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Les commentaires de therasse



  • therasse therasse 7 février 2013 12:07

    Quelle importance que Perret ait ou non rencontré Léautaud !


    Par ailleurs, ce dernier, s’il a pu se laisser aller de temps à autre à quelques crudités de langage, ne s’est par contre jamais laissé aller côté argot. Pour avoir lu son oeuvre littéraire (Le Petit Ami, In Memoriam, Passe temps, ...) et une grande partie de son journal littéraire, je crois pouvoir ajouter qu’il s’agissait d’un puriste, très à cheval sur la conformité de la langue. 


  • therasse therasse 4 février 2013 17:17

    Et les riches puent la suffisance et l’assurance de ceux qui n’ont pas compris que la révolution les guette.



  • therasse therasse 29 janvier 2013 17:26

    Si vous refusiez les risques, vous conseilleriez au pape Benoit XVI de recommander le préservatif, en particulier en Afrique, car là bas c’est « sida pour tous ».



  • therasse therasse 28 janvier 2013 23:36

    Au fond, faire un enfant ne nécessitant dans le cas de deux lesbiennes qu’un apport de liquide séminal, dans le cas de deux partenaires masculins d’un ventre à louer (c’est plus compliqué mais pas impossible), il me paraît difficile d’empêcher ces actes et donc la survenue d’un bébé dans un pays où l’amour est libre.


    Ensuite il restera la question du mariage, de ses conséquences, de la protection juridique de l’enfant. Mais qui souhaiterait interdire de sécuriser juridiquement une famille biologique ? Ce serait un tel interdit qui poserait un problème sociétal. 


  • therasse therasse 28 janvier 2013 23:14

    @Folacha : Personnellement je tolère également les cons (euh pardon, j’aurais dû écrire cathos) pour autant qu’ils pratiquent entre eux et ne pompent pas l’air de ceux qui n’appartiennent pas à leur secte.


    La religion est affaire privée ; ça ne s’est pas vu depuis le débat sur le mariage pour tous.
    S’agissant de légiférer sur les sujets qui impliquent TOUS les citoyens, il me semble normal qu’il y ait des manifs (salaires, fiscalité, ...). Mais ce serait nier purement et simplement les droits des minorités, dès lors que des citoyens non concernés directement par le contenu desdits droits, pourraient leur en interdire l’accès. Il est même des sujets où nul autre que les intéressés ne devraient avoir droit au chapitre : je pense notamment à l’euthanasie dans le cadre de maladies irréversibles et qui génèrent une grande souffrance. Exemple : Si j’étais sur un lit de souffrances, je ne vois pas en quoi ma disparition dérangerait l’ordre du monde. Par contre je pourrais considérer que les inconvénients d’une survie temporaire devenant pire que les avantages, je souhaiterais mourir sans délai. Je ne vois pas de quel droit, une quelconque majorité de citoyens intolérants ou bigots serait légitimée à m’interdire de décéder par mort programmée avec l’accord et l’assistance d’un médecin consentant. DANS CE CAS, IL S’AGIT D’UNE AFFAIRE PERSONNELLE, DE MA VIE ; LA DEMOCRATIE N’A RIEN A Y FAIRE ET LA RELIGION NE CONCERNE QUE LES CROYANTS. RAPPELONS BEAUVOIR : MA LIBERTE S’ARRETE OU CELLE DES AUTRES COMMENCE. EN MOURANT, JE NE GENE PERSONNE.

    Idem pour le mariage pour tous s’agissant d’une solennité à caractère strictement civil ; la seule question intéressante est dans ce cas celle de l’octroi des mêmes droits à chacun des deux conjoints en matière de dissolution éventuelle du lien en cas de divorce ou de décès.

    Pour l’adoption, aucune étude n’ayant été réalisée relative au devenir futur d’enfants éduqués dans un couple d’homos, qu’on leur accorde donc le bénéfice du doute, puisqu’en l’absence d’examen scientifique de la question on n’a aucun argument solide permettant de leur refuser l’accès à la parenté.

    Pour la PMA : pas d’objection pour les femmes, puisqu’en tout état de cause, la biologie leur permettant d’enfanter, elles n’auront aucune peine à se trouver une solution en France avec le concours d’un amant de passage ou à l’étranger. Et le mariage permettra la même protection patrimoniale que ci-avant en cas de dissolution du couple et d’attribution du droit de garde sur les enfants.

    Seule la GPA, s’agissant d’un couple d’hommes me pose un léger problème ; mais il me semble que le DESIR de paternité VOULUE, CHOISIE constitue un très sérieux gage pour l’avenir de l’enfant et contrebalance le « léger problème » ressenti de prime abord. Le risque qui subsiste dans ce cas concerne l’attitude après accouchement de la mère porteuse par rapport au trio des deux pères et de l’enfant. Mais peut-on empêcher un homme de faire un enfant à une femme puis d’en assurer la garde, l’entretien, l’éducation avec un autre homme ? 


  • therasse therasse 28 janvier 2013 20:10

    Qu’est-ce que ça peut vous faire que les homos se marient civilement ? Qu’ils bénéficient ainsi des mêmes protections patrimoniales que les autres en cas de dissolution du couple ?

    En ce qui concerne les enfants adoptés, aucune étude valable n’existant à ce jour accordons donc le bénéfice du doute à des gens qui éprouvent le besoin de (pater)maternité, besoin qui n’existe pas nécessairement toujours quand les enfants surviennent par hasard. Beaucoup de gens baisent pour la jouïssance éphémère que ça procure, mais ne tiennent pas forcément à assumer les conséquences. 
    Vous ne vouliez pas de l’amour libre ; ne le pratiquez pas.
    Vous ne vouliez pas de la pilule, ne la consommez pas.
    Vous ne vouliez pas de l’avortement, ne vous faites pas avorter.
    Vous ne voulez pas de l’euthanasie, on ne vous empêchera pas de crever dans la souffrance.
    Cessez donc de concasser menu les bonbons de ceux qui ne pensent pas comme vous et lâchez nous les baskets.
    Je précise que je suis hétéro retraité mais que j’ai toujours eu un mot d’ordre dans ma vie : le respect et la défense des libertés en ce compris de ceux qui pensent autrement et la lutte contre les fascismes des vieux cons ; et depuis quelques temps il y a de plus en plus de vieux prématurés.




  • therasse therasse 15 janvier 2013 15:04

    La différence n’est pas un problème pour autant qu’on reste dans le cadre des droits de l’homme ! On peut même dans une certaine mesure, la considérer comme une richesse.


    La couleur de peau, on s’en fout. Ce n’est qu’une couleur.

    Quant aux religions, c’est une tout autre question. Car la religion implique toujours le respect de textes dits sacrés. 

    Certains tombent doucement en désuétude notamment l’Ancien Testament. Les cathos ont provisoirement oublié (ou fait comme si) que Jésus, ce fantôme de l’histoire est sensé avoir prêché l’Ancien Testament durant son ministère, de 30 à 33 ans ; pour les juifs, il est toujours vivant. 

    L’intégration génère progressivement un oubli de certains prescrits du Coran ; des hadiths sanguinolents sont considérés comme faibles par certains. Mais on sait que les Salafistes, Wahabites en sont encore aux châtiments corporels, tortures, amputations, décapitations et autres crimes rituels. Pas sûr que ce qui est décrété faible par d’autres le soient également par ces derniers.

    Les chrétiens, en particulier leurs prêtres, ont dû avec beaucoup de réticences abandonner leurs moeurs inquisitoriales rendues possibles grâce à leur proximité/complicité avec les monarques de l’Ancien Régime. Mais pour cela, il fallut raccourcir quelques milliers de curés qui s’obstinèrent à refuser la constitution civile du clergé sous la Terreur. Au cours des siècles précédents ils furent eux aussi fort peu tolérants. Rappelons les guerres de religion, l’intolérance qu’elles révélèrent entre deux dogmatismes voisins, le sort fait aux juifs au fil du dernier millénaire, celui réservé aux blasphémateurs (Chevalier de la Barre), aux mécréants (Vanini à qui on arracha la langue et qui fut ensuite étouffé et brûlé) http://fr.wikipedia.org/wiki/Giulio_Cesare_Vanini ) , aux sorcières en application d’un verset de l’Ancien Testament :
    Exode 22/18 : « Tu ne laisseras point vivre la magicienne ».
    Ailleurs, il est écrit que les non-circoncis doivent être exterminés. On finit curieusement par faire le contraire, ce sont les circoncis qui eurent à subir la shoah. 

    Tout çe qui précède montre à suffisance que ce qui est dangereux, ce sont les textes et leur manipulation barbare autant que consubstantielle aux pouvoirs théocratiques ou qui, subitement, décident de s’appuyer sur ces superstitions d’un autre âge à des fins électoralistes (rappelons nous le récent chanoine du Latran et le pourcentage énorme de cathos qui votèrent Sarko).

    Car si les hommes changent, les textes restent et sont toujours susceptibles de réapparaître dans leur acception la plus littérale. 

    Ce qui importe donc, c’est de rouvrir le dialogue (et de le maintenir ouvert) sur les religions, l’historicité ou non des prophètes, en particulier du Christ et de Mahomet, des principaux (pseudo-) faits relatés : déluge, exode, le timing qui nie la préhistoire, etc ... et cesser de présenter ces écrits comme des réalités incontestables.

    Car l’histoire a montré que ces histoires à dormir debout ont fait de tous temps d’énormes dégâts et ont libéré des flots d’hémoglobine à défaut de libérer l’humanité.


  • therasse therasse 7 janvier 2013 21:51

    Tant que les électeurs voteront sur base du charisme, du costard et de la jolie cravate, aussi longtemps qu’ils confondront la cérémonie des Césars et les élections présidentielles, qu’ils se fieront aux médias Bouyguo-Lagardero-Bolloreo-Dassaultiens et aux faces de crabes invités du Bilderberg et du Siècle, aucune chance pour que ça change.



  • therasse therasse 7 janvier 2013 21:33

    @ L’« administration Sarkozy » s’est sucrée ; 80000 lybiens furent dézingués ainsi que Khadafi, tout ça pour empêcher que la vérité soit révélée quant aux magouilles du « nain » (et je ne parle pas de son physique). Et in fine les extrémistes musulmans au pouvoir. Tel est le résultat des révolutions arabes.

    Et si tout ça n’était qu’une conséquence du 11 septembre et d’une crise économique instrumentalisée en vue de déclencher les révolutions printanières.
    Il ne restait plus qu’à déstabiliser la Syrie, ce qui est en train de se faire. 
    L’Iran sera le dernier de la liste à trinquer. Et, in fine, Al Qaïda, complice de l’administration Bush pour le 11 septembre deviendra le grand vainqueur. Partout les extrémistes islamistes auront pris le pouvoir et s’entendront comme cul et chemise avec l’Occident. Un plan géostratégique imparable !
    Tout cela était-il planifié ? J’en ai bien l’impression. 


  • therasse therasse 5 janvier 2013 20:52

    Bravo à l’auteur pour sa limpidité. Si les riches ne payent pas et se cassent, ils remettent ainsi en cause la progressivité de l’impôt. 

    Ce sont dès lors les revenus du travail des classes inférieures qui trinqueront, ce qui est déjà le cas en Belgique d’où les salariés émigrent .... vers la France.


  • therasse therasse 1er janvier 2013 12:01

    « Confiscation : Acte qui consiste à transférer à l’État, ou parfois à un établissement public, tout ou partie des biens d’une personne, à la suite d’une condamnation pénale, par sanction en matière fiscale ou par mesure de police. » LAROUSSE


    Toute personne qui ne paie pas ses impôts subira la confiscation (ou saisie). L’impôt n’est donc pas confiscatoire que pour les nantis. 



  • therasse therasse 1er janvier 2013 11:51

    @RBeyeur :
    Voici ce que dit le Conseil constitutionnel relativement à l’article 13 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen eu égard au projet de loi de finances contesté : 

    « 15. Considérant qu’aux termes de l’article 13 de la Déclaration de 1789 : « Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs FACULTES » ; que cette exigence ne serait pas respectée si l’impôt revêtait un CARACTERE CONFISCATOIRE OU FAISAIT PESER SUR UNE CATEGORIE DE CONTRIBUABLES UNE CHARGE EXCESSIVE EU EGARD DE LEURS FACULTES CONTRIBUTIVES ; qu’en vertu de l’article 34 de la Constitution, IL APPARTIENT AU LEGISLATEUR DE DETERMINER, dans le respect des principes constitutionnels et compte tenu des caractéristiques de chaque impôt, LES REGLES selon lesquelles doivent être APPRECIEES les facultés contributives ; qu’en particulier, pour assurer le respect du PRINCIPE D’EGALITE, il doit fonder son appréciation sur des CRITERES OBJECTIFS ET RATIONNELS en fonction des buts qu’il se propose ; que cette appréciation ne doit cependant pas entraîner de rupture caractérisée de l’EGALITE DEVANT LES CHARGES PUBLIQUES ; »

    « EN RAISON DE LEURS FACULTES » : depuis quand vous demande-t’on, Monsieur l’éboueur, si vos facultés vous permettent de payer l’impôt ? L’impôt est insupportable dès lors qu’il empiète sur les besoins naturels et nécessaires du contribuable. Point barre. Il ne l’est pas s’il ne concerne qu’une tranche de revenus concernant la satisfaction de besoins non-naturels et non-nécessaires. Re-point barre !

    « CARACTERE CONFISCATOIRE OU FAISAIT PESER SUR UNE CATEGORIE DE CONTRIBUABLES UNE CHARGE EXCESSIVE EU EGARD DE LEURS FACULTES CONTRIBUTIVES » :Tout impôt est confiscatoire quelle que soit la catégorie de citoyens mais la mesure est beaucoup plus injuste, plus lourd à supporter si sa perception doit restreindre la satisfaction de besoins naturels et nécessaires du contribuable concerné. J’apprécie d’autant l’expression « charge excessive eu égard de leurs facultés contributives ».

    « IL APPARTIENT AU LEGISLATEUR DE DETERMINER ... LES REGLES selon lesquelles doivent être APPRECIEES les facultés contributives » :  C’est ici qu’on tranche le noeud gordien (lol) en « appréciant les facultés contributives », subjectivement est-il bien utile de le préciser. Bien que je ne sois pas le législateur, je viens de proposer mon appréciation ci-avant qui, je n’en doute pas, devrait sans nul doute être du goût de nombreux français, en tous cas plus de 50%, n’en déplaise aux privilégiés. Mais, au fait, cette Déclaration des droits de l’homme et cette Révolution auxquelles vous vous référez n’avaient-elles pas précisément pour but l’abolition de privilèges que vous et vos semblables tentez de défendre bec et ongles en usant d’une sémantique à double sens dont vous extrayez le plus favorable à vos intérêts «  »« d’éboueur »«  ». (A noter, pour ceux qui ne l’auraient pas compris, que notre ami RBeyeur se présente sur ce site comme étant éboueur de profession et titulaire d’un simple certificat d’études ; on aimerait que tous les titulaires de ce diplôme ait votre rhétorique, quelque peu ampoulée, disons-le ; mais chacun compense comme il peut ses déterminismes socio-culturels. Daignez ici excuser l’attaque personnelle mais je tente simplement de deviner qui se cache derrière vos tartufferies. Notez également que je ne fus point le premier à dégainer !). 

    CRITERES OBJECTIFS ET RATIONNELS : On les cherche vainement, sauf pour ce qui est de l’argutie concernant l’inégalité face à l’impôt, si l’on compare les couples dont un seul élément gagne le million d’euros fatidique, à ceux qui n’atteignent le million qu’en cumulant les deux revenus (qui ne seraient pas concernés par la mesure).

    L’EGALITE DEVANT LES CHARGES PUBLIQUES ...  «  : De quelle égalité parle-t’on ? Comment peut-on prononcer ce vocable dans pareil contexte. Comment un contribuable qui en est à devoir se priver du minimum vital peut-il être l’égal d’un autre qui atteint et dépasse un revenu annuel d’un million d’Euros ?


    Concluons en rappelant le montant estimé de la fraude fiscale en France : 600 milliards !! Rappelons que Hollande faisait mention récemment d’un manque de quelques dizaines de milliards d’Euros pour clôturer son budget !
    Il existe donc bien en France des gens qui ont les FACULTES de résoudre les problèmes majeurs. 

    Sans pour autant faire pleurer dans les chaumières un jour de l’an, allez donc jeter un coup d’oeil sur le site »Observatoire des inégalités« , s’agissant des chômeurs et des précaires. Et ne perdons pas de vue les SDF ! Mais ce n’est pas à vous que je dois le dire ; les éboueurs cotoient fréquemment les laissés pour compte le long des trottoirs.

    Je persiste, je signe et j’accuse les politiques de maintenir une »Déclaration des droits de l’homme« dans la brume d’une sémantique susceptible d’ interprétation scélérate au profit des privilégiés et volontairement comprise dans un sens protecteur de la propriété de quelques uns aux dépens d’une immense majorité de citoyens manipulés par la nouvelle noblesse : celle des médias. 
     
    Quant à vos attaques ad hominem que dénonce »l’immigré", je me range à ses côtés s’agissant d’insultes et propos racistes s’adressant à une race, voire à une communauté musulmane ou autre ; toutefois je me revendique islamophobe en ce sens que je conteste les textes sacrés dans leur ensemble en tant qu’arnaques grossières et en particulier le Coran, les Hadiths et autres fatwas. Mais, si depuis la Révolution, nous avons pu tenir notre clergé en laisse, ne les lâchons surtout pas et veillons à ce que le pouvoir maintienne ses distances par rapport à ces marchands d’antidépresseurs à bon marché, ces complices de la plupart les génocidaires et des dictateurs qui se sont succédés depuis la nuit des temps.

    Quant aux attaques personnelles me concernant sachez qu’en tant que sexagénaire nourri jadis dans un air du temps existentialiste, j’ai appris que l’enfer, ce ne sont les autres que pour autant qu’on daigne accorder à ces derniers un quelconque crédit. 

     


  • therasse therasse 30 décembre 2012 08:26

    - La TVA, premier hold up fiscal : une taxe dérogeant à la progressivité de l’impôt, donc frappant particulièrement les plus démunis.


    Au fait, ne pourrait-on estimer, comme le font d’aucuns aujourd’hui, que cet impôt était confiscatoire dans son essence même, car dès lors que l’impôt était payé sur le revenu, il était aberrant de pénaliser chaque dépense d’une taxe identique pour chaque contribuable quel que soit le montant des revenus de l’acheteur. Car, in fine, cette manoeuvre a permis, qu’on veuille le reconnaître ou non, d’atténuer la progressivité de l’impôt global (direct et indirect) au moment de la consommation. La sommation d’un impôt progressif au moment de la perception du revenu et d’un impôt fixe sur la consommation réduit globalement la progressivité. La TVA est donc un impôt très lourd à supporter pour les petits revenus (idem d’ailleurs pour les amendes pénales) ; par contre, cette taxe peut être considérée comme marginale pour les gros investissements des grosses fortunes (immeubles, tableaux de maîtres,...). 

    Mais ne sont-ce pas précisément ces biens acquis grâce à un impôt injuste qui permettent aujourd’hui à certains privilégiés de hurler à la spoliation, la confiscation ? L’aspect purement sémantique de la polémique apparaît parfaitement ici.

    -Le second : les manipulations de l’index. En Belgique, l’index santé, mis en application en 1993, si mes souvenirs sont bons, ne tint plus compte des carburants ; mazout de chauffage et essence, amputant ainsi tous les budgets. Mais particulièrement les plus bas et sous de fallacieuses justifications écologistes. 

    Que des produits de luxe ne soient pas repris dans le calcul de l’index peut trouver une légitimité. Le problème, c’est que sous nos latitudes on peut difficilement se passer de chauffage et une voiture est souvent indispensable pour trouver et exercer un emploi. Il ne s’agit donc en aucune façon des produits de luxe.



     


  • therasse therasse 29 décembre 2012 14:09

    @L’Immigré : Merci pour ce rappel ; 
    @Rbeyeur : Je note que vous avez commenté ce qui vous « inspirait » de mes considérations à propos de la Déclaration poussiéreuse en tentant de nous faire croire à un élément de liberté du citoyen, de consentement face au paiement de l’impôt. 
    Vous négligez cependant la partie où je cite justement un article du même « papyrus »où il n’était plus question de la protection contre l’appauvrissement des nantis mais bien des « facultés » des laissés pour compte de contribuer à l’effort collectif. 
    Reconnaissez que si Depardieu et ses semblables doivent être protégés contre le risque d’apauvrissement (c’est vous qui le dites), il coule de source que ceux dont les revenus constituent le minimum permettant de faire face aux nécessités vitales et à se procurer un confort bien légitime on des raisons bien plus solides encore de faire valoir votre Déclaration des DROITS qui précise que le citoyen ne doit être tenu que dans les limites de ses FACULTES.
    Mais dès lors, si les pauvres invoquent ces FACULTES EN DECA DESQUELLES ILS NE SONT PAS TENUS, et si les riches invoquent le risque d’APAUVRISSEMENT DE LEUR PATRIMOINE, comment fait-on pour boucler le budget, d’autant que ces deux segments de la population peuvent se prévaloir de cet aspect volontariste de l’impôt que vous invoquez ? 

    RAPPEL DU PASSAGE DE MON POST QUE VOUS AVEZ SOIGNEUSEMENT PASSE SOUS SILENCE :
    « Un mot encore, Monsieur le beau phraseur, pourriez-vous nous éclairer sur le sens du mot « facultés » dans l’article 13 de cette Déclaration que vous appréciez tant ? Jusqu’à quel niveau de revenu est-on en droit de considérer qu’un citoyen devrait être exempté de tout impôt, puisque vous retenez la liberté de contribution comme élément fondateur ? : 
     »Article 13
    Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs FACULTES."


  • therasse therasse 27 décembre 2012 10:43

    @Rbeyeur : Rappel historique intéressant ... pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire de France.

    Mais depuis lors, vous n’ignorez pas que des codes furent rédigés, des lois fiscales votées par la Représentation Nationale que vous ne pouvez pas biffer d’un trait de plume. Et si vous prétendiez que dans la hiérarchie des sources de droit, la « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen » serait prééminente, comment interpréter l’article 13 s’agissant des citoyens qui, compte tenu des montants de leurs charges, eu égard à leurs revenus S’ESTIMERAIENT DANS L’IMPOSSIBILITE DE CONTRIBUER ? 1EURO symbolique devrait suffire, non ? Car c’est ça, la crise ! Vous vous faites l’avocat des hautes sphères de la ploutocratie. Mais vos références institutionnelles, en même temps qu’elles semblent nier la légitimité de l’impôt sur la fortune et les plus values, apportent également des arguments au contribuable de base pour ne plus CONSENTIR à un impôt insupportable, excédant de très loin ses FACULTES.
    Pour mieux imager mon propos, il suffirait peut-être de généraliser l’appellation impôt à toutes les transmissions de monnaies qui s’opèrent habituellement au sein du groupe social : on nommerait, par exemple, impôt le montant d’une place de cinéma qui a permis à toute cette industrie de sucrer ses stars comme elle le fait depuis toujours. 
    Un mot encore, Monsieur le beau phraseur, pourriez-vous nous éclairer sur le sens du mot « facultés » dans l’article 13 de cette Déclaration que vous appréciez tant ? Jusqu’à quel niveau de revenu est-on en droit de considérer qu’un citoyen devrait être exempté de tout impôt, puisque vous retenez la liberté de contribution comme élément fondateur ? : 
    "Article 13
    Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs FACULTES.






  • therasse therasse 27 décembre 2012 09:31
    J’ai omis d’insérer le lien conduisant à la vidéo de Médiapart sur la fraude fiscale : Comme il est fréquent que les liens ne « passent » pas sur ce site, vous accéderez à la video par les mots clés suivants : « dailymotion mediapart » ; ensuite, cliquez sur « toutes les videos » et allez sur celle intitulée « l’évasion fiscale, sport internationnal ». 

    http://www.dailymotion.com/video/xvxsei_en-direct-de-mediapart-l-evasion-fiscale-sport-international_news#.UNwGBNtObFI


  • therasse therasse 26 décembre 2012 17:27

    Quand cessera-t’on de « sémantiser » toutes les polémiques ?


    Le 11 septembre, la grippe ont vu fleurir les compltistes, conspirationnistes, révisionnistes.

    Les magouilleurs ou prédateurs, évadés fiscaux, justifient ici leur égoïsme en invoquant la spoliation, l’impôt confiscatoire.

    Mais dès lors que les revenus sont gagnés, tout impôt, toute taxe, en particulier ceux prélevés des petits et moyens revenus (car amputant un pouvoir d’achat affecté à des besoins et un confort minimal et légitime) sont perçus comme un vol ; reprendre c’est voler comme l’exprime la sagesse populaire.

    Mais un patron qui gagne entre 400 à 700 fois le revenu de base de son entreprise croit-il vraiment nous convaincre que sa prestation, son activité au sein de sa société mérite réellement ce différentiel de revenu ? 

    La progressivité de l’impôt, celui sur la fortune et les plus values n’ont-ils pas pour vocation de rééquilibrer une répartition des profits, partie « en couille » depuis les progrès de la robotique et de l’informatique, un peu comme si le progrès ne devait profiter qu’aux propriétaires des moyens de production, qui licencient à tout va au fil des progrès technologiques.

    Et l’Europe, celle du libre échange, n’est-ce pas une énorme arnaque qui ne profite qu’aux super privilégiés ?

    Tout récemment, les sites de paris hippiques maltais ne sont plus accessibles ; vous savez, ceux qui redistribuaient 97% des mises. Le petit parieur, qui, rappelons-le, a déjà payé de très lourds impôts et qui aurait envie de s’amuser un peu se verra « confisquer » 23% de ses « investissements », s’il veut continuer à jouer. Il devra donc accepter la « spoliation » du PMU. Remarquez que je viens d’utiliser la même sémantique que Monsieur Cholestérol et celle des journaleux qui militaient tout récemment encore pour le gang sarkozyste, pour l’hyper libéralisme.

    Par contre, Médiapart vient de nous montrer (vidéo ci-dessous) que l’évasion fiscale hexagonale est évaluée à environ 600 milliards (là je ne parle plus des turfistes, vous l’aurez compris), alors que les difficultés pour clôturer le budget 2013 ne portaient que sur quelques dizaines de milliards d’Euros. De quoi se « révolutionner » ! Non ?

    Remarquez, ce qui précède concerne la France et je suis Belge. De quoi me mêle-je ?

    Mais en Belgique, c’est pire ! Ce n’est pas pour les moules frites que les rentiers français débarquent chez nous. Ici, c’est le travail qui est lourdement imposé à tel point que les travailleurs frontaliers vont s’établir en France et y paient leurs impôts. Si vous êtes imposé à 36% en Belgique, vous ne payez que 18% en France. Vous aurez compris qu’il s’agit de contribuables qui ne sont pas imposés sur des revenus superflus mais bien sur ce qui est indispensable à faire bouillir la marmite.

    Par contre, pour les rentiers, c’est Noël tous les jours.

    De quoi se « révolutionner » là aussi ! Non ? Qui osera encore parler de justice fiscale ? En tous cas pas moi. 

    Ah oui, j’oubliais d’évoquer toutes les taxes fixes de type TVA, amendes, indexation qui excluent des produits indispensables à la survie (mazout ou gaz de chauffage), ou à l’activité (carburants nécessaires pour circuler), qui échappent à l’INDEX SANTE, ce type d’indexation qui, sous des aspects dégoulinants de mauvaise foi écologiste, ont permis un hold up de taille dans les porte-feuilles des particuliers et donc sur le pouvoir d’achat.

     Mais brisons là, comme on disait sous l’Ancien Régime ! Car à ce stade mes états d’âme ne pourraient s’exprimer que par des rugissements féroces à l’endroit de ceux qui ne sont sur le papier, que nos mandataires, nos représentants et qui devraient gérer équitablement nos richesses.

    Mais d’aucuns ont oublié depuis belle lurette que la république, la démocratie sont consubstantielles de la VERTU.

       


  • therasse therasse 26 décembre 2012 00:44

    J’ajoute pour ceux qui ne l’ont pas compris que ce qui précède est copié collé sur Wikipedia. Vous constaterez que si l’épisode Hernani (apparition du romantisme) se situe en début de carrière (1830), son exil se situe de 1852 à 1870. Les deux faits sont donc bien sans aucun rapport.

     


  • therasse therasse 26 décembre 2012 00:32

    Hernani : 1830.


    Exil en Belgique puis à Jersey, enfin à Guernesey.

    Précisions :
    "Lors du coup d’État du 2 décembre 1851, Victor Hugo tente d’abord de fuir, puis se constitue prisonnier, mais un commissaire français, flairant le piège, refuse de l’arrêter lui répondant « M. Hugo, je ne vous arrête pas, car je n’arrête que les gens dangereux42 ! ». Il s’exile volontairement43 à Bruxelles, puis à Jersey. Il condamne vigoureusement pour des raisons morales44,note 6 le coup d’État et son auteur Napoléon III dans un pamphlet publié en 1852, Napoléon le petit, ainsi que dans Histoire d’un crime, écrit au lendemain du coup d’État et publié 25 ans plus tard45 et dans Les Châtiments44. Le souvenir douloureux de Léopoldine sa fille – ainsi que sa curiosité – le pousse à tenter des expériences despiritisme consignées dans Les Tables tournantes de Jersey.
    Hauteville House, maison de Victor Hugo en exil à Guernesey.

    Chassé de Jersey en 1855 pour avoir critiqué la reine Victoria, il s’installe à Guernesey dans sa maison Hauteville House. Il fait partie des quelques proscrits qui refusent l’amnistie46décidée quelque temps après (« Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là47 »).



  • therasse therasse 26 décembre 2012 00:23

    Hugo fut contraint de fuir pour s’être opposé à celui qu’il nommait Napoléon Le Petit.