Bonjour,
Il y a quelques années des sociologues ou démographes ont prédit que la langue dominante aux USA serait l’Espagnol d’ici à 2050. Si rien ne permet de croire à une telle possibilité, l’idée suit son chemin parmi la population. L’Espagnol est la seconde langue parlée aux USA, et bon nombre d’administrations et autres organisations privées offrent des plateformes de contact et des formulaires en Espagnol.
Les anglophones de toutes conditions s’eninquiètent et l’idée de cette influence linguistique est reprise par les mouvements populistes aux fins que l’on constate.
La plus grande entreprise idéologique de tous les temps a survécu à toutes les crises, les épreuves, les mensonges, les scandales, les trahisons et elle continuera à faire son chemin.
Si les populations ont vraiment besoin de croire à quelque chose, elles feraient bien de faire un autre choix.
Quand est-ce que les catholiques se convertiront... au catholicisme ?
Bonjour,
Aujourd’hui le spectateur voyeur n’a plus à se déplacer, il est servi à domicile, sur son canapé devant la télé.
Les corps de femmes sont magnifiques, il est dommage qu’on les commercialise sans aucune retenue. Signe des temps, le pouvoir est en train de changer de camp. « Cachez ce sein que je ne saurais voir » est d’une autre époque ; on y revient. Saura-t-on raison garder ?
@saint louis
Marché pur et parfaitement efficace, acheteur parfaitement informé, transaction toujours parfaitement consentie, vendeur parfaitement et équitablement rétribué, population parfaitement bernée, c’est beau le paradis sur terre !
Comme on veut pas mourir idiot, je propose de regarder :
L’exemple sur la santé est extensible à tous les domaines.
Les Américains George A Akerloff (et Arrow en 1963), A Michael Spence et Joseph E Stiglitz ont reçu conjointement le Prix Nobel d’économie le 11 octobre dernier. L’Académie royale de Suède a voulu récompenser les travaux « sur les marchés avec asymétrie d’information », qui permettent d’envisager comment certains agents détiennent plus d’information que d’autres, et les conséquence de cette situation. Ce concept est souvent utilisé en économie de la santé, que ce soit pour modéliser la relation entre assurance et patient, entre médecin et patient…
@Michel J. Cuny
Merci pour vos bons souhaits ! Je note la pirouette.
@Michel J. Cuny
Désolé, mais votre explication, passablement embrouillée ne me satisfait pas. Il n’est pas besoin de faire des travaux pour revendre une maison.
Prenons un autre exemple : une pièce de vin d’un bon cru. Je l’achète au prix X, j’attends 5 ans et je la revends au prix X avec une plus-value Y. Le prix a augmenté sans ajout de travail. Même si le prix X inclut un certain travail, la plus-value Y n’en contient pas. Explication ?
Vous admettez qu’il y a bien augmentation « pour atteindre des prix de cession surévalués par rapport à la quantité de travail intégrée ». Dans ce cas le travail n’y est pour rien, mais la spéculation, oui.
A mon avis il existe les deux paradigmes : Le travail, d’une part et la spéculation de l’autre, comme sources de richesse, cela me paraît très clair.
Je rajouterai qu’il existe une injustice dans les deux cas. L’enrichissement par le travail d’autrui et l’enrichissement par le commerce qui consiste à prélever à l’acheteur une partie de son bien-être, de ses ressources ou tout simplement de son argent ; ce dernier représentant une extraction plus neutre... Mais, ce genre de transactions existe depuis 6000 ans et on s’y est habitués.
@Michel J. Cuny
Merci pour cet article.
Je cite : « la valeur économique est produite par le travail, et par le travail seul. » J’ai un petit problème avec cette déclaration. Si j’achète un bien immobilier et que je le revends quelques années plus tard avec une plus-value, où est le travail ? Il en est de même avec les actifs financiers et d’autres produits physiques dont la valeur augmente avec le temps.
Comment fait-on entrer la valeur travail dans ces cas-là ?
Merci de votre réponse.
@JPCiron
Bonjour,
Ce n’est pas parce que Walras le dit que c’est vrai. Au contraire, la soi-disant science économique n’en est pas une.
Il reste à prouver que les faits de société contrôlés par l’économie (au sens large) sont assimilables aux sciences « dures » telles que la physique, la chimie ou la biologie. Son axiome ressort de la propagande et, disons-le, de l’enfumage !
Les lois économiques ne sont pas naturelles, elles sont spécifiques des sociétés humaines et ne s’appliquent pas aux lois de la biosphère. A moins de le démontrer. En essayant de le faire, on remonte à la « main invisible » d’Adam Smith et son introduction subreptice de la providence divine.
Pour certains la « science économique » ne serait-elle qu’une religion ?
Bonjour,
Je souhaiterais m’attacher aux aspects plus sociologiques de ces théories. Cela entrerait davantage dans le concret. Toutefois j’admets qu’il est difficile d’aller de l’un à l’autre, la sociologie s’étant développée plus tardivement que l’économie classique.
@Michel J. Cuny
Vous avez raison, Je n’ai pas envie de m’atteler à des subtilités de cet économiste étriqué trop classique pour moi.
Bonjour,
Ricardo a des vues courtes sur l’économie de marché, il faudrait dire LES marchés, qui ne sont efficaces que quand ils sont en nombre infini, etc..
Il ignore les plus-values engendrées par la spéculation et la rareté artificielle (voir les famines en Inde et les travaux d’A. Sen). Son marché du travail est simpliste pour ne pas dire mécaniste. Pour lui, le travailleur est une machine qui ne fait que manger, etc..
.
Pour moi, Ricardo reste un économiste aux mécanismes trop simples, pour ne pas dire simpliste. Sans grand intérêt.
@Rinbeau
"décapiter une ploutocratie
". Voeu pieux, pouvez-vous me dire comment ?
La France est un pays hybride, mi-démocratique, mi-monarchique.
Un peu démocratique, on y vote assez souvent, mais les élus ne doivent rien à leurs commettants. Car, quest-ce que la volonté populaire ? L’électeur d’un député confie un mandat verbal à quelqu’un qui ne lui doit rien. C’est le seul contrat où une des parties ne doit rien à l’autre !
Le Sénat, éllu par une soixantaine de milliers d’électeurs, représente surtout les zones rurales et ses 34000 communes, sur un potentiel de 43 millions d’électeurs.
Par ailleurs, lorsque les élections ne satisfont pas les pouvoirs en place, on les ignore. Il en est de même avec les cahiers de doléances jetés dans l’oubli des cartons.
On a en somme ne sorte de « machin » dans lequel un monarque est élu tous les 5 ans. Bien sûr il conserve le poouvoir exécutif, lequel dicte à la Chambre les 3/4 des lois, au moins. Mais cette monarchie, contrairement aux précédentes n’est pas héréditaire. La belle affaire !
La France, pays des droits de l’homme, dont le texte est inspiré des insurgents d’Amérique en 1776. L’égalité des droits, ça fait bien, sauf que ce droit est trop souvent tordu.
Il y a le mot, et il y a la chose. La France est une démocratie à 50%, et c’est déjà pas si mal comparé à d’autres régimes, mais tellement loin du verbiage ambiant et du bercement des grandes proclamations.
Bonjour,
Votre diagnostic est parfaitement correct. Je dirais que la médecine en France est très bonne, mais qu’elle a un gros défaut, elle est rare.
Les difficultés vont perdurer, malheureusement. Dans les zones rurales, les maisons de santé ont fait leur apparition, qui remplacent les dispensaires d’autrefois. Il n’en est pas moins vrai que se soigner aujourd’hui est beaucoup difficile qu’il y a 30 ans.
Une solution ? L’argent manque, alors faire payer ceux qui en ont les moyens, au risque d’écorner le principe d’égalité et d’étendre une fiscalité déjà injuste ?
Bonjour,
Révolution dans le vocabulaire. Le pot au noir (cauchemar des navigateurs à la voile) va devenir le pot aux roses. La nuit ne sera plus noire mais sombre et le tableau noir des écoles est remplacé par le tableau blanc : scandale. Mais il est vrai qu’aux Antilles les gens usent du vocable : personne de couleur. Qu’en sera-t-il du jaune, du vert, du bleu et du reste de la palette des couleurs ?
Une sérieuse révision s’impose... Il faudra sans doute une réunion ministérielle.
Bonjour,
Le problème de la population croissante pose aujourd’hui de grosses préoccupations. En 1920 la terre comptait un milliard d’habitants, cent ans plus tard elle en compte sept milliards. Les problèmes de l’eau et de nourritures sont à nos portes.
Sachant que le capital est mobile mais que le travail ne l’est pas, cela crée des zones importantes de sous-alimentation, voire de famines récurrentes.
Je ne vois pas où les discussions sur Ricardo pourraient mener. A moins que je me trompe.
Bonjour,
La dette a été la situation qui a mené (entre autres) à la fin du pouvoir royal en ’89. La réunion des Etats Généraux s’étant transformée en Assemblée nationale, la Révolution a duré dix ans.
Aujourd’hui, la dissolution n’ayant pas amené des Etats Généraux, et les partis étant divisés, la censure menaçant, on a la pagaille actuelle.
Gare à la dette, Majesté !
P.S. Petite différence avec l’Ancien Régime. A l’époque le travailleur n’était pas obligé de subventionner son patron pour avoir un emploi. Mais l’histoire socio-poltique a évolué, le libéralisme étant passé par là, maintenant c’est le contribuable qui doit donner de l’argent au patronat (par le truchement des subventions et des abattements fiscaux) pour avoir un emploi. On n’arrêtera pas le progrès...
T. Piketty n’échappe pas à l’idée qu’il pourrait exister un capitalisme « raisonnable ». C’est le travers de la plupart des économistes qui ont pignon sur rue. Il partage une idée vieille de trois siècles.
Bonjour,
Deux termes utilisés par T. Piketty m’intérrogent : démocratie et méritocratie. Si nos soi-disant démocraties se souciaient du bien-être des populations et d’un mode de vie décente (le terme « decency » cher à George Orwell) de tous, on ne serait pas arrivé là où on en est. Le commerce prédateur, cher au monde capitaliste, aurait pu être canalisé, voire encadré, afin d’assurer au plus grand nombre (pour ne pas dire à tous) une existence plus sereine. L’usage immodéré, galvaudé, du terme démocratie jette un doute sur le reste de l’argumentation.
Pour la méritocratie, le terme mérite un examen approfondi. Qu’est-ce que le mérite ? Qui en décrit les termes ? etc. Qui l’attribue ? Elle est souvent une transmission de classe déguisée (voir Bourdieu). La belle carotte !
Non vraiment, la discussion serait intéressante si elle n’échouait pas sur des termes fondateurs trop vagues, sorte de postulats socio-économiques très flous.
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