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Les commentaires de Thierry LEITZ



  • Thierry LEITZ 29 mars 2013 13:31

    Bonjour à tous,

    Sujet intéressant même s’il est difficile de prédire .... en particulier l’avenir !

    Ce qui est sûr :

    Les politiques ont « acheté » les votes sur de l’argent futur, n’en ayant plus depuis longtemps.

    On est sorti de l’equilibre budgétaire au début des années 70, plusieurs causes à cela, notamment la hausse continue des dépenses de l’Etat (routes, rail, nucléaire, défense, etc) et la magie de l’argent emprunté facilement aux marchés privés très contents de placer leurs exédents en « sûr » (l’Etat ne meurt pas) et rentable (taux selon conjoncture relativement élevé)

    Donc cela dure depuis 40 ans. On arrive au bout du bout, une dette totale 90% du PIB qui génère un versement d’intérêts qui est LE 1ER POSTE du Budget de l’Etat devant l’Education (60 milliards et la Défense 35 milliards)

    Plus de 60 milliards pour quoi, pour qui ? Pour maintenir le train de vie d’un Etat (nous, le Pouvoir) qui n’y arrive plus par ses recettes propres et récurrentes (impôts, taxes et participations) Pour enrichir encore et toujours les grands propriétaires financiers clients des banques et assurances qui placent en sûr (Bons du Trésor) ce qu’ils n’investissent plus en « risqué » (les Entreprises) ou très risqué (la Bourse). D’où les taux très faibles actuels.

    Cet excès de liquidité croissant depuis les années 80 chez les uns est le pendant de son manque constant chez les autres (bas salaires etouffés par les hausses de l’indispensable et le reste (loyers, taux des prêts, énergie, technologie, consumérisme...)

    Donc 1er poste du Budget : filer un tas d’euros à ceux qui en ont déjà trop.

    2ème poste, l’Education, service public en difficulté constante mais incontournable

    3ème poste la Défense dont 10 milliards par an pour le maintien de l’arme nucléaire... allo ?

    Avec 80% des Français qui refusent qu’on y touche alors que çà n’est d’aucune utilité prouvée (que 7 pays au monde l’ont les autres étant continuellement envahis) et dont les terroristes n’ont que faire sauf pour éventuellement s’en emparer et voir comment çà fait boum)

    Ce qui fait tourner l’Eco c’est la consommation régulière et stable, que celle-ci baisse et le déséquilibre financier structurel devient dramatique. Si la conso est dopée par du « déséquilibre » étatique qui venant à manquer, ne plus plus la doper et en retour le déséquilibre s’aggrave : le cercle vicieux est boucler, on est en plein dedans.

    Comment pourrait-on en sortir ?

    Par une réduction sérieuse des inégalités, l’écrètement des zones de richesse et la redistribution aux plus modestes (< au revenus médian de 1600€ mensuels) via des hausses de revenus et des allègements de charges des particuliers (loyers, énergie) et des petites entreprises (charges sociales)

    Par la CIRCULATION des richesses plutôt que leur STOCKAGE au profit des banques et des rentiers privés ou industriels, donc en taxant l’épargne PROGRESSIVEMENT en partant de peu (3% à 5000€) et de plus en plus jusqu’à des taux de 20% à 50 000€ d’épargne.

    Bien sûr si personne ne veut rien faire et que tout le monde a peur, ce qui est en gros la situation actuelle, rien ne changera jusqu’au CRASH final. On l’aura finalement bien mérité...

    Aller, bonne journée quand même !



  • Thierry LEITZ 19 avril 2012 10:59

    Bonjour à tous,

    Dans son opus « Une brève histoire de l’avenir », J. Attali, tout émoustillé de son extralucidité de prophète moderne nous expose, en toute simplicité, comme sera le monde demain.
    Un hypermonde, avec ses hypercentres de décision, dirigé par une hyperélite hyperintelligente travaillant en réseau et devant laquelle le peuple n’a plus qu’à se prosterner.

    Amen.

    Sa description est précise et argumentée : on décele son envie de voir emerger ce monde fait par ceux qui ont manifestement vocation à le diriger, comme l’Amérique doit conduire le monde par mission divine, c’est indiscutable. Fermez le ban.

    Alors, qu’attendez-vous pour vous prosterner devant la bête sauvage et son image, et recevoir le nombre de son nom (666) ?



  • Thierry LEITZ 13 avril 2012 14:23

    Un pays immergent : c’est bien vu !


    On bute sur une réalité : la croissance n’est pas infinie, elle résulte pour part de l’accroissement de la population ce qui est logique, et pour part des gains de productivité QUI ONT UNE LIMITE. Toujours plus ? Pourquoi ? Un délire d’actionnaire avide et insatiable !

    Limite qu’on cherche à contourner par l’infâme mise en concurrence de la main d’oeuvre mondiale et la destruction des acquis sociaux.

    Quand on a largement de quoi vivre il faut SAVOIR DIRE STOP : J’AI ASSEZ, AUX AUTRES !

    Au niveau des Etats la croissance peut avoir une fin à un niveau de production donné, suffisant. Nous avons assez ensemble maintenant que ce soit vrai pour CHACUN.

    La question centrale, c’est le PARTAGE, qui doit être équitable autant que possible en corrigeant les excès. C’est le rôle de la fiscalité et des organismes de collecte des cotisations.

    Il faut se rappeler que la création de richesse est COLLECTIVE : ce sont les salariés et consommateurs qui ensemble PRODUISENT la richesse qui va ensuite être captée de façon absurde par quelques-uns.

    Ex. grands patrons, acteurs, footballeurs et autres célébrités plus ou moins toc.

    Jamais ces gens ne sont payés à proportion de leur mérite. On explose le cadre de la raison, la démesure obscurcit tout jugement censé.

    Il faut donc que la richesse retourne à sa source pour qu’elle irrigue à nouveau TOUT le corps social. Or on fait l’inverse insensiblement depuis les années 80 en privilégiant dans la répartition de la Valeur Ajoutée l’actionnaire (dividendes) au détriment du salarié (salaires nets) et du corps social (investissement, impôts et cotisations). Voilà le résultat. smiley

    De plus, des dépenses publiques INUTILES plombent les comptes de la Nation depuis l’après guerre : la Défense. Un gâchis patenté entre dogmes militaire et lobbying industriel TRES intéressé aux commandes publiques. Chars Leclerc, Porte Avion, Rafale, Sous marins profondément inutiles, missiles nucléaires à 100 M€ et autres fusées à 100 000€ pièces.

    Un héritage -le moins bon- du grand Charles qui se voyait en grand chef de guerre BIEN équipé ce coup-ci écrasant ses adversaires sous les vivas de la France entière !

    Bon y’a pas eu de guerre... Qui s’en plaindra ? Mais çà n’est pas grâce à toutes ses dépenses militaires qui ont, là c’est clair, plombé notre économie en nous engageant dans la voie de l’endettement d’Etat, moyen commode de vivre au dessus de ses moyens en gavant ses amis banquiers et rentiers tout en réservant la douloureuse aux « génération futures » c’est à dire NOUS MAINTENANT. Nous y sommes. 

    Ce n’est que le début le la cagade.

    Stopper les dépenses militaires inutiles. Moratoire sur les intérêts de la Dette, imposition et redistribution PROGRESSIVE. Taxer l’excédent de liquidité : l’épargne au delà d’un certain niveau (Livret A), en bref, faire circuler le sang de l’économie dans tout le corps social.


  • Thierry LEITZ 20 juillet 2011 15:14

    Vivants ce sont des pions. Morts des héros.
    Mais oui !

    Des pions payés double solde, autrement dit des fonctionnaires de la guerre avec missions, feuilles de route et autres plans pour désigner leurs aventures lointaines sur fond de violence incontrôlable.
    Il n’eut jamais fallu suivre l’Amérique dans cette GWOT à la ...

    C’était, avec l’attentat du WTC un prétexte idéal pour booster l’industrie militaire après une guerre froide avortée.
    Après 10 ans, on voit le peu de résultats par rapport au coûts effrayants de ces interventions QUI ne nous concernent pas finalement, sauf à invoquer le terrorrisme, épouvantail commode des va-t-en guerre de tout poil.

    C’EST AVEC NOS IMPOTS soit dit en passant ! 40 000 millions € /an de budget militaire. Rien que çà. Et 2 millions par jour de coût d’opérations pour l’Afghanistan !

    La lecture assidue du Figaro nuit grandement à la clairvoyance, ce journal étant la propriété du premier trafiquant d’armes de France. Attention danger !

    Mais çà aussi, tout le monde feint de l’ignorer.

    Bon article lucide mais comment pouvez-vous être en même temps bonapartiste ?
     Ce soi-disant grand homme a envoyé des millions de jeunes à la mort dans des conditions inhumaines (450 000 rien que pour la retraite de Russie. Sa mégalomanie narcissique le classe parmi les fous dangeureux de l’humanité et sa force de travail, sa mémoire et sa volonté hors du commun ne changent rien à ce fait majeur. smiley

    Le nationalisme n’est-il pas une religion dans laquelle la Nation a remplacé Dieu ?

    Merci pour l’article, tout de même. Cordialement.



  • Thierry LEITZ 31 mai 2011 17:41

    La TVA 5,5% dans la rénov a été mise en place pour aider un secteur qui compte beaucoup d’emplois. Pour lutter contre le travail au noir. Mais aussi pour complaire aux artisans, (dont je suis) et qui est un vivier de voix de droite traditionellement. On l’a fait ensuite pour les restaurateurs qui sont dans ce profil également et la nouvelle de la victoire obtenue contre Bruxelles leur a été envoyée accompagnée d’un bulletin d’adhésion à l’UMP (authentique)
    Les médicaments sont très peu taxés, et souvent chers malgré tout, cette industrie est fort rentable et certains vendeurs de médicaments (Servier) ont été décorés de la Légion d’honneur pour avoir aidé les malades, pardon le parti des riches...

    On continue les dépenses militaires pour enrichir encore plus la famille Dassault, les opérations héroïques en Afghanistan et en Lybie coûtent 2 millions d’euros par jour, on finance un projet insensé (ITER) à coups de centaines de millions d’€ annuels, sans parler des autres dépenses plus ou moins utiles de l’Etat.

    La TVA finance les 2/3 du budget de l’Etat central, le reste c’est les autres impôts et taxes, et la pire de tous, la dette, cette fausse monnaie qui aura notre peau dans quelques années.

    Il faut être conséquent : soit on réduit les dépenses en renonçant à certain postes coûteux, soit on augmente les recettes et là, il y aura forcément des mécontents mais ne faire ni l’un ni l’autre est une impasse qu’on nous voile PAR LE RECOURS MASSIF ET CONSTANT A LA DETTE. Ce non choix, cette fuite devant la réalité, ce report de nos responsabilité sur les générations à venir, nous finirons par le payer double, triple même car c’est l’avenir qui est obéré. A moins de dire à tous les détenteurs (2/3 étrangers) de bons du Trésor « désolé les mecs, vous n’avez plus que du papier en main ! » Chiche ?

    Rien n’est simple. Sauf au FN, évidemment.



  • Thierry LEITZ 16 mai 2011 22:50

    Un second tour NS vs MLP.
    C’est tout ce qu’il faut pour imposer Sarko II avec seulement 25% de fans. (vieux, riches, machos ou malcomprenants)
    Renforcer MLP discréditer tous les autres, encore et encore. Sondage pro FN pour formater le paysage et les esprits. 
    Thèmes choisis, émotion, boucs emissaires, ennemis partout...
    Merci les médias, merci la bande du Fouquet’s smiley
    On est tombé si bas ? smiley



  • Thierry LEITZ 27 avril 2011 18:33

    Azerty666,
    Ce qui se prépare est certes affligeant, le discours de ce Hillard n’a rien d’hilarant, j’en conviens. Mais pour lutter contre des forces économiques occultes et résolues, li faut voter FN. Là, je vois pas le rapport.

    C’est comme un certain candidat qu’il fallait élire absolument pour éradiquer la délinquance et accroître le pouvoir d’achat... Cà ne vous rapelle rien ?

    Tomber deux fois dans un même piège tendu par deux personnes différentes, çà vous va ?

    Il ne suffit pas d’avoir une GG et de l’ouvrir devant des caméras complaisantes pour que votre discours soit sincère et réaliste.

    Le centre de gravité de l’extrême droite -adopté avec succès par NS en 2007- c’est « désigne au peuple ses ennemis et présente toi en sauveur, avec un discours musclé. »

    Cà marche avec les crétins, surtout quand ils sont dedans jusqu’au cou, ce qui ne manquera pas d’arriver, le succès du NSDAP (NazionalSozialDeutscheArbeitePartei) en 1933 a été bâti sur cette logique.

    Le FN est une impasse trompeuse, la quintessence du populisme qui n’aime dans le peuple que son nombre, le nombre de voix nécéssaires en démocratie pour accéder au pouvoir.

    PS : si vous aimez la France, commencez par en aimer la langue... écrite. Sans rancune !



  • Thierry LEITZ 27 avril 2011 17:24

    Bon article,
    Qui illustre bien le slogan « Nos vies valent plus que leurs profits » d’un certain facteur... Mais dans un pays qui se donne à 25% à Le Pen et 10% à l’anticapitalisme, le pire est non seulement possible, mais probable. smiley

    Car de motivations mesquines et égoïstes des électeurs FN, il ne sortira rien de bon.

    On se tapera dessus et la Nature sera le cadet des soucis. C’est qu’on a une guerre à gagner, contre les étrangers, les arabes, les juifs, les mondialistes, les banquiers, les ceci, les cela, le Monde est rempli d’ennemis. Voilà. A commencer par ceux qui sont pas d’accord.
    Les marchands d’armes vont faire des affaires... smiley
    Mais l’environnement, ha ! c’est pour occuper les pacifistes éleveurs de chèvres...



  • Thierry LEITZ 4 avril 2011 11:51

    Voter en fonction de ses intérêts : c’est le cancer de la démocratie.

     Ce ne sont plus des Valeurs qui guident nos opinions et nos choix, mais le contenu « ressenti » de nos comptes en banque.

    Tant que les termes « pouvoir d’achat », « revenus » ou « impôts » seront une telle obscession, rien de bien ne sera fait, et personne de valable ne sera élu.

    Courage et générosité versus égoïsme et peurs. Oubliée la DDHC. Le vote FN à 30%... La Honte est sur nous !

    Je ne me fais aucune illusion. L’oligarchie a de beaux jours devant elle avec un tel peuple ignorant et qui a rejeté toute noblesse d’âme.

    On récolte ce que l’on sème !



  • Thierry LEITZ 4 avril 2011 11:14

    Article utile et intéressant ! Bravo !
    Vous mettez en lumière trois éléments de ce système qui semblent à bout de souffle. La confiance en prend un coup et cela peut et devrait mener à des réflexions salutaires sur le changement de paradigme nécéssaire.
    Cela montre aussi les limites en compétences de l’Homme pour se diriger et gérer cette planète dont il n’est que locataire et n’a pas finalement la légitimité à décider de tout pour le bien de tous.
    C’est pourtant le discours rationaliste technocratique pur sucre qui domine et qui a présidé entre autres au choix nucléaire sans débat ni aval démocratique.
    La réponse « c’est une affaire d’experts » est bien commode d’une part en raison de la complexité relative des sujets et d’autre part du fait des enjeux financiers et politiques énormes -donc des profits privés considérables- qui ont encore besoin de DECISION et pas de DISCUSSION.
    On vend ce mode de gouvernance à coups de Kw/h « bon larché », d’abondance et d’indépendance face au pétrole, et récemment d’énergie décarbonnée.
    Autant d’arguments à double tranchant... Mais on ne montre que l’avers de la médaille.

    Le revers, c’est, au-delà des risques divers et variés, le coût démesuré d’une relance élargie du nucléaire : 
    - Le fiasco EPR nous le rappelle clairement : doublement des délais et devis (on parle de 7 milliards d’euros pour une centrale EPR)
    - le parc prend de l’âge et son remplacement devient un enjeu MASSIF, même en restant dans du connu, le coût sera considérable. 58 réacteurs à remplacer sur 30 ans...
    - le démantèlement représente un coût sans contrepartie qu’il faut intégré au coût global d’une relance massive du nucléaire.
    - un programme financé à l’époque par les fruits d’une croissance fraîche résultant des sacrifices et de l’élan gaulliste d’après 45. (et d’une TVA de 33,33% encore début 1980 !)
    - la situation aujourd’hui est tout autre : besoins sociaux, croissance en berne et dette abyssale dont les seuls intérêts aspirent nos contributions au profit (facile) de rentiers au 2/3 internationaux.
    - je ne parlerai pas d’ITER qui va consommer 15 voire 30 milliards€ de crédits sur 30 ans et l’équivalent en puissance d’un réacteur nucléaire en phase d’expérimentation, sans qu’on sache si « çà va le faire » et qui est de plus construit en zone sismique (!)

    Des solutions peuvent exister, mais pas dans cette poursuite obstinée du « toujours plus ». Diviser par deux les conso électriques dans tous secteurs (éclairage public, privé, entreprises) et avancer dans la validation d’un bouquet d’ENR adapté aux ressources et aux besoins. Isoler, cesser le gaspillage... Une révolution des mentalités, rien que çà.

    Si la catastrophe du 11/3/11 ouvre ces débats au public, elle aura été utile au progrès.



  • Thierry LEITZ 14 mars 2011 11:13

    Bravo à toi Wesson pour cet article informatif qui ne verse pas des les excès du tout est terrible ou rien n’est grave.

    Risques relatifs mais réels, coûts futurs certains et mal connus, échec économique de l’EPR, échec probable d’ITER, inertie du choix industriel : le nucléaire accumule les inconvénients, le minimum si on prétend à la Raison serait de voir les choses sans préjugés, en admettant leur complexité. Voyons cela indépendamment du Tsunami, au sujet duquel nous pouvons au moins partager la peine des victimes...

    La sagesse nous commanderait d’étudier D’ABORD tous les moyens de CONSOMMER et GASPILLER moins. Eclairage public intelligent, abolir le chauffage électrique, appliquer partout des méthode industrielles économes en électricité, etc.

    La sagesse devrait nous faire sortir progressivement du nucléaire pour aller vers une société plus modeste et plus égalitaire. La poursuite des profits rapides va de pair avec une forte dépense énergétique : tout, vite, n’importe comment pourvu que çà rapporte.

    La sagesse devrait nous faire fuir les dépenses énormes et absurdes en armement pour réorienter tous ces fonds PUBLICS vers le PUBLIC précisément et pas aux lobbies militaro-scientifiques au service de pouvoirs sans lucidité ni projet humaniste .

    Enfin, la sagesse nous permettrait de voir que le projet ITER est aussi insensé que coûteux (de 15 à 30 mds €), qu’il consommera la production d’un réacteur nuc. à lui tout seul pendant 30 ans pour des chances de succès très faibles, et qu’il est de surcroît situé en zone la plus sismique de France (Cadarache, 13/04).

    Mais comme le monde est essentiellement conduit par des fous...



  • Thierry LEITZ 14 mars 2011 10:32

    Risques relatifs mais réels, coûts futurs certains et mal connus, échec économique de l’EPR, échec probable d’ITER, inertie du choix industriel : le nucléaire accumule les inconvénients, le minimum si on prétend à la Raison serait de voir les choses sans préjugés, en admettant leur complexité.

    La sagesse nous commanderait d’étudier D’ABORD tous les moyens de CONSOMMER et GASPILLER moins. Eclairage public intelligent, abolir le chauffage électrique, appliquer partout des méthode industrielles économes en électricité, etc.

    La sagesse devrait nous faire sortir progressivement du nucléaire pour aller vers une société plus modeste et plus égalitaire. La poursuite des profits rapides va de pair avec une forte dépense énergétique : tout, vite, n’importe comment pourvu que çà rapporte.

    La sagesse devrait nous faire fuir les dépenses énormes et absurdes en armement pour réorienter tous ces fonds PUBLICS vers le PUBLIC précisément et pas aux lobbies militaro-scientifiques au service de pouvoirs sans lucidité ni projet humaniste .

    Enfin, la sagesse nous permettrait de voir que le projet ITER est aussi insensé que coûteux (de 15 à 30 mds €), qu’il consommera la production d’un réacteur nuc. à lui tout seul pendant 30 ans pour des chances de succès très faibles, et qu’il est de surcroît situé en zone la plus sismique de France (Cadarache, 13/04).

    Mais comme le monde est essentiellement conduit par des fous...



  • Thierry LEITZ 14 mars 2011 09:48

    La sagesse nous commanderait d’étudier tous les moyens de CONSOMMER et GASPILLER moins. Eclairage public intelligent, abolir le chauffage électrique, appliquer partout des méthode industrielles économes en électricité, etc.

    La sagesse devrait nous faire sortir progressivement du nucléaire pour aller vers une société plus modeste et plus égalitaire. La poursuite des profits rapides va de pair avec une forte dépense énergétique : tout, vite, n’importe comment pourvu que çà rapporte.

    La sagesse devrait nous faire fuir les dépenses énormes et absurdes en armement pour réorienter tous ces fonds PUBLICS vers le PUBLIC précisément et pas aux lobbies.

    La sagesse nous permettrait de voir que le projet ITER est aussi insensé que coûteux (de 15 à 30 mds €), qu’il consommera la production d’un réacteur nuc. à lui tout seul pendant 30 ans pour des chances de succès très faibles, et qu’il est situé en zone la plus sismique de France (Cadarache, 13/04).

    Mais comme le monde est conduit par des fous...



  • Thierry LEITZ 11 mars 2011 22:53

    Les Allemands fabriquent des machines-outils pour faire bosser les pauvres Chinois et des voitures de luxe pour leurs employeurs, délocaliseurs et autres importateurs...

    « L’argent va à l’argent »

    Mais plutôt que de continuer à écouter des ’experts" répéter ce genre de dictons comme s’il s’agissait de lois physiques on ferait mieux de remettre à l’honneur L’IMPOT PROGRESSIF, et la cotisation sociale assise sur la VALEUR AJOUTEE...

    La Révolution commencerait par là.

    Y’ a du chemin à faire quand on voit tous ceux qui ne paient aucun impôt direct, profitent de la Sécu tout en râlant systématiquement sur les impôts et cotisations diverses, tout en pleurant sur les services publics qu’on démantèle avec constance...
     
    L’IMPOT PROGRESSIF c’est la Loi Républicaine qui impose un minimum de solidarité et qui reste le seul rempart efficace contre l’explosion des inégalités. L’IMPOT permet une ré-orientation de la richesse vers la collectivité, et qui, à son tour, remet cet argent dans le circuit local (plutot que vers l’épargne seule ou les paradis fiscaux).

    L’IMPOT est Toujours combattu par les plus riches... Et une masse d’ignorants qui votent FN... C’est à pleurer.



  • Thierry LEITZ 21 janvier 2011 14:11

    Ariane,

    Je salue votre enthousiasme à lutter contre la brutalité idéologique, d’autant plus qu’AV est devenu le défouloir de tous les frustrés/retraités du FN, hélas. Ils se prennent à espérer mettre leur championne au pouvoir mais ne réussiront au mieux qu’à redonner 5 ans de privilèges à la clique au pouvoir : médias gros actionnaires et politiques.

    Bon courage et soyez fière.
    Thierry.



  • Thierry LEITZ 9 décembre 2010 11:09

    Toujours bon d’entendre un son différent du bruit anti-euro qui agglomère toutes sortes de colères...

    Si la monnaie est un outil (d’échange, de mesure et de consevation de valeur), l’euro en est un aussi. L’Euro a des avantages pour les riches, les voyageurs et les entrepreneurs internationaux, il a des inconvénients pour d’autres, mais ne serait-ce pas le cas aussi avec une monnaie nationale ?

    Un outil reste un outil, la question n’est-elle pas plutôt de savoir ce qu’on en fait  ?

    Le problème est donc plutôt politique, savoir :
    - à quelles règles contraignantes obéit la monnaie ? (et non la monnaie elle-même.)
    - quels buts prioritaires à la politique monétaire ?
    - quel usage des fonds publics favorise une croissance suffisante et bien répartie ?

    Cela nous renvoie à la question essentielle des inégalités et des règles nécessaires qu’il faudrait instaurer pour les combattre.

    L’Euro n’est pas la cause des déficits, mais plutôt les choix politiques faits depuis 30 ans :
    - la loi de 1973 qui privatise le financement des déficits publics
    - la gabegie monstrueuse du trafic d’armes dans lequel se vautre la RF depuis les années 1960, et dont le caractère honteux éclate à l’analyse des récents scandales (Mouette, Agosta, Sawari II...)
    - la guerre aux recettes publiques via les cadeaux électoraux et l’évasion fiscale
    - etc...

    Mais on préfère parler de la neige ou de la « sortie » de l’Euro... Bof... smiley





  • Thierry LEITZ 8 décembre 2010 12:26

    Bonne analyse cher Easy !

    Pericles : « Pour le bonheur il faut la liberté, pour la liberté il faut le COURAGE »

    Il en manque, surtout aux électeurs, car c’est encore par ce processus semi aléatoire qu’on a telle ou telle équipe dirigeante au pouvoir.
    Avec le veillissement de l’électorat, les choses ne vont pas s’arranger...
    Entre incompréhension, peurs et replis égoïste, on est bien parti pour reconduire des conservateurs du SYSTEME « en l’état ».

    Donc peu d’effets concrets du bank-run attribué à Eric Cantona :

    - Peut-être un « run » étalé vers des banques « éthiques » et coopératives. De quoi gripper un peu la machine spéculative et laisser les requins se bouffer entre eux...
    - Peut-être une sensibilisation au caractère exhorbitant des privilèges de la haute finance
    - Peut-être une remise en cause de l’extrême richesse et de l’ILLEGITIMITE des très hauts revenus DONT FAIT PARTIE MR CANTONA en passant...

    C’est déjà pas si mal !

    Mais les médias complices de l’élite éco-politico-financière et leurs gourous tels Minc vont s’employer à casser ce genre de dynamique.

    Il s’agit de faire tenir le TOUT le plus longtemps possible pour laisser du temps à chacun de ramasser son argent et tirer le rideau... La tension monte : il y aura un crack. Juste qu’on ne peut pas dire QUAND. Certains s’en tireront...

    Les autres n’ont qu’à se faire f......



  • Thierry LEITZ 6 décembre 2010 13:23

    Merci Philippe, pour ces rappels utiles...

    Si on conçoit une fierté légitime d’avoir vu juste, l’avenir reste intrinsèquement inconnu.
    Mais ce système mérite d’être critiqué sur ses bases philosophiques mêmes, ce qui nous implique tous dans nos évaluations. Car qui élit les dirigeants ? Qui valide toutes sortes d’injustices ? Qui est envieux au lieu d’être soucieux d’égalité ?

    Trop d’entre nous...

    On a donc une oligarchie financière qui « achète » des dirigeants politiques par le biais de la propagande (médias et sondages) qu’elle contrôle et qui charge ces mêmes politiques de délivrer au peuple des « éléments de langage » bien préparés.

     
    Une fois passée l’élection, les affaires reprennent. Le vote de 2007 est la preuve que peu comprennent les dessous de la politique dans nos démocraties « apaisées » (pour combien de temps encore ??) Et on se demande s’ils seront assez nombreux en 2012.

    On a donc une incompréhension et un oubli constant des turpitudes politiques associés à des réflexes égoïstes de préservation de ses avantages dont la légitimité est toujours incontestable aux yeux de leurs détenteurs... De là aucun vote progressiste ne sortira.

    La question de la légitimité de la richesse doit s’imposer. Des limites devraient apparaître. Les raisonnements absurdes du genre « IL emploie 70000 personnes dans le monde » à propos d’un grand patron ou « IL fait de l’audience » à propos d’une vedette de l’audiovisuel ou « IL rempli le stade » à propos d’un sportif, ces raisonnements sont TOUJOURS FAUX et relèvent d’une simplification stupide à l’usage de crétins bons à tout gober.

    La richesse a toujours une origine COLLECTIVE. Clients, consommateurs, spectateurs, annonceurs, salariés, etc, c’est D’EUX que vient la richesse. Aussi sa concentration en de rares mains (actionnaires et rabatteurs, les traders, rentiers et cumulards, héritiers) DOIT ETRE DENONCEE ET COMBATTUE. La richesse, le revenu doit irriguer TOUT le corps social, selon des règles justes, constamment combattues par cette oligarchie vorace et insatiable. Ces règles il faut accepter de se les appliquer à nous-mêmes en payant TOUS l’impôt au lieu de s’en plaindre et pouvoir exiger ainsi plus de justice fiscale et un meilleur emploi des fonds publics. IR mais aussi sur le patrimoine, les successions et l’EPARGNE.
     
    Une bonne dose d’inflation ne ferait pas de mal en donnant de l’air aux endettés tout en rognant les avoirs excessifs de certains, qui bloquent cet argent sur des comptes en prévision de... de quoi ? on se le demande...

    IL EST CLAIR QUE RIEN DE TEL NE SE FERA, étant donné la nature même de l’Homme, surtout lorsqu’il a un peu de pouvoir....



  • Thierry LEITZ 1er novembre 2010 16:28

    Je cite votre conclusion :

    « Voilà le problème de notre système économique : il n’est basé sur aucune valeur morale, ni sur la volonté du Bien Commun. La maximisation des profits demeure le seul et unique objectif ! C’est là qu’une véritable moralisation de notre système économique est importante : arrêter de creuser l’écart entre les pauvres et les riches, stopper cette course aux profits et permettre à chaque individu d’avoir un accès aux principaux produits : nourriture,etc… »

    Les deux moyens de « moraliser » l’économie sont la LOI et l’IMPOT. Compter sur les acteurs de l’immoralité ambiante est illusoire. Or ces deux moyens sont mis de côté par le pouvoir qui a clairement choisi sont camp, celui des possédants et puissants. Et de les citer en exemple au peuple accusé de jalousie dès qu’il parle d’injustice... smiley

    Loi pour limiter, sanctionner les comportements d’horreur économique.
    Impôts pour rediriger la richesse vers la collectivité, d’où elle vient in fine (salariés et clients)

    Quand les revenus irriguent TOUT le corps social , tout le monde s’en porte mieux. smiley

    Cela suppose la fin des paradis fiscaux
    qui sont les passages secrets d’évasion fiscale majeureset de contournement des lois et dont les gestionnaires de fortune, parfois décorés, (!) sont friants.

    Cesser de râler contre les impôts serait un pas vers une maturité démocratique nécéssaire pour l’assainissement des finances et pour ne pas reproduire les votes égoïstes de ceux qui n’ont rien compris d’autre que le contenu immédiat de leur (petit) porte-monnaie...

    C’est pas gagné ! Sinon, à part çà, comment, après ce billet pouvez-vous vous déclarer royaliste ? C’est une blague ?



  • Thierry LEITZ 22 octobre 2010 11:20

    Ah bon ? Je croyais que les GI (Gentils Intervnetionnistes) avaient libéré l’Irak pour lui faire goûter à la Démocratie ? smiley

    Et qu’on est en train de faire encore mieux en Afghanistan ?

    Quel mauvais esprit ce Morice ! smiley