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Les commentaires de Fif



  • Fif Fif 11 novembre 2008 08:43

    Avec un P.S. dans cet état, Sarko n’a pas fini de se régaler, et il aurait tort de se priver !

    La conjoncture lui est particulièrement favorable, puisqu’il bénéficie simultanément de l’implosion du P.S. et de l’atonie complète des syndicats traditionnels.

    Ces 2 entités sont visiblement atteintes du syndrôme de Stockholm vis-à-vis du Président : plus il grignote les acquis sociaux, et plus les syndicats se réfugient dans leur coquille, en priant pour que les réformes s’arrêtent au seuil de leur petit pré carré. Qu’ils ne se fassent pas d’illusion, Sarko continuera à rogner sur nos droits, mais il le fait petit à petit, en prenant bien soin que ses réformes ne concernent à chaque fois qu’une petite partie des citoyens, dont il n’hésite pas à stigmatiser les "privilèges". Bande de cons, vous y passerez tous !

    Quant aux dirigeants du P.S., ils ne voient que leur intérêt personnel, perdent de vue les attentes des militants de base, et promettant que leur préoccupation principale est le parti. En réalité, chacun pense que son tour est arrivé. Militants, prenez vos responsabilités, ils ne sont rien sans vous, mais ils l’ont oublié !

    Fif



  • Fif Fif 16 juillet 2008 15:08

    Emmaillotées, peut-être, mais pas contre leur gré. Et même les plus intégristes de cette religion qui les emmaillote ne prône pas un bain de sang pour les infidèles, ni la guerre sainte généralisée.

    Soyons sérieux.

    Le voile (ou foulard, ou hijab, ou burka) n’est pas un signe religieux. C’est un instrument/prétexte politique, sociologique et communautariste d’oppression. Le voile, c’est la revendication affichée de la non-intégration. Les intégristes ont récupéré et détourné ce symbole à leur profit, sans véritable fondement coranique. Le port du voile est avant tout une provocation.

    L’erreur est de traiter ce problème sous l’angle de la laïcité, c’est-à-dire de la religion, nous tombons à chaque fois dans ce piège. Les intégristes savent qu’en amenant le débat sur le terrain de la laïcité, on traitera de la religion.

    C’est l’effet pervers de la laïcité, elle ramène toujours à la religion, donc à la défense d’une notion sacrée, sur laquelle on ne peut transiger, même (comme ici) lorsque la religion n’est qu’un prétexte.

    On peut régler le problème sans parler de religion ni de laïcité. L’application des principes de la république française suffit : on peut très bien interdire le port de ces signes distinctifs, au simple motif qu’en France, on ne peut pas accepter la soumission d’une catégorie de la population à une autre, et au nom du respect de l’être humain, tout simplement.

    Les laïcs intégristes sont, à mon sens, aussi dangereux que les extrémistes religieux. De nombreux pays se passent très bien d’une laïcité constitutionnelle, mais la pratiquent naturellement.

    Des siècles avant l’invention politique de la laïcité, les religions cohabitaient. En Espagne, juifs, musulmans et catholiques vivaient en bonne intelligence jusqu’au règne d’Isabelle la Catholique.

    En France, la laïcité a été inventée, non pour des raisons philosophiques, mais pour désengager financièrement l’Etat de la gestion des églises. Elle a servi de prétexte.

    De même que les croisades ou les guerres de religion n’ont rien à voir avec la religion, mais sont des prétextes pour dresser des hommes contre d’autres hommes, la finalité étant toujours la même : s’emparer des territoires ou des richesses d’autrui, en invoquant de nobles sentiments.

    De même que la revendication du port du voile au nom de l’islam est un prétexte pour revendiquer un refus d’intégration ou un repli communautariste.



  • Fif Fif 5 mars 2008 16:43

    Merci pour cet article fort intéressant.

    Je le répète une fois de plus, le voile (ou foulard, ou hijab, ou burka) n’est PAS un signe religieux. C’est un instrument/prétexte politique, sociologique et communautariste d’oppression. Le voile, c’est la revendication affichée de la non-intégration et du repli communautariste. Les intégristes ont récupéré et détourné ce symbole à leur profit, sans véritable fondement coranique. Le port du voile est avant tout une provocation.

    L’erreur est de traiter ce problème sous l’angle de la laïcité, c’est-à-dire de la religion, nous tombons à chaque fois dans ce piège. Les intégristes savent qu’en amenant le débat sur le terrain de la laïcité, on traitera de la religion.
     
    C’est l’effet pervers de la laïcité, elle ramène toujours à la religion, donc à la défense d’une notion sacrée, sur laquelle on ne peut transiger, même (comme ici) lorsque la religion n’est qu’un prétexte.
     
    On peut régler le problème sans parler de religion ni de laïcité. L’application des principes de la république française suffit : on peut très bien interdire le port de ces signes distinctifs, au simple motif qu’en France, on ne peut pas accepter la soumission d’une catégorie de la population à une autre, et au nom du respect de l’être humain, tout simplement.
     
    Fif
     
     
     

     



  • Fif Fif 31 janvier 2008 15:58

    Les deux bateaux du Père Jaouen (Bel Espoir et Rara Avis) ont remis dans le droit chemin des générations de paumés.

    Ces deux voiliers naviguaient principalement entre la Bretagne et les Antilles, et les membres de ces équipages embarquaient au titre du service militaire.

    La coupe de cheveux et la tenue réglementaire n’étaient pas les préoccupations principales du Père Jaouen, mais son mélange de rigueur et de bienveillance faisait merveille (et en plus, au mouillage, ces voiliers dégageaient un délicieux parfum d’herbes aromatiques).



  • Fif Fif 30 décembre 2007 09:08

    -  @ Forest Ent

    Si vous avez une solution, ne vous gênez pas.

    Je vous rassure, je suis un démocrate et un électeur.

    Il n’est pas de mon propos de remettre en cause la démocratie, mais elle génère ses propres contradictions. Reconnaissez que ses limites sont vite atteintes lorsqu’une société est coupée en 2 parties presque égales depuis 40 ans.

    On se retrouve dans la situation ou 53% des électeurs ont désigné un gouvernement qui va dominer sans partage le pays tout entier pendant toute la durée d’une législature.

    Je suis désolé mais çà m’emmerde.

    Fif



  • Fif Fif 29 décembre 2007 09:20

    Récemment, j’ai demandé à une poignée de citoyens électeurs (oui-ouistes et nonistes) s’ils connaissaient au moins une des modifications que le TCE aurait apporté à la situation générale des pays européens.

    PAS UN n’a pu me répondre. J’ai compris après discussion que l’inconvénient du référendum, c’est que les citoyens ne répondent pas à la question posée, mais se prononcent sur l’opinion qu’ils ont sur le commanditaire du référendum. Il semblerait que les électeurs aient voté pour ou contre Chirac, plutôt que pour ou contre le TCE.

    Il est arrivé la même tuile à De Gaulle en 1969. Les français l’avaient assez vu, et il a eu le tort de mettre sa démission dans la balance, ce qui a fait voter non au projet de régionalisation et de réforme du sénat, dont tout le monde se foutait, et dont personne ne se souvient.

    Je serais d’accord pour l’adoption du « mini traité » par les parlementaires, car ce sont des professionnels, et nous les avons élus pour qu’ils s’acquittent de ce genre de tâche, mais à condition que le vote soit à bulletins secrets, car je suis persuadé que certains parlementaires votent souvent à contre-coeur pour obéir à la ligne de leur parti. Ca provoquerait peut-être de belles surprises.

    Fif



  • Fif Fif 20 décembre 2007 10:54

    Ah bon, pour avoir le droit de commenter et de critiquer, il faut avoir été ministre, donc désigné par le prince ? D’après vous, le droit à la parole est circonscrit aux cabinets ministériels ?

    Jean-François Probst a le droit de s’exprimer comme tout le monde. Certes, sa liberté de pensée contraste avec le bourrage de crâne ambiant, mais les citoyens hypnotisés par les médias habituels n’ont rien à redouter à écouter parfois des opinions différentes. Il est plaisant (et rare) d’entendre les opinions d’un homme libre.

    Je précise que je ne partage pas toutes ses idées, et que je ne m’exprime que sur la forme. Il faudrait des hommes comme Jean-François Probst dans tous les partis.



  • Fif Fif 5 décembre 2007 10:23

    Merci pour cet article et ces précisions.

    Difficile cette semaine d’allumer la radio ou la télévision sans tomber sur Balasko, sur Jugnot ou sur Clavier, qui viennent nous vendre leur production, « qu’ils ont eu tant de plaisir à tourner, dans une ambiance formidable ».

    Quand j’ai entendu parler de ce film, il y a quelques semaines, j’ai été séduit par l’idée de ce remake du film d’Autant-Lara, dont Fernandel et Françoise Rosay campaient avec talent les principaux personnages. Mais maintenant, ce matraquage est insupportable, c’est la raison pour laquelle je n’irai pas voir ce film, tout comme les Bronzés 3, cette technique de marketing me fait maintenant réagir par un boycott systématique.

    Je le verrai à la télé, avec grand plaisir, dans 5 ou 6 ans, sur une chaîne non cryptée.

    Fif



  • Fif Fif 9 novembre 2007 12:04

    Leila,

    Et ce n’est pas fini. Les islamistes progressent selon le principe du cliquet : dès qu’ils obtiennent quelque chose,comme les menus spéciaux dans les cantines, ou les horaires spéciaux dans les piscines (comme vous l’avez rappelé), ils en verrouillent le principe et l’application, puis cherchent immédiatement un autre cheval de bataille, toujours au nom de la liberté de culte.

    Dans une démocratie molle comme la nôtre, ils n’ont pas fini de se régaler.

    Fif



  • Fif Fif 31 octobre 2007 08:25

    Les laïcs intégristes sont, à mon sens, aussi dangereux que les extrémistes religieux. De nombreux pays se passent très bien d’une laïcité constitutionnelle, mais la pratiquent naturellement.

    Des siècles avant l’invention politique de la laïcité, les religions cohabitaient. En Espagne, juifs, musulmans et catholiques vivaient en bonne intelligence jusqu’au règne d’Isabelle la Catholique.

    La laïcité a été inventée, non pour des raisons philosophiques, mais pour désengager financièrement l’Etat de la gestion des églises. Elle a servi de prétexte.

    De même que les croisades ou les guerres de religion n’ont rien à voir avec la religion, mais sont des prétextes pour s’emparer des territoires ou des richesses d’autrui.

    De même que la revendication du port du voile au nom de l’islam est un prétexte pour revendiquer un refus d’intégration ou un repli communautariste.

    Fif



  • Fif Fif 30 octobre 2007 15:31

    Le voile (ou foulard, ou hijab, ou burka) n’est PAS un signe religieux. C’est un instrument/prétexte politique, sociologique et communautariste d’oppression. Le voile, c’est la revendication affichée de la non-intégration. Les intégristes ont récupéré et détourné ce symbole à leur profit, sans véritable fondement coranique. Le port du voile est avant tout une provocation.

    L’erreur est de traiter ce problème sous l’angle de la laïcité, c’est-à-dire de la religion, nous tombons à chaque fois dans ce piège. Les intégristes savent qu’en amenant le débat sur le thème de la laïcité, on traitera de la religion.

    C’est l’effet pervers de la laïcité, elle ramène toujours à la religion, donc à la défense d’une notion sacrée, sur laquelle on ne peut transiger, même (comme ici) lorsque la religion n’est qu’un prétexte.

    On peut régler le problème sans parler de religion ni de laïcité. L’application des principes de la république française suffit : on peut très bien interdire le port de ces signes distinctifs, au simple motif qu’en France, on ne peut pas accepter la soumission d’une catégorie de la population à une autre, et au nom du respect de l’être humain, tout simplement.

    Fif



  • Fif Fif 13 septembre 2007 12:51

    Le voile (ou foulard, ou hijab, ou burka) n’est PAS un signe religieux. C’est un instrument/prétexte politique, sociologique et communautariste d’oppression et de non-intégration, que les intégristes ont récupéré et détourné à leur profit, sans véritable raison coranique.

    Je pense que l’erreur a été de traiter ce problème sous l’angle de la laïcité, c’est-à-dire de la religion, nous sommes tombés dans ce piège.

    On peut très bien interdire le port de ces signes distinctifs, au simple motif qu’en France, on ne peut pas accepter la soumission d’une catégorie de la population à une autre, et au nom du respect de l’être humain, tout simplement.



  • Fif Fif 17 juillet 2007 11:04

    Je profite de cet article pour vous livrer une réflexion transversale :

    Que vient faire un ministère de la justice dans une démocratie moderne ? Jusqu’aux années Mitterrand, il y a eu en France un ministère de l’information, supprimé et remplacé par la haute autorité de l’audiovisuel (maintenant conseil supérieur de l’audiovisuel). Il ne viendrait à l’idée de personne de recréer le ministère de l’information.

    En France, malgré la suppression de certaines juridictions (cour de sûreté de l’état, tribunal permanent des forces armées, j’en oublie peut-être...), nous sommes remarquablement pourvus en tribunaux de toutes sortes et de toutes compétences (tribunaux d’instance, de grande instance, correctionnels, cours d’assises, cours d’appel, tribunaux administratifs, conseil d’état, cour de cassation, prudhommes, tribunaux de commerce, de pêche, des affaires de sécurité sociale, et enfin conseil supérieur de la magistrature. Celui-ci ne pourrait-il pas suffire, comme le CSA suffit à l’information ?

    Pour moi, la simple existence d’un ministère de la justice fragilise l’indépendance des magistrats, car si la chancellerie prétend ne jamais donner de consignes aux parquets, alors à quoi sert-elle ?

    Que doit penser un magistrat devant son téléviseur, lorsqu’un ministre de la justice, après un fait divers sordide et l’arrestation des coupables, intervient devant les caméras et assure qu’il a donné toutes consignes pour que les coupables soient jugés rapidement et avec toute la fermeté qui s’impose ?

    Je n’ai jamais eu l’occasion de discuter avec des magistrats, mais j’aimerais savoir si, sans ministre, ils se sentiraient orphelins ou libérés.

    Merci pour l’article, Pierre, et cordialement

    Fif



  • Fif Fif 4 avril 2007 08:16

    @ Kookaburra

    D’après votre pseudo, vous semblez connaître le sujet.

    Effectivement mon article est une simple information, doublée d’un petit rappel historique, sans polémique (d’autres sont plus doués que moi). Chacun y trouvera ce qu’il voudra.

    Quant au fond de l’article, les Aborigènes ne sont pas devenus les propriétaires de cette portion de la côte, mais en ont obtenu les droits d’exploitation.

    Vous savez, la notion de propriété de la terre me fait sourire. On croit posséder de la terre, et puis un jour c’est elle qui nous possède.

    Fif



  • Fif Fif 3 avril 2007 08:13

    @ marmotte,

    Dans mon commentaire, je n’ai jamais écrit que la notion de « la fonction crée l’organe » avait été initiée par Darwin. Ce sont les enseignants, qui, dans un louable désir de simplifier les notions pour mieux nous les inculquer, ont quelque peu simplifié les choses. Vous conviendrez qu’il est difficile d’enseigner à des écoliers la spéciation, la variabilité native ou la variabilité acquise.

    Bien sûr que Darwin a parlé de sélection, puisque le titre complet de son plus célèbre ouvrage (que j’ai lu, merci) s’appelle « De l’origine des espèces par voie de sélection naturelle » Selon Darwin, c’est par la sélection naturelle que se maintiennent ou disparaissent les espèces, sous la pression des forces sélectives de l’environnement.

    Le problème et qu’on ne sait toujours pas, à l’heure actuelle, si c’est l’environnement qui agit directement sur les individus ou si ce sont les variations anatomiques et physiologiques au sein d’une espèce qui favorisent certains individus. Ce serait ensuite à partir de ces individus, mieux armés pour vivre dans leur nouvel environnement (et donc pour se reproduire), qu’apparaîtraient de nouvelles caractéristiques au sein de la population.

    Le plus probable est que les deux phénomènes, mutation et changement environnemental, sont pratiquement simultanés. On pourrait alors peut-être parler d’ « évolution conjointe de l’individu et de son milieu ».

    J’ajoute que c’est le français Lamarck qui, 50 ans avant Darwin, a formulé la première théorie de l’évolution.



  • Fif Fif 2 avril 2007 19:00

    Parlons du livre de Harun Yahya. Ses théories sont une perversion du créationnisme, comme l’islamisme est une perversion de l’islam. On peut adhérer ou non aux thèses des créationnistes, mais il ont parfaitement le droit de défendre leur théorie, de même qu’un chrétien a le droit d’aller à la messe.

    Mais il s’agit là d’une nouvelle forme de créationnisme, bien plus sournoise, car Harun Yahya ne prétend pas, en effet, que le monde et ceux qui le peuplent ont été créé il y a six mille ans et en sept jours, comme le dit la Genèse. L’auteur, de confession musulmane, admet au contraire que la Terre a bel et bien 4,6 milliards d’années.

    Après avoir ainsi évacué le principal problème, celui de la datation, il poursuit en dénonçant « l’imposture des évolutionnistes, leurs affirmations trompeuses » et poursuit : « Ceux qui perpétuent la terreur dans le monde sont en réalité des darwinistes. Le darwinisme est la seule philosophie qui valorise et donc encourage le conflit. »

    Il s’appuie ensuite sur les très nombreux fossiles retrouvés depuis deux siècles dans le monde entier pour asséner que « les espèces n’ont jamais changé ». Il présente par exemple des photos de feuilles d’arbres fossilisées et les compare aux feuilles des arbres actuels, et affirme que, comme les spécimens se ressemblent, çà prouve que « les êtres vivants n’ont pas subi d’évolution, mais furent bien créés ».

    L’auteur, qui cite abondamment le Coran, conclut que « la création est un fait », prouve « l’existence de l’âme » et prophétise « la fin du matérialisme ». Reste à savoir qui se cache derrière Harun Yahya et surtout qui a financé l’édition et la distribution massive - et gratuite - de ce livre hors de prix.



  • Fif Fif 2 avril 2007 16:01

    A Thierry

    Merci de votre cordialité,

    A ma connaissance un dogme est une affirmation considérée comme fondamentale, incontestable et intangible, symbole pour moi de rigidité intellectuelle.

    Ce mot n’est plus réservé à la religion, bien qu’à l’origine, il en ait été l’un des piliers. Cette expression est couramment employée dans le domaine religieux, bien sûr, mais aussi philosophique, scientifique et même cinématographique (Lars von Trier).



  • Fif Fif 2 avril 2007 15:01

    Bonjour Cath, et merci pour cet article (vous m’avez grillé car je m’intéresse également à ce sujet).

    Je pense qu’au sujet du créationnisme opposé au darwinisme, la gangrène réside dans les extrémismes. Le fait de trouver dans le débat des individus comme le va-t-en-guerre Georges Bush, le maître du double langage Tariq Ramadan ou l’homophobe Miroslaw Orzechowski me conforte dans cette opinion.

    A mon avis, le défaut des deux théories est dans la présentation qui en fut faite à l’origine, et de l’intégrisme qui leur fut attaché. Les religieux de toutes obédiences nous ont présenté pendant des siècles l’homme apparaissant sur terre il y a seulement quelques milliers d’années, alors que les recherches scientifiques ont démontré que les premiers hominidés ont occupé la planète depuis plusieurs millions d’années.

    D’un autre côté, nos instituteurs nous ont enseigné que toutes les espèces vivantes obéissent au principe de l’évolution et nous ont rabâché : « la fonction crée l’organe ». Enfant, j’étais persuadé que si je battais constamment des bras, que mon fils et mon petit-fils en faisaient de même, un de mes arrières arrières petits enfants aurait un jour des plumes et pourrait voler.

    Je pense que la théorie de l’évolution a été mal présentée par Darwin. Il aurait dû parler de « sélection adaptation ». Les espèces mutent génétiquement, et le hasard fait parfois bien les choses, car lorsque le biotope change, mais qu’il est favorable à la nouvelle morphologie d’un individu, celui-ci survit et fait souche, tandis que les individus n’ayant pas muté sont condamnés. Par exemple les pinsons des Galápagos, que Darwin cite dans son livre « de l’origine des espèces » : seuls les pinsons à gros bec ont survécu dans les îles où la seule nourriture à leur disposition était de grosses graines. Les pinsons à bec fin ont prospéré dans les îles où les insectes étaient la seule ressource. Mais ce n’est pas la vue des graines qui fait grossir le bec de certains ou la vue des insectes qui fait rétrécir le bec des autres.

    Les deux théories ont professé des énormités, mais prisonnières de leur dogme, se sont peu à peu radicalisées.

    La connerie humaine est-elle apparue telle quelle ou est-elle le fruit d’une lente évolution ? Est-elle innée ou acquise ?

    Vaste question

    Fif



  • Fif fif 29 mars 2007 10:15

    -  @ Chmoll, Claire, L’enfoiré, Vilain petit canard :

    Merci de vos témoignages. Pas très gai, hein, mon article ?

    Il faut simplement avoir conscience que çà existe, que ce n’est pas une généralité, mais que connaître cet aspect des relations au travail permet peut-être de mieux s’en préserver.

    On combat mieux ce que l’on connaît.

    Fif



  • Fif fif 28 mars 2007 15:42

    @ pingouin perplexe

    Bien vu. Le P.E n’est que l’avatar « professionnel » du pervers manipulateur ordinaire. Il prospère dans le terreau de l’hyper-concurrence, et est perçu par la direction de l’entreprise comme un auxiliaire efficace, apte à détecter les faiblesses de ses collègues.

    Il devient même un rouage essentiel du patron, capable d’exercer en ses lieu et place la sale besogne, la pression psychologique habituellement qualifiée dans le monde du travail, de « harcèlement moral ».

    La devise « diviser pour mieux régner » peut ainsi se vérifier pleinement, car le patron peut compter sur le dévouement sans limite du P.E., qui exercera son art au-delà de tous ses désirs.