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Les commentaires de therasse



  • therasse therasse 22 septembre 2011 13:37

    Sans souhaiter qu’on continue à lui offrir des tribunes aussi conniventes, je préfère de loin la mémoire à l’oubli.


    Pour qu’un système démocratique tienne la route, il y a une condition impérieuse : la vertu des « représentants » du peuple et que ceux-ci ne perdent pas de vue que cette qualité de mandataires sensés agir dans l’intérêt général implique des devoirs et une certaine dignité. 

    Leurs droits existent aussi, mais dans une moindre mesure qu’un citoyen moyen.

    Je m’explique : dans un passé malheureusement révolu, quand un lièvre était débusqué, qu’un élu avait commis une indélicatesse, il démissionnait, faisant passer son parti et les idées qu’il défendait avant sa petite personne. 

    Ils le font rarement aujourd’hui ou se font prier avant de s’exécuter.

    Par contre, on ne devrait pas exiger la même chose d’un citoyen lambda sauf exception, si sa faute a été commise aux dépens de son employeur, par exemple ; et pourtant, là, on le fait souvent. 


  • therasse therasse 22 septembre 2011 13:19

    Je précise que ce qui précède ne signifie nullement que je sois favorable à la peine capitale ; j’ai juste voulu insister sur le personnage du bourreau et la psychologie qui doit être la sienne pour accepter ce job.


    J’ajoute que les erreurs judiciaires ne sont pas rares et que, si on ouvre la porte chez nous à la peine de mort on l’ouvre également à l’opportunisme politique, tendance populiste, qui permettra de faire fluctuer le nombre de condamnations au gré des objectifs électoraux. 

    Pour rappel, il faut se souvenir le refus de grâce de Giscard à Buffet qui n’a jamais tué personne, ni avant son incarcération, ni au cours de la prise d’otage fatidique qui a vu Bontemps, autre preneur d’otage, exécuter une infirmière à l’insu de Buffet.

    Des faits divers dramatiques à l’époque du procès (autre prise d’otage dans une autre prison française) a généré la décision de Giscard de refuser la grâce présidentielle.

    Je comprends l’argument du « salaud intégral » qui entraîne des gens à penser que la peine de mort est une excellente mesure d’hygiène sociale. Encore faut-il être absolument certain de la culpabilité de l’intéressé.

    Il subsistera la question du libre arbitre ou du déterminisme social qui n’est pas abordée - tout au moins pas en profondeur- par les cours d’assises. 


  • therasse therasse 22 septembre 2011 12:54

    Si un père de famille venge son enfant assassiné en l’abattant froidement, il sera jugé et condamné à une lourde peine de prison.


    Mais ce que l’Etat américain ne peut admettre et sanctionne lourdement dans le chef d’un proche d’une victime, elle l’institutionnalise et fait faire le travail par un bourreau, un professionnel froid et non concerné.

    C’est cette totale incohérence qui me choque dans cette histoire.

    A la limite, je pourrais admettre la logique d’une vengeance tempérée par la justice : on arrêterait le criminel le jugerait, le condamnerait à mort le cas échéant. MAIS ce serait un proche de la victime qui devrait lui-même exécuter la sentence ou convertir la peine en prison à vie.

    Dans tous les cas, il resterait des peines de mort ; mais ce « métier » de bourreau, un anonyme qui tue froidement me choque personnellement beaucoup plus que de permettre légalement à un proche de faire justice.


  • therasse therasse 21 septembre 2011 17:39

    Lourd de sous-entendus ; elle semble vouloir en dire plus. Mais ses fonctions et le non-lieu ne lui permettent probablement pas d’approfondir. 



  • therasse therasse 21 septembre 2011 12:04

    Voici l’extrait du rapport du procureur qui me semble déterminant :« C. Chronologie de l’attaque supposée et les actions de l’accusé dans les suites immédiates

    La relative brièveté de la rencontre entre l’accusé et la plaignante a d’abord suggéré que l’acte sexuel n’était probablement pas consentant. Spécifiquement, les enregistrements des passes d’accès à l’hôtel indiquaient que la plaignante avait d’abord pénétré dans la suite 2806 à 12h06. Les enregistrements téléphoniques ont montré plus tard que l’accusé avait téléphoné à sa fille à 12h13.

    [Note de bas de page 25 : le jour de l’incident, il y a eu un possible décalage de deux minutes entre le temps indiqué sur le compte-rendu des entrées par clé électronique de l’hôtel et le temps réel, les temps enregistrés pouvant être antérieurs de deux minutes aux temps réels. Bien que nous ayons été informés que les temps des appels dans les comptes-rendus des téléphones portables sont synchronisés aux temps réels, le passage exact du temps ne peut pas être déterminé avec certitude du fait du décalage de l’hôtel.]

    Par conséquent, il apparaissait que, quoi qu’il se soit passé entre l’accusé et la plaignante, les événements s’étaient déroulés approximativement entre sept et neuf minutes.

    Mais à la lumière des défaillances de la plaignante à offrir un récit précis et constant de l’immédiat après-rencontre, il est impossible de déterminer la durée de la rencontre elle-même.

    Que l’accusé ait pu passer un bref coup de fil à 12h13 n’indique pas de manière infaillible quand la rencontre a eu lieu, quelle que soit sa durée, ni où se trouvait la plaignante entre 12h06 et 12h26.

    Toute déduction qui pourrait se concevoir quant à la chronologie de la rencontre est nécessairement affaiblie par l’impossibilité de consolider la chronologie elle-même. » (FIN DE CITATION)

    Les trois heures importantes sont donc : 12h06 (entrée dans la suite) ; 12h13 (DSK téléphone à sa fille) ; 12h26 (moment où Diallo rencontre son chef et à partir duquel son emploi du temps peut être certifié.

    LA PARADE NUPTIALE ET L’ACTE SEXUEL « CONSENTI » ont donc duré 9 minutes, soit de 12h06 (ou 12h04, compte tenu de la marge de fluctuation constatée entre l’introduction de la carte magnétique et l’enregistrement de l’heure) à 12h13 (appel de DSK à sa fille) , soit un maximum de 9 minutes. 

    Autre cas de figure possible :

    Les contradictions de Diallo maintenant un doute quant à son emploi du temps après sa sortie de la suite, donc quant à l’heure précise de cette sortie, il ne reste que l’heure à laquelle elle pénétrera dans la suite 2820 qui permette de s’imaginer le moment approximatif de la fin des ébats : un peu avant 12h26, ce qui permet d’envisager une sortie de la plaignante de la suite 2806 peu avant 12h26. 

    Dans ce cas la séduction et la consommation auraient duré 20 minutes maximum interrompues après 7 minutes du coup de fil du présumé ????? à sa fille.

    MAIS DANS CE CAS, SI LA RELATION ETAIT CONSENTIE ET SI LES CHOSES S’ETAIENT PASSEES DE MANIERE AUSSI CONSENSUELLES, POURQUOI NE PAS LEVER LE VOILE SUR CETTE IMPORTANTE QUESTION DES SEPT MINUTES QUAND ON A LE « PRIVILEGE » DE BENEFICIER DE L’HOSPITALITE DE LA CHAINE DE TELEVISION LA PLUS VUE EN FRANCE, BIEN QUE RIEN NE L’Y CONTRAIGNE EVIDEMMENT,JE M’EMPRESSE DE L’AJOUTER. 

    Pour info, et je crois qu’il est important d’avoir lu ce passage du rapport que j’ai copié-collé en entier, relatif au sperme et aux traces ADN :   

    Rapport VANCE :
    « A. Les preuves sur les lieux des faits

    Sur la base du récit initial, par la plaignante, des faits incriminés, deux lieux à l’hôtel Sofitel ont été identifiés et examinés par les enquêteurs de la police criminelle de New York : la suite 2806, où les faits ont eu lieu, et la zone au bout du couloir du 28e étage où la plaignante affirme, dans ses premiers récits, qu’elle s’est réfugiée immédiatement après les faits.

    [Note de bas de page 18 : parce que la plaignante n’a pas indiqué avant le 28 juin 2011 qu’elle était entrée dans la chambre 2820, cette chambre n’a pas été examinée par les enquêteurs de la criminelle.]

    L’unité de police criminelle a identifié cinq zones, dans l’entrée de la suite 2806, qui recèlent potentiellement des secrétions biologiques telles que de la salive ou du sperme.

    [Note de bas de page 19 : les enquêteurs ont prélevé des échantillons de chacune de ces zones pour un examen plus approfondi au laboratoire de biologie médico-légale OCME. Ces échantillons ne recelaient pas la présence de sperme ou d’amylase, enzyme contenu dans la salive, le sperme et d’autres sécrétions biologiques, y compris les sécrétions vaginales.]

    Le jour suivant, l’unité de la police criminelle a retiré la moquette de l’entrée de la suite, ainsi que du papier peint du mur de cette entrée, et a livré ces éléments au laboratoire médico-légal OCME. Les tests préliminaires conduits par l’OCME ont permis d’identifier cinq zones sur le tapis qui contenait des sécrétions biologiques.

    Une de ces taches, qui a été localisée à environ 2 mètres du lieu où la plaignante affirme que le contact sexuel a eu lieu, recelait la présence de sperme et d’amylase et contenait un mélange d’ADN de l’accusé et de la plaignante. Aucune des autres traces sur la moquette ou sur le papier peint ne contenait de traces d’ADN de l’accusé ou de la plaignante.

    [Note de bas de page 20 : trois des autres taches sur la moquette contenaient le sperme et l’ADN de trois autres hommes non identifiés, et une tache contenait de l’amylase et un mélange d’ADN de trois autres individus non identifiés. La tache sur sur le papier peint contenait du sperme et l’ADN de quatre autres hommes non identifiés. Comme rien n’établit qu’une autre personne était présente durant les faits incriminés, les circonstances de la présence de ces traces d’ADN non identifiées n’ont pas de lien avec l’enquête.]

    Le 14 mai 2011, l’uniforme de la plaignante, qui consiste en une robe et une blouse, a été retrouvé par elle, à la demande de la police, et envoyé au laboratoire medico-légal de l’OCME. Trois traces sur la partie supérieure de l’uniforme ont été identifiées comme contenant du sperme ; deux des trois contenaient de l’amylase pouvant provenir de sperme, salive ou sécrétion vaginale. Seul l’ADN correspondant à celui de l’accusé a été obtenu de ces trois traces.

    D’autres prélèvements sur le corps de la plaignante, dans le cadre de l’examen matériel des preuves d’une agression sexuelle potentielle n’ont pas permis d’identifier de sperme ou d’amylase et donc n’ont donné aucun résultat ADN. De même, des prélèvements sous ses ongles n’ont pas donné de résultat.

    Les prélèvements sous les ongles de la main gauche de l’accusé contenaient son propre ADN ; ceux sous les ongles de sa main droite n’ont donné aucun résultat.

    Un prélèvement pénien sur l’accusé recelait du sperme et contenait de l’ADN de ce dernier, de même qu’une trace sur un caleçon retrouvé après son arrestation. Deux petites tâches de sang sur le caleçon contenaient également le propre ADN de l’accusé, de même qu’une petite tache de sang sur le drap du dessus de la suite de l’hôtel. Au cours de l’enquête, les taches sont apparues comme étant sans lien avec les faits incriminés, car au moment de son arrestation, l’accusé souffrait d’un problème de peau qui entraînait des saignements sur la peau de ses mains.

    A aucun moment la plaignante n’a affirmé avoir saigné pendant les faits, ou qu’un des deux avait subi une quelconque blessure entrainant un saignement ; de même, aucune trace de sang n’a été trouvée sur les vêtements ou le corps de la plaignante.

    Au moment des faits, la plaignante portait deux paires de collants (une plus sombre, une plus claire).

    [Note de bas de page 21 : quand elle a été présentée à l’OCME, la paire claire était à l’intérieure de la paire sombre.]

    Sous les deux paires, elle portait une culotte. Le 14 mai 2011, la police s’est fait remettre ces effets par la plaignante, après qu’elle a été accompagnée à l’hôpital, et les a faits suivre pour examen à l’OCME. L’ADN de l’accusé, provenant de tissus cellulaires, a été trouvé sur la bande élastique des deux collants et sur celui de la culotte.

    L’ADN DE L’ACCUSE, EGALEMENT PROVENANT DE TISSUS CELLULAIRES, AAUSSI ETE TROUVE SUR L’ENTREJAMBE DES COLLANTS CLAIRS, mais pas sur celui des collants sombres ou de la culotte.

    Parce qu’un individu peut toucher des textiles sans obligatoirement y déposer de l’ADN, ces résultats suggèrent que l’accusé à touché les sous-vêtements de la plaignante mais ils ne contredisent ni ne confirment les déclarations de la plaignante, qui affirment que l’accusé a placé sa main à l’intérieur de ses sous-vêtements et touché directement son sexe.

    Le 16 mai 2011, la police criminelle est retournée à l’hôtel, dans la suite, et a, entre autres examens, effectué des prélèvements dans le lavabo de la petite salle d’eau et a collecté des mouchoirs en papier dans la salle de bain proprement dite.

    La plaignante a déclaré qu’après l’incident et pendant qu’elle était dans la suite le 14 mai 2011 avec sa supérieure, elle avait craché dans l’évier de la salle d’eau. Les deux prélèvements dans l’évier et les mouchoirs ont été livrés à l’OCME ; ils n’ont pas révélé la présence de sperme mais d’amylase. L’OCME n’a pas pu extraire un matériel suffisant des prélèvements dans les éviers pour établir un profil ADN. » (FIN DE CITATION)

    Rappelons que les collants clairs sont ceux qui se trouvent en dessous des collants sombres (rapport Vance), que les traces ADN de DSK à cet endroit semblent COMPATIBLES AVEC LE RECIT DE DIALLO devant les médias américains quand elle déclare qu’il lui a pris ses seins puis son vagin. Peut-être compatible aussi avec la « tache », « irritation » ou « blessure » dont les experts n’ont pas statué quant à l’origine. 

    Je me suis fait ma religion, l’élément central me paraissant être la brièveté, dans tous les cas de figure du rapport, ainsi que le silence de Strauss Kahn à ce propos sur TF1. Si les faits entre 12h06 et 12h26 ne sont pas criminels, je ne vois que de bonnes raisons de les raconter, quelle que puisse être la suite du feuilleton.

    L’article ci-dessus consistant essentiellement en une sélection de passages favorables à l’ex-présidentiable, j’ai voulu apporter un peu de nuance à cette « plaidoirie ».



  • therasse therasse 28 août 2011 11:09

    « Présumée femme coupable », OK, mais « présumé innocent de ce viol », laissez-moi rire !


    Compte tenu des éléments matériels récoltés, des sept ou neuf minutes de la rencontre, mais surtout de la focalisation exclusive du procureur sur la victime, DSK pour moi restera présumé coupable.

    J’ai écrit ailleurs qu’il serait souhaitable de remplacer cette stupide présomption d’innocence qui, le plus souvent, ne sert que pour gagner du temps quand le prévenu est issu du « haut du panier » en attendant que, in fine, on le « tire d’affaire », par un autre concept plus neutre et plus conforme à la réalité, à savoir le « doute » qui continue à profiter à un mis en cause jusqu’au procès en dernière instance. Et chacun dès lors, dans la logique de cette nouvelle sémantique, se ferait librement son opinion. 

    On peut en effet difficilement imaginer qu’on arrête, mette en garde à vue, puis en examen un quidam qu’on présume innocent. Si on le présume innocent, on lui fout la paix, point barre.


  • therasse therasse 25 août 2011 21:08

    Décidément, il faut rédiger des tartines pour réussir à faire passer un lien sur ce site :
    Document d’abandon des poursuites du procureur New Yorkais :



  • therasse therasse 25 août 2011 21:06

    Le document ci-dessus en français : motion argumentée d’abandon des pousuites :




  • therasse therasse 25 août 2011 12:25

    @Ensor :

    Effectivement. Et si on le lit on comprend clairement que les mensonges de N. Diallo sont périphériques, soit qu’ils ont trait à son passé, soit à son emploi du temps APRES les faits. Dans les deux cas, c’est hors sujet.
    Il n’en reste pas moins qu’elle a passé sept minutes dans cette suite et que ce fut suffisant pour que DSK la « séduise » ou obtienne son consentement à un acte sexuel et qu’il asperge le tapis ainsi que le chemisier de Diallo de son liquide séminal.
    Tous les records sont battus, tant en matière de vitesse de séduction qu’en terme d’éjaculation précoce.

    Par ailleurs on y lit également que le procureur estime que sa simple conviction ne suffit pas à aller au procès mais il faut également qu’il se sente capable d’obtenir la condamnation (page 4 de la motion, 8ème ligne (... and believe themselves able to prove that guilt to a jury).

    Compte tenu de l’argument des 7 minutes ci-avant, s’il ne se voit pas une bonne chance d’aboutir, il faut qu’il change de job de toute urgence.



     


  • therasse therasse 25 août 2011 11:58

    @L’auteur : « Allez, « A tout péché miséricorde », comme dit le proverbe, surtout s’il ne s’agit que d’une peccadille d’ « homo erectus » surexcité, dans un rapport consenti, ce qui est tout de même reconnu, il faut le rappeler. »


    Précisons que si le rapport sexuel (pécipité : 7 minutes) ne fait aucun doute, le consentement est plus que douteux.
    Quant à la « peccadille », rappelons que la somme des chefs d’accusation pouvait atteindre un maximum de 74 années à l’ombre.



  • therasse therasse 24 août 2011 21:57

    Sept minutes. C’est le temps de passage de Nafissatou Dialo dans la suite.


    Sept minutes pour qu’un coup de foudre survienne entre DSK et Dialo, ou que DSK propose et obtienne un rapport consenti à Dialo .... et surtout qu’il transforme l’essai et se vide les bijoux de famille en partie sur la moquette et le reste sur le chemisier de la plaignante.

    Est-ce crédible ?

    Par ailleurs, on invoque les mensonges de la plaignante dans les termes suivants :
    « In virtuallyevery substantive interview with prosecutors, despite entreaties to simply be truthful, she has not been truthful, on matters great or small, MANY pertaining to her background and SOME RELATING TO THE CIRCUMSTANCES OF THE INCIDENT HIMSELF. »
    Beaucoup de mensonges concernant le « background », les mensonges périphériques, qui n’ont rien à voir avec les faits et quelques uns relatifs aux circonstances de l’incident lui-même.

    La motion du bureau du procureur fait état des fausses allégations relatives à un viol subi par Dialo en Afrique, argument utilisé afin d’obtenir le droit d’asile. Un mensonge indispensable afin de pénétrer sur le sol américain et sortir de la misère. Chacun en pensera ce qu’il voudra ; en tous cas ceci n’a strictement rien à voir avec les faits. Evidemment il y a là parjure dans un dossier gouvernemental, son dossier d’immigration. 

    « She also gave prosecutors and the grand jury accounts of her actions immediately after the encounter with the defendant that she now admits are false »

    Autrement dit, elle s’est contredite quant à son emploi du temps qui a suivi les faits. Le traumatisme subi a évidemment pu perturber sa notion du temps et sa mémoire des instants qui ont immédiatement suivi sa sortie de la suite.

    Quant au mensonge de DSK, celui qui consiste à tenter de faire croire à l’impossibilité de son absence sur les lieux du crime à l’heure dite en se constituant un alibi, SILENCE RADIO ! Doit-on le croire dès lors quand il se rabat sur la relation prétendûment consentie, dès lors qu’il constate que le timing ainsi que les traces matérielles prouvent sa présence ainsi que la relation sexuelle ?

    En tous cas nul ne nie qu’il y a eu rencontre entre les protagonistes durant les sept minutes incontestables et épanchement durant ce laps de temps de liquide séminal contenant l’ADN de DSK. Peu importe ce qui s’est passé après ; peu importe le dossier d’immigration ; peu importe qu’elle ait eu de vilaines fréquentations. On ne viole pas une femme, fut-elle une criminelle ou même une prostituée.

    L’ultime question qu’on est en droit de se poser : le procureur avait-il suffisamment d’éléments pour obtenir une condamnation ? Personnellement je crois que si j’avais été membre du jury, j’aurais pu être convaincu par l’argument des sept minutes, du sperme répandu, du rapport médical. En tous cas il y avait là de quoi convaincre un citoyen doté d’un minimum de jugeotte.

    A ce stade il faut à nouveau citer le procureur :
    « .....But for generations, before determining whether a case should proceed to trial, felony prosecutors in New York county have insisted that they be personally convinced beyond a reasonable doubt of the defendant’s guilt, AND BELIEVE THEMSELVES ABLE TO PROVE THAT GUILT TO A JURY. »
    « Mais depuis des générations, avant de déterminer si une affaire doit être poursuivie, les procureurs, dans le comté de New York ont insisté pour qu’ils soient personnellement convaincus de la culpabilité du défendeur au delà de tout doute déraisonnable, ET SE PENSENT CAPABLES D’ ETABLIR CETTE CULPABILITE FACE AU JURY ». 
    Autrement dit, pour que ce procureur poursuive, il faut quasiment que les carottes soient cuites avant de se présenter au procès, que le dossier soit suffisamment bétonné pour que la condamnation soit acquise. Il peut très bien être convaincu mais ne pas se sentir capable.

    Tout ceci me paraît extrêmement grave, car il ne s’agit apparemment dans l’esprit de ce Monsieur que de l’appréciation d’un cas à gagner ou à perdre avec les conséquences électorales qui découleront de sa réussite ou de son échec. 

    Et bien qu’il soit convaincu dans de nombreux cas de la culpabilité d’un criminel, il préférera le laisser courir, continuer à violer ou tuer, plutôt que de risquer de se planter au procès.

    En le citant, je me suis imprégné de sa logique, de celle qu’il affiche dans la motion qu’il a transmise au juge, mais je ne doute pas que sa motivation soit ailleurs. Avait-il réellement le pouvoir d’aller au procès s’agissant d’un prévenu de l’envergure de DSK ? Celui qui arrive à ce niveau, qui a été dans le secret des dieux peut-il être marginalisé, compte tenu de ce qu’il a appris dans le cadre de ses fonctions ?

    Le bureau du procureur de New York justifie trop son attitude pour être réellement sincère. Il y a des dénis de justice inévitables.   


     


  • therasse therasse 23 août 2011 19:31

    A la bonne attention de tous ceux qui ont quelques rudiments d’anglais, le document émanant du bureau du procureur détaillant les causes de la cessation des poursuites contre DSK :

    Nulle part il ne conclut à une relation sexuelle consentie mais plutôt à la difficulté de prouver l’absence de consentement , ce qui me paraît éminemment différent.


  • therasse therasse 22 août 2011 16:54
    A l’attention de Martine Aubry, qui attend impatiemment le retour en France de son ami libidineux :
    Blanchir un homme en cherchant des poux chez la victime n’est en aucun cas synonyme d’innocenter.
    A moins que vous ne pensiez que les menteuses puissent être violées impunément ; si tel était le cas, il serait prudent pour les politiciennes de marcher à reculons.
    Ce qui devrait compter pour les commentateurs, c’est ce qui s’est passé réellement dans la suite du Sofitel, comment le sperme de l’ex-futur candidat aux primaires PS a-t’il atterri là ? Comment un Monsieur qui a un tel profil de « harceleur » multi-récidiviste a-t’il pu être un présidentiable toléré par les cadors du parti ? 
    Ne me dites pas que cette attitude constitue la norme chez les hommes de pouvoir ? 



  • therasse therasse 22 août 2011 14:54

    Compte tenu des éléments connus du dossier à savoir les blessures de part et d’autre conformes au récit initial de Diallo, les traces de sperme avec ADN conforme, la réputation de marteau-piqueur de DSK (Banon, Piroska Nagy, les 14 copines de Ardisson, celles de Azouz Begag, ...), sa tentative initiale de se constituer un alibi avant de se rabattre sur la version bidon de la relation consentie, il faut être un malade profond ou avoir été totalement lobotomisé pour encore aujourd’hui croire en l’innocence de ce dangereux primate.


    Quant à tous ceux qui l’ont défendu, ou qui se réjouissent de son éventuel retour sur la scène politique, ils sont désormais marqués de la marque de l’infamie pour de nombreux citoyens dotés d’un minimum de bon sens. 


  • therasse therasse 21 juillet 2011 11:46

    Côté Strauss Kahn, on commence par se chercher un alibi, puis constatant un problème de timing entre les faits ayant eu lieu dans cette suite et le déjeuner présumé, avoue une relation consentie.


    Côté Hollande, on déclare dans un premier temps n’avoir été au courant de rien ; puis constatant que les déclarations de Le Fol le mettaient en porte-à-faux, il déclare n’avoir pas été au courant de l’affaire « dans les détails ».

    Voici maintenant, alors que plainte a été déposée, qu’on qualifie l’affaire Banon d’affaire privée. Qu’une agression sexuelle, une tentative de viol ou un viol soit qualifiée d’affaire privée par des gens qui postulent à la magistrature suprême a de quoi étonner, voire inquiéter.

    Mais que toute la caste judéo-socialiste parisienne se soit mobilisée dès le premier week-end de l’affaire new yorkaise et ait fait part avec une assurance inébranlable autant qu’ostentatoire de certitudes quant à l’innocence de leur leader, alors qu’à ce moment ils ignoraient tout du dossier, alors que, de surcroît, toute la classe médiatique commençait à dénoncer -un peu tardivement- les « tendances » de DSK, ça a de quoi laisser pantois.

    Ecoutons le généralement prudent Laurent Ruquier les qualifier de menteurs et nous assurer que tout ce beau monde connaissait les travers a minima « harceleurs » de l’intéressé :

    Ne sont-ce pas les socialistes eux-mêmes qui ont transformé un fait divers en affaire politique par leurs déclarations intempestives. 

    Assez stupides pour ne pas avoir décelé le complot dans l’affaire du 11 septembre, ou ne pas l’avoir dénoncé, les voici aujourd’hui en posture de se transformer en révisionnistes d’un procès alors même qu’il n’a pas encore eu lieu. 


  • therasse therasse 19 juillet 2011 08:26

    La guerre doit constituer un dernier recours, une légitime défense quand il n’y a plus d’autre solution.


    Eva Joly a raison de considérer qu’un défilé ostentatoire mettant en avant chaque année les forces militaires d’un pays, c’est un peu comme un chien qui ne cesse de grogner en montrant constamment ses crocs. Le bellicisme érigé en valeur première.

    Personnellement, je verrais bien en lieu et place et à la même date, un rappel de ce qui s’est passé symboliquement ce jour-là -à savoir une étape de la libération du peuple de France du joug de l’Ancien Régime - sous la forme d’un défilé des contre pouvoirs (syndicats, presse, voire même les partis de l’opposition au régime quel qu’il soit à ce moment précis), afin de se rappeler et de rappeler à la jeunesse qu’un pouvoir n’est jamais que fragile, éphémère mais dangereux quand il tombe entre de mauvaises mains.  

    Une sorte de mise en garde contre un défaut de vigilance et de mémoire.

    Mais les syndicats sont-ils encore représentatifs aujourd’hui d’une quelconque solidarité ? 

    La presse conserve-t’elle aujourd’hui suffisamment de probité et d’indépendance pour aller se pavaner sur la plus belle avenue du monde, compte tenu des lacunes innombrables dans son devoir d’informer et de sa soumission dès lors qu’il s’agit de formater l’opinion conformément aux souhaits du pouvoir en place (presse d’opinion disent-ils !) ?

    Des partis d’opposition qui savent mais ne disent rien (Bilderberg, 11 septembre, grippe AH1N1, affaires étouffées ou en voie de l’être) seraient-ils souhaités aujourd’hui dans un étalage des vertus nécessaires à une saine démocratie ?

    Décidément, il y aurait bien peu de monde dans une avenue aussi vaste. 


  • therasse therasse 10 juillet 2011 08:24

    L’offre et la demande n’ont rien de répréhensible TANT QUE L’UNE ET L’AUTRE JOUISSENT DE LA LIBERTE DE CONTRACTER OU NON. Ca s’appelle, en droit, le principe d’autonomie des contrats. 


    La femme ni l’homme ne doivent être CONTRAINTS à être des produits consommables, NI CONTRAINTS à ne pas l’être s’ils le souhaitent. 

    Toute intervention dans ce domaine doit STRICTEMENT se limiter à une cible : les réseaux mafieux (et évidemment les macs « stricto sensu », cad celui qui CONTRAINT la femme à se prostituer à charge pour les forces d’établir la présence de cette contrainte par toute voie de droit)


  • therasse therasse 6 juillet 2011 18:47

    Monsieur Strauss Kahn sait trop de choses de par ses fonctions et son appartenance au club très fermé et très discret du Bilderberg pour qu’on lui inflige une quelconque mise au ban de la société. Il sera donc blanchi mais beaucoup, comme moi, ne le considéreront jamais comme innocent compte tenu de son pedigree notoire ainsi que des éléments que je cite ci-avant. 



  • therasse therasse 6 juillet 2011 10:14

    Trois femmes dans ce monde ont eu à se plaindre d’un viol (Nafissatou Dialo), d’une tentative de viol (Tristane Banon), de « coercitions en vue d’obtenir ses faveurs » (Piroska Nagy), tout ceci ayant eu pour présumé auteur le « très honorable » « milliardaire rose » DSK.

    -En ce qui concerne la première, des fuites -mais quand on parle de fuites, n’est-ce pas un aveu d’authenticité des sources ? Sinon n’aurait-on pas préféré le vocable « affabulations » ou « ragots » ?- ont évoqué une agression, un viol sauvage précédé de fellations, des traces de sperme (ADN conforme à celui de DSK) sur le tapis de la suite ainsi que sur le chemisier de la présumée victime, des blessures (ligament froissé chez la victime et hématome chez DSK correspondant au récit de Dialo qui disait avoir repoussé son agresseur contre une armoire).Du côté de Strauss Kahn, sa défense a commencé par consister en un alibi (dîner avec sa fille) ; dès que l’agresseur présumé prit conscience d’un problème de timing rendant l’alibi inopérant, il a prétendu que la relation était consentie, malgré les éléments matériels ci-avant.
    Que Nafissatu Dialo ait menti dans une procédure d’immigration et quelles que soient ses relations, qu’après le viol elle ait eu l’intention de demander réparation et qu’elle s’en soit ouverte à une personne pas très nette, ça n’a rien de condamnable. Les dommages et intérêts sont une conséquence normale d’un préjudice subi. C’est maladroit et témoigne d’une certaine naïveté de la part de la victime d’avoir évoqué cette intention de se faire indemiser ; des gens de l’entourage d’un ministre ou de tout autre « col blanc » ne se seraient pas laissés piéger aussi stupidement. Mais encore une fois, tout le monde a menti dans sa vie et même des politiciens de haut vol ont souvent des relations peu fréquentables. Rappelons nous le SAC à la solde du RPR des années 70 et un certain Bousquet. Rappelons-nous avec quel faste certains dictateurs ont pu être reçus en France. Rappelons nous comment certains ministres se sont payés des vacances à bon marché chez d’autres dictateurs. Tout cela n’est-il pas d’un autre degré de gravité que de mentir ou d’entretenir des relations avec un petit dealer ? Mérite-t’on d’être violée pour autant ? Le violeur doit-il rester impuni ? Au delà de ce délit que d’aucuns tentent de blanchir « plus blanc que blanc », un individu qui est incapable de contrôler ses pulsions sexuelles et son appétence pour la violence ne constitue-t’il pas un danger pour la société, en tous cas pour les femmes qui auront à le fréquenter à l’avenir ? 

    -Tristane Banon va-t’elle subir la même stratégie de destruction subie par Madame Dialo. N’est-ce pas ce qui est en train de se produire ? Les immondes personnalités socialistes qu’on a vu se ranger en rangs serrés auprès du soldat DSK dans l’affaire New Yorkaise vont-ils à nouveau se servir des mêmes armes sémantiques, à savoir le rappel de LA PRESOMPTION D’INNOCENCE à l’usage exclusif des gens de pouvoir et de leurs amis -qui fait se tordre de rire la planète tout entière quand on sait que trois femmes que rien ne pouvait rapprocher, à différents endroits du globe déclarent avoir eu à subir les outrages du même individu, que Thierry Ardison, Azouz Begag déclarent que nombreuses sont leurs amies sur lesquelles cet individu a « sauté » (dixit Ardison, que la plupart des médias hexagonaux reconnaissent prudemment mais ouvertement aujourd’dui que les rapports du même avec les femmes étaient particulièrement lourdingues, insistants- LA CREDIBILITE d’une femme qui porte plainte 8 ans après les faits -comme si c’était la première fois qu’une plainte était ainsi différée pour des raisons qui appartiennent à la victime et que nous n’avons pas à juger- LA THEORIE DU COMPLOT POLITIQUE -dans ce cas il y aurait deux complots, l’un diligenté par la sarkozie en ce qui concerne les faits New Yorkais et l’autre par le camp socialiste en ce qui concerne Tristane Banon, car la mère de Tristane Banon, Anne Mansouret est bien une personnalité socialiste notoire. 
    Tout ce qui précède montre à suffisance que l’attitude des Strauss Kahniens irréductibles est aussi stupide qu’immonde et hypocrite, car ne perdons pas de vue que le parti sensé défendre les intérêts des classes laborieuses se range depuis le début de cette lamentable histoire du côté du milliardaire avec pour espoir qu’on le « blanchira » quels que soient les moyens utilisés au risque de ne pas rendre justice. On n’a pas apprécié la justice américaine au moment de la garde à vue, de l’exposition du présumé violeur menotté aux yeux du public ;
    qu’à cela ne tienne, on se régale aujourd’hui de constater que le système américain finit par tenir ses promesses quand in fine l’argent et les moyens que les dollars permettent de mettre en oeuvre permettent de sauver le milliardaire. Peu importe que la soubrette soit définitivement déshonorée ... pour avoir menti dans une autre vie et entretenir des relations pas très nettes. L’honneur est sauf, celui de l’homme de pouvoir ; en aucun cas celui de la justice !

    Reste à évoquer rapidement le cas Piroska Nagy, qui déclare depuis les événements de New York, que ses faveurs ont été obtenues par coercition, revenant ainsi sur l’arrangement qui aurait été convenu précédemment afin de sauver la face enfarinée de qui vous savez.

    On comprendra aisément que Tristane ait hésité à rejouer la scène biblique du « David contre Goliath », car à ce jeu-là on sait qui perd le plus souvent ses plumes, rarement David, croyez-moi. On comprend également l’arrangement accepté par Mme Piroska Nagy et on applaudit son courage d’avoir dénoncé la « coercition » subie. Quant à Nafissatu Dialo, on ne peut qu’espérer qu’elle finira par rebondir après cet épisode douloureux.
    La caste parisienne strauss khanienne, au militantisme aussi ostentatoire que partisan, pourra juger en 2012, dans les urnes, les conséquences de son attitude.
    Je précise que je suis « gaucher »et l’ai toujours été, mais depuis quelques semaines, je me soigne. La « droiture » des gens qui se prétendent à gauche me donne la nausée. 

    Evidemment, Monsieur Strauss Kahn reste « présumé ». Mais je laisse à chacun le soin de qualifier cette présomption. La présomption d’innocence existe et, bien comprise elle reste
    utile et légitime. Mais la liberté d’opinion existe également et mérite d’être confortée. 
    Sachant ce que nous savons de Monsieur Strauss Kahn et de ses casseroles, il me répugnerait d’évoquer une quelconque présomption d’innocence dans son cas. 
    L’ultime concession que je lui accorderai sera le bénéfice d’ un doute infime qui, j’en suis désolé, subsistera probablement au delà des décisions judiciaires New Yorkaise et française, car je ne doute nullement du rôle de blanchisserie de la justice dès lors que des notables sont mis en cause.