DSK non blanchi, l’étrange procureur Vance
Nous pouvons noter les écarts de langage de la presse, ou d'une certaine presse, qui parle de DSK blanchi. Or l'abandon des poursuite n'est pas rendre DSK blanc comme neige, pour cela il faudrait un procès qui conclurait à son innocence. Pour l'instant c'est l'au-delà de tout doute raisonnable qui pose un problème. Newsweek - pas nos journaux - disait qu'une bonne partie du bureau du procureur pensaient que la relation sexuelle n'était pas consentie mais que les mensonges empêcheraient d'aller au procès. Il y a deux raisons essentielles qui prouvent que DSK n'est pas blanchi.
La première raison qui fait que DSK n'est pas blanchi est tout simplement juridique. Le classement de l'affaire veut dire en droit américain que DSK n'est ni coupable ni innocent. C'est assez clair. Cela est si vrai que si DSK était blanchi, après un procès, il ne pourrait y avoir de poursuite en France. Or il se trouve que Nafissatou Diallo peut toujours porter plainte contre DSK en France justement parce qu'il n'est pas blanchi (Libération) : Dès hier soir sur Twitter, vous évoquiez la possibilité pour Nafissatou Diallo de déposer une plainte au pénal en France contre DSK. Comment est-ce juridiquement possible ?
L'arfticle 113-6 du Code pénal dispose que la loi pénale française est applicable à tout crime commis par un Français hors du territoire de la République. DSK est Français, le viol est un crime : cela donne compétence au juge français.
Deux conditions doivent cependant être remplies : d'abord, il ne faut pas que le juge étranger ait déjà jugé définitivement l'affaire (c'est à dire rendu un jugement de culpabilité ou d'innocence, qui ne peut plus être frappé d'appel). C'est la règle « non bis in idem » (art. 113-9 du Code pénal). Cette condition est remplie car le procureur de New York a abandonné les poursuites, ce qui ne peut s'assimiler à un acquittement. Il en irait autrement si le juge classant le dossier précisait que sa décision est « with prejudice », ce qui interdit la réouverture des poursuites. Mais cela paraît peu probable dans un cas où c'est le procureur qui demande lui-même le classement.
La deuxième condition est qu'il faut au préalable une dénonciation des faits par les autorités américaines (ce qui n'arrivera pas ici, puisque la décision de classement vient des autorités américaines) ou par la victime. Le parquet ne peut engager de lui-même les poursuites sans cette dénonciation préalable. Si Mme Diallo dénonce les faits au parquet français, celui-ci demeure libre d'engager ou non des poursuites : la victime de faits commis à l'étranger ne peut passer outre un refus d'agir du parquet, contrairement à la victimes de faits commis en France (art. 113-8 du Code pénal)./Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que ces nouvelles poursuites seraient possibles parce que les premières ne sont pas allées jusqu'au bout mais ont été abandonnées. Si un jury new-yorkais avait acquitté DSK, il aurait été impossible d'engager de nouvelles poursuites en France.
On le voit donc DSK n'est pas innocenté contrairement à tous ses thuriféraires. Il n'est ni coupable ni innocent. Il ne peut donc être blanchi comme le crient sur tous les toits tant la presse que ses amis devenus complètement fous qui lui rêvent un nouveau destin national et surtout de l'influence dans la campagne électiorale. On croit complétement cauchemarder.
La seconde raison tout aussi évidente et juridique c'est qu'une plainte au civil est déposée contre DSK et tant qu'il n'y a pas eu jugement il est attaqué pour viol. Deux raisons juridiques font qu'il n'est pas blanchi.
Les avocats de DSK ont plaidé un rapport consenti. Voici cette étrange remarque de l'un d'eux : « Ce n’était pas une relation forcée. On peut peut-être avoir un comportement déplacé mais c’est différent d’un crime et cette affaire a été traitée comme s’il s’agissait d’un crime », a déclaré Benjamin Brafman. (Libération). A ce propos nous n'avons toujours pas d'explication aux deux questions puisqu'il n'a jamais été question d'argent : pourquoi a-t-elle accepté cette relation ? Pourquoi a-t-elle quitté la suite ? A laquelle on peut ajouter que veut dire « comportement déplacé » ?
On est très légitime à se poser des questions concernant Vance. Les avocats de Nafissatou Diallo ont tenté vainement de le faire récuser par la Cour Suprême de New York dans un mémorandum reprenant les faits et considérant que le procureur est « biaisé » ils demandent à la cour suprême de le récuser (Le Figaro) : "En raison des actions du DA (District Attorney), d'abus de confiance, de traitement injuste, d'opinions biaisées et de préjugés, le DA n'a pas la compétence requise pour juger ce cas", peut-on y lire.
Ils demandent la nomination d'un procureur spécial pour "restaurer la confiance" et assurer que des "poursuites justes" soient menées contre Dominique Strauss-Kahn.
Kenneth Thompson et Douglas Wigdor reprennent longuement dans leur lettre les éléments qui avaient entraîné l'inculpation de Dominique Strauss-Kahn pour tentative de viol contre Nafissatou Diallo et estiment qu'il y a bien eu viol le 14 mai dernier et non un rapport sexuel consenti, comme l'affirme la défense de "DSK".
Ils soulignent que ces mêmes éléments avaient conduit le procureur adjoint de New York John McConnel à dire devant un jury que le dossier comportait des preuves, notamment le rapport médical rédigé quelques heures après l'agression présumée.
Les avocats de Nafissatou Diallo affirment que Cyrus Vance a insulté Nafissatou Diallo et a fait fuiter des éléments dans la presse, notamment des accusations selon lesquelles leur cliente aurait été une prostituée et aurait menti sur certains points.
Si la Cour suprême accepte ces pratiques qui consistent à "détruire un dossier criminel", les victimes de viol risquent d'être dissuadées de porter plainte à l'avenir, disent-ils.
Il y a évidemment un argument fort : les preuves qui existaient pour l'inculpation de DSK, preuves déclarées comme telles par le cabinet du procureur n'ont pas disparu. Ce sont les mêmes. Tous les mensonges de la terre périphériques à l'affaire ne changeront en rien ces preuves. Et c'est là que nous trouvons Vance très étrange. A la lecture des longues pages qu'il a communiquées pour défendre sa position on a l'impression qu'il était l'avocat de DSK. Il reprenait tous leurs arguments. Or c'est bien le cabinet du procureur qui devant le juge puis devant le Grand Jury a déclaré qu'il y avait des preuves médico-légales. Tout à coup ces preuves n'existent plus ou ne sont pas concluantes. Voici les points à soulever :
1- Vance nous déclare (c'est assez stupéfiant) que le collant a bien été déchiré mais sans doute à cause d'une mauvaise qualité de fabrication. Il a bien été déchiré.
2- Vance nous dit qu'il y a bien eu un problème à l'épaule, mais cela serait dû à une activité sportive. Il y a bien eu problème à l'épaule.
3- les rougeurs de la zone vaginale peuvent provenir d'autre chose. Il y a bien des rougeurs vaginales.
4- il y a bien des traces de spermes sur l'uniforme. No comment. Il y a donc bien des traces des permes avec l'ADN de DSK.
5- il confirme dans son long texte que ses dépositions concernant l'agression sexuelle n'a jamais varié. Jamais varié.
6- il est incapable d'estimer que le récit de ce qui s'est passé après puisse varier sans être un mensonge mais que cela soit dû au traumatisme ce qui serait en toute logique et psychologie d'une agression plus qu'un mensonge au contraire une preuve de confusion légitime. Seule une manipulatrice chevronnée ou une menteuse certifiée aurait préparé son discours et n'aurait pas varié dans l'après agression.
De ces faits Vance ne tient que le raisonnement des avocats de DSK et ne suit pas celui de la plaignante, ne l'envisage pas bien qu'il dise que la durée du rapport tend à prouver un acte non consenti. Cela paraît étrangement facile que toutes les preuves (collant déchiré, problème à l'épaule, zone vaginale rouge) ont toutes une autre explication, mais jamais celle qui rend toutes ces preuves cohérentes. Mais lui non plus ne nous explique pas pourquoi elle aurait accepté une relation volontairement.
Enfin il y a un fait qu'il développe, et ce avec une grande malhonnêteté dans son texte c'est le viol décrit par Nafitassou Diallo pour son visa. Un viol collectif qui n'a pas eu lieu. Il décrète que lors de sa déposition elle paraissait très crédible, mais comme elle a avoué plus tard que ce viol collectif n'avait pas eu lieu elle ment donc avec facilité. Il oublie ce qui n'est pas un détail. C'est qu'elle a été violée dans son pays (ici le texte de la klettre de Vance aux avocats de DSK). Donc ce sont les circonstances et les détails qui sont différents, mais toute personne qui fait un peu de psychologie peut parfaitement admettre qu'en parlant de viol elle s'est remémoré le viol réel qu'elle a subi. Donc si elle a paru crédible c'est tout à fait juste. Au lieu de savoir la vérité Vance n'a cherché qu'une seule chose détruire le témoignage de Diallo par tout ce qui est périphérique. Il est allé plus loin puisque les preuves qui étaient valables ne le sont plus et va trouver des explications abracadabrantesques pour les faire coller à sa réalité comme ce collant qui est de mauvaise qualité par exemple. On atteint là des sommets.
Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin. Les avocats de Diallo ont proposé deux témoignages à Vance qui avait dit qu'il convoquerait les témoins dont Tristane Banon (Me De Montbrial a conclu par un reproche au procureur. Lors de son passage à New York le 19 juillet, le procureur "s'est engagé à faire dans les jours suivants une demande d'entraide à la justice française pour faire venir témoigner Tristane Banon." "I will do it" a déclaré De Montbrial en anglais comme pour mieux insister sur l'accusation, avant d'ajouter "je suis très étonné de constater qu'il ne l'a pas fait."). C'était le 19 juillet. Pourquoi ne l'a-t-il pas fait, tout comme pourquoi a-t-il refusé pendant près de trois semaines de transmettre les enregistrements des deux conversations téléphoniques qui posaient un problème, tout comme pourquoi n'a-t-il pas attendu le résultat des cléfs magnétiques avant d'envoyer son courrier ? Si on met les faits les uns à côtés des autres on trouve l'attitude de Vance proche de celle d'un avocat de DSK. Ne pas chercher si DSK a menti. Ne pas écouter les témoignages défavorables à DSK, trouver que les preuves ne valent plus rien, fouiller la vie de Diallo et non celle de DSK, reprendre les arguments des avocats de DSK, ne pas se poser les deux questions essentielles : pourquoi a-t-elle accepté et pourquoi a-t-elle quitté la suite (preuve à l'appui) ?
Puisque que les avocats de DSK le disent innocent il va donc intenter deux procès dans les plus brefs délais : 1 contre Diallo pour faux témoignage. 2- un contre l'Etat de New York pour procédure abusive. DSK dit qu'il a vécu un cauchemar et sa si gentille épouse a dit qu'elle règlerait ses comptes. Qu'ils le fassent !
Mais voilà que les avocats de Diallo ne lâchent pas le morceau. Certains d'entre vous se souviennent qu'une ancienne maîtresse de DSK avait parlé dans la presse suisse. J'avais analysé cet article ici. J'en avais conclu que cela était en défaveur de DSK. Je m'étais interrogé aussi sur le revirement de cette femme dans une entrevue télévisée que j'avais jointe à cet article. Je supposais qu'entre-temps il y avait dû y avoir un coup de fil. Or voici ce qui pourrait confirmer ce soupçon et si c'est vrai cela aggraverait le cas de DSK. Bien sûr si cela était vrai nos bons apôtres diraient que cela ne vient pas de lui mais de ses amis à qui on n'a rien demandé. Cependant cela ne plaiderait pas en sa faveur dans le cas où cette subornation de témoin était avérée.
L'avocat français de Nafitassou Diallo va porter plainte pour subornation de témoin contre un adjoint au maire de Sarcelles. Le Figaro : En juillet Kenneth Thompson, l'avocat de Mme Diallo à New York, "s'est entretenu avec des témoins potentiels de l'affaire DSK" notamment "avec une femme originaire de Sarcelles" présente aux Etats-Unis, a dit M. de Montbrial.
"Elle a apporté des précisions qui allaient dans le sens et l'intérêt de Mme Diallo et du parquet", a-t-il ajouté en précisant que M. Thompson "a donné le nom de ce témoin au procureur" de New York Cyrus Vance pour qu'il soit entendu.
Mais début août "un des adjoints au maire de Sarcelles, précisant qu'il avait été ''envoyé par ses chefs'', a sollicité de façon pressante un des proches" de cette femme et a demandé "ce que ça coûterait pour qu'elle se taise", a raconté l'avocat français.
Selon maître de Montbrial, cette "tentative de subornation de témoin" vise à bloquer les deux procédures, l'une pénale l'autre civile en cours à New York.
Fin juillet, une femme qui disait avoir entretenu une liaison avec Dominique Strauss-Kahn, lui-même ancien maire de Sarcelles, avait affirmé dans le JDD, avoir été contactée par Kenneth Thompson.
Lors d'une conférence de presse mardi les deux avocats Thibault de Montbrial et Douglas Wigdor ont réaffirmé pour eux que le viol ne faisait aucun doute insistant sur la rougeur dans la zone vaginale qui ne peut être due qu'à l'agression (Le NouvelObs) : Avant de mettre un terme à la conférence de presse, Thibault de Montbrial a tenu à insister sur deux points. Le premier assez cru concerne le rapport médical : "les dégâts du vagin de Madame Diallo sont incompatibles avec un rapport sexuel et une pénétration sexuelle, même violente, même la veille ou l'avant-veille."
Faisant le geste avec sa main, il répète que c'est "totalement incompatible". Il tient aussi à préciser que l'état de "choc et de stress" de leur cliente lors de son examen au centre hospitalier St. Lukes' est "familier aux services spécialisés" de l'établissement.
ajoutons ceci : L'associé de Kenneth Thompson est également revenu sur le jour des faits allégués : "il l'a sexuellement agressée, la scène a duré 9 minutes, il n'y a pas de discussion concernant une relation consentie." Précisant que DSK s'est "rhabillé très vite" et qu'il avait "des restes de dentifrice sur la bouche" lors de son check-out, il a poursuivant en déclarant que l'ex-patron du FMI "avait appelé sa femme en lui faisant part de 'graves problèmes'." "Pourquoi quelqu'un dirait qu'il a de 'graves problèmes' s'il n'a rien fait ? Il n'y a pas d'autre explication possible."
et cela : Douglas Wigdor est aussi revenu sur leur demande de récusation du procureur Cyrus Vance révélée lundi. Ils l'accusent notamment d'être "partial" et "d'abuser de la confiance des new-yorkais". La présence de Karen Friedman Agnifilo dans le bureau du procureur Vance les a aussi "beaucoup perturbé" et a en partie motivé leur demande de récusation. Douglas Wigdor a dénoncé un conflit d'intérêts, cette femme étant "mariée à un des avocats du cabinet Brafman." "Nous n'avons aucune preuve laissant penser que des mesures ont été prises pour empêcher des contacts" a-t-il ajouté.
On a vu qu'une plainte avait été déposé pour subornation de témoin. Que pourra-t-on nous dire alors si elle aboutit ? Pourquoi suborner un témoin quand on est innocent ? Mais il est vrai que dans la presse, le monde politique les réseaux DSK sont extraordinairement puissants. Il n'a qu'à voir ce déferlement honteux de loanges et de joie alors que DSK n'est pas blanchi, mais il va le devenir pour le public à force de le répéter et à force d'oublier qu'il y a une procédure civile, une possible procédure en France et enfin que la loi dit de DSK ni coupable ni innocent, et certainement pas blanchi. Voici ce qu'en dit l'avocat des pressions des réseaux DSK : De Montbrial victime de "pressions de réseaux strauss-kahniens"
"Depuis deux mois, les réseaux strauss-kahniens en France ont tout essayé pour dissuader les femmes qui étaient ses victimes de porter les coups les plus rudes contre M. Strauss-Kahn" affirme ensuite Thibault de Montbrial, avant de révéler qu'il fait l'objet de "pressions".
"Dans cette histoire de Sarcelles, j'ai deux témoins qui racontent l'histoire. Elle est emblématique du comportement de l'entourage de Dominique Strauss-Kahn pour empêcher des témoins de se joindre à la procédure américaine", accuse-t-il.
Alors qu'un journaliste lui demande d'en dire davantage sur ces "pressions", l'avocat, comme s'il lâchait une information qu'il n'avait pas prévu de communiquer, affirme que l'enquête disciplinaire dont il a été dit qu'il faisait l'objet était "une fausse information".
Le bâtonnier de Paris n'y "serait pour rien" selon l'avocat, qui dénonce encore des "pressions efficaces de la part de réseaux efficaces."
Ils annocent avoir de nombreux témoignages. On verra s'ils bluffent ou si c'est vrai : De "nombreuses" femmes les auraient contactés
Rapidement, et alors que la presse souhaitait en savoir plus sur les autres femmes susceptibles d'avoir contacté le cabinet d'avocats, Douglas Wigdor a répondu qu'elles étaient "nombreuses" et "du monde entier." Il s'est refusé à plus de précisions, arguant notamment que "le dossier faisait toujours l'objet d'une enquête" et que les auditions ne sont pas terminées.
Son confrère Thibault de Montbrial, dont le rôle dans le dossier consiste justement à recueillir ces éventuels témoignages, n'a pas été beaucoup plus loin. Tout juste a-t-il déclaré que s'étaient "rapprochées de lui" des personnes d'horizons divers : "de l'industrie des transports, de l'hôtellerie, de la politique, de l'organisation du Congrès, et des journalistes."
Il n'y a que les fous, les malhonnêtes ou les christiques pour croire que l'affaire DSK est terminée.
- La première année de Sarkozy
- La biographie de Sarkozy apocryphe
- La Biographie de Lefebvre
- L’affaire Tapie
- Les petites affaires de l’Immaculé Eric
- l’affaire Karachi
- l'affaire Takieddine (patrimoine de 40 m€ non imposé, Karachigate, SAWARI II, MIKSA (350 millions d'euros), contrats avec la Libye et commissions occultes, tractations obscures avec la Syrie
- l’affaire GDF
- l’affaire Tapie, enrichie d'évasion fiscale du magot vers la Belgique
- l’affaire Clearstream
- l’affaire Bettencourt
- les affaires Wildenstein
- l'affaire César
- l'affaire Pleyel
- l’affaire de Compiègne
- l’affaire Peugeot
- l'affaire Abdallah Senoussi, bras droit de Kadhafi, patron des services spéciaux libyens et beau-frère de Kadhafi, condamné à une peine de perpétuité en France dans l'affaire de l'attentat contre le DC10 d'UTA et visé depuis lors par un mandat d'arrêt international., que Guéant et Sarkozy ont tenté de protéger
- les micros partis de Copé, Wauquiez, Woerth, Sarkozy etc.
- l'affaire du Fetia Api
- les discours de Dakar, Riyad, Latran et du Puy en Velay, la lettre de Guy Môquet, le parrainage d'un enfant de la Shoa, sur la mort de Ben Laden
- l'invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi avec les ors, le tapis rouge, les petits plats dans les grands, celle d'El Assad en décembre 2010, le copinage avec Dos Santos, les silences sur le Tibet, le Darfour, le prix Nobel de la paix, la présence l'ouverture des JO de Pékin et le fils Louis dans les bras de Poutine
- les fils Pierre et Jean invités dans les voyages officiels à l'étranger (Mexique, Maroc) alors qu'ils ne représentent aucun intérêt pour le bien de la nation.
- la gestion catastrophique de la crise Géorgienne (le Russes y sont encore et ont implanté des bases de missiles), celle de la crise financière, celle de l'Europe, celle des révolutions tunisienne et égyptienne, le fiasco libyen, l'inaction en Syrie
- l’affaire de la Jatte, du Fouquet's payé par Desmarais, du Paloma payé par Bolloré, de la villa mexicaine, de Wolfeboro payé par les dirigeants de Prada et Tiffany, des repas au Bristol 2 fois par semaine, du voyage en Egypte …
- l’affaire Pérol
- l’affaire de l’Epad (et du scooter)
- Gandrange
- les vaccins du virus H1N1
- les accords entre l'UMP et le Parti Communiste Chinois, l'UMP et la mairie de Paris pour payer les frasques de Chirac, l'envoi par l'UMP des bulletins d'adhésion aux restaurateurs dans la période de la baisse de la TVA à 5,5 %
- les affaires Yade, Boutin, Copé, Juppé, Joyandet, Bertrand, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard,Mitterrand, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Fillon, Marleix, Charon, Longuet, Bachelot, Mignon, Morano, Giacometti, Besson, Courroye,Tron, Laroque (Baroin), Guéant (contrats avec la Libye) …
- l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
- l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy, la proposition de Sarkozy à Lauvergeon d'une prime de 2 ans de salaires comme si Aréva lui appartenait et qu'il sortait l'argent de sa poche
- les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Peugeot etc.)
- l'Air Sarko One (250 millions d'euros dont 50 % de dépassement selon René Dosière) et ses deux fours à plus de 131 000 € (TTC et avec l'étude), le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros
- la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité, le fichier EDVIGE, Wauquiez et son cancer de la société, le RSA
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l'intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l'augmentation stratosphérique, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
- la circulaire Hortefeux, ses amitiés avec Takieddine, ses déclarations d'Auvergnat, celles de Guéant dont celles répétées sur l'échec scolaire des enfants d'immigrés, l'autre récidiviste, celles de Guaino (béatification, prison, etc.)
- la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
- la réforme constitutionnelle
- les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l'exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés virés du pouvoir
- l'irresponsabilité pénale du Président de la république
- la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
- l’affaire des sondages
- les classements du parquet
- les évictions des préfets pour crimes de lèse-pelouse ou de sifflets
- la paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président
- l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
- l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
- la scientologie
- l'affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l'avocat. Coût 1,2 milliards à la Sécurité Sociale en plus des morts.
- l'affaire Bongo
- la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus), l'utilisation de la Libye et du Japon par Nicolas Sarkozy pour raison électorale
- les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20
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