J’aime bien ces Français (très) moyens qui parlent de "l’Américain moyen" comme si ils le connaissaient depuis toujours. Ils en ont en fait une idée si préciser qu’ils se permettent de le cataloguer comme "raciste".
Un conseil avant de critiquer n’importe comment un article qui aurait pu être de valeur, allez donc faire un tour aux US, restez y pour comprendre. APRES vous aurez le droit d’émettre votre avis.
C’est pas gagné
Pas d’accord du tout.
Plutot que vous demander pourquoi encore une nouvelle taxe - pourtant il était facile de démontrer qu’en plus d’être inique, elle serait également inefficace - vous vous lamentez (et quel concert) comme toujours sur le fait que certains d’entre nous en seront exemptés. En cible : les riches. Ce que vous n’êtes pas et ce qui vous permet de dire : "pourquoi pas eux non plus ?". Comme si se voir prélever 50% de son revenu n’était pas déjà suffisant. Surtout quand on observe à quoi l’argent "prélevé" peut servir.
Moi, je ne suis pas riche mais j’aimerais bien le devenir. Vous, vous n’êtes pas riche et vous ne voulez pas que les autres le soient. C’est la différence et c’est ce que j’appelle l’esprit du pillard, parasite de l’espèce humaine depuis qu’il existe des Hommes de bonne volonté, des constructeurs. Alors continuez comme cela et quand tous les riches auront disparu ou auront fichu le camp en Suisse, et que le smicard sera alors devenu le riche du Rmiste, vous en serez encore à comparer vos pauvretés relatives pour savoir qui devra aider l’autre. Pas étonnant que le Modem soit tombé si bas.
Bravo, un très bel article. Les ressemblances avec la situation actuelle sont frappantes et indiquent comment après tout ce temps, les constantes d’organisation et de comportement dans notre pays, demeurent.
Au risque de faire se soulever quelques sourcils,
Il me semble que les articles au sujet de Moore suscitent toujours de vives réactions à ce que je peux voir entre ses profanes et fanatiques, tous aux arguments évidemment inconciliables et donc souvent abrupts.
Pourquoi s’offusquer lorsque l’on dit que Moore fait de la propagande ? Pas de quoi jeter une pierre.
Le personnage est d’une redoutable intelligence. Il a su s’inscrire son "art" et devenir millionaire grâce à ce filon inépuisable : celui très actuel de la culpabilité occidentale, forme exacerbée de repentance issue de ce fichu péché originel que les Chrétiens trainent derrière eux depuis la chute hors du jardin d’Eden. La preuve en est que ses films n’ont aucun succès auprès des autres civilisations (Arabes, Indiennes, Chinoises, Japonaises etc.). Je vous engage à vérifier par vous même.
Et les sujets de culpabilité sont si nombreux dans notre histoire : inquisition, pogroms, traite des esclaves, pauvres/riches, changement climatique, tout absolument tout peut être imputé à l’Occidental. J’étais en extrême orient il y a peu et j’en suis revenu avec la nette impression que passé leur premier moment d’interrogation (mais pourquoi vous faites vous tant de mal), Indiens et Chinois y verront une véritable aubaine. Mais c’est une autre histoire.
Alors peut-être à tort, mais en essayant de prendre un peu d’altitude, Moore à mes yeux ne semble rien être de plus qu’un type brillant qui à su s’inscrire dans un vrai filon, y gagner des montagnes d’argent et donner (un peu) à réfléchir à plein de gens autour des temples plus au moins convenus de la pensée actuelle... bref, du bon divertissement.
Le discours sur les armes en France est depuis très longtemps biaisé et je suis surpris que personne ne s’en soit déjà vraiment ému.
Admettons-le, l’idée répandue par les media en France et en Europe, est que tout possesseur d’arme est un criminel potentiel. La quasi-totalité des campagnes média actuelles sur le sujet s’appuie sur cette idée, sous-entendant que nul citoyen n’est sufisamment sûr et digne de confiance pour - dans l’absolu - avoir de droit de détenir une arme.
Il y a pourtant plusieurs millions de détenteurs d’armes en France et je n’ai pas connaissance d’épidémie de massacres ou d’assassinats à leur sujet. Pour faire un peu de provocation, l’automobile me parait un moyen bien plus efficace dans ce sens ! Et pourtant personne ne songerait à interdire ce moyen de transport pour cette raison.
Il est cependant vrai que dans les endroits où le "lien social" est parfois distendu (le "93", les USA ?) , l’arme devient trop facilement l’intermédiaire du règlement de compte. Mais personne n’a dit que l’assassin membre d’un gang était probe et honnête. Pas plus que le gamin qui allait massacrer ses copains n’était sain de corps et d’esprit. Et pourtant aucun des deux n’est sensé avoir d’armes à disposition.
La vraie question à mon avis est de savoir pourquoi les Etats ont si peur de leurs citoyens honnêtes mais armés. Et une époque où les médias conduits par le pouvoir exécutif nous abreuvent de faits sans importance : faits divers et sport , à une époque où l’on ne nous demande plus de voter pour les vraies questions, et où ceux qui gouvernent ne sont plus élus (Bruxelles...) par le peuple, la question demeure plus que jamais.
Cher M. Ronchonaire,
Ah ! Une corde sensible a vibré dans votre long commentaire. Bien sûr que vous avez le "droit" de vous distraire. Vous n’êtes pas le seul à aimer le foot, loin de là, même si votre réaction me semble tout de même disproportionnée par rapport à l’argument.
Vous aimez le foot, c’est bien. Vous ne voulez pas de leçon, ça se comprend aussi très bien. Je ne faisais que donner mon avis dans mon lagage, sans donner de leçon, juste des faits observés. Votre réaction est à cet égard étonnante, surtout au regard de certaines lignes libres et lumineuses dans certains de vos commentaires (j’ai particulièrement apprécié votre apport au : "Le non Irlandais signifie beaucoup") qui pourraient nous rapprocher et dans lesquels vous montrez que vous n’êtes pas non plus à court d’idées ni de références culturelles. Très loin de là.
Une corde sensible a donc bien vibré - preuve que vous comprenez bien de ce dont je parle. J’imagine que le pseudo "Ronchonaire" n’est pas dû au hasard. Je vous laisse quand même les "cahouètes et la petite soeur".
cdt
Très modestement mais très franchement, gagné, perdu, on s’en bat l’oeil ! Complètement d’accord avec Nephilim
Le football nous le savons (presque) tous est l’opium de ce peuple français râleur mais volontiers servile, taillé et corvéé à merci. Et cela depuis bientot 40 ans. Pourquoi un tel battage sur ces non-évênements en série ? Pour écarter le regard des vraies questions (pouvoir d’achat/pression fiscale, fuite en masse des industries et capitaux à l’étranger, paupérisation en marche de la France..) ? Pour occuper la jeunesse désoeuvrée ? Pour nous faire oublier la médiocrité de ceux que nous avons élus ?
Et de surcroit, contrairement à un crétin radiophonique ce matin, qui peut franchement mettre l’honneur de la France dans le sort de cette équipe dont une bonne partie ressemble plutot à des mercenaires étrangers, des hommes d’affaires pour la plupart expatriés dans des paradis fiscaux ou des stars sans autre vrai talent que de courir derrière la baballe. Oui, qui ?
N’avons nous vraiment rien de mieux à faire ?
Je vous remercie Monsieur pour votre remarquable article qui me semble sortir de la dogmatique et de l’ordinaire médiocrité habituellement servies sur le sujet.
J’ai cessé depuis longtemps d’intervenir dans ce genre de sujets car ceux qui brandissaient le racisme, le faisaient avec la vigueur de docteurs de la foi dans le but souvent déclaré de culpabiliser "l’homme blanc" seul. Il est vrai qu’il y avait là matière donc réceptivité des anathémisés, et d’où l’abondance des prédicateurs en tout genre. Inutile d’ajouter que ces derniers munis d’un agenda particulier n’étaient eux-mêmes guère réceptifs à la raison où la discussion.
Vous avez du courage, car votre article rétablit à un moment peu propice, un thème fondamental : le racisme peut être le propre de l’homme d’où qu’il soit, quel qu’il soit dès que la situation s’y prêtera. Beaucoup de ceux que je décrivais plus haut vont certainement bondir à ces propos. Vous le précisez, le phénomène est Arc En Ciel, il s’applique à tous mais ce n’est pas pour cela qu’il est excusable surtout pas lorsqu’il prend des formes intolérables. Mais je ne le qualifierais pas non plus de bétise comme vous le faites, car je pense que les raisons sont bien plus profondément enfouies en chacun d’entre nous.
Votre conclusion enfin est remarquable en ceci qu’elle offre une piste nouvelle, celle de l’honneur des cultures et peut-être même des spiritualismes, thèmes affreusement absent en occident. J’y ajouterai une piste personnelle : ne plus écouter ces docteurs de la foi brandissant à tout va leur anathème du racisme - ils prospèrent sur les plaies de nos sociétés.
Laissons les peuples se rapprocher naturellement.
Bravo çadérange !
La réflexion d’Hélios sur les 4x4 est caractéristique de cette attitude qu’Ayn Rand appelait dans ses ouvrages l’attitude des "looters" (la lecture de son "Atlas Shrugged" est à cet égard là édifiante de similitude avec ce qu’écrit Hélios : la bienséance et le prèche tous deux motivés par une envie -profondément enfouie- contre tout ce qu’il n’a pas), et me fait repenser à l’interdiction de la chasse à courre au renard en Angleterre il y a quelques années. Tiré par les cheveux comme comparaison ?
Pas tant que cela : l’on s’aperçut à l’époque que ce qui motivait les vifs opposants à cette chasse décrite par eux comme anti-écologique, ce n’était pas la préservation dudit renard (par ailleurs chassé comme nuisible) non, ce qui les motivait en fait n’était que leur désir d’abolition d’un signe extérieur de richesse appartenant à d’autres.
Pour revenir à la voiture : vous aurez beau ratiociner dans tous les sens, le fait que le monospace de mes rêves coute maintenant 1600€ de plus aura un impact sur ma décision : je ne l’achèterai pas. Tant pis pour Renault et ses employés. Car voyez-vous, je ne vois vraiment pas quel impact bénéfique pour la planète aura le fait que je donne mon argent à un quelconque politicien ou fonctionnaire.
Et n’allez pas me jouer les luddites basiques en disant que le fait de ne pas acheter de nouveau véhicule est en fait déjà une victoire. Je continuerai à utiliser mon vieil Espace diesel bien plus polluant agé de 8 ans. Il me fera bien encore 8 ans de plus.
çadérange : pour revisiter les effets déjà anciens des lois imbéciles et mieux connaître ceux qui en profitent, voir les texte de F.Bastiat, économiste du XiX siècle. Sa "Pétition des fabricants de chandelles, bougies, lampes, chandeliers, mouchettes et éteignoir" est un délice.
Jules Cesar était-il raciste ?
Ah, les races et le racisme... Ils ont été inventés tous les deux en même temps voici environ 100 ans comme le dit Seb59. La race fut alors l’alibi douteux de l’explication de la suprématie de certains peuples sur d’autres. On sait où cela mena. Funeste époque.
Aujourd’hui, c’est beaucoup mieux, car on parle surtout de racisme, plus tellement de race : "raciste" c’est l’anathème terrible lancé à ceux là même que vous voulez détruire. A écouter les médias, il s’agit d’une maladie connue de l’Homme Occidental, entendez "blanc" qui voit des races partout comme support de sa haine de l’autre.
L’Africain, l’Arabe où l’Asiatique eux, ne voient pas de races, ils ne peuvent donc être racistes : ils ne voient que des peuples, expression utilisée déjà par Jules César, que nos média traduisent intelligemment par "éthnies". Du coup le terme et son sens en deviennent quasiment fréquentables : on parle alors de luttes ou massacres inter-éthniques, de gouvernement éthnique, de préférence éthnique etc. C’est comme le racisme mais sans l’anathème et la mise au ban de l’humanité. Pas totalement irréprochable, mais bon, pas loin. Fantastique non ?
Donc, les Africains ne peuvent être racistes. Et pourtant, qui accepterait au XXI siècle la politique d’un Mugabé s’il était blanc, à l’encontre des blancs, s’ils étaient noirs (faut suivre) ? Personne. Idem pour les Chinois avec les Tibétains. Idem pour les Japonais avec les Coréens etc... Et ne parlons même pas des Indiens d’Inde qui ont eux un système de caste bien mieux fichu qui leur permet de faire l’économie du racisme.
Aux origines
Cette haine de l’autre n’est en fait motivée que par les émotions basiques que l’Humain traine derrière lui depuis sa descente de l’arbre originel : faim, peur, envie, ignorance. N’allez pas chercher plus loin. Et cette possible haine de l’autre sera amplifiée par tous les phénomènes de regroupements connus : territoire, famille, dogmes (politiques, religieux) et rendue affreusement efficace par l’industrialisation des moyens de destruction.
Alors, OK, ne parlons plus de races, elles n’existent pas. Du coup, cessons également de parler de racisme et admettons que l’Homme Occidental, le Blanc, n’est pas mieux loti que ses cousins d’Afrique, d’Asie et d’ailleurs lorsqu’il s’agit d’accepter l’étranger. Personne n’est dupe.
Tout de même !
Un bon article est un article qui ne prend pas ses lecteurs pour ce qu’ils ne sont pas. Hmmm ? Je ne suis pas certain que le votre en fasse vraiment partie. Pourquoi ?
On peut dire que la chaine FOX n’est pas terrible, c’est vrai. Si cependant l’envie de critiquer vous prenait, pourquoi vous en tenir à la FOX marquée à droite ? Pourquoi pas CNN ou CBS ? Ce ne sont pas exactement des chantres de la véritable information non plus. Et tant qu’à être à très à gauche, ce qu’elles sont parfois, là, du coup je trouve que la comparaison avec la presse Chinoise qui n’est pas à droite non plus, s’imposerait mieux.
Alors comparer en la critiquant une chaine d’info de droite d’un pays libre avec une chaine captive d’un pays communiste (encore un pays où le communisme rend les gens heureux) et totalitariste, hein, pas terrible pour un journaliste en herbe. Où alors à la Pravda (paix à son âme) ?
Très cher tous,
Je passerai rapidement sur le fait facile à commenter que plusieurs siècles après avoir envoyé les premiers missionaires évangéliser l’Afrique pour éviter à ses habitants les feux de l’enfer, nous en sommes encore à essayer de les sauver. Il faut bien nous reconnaitre cet altruisme indefectible à travers les âges, à nous les occidentaux, altruisme à vrai dire alimenté par une telle culpabilité de vivre dans le confort que je me demande si nous éviterons malgré tout les feux de l’enfer nous même. Mais c’est une autre histoire.
Juste cette inquiétude : j’espère bien que l’argent public, c’est à dire celui de nos impôts, taxes, prélèvements et autres fiscalisations obligatoires, ne servira pas à payer ces 6.3 millions d’euros. Parce que là, vraiment, vraiment, le peu de foi qui me reste en l’establishment actuel, gauche-droite confondues, prendrait une GROSSE claque. Probablement la dernière.
Question ancienne s’il en est : qui gardera le gardien (Juvénal...)
Je reconnais que votre question est bien posée. Je n’y connais pas de réponse.
Car l’humain est organisé en groupe qui tous se dotent d’une manière ou d’une autre d’un chef. Les utopies anarchistes où tous seraient égaux sans le besoin d’une autorité supérieure demeurent bien des utopies : nous ne sommes égaux qu’en droits et devoirs (il faut le dire vite), certainement pas de manière biologique. Et c’est bien là le hic : le méchant costaud de la cour de récréation prendra toujours les bonbons du petit malingre, quite à utiliser sa force. C’est comme cela.
Rapporté à une société, le chef qu’il soit spirituel, élu, proclamé, voté... sera appelé à jouer un nombre de rôles et de fonctions dont certaines pourront mener à lui faire déclencher diverses formes de contraintes ou de violences. Le "chef" et ses représentants disposent dans nos sociétés modernes du monopole de cette violence plus ou moins "acceptée" :
-> Peu imaginent par exemple aujourd’hui remettre en cause la violence "légale" exercée sur le citoyen qui n’a pas payé ses impôts. Ou bien qui roulait 3Km/H trop vite et qui doit s’acquitter d’une amende hors de proportion. Cette violence légale là n’est pas génératrice, en général, d’un inconfort destructeur de l’individu et est du coup acceptée dans l’ensemble.
-> Nombreux sont par contre ceux qui s’opposent à la violence "légale" lorsqu’elle devient destructrice. Depuis longtemps dans en démocratie nos chefs ont abandonné l’idée d’une violence légale qui mène à la mort d’un individu appartenant à sa société (abolition de la peine de mort, fin des purges politiques etc.). Ce n’est pas le cas hors du territoire de la société. La violence légale s’y exprime encore et peut y causer la mort.
Comment résoudre la question qui mènera à la fin de la violence destructrice porteuse de mort ? Pas simple. Un gouvernement mondial ? Quand on connait les tentations totalitaristes de ces organisations, je ne suis pas sur qu’elles produisent du bonheur de manière stable dans le temps (cf le XX siècle). L’anarchie totale ? également instable (car produira tot ou tard des chefs de guerre qui iront piller leurs voisins).
Mais dans un monde clos où les distances se sont raccourcies et où l’information est immédiate, on peut espérer dans les siècles qui suivent que la majorité ne tolérant plus l’usage abusif de la violence contraigne les délinquants à bien se comporter. Tout ceci bien sur ne pouvant se produire que si nourriture, santé et logement étaient disponibles pour tous. Un beau monde, sans épidémies, sans famines et avec confort...Quelque chose me dit que ce n’est pas pour demain...
Avant de vous précipiter sur Chomsky ! ...
Noam Chomsky fut un bon linguiste. Il chercha longtemps dans le cerveau l’organe centre du langage chez l’individu, sans jamais le trouver. L’idée d’un organe du langage était suffisamment nouvelle à l’époque qu’elle donna à son "créateur" une célébrité bien méritée de "découvreur de ce qui n’est toujours pas découvert" et encore moins prouvé.
Ne sutor supra crepidam judicaret !
Le bougre, pris d’un réel élan se sentit alors autorisé à aller découvrir, parfois avec une certaine chance, ce qui n’était pas toujours la réalité, dans des secteurs bien éloignés de ceux où reposait sa légitimité. Noam devint ainsi le chantre en politique du "on vous cache tout et l’on ne vous dit rien, on vous ment", réservoir inépuisable du mouvement CADME (Crétins Associés Du Monde Entier) à trouver dans divers pseudo-complots la main d’une improbable intelligence globale malfaisante partout où en fait, la civilisation n’avait fait qu’échouer.
Toujours apte à critiquer ceux qui ne pensaient pas comme lui, tout d’abord ses ennemis politiques (la droite américaine : les Républicains et Conservateurs), il en vint à penser que l’Amérique toute entière était mauvaise et perdue. Il se trouve actuellement dans cette phase de relativisme crépusculaire où son admiration va à des individus et des groupes qui un jour seront probablement associés au Panthéon des horreurs totalitaires du XX siècle.
Il a ainsi rejoint cet empyrée où réside notamment cet autre millionnaire, Michael Moore autre spécialiste de la haine envers son propre pays, haine, j’ajoute, habilement transformée en espèces sonnantes et trébuchantes ayant pour vocation d’augmenter son propre compte en banque. Fanatique ? peut-être, stupide ? certainement pas, bien au contraire. C’est probalement un exemple incarné aujourd’hui du pire visage des USA : celui de la pudibonderie et de l’hypocrisie ultimes au service de la fortune à titre personnel.
Mais ! Alors là, pas d’accord du tout avec certains des commentaires et une partie de l’article !
Ce n’est pas parce que certains musées sont remplis d’oeuvres qui ne sont pas de l’art à mes yeux que je vais me lamenter sur le triste sort de l’art contemporain. Et alors ? Si certains aiment ça ? Vive la liberté !
Ce n’est pas parce que la plupart des radios FM débitent ce qui à mes oreilles sonne comme du bruit plutot que de la musique que là aussi je dois me lamenter du triste état de la musique à la radio. Si je n’aime pas ça je passe, je zappe comme dit un des commentateurs. C’est pareil avec la télé ! Si cela ne vous plait pas, passez votre chemin, lisez un bon vieux Simenon ou écoutez du Brahms. C’est pourtant pas compliqué.
La plupart des auteurs des commentaires à cet article réagissent comme des préfets des moeurs qui de manière induite semblent savoir ce qui est bon pour nous et ce qui ne l’est pas. Un peu facile, non ? Nous sommes en démocratie : si un programme plait, son audience sera importante, tant mieux pour lui. Si il déplait, le manque d’audience le fera disparaitre, tant pis.
Qui êtes vous donc pour critiquer et plus tard décider ce que mes chastes yeux auraient le droit de voir, lire ou mes oreilles d’entendre ? Vous ? Certainement pas. On a déjà vu où ce genre d’attitude pouvait mener.
Maintenant, que tout ceci vous paraisse totalement débile, soit , je le pense aussi ("panem et circenses" disait Juvenal), comptez cependant sur moi pour que je mette toute mon énergie pour que la liberté d’expression demeure. Et si vos enfants passent trop de temps devant ces émissions, demandez-vous comment vous auriez pu passer plus de temps avec eux en tant que parents pour ne pas en arriver là, plutot que de gémir et de blamer la lucarne.
Triste époque !
En arriver à discuter les modes de calcul d’une taxe, n’est ce pas déjà l’avoir acceptée ?
Il me semble bien que la principale activité de nos chers fiscalistes publics est désormais de trouver des motifs acceptables pour nous faire payer, payer, payer... Une forme de marketing fiscal en somme. Et ça marche !
Le grand public ou la masse amorphe, appelons cela comme vous le voulez, est prête à payer encore plus dès qu’elle sera convaincue du bien fondé d’une taxe (en cela aidée par une culpabilité incurable sur tous les sujets actuels), ce pour le bien du plus grand nombre. C’est évidemment un marché de dupe, mais il fonctionne bien : exemple de la nouvelle taxe sur les véhicules basée sur un montant arbitraire d’émission sur le CO2 pour sauver la planète. Tous savent qui va se mettre 80% de cet argent dans les poches. Mais bon.
Là où je pense que l’on nous prend pour des crétins, c’est lorsque ce même gouvernement se met à inventer des taxes pour favoriser des acteurs privés de l’économie : taxe sur le poisson (! !!) reversée aux pécheurs (on croit rêver), taxe sur les média électroniques reversée aux éditeurs de musique ! A quand une taxe sur les fenêtres qui laissent entrer la lumière du soleil, taxe qui sera reversée aux fabricants d’ampoules ?
Lorsque la cupidité et le clientélisme s’incarnent dans l’Etat, pour dépouiller ceux qui ne vivent pas encore des maigres subsides qu’il dispense, quel choix restera-t-il aux hommes de bonne volonté ?
Partir ?
M Allard
Je prends, courtoisement, le risque d’aller dans le sens contraire d’un courant très majoritaire dans les lignes qui précèdent : je trouve votre article magnifique, en ceci qu’il cristallise en quelques idées la pensée "mainstream" du vieux continent en ce qui concerne les Etats-Unis. Rien de bien positif, nous le savons tous. Alors aller en rajouter, certes avec une belle plume, me parait un rien facile et donc suspect. Surtout, et vous le savez bien, que l’immense majorité des Français ne connait en rien les USA, autrement que par la patée facilement disgestible dispensée par une pensée mono-directionnelle.
Car dans le registre du "c’est toujours la faute aux autres, en particulier à l’état", vous faites vibrer une corde sensible bien connue des Français. Nous sommes en effet rompus depuis des siècles et des siècles à un système politique où le monarque, quel que soit son autre titre dans la vie, incarne à la fois la main qui doit nourrir ses sujet et le responsable incontesté, source de tous leurs malheurs.
Je souhaite modestement, vous faire remarquer, que les populations noires aux USA vivent depuis des décennies dans les formes diverses d’un assistanat total, aveuglant et inhibant de la moindre initiative d’en sortir. Ceux-la même qui maintiennent ces populations dans le plus abject dénuement sont ceux qui depuis des lustres leur promettent, en échange de leur vote, des lendemains meilleurs et qui n’ont jamais rien fait pour les en sortir autrement que de leur jeter une maigre obole de dépendance. Dissuadés de penser, dissuadés d’apprendre, dissuadés même de s’imaginer une autre vie en dehors du "welfare" cet ersatz américain de RMI. Voilà où la pensée que vous développez a mené.
A qui la faute ? Aux démocrates (hmm ?! on se souvient qu’ils étaient opposés à l’origine, à l’abolition de l’esclavage) ou aux républicains qui leur disent : "si vous voulez vous en sortir mettez vous au travail" ?
Vous pouvez jeter la pierre au gouvernement Bush, c’est ici le poncif le plus éculé du moment, mais vous ne vous arrétez pas là, tout y est : le méchant blanc, l’affreux bigot, l’incontournable et nécessaire culpabilité de l’anglo-saxon, le gentil "noir", l’affreuse guerre, les lendemains meilleurs, le grand soir… Votre texte est digne d’une parodie tissée de bons sentiments bien sirupeux qui ne reposent sur rien de tangible d’autre que de l’émotion pure visant à susciter un acquiescement coupable. Suspect.
A vous lire, il serait presque aisé de penser que vous êtes rémunérés pour écrire ces lignes et vous le savez – très bien – vous ne seriez pas le premier stipendié à le faire.
Bien à vous.
Cher Forest Ent
Génial ! Excellent article qui n’est pas sans me rappeler sur un thème voisin, la satire la plus connue d’un illustre économiste français peu connu en France et immensément populaire dans le monde anglo-saxon : Frédéric Bastiat.
Sa satire ? il s’agit de la pétition au Parlement français de la part des fabricants de chandelles
A lire absolument : quelques 10aines de lignes où l’on perçoit déjà le mal décrit par Forest Ent. Nos lecteurs de gauche pourront hurler à la lune, je vous laisse quand même en déguster la délicieuse ironie.
Pétition
des fabricants de chandelles, bougies, lampes, chandeliers, réverbères, mouchettes, éteignoirs, et des producteurs de suif, huile, résine, alcool, et généralement de tout ce qui concerne l’éclairage
À MM. les Membres de la Chambre des Députés
« Messieurs, »
« Vous êtes dans la bonne voie. Vous repoussez les théories abstraites ; l’abondance, le bon marché vous touchent peu. Vous vous préoccupez surtout du sort du producteur. Vous le voulez affranchir de la concurrence extérieure, en un mot, vous voulez réserver le marché national au travail national. » « Nous venons vous offrir une admirable occasion d’appliquer votre... comment dirons-nous ? votre théorie ? non, rien n’est plus trompeur que la théorie ; votre doctrine ? votre système ? votre principe ? mais vous n’aimez pas les doctrines, vous avez horreur des systèmes, et, quant aux principes, vous déclarez qu’il n’y en a pas en économie sociale ; nous dirons donc votre pratique, votre pratique sans théorie et sans principe. »
« Nous subissons l’intolérable concurrence d’un rival étranger placé, à ce qu’il paraît, dans des conditions tellement supérieures aux nôtres, pour la production de la lumière, qu’il en inonde notre marché national à un prix fabuleusement réduit ; car, aussitôt qu’il se montre, notre vente cesse, tous les consommateurs s’adressent à lui, et une branche d’industrie française, dont les ramifications sont innombrables, est tout à coup frappée de la stagnation la plus complète. Ce rival, qui n’est autre que le soleil, nous fait une guerre si acharnée, que nous soupçonnons qu’il nous est suscité par la perfide Albion (bonne diplomatie par le temps qui court !), d’autant qu’il a pour cette île orgueilleuse des ménagements dont il se dispense envers nous. »
« Nous demandons qu’il vous plaise de faire une loi qui ordonne la fermeture de toutes fenêtres, lucarnes, abat-jour, contre-vents, volets, rideaux, vasistas, œils-de-bœuf, stores, en un mot, de toutes ouvertures, trous, fentes et fissures par lesquelles la lumière du soleil a coutume de pénétrer dans les maisons, au préjudice des belles industries dont nous nous flattons d’avoir doté le pays, qui ne saurait sans ingratitude nous abandonner aujourd’hui à une lutte si inégale. »
« Veuillez, Messieurs les députés, ne pas prendre notre demande pour une satire, et ne la repoussez pas du moins sans écouter les raisons que nous avons à faire valoir à l’appui. »« Et d’abord, si vous fermez, autant que possible, tout accès à la lumière naturelle, si vous créez ainsi le besoin de lumière artificielle, quelle est en France l’industrie qui, de proche en proche, ne sera pas encouragée ? »
« S’il se consomme plus de suif, il faudra plus de bœufs et de moutons, et, par suite, on verra se multiplier les prairies artificielles, la viande, la laine, le cuir, et surtout les engrais, cette base de toute richesse agricole. »« S’il se consomme plus d’huile, on verra s’étendre la culture du pavot, de l’olivier, du colza. Ces plantes riches et épuisantes viendront à propos mettre à profit cette fertilité que l’élevage des bestiaux aura communiquée à notre territoire. »
« Nos landes se couvriront d’arbres résineux. De nombreux essaims d’abeilles recueilleront sur nos montagnes des trésors parfumés qui s’évaporent aujourd’hui sans utilité, comme les fleurs d’où ils émanent. Il n’est donc pas une branche d’agriculture qui ne prenne un grand développement. »« Il en est de même de la navigation : des milliers de vaisseaux iront à la pêche de la baleine, et dans peu de temps nous aurons une marine capable de soutenir l’honneur de la France et de répondre à la patriotique susceptibilité des pétitionnaires soussignés, marchands de chandelles, etc. »
« Mais que dirons-nous de l’article Paris ? Voyez d’ici les dorures, les bronzes, les cristaux en chandeliers, en lampes, en lustres, en candélabres, briller dans de spacieux magasins, auprès desquels ceux d’aujourd’hui ne sont que des boutiques. »« Il n’est pas jusqu’au pauvre résinier, au sommet de sa dune, ou au triste mineur, au fond de sa noire galerie, qui ne voie augmenter son salaire et son bien-être. »
« Veuillez y réfléchir, Messieurs ; et vous resterez convaincus qu’il n’est peut-être pas un Français, depuis l’opulent actionnaire d’Anzin jusqu’au plus humble débitant d’allumettes, dont le succès de notre demande n’améliore la condition. »« Nous prévoyons vos objections, Messieurs ; mais vous ne nous en opposerez pas une seule que vous n’alliez la ramasser dans les livres usés des partisans de la liberté commerciale. Nous osons vous mettre au défi de prononcer un mot contre nous qui ne se retourne à l’instant contre vous-mêmes et contre le principe qui dirige toute votre politique. »
« Nous direz-vous que, si nous gagnons à cette protection, la France n’y gagnera point, parce que le consommateur en fera les frais ? »
« Nous vous répondrons : »
« Vous n’avez plus le droit d’invoquer les intérêts du consommateur. Quand il s’est trouvé aux prises avec le producteur, en toutes circonstances vous l’avez sacrifié. - Vous l’avez fait pour encourager le travail, pour accroître le domaine du travail. Par le même motif, vous devez le faire encore. » « Vous avez été vous-mêmes au-devant de l’objection. Lorsqu’on vous disait : le consommateur est intéressé à la libre introduction du fer, de la houille, du sésame, du froment, des tissus. - Oui, disiez-vous, mais le producteur est intéressé à leur exclusion. - Eh bien ! si les consommateurs sont intéressés à l’admission de la lumière naturelle, les producteurs le sont à son interdiction. »
« Mais, disiez-vous encore, le producteur et le consommateur ne font qu’un. Si le fabricant gagne par la protection, il fera gagner l’agriculteur. Si l’agriculture prospère, elle ouvrira des débouchés aux fabriques. - Eh bien ! si vous nous conférez le monopole de l’éclairage pendant le jour, d’abord nous achèterons beaucoup de suifs, de charbons, d’huiles, de résines, de cire, d’alcool, d’argent, de fer, de bronzes, de cristaux, pour alimenter notre industrie, et, de plus, nous et nos nombreux fournisseurs, devenus riches, nous consommerons beaucoup et répandrons l’aisance dans toutes les branches du travail national. »
« Direz-vous que la lumière du soleil est un don gratuit, et que repousser des dons gratuits, ce serait repousser la richesse même sous prétexte d’encourager les moyens de l’acquérir ? »« Mais prenez garde que vous portez la mort dans le cœur de votre politique ; prenez garde que jusqu’ici vous avez toujours repoussé le produit étranger parce qu’il se rapproche du don gratuit, et d’autant plus qu’il se rapproche du don gratuit. Pour obtempérer aux exigences des autres monopoleurs, vous n’aviez qu’un demi-motif ; pour accueillir notre demande, vous avez un motif complet, et nous repousser précisément en vous fondant sur ce que nous sommes plus fondés que les autres, ce serait poser l’équation : + x + = - ; en d’autres termes, ce serait entasser absurdité sur absurdité. »
« Le travail et la nature concourent en proportions diverses, selon les pays et les climats, à la création d’un produit. La part qu’y met la nature est toujours gratuite ; c’est la part du travail qui en fait la valeur et se paie. »« Si une orange de Lisbonne se vend à moitié prix d’une orange de Paris, c’est qu’une chaleur naturelle et par conséquent gratuite fait pour l’une ce que l’autre doit à une chaleur artificielle et partant coûteuse. »
« Donc, quand une orange nous arrive de Portugal, on peut dire qu’elle nous est donnée moitié gratuitement, moitié à titre onéreux, ou, en d’autres termes, à moitié prix relativement à celle de Paris. »« Or, c’est précisément de cette demi-gratuité (pardon du mot) que vous arguez pour l’exclure. Vous dites : Comment le travail national pourrait-il soutenir la concurrence du travail étranger quand celui-là a tout à faire, et que celui-ci n’a à accomplir que la moitié de la besogne, le soleil se chargeant du reste ? - Mais si la demi-gratuité vous détermine à repousser la concurrence, comment la gratuité entière vous porterait-elle à admettre la concurrence ? Ou vous n’êtes pas logiciens, ou vous devez, repoussant la demi-gratuité comme nuisible à notre travail national, repousser a fortiori et avec deux fois plus de zèle la gratuité entière. »
« Encore une fois, quand un produit, houille, fer, froment ou tissu, nous vient du dehors et que nous pouvons l’acquérir avec moins de travail que si nous le faisions nous-mêmes, la différence est un don gratuit qui nous est conféré. Ce don est plus ou moins considérable, selon que la différence est plus ou moins grande. Il est du quart, de moitié, des trois quarts de la valeur du produit, si l’étranger ne nous demande que les trois quarts, la moitié, le quart du paiement. Il est aussi complet qu’il puisse l’être, quand le donateur, comme fait le soleil pour la lumière, ne nous demande rien. La question, et nous la posons formellement, est de savoir si vous voulez pour la France le bénéfice de la consommation gratuite ou les prétendus avantages de la production onéreuse. Choisissez, mais soyez logiques ; car, tant que vous repousserez, comme vous le faites, la houille, le fer, le froment, les tissus étrangers, en proportion de ce que leur prix se rapproche de zéro, quelle inconséquence ne serait-ce pas d’admettre la lumière du soleil, dont le prix est à zéro, pendant toute la journée ? »
Ah, encore un article d’Iris et une réponse de Pierre.
- Iris tu ne connais pas beaucoup les riches crois moi. Le mot riche ne veut rien dire : est-ce que gagner plus du smic veut dire que l’on est riche ? Les rmistes peuvent penser que oui. L’etat essaie de nous le faire penser aussi. Tu cites un riche qui gagne 5000€/mois ? c’est le salaire de mon chef comptable qui ne s’estime pas du tout riche. Le terme de riche est RE-LA-TIF ! C’est toujours celui qui a plus, l’autre quoi. Celui qui rend nécessairement les autres envieux. C’est quelque part l’alibi du marxisme et de ses enfants, socialisme en tête.
- Les vrais riches n’ont pas de salaire, ils ont des revenus issus de rentes, des jetons de participation, des terres, des actions en grande quantités sur tous les continents, des hotels, des yachts. Ils peuvent être anciennement ou nouvellement riches : les premiers auront tendance à se cacher, les seconds étaleront leur argent en dépensant 150.000€ un soir pour acheter une montre sur un coup de tête à leur copine.
- Faut-il des riches ? OUI. Le riche qui achète sur un coup de tête une montre à 150.000€ paiera 30000€ de TVA. Pas mal non ? Pas de riches, pas d’impots et retour à la case union soviétique et partage de la misère, là où les Rmistes deviendront les riches. Vous vous souvenez des Soviétiques ? Quand ils se sont tous retrouvés universellement pauvres, il se sont aperçu du coup qu’ils n’avaient plus besoin du communisme, car tous étaient devenus égaux, certes dans la pauvreté et la vodka. Et ça, ça vous donne envie ?
- Faut-il avoir peur de la richesse et se sentir coupable : non ! tout le mal que je vous souhaite c’est de le devenir (riche). Que nous devenions tous riches, oui ? On ne va quand même pas souhaiter à tous de devenir pauvre ? Vous me direz qu’à lire certaines lignes sur Agoravox, certains aimeraient bien ça (supprimons les riches, y a pas de raison que certains aient plus que d’autres > pour eux, idem, retour à la case soviétique du bonheur kolkhozien - ce sera sans moi).
- La France est-elle un pays qui s’enrichit ? : au risque de vous décevoir, non. Pas qu’on soit plus crétins que les autres, non. Nous ne nous apauvrissons pas, seulement les autres s’enrichissent plus vite, c’est tout. Encore cette relativité. Et l’hémorragie des "riches" se poursuit, certains de nos pays voisins l’ont bien compris (Suisse notamment) et encouragent cette émigration. Beaucoup beaucoup trop d’impôts, un ascenseur social cassé et un Etat qui ne donne jamais l’exemple.
- In cauda venenum : une de mes relations, entrepreneur de son état me disait : "en fin de compte, la France, c’est un pays où l’on est bien mieux traité que dans d’autres quand on est pauvre". Avec un déficit abyssal, deuxième poste de dépense de notre pays, cela pourra-t-il continuer longtemps encore ?
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