reproduisant sur un micro territoire, une vie qui s’apparente à celle de leurs origines. Parfois, même, en faisant le choix de ne pas apprendre la langue du nouveau pays. Ce qui amènent parfois certains gamins à avoir un statut de petit adulte relais et de traducteur. Libre à eux ensuite de transmettre et de traduire ce que bon leur semble, notamment lorsqu’il s’agit de l’école. Un enfant reste un enfant ! Quant à la citattion de la jeune fille, la réponse éducative que je souhaite lui apporter, est de réfléchir à l’avenir qu’elle se prépare avec ce mode de pensée, plus que de lui suggérer qu’après tout, ce qu’elle fait est du même ordre que certains hauts placés dans la société. Laissons à Mme Laguiller, un discours qu’elle matrîse si bien ! Enfin, je vous propose, si vous le voulez bien, une relecture de mon article, car l’énoncé « être dans la norme et se fondre dans la masse ou oser être singulier au risque de se voir parfois exclure de la communauté », était un triste constat que je faisais d’un fonctionnement sociétal auquel je n’adhérerais pour rien au monde. J’ai d’ailleurs quitté le secteur social pour ne plus être dans « sa » norme et pour oser, tout en étant professionnelle de l’éducation, être singulière, en toute légitimité. Enfin, pourquoi parlez-vous de tout institutionnaliser ? Pour évoquer ensuite son extrême ? L’institutionnel et la responsabilité ne peuvent-ils pas se conjuguer ? Pour terminer, et parce que toute bonne chose a une fin, je trouve votre idée « que la société d’aujourd’hui n’a plus de contrôle sur son fonctionnement totalement régi par des institutions » un peu paroxystique. mais tout ceci, n’est-ce pas ce qui fait la richesse du débat, cher Nico ? P.S. : "est-on passible d’une amende si l’on donne une gifle à un enfant ? à vrai dire, je ne suis pas en mesure de répondre à votre question, mais vous trouverez certainement une réponse à votre interrogation auprès de spécialistes juridiques. Quant à ma propre interrogation, si je puis me permettre, elle sera la suivante : est-on nécessairement tenus d’intervenir de cette manière ? N’y aurait-il pas quelques nuances de teintes sur la palette des réponses possibles ? Au plaisir de lire « vos idées pour améliorer la situation ». Isabelle Buot-Bouttier.
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Je ne vais, hélas, pas présenter mes idées pour arranger la situation, il me semble bien trop tot pour qu’elle soient comprises par vous. J’en profite pour vous dire que je n’ai rien à voir avec votre profession, mais alors rien du tout. Je suis un simple observateur critique de la société.
J’ai en effet été sidéré par la manière dont vous balayez d’un revers de la main mes argument centraux. Mais peut être est-ce un manque de lectures un peut « alternatives » car votre vision est quelque peut orientée, vous le dites vous-même : « c’est un fait, dans le sens ou elle appartient à un discours d’extrême gauche auquel je n’adhère pas. ». Je n’ai pour ma part aucune limite dans ma réflexion, seule mon bon sens me guide.
Je développe donc mes points clés : (notez les saut de ligne et les espaces, c’est bcp plus lisible )
1. L’exlcusion Je n’ai JAMAIS dit quelque part que l’exclusion était un pretexte. Vous me faites porter ça dans le but de me décridibiliser et d’éviter le débat. Dommage. La socitété actuelle, régie par les institutions : de l’enseignement à l’enterrement des morts, les hommes d’aujourd’hui n’ont plus d’autonomie car ils sont contraints et forcés (par les lois, autre institution) de mandater des institutions pour le faire à leur place. Or cela a un cout qui, par conséquent, ne peut être assumé par une frange de la population. D’ou l’exclusion des plus pauvres, de ceux qui n’adhèrent pas avec la vision normalisé de l’institution, etc. en fait de plus en plus de personnes. Il ne s’agit aucunement des seuls « gamains » comme vous dites, mais bien de toute une part de la société. L’institution déresponsabilise, c’est un fait : on ne peut plus prendre le risque et donc la responsabilité de construire seul sa maison. Il faut l’intervention d’un architecte qu’on le veuille ou non. On ne peut plus prendre le risque et donc la responsabilité de se soigner par sois-même. On ne peut même plus aujourd’hui prendre le risque (? !!) et donc la responsabilité de fabriquer sois-même ses engrais pour son jardin ! Un auteur est en procès pour avoir osé faire paraître, l’inconscient !, un livre qui décrit les méthodes pour produire des engrais naturels ! En effet, cela fait appel à des mécanismes de micro-biologie qui peuvent entrainer certaines maladies (mais pas mortelles je vous rassure). Mais comme vous, et votre mentor, cherchez le risque zéro (dans tout) cela dois vous convenir à merveille !
2. La socitété de consommation Dans quel monde croyez-vous vivre ? Je pose la question suite à votre phrase « la différence entre l’être et le paraître, la possession, l’utilité des objets qui nous entourent, la manière dont on peut remplacer une heure de jeu vidéo par une partie de cartes, la question de la valeur de l’argent et du travail nécessaire pour l’obtenir. » On dirait du Pangloss tout craché. Permettez-moi de vous rappeler que vous vivez dans une socitété dite de consommation, ou la possession (on en est quand même arrivé à vendre la Lune !!!! que vous faut-il de plus ?) est au centre de toute dynamique humaine, ou doit l’être si l’on veut faire partie de cette société. Le paraître est aussi devenu composante de cette socitété. Un exemple parmit tant d’autres : les cyclistes professionnels vous le diront ; il ne faut pas arrêter de se doper ni de se faire attraper, le tout est de gagner le procès (j’ai tiré cela du livre de Lance Armstrong). Cette société n’a plus de valeurs puisque tout est régi par les Lois. On peut avoir aucune vergogne tant que l’on a raison devant le juge c’est bon. Jalabert a tout avoué (« vous pensez qu’on peut faire le plus de 250 km par jour à vélo en buvant de la volvic ?! ») on continu pourtant la « lutte anti-dopage ». N’est-ce pas le summum du paraître ??! En tout cas il faut prendre les « gamins » pour des buses en pensant qu’ils vont prendre au sérieux vos beaux préseptes (auquel j’adhère totalement, vous m’avez compris). Du travail nécessaire pour obtenir de l’argent. Je me répète en vous disant que ceux qui ont le plus d’argent ne travaillent pas le plus, et de loin !!!! c’est une valeur centrale à inculquer aux enfants, or toute la journée ils n’entendent parler que des riches « glandeurs » : footballeurs, artistes, gagnats aux jeux télévisés, etc., etc. Je vous donne ces exemple pour vous montrer qu’il est presque vain d’essayer d’inculquer ces valeurs tout en demandant aux enfant de « s’intégrer » dans la société qui a mis ces mêmes valeurs au placard depuis longtemps. D’où l’importance primordiale de la société, et donc des politiques qui la favorise, dans le « dérèglement » des comportements des enfants. Car il ne s’agit point de « dérèglements » mais bien d’INTEGRATION à une société que vous ne voulez pas voir.
3. Du « calage » culturel (notez ici que c’est bien vous qui avez utilisé ce terme, ou plutôt son antinomique « décalage » et non moi, pourquoi me faire porter le chapeau ?) « de situer leurs enfants dans une vrai problématique de »calage« » dites-vous. Donc le « décalage culturel » est un problème pour vous ? Qu’il serait simple le monde formé que de personnes pensant comme vous, s’habillant comme vous et pratiquant les mêmes règles judéo-chrétiennes que vous ! Il serait aussi tellement ennuyeux ! En tout cas cela me fait penser, de loin je l’admet, à une certaine volonté d’un certain peintre en bâtiment des années 30... Vous continuez avec :« es famillles d’origine étrangère n’ont pas toutes »joué le jeu« de l’intégration de la même manière ». Je vous pose alors la question : est-ce que « l’intégration » est de se fondre dans un moule en laissant derrière tout ce que l’on connaissait avant ? N’y a-t-il que du bon dans « nos valeurs » que vous défendez si fort ? J’habite pour ma part dans un pays ou les jeunes sont confrontés quatidiennement à des questionnements sur les « réalités culturelles » (60% de musulmans, dont peut-être la moitié de pratiquants, 40% de chrétiens dont plus de la moitié pratiquants et surtout 100% d’animistes). Il n’y a aucun jeune qui se « perd » mais bien une tolérance vis-à-vis des différences que l’on rencontre tous les jours. Sortez un peu de votre petit monde et voyagez, vous verrez que lq mixité culturelle ne fait pas que des dégats ! bien au contraire, cela favorise la tolérance.
4. des institutions « pourquoi parlez-vous de tout institutionnaliser ? » Mais je me bats contre cela !!! cf le point 1. sur l’exclusion et surtout le merveilleux livre de Ivan Illich « une société sans école », le seuil 1973 mais que vous ne pouvez pas lire car appartenant « à un discours d’extrême gauche auquel [vous] n’adhère[z] pas ». Alors continuez à lire les lvires qui vont dans votre sens sans poser les questions qui dérangent...
Quelle est la définition de « paroxystique » ? Excusez moi pour ce manque flagrant de culture...
« est-on passible d’une amende si l’on donne une gifle à un enfant ? » Oui, ma chère, on rique une amende et même, si on est prof, une sanction professionnelle si on giffle un enfant. Encore une merveille de la législation. Un précédent post traitait spécifiquement de la sur-législation de la société, je vous prie de le lire et de vous faire une idée la-dessus. quand à savoir si c’est la seule manière d’intervenir, non bien sûr, mais cela peut simplifier la situation si cette giffle n’a pas pour but de se soulager sois-même mais bien de remettre les idées en place à un enfant qui se perd dans une société destructurante.
Quelques mots en guises d’idées pour une autre société : responsabilité individuelle, convivialité, austérité, échange, mixité culturelle, don, sourire, dialogue, etc., etc., etc.
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Cher Nisco, Votre courant de pensée à toute sa légitimité et votre souhait de le défendre est on ne peut plus respectable. Acceptez, toutefois que le fait que je n’y adhère pas (en tout cas dans ses grandes lignes), ne vous permet pas de présager des lectures que je peux avoir. Ne vous semble-t’il pas possible en effet de lire un ouvrage en sachant qu’il ne va pas, à priori, dans le sens de vos idées, mais tout simplement parce qu’il vous permettra toutefois de mieux comprendre cette pensée dans laquelle vous ne vous retrouvez pas ? a la fin de cette lecture , vous pouvez être en mesure de nuancer votre pensée ou à l’opposé de la renforcer, acceptez-vous cela ? Nous sommes ici sur le thème de la liberté de penser et d’accepter l’autre dans sa différence de pensée. Car, reconnaissez en effet, que s’il vous paraît que ma vision est quelque peu orientée, il en est, de manière évidente, de même pour vous. Au sujet de l’exclusion, je ne vous fais porter aucune responsabilité. Le fait de la considérer comme un prétexte est une critique que j’adresse au secteur socio-éducatif dans son ensemble. Quant à la question de la déresponsabilisation de l’individu au sein de la société, je dois avouer que je vous rejoins face à certains arguments que vous avançez. il est, me semble t’il, sur ce point, un vrai combat à mener. La société de consommation, quant à elle, comment pourrais-je y être extérieure, puisque comme vous, elle est mon environnement quotidien ? Cela n’enlève rien au discours éducatif qu’il est de bon ton et parfois salvateur de tenir aux enfants. « Cette société n’a plus de valeurs puisque tout est régi par des lois », dites-vous. il s’agit ici de votre point de vue que je trouve pessimiste à l’extrême. J’ai personnellement et professionnellement des valeurs que je constate également dans mon environnement proche et sociétal. Tout n’est heureusement pas si sombre ! même s’il y a bien entendu beaucoup de reproches à adresser à la société d’aujourd’hui. Quant à votre énoncé « Je me répète en vous disant que ceux qui ont le plus d’argent ne travaillent pas le plus et de loin... », jusque-là, je vous laisse cette idée qui vous appartient totalement. En revanche, vous continuez votre propos sur une véritable aberration éducative : « c’est une valeur centrale à inculquer aux enfants » !!!!! Je me demande comment vous pouvez ne pas réaliser la portée de la dangerosité de votre parole ! Enfin, le « calage » culturel qui est bien votre propre terme est, je le répète, une problématique dans laquelle certains gamins issus de l’immigration sont pris avec violence. Ils qualifient les anciens de leurs origines, de « blédards » avec un ton péjoratif et le français blanc, est appelé le « gaulois ». ils parlent de deux mondes, le leur, la cité, le quartier la famille et le nôtre, toujours celui des gaulois. « Chez nous cela ne se passe pas comme chez vous », combien de fois ai-je entendu cette phrase de la bouche de gamins du quartier. « Chez nous », c’est le quartier et sa famille, « chez vous », c’est le reste de la société. Or, en quoi cette réalité remettrait en cause l’évidente nécessité d’une société plurielle, non normative et multicuturelle ? La question n’est pas « faut-il s’en passer ? » mais comment la mettre en forme avec le plus d’harmonie possible ? ce qui n’est actuellement pas le cas dans certains quartiers français ! La richesse des diversités n’en est plus une lorsqu’au lieu de se rencontrer et de partager, elles s’opposent dans une dualité sclérosée. Sachez enfin, que je n’ai pas attendu votre conseil pour voyager et je vous prierai par la même de ne rien présager quant à mon éventuelle appartenance à une quelconque pensée religieuse. Pour terminer, l’intégration n’est pas un bloc qui consisterait à y adhérer ou à s’y opposer. L’assimilation et l’acculturation sont d’autres exemples de nuances qui permettent d’inclure sa propre identité dans la recontre avec celle de l’autre. Ce que certaines personnes immigrées ont très bien su opérer malgré l’effort important que cette situation demande et en dépit aussi d’un certain rejet du pays accueillant. Votre pensée, aussi légitime soit-elle ne vous donne pas le privilège de l’humanisme, pas plus que celui de la tolérance. Regarder la situation et admettre certaines discordances dans le but de tenter d’y apporter des solutions n’empêche en rien d’être animé de ces notions philantropiques. Je regrette enfin que vos propositions « pour améliorer la siutation » se résume à des mots mais ils ont le mérite, en dehors du vocable « austérité », de faire référence à des notions intéressantes. A développer. Au plaisir. Et merci pour cet échange qui ne peut que faire avancer le débat. Isabelle Buot-Bouttier
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Les premiers éducateurs sont les parents , ni la société , ni l’éducation nationale , ni un éducateur , ne pourra jamais remplacer les parents .
Ce sont d’abord les parents qui communiquent un système de valeurs à leurs enfants . Si ceux-ci sont défaillants , cela sera la loi du plus fort qui imposera au gamin la loi de la jungle .
La solution , c’est de responsabiliser davantage les parents quitte à les éduquer dans leur rôle de parents , mais difficile de revenir sur de mauvaises habitudes prises depuis la petite enfance
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Ca pose le problème... qu’est-ce qu’être un bon parent ?
Moi j’en ai une vague idée, mais ce ne sera surement pas la même que la votre (au moins dans les détails) ou celle de mon voisin. Il n’existe pas de « model » de parent parfaits et l’éducation de chaque enfant est différente car chacun est différent...
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Ce que vous dites Gnole est on ne peut plus vrai. Point de perfection chez le travailleur parent (il est d’ailleurs beaucoup plus facile d’éduquer les enfants des autres que les siens !) mais toutefois des repères de base qui permettent de tenter d’éviter une souffrance importante d’un gamin qui deviendra grand. I.B.B.
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Si vous n’avez pas la moindre idée de ce qui distingue un bon parent d’un mauvais...on peut avoir des craintes concernant votre progéniture... S’il n’y a évidemment pas un modèle unique d’éducation pour un(e) enfant, à terme il y a l’objectif d’en faire un adulte responsable dans une société d’hommes et de femmes...donc respectueux d’autrui...
Tout le contraire de l’individualisme !
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S’ils sont responsable, alors on parle d’individualisme.
Sinon, c’est du collectivisme, ou personne n’est jamais responsable de rien.
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Responsable AU MILIEU d’autres hommes/femmes tels que soi-même, bien que différents : vivre ensemble possible...
Individualisme, égoïsme, égocentrisme : ne reconnaître que soi et ignorer l’autre...
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Quand on affirme que la délinquance est un produit de notre société, on ne parle pas uniquement de la pauvreté (encore que cette dernière apparaisse comme un élément important confirmé par les statistiques).
Nous vivons dans une société dont la valeur principale est l’argent et non la manière dont on le gagne. L’exposition d’une fesse bien modelée dans un magazine peut rapporter plus qu’un mois ou même un an de votre salaire.
Vous pouvez acheter un terrain pour en faire un parking payant et devenir riche mais si vous achetez le même terrain pour en faire un parking gratuit, vous voilà pauvre.
Je veux dire par là que nous vivons dans une société qui récompense l’égoïsme et pénalise l’altruisme.
Bien sûr, il existe des lois qui définissent ce qui est permis et interdit et fixent par ailleurs en amendes et années de prison le prix de la transgression.
Mais il existe, au-dessus de cela, malheureusement, une loi du marché qui réévalue le prix de la transgression en fonction du risque. C’est pourquoi par exemple les dealers gagnent très bien leur vie et- pour peu qu’ils n’échouent pas en prison - seront bien mieux accueillis que vous chez votre banquier.
Dans le domaine des affaires, et pis encore dans le monde financier, les réflexions morales n’ont plus cours. Pourquoi 17.000 enfants de moins de 10 meurent-ils de faim chaque jour ? Simplement parce qu’il n’existe aucun prodit à les nourrir.
J’ai travaillé 11 ans dans l’éducation (éducateur, chef-éducateur, directeur d’établissement) et 11 ans dans l’enseignement. Je pense qu’il est très difficile de trouver le juste milieu entre le loup et l’agneau.
Je veux dire par là qu’en défendant des valeurs de probité, d’altruisme, de travail, de respect des lois, on prend parfois conscience du fait qu’on fragilise, qu’on déforce le jeune face aux loups. Je ne parle pas seulement des caïds de banlieues mais aussi des loups de la finance, c’est à dire des « gagnants » de notre société que leur réussite érige en modèles. Voyez par exemple comment Bill Gates s’est lancé sur les chemins de la fortune.
Un des problèmes est que l’Etat ne nous aide généralement pas à gérer ce problème. Les médias non plus. L’accent est mis constamment sur la consommation de sorte que, quoi qu’on gagne, ce n’est pratiquement jamais assez. D’où une frustration qui doit être gérée par chaque individu d’une manière socialement acceptable.
Ceux qui pensaient pouvoir le faire grâce à la cigarette sont aujourd’hui désavoués. Attention, gros fumeur moi-même, je n’ai pourtant jamais recommandé la cigarette à personne mais force est de constater que c’était un moyen encore assez « soft » de gérer le stress et les frustrations.
En multipliant les interdits et les obligations légales, l’Etat marginalise une partie de plus en plus importante de la population. On veut « normaliser » les gens au contraire de ce que voulait la révolution de mai 68 au cours de laquelle j’ai fêté mes 20 ans.
Qui a raison ?
Aucun progrès scientifique ou philosophique, aucne véritable avancée de notre civilisation, aucune fortune, aucun acte admirable, aucun crime non plus n’a jamais été accompli par quelqu’un qui ne soit sorti de la norme.
En fait, vouloir normaliser la population, c’est ne pas faire confiance à l’Homme. C’est corollairement faire une confiance aveugle à l’Etat.
Bref, c’est déresponsabiliser.
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voilà qui ne tient pas debout : la « délinquance » est un produit de notre société parce qu’ailleurs ou avant, pour les même faits, on parlaient de « criminalité » (et on agissaient en conséquence). Mais la même choses existait, argent ou pas, « fesse bien modelée » ou pas.
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@ benevole
« En fait, vouloir normaliser la population, c’est ne pas faire confiance à l’Homme. »
Si tu as tellement confiance dans l’homme, je te propose d’aller te promener le soir dans certains quartiers de Lille.
tu vas vite ravaler ta confiance et te hater de rentrer chez toi...
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Bien dit. A croire les votes tu as du t’exprimer bien mieux que moi ! En tout cas merci pour cette uintervention pleine de bon sens (ça change...).
J’ai fait un rapide tour sur ton site, bien rigolo ! Je pensais bien que tu étais belge pour oser dire certains trucs si triviaux. Je crois que la France aurait bcp plus à gagner en envahissant la Belgique que la Suisse. Ils pourraient prendre de la graine en terme de réflexion !
Continuons la lutte contre l’ignorance !
A bientôt, je garde ton site sous le coude !
Nisco
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Bonsoir Nisco,
Effectivement, nous avons exprimé en gros les mêmes idées et les opinions de nos lecteurs font penser l’inverse.
C’est trop injuste Mais de la à vouloir envahir la Belgique , c’est t’y pas un peu excessif ?
A+
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Bonjour,
Il y a ausi à Liège des quartiers à mauvaise réputation. A une certaine époque, j’allais m’y promener. Un jour, j’ai vu une bande de gamins avec un seul vélo. Ils s’amusaient à faire du surplace. Je me suis approché d’eux et leur ai proposé de les chronométrer. Nous y avons passé l’après-midi.
Parce que je leur avais consacré du temps, les enfants m’ont demandé quand je reviendrais mais je n’en savais rien moi-même. Alors, ils m’ont demandé où j’habitais.
Et j’ai eu la surprise de les voir souvent traverser la ville pour venir me dire bonjour. L’un d’eux m’a même demandé de l’aider pour ses études et aujourd’hui, 21 ans plus tard, il est régent en éducation physique. Après plusieurs années au cours desquelles il initiait à des activités sportives les jeunes des quartiers chauds, il est gestionnaire de centres sportifs et m’a choisi comme témoin à son mariage.
Je n’essaie pas de nier le phénomène de la délinquance mais je dis qu’il y a au départ une exclusion sociale dont la dévalorisation des parents au chômage n’est pas le moindre effet. Il y a par suite une démission parentale et un sentiment chez les jeunes que, eux, on ne les aura pas. Qu’ils se feront respecter et qu’ils se débrouilleront pour faire de l’argent. N’importe comment. Certains font du rap ou de la boxe et s’en sortent, d’autres s’en sortent par des moyens inavouables mais si vous allez au fond de leurs motivations, c’est avant tout un refus de crever.
Ce refus n’est pas négatif, il est heureux que le jeune l’éprouve. Encore faut-il le canaliser pour qu’il s’exprime de manière socialement acceptable. Mais pour que les jeunes vous fassent confiance, ils doivent sentir que vous comprenez leur sentiment et leur motivation. Et il faut aussi que votre gouvernement vous donne les moyens de votre action et s’abstienne de provocations.
Oui, je fais confiance à l’Homme. Cela signifie que quand il est libre, respecté, responsabilisé, l’être humain est capable de faire progresser la société. S’il est exclu, frustré, réprimé, il peut aussi apporter le désastre mais c’est à l’Etat d’adopter l’attitude la plus adéquate à l’épanouissement de chacun sans actionner ou écouter les sirènes de la peur.
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Bonsoir Bénévole, « Je n’essaie pas de nier le phénomène de la délinquance mais je dis qu’il y a au départ une exclusion sociale dont la dévalorisation des parents au chômage n’est pas le moindre effet. Il y a par suite une démission parentale et un sentiment chez les jeunes que, eux, on ne les aura pas. Qu’ils se feront respecter et qu’ils se débrouilleront pour faire de l’argent. N’importe comment. Certains font du rap ou de la boxe et s’en sortent, d’autres s’en sortent par des moyens inavouables mais si vous allez au fond de leurs motivations, c’est avant tout un refus de crever. Ce refus n’est pas négatif, il est heureux que le jeune l’éprouve. Encore faut-il le canaliser pour qu’il s’exprime de manière socialement acceptable. » dites-vous et je vous rejoins, cette souffrance est parfois palpable chez certains de ces gamins. Toutefois, la question du chômage des parents, tout au moins en ce qui concerne mon expérience de terrain, n’est pas si représentative que cela (intervention en coeur de ville). En revanche, l’attitude relativement passive, désabusée, de parents « décalés », dépassés, est une réalité à laquelle j’ai souvent pu être confrontée. La question à présent est que fait-on de cette souffrance de ces jeunes ? Ne faut-il pas l’entendre dans un premier temps puis réfléchir avec eux à la manière de relever ses manches pour faire face au défi ? Or la réalité est la suivante, la pluspart des jeunes dont il est question ici ont cessé l’école très tôt. Beaucoup ont un petit niveau de collège, sans donc sans diplôme, sans formation et beaucoup ont en revanche certaines exigences en termes de travail, de salaire... A titre d’exemple, on peut dire que plus de la moitié des jeunes avec lesquels nous fixons des rendez-vous au local des éducateurs pour faire des démarches de recherche de formation ou d’emploi, ne viennent pas. Je pense en revanche à un jeune qui venait fréquemment à la permanence recherche d’emploi du mardi. Nous avons travaillé ensemble son C.V., des lettres de motivation, nous avons fait des simulations d’entretiens d’embauche. Ce jeune a aujourdh’ui un C.D.I. depuis deux ans. il s’est accroché, tout simplement. On dit souvent en formation de travailleur social que l’éducateur doit faire émerger l’envie chez le jeune. Un vaste sujet. La systémique, quant à elle, prétend que sans envie du « client », point de salut ! Enfin, tout est encore possible. La tâche n’est pas des moindres mais je pense qu’elle doit passer par une sorte de révolution du secteur sanitaire et social. Quelles sont les motivations des éducateurs, d’ou viennent-ils ? Quelles sont leurs motivations ? Ne sont-t’il pas trop souvent dans une recherche personnelle, narcissique, dans une sorte de réparation qui viendrait panser leur propre blessure, leur propres colères et donc leurs propres systèmes de pensée ? Or n’entraînent-ils pas avec eux des gamins qui n’ont pas besoin de ce combat qui n’est pas le leur ? Je pense que de véritables réformes, des campagnes de communication sur différents thèmes de l’éducation, sur la citoyenneté et une refonte des écoles et structures du système socio-éducatif sont nécessaires. L’éducation n’est pas l’apanage des éducateurs, il faut les amener à cesser d’évoluer dans leur propre sphère, ils doivent enfin instaurer un vrai débat avec leur société. Isabelle Buot-Bouttier
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Bonjour Isabelle,
Je vous cite : « La question à présent est que fait-on de cette souffrance de ces jeunes ? Ne faut-il pas l’entendre dans un premier temps puis réfléchir avec eux à la manière de relever ses manches pour faire face au défi ? »
Sur ce, nous sommes en parfait accord mais c’est sur la manière de le faire qu’il pourrait y avoir divergence de vues.
Je ne préjuge pas de votre attitude mais je réagis à des comportements d’adultes « normalisateurs » que j’ai déjà observés.
Il s’agit bien, comme vous l’écrivez, de « réfléchir avec eux » et non d’attendre ou de tenter d’aiguiller le jeune vers « Je veux un métier » pour l’orienter ensuite vers telle ou telle formation.
Nous, éducateurs ou parents, n’avons pas de solution toute faite. Ce que nous percevons comme bon pour le jeune peut lui être néfaste. Nous avons le devoir de lui communiquer les informations. De ne pas le leurrer.
Car il est vrai que même avec une formation, même en ayant appris à se présenter pour un emploi, le jeune peut encore rencontrer pas mal de préjugés et se voir évincé au profit d’un concurrent. Une récente émission de « Faites entrer l’accusé » évoquait précisément le cas d’un jeune qui avait suivi une formation et obtenu un résultat brillant mais n’avait pas supporté d’être évincé au profit d’un « collègue » qui avait moins bien réussi mais avait le « bon profil ». Il est devenu terroriste.
Peut-être, à bien y réfléchir, la banlieue peut-elle générer ses propres solutions. Après tout, n’a t-elle pas ses propres besoins de biens et de services, sa propre culture riche de plusieurs composantes, ses propres distractions ? Au lieu d’être vécues comme un lieu d’exclusion, que faudrait-il pour qu’elle se regarde elle-même comme un lieu de vie ?
Ceci nous amène au deuxième point marquant de votre réaction : négocier avec l’Etat une politique adaptée. Oui, mais quelle politique ?
Je n’ai évidemment pas calculé les budgets nécessaires mais l’idée pourrait être celle-ci : le Ministre des Sports allouerait des crédits pour la création d’une Fédération des sports de banlieue, ce qui sous-entend des moyens financiers dans chaque banlieue pour créer des clubs de foot, mini-foot, basket, boxe, judo, planche à voile, escalade, etc..etc...avec leurs règles propres, adaptées aux infrastructures disponibles et leurs compétitions,
Le Ministre de la Culture allouerait des crédits pour l’organisation de spectacles donnés par les banlieusards pour les banlieusards. Il pourrait s’agir de groupes de rap, rock , techno, etc..., de troupes de théâtre, de clubs de danse, bref de tout ce qui peut représenter la culture ou la diversité de la culture banlieusarde. Et par dessus tout une radio qui puisse être captée dans toutes les banlieues du pays et qui soit faite pour les habitants et par les habitants.
Les moyens financiers nécessaires ne constitueraient pas nécessairement des dépenses supplémentaires car il y a gros à parier que les besoins en arsenal de répression diminueraient fortement.
Les éducateurs de quartiers constitueraient les relais obligés pour l’accession aux fonds. Leur mission à l’égard de l’Etat serait de garantir que les fonds sont utilisés exclusivement à ce pour quoi ils ont été prévus.
Ce qui va d’abord changer, si on applique cette politique, c’est la gestion du temps des jeunes de banlieue. Ils vont agir, imaginer, créer, accomplir toute une série d’activités. Ce qui changera dans un deuxième temps, c’est le regard des habitants sur leur banlieue. Il faut leur rendre une fierté légitime pour ce qu’ils sont et ce qu’ils font. Ainsi le regard sur la banlieue de la majorité de la population pourra évoluer aussi.
L’être humain a avant tout besoin de se sentir reconnu pour ce qu’il est et ce qu’il fait. C’est bien le but de l’opération. Certains, parmi les plus doués ou les plus chanceux se feront un nom dans le sport ou le spectacle et réussiront dans la vie. Indépendamment de cela tous les participants se seront bien amusés et auront agi de manière constructive.
On appelle ça de la prévention.
Cordialement
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Bonsoir Bénévole, Il est entendu que le fait d’accompagner un jeune dans une démarche de formation ou de recherche d’emploi est un vrai processus d’adaptation à son potentiel, ses ressources, ses souhaits, ses craintes, et la liste est longue. Il ne s’agit en aucun cas de lui « vendre » ou de « plaquer » une formation pour l’insérer dans la « machine société » et faire baisser ainsi les statistiques. Je pense d’autant ce que je précise ici que je suis coach, formée à l’université, ce qui signifie que je pratique le coaching avec toute son éthique, c’est à dire en accompagnant l’autre à accéder lui-même à ses propres ressources. Le coach, ne sait en aucun cas ce qui est bon pour le coaché, il ne possède que l’art du questionnement qui amènera la personne à trouver la réponse qui lui convient.
En ce qui concerne vos propositions, elles sont intéressantes, notamment en ces temps de période électorale, je me permettrai toutefois un bémol. Ces jeunes de quartier vivent de manière trop recluse. Mon expérience de terrain se situe sur un arrondissement de Paris. On ne peut donc pas parler de banlieue éloignée de toute forme de vie. Or, beaucoup des jeunes que nous acconpagnions sortaient très peu de leur quartier. ils pouvaient au pire, accepter de se déplacer dans leur arrondissement mais pas au-delà. Certains faisaient ainsi le choix de leur centre de formation uniquement en fonction de sa proximité géographique. Ces mêmes jeunes qui vont pourtant régulièrement en Thaïlande (toujours dans la même ville). Ainsi, un certain nombre d’entre eux, bien qu’étant nés à Paris, ne connaissent rien de leur ville de naissance et passent le plus clair de leur temps devant la grille de la cité. Pour quelles raisons ? Pas pour des raisons financières mais par un besoin exacerbé de repères. Le quartier, la cité et la grille, c’est leur repère. Le chemin pour se rendre dans cette même ville de Thaïlande, c’est leur repère et la boite de nuit, toujours la même, à laquelle ils se rendent le samedi soir, c’est également leur repère. En dehors de ces lieux qu’ils se sont appropriés, tout est perçu comme inconnu et dangereux. Cela rejoint ce que je disais dans un autre commentaire. Ils parlent bien de deux mondes, le leur avec ces fameux repères et celui des « gaulois », un mon de angoissant et très fantasmé ! Pourquoi préciser tout cela ? Parce que je pense justement que si l’on peut faire ce constat pour des jeunes de quartier de la ville de Paris, alors il me semble important d’avoir en tête que leur principale difficulté est d’aller vers l’extérieur, vers cet « autre monde ». Or, si l’on souhaite s’inscrire dans une plus grande mixité et surtout dans une société plus harmonieuse, alors, le principal du boulot est bien de les aider à aller vers cet extérieur qu’ils craignent tant et non de les maintenir dans cette forme de vie autarcique qui doit être encore bien plus forte en banlieue. L’idée est bien de rassembler les deux morceaux de l’orange pour ne former qu’un seul et même monde, plein de diversité mais unifié. Cordialement. I.B.B.
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Bravo pour votre article !
La plupart de ces jeunes n’ont pas de repère (re-père), le plus souvent parce qu’il n’ont pas ou pas eu de père, c’est-à-dire de figure d’autorité structurante...
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La France est une société à la dérive, c’est l’arnarchie à tous les niveaux !
La France se plaint de ne pas avoir assez de population, alors qu’elle est déjà incapable au niveau de ses structures d’assumer la population existante.
Maintenant on parle de la fameuse natalité française, mais il faut voir dans quelles condition se fait cette natalité. Nous sommes en train de nous réjouir de ce qui sera une catastrophe dans le future.
L’éducation nationale est déjà débordé, on peut parier facilement qu’elle va même imploser !
Dans ma ville on parle d’une baisse de la délinquance, or cette baisse n’est dûe qu’à une formidable organisation de l’économie souterraine qui englobe des gens de plus en plus nombreux, richeS et puissants.
La police traque les petits délinquants, or ceci font parti de réseaux pryramidales et contournent largement tout les dispositifs.
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Sur le fond : RAS. Sur la forme, c’est un peu lourd.
Globalement : article interressant.
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On n’a qu’à faire coincider les allocations familiales avec le carnet de notes, je suis sûr que beaucoup de parents redécouvriront ce que c’est que d’éduquer un enfant....
Après tout dans ce monde capitaliste, autant miser sur les bons chevaux, que de payer les ânes !
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Idée débile... même pas la peine d’en discuter
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@ l’auteure,
Quel constat d’echec que l’article ?
Il y a malheureusement ce sentiment d’impuissance qui m’agace et le fait de toujours tourner en rond, comme une spirale qui engendrera une tornade, ensuite un cyclone et à la fin une tempête.
Mais ce n’est pas une raison de se laisser envahir par le fatalisme.
D’abord, le constat des politiques fautifs de cette gangrène est réducteur et a fortiori bien simpliste. Déjà, la réalité est que tout le monde à sa part de responsabilité (politique, parents immigrés, population française, fonctionnaire, élite, etc...).
Mais revenons sur les causes, responsable de cette délinquance :
- Immigration de masse (suite à Giscard and co) repliant cette main d’oeuvre sous qualifié dans des zones spécifiques. On pourra corréler cette initiative, à celle de la justice qui concentre en un même point les condamnés.
- Stagnation (voir dégradation) de la situation culturelle, économique et éducative de ces zones. La raison est que les politiques pensaient au retour des immigrés dans leur pays d’origine, donc laisser agir le temps pour qu’ils reprennent l’initiative de leur retour.
- Premier souci, les familles s’enracinent dans ces zones et la mutation de la société, en société de service créé un chômage de masse dans ces populations qui ont un manque d’éducation et donc désarmé pour les nouveaux postes.
- Le chômage de masse créé des frustrations et dévalorise une génération (voir émeute de banlieue année 1980). En même temps, la politique de natalité est favorisé, et accroisse la population dans ces milieux (vivent les allocations familliales qui est un revenu non négligeable pour ces familles nombreuses).
- Ensuite, la nouvelle génération enkilosé par les poids des frustrations des générations précédentes et l’économie souterraine manque de répère et donc d’exemple de réussite républiquaine.
De plus, la minorité ayant joué les règles de la république (de l’école) se voit refoulé car assimilé à un groupe de citoyen de seconde zone. Surtout dans l’inconscient collectif, il faut éviter de mettre une personne venant de ces zones car il serait un élément perturbateur dans l’entreprise, sachant que la population française compte 20% de personne hostile à leur présence. Si on fait le calcul sur 5 personnes que l’on rencontre dans la journée, une voudrais... voir le premier commentaire de l’article.
Pour finir, ces générations ne sont que le constat de plusieurs echecs :
- la première celle d’une économie capitaliste qui automatiquement à besoin d’une population de basse classe pour équilibrer l’offre et la demande. En conclusion, le chômage de masse est un facteur stabilisant pour les entreprises, car combien sont ceux qui disent que pour mon travail, il y a plusieurs personnes qui souhaitent prendre ma place et donc bloque la promotion.
- la deuxième est la dévalorisation des générations précédentes qui inspire pour ces jeunes a ne pas imiter leurs parents et donc à ne pas se soumettre à l’autorité parentale et surtout à celle de l’état (policier, instituteur, etc...)
voilà, le constat est amère et pardonnez moi pour mon cynisme. Et pour les pistes, seul l’économie peut apporter une solution et nous savons tous que les politiques sont impuissants et le patronnat aussi.
cordialement
erdal
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à l’auteur,
il y a tout de même la valeur d’exemple de nos gouvernants, ou de non-exemple au choix.
Quand vous les voyez en majorité pris dans des scandales financiers ou autres !
Quelles images donnent-ils aux plus jeunes ?
Que penser de nombreux repris de justice qui trônent actuellement au gouvernement (JUppe, donadieu de vabres, pasqua,...) avec leurs copains pas clairs non plus.Même le président de la raie pudique est concerné par les « affaires ». et clearstream ? le seul emmerdé dans cette histtoire, c’est celui qui a dénoncé l’affaire, denis robert !
Je ne dis pas qu’ils sont les seuls responsables...
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Je cherche une éducatrice spécialisée, égoïste et méchante !
Je vous veux comme auteur de mon « sujet ».
Je suis la plaie et le couteau ! Je suis le soufflet et la joue ! Je suis les membres et la roue, Et la victime et le bourreau !
...
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Est-il possible d’analyser ce sujet sans faire référence aux parents ? Qui doit préparer les enfants à être responsables ?
Moi-même, parent pas dans le besoin et plutôt strict de 4 enfants (pas de télé dans la chambre, pas de portable avant le lycée, manger à table ensemble, mettre la main à la patte à la maison, pas de jeux vidéo, ne regarder la télé que le WE...) je me trouve confronté à l’influence des autres enfants sur mes enfants. Cela se corrige, si l’on peu dire, mais met mes enfants en porte à faux dans leurs groupes de copains sur les habitudes consuméristes et le rapport à l’autorité. En tant que parent d’élève depuis des années, je constate des attitudes pré-délinquantes chez de nombreux ados pour la plupart pas issus de milieux défavorisés. Nombre de ces enfants sont d’ailleurs souvent élevés par leur mère seule à la maison. On peut toujours relier la délinquance aux phénomènes migratoires, mais l’analyse est un peut courte. Combien d’enfants de notre connaissance, partant en 6ième d’un niveau scolaire et de comportement satisfaisant sombrent au fil des ans, les parents se déclarant impuissants ! Il est à noter que le niveau de vie des parents a peu d’importance dans l’attitude des enfants, de nombreux enfants en difficulté appartenant à des familles aisées (avec par exemple le père divorcé qui finance la mère et le rejeton au-delà du nécessaire).Il y a fort probablement un grand déficit d’autorité dans notre société, thème en vogue chez nos politiques, qui se traduit surtout dans les actes par de la répression (on a vu d’ailleurs que le fils de Sarko qui a 10 ans avait déjà un Ipod - Sarko sait-il élever un enfant ?)
Avoir identifié le problème ne donne malheureusement pas de solution miracle. Ce ne sont pas des éducateurs (eux-mêmes pas toujours très structurés) qui peuvent régler tout cela. Des actions à la marge sont nécessaires : réglementation de la publicité, préconisations du CSA, protection des mineurs contre l’alcool, le tabac ou la pornographie... Mais à quoi bon toutes ces mesures si ce sont les parents qui prêtent des films pornos à leurs enfants ou leur apprennent à « rouler des joins » ? Mme Royal avait bien imaginé des « écoles de parents » mais est-ce sérieux ?
En fond de tout ça, il faudrait surtout valoriser les attitudes responsables : « le travail c’est la santé », l’argent a de la valeur, le fond compte plus que la forme. Mais vu notre « société du spectacle », les beaux jours ne sont pas devant nous...
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J’adhère complètement. Espérons que l’auteure daigne lire votre intervention pleine de lucidité.
Deux point me semblent très importants :
1. La perte du père
voici une statistique que l’on a pas mais qui pourrait valoir son pesant d’or : quelle est la relation entre la recrudescence de la délinquance chez les jeunes et la recrudescence des familles mono-parentales ?
2. La formation au rôle (central) de parent
Je suis d’accord que la proposition de Ségo n’est pas très sérieuse, ni la publication d’un guide « être parents pour les nuls ». Mais au fait, comment faisait nos parents ?! Hé bin, les mieux placés pour enseigner le rôle du parent ne ton-ils pas les parents eux-même ? Mais la recherche d’autonomie qui conduit inéluctablement à celui d’individualisme, ne donne plus trop de crédit aux « vieux » comme on les appelle, avec le plus grand respect, dans mon pays d’adoption. Aujourd’hui on met les enfants à la crèche et les parents à l’hospice ! Si tous se retrouvaient à la maison, n’y aurait-il pas des échanges fructueux possibles entre les générations ?
En tout cas bravo pour votre détermination dans la conduite de l’éducation de vos enfants. J’ai moi même « subit ces brimades » étant jeune (pas de sacs chevignon ni de télé à la sortie des cours et autres sévices insurmontables, que fait la ligue de protection des droits des enfants ?!) et y ais survécu.
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J’adhère complétement à ce commentaire...Hello Isabelle BB, veux-tu reprendre ce fil ou tu auras la fessée !
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"Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants,
lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles,
lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter,
lorsque finalement les jeunes gens méprisent les lois, parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien ni de personne,
alors c’est là, en toute beauté et en toute jeunesse, le début de la tyrannie."
Platon 360 av JC
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Mercip papy (tu dois être sacrément vieux vu tes références ), un peu de sagesse platonnienne ne peut pas faire de mal.
Et comme tiran, t’es plus Sarko ou Ségo ?
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Que je sois de droite ou de gauche ne change pas ma vision de l’éducation...
Je pense en effet que les parents d’un enfant ont une résponsabilité forte : apprendre à leur enfant à devenir adulte, conscient et responsable de ses actes.
Certes, certains environnements compliquent la tache des parents éducateurs. Cependant, ils n’ont pas le droit de baisser les bras. L’éducation d’un enfant n’est pas un choix, c’est un devoir. Et si les parents refusent ou baissent les bras, on ne peut que mieux comprendre la réaction des enfants et des jeunes qui se croient au dessus des lois.
Comme le dit si bien Platon, tout part de l’éducation, si non éducation il y a, alors plus rien ne peut empecher l’enfant de se former ses propres lois.
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Question con : comment apprend-t-on à être parent ?
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Merci à l’auteur, à nisco...de poser le problème. Les analyses de la délinquence me renvoient toujours à ce choc subi devant la télé : Un ancien d’Algérie, instituteur, ayant refusé de participer à la torture C’était sur arte, en 2005, je crois. Il pleurait de n’avoir pas encore pu se faire une idée de la raison qui avait empêché certains, comme lui, de passer à l’acte, de torturer. Ni la religion, ni l’éducation, ni l’instruction, ni la culture ne suffisaient à interdire à quelqu’un de torturer. A l’opposé, ceux qui torturaient, soldats Français, pourquoi le faisaient ils ?
On peut se poser la même question quant au passage à l’acte du délit, de l’incendie, du vol, du viol... Si les hypothèses rationelles, pauvreté, marginalité, exclusion, exemples venus d’en haut, politiques, coups de bourse, enrichissement rapide et facile sont multiples, j’ajoute, en plus, le facteur « spectacle ».
Pour avoir fait une partie de ma carrière professionnelle comme éduc au contact de la délinquence, du temps des voleurs de mob ! j’ai observé que la plupart des délits sont effectués par des acteurs à la recherche d’affirmation de soi, devant un public, pour un public... Que ce public soit le milieu marginal ou le milieu de la haute finance ou encore une armée en guerre, ça revient au même. Le voleur de mob ou le trader qui raffle le paquet de millions ou le soldat qui torture me semblent dans le même rapport à l’autre à qui il faut montrer : « c’est moi le plus fort ! » Le même genre de comportement s’observe même de la part d’un ministre del’intérieur qui transgresse ostensiblement la décision de justice qui interdisait une rave dans le Morbihan, l’an dernier.
Pour terminer : l’éduc qui se trouve au contact du terrain est comparable à l’éboueur décrit par Boris Vian, dans « L’arrache coeur » : il doit ramasser les ordures de la socièté avec ses dents mais, à la différence de la Gloïre, l’éduc n’est pas couvert d’or !
Bon courrage à ceux qui sont encore au boulot. L’éduc retraité.
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Dans le même sens que Job
Les CFF (SNCF suisse) ont eu à lutter contre un problème qui avait tendance à s’aggraver : l’utilisation des trains comme arme pour se suicider (je profite pour rappeler à tous que la Suisse se situe, juste derrière le Japon, à la deuxième place en terme de taux de suicide par tête de pipe).
Ils ont essayé les barrières de plus en plus hautes sur les ponts, et autres paliatifs technique dont la société d’aujourd’hui rafole (comme les murs pour empêcher les immigrés, quelle insulte à l’intelligence et à la force l’homme à atteindre son but).
Mais la solution radicale tait en fait toute simple : il suffisait d’arrêter d’annoncer les suicides dans les médias ! Plus d’annonces dans les médias, plus de suicides. Les chiffres sont là pour le prouver. C’est fou ce que la puissance de la « notoriété » peut faire aujourd’hui. Tant est qu’on place cette « notoriété » tout en haut de l’échelle de la société : les idôles d’aujourd’hui ont tous un rapport aux médias, qu’on le veuille ou non.
Nisco
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Bravo ! Génial ! Magnifique ! Beaucoup de talent, quel discourt étonnant !!!
Enfin un peu de lumiére, un peu de bon sens.
OUI les jeunes se victimisent. Nourris, logés, habillés de vetement de marque, gavé en balladeur MP3, en scooter, ils viennent vous expliquer qu’ils sont les victimes innocentes de cette societe capitaliste qui les opprimes.
Ils crient haut et fort - et ils croient - qu’ils sont isolés, parqués, mis à l’écart, dans une societe qui pourtant les éduques, les nourris les habilles.
Le terme de jeune lui meme est assez significateur. Moi je connais les enfants et les adultes. Mais les « jeunes » ??? Ce sont ceux à qui on ne plus rien interdire car ils ne sont plus des enfants, mais qui sont encore bien loin d’être des adultes.
Ils sont flattés par la pub, et engagés dans une dérive consummeriste sans précedent. on leur vend tout ce qu’on peut : pour vendre des CDs, on montre des femmes à poil dans les Clips, pour vendre des DVDs en grand nombre, on crée des séries crétines et stéréotypées.
Installés dans leur cocoon de jouissance consumériste, ils se moquent bien de dilapider l’argent familial, au lieu de l’investir. Mais quand on vient demander le RETOUR, c’est à dire à leur tour de travailler. Là le bas blesse.
Sachant que paradoxallement, leur pouvoir d’achat baissera quand ils travailleront - car il faudra financer logement et nourriture - ils reculent le moment de s’assumer.
ils ne sont pourtant pas idiot, car il y a une chose qu’ils ont bien compris : culpabiliser les autres pour assumer moins de responsabilités.
C’est la faute à la societe, la faute au systeme scolaire, la faute au chomage, la faute aux politique qui font rien. C’est bien sur la faute à tous ces gens là si beaucoup échouent à l’école.......
Moi j’ai une admiration pour les jeunes qui ont su trouver une voie, une passion, un projet des le plus jeune age.
Je pense aux sportif et à Laure Manaudou.
A ceux qui s’engagent en politique.
Je pense à ceux qui font de la musique par passion et pas par frime.
A ceux qui preferent travailler et investir, plutot que de glander devant une playstation, en fumant des pétards.
CEUX LA feront la France de demain. Les autres la subiront.
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On retrouve dans cette lettre le langage « éducatif », comme il existe le langage de psy. Ce qui m’amuse c’est qu’après avoir refuser de s’inscrire dans l’idée que c’est la société qui crée sa propre délinquance, elle parvient exactement à cette conclusion, mais en parlant d’autres aspects sociaux (société de consommation, absence de référence travail, manque d’autorité des parents...). Bref, elle affirme qu’elle n’est pas d’accord et sa démonstration démontre l’inverse...
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Le terme « société » est un pot pourri dans lequel on y met tous les ingrédients que l’on souhaite. En revanche, les « politiques » est une notion plus précise. Or ma conclusion est bien de dire que la « société », soit « l’autre » et le politique ne sont pas les seuls responsables du phénomène de la délinquance. I.B.B.
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La politique fait partie de la societé car la politique a pour mission de gérer cette societé. Je n’ai pas eu la lettre initiale qui a valu votre réponse.
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Cher aspirine, Tout comme les personnes que nous sommes, les mots que nous employons pour le dire et ce vecteur médiatique qui sert à véhiculer ces idées, tout est « société » ! Tout et rien à la fois... La société, concept « fourre-tout » est donc bien en partie responsable de la question de la délinquance mais comme lorsque nous avons dit cela, finalement, nous n’avons rien dit, les politiques, quant à eux, et une fois de plus, ne sont pas les seuls responsables de cette problématique de société qu’est la délinquance ! Au plaisir. I.B.B.
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Cher IBB, Si le terme de société est multiforme, vous ne pouvez critiquer celui qui dit qu’elle est responsable de ces maux... Cordialement
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@ BUOT-BOUTTIER,
Bravo pour cette analyse lucide des causes de la délinquance et dire que j’ai failli loupé cet article !
Noah Norman
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@ Isabelle : bravo pour ton article : deux remarques:la tout puissance est un stade de développement normal de l’enfant préoedipien : au père théoriquement d’introduire la loi.
Il existe malheureusement trop de parents qui ne sont pas adultes et donc incapables d’éduquer leurs enfants. J’ajouterai, pour avoir travaillé en thérapie familiale, que certaines familles sont trés tolérantes sur les trafics tant que le déviant n’a pas été alpagué par la justice, et même profitent du confort amené par les gains illicites....
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Bonsoir Jennifer, Un père « tiers » qui reste toutefois symbolique... Tout au moins dans la conception psychanalytique. L’idéal étant bien entendu une représentation physique de cet « autre » qui vient trianguler la relation duelle mère/enfant. I.B.B.
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@ Isabelle : absolument !
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L’éducation, ca n’a jamais empéché la délinquance !
Seule la répression peut le faire (Cf, accident de la route depuis 5 ans, pas à cause de l’éducation, mais de la repression).
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Mais oui bien sûr ! La répression comme la permission sont des composantes de l’éducation...
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Magnifique article et excellents commentaires. Que du bon ! bravo, c’est un régal.
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Mon cher Demian, ce n’est pas Isabelle mais Jennifer qui te fait un bisou ! J’espère que tu me pardonneras ! Smack, smack, smack !
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Oh Demian : comment te dire : smack, smack et resmack !!!! Je t’aime mais ne le dis pas à Chantecler !!!!!
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@ Demian:Oh oui,je suis belle parait-il :tu veux ma photo ? Explique-moi comment je peux l’inclure à mon nom. Smack !
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OOOOOOOOOOOOOOh,Demian, j’y suis allée sur ton site. Ta Feminity n’est rien par rapport à la mienne ! Mais tu ne me dis pas comment je peux poster ma photo !!!!!!!SSSSSSSSSMMMMMAAAACCCKKK !
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Mais non Demian,je suis femme,et j’ai tout à apprendre ! SSSSSSSSSSSMMMMMMMMMMAAAAAACCCCCK !
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Beau et effrayant témoignage.
Nous avons tous engendrés des animaux féroces, des « aliens » qui sortis de tanières envahiront nos rues et sèmeront la terreur. Tant mieux dans un certain sens car il faudra celà à grande échelle pour déclencher une action civique d’autodéfense.
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@ Mage:il faut sortir couvert et surtout avec un parapluie, dans ce genre d’institution... Le problème, vois-tu, c’est que les gens dans la merde, te foutent souvent dans la merde. C’est comme ça dans la vie, et qu’on grandit !
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Pour apprendre à nous défendre allons prendre des leçons dans les pays civilisés comme la Chine, Singapour, la Tunisie etc.
Ensuite nous saurons quoi faire pour stopper tout celà en quelques semaines seulement.
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Un de mes meilleurs amis a une longue carrière d’éducateur en foyer et ce n’est que des histoires comme la vôtre qu’il me raconte. Il a plutôt affaire à des garçons et apparemment, grand et costaud, il est plutôt soutenu par sa direction quand il doit se défendre. Mais il a perdu toutes ses illusions sur les vertus du seul dialogue avec ce type de public.
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on m’avais dit que cette vie etait facile et largement ouverte aux intelligents et aux energiques,et l’experience me montra que seuls les cyniques et rampants peuvent se faire bonne place au banquet.
on m’avait dit que les institutions sociales etaient basées sur la justice et l’égalité,et je ne constatait autour de moi que mensonges et fourberies.
chaque jour m’enlevait une illusion.partout ou j’allais,j’étais temoin des memes douleurs chez les uns,des memes jouissances chez les autres.
je ne tardais pas à comprendre que les grands mots qu’on m’avait appris à vénerer : honneur,devouement,devoir,n’était qu’un masque voilant les plus honteuses turpitudes................
ceci date du 27 avril 1894 c’est la defense d’un type qui passe aux assises et qui sera guillotiné 1 mois plus tard à 21 ans....
dans la suite de sa defense « il me suffira de dire que je devins l’ennemi d’une société que je jugeais criminelle »
plus d’un siecle après, le problème,bien qu’ayant évolué existait deja....à qui la faute ?????
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Triangulation, triangulation....ça me dit quelque chose...........J’ai pas connu ma mère........
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Bonjour Rantanplan, La triangulation est un terme psy un peu barbare qui fait référence au tiers que représente le père, « l’autre », dans la relation duelle et parfois fusionnelle entre la mère et l’enfant. Le rôle du père dans ce contexte est de faire tiers, de détacher l’enfant de la mère et de l’amener vers la société afin qu’il puisse un jour s’y projeter. Tout ceci est symbolique mais aussi concret dans la relation quotidienne que tissent les parents avec l’enfant. Au plaisir. I.B.B.
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@ Demian:quand je suis rentré Jennifer avait l’air bizarre : elle a fermé le PC, mais j’ai vite découvert la supercherie. Elle m’a dit qu’elle s’était promenée sur Désir d’Avenir !!! On ne me la fait pas !!!!! Va faire le beau avec Isabelle ou Aïcha mais pas touche à Jennifer. D’ailleurs elle attend un enfant et ne cherche pas de père !
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@ Demian:d’abord ma « mochcrétaire » est une bellecrétaire. Et pis j’aime pas que tu te mèles de ma vie privée. A cause de toi Jennifer pleure dans sa chambre. J’t’aiàloeil !!!
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Demian, je vois que tu as retrouvé supertraitresse : je me sens raturé ! Non restoré ! Non essoré ! Non,jsaiplus !!!!!!!!!!!!
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Jvas m’couché...
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salut,
j’ai une question qui peut paraître naïve, mais...
CA SERT À QUOI UN ÉDUCATEUR ??
j’veux dire que je n’ai jamais vu un éducateur de ma vie et que pour autant j’ai un casier judiciaire vierge (pour l’instant !!), et apparemment ça n’a pas l’air de faire beaucoup diminuer la délinquance...
J’ai un peu l’impression que quand quelque chose ne va pas, on dit « allez on va vous DONNER (très important le »DONNER« ) 500 éducateurs de plus !! » (sous-entendu : « et après vous nous faites plus chier » !!).
Je m’interroge : ces enfants/adolescents qui « bénéficient » d’éducateurs n’ont-ils pas... de parents ??
éducatrices, éducateurs, expliquez-moi SVP !!!
Vinc’
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Bonjour Jalvie, Un éducateur spécialisé est un professionnel de la relation d’aide. Il accompagne toute personne qui rencontre des difficultés, qu’elles soient psychologiques, physiques, intelectuelles, éducatives ou sociales. Malheureuseument, le public de l’éducation spécialisée cumule souvent plusieurs handicap à la fois. Ainsi, un éducateur peut aussi bien travailler dans un centre pour enfants ou adultes autistes, psychotiques, déficients intelectuels ou handicapés moteurs, qu’auprès de personnes S.D.F ; de mères isolées en foyer, dans des services de placement d’enfants (l’aide sociale à l’enfance). Il peut aussi intervenir dans le cadre de mesures éducatives décidées ou non par un juge lorsque l’enfant rencontre des difficultés dans son foyer (cas d’interventions éducatives au domicile des parents). Enfin, il peut aussi travailler en prévention spécialisée, c’est à dire auprès de jeunes de 12 à 25 ans sur des quartiers en difficultés. Le travail de l’éducateur est d’amener la personne à être la plus autonome possible. Cette autonomie sera bien sur très relative s’il s’agit d’un enfant handicapé ou d’un jeune en difficulté sociale. L’éducateur travaille toujours en équipe, avec d’autres éducateurs, des psychologues et parfois d’autres professionnels tels que des A.M.P. (aide médico psychologique), des psychomotriciens, infirmiers. Si sa formation (3 ans) est pluridisciplinaire (psyhologie, philosophie, pédagogie...), l’éducateur intervient avant tout sur un axe éducatif avec un objectif d’autonomie de la personne accompagnée. J’espère avoir répondu à votre question. Au plaisir. Isabelle Buot-Bouttier
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Bonjour,
Je ne vois pas en quoi ton argumentation absout la société et ses acteurs qui ont la main plus ou moins longue. Le sentiment de toute puissance de ses jeunes lié a un déficit éducationel me semble prendre racine dans les dysfonctionnements profonds de la société qui ont favorisé les pertes de reperes a tous les niveaux culturels, sociaux, getthos, culte de la consommation etc...
Donc effectivement, dans un tel contexte, des enfants se sont parfois construit de facon a restituer de maniere brutale la souffrance sociale qu’ils ont recu (directement ou indirectement) et que le baton peut, dans beaucoup de cas, etre la seule solution (si le coup est bien donné).
Mais s’il faut user du baton avec cette « petite » délinquance qui ne se laisse pas réeduqué, il serait logique d’utiliser le baton envers la grande délinquance présente au sein des milieux politiques, industriels et financiers. Une grande délinquance qui genere en partie les dysfonctionnements sociaux et qui sert consciemment ou inconsciemment de modele a la petite délinquance (Grande mafia planétaire vs petites mafias locales).
Sinon, cela revient a écoper l’eau qui déborde sans chercher a fermer le robinet.
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Votre discours est assez dangereux ideologiquement parlant. Il permet de justifier certains idéaux sarkozistes qui un jour ne feront pas la différence entre un délinquant qui a des circonstances atténuantes dues à la misere sociale actuelle et un autre qui s’est laissé glissé à des penchants a-sociaux. Banaliser votre propos et vous aurez surement les fellicitations de la droite la plus dure du monde mais vous risquerez probablement d’exclure enormément de jeunes délinquants qui osent tout parce que la société actuelle est en train de gommer l’image du pere ou du patriarche. Ils ont besoin de reperes mais pas forcément d’une caméra de surveillance à chaque coin de rue ou d’un flic pret à les tazerisé à la moindre alerte ni d’éducateurs délateurs qui s’infiltreront jusqu’aux classes maternelles pour chercher les « genes de futurs délinquants ».
Lorsqu’on parle de délinquance et de misere, depuis Victor Hugo, on sait que les forçats etaient plutot des gens de catégorie sociale assez défavorisée alors que les corrompus ont toujours eu des cols blancs. Je n’aborderai pas votre discour moralisateur assez bancal qui met en parallele un casseur avec touriste en Thailande... Si des statistiques de lien entre les phenomenes existent alors il faut les mentionner et mettre une référence. Il est exclu bien sur de citer quelques études canadiennes qui pourrait aller vers des idéaux nauséeux, on sait que les ecoles de psychologie canadiennes font peu de cas des droits du patients et des droits de l’homme (cf l’affaire Cameron dans les années 50-60).
Enfin, les causes de la délinquances sont profondéments ancrées dans la pauvreté et le sort des parents. Difficile d’etre amoureux d’une société qui laisse au RMI des parents souvent diplomés... A une époque, le traitement social de l’injustice déclenchait des insurrections aujourd’hui on a trouvé une parade... la chimie des anxyolytiques et des idées psychologisantes qui cachent une sorte de psychorigidité féroce.
Sans rancune,
Yannick Comenge
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Bonjour Yannick, Merci de prendre le temps nécessaire à la réflexion concernant le vote politique que vous ferez en temps et en heure. Quant à moi, ne vous souciez pas de mes choix « inconscients » et gardez-vous bien d’aller si vite en besogne, je vous en serais bien reconnaissante. Sans rancune. Isabelle Buot-Bouttier
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A l’attention de Nisco, êtes-vous tant animé par vos idées que vous vous en trouvez en difficulté pour rester à la limite du correct en terme d’accusation on ne peut plus que douteuses ? Bien dommage ! I.B.B.
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Quand on s’érige comme vous en défenseur de la pensée unique, il faut en assumer les retombées chère madame. Et excusez-moi si je ne mets pas les gants, je trouve simplement que cela suffit comme ça et que l’intellectuel se doit de garder un esprit critique que j’ai bien du mal à décelé en vous.
Excusez-moi encore de vous blesser dans votre amour propre mais l’avènement d’idées comme les votres font craindre de bien plus dur blessures pour l’ensemble de la société. YC le souligne d’entrée de commentaire « dangereux idéoligiquement parlant », c’est on ne peut plus clair.
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Chaque individu est responsable de ses propres choix et de ses propres actes ! Et malheur à cette société qui cesse d’inculquer les règles essentielles de la bienséance, de la citoyenneté, du respect pour soi-même et pour autrui ! Tout le reste n’est que mauvaise littérature...
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Je n’ai de cesse de vous lire Mme Buot-Bouttier, et j’adhère sincèrement à vos paroles, teintées de justesse, d’ouverture, de sincérité et courage.
Continuez s’il vous plait, comme vous le faites, dans le respect d’autrui (ce qui n’est pas le cas de tous)
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J’ai une amie éducatrice qui travaille dans les fameux centres fermés (anciennes maison de corection) dont on a beaucoup parlé, et qui concernent les délinquants les plus dangeureux.
Or pendant les émeutes dans une certaine ville du Sud de la France, qui on dévasté le centre ville et où on a dû évacuer 4000 personnes menaçées de mort, il se trouve que les résidents de ce centre on fait tous le mur pour aller en découdre avec les forces de l’ordres. Ils en ont récupéré une partie à l’hopital avec blessures diverses.
On peut toujours analyser la délinquance des jeunes et de ce qu’elle a d’anarchique, comment la traiter et la solutioner.
Cependant il faut également constater en France le dévellopement d’un formidable « lumpen-prolétariat », qui plus est récupéré en forme de mode, largement diffusé par les certaines chaines de télévision, a travers la musique et les codes vestimentaires.
Ainsi on en abreuve largement notre jeunesse de cette sous classe sociale qui devient largement le point de référence et d’indentification des adolescents. Pas seulement dans les classes sociales défavorisé, comme des parents pendant 15 ans s’échinent à élever, éducer leur enfants, et au moment de la puberté tout vole en éclat, réduit à néant.
J’ai grandi en région parisienne, dans des cités, je connais très bien les délinquents, et je rencontrais tout les jours les différents éducateurs qui travaillent dans les quartiers. Alors qu’il y avait déjà des taux de délinquence élevés, j’avais alors 20 ans lorsque j’ai vu arrivé cette sous-culture, je me souviens très bien m’être dit « tout est foutu, ça va dégénérer dans tout les sens », et c’est ce qu’il s’est passé.
On véhicule l’apologie de la criminalité, des commerces ilicites, de l’argent facile, le matchisme, le faste des gangs, quand on ne tient pas des propos ostentatoirement racistes, c’est cela que Jack Lang qualifie lui-même d’« Art », ou qu’un Olivier Besançenot s’afiche lui sur des ablums de soi disants musiciens tenant des propos que l’on peut qualifier d’incitation à la rebélion et à la guerre civile et étnique, on ose en plus se comparer à Brassens.
De plus en zone ZEP, l’éducation nationale ne peux que fournir les bases les plus élémentaire de la lecture, permetant de déchiffrer un texte qu’à 40% des scolarisés. D’ailleur des journalistes anglais découvrant les banlieues considèrent que l’on y parle une sorte de « créole », mais même le créole est beaucoup plus riche.
Donc ce système difuse dans la société des gens avec des caractèristiques plus proche des homme pré-antique que d’un homme du 21 ème siècle même de condition sociale très modestes.
L’expèrience d’Hartur Mage, est l’exemple type de comment on gère un problème que l’on refuse de voir. Les acteurs se contentent de maintenir à flot leur structure et de protéger leur emploi.
En fait lorsque la directrice de l’établissement dit : « vous n’avez pas bien compris votre travail » il faut comprendre « surtout pas d’éducatif ».
Je vais peut-être en choquer certains, mais je tiens à préciser que c’est du premier degré, le terme qui décrit le mieux certains centres éducatifs fermés ou pas, ce sont des « Zoo », à la seule différence qu’ils ne sont ouvert au publique.
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A ces jeunes qui glandouillent et vivent de moyens malhonnètes, pensent-ils qu’ils seront un jour adultes, parents, et aussi vieux tôt ou tard, quelle fierté tireront-ils de tout ça, vis à vis de leur mômes ?
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Comment blamer les parents pour manque d’autorite et de controle sur leurs gosses lorsque des gamines de 12 ans peuvent obtenir des IVG en allant voir l’infirmiere du college qui fera suivre au planning familial et le tout sans meme que lesdits parents en soient informes... !
Le modele de la femme active qui accouche entre deux rendez-vous professionnels et qui fait garder son nourisson par des tiers est aussi une calamite dont on ne mesure pas les consequences.
Le vide spirituel et moral prone par les iconoclastes de tous bords se paie aujourd’hui avec l’emergence d’une generation de brutes , hallucines par les jeux d’arcades et le flot ininterrompu de crasse charrie sur l’internet.
On a bien plante.... voici le temps des recoltes !
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Cher Demian, et aussi Chère Auteur,
Avec beaucoup de bon sens et probablement d’observation, vous mettez le doigt sur un phénomène extrêmement important en matière de délinquance, de ghettoisation et de comportement en général dans votre post. En fait, et dites-moi si je me trompe, vous parlez de communautés, de groupes et des règles d’appartenance à ce groupe qui pour une bonne part sont des règles d’identification.
C’est vrai aussi sur le terrain... on constate par exemple, que dans « les cités » - ce qui ne veut pas dire grand chose, mais bon, c’est une façon de délimiter une catégorie sociologique - les jeunes sont soumis à des règles tacites qui sont incroyablement plus complexes et contraignantes que les règles de la société dans laquelle ce ghetto est inclus. Dans la société en général, il suffit de se dire bonjour pour respecter une étiquette de politesse - dans ces cités, il faut se dire bonjour d’une certaine façon, taper dans la main d’une certaine façon, avoir un angle dans le regard d’une certaine façon, approcher un territoire d’une certaine façon, être habillé d’une certaine façon, et je passe les longues descriptions des codes vestimentaires, etc...
Autrement dit, ce n’est pas que ces jeunes n’ont pas de valeurs ou de repères - c’est plus simplement que ces valeurs ne sont pas les mêmes. Dans les ghettos américains que je connais bien pour avoir travaillé sur le terrain là bas pendant un temps, il existe même des codes d’appartenance dans certaines bandes consistant à tuer quelqu’un. Au final, c’est encore plus contraignant que « d’avoir un job » dans d’autres milieux - car refuser, peut parfois signifier « devenir la cible ». Avoir fait de la prison peut être aussi un « droit d’entrer ». Certains sont même morts pour avoir oublié de mettre leur « bandana rouge », signe d’appartenance au quartier ou au gang.
Il semble que la notion de bandes, de groupes, d’appartenance à une communauté quelles que soient ses règles est un facteur inhérent à l’individu. On vit mieux dans une bande d’amis que seul et isolé. On s’y amuse plus aussi. On peut aussi réaliser de plus grandes choses à plusieurs. Et aussi, tout simplement, ne pas crever.
Cela nous ramène inévitablement au problème de l’exclusion. Si la société a pour toute réponse d’exclure - et la prison est un bel exemple d’exclusion sinon le plus symbolique d’entre tous - des groupes avec des règles différentes et souvent opposées à celle définies par « l’exclueur » se forment.
J’irais même plus loin - est-ce que certaines de nos valeurs chrétiennes pour beaucoup d’entre elles, ne sont pas basées sur des réactions aux valeurs des anciens persécuteurs - romains en l’occurrence - pour qui le sexe était une chose naturelle, qui pratiquaient le bain chaud quotidien, qui aimaient manger avec volupté au cours de banquets interminables, etc. Les chrétiens y ont répondu par un rejet du sexe, les bains étaient considérés comme beaucoup trop voluptueux, le jeûne, le carême comme une preuve d’abnégation.
Pour revenir au sujet, l’expérience de Benevole avec son groupe de jeunes est très significative et j’ai constaté moi-même ce type de comportement. Si tous les éducateurs ou même les gardiens de prison avaient la même attitude, on constaterait un net recul de la délinquance.
Quant aux autres critères - société, politique, richesse, pauvreté, éducation parentale - malgré une influence indéniable, il me semble secondaires parce que j’ai pu observer dans ma vie tout et son contraire dans ce domaine : un jeune devenu délinquant alors que ses parents architectes possédaient un 200 m2 place du Troca, un autre devenu délinquant dans une famille immigrée mono parentale dont la mère était analphabète et dont le premier appartement était situé dans la goûte d’or - mais dont un frère est aujourd’hui médecin et la soeur prof de maths à la fac d’Orsay. Par contre effectivement, il suffit de voir ses fréquentations pour un peu mieux comprendre son parcours.
J’en viens à penser que toute idée visant au perfectionnement de la société afin de résoudre un problème - en d’autres termes - d’apporter une solution macro politique à une situation individuelle - est bien jolie sur le papier mais ne fonctionne pas. Si l’on attend une évolution non consumériste de la société avant d’agir ou que le problème de l’emploi soit entièrement résolu avant de faire quelque chose, on pourra probablement attendre longtemps. Ce qui ne veut pas dire non plus qu’il ne faut rien faire pour résoudre ces problèmes car encore une fois, ce sont des facteurs secondaires, mais néanmoins des facteurs.
Mais, c’est là que je rejoins la plupart des propos de l’auteur. Au final reste l’individu et sa RESPONSABILITE individuelle. La solution est souvent dans le détail - échec scolaire, drogue, fréquentation, parcours personnel et problèmes individuels, etc. Et je parle de responsabilité, pas de culpabilité.
Ou sont les leviers sur lesquels l’éducateur peut agir ? Ils sont là finalement (éducation, drogue, faire de la prison une chance de s’en sortir au lieu d’un facteur supplémentaire d’exclusion, revivifier les buts et les aspirations individuels de l’individu que l’on souhaite aider, etc.) Dans tous les cas, ils font appel à la responsabilité individuelle. Ce sont des leviers sur lesquels l’individu lui-même peut agir si on lui en laisse la possibilité.
De plus, comment aider quelqu’un à s’en sortir si on lui refuse cette notion de responsabilité. Si l’on serine à longueur de discours à un jeune qu’il est en rien responsable de sa propre condition mais que tout vient du grand méchant Sarkozy (oh le monstre - juste d’écrire son nom me file la chair de poule) et d’un concept aussi nébuleux que « la société », ça consiste à lui expliquer qu’il n’a aucune chance de s’en sortir car les leviers de commande lui sont inaccessibles. Et que la seule solution est de brûler des voitures. De plus, c’est aussi lui signifier qu’il n’est rien, qu’un vague concept sociologique inutile et incapable. Et en brûlant quelques véhicules, il va clairement essayer de vous prouver le contraire. Si on lui parle de sa responsabilité individuelle, à l’inverse, ça lui prouve qu’il a été au moins assez « intelligent » et causatif pour s’être foutu dans la merde à ce point et que SES choix face aux problèmes rencontrés (les facteurs secondaires évoqués par beaucoup et dont je parle plus haut) n’étaient pas les bons.
J’ai aidé un SDF une fois qui s’en est réellement sorti, non pas en lui filant de l’argent, mais en refaisant son parcours avec lui et en lui faisant prendre conscience de chaque tournant dans sa vie qui l’avait amené là où il en était - certes, il s’est effondré en larmes en constatant que c’était lui qui avait déterminé sa condition (je n’ai jamais vu un adulte pleurer autant je crois) - mais au final, il s’en est sorti en se disant que finalement, il n’était pas un SDF « congénital », il n’était pas une nullité sans valeur, mais qu’il aurait tout simplement pu faire d’autres choix. Et c’est seulement à partir de là, qu’il a pu être aidé, entre autre, financièrement. Cette expérience nous renseigne d’ailleurs aussi sur les effets pervers de l’assistanat. Il serait barbare de ne pas aider quelqu’un qui a échoué quel que soit sa responsabilité, mais il ne faut pas le faire n’importe comment.
Perso, j’ai un grand respect pour les éducateurs - pour ceux qui réussissent comme pour ceux qui se plantent. J’ai tâté un peu du terrain, je n’aurais jamais pu faire ça toute ma vie. C’est dur et ingrat comme job. Sauf que certains devraient arrêter de lire trop de bouquins de psycho-sociologie-politique et utiliser simplement leur bon sens.
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« ...il s’en est sorti en se disant que finalement, il n’était pas un SDF »congénital« ... »
L’organisation socio-économique française, fait que l’on a pas droit à l’échec, et ce n’est pas un vain mot, la pression sociale est extrêmement forte en cas de défaillance c’est la spirale.
J’ai connu des jeunes avec des passés de délinquants, qui ont éssayé de s’en sortir en prennant un petit boulot, ou une formation en entreprise, or dans pratiquement dans tout les cas, agravé par une posture psychologique instable, la pression exèrcé par les adultes sur les jeunes fesaient qu’ils abondonnaient assez rapidement.
Moi-même pour m’intégrer dans le monde du travail, à l’âge de 17 ans j’ai du subir nombre de brimades, remarque dèsobligeantes, sans parler d’une certaine forme d’exploitation. Mon seul atou est d’avoir su faire profil bas et de laisser le temps au temps.
On parle de la violence des jeunes, mais en regardant bien c’est toute la société française qui est violente. Il y a une grande violence dans l’atitude des gens en général.
La France est le pays indistrualisé, qui produit le plus de richesses avec l’écart le plus grande entre ceux qui travaillent et ne travaillent pas, on a relevé des niveaux de production similaires à ceux du Japon, ça fait encore un pression sociale de plus.
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Bonjour Isabelle,
Je suis tombé, par hasard, sur votre article qui m’a touché.
Vous me semblez commencer à percevoir que la nature même de notre société actuelle interdit toute action, comme si elle s’abandonnait volontairement aux délices morbides d’un déclin accéléré (valeurs mortifères). Vous paraissez aussi ressentir en quelle manière le conditionnement idéologique des « individus » (le troupeau), via l’école et la propagande (les media) se porte garant de l’élimination des déviants.
En fait, il semble que vous commenciez à vous interroger sur la pertinence de vos efforts et sur l’apparente absurdité d’un système, qui semble s’ingénier à accumuler les obstacles et à gêner, sinon empêcher, le travail de gens de bonne volonté comme vous, encore dotés d’un bon sens atavique.
Ce début, douloureux, de réflexion vous classe ainsi, déjà, parmi les déviants et je me permets de vous livrer quelques éléments très fragmentaires (écrire est fatigant : il me faudrait un tableau (noir évidemment) et quelques schémas).
J’aimerais vous montrer que la morale et les valeurs actuelles (autrement dit la pensée officielle ou l’idéologie, qui vous condamnent à l’impuissance) ces valeurs donc, qui vous paraissent absurdes, ne le sont pas du tout. Elles sont même très cohérentes. Simplement, vous partez du postulat que tout cela aurait pour but d’assurer à la société (le cadre communautaire) un développement aussi harmonieux que possible. C’est le cas dans une société structurée classique. Pour ce qui est de la société « française » actuelle, le but est tout autre. (je mets des guillemets parce qu’il n’y a aucun mythe permettant une localisation).
De fait, nous nous trouvons actuellement en Europe (je souligne, en Europe) à un stade accompli de société déstructurée d’où nulle sortie n’est possible autrement que par l’avant, vers une fin amère. C’est-à-dire que nulle force intérieure ne peut plus changer le cours des choses. Se trouverait-il au sein d’une des anciennes nations des éléments réactionnaires (au sens propre et positif du mot) que leur tentative serait condamnée pour deux raisons :
1)Existence de l’instance européenne (mutualisation des décisions, pression des autres membres (cf.l’épisode burlesque autrichien)). Il faudrait, si l’on croit encore à la mythologie des soi-disant démocraties, qu’un changement de majorité ait lieu quasi-simultanément dans presque tous les pays concernés, ce qui est bien sûr hautement improbable. Faudrait-il encore que des candidats « alternatifs » soient autorisés à se présenter (on peut arguer d’infractions aux législations d’exception limitant la liberté d’expression pour les disqualifier) et puissent défendre a minima leurs thèses via les media (les deux semaines d’entre-deux tours en 2002 sont une réponse édifiante en la matière). Si le résultat d’une élection (en dépit de tout ce qui précède) devait s’avérer en contradiction avec l’idéologie en place, il serait tout simplement invalidé sous un prétexte quelconque : Aucune alternative politique ne sera jamais permise.
2)Existence d’une hyper-puissance militaire (non contre-balancée) et hautement dangereuse qui est justement le bras armé de ceux qui intérêt à notre état d’impuissance et de désarmement moral (les bénéficiaires de la dénommée « mondialisation », les mêmes qui poussent à tailler des croupières au monde islamique, morceau résistant de sociétés communautaires aux valeurs encore compatibles avec la vie).
Je ne peux, et donc ne veux pas évoquer la généalogie (historique et spatiale) du processus qui a touché l’Europe depuis la dernière guerre mondiale.
Sans démonstration possible (pour cause d’auto-censure), acceptez mon postulat que l’idéologie actuellement dominante est anti-hiérarchique. Pourquoi une telle lutte ? Parce que la hiérarchie est la base de toute communauté vivante pérenne (qu’elle soit animale ou humaine) et parce que pour hiérarchiser, il faut d’abord a minima différencier, tracer des frontières au groupe, exclure pour rassembler (et donc, soit dit très en passant, racisme et exclusion sont des valeurs positives de toute éternité, n’en déplaise aux censeurs... E pur si muove !) En fait un organisme vivant (assemblage de cellules qui est plus que la somme de ces cellules - La différence est un facteur d’organisation assimilable à l’entropie) ou un groupe humain (idem avec des individus) ne tient qu’autant qu’il est capable de distinguer entre soi et non-soi (barrière, frontière) et de lutter contre cet extérieur menaçant et désorganisant. La hiérarchisation n’est qu’une extension du principe de différenciation.
Pour faire simple, une société communautaire du type de ce qu’étaient les Etats-nations européens (avec des mythes localisés basés sur la race ou le destin), si elle est en bonne santé, entraîne ipso facto (et même en proportion de sa santé, cf. L’Histoire pour ceux qui la connaissent) un niveau élevé de rejet des allogènes. D’où danger potentiel pour une élité transnationale d’être reconnue pour ce qu’elle est.
Dans le cadre européen, seul un état morbide (à faible immunité pour continuer dans la métaphore biologique) garantit la sécurité de nos bergers. La tranquillité des bergers passe ainsi (le pré-requis absolu étant bien sûr une maîtrise totale des media) par une société sans élite nationale ni structures intermédiaires, réduite à sa plus simple expression : un troupeau de zombies incultes et pleins de ressentiment anti-hiérarchique et des chiens (la classe dite politique) qui ramènent violemment les brebis s’écartant du barycentre du troupeau et vont manifester régulièrement leur allégeance au berger. Pour avoir bonne pitance (ou pour faire une bonne carrière), il est approprié de faire soumission en léchant la main de son maître. Le moindre écart est suicidaire et on ne saurait reprocher à nos hommes politiques de s’y plier. D’aucuns le font contraints et forcés, en bons cyniques (Paris vaut bien une Messe ! C’est une allégorie...). Il n’est pas insensé d’imaginer que d’autres « pensent » réellement personnifier le Bien en nous envoyant dans le mur. Après tout (et même sûrement), on peut être politicien et faible d’esprit.
Cet état morbide (la société déstructurée) est aujourd’hui réalité en Europe. Il est donc trop tard, ipso facto, pour tenter de s’opposer à un processus déjà achevé. Ce que nous vivons (allons vivre), c’est, non pas le processus de déstructuration, mais ses conséquences inéluctables.
la victoire du troupeau est acquise, qui réclame les droits égaux et bientôt opposables (il n’existe plus d’inférieurs, donc plus de promotion possible) L’assistanat (charité institutionnelle ou clientélisme puisque ces parasites ont le droit de vote) pompe un gros tiers du budget d’un Etat qui a renoncé depuis belle lurette à ce qui constituait ses tâches régaliennnes (De plus, les cris de singe (crime idéologique cf.plus bas) dans un stade sont évidemment plus graves que l’incendie de milliers de véhicules). Troupeau : cybercitoyens surinformés (de pensée autorisée) ou zombies incultes, sinon analphabètes ?
1) la destruction des entités structurantes (= fortement hiérarchisantes), école, famille, armée, police,église dominante, justice est achevée (intérieurement par la relève des générations qui ont connu la hiérarchie, extérieurement par la féminisation et le métissage forcés)
2) la furie anti-hiérarchique et égalitariste du troupeau (« il n’y a de morale que la mienne ») s’assimile à une revanche des faibles, des subordonnés et des inférieurs : matriarcat (pour le symbole, après Mam aux Armées bientôt Bécassine à l’Elysée), chasse au mâle et castration : invention pénale de la pédophilie, dépénalisation puis promotion de l’homosexualité), idolâtrie de l’enfant, promotion de tout ce qui est morbide et mal-venu (raté de tout poil, malade, handicapé...), xénophilie systématique (évidemment pas germanophilie !), sous-culture mondialiste qui met sur un même pied une symphonie de Bruckner et l’art esquimau ou mélanésien (dans la novlangue « arts premiers »).
3) Des processus d’auto-amplification se sont mis en place : plus le troupeau est abruti et inculte, plus facile est le contrôle médiatique par les bergers ; la féminisation de la magistrature accroît la répression idéologique (lutte contre l’ex-dominant, le mâle), cercles vertueux pour nos bergers, qui n’ont plus qu’à écrire quelques éditoriaux.
4) Mort de Dieu et phase d’hypermoralisme (je suis LE Bien dit le troupeau) Ma morale de la pitié glapissante et de l’égalité est la seule qui existe (même si, depuis des milliers de générations, nous sommes les premiers sur Terre a avoir enfanté (on nous a un peu aidé) une monstruosité aussi contraire à la vie). La morale du plus grand nombre...
5)Totalitarisme de l’Etat qui intervient dans la sphère privée (structure du couple « égalisé » donc disparu, élevage des enfants : ni coups (bourreau), ni caresses (pédophile) et surveiller attendris l’éclosion de ce qui pré-existe dans les bambins. En fait, il ne pré-existe rien et après 15 ans de garderie-« Ecole » et de contrition parentale, on livre à la société les animaux à casquette que vous ne connaissez que trop, à qui l’on paye des vacances pour les récompenser de leurs exactions.
6) Répression idéologique (l’appareil de répression (Police/Justice) a pour fonction de faire respecter les canons de l’idéologie anti-hiérachique (vengeance des faibles, lutte contre les ex-dominants) et n’a plus, depuis longtemps, le souci des biens, des personnes, de la pérennité du corps social, en mettant, notamment, en rapport les valeurs respectives pour la société de la victime et de l’auteur des faits). Le crime suprême (équivalent du régicide) touche aux bergers. Qui n’adhère pas, à la lettre, au Credo officiel est immédiatement suspect d’intelligence, et donc d’un discernement potentiellement dangereux (mouton noir, bouc émissaire promis au lynchage médiatique) Les crimes et délits d’opinion sont ainsi en première ligne (lois spéciales, circonstances aggravantes)
7) Mythe mondialiste : les fameux Droits de l’Homme (puis, sur une échelle descendante de la femme, de l’enfant, de l’animal. A quand les droits de la bactérie puis les droits du virus ??) qu’il faut imposer par la force à ceux qui veulent « encore » vivre dans une tradition nationale localisée (d’où le traitement réservé au monde islamique qui a le tort, semble-t-il, d’être encore vivant) Il est sûr que l’Europe, de ce côté-là, ne saurait aujourd’hui représenter un danger. Ce mythe ne présente aucun type permettant l’identification : Peut-être Kouchner ou l’abbé Pierre ? De quoi être survolté en effet, pour aller nourrir ceux les bombardements de nos alliés ont raté. Nous vaincrons la misère du Monde...
En fait, le core idéologique de la société déstructurée où nous vivons réside dans l’application à différents champs de la notion centrale d’égalité. L’égalité ne peut jamais être obtenue que par la tyrannie des faibles constitués en troupeau sous la bannière du ressentiment. Ainsi, dans chaque champ apparaissent des cibles (ce qui était fort, dominant et doit donc être constamment combattu, dénigré, dévalorisé, ridiculisé). En contre-chant, on a les vertus « positives » actuelles entonnées par les media, qu’il est prudent de tenir pour universelles si on ne veut pas connaître la mise à l’écart ou la prison.
1)Egalité des races
Cible : race blanche, colonialisme (blanc bien sûr)
++++ : métissage, immigration, cosmopolitisme, arts « premiers »
2)Egalité des individus
Cible : élites, entités structutantes (armée, éducation, religion catholique parce que ex-dominante : avez-vous déjà entendu d’un rabbin, d’un imam ou d’un pasteur condamnés pour pédophilie ?)
++++ : citoyens bien informés (= zombies incultes), démocratie
3)Egalité des sexes
Cible : l’homme (masculin), le seigneur de toujours qu’il faut briser, violent, violeur, pédophile, alcoolique, lourdaud, feignant, dénué d’intuition, raciste
++++ : la femme (est l’Avenir radieux, mettre en regard tous les qualificatifs inverses), l’anti-homme (décalque a contrario, dérision et caricature : comprenne qui voudra) 4)Egalité des générations :
Cible : anciens , enseignants (les vrais, ce qui enseignaient et transmettaient un savoir : instits, estrade, autoritaires, bourreaux, ennuyeux, pédophiles, dépassés), adultes : « n’en connaissent pas plus que les enfants »
++++ : enfant-roi, pas d’élevage ni discipline, théorie de la connaissance innée révélée par un enseignant catalyseur (brain-storming d’école primaire), professeuse des Ecoles (plutôt Professeure car la fessée mène en prison ou à l’hôpital via les parents), groupes de réflexion, coloriage, éveil
5)Egalité des droits :
Cible : contrat social, travail, devoir, exigences
++++ : individualisme, assistanat social, parasitisme, droit pour chacun (même, et surtout, le plus mal-venu, à un logement chauffé, éclairé, une voiture, des soins, de l ’argent, des vacances, un Noël, un écran plasma, etc..)
Vous pouvez, en complétant ce canevas, rapporter des évolutions de la morale, en apparence totalement incompréhensibles dans un schéma classique d’utilité sociale, à une nouvelle grille d’évaluation idéologique. Je ne m’y risquerai pas vu le niveau actuel atteint par la dite « liberté d’expression »
Une morale en un lieu et à un moment donné n’est PAS le fruit du hasard.
Pour ce qui relève de votre métier, mon analyse est sombre :
Tous vos efforts individuels sont voués à l’échec, tant que ces valeurs anti-hiérarchiques auront cours et elles vaudront jusqu’à l’implosion finale (via ce que j’ai exposé d’une morale de troupeau appuyée sur un Etat (de plus en plus) totalitaire).
Si découvrant que votre domaine d’activité marche sur la tête (ce qui est sûr), vous ramez contre le courant, non seulement vous ne serez pas soutenue par votre hiérachie et vos collègues, mais vous serez brisée par le système (l’appareil judiciaire est aujourd’hui justement conçu pour traiter les récalcitrants comme vous)
Un rayon de Lune blafard dans votre malheur. Dans n’importe quel autre domaine, vos qualités archaïques (honnêteté, goût du travail bien fait, responsabilité, sens du bien commun, etc..) ne trouveraient, actuellement, pas plus à s’employer.
Un conseil : partez à la retraite aussi tôt que possible (ou alors, l’exil intérieur, faute de mieux, vous faîtes semblant de coopérer) Moi, j’ai réussi à partir en retraite (dans un corps ex-structurant) vraiment très très tôt pour minimiser (autant que possible) ma contribution aux parasites plus ou moins nuisibles et toucher une petite retraite tant qu’elle peut être servie. Carpe diem...
Etre optimiste, ici et en ce moment, est tout à fait possible : Cela consiste simplement à espérer que notre mort (en tant qu’individus) puisse intervenir avant l’effondrement général.
Par le fait de tout ce qui précède, il est aussi évident que toutes les contributions sur l’Agoravox relèvent du fameux emplâtre sur une jambe de bois (y compris la mienne bien sûr). Il vaut mieux, à tout prendre, aller faire du vélo et attendre l’élection de Bécassine (qui sera présentée comme une nouvelle étape de l’EGALITE (variante matriarcale) en marche)
Une de ses premières lois (mise à part évidemment la lutte sacrée et toujours à reprendre contre l’Eternel Masculin) sera , je crois, d’imposer la présence d’un quota de nains(*) dans les équipes de basket ! Un intérieur de 1,15 m, c’est sûr, ça va changer la tactique...
(*) personnes de petite taille dans la novlangue
Conclusion :
Les anti-valeurs conçues pour assurer la tranquillité des bergers (droits égaux, anti-racisme, absence de devoirs et de lien social, primauté de l’idéologie sur l’efficacité, assistanat et clientélisme genéréralisés, nivellement par le bas, chasse aux élites, suppression des corps intermédiaires structurants...) sont CERTES incompatibles avec la pérennité d’une « société » mais tel n’est pas leur but et les états totalitaires où nous vivons ne pourront/voudront, en aucun cas, opérer un retournement idéologique (cf. début de mon propos).
L’Europe en tant que zone de puissance (lieu de vie) de races blanches de confessions chrétiennes n’existe déjà plus et l’espace jadis appelé France sera logiquement, vu ses particularités, en tête du processus d’effondrement.
Salutations et bonne chance
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Le fait est que je ne suis pas canadiens mais s’informer sur les ecoles de psychologie et notamment des errements de l’université de Montreal dans les années 60 permet de voir comment des spécialistes peuvent aller avec les meilleurs convictions au dela de la limites des droits de l’homme.
Pour ce qui est du debat de la délinquance, on peut rappeler qu’il s’est ideologisé depuis notamment le rapport INSERM sur la petite enfance. On peut lire dans un ouvrage publié récemment à l’Harmattan un tableau qui met les conduites de délinquances du niveau faible à élevé... dans un niveau faible on lit « homosexualité et hétérosexualité »... Le tableau en question est fourni par un debateur canadien... mais par rapport à ce point, je soulignerait la faute de gout et meme l’erreur profonde de cet auteur.
Pour finir, on sait aujourd’hui que Nicolas Sarkozy veut légiferer sur la délinquance et verrouiller un système deja mal en point en donnant comme seule voie la repression et la détention... voire la « camisole chimique ». Etre en phase avec ces principes revient renier les bases humanistes de la psychologie mais se rapprocher d’une sorte de communication totipotente et dangereuse...
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Arretez de trouver toujours des excuses !! La société n’est pas responsable de tout ! Pourquoi n’avez vous pas l’honnetete de dire qu il y a des milliers voire d’avantage de « jeunes » qui ne VEULENT PAS se lever pour aller bosser, veulent tout tout de suite, aiment la violence et n’ontpas envie de faire autre chose ??
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Et ils sont nés comme ça ? Le plus simple c’est de les exterminer tous juisqu’au dernier, non ? Seuls ceux qui se lèvent avant 6h30 du matin auront la vie sauve. Gaffe aux pannes de réveil !
Ou tu préfères le fouet au saut du lit ?
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Je viens de lire l’article d’I.B.B (je me permets aussi l’abréviation) et quelques-unes de ses réponses. Je trouve le point de vue d’I.B.B très intéressant car, comme elle le souligne, elle ne tombe pas dans le discours stéréotypé de l’éducateur « de gauche » contre le gouvernement de droite, sans pour autant oublier de souligner certains problèmes politiques.
Je pense que je réagirai plus longuement un peu plus tard (je lisais l’article pendant une petite pause). En effet, je trouve toujours inacceptable les propos généralistes et peu argumentés qui peuvent toujours fuser lorsque de tels sujets sont abordés. Les propos de Yannick, sur « l’éducatrice sarkozyste », sont tout simplement ridicules : aucun exemple, des généralités qui ne peuvent que faire sourire (« on sait depuis toujours que les forçats etaient plutot des gens de catégorie sociale assez défavorisée alors que les corrompus ont toujours eu des cols blancs », qui est on ? plutôt et toujours ? où avez-vous appris la pensée critique que vous revendiquez ?). Votre réponse est anti-constructive. K.
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Bonjour Arthur et malheureusement je vois que tu es une victime de plus de la DMEF. J’y ai travaillé longtemps mais j’ai réussi à me casser avant d’être casser. Quand on pense que ce service est un service d’état décentralisé !!! la dmef est bien connu pour être une bombe à retardement qui finira par exploser...il vaut peut-être mieux quand on voit la forme de maltraitance institutionnelle que vivent les jeunes...sans assistance et adulte référent qui n’ont personne derrière eux pour tenir face à cette violence.La direction a plus peur des jeunes que les éducateurs, même en étant bien tranquille dans un bureau De quoi vous dégouter du métier d’éducateur. Eviter ce type d’institution, vous ne sauverez rien ni les jeunes ni votre peau (même si en général on n’y va pas pour sauver)bonne chance Arthur
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d’accord avec vous, Zozo !
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tant que la france sera divisee par tous ses partis, et non unifiee par une personne, elle n’ira pas droit, mais de travers. Aussi vos idees seront utopiques tant que la gueuse subsistera. dommage ! le roy est mort ! vive le roy !
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tchüss ! et toujours vive le roy !
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Beaucoup de délinquants ne sont pas des victimes.
Notamment ceux que Ségolène Royal appelle, fort justement, des prédateurs.
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Nanterre : un fils de diplomate écroué pour vol
Deux mineurs, dont un fils de diplomate angolais, ont été mis en examen mercredi pour « vol avec arme » à Nanterre (Hauts-de-Seine) et placés en détention provisoire.
Agés de 17 ans, ils ont été interpellés après une série de vols avec une arme de poing aux alentours de la gare RER Nanterre-préfecture et du tribunal de Nanterre. Le mineur, fils de diplomate angolais, ne bénéficie pas de l’immunité diplomatique. (Avec AFP)
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