Bonjour
Est-ce qu’il n’y a pas un biais dans la structure de la pyramide des âges des gens qui ont un emploi ?
Moins de jeunes et de seniors en France, reste la classe d’age moyenne, la plus chère mais la plus productive. Bilan pas évident mais on peut se méfier un peu pour les quelques pourcents qu’on voudrait nous vendre.
Enfin, oui, niveau d’emploi différent à cause du vrai choix industriel, c’est évident quand c’est vu depuis le tissu de recherche, et à assez « bas bruit », pas de grandes innovations révolutionnaires, mais du travail qui avance un peu partout en parallèle, chacun acceptant d’être une partie du tout.
Et aussi des PME en Allemagne contre des grands groupes en France, disons qu’il y a moins de tentation de sabrer les branches les moins rentables, et plus de « philia » . Un exemple de grand groupe qui fait aussi sa philia à sa façon, c’est Bosch, dont la structure de direction« peu néolibéarle » est méconnue...
Un des grands prêcheurs de cet interdiction est Paul Jorion, dont le blog ne manque pas d’intérêt.
Il retrace l’origine de la crise au niveau de l’inégale répartition des richesses, en tant qu’elle a obligé à poursuivre le consumérisme par le développement du crédit. L’enrichissement des plus riches étant alors fait sur les intérêts pris sur toute la chaine de ce qui apparait au fond comme un gigantesque chaine de Ponzi ... qui continue à se propager (banques en 2008, états en 2009,de retour vers les banques qui n’auront pas leur paiment de bons à maturité ou seulement des « asset-backed securities » pas en si grande quantité que ça...)
C’est en effet ce qui dit BFM.
Après, c’est un peu comme si on vous mettait une force de 3 kg à vaincre pour appuyer sur la pédale d’accélérateur de votre caisse préférée, ça vous envoie déjà un signal de conduire molo, et ce à chaque accélération !
Jorion fait remarquer que ce qui est curieux est le rebond, bien plus que la baisse qu’on voudrait imputer à ceci ou cela.
La question du volume des échanges est là derrière :
Quel est l’acheteur mystérieux qui s’est présenté quand le volume des échanges s’annulait ? (plus de « HF T High Frequency Trading pour les grosses fluctuations, les algos s’arrêtent, le volume de liquidité s’assèche).
C’est le monde des apparences, on en vient à »corriger à la main" ce qui devrait aller sans correction.
Ces soudains crédits accentuent la mécréance et le discrédit...
@ BA
"c’est un peu comme si Michel Foucault s’était appuyé sur les travaux de
Fernand Raynaud pour sa leçon inaugurale au « Collège de France »« .
Si vous lisez Jean-Marc Mandosio aux Editions des Nuisances, vous verres que Foucault a sans doute eu moins de constance que Raynaud (sur les »episteme" entre autres). Et un café , un... avec des croissants...
Sable et cendres, quel différence ??
Morice, pourquoi le sable, fait de silice, et qui fond vers 1500 °C , ne fait-il pas autant de dégâts que les cendres de volcan ?
L’andésite et le sable, c’est vraiment assez proche, ça devient du détail.
Est-ce que le fait qu’on est au sol dans le cas du sable (ou à <1000 m au -dessus), ça empâche les réacteurs de fonctionner « trop chaud » à cause de la densité de l’air ?
Y’a un truc ....
Une bonne question posée au Téléphone Sonne de ce 19/04 :
Un pilote de ligne disait qu’il avait l’habitude de se poser et décoller (réacteurs à fond) avec des vents de sables (Togo, pays sahéliens...). Le sable est fait de silice en grande majorité, que je sache.
Et les grains qui volent dans les vents de sable doivent facilement descendre à 100 µm de taille.
J’ai alors du mal à comprendre comment du sable peut être toléré dans un cas et faire de gros dégâts dans l’autre... sauf si au sol, avec la pression d’air à 1 atm, le réacteur n’atteint pas les 1500°C fatidique pour faire fondre le quartz, (et qu’il ne l’atteigne qu’en l’air à 10 000 m, là où le rendement est optimisé pour l’air raréfié, qui refroidit moins le réacteur par conséquent et où la température Tchaud de la partie chaude du réacteur peut atteindre une valeur élevée, ce qui est crucial au rendement, comme dit Carnot).
Le connaisseur morice nous fera-t-il un aparté ? et sur les réacteurs à double flux vs. réacteurs simple flux (des avions militaires) ?
Sinon, Dugué et Finael, il y a du vrai des deux côtés. Crise vis à vis de la technique, devant laquelle notre confiance devenue assez implicite n’est plus de mise. Mais sans qu’on sache pourquoi précisément. Discrimination délicate du risque, et difficulté de savoir si ceintures + bretelles sont nécessaires.
En revanche la mobilisation pour les rapatriements me parait assez piteuse. Saurions nous, 96 ans après, faire encore un petit bout des « taxis de la Marne » ? pas évident.
Les affaires de réseaux ne sont que des portes ouvertes et fermées.
disais-je, et je voulais ajouter
.. alors pourquoi diantre sont-elles si insurmontables ? Qui n’a pas sa montée d’adrénaline quand il faut installer une nouvelle imprimante dans un réseau ? Pourquoi les pilotes HP des imprimantes lasers, depuis 2005 environ, nécessitent 170 Mo ? (sans doute avec des toolbox joints, mais bon ) .
La complexité s’est nichée par opportunité, du fait que « normalement ca ne marche pas du premier coup », c’est admis chez les PC, un peu moins chez les mac.
Il y a la une belle sociologie à faire (dans le style de celles de Richard Sennett dont je conseille la lecture)
Le modèle de la lecture n’est pas mauvais pour voir les effets de balanciers
qui ont eu lieu entre taille et but des communautés pratiquantes
et technologies associées
- Le papyrus et le calame , pour les primo-pratiquants de l’écriture (après la tablette d’argile soit)
- le savoir-faire du moine copiste ensuite
- Gutenberg
- Le besoin de faire des merdes attrayantes dès 1600 et quelques (libelles, pamphlets)
- Les journaux quotidiens, les éditions de poche...
Par grosse analogie, des effets de balanciers analogues secouent l’outil informatique depuis sa naissance (années 1950 disons).
Non, Halman, rien n’est évident une fois que windows a choisi d’avoir des dossiers « mes documents » qui ne sont pas ou tu veux et qui tuent la notion d’arborescence (universelle) en plaquant une notion contingente (celle de documents) culturellement mal définie. Tous les malaises sont de ce style. Les affaires de réseaux ne sont que des portes ouvertes et fermées. En 1981, on allait voir avec son oscillo si la pinoche « enable » du lecteur de floppy faisait bien son boulot, il fallait bien que ça change.
Mais on ne possède pas la métaphore qui rend cela évident , on doit donc attendre une espère de « raccord » entre les métaphores supportables par la culture de tout le monde (le langue surtout) (lui-même bien tiraillé par dame télévision) et celles qui ordonnancent la vision qu’on a de l’ordinateur, basée encore aujourd’hui sur la machine de von Neumann (notion de niveaux de « grammatisation » diraient des deleuziens ou stiegleriens), mais qui dérive doucement par les applications dans un espace moins « rationnel ».
Aller voir du côté asiatique peut être instructif de ce point de vue : les concepts grecs « un peu carrés » (Platon, aristote) y font place à es pensées plus « fluides », pas plus douces ni plus gentilles, mais ou la dénomination des choses laisse plus d’ambiguité et une place différente au mélange. Je pense que l’adoption par la Corée du Sud d’un haut niveau d’informatisation n’est pas sans rapport avec ce fond. Le Coréen a par exemple une capacité à parler de topologie bien plue riche que nos langues indo-européennes (« a coté », « avec », « dessus » ont autant de variante que les Inuits avec les sortes de neige et de glace...)
@ Bruxman : vous voyez juste , quoique vous gommiez facilement la part de l’ombre dans votre tableau (la « désublimation », qui touche peut être plus les gens de langue indo-européenne ?)
Et .. LA Rue Meurt ... pendant ce temps là.
Diable
Et je crois que c’est Jorion qui dans son plus jeune temps a été connu pour un logiciel permettant de trouver les linéaments communs de ce type, plus statistiquement j’imagine.
Ceci dit, à 12 générations, on se trouve 2^12 ancêtres, soit 4096.
Les probablités que deux ensembles de 4096 personnes tirées sur une population de 150 Millions (à l’époque ?) aient une intersection strictement nulle sont sans doute pas spécialement faible, autrement dit, la proba de trouver un ancêtre commun sur un pool aussi réduit est assez forte.
Il suffit pour cela de remarquer que 4096*4096 = 16 million, juste un facteur 10 (ou 20 allez) sous la population européenne pertinente.
En effet, pour ne trouver personne dans l’intersection, vous coupez dans votre tête la population totale en 4096 tranches (qui feront donc 40000 personnes chacune dans mon exemple à 160 Millions d’européens), et vous essayez de faire les 4096 tirages de l’autre groupe en les faisant un par tranche (ca biaise sur le papier mais pas tant que ça), et donc avec une faible probabilité (1/40000) de tomber sur le bon gus dans chaque lot, sauf qu’on recommence 4000 fois, ce qui amène un « risque » de 10% de trouver la coincidence. Donc rien d’extraordinaire.
Pour les curieux, c’est pour la même raison que vous venez de respirer, là, la même molécule d’’azote (ou dit diazote) que Jules César himself dans une quelconque de ses respirations.
Il y a en gros 10^23 molécules par respiration (4 litre , 1/6 de mole dans les poumons, pardonnez les facteurs 10 enter respiration au repos et contenu du poumon, vous dis-je), et il y a 10^23 litres (à un facteur 10 près) dans l’atmosphère (cube de un peu moins de 10^8 m= 100 000 km de côté, vous empilez dix mille fois 100 000 km^2 pour pris par confettis de la taille de la Belgique sur la terre pour avoir l’atmosphère).
Enfin, pour revenir au même truc que le posteur précédent : on en déduit enfin que Polanski et le pape ont un ancêtre commun en Poméranie occiputale... roulez jeunesse !
Pour lire quelque chose d’intéressant sur les compétences et la façon de les ignorer dans les organisations modernes du capitalisme, j’ai apprécié les livres de
Richard Sennett, récemment (« Ce que sait la Main », et « la culture du nouveau capitalisme »).
On y retrouve en effet que les choses principales dans le fonctionnement des organisations peuvent être la loyauté et la fierté, l’accumulation d’expérience, toutes choses qu’il est aisé de ne pas chiffrer, (si seulement on a pensé qu’il fallait aller y voir),et donc d’ignorer tout simplement.
Sinon, le concept de « grammatisation » est un peu plus général que celui quelquefois court de « domination du chiffre sur tout le reste » me semble-t-il (Deleuze, Stiegler) : C’est simplement l’influence de la structure du support de mémoire (via le langage , écrit notamment) sur tout le reste. Une fois qu’on vous ’apprend’ une langue avec sujet-verbe-complément dans cet ordre, énormément de chose vont en subir l’influence, et chaque message se trouve in fine mis en coupe par cette organisation pré-existante...
Il serait intéressant pour un sociologue aujourd’hui de voir combien de temps un indicateur chiffré reste inchangé dans son mécanisme de formation (comment on le calcule). Probablement ce n’est même pas assez stable pour espérer s’en servir dans des réformes aux échelles de temps de l’économie (> 6 mois). (Maya Beauvallet a par exemple montré les adaptations aux stratégie d’indicateurs en entreprise).
Enfin, lire l’interview de Jorion où il rappelle sa biographie : dans ses débuts d’anthropologue, al fomration du prix des ...poissons en Bretagne, qui refuse d’obéir à la loi de l’offre et de la demande, et obéit beaucoup mieux au modèle d’un certain ... Aristote, (peu contesté jusqu’à la renaissance), et qui donne plus de part au social dans la fixation du prix (Déjà la Rolex ...).
Pragmatiquement pour les agriculteurs, la France vient d’avoir une occasion unique de développer la distribution des fruits et légumes en faisant fi diktats des grandes surfaces et des prix trop bas de la Chine, avec le cas de M. Pierre Priolet qui a incroyablement passé la barre de l’attention des médias.
http://www.paperblog.fr/2857314/pierre-priolet-pleurez-pour-nous/
(voir article dans Marianne).
Organiser une distribution qui laisse un facteur 5 ou 6 entre prix producteurs et prix consommateurs, c’ est tout à fait jouable techniquement en France. Il suffit de 20 ou 30 grands entrepots dans les régions de production, et un bon système de distribution.
Cela permettrait d’avoir enfin à Paris plus de légumes du Sud que de légumes des bataves. Et cela renouerait le lien entre français et ressource écologique, « travail soutenable », etc.
L’espace étant saturé médiatiquement, les opportunités se trouve à des points de rencontres toujours peu probables en apparence entre ceux qui vivent l’agriculture (et crèvent des décisions des « gros joueurs »), et ceux qui croient aux bienfaits d’une organisation (comme la sécu, le chomdu, l’education, comme les trains à l’heure, ca marche pas si mal tout ca)
Bref, si Bayrou et Benhammias vont voir Priolet pour voir comment faire cela dans le dos de la FNSEA, je vote pour, meme si Dany recupère le tout et que Duflot devient premier ministre ! c’est dire ! Mais sans blaguer, c’est quand on sait qu’on peut FAIRE quelque chose qu’on peut construire un mouvement politique. Et pas seulement faire de l’agit-verte, pas très (agit) propre.
- D’un côté le monde privé —entre autres en version française — conduit à une destruction partielle des savoir-faire et savoir-vivre.
Et à un non-respect entre supérieurs et subordonnées (les petites boites qui vont bien tirent souvent leur épingle du jeu grâce à la la motivation qui nait de la logique inverse)
De l’autre, le secteur public a inventé une complexité sans fin qui le paralyse (le mille-feuille, la réticulation administrative) ; là c’est plus délicat : est-ce qu’il a fait cela structurellement comme l’effet du Léviathan sur lui-même ou est-ce que la techno structure capitalistique lui a fait colmater les trous un à un, ce qui finit évidemment par oter du sens au tout.
Au niveau de la crise grecque et de la banque européenne, cela plaide pour la deuxième voie.
Au niveau de la gestion francaise des régions et départements, ou de sa recherche ou de son enseignement supérieur, il faut aussi sans doute regarder dedans comment cela s’est fait...
Malheureusement il y a un cercle vicieux : seul un système « plutot efficace » donne envie de voter et de le modifier. Dans un système « compliqué ingérable », personne ne veut mettre les pieds, la débrouillardise individuelle parait un meilleur remède, le vote disparait et le clientélisme l’emporte. Toutefois, il rest des limites en France, comme la défaite extrême et insuffisamment soulignée de Penchard à la Guadeloupe (17% sur les DOM concernés je crois).
Vous êtes sûr Finael ?
L’italie n’est pas mal placée non plus, ainsi que la Corse, qui eut un destin particulier.
Après, pour comparer, la durée et les conditions d’occupation par les Allemands, le degré de déliquescence local étaient différent dans les trois cas (France, Italie, Corse).
Vous avez des sources fiables (je n’ai pas le temps d’aller voir) ?
Si si, c’est intéressant. Mais avec Trois coups de ciseaux :
- Ciseau démographique/capitaliste
Car si la moyenne continue marginalement d’augmenter, il faut comprendre dans quel « ciseau » cela se produit : le trend « baissier », loi des rendements décroissants, on ne peut guère produire moins cher qu’en Chine (puis au Vietnam ou en Myanmar, mais à la fin on arrive au bout), et le trend « haussier », patrimonial, permis par la pente honorable de la démographie, qui n’est plus du tout exponentielle, et nous amènera à stagner non loin des 10 milliards.
- Ciseau « glocal »/ségrégations :
La moyenne du 16eme Arrt de Paris et de la Seine St Denis (9-3) continue d’augmenter. Oui, d’accord. A votre avis, qui augmente la dedans ? Quels sont les chances de l’élève de 5eme du 9-3 de faire son trou dans sa cité d’Aulnay sous pas-de-bois ? Quid si aucun réseau ne le tire dehors ? La communautarisation anglo saxonne rend le tableau plus vivable en apparence, on peut toujrs pointer du doigts la minorité qui marche. Pas sur que la démographie des minorités hexagonales laisse ces bulles d’oxygène passer. Le petit capital chinois permet de se payer le bistro de banlieue et de faire son trou pour ... le bistrotier, le service minimum, pas la grande roue de l’éco...
- Ciseau le plus grave à mon avis : la prolétarisation revisitée par Bernard Stiegler = la perte des savoir-faire et des savoir-vivre, telle qu’elle a lieu à tous les échelons, y compris chez les cadres (cf France téléconne et les suicides). Quand vous vous sentez tout chose devant les grandes gondoles du Carrefour-Casino-SuperU-Leclerc, c’est votre savoir-vivre qui est détruit, car c’est très vain de choisir seul en silence devant ces m3 de « choses » celui qui est censé assurer le je-ne-sais quoi de sublime en plus du besoin strictement métabolique. Je ne prone pas forcément la cueillette du cerfeuil par la mère Denis dans son chemin de retour du lavoir, mais le choix d’un produit est devenu un leurre qui insulte l’esprit, de quelque bout qu’on le prenne. Les GRandes Surfaces vond d’ailleurs tenter de pallier cela en réinventant, « à nouveaux frais », l’épicerie. Je ne sais pas s’il faut parler de glocal ou de glauqual.
Je serai charitable avec Dame Télé et sa propension à épanouir votre savoir-vivre et sublimer vos accomplissements quotidiens. (regardez dans l’ordre une conférence de presse de De Gaulle des années 60 (site INA) et Jamy (de C’est pas sorcier) obligé de faire sa dernières émissions d« incroyables expériences » (je ne parle pas de la télé ré-h-âlité, hein), pour mesurer le fossé...
A part ça, tout va bien, donc, pour la MOYENNE, pour l’instant. Même qu’il y en a qui s’éduquent en moyenne avec Jamy.
Si si
Mais aujourd’hui.
Or tous les chevaux le sont en France dorénavant.
J’étais moi-même horripilé dans les années 80 d’un monde de l’entreprise ou chacun devait porter son badge.
Puis, maintenant que tous nos lieux de travail sont badgés, j’ai mon badge en bandoulière et c’est au fond bien commode de montrer au nouveau venu roumain comment mon nom s’orthographie en montrant mon badge plutot qu’en baragouinant mon nom et en l’épellant.
IL faut donc admettre que certaines choses peuvent glisser. Mais rester vigilant. On est bien content (du moins à Dubai) d’avoir retrouvé les agents du Mossad grace aux caméras.
Si on devait être un jour pucé à vie (je n’aime pas l’idée, je le répète), on dervait développer en même temps un écran capable d’inhiber la puce, de même qu’on peut mettre un chapeau ou se coupler les cheveux pour changer d’apparence.
Plus fondamentalement, on a eu un « problème » depuis l’origine des supports de mémoire. Au temps des égyptiens ( -1200, il y a 3200 ans ) l’écriture servait de mémoire... aux dettes. Et si l’on n’allait pas aux marches de l’Empire, on restait esclave pour dettes (on était pauysona, on n’avait pas récolté assez...). Il est probable que les populations de Judée samarie de l’époque soient des « demi-rebelles » réfugiée dans le mode agro-pastoral de l’empire égyptioin dans une de ses périodes de reflux par exemple.
Plus intéressant, on avait aussi saisi que la dette à vie n’a pas de sens, ou fait perdre sens aux gens, de même que la puce à vie aujourd’hui. Il y avait donc petite et grande remise de dettes (tous les 7 et 49 ans, le jubilé, c’est encore écrit dans la Bible).
« Morale » : si puce il y a il faut l’envisager comme un tout, exactement comme le casier judiciaire (merci M. Soumaré, merci le Canard) ou les empreintes ADN (qui ne changeront pas mais qui n’ont pas à être utilisées à tout va).
Le rôle des citoyens est d’appuyer les conrte-pouvoirs qui sont aussi dans ces nanos-libérations. Mais ca ne fait sens qu’au sein d’un système, et malheureusement, les médias nous privent aujourd’hui d’une « intelligence » globale des systèmes. Tendanciellement , même AV n’aide plus beaucoup à cela...
Vous avez raté le point qui tient leiu de virgule
Virus = 100 nm= 100,000 nm = « 100.000 nm » (notation anglo saxonne)
@ Bélial
Erreur très courante (chez Grappe ou PMO, etc ...)
La RFID n’a pas besoin du tout du NANO.
Que la partie « semi-conducteur » de la puce RFID soit faite en technologie nano (sub-100 nm CMOS) ou en « bon vieux CMOS des années 90 (très > 100 nm, encore en 2000_2001, les clés USB ne faisaient que qqs Mo) est quasiment accessoire dans son fonctionnement, elle aura une portée de 50 cm ou de 90 cm, c’est peut être tout.
Car la BASE de la RFID, c’est la transmission d’énergie dans une bande 50 kHz à qqs MHz.
On charge ainsi une capacité à deux ou trois volts, pendant quelques millisecondes, assez pour que quelques infos (128 bits) soient échangés : reçus éventuellement par la puce via le même signal énergisant, et en tout cas renvoyé en réponses au signal, par la même antenne qui a besoin de rayonner quelques milliwatts pour être reçue de la borne.
Pour capter la puissance radio dans ces régimes de grande longueur d’onde (> 1m, donc beaucoup plus grand que la puce,) en quelques oscillations, et sans être très résonnant (pour adresser toutes les puces visées), l’antenne fera toujours plus que en gros 1 mm.
Donc ca ne sera jamais nano. Et ca sera toujours détectable par de l’électronique rudimentaire, c’est fait pour être »anti-furtif« , car sinon, ca raterait son but le plus fréquent (celui de répondre électroniquement à la question »have we met ?« ).
Non la RFID n’est pas le nano. C’est que l’esprit du temps (type PMO) se complait à mettre sous le vocable »NANO« tout système d’information qui n’existait pas en , allez en mai 68. Rappelons ceux de ces systèmes d’information dont l’humanité fait son foin, pour le bien ou pour le mal :
- Les langues (Babel)
- L’écriture (Bibles, encyclopédies, ostraka, libelles & pamphlets, romans, essais)
- le train (en son temps, il amena les journaux)
- les télétransmissions (téléphone, web, épargnez moi la télé, mais je prends la radio, allez)
Presque rien n’est nano dans le principe de ces choses, même dans la télétransmission (les lasers et autres fibres datent des années 1990).
Les composants NANO ont permis »seulement« d’améliorer les téléphones portables (le transistor de puissance RF), le stockage (disque dur à tête GMR, les »MP3« si vous voulez), et bien sûr la puissance des processeurs.
Rappelons que la loi de Moore date de 1965, et qu’on est 45 ans après.
On aurait pu espérer que dans l’intervalle, l’éducation permette de faire la part des choses.
Les Nanos sont un autre pb dans d’autres domaines (médecine, pharma, alim, revêtements, produits ménagers). Là aussi, des dangers sont là, mais que ne les relativisons nous avec ceux que nous avons »enduré" nolens volens (avec mes respects aux victimes de l’amiante et du tabac) comme l’eau de javel (qui serait interdite si elle était créée aujourd’hui), le smog du charbon, les cosmétiques au chloral, toutes choses bien connues. Et nécessitant vigilance.
Reste l’aspect sociétal de la RFID (et autres). Dérange-t-il plus notre société que le train n’avait dérangé la société rurale de 1880 à 1910 ? Je demande à voir.
Une simple remarque neutre :
Si il y a une station sur 7 qui a monté de 125 m et si les autres n’ont pas bougé, l’influence sur la moyenne est de 1/7e. Donc pour une chute standard de 6 à 8 C par mille mètres, l’influence de 125 m est d’environ 1°C. Un peu plus si on sort d’une ville (mais là il faut voir tous les ajustements)
Si rien n’a bougé en brut, c’est que le delta négatif de 1°C/7=0.14°C n’a pas eu lieu. On peut donc dire que « s’il n’y avait que ça », le climat s’est réchauffé de 0.14°C. Donc que l’isotherme est remonté de 20 mètres.
La solution au réchauffement est peut être tout simplement d’élever la plupart des terres émergées de 50 ou 100 m ? un peu de management du manteau terrestre, et ce sera à portée de la main (il faut injecter des masses légères sous la croûte, que la terre soit localement gonflée avec une hernie).
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