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Accueil du site > Actualités > Technologies > Quand une théorie scientifique n’est-elle plus une théorie (...)

Quand une théorie scientifique n’est-elle plus une théorie ?

En fait... jamais.
Souvent, les dogmatiques croient devoir rappeler que les maudites théories scientifiques qui heurtent leurs convictions ne sont QUE des théories, et pas des faits avérés (je pense en particulier aux adeptes de l’Intelligent Design). Ensuite, ils s’empressent généralement d’ajouter d’un air satisfait que cela devrait rendre moins péremptoires les affirmations des scientifiques.
Eh bien ils se trompent. Une théorie en science n’est pas une simple spéculation, sens que l’on accorde au mot dans le langage courant. Pour un scientifique, "théorie" a un sens bien particulier, que nous allons essayer d’expliquer ici.

Le vocabulaire du scientifique

Une hypothèse scientifique est basée sur l’observation. C’est une explication rationnelle d’un phénomène observé, mais sans aucune preuve mathématique. Pour réfuter une hypothèse, il suffit d’attendre et d’observer un seul contre-exemple.

Une loi scientifique est une explication concise (qui peut tenir dans une simple équation, par exemple) valide et confirmée par l’expérimentation d’un phénomène. Elle est un fait universel, tel un postulat en mathématiques. Elle n’appelle pas de preuve complexe car elle n’a jamais été infirmée, elle a toujours été et reste valide car on ne l’a jamais mise en défaut.

Les lois sont absolues, simples et universelles. La loi de la gravitation, les lois du mouvement newtonien, les lois thermodynamiques, la loi de conservation de la masse et de l’énergie sont des exemples de lois physiques. Si un jour on observe une pomme qui s’élève dans les airs au lieu de tomber, alors la loi gravitationnelle ne sera plus vraie et toutes les sciences qui s’appuient sur elle s’effondreront.

Une théorie scientifique est plus proche d’une loi que d’une hypothèse. En effet, il s’agit d’une explication d’un ensemble d’observations corrélées ou événements basés sur des hypothèses maintes fois vérifiées par des chercheurs indépendants.

Dit comme cela, on ne voit pas vraiment les différences entre une loi et une théorie. Et pour cause, en fait, il n’y en a qu’une : la loi explique une phénomène simple, alors que la théorie explique un ensemble de phénomènes, ce qui la rend plus complexe et dynamique. Mais toutes deux sont utilisées pour faire des prédictions valides. Ainsi la théorie de la relativité restreinte n’est pas moins vraie que la loi de la gravitation de Newton, elle est juste plus complexe. Elle rend possible l’utilisation des GPS et est confirmée par toutes les expériences menées à ce jour. De même, le théorie de l’évolution de Darwin est vérifiée et constatée, elle n’est pas une spéculation à laquelle on décide d’adhérer ou pas, elle n’est pas un dogme, mais un fait. On pourrait citer aussi la théorie quantique (à la base de bien des applications quotidiennes comme le laser), la théorie de la relativité générale, etc.

Une ouverture d’esprit maximale

Bref, vous l’aurez compris, une théorie scientifique n’est pas une hypothèse. On n’a pas le choix d’y croire ou pas, elle s’appuie sur des faits. Cependant l’humilité de la science implique qu’une théorie ne devienne jamais autre chose qu’une théorie. Il suffira d’un phénomène qui aille à l’encontre d’une théorie pour l’invalider, demain, dans 100 ans ou dans 3 000 ans, la science restera toujours "ouverte", prête à être contredite, par nature.

Par opposition, les dogmes ne s’appuient pas sur des observations. Ils sont des acceptations aveugles et refusent la contradiction.

En appliquant une démarche scientifique, les chercheurs sont forcés d’adopter une ouverture d’esprit maximale, ils proposent les outils pour se faire contredire et ils laissent un temps infini à leurs détracteurs pour le faire. Néanmoins, en l’absence de toute contre-preuve, ils continuent par humilité à appeler théorie ce que nous considérons comme acquis depuis des milliers d’années dans notre quotidien.

Alors, par pitié, rappelons ces faits à ceux qui pensent qu’une démarche scientifique est intrinsèquement liée à un manque d’ouverture d’esprit, et souhaitons que cette différence sémantique majeure du mot "théorie" entre le langage courant et le langage scientifique ne soit plus la source de bien des mauvaises argumentations.


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48 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL 1er août 2008 12:45

    Bon, ne cherchons pas dans le détail, ni le formalisme. Globalement je suis d’accord. Mais je ne suis pas sûr que vous ayez éclairci grand chose.

    Permettez moi une métaphore : une théorie scientifique est comme un programme informatique lequel est considéré fiable aussi longtemps qu’il n’aura pas révélé de bug. Naturellement plus un programme est complêxe, plus il contient de bugs potentiels. Il n’empêche qu’il est quand même utile moyennant certaines précautions.

    Evidemment, ni ls idéologies ni les dogmes ne peuvent être comparés à des algorithmes. 


    • manuelarm 1er août 2008 13:17

      Bien choisi, l’exemple du bug, sauf que le bug est du a une erreur de programmtion est non du langage informatique


    • zsciences zsciences 1er août 2008 13:26

      > Evidemment, ni ls idéologies ni les dogmes ne peuvent être comparés à des algorithmes.

      C’est aussi ce que je pense, mais mon expérience m’a montré que la ferveur scientifique est souvent comparée à un dogmatisme. J’ai simplement essayé ici de rappeler les différences fondamentales qui les opposent, une fois les ambiguités sémantiques levées.

      Cordialement,

      zsciences


    • thirqual 1er août 2008 12:56

      Si, cherchons, parce qu’en l’état c’est un peu bancal.
      Important : une "loi scientifique" a un domaine d’application ! (idem pour une théorie)

      Pour donner un exemple : les ’lois du mouvement newtonien’ sont mises en défaut dès que la vitesse des objets n’est plus négligeables devant celle de la lumière. La mécanique ne s’est pas effondrée et même pour lancer une fusée on s’en tape, mais voila, ce n’est pas universel.

      La ’loi de la conservation de la masse’, présentée dans tout bon manuel de physique, est valable dans 99% des cas en physique, mais un proton + un neutron pris à part ne pèsent pas la meme chose qu’un noyau de deutérium => d’où la ’loi de conservation de la masse ET de l’énergie’ . Et caetera.


      • manuelarm 1er août 2008 13:20

        oui, c’est le défaut de masse, mais s’explique CAR IL Y A LE PRINCIPE DE CONSERCATION DE L ENERGIE ;
        DONC ELLE EST ENCORE VALABLE A 100%.


      • manuelarm 1er août 2008 13:30

        la loi de newton est une approximation de la théorie de la relativité generale, et c’est pour cela que l’on utilise les loi de newton pour certain domaine, outils est suffisant, et moins complexe a utiliser.
        Par contre la technologie GPS, utilise la théorie de la rlativité génerale, avec newton seulement, l’incertitute tu GPS pourrai atteindre 100m.


      • zsciences zsciences 1er août 2008 13:40

        Vous avez entièrement raison de préciser que toute loi/théorie n’est valable que dans un champs d’application donné.

        Je me suis fait la réflexion avant de publier l’article.
        Mais selon moi, cet argument :

        • montre une nouvelle fois l’humilité de la science (pas de prétention à un champ d’application universel)
        • n’enlève rien à la validité de la loi/théorie dans le domaine d’application concerné (or ce point était suffisant pour mon argumentaire)
        Par ailleurs, dogmes et croyances ont eux aussi un champ d’application restreint (en tout cas pour les modérés), fort heureusement !

        Cordialement,

        zsciences


      • manuelarm 1er août 2008 13:57

        C’est grace au defaut de masse que les centrale donne de l’energie.
        Et l’exemple du deuterium est très bien choisi, grace au défaut de masse, on peut concevoir dans le futur de centrale a fusion, un petit soleil sur dans le futur.
        Poton + neteuron=Deutérium + energie, voila pour quoi les masses son differente, désolé je ne l’avais pas mis su le premier post.


      • TALL 1er août 2008 13:16

        La connaissance est un pari permanent sur la constance des liens entre les choses.
        Il peut donc devenir perdant à tout moment
        Mais l’intérêt de le faire quand même, c’est de pouvoir prévoir et planifier des actions efficaces
        Ce qui est indispensable à la survie de l’espèce


        • TALL 1er août 2008 16:07

          La science devrait connaître dans le courant de ce siècle une révolution sans précédent dans l’histoire.
          C’est la compréhension de l’intelligence avec un grand "I". Ce qui permettrait la conception de machines + intelligentes que l’homme, capables elles aussi d’innovations et de découvertes.


        • clostra 2 août 2008 01:06

          Alors hâtons-nous lentement pour conserver notre motivation et notre plaisir...


        • manuelarm 1er août 2008 13:24

          je trouve ton article très intérressant, mais ta démarche ne sert rien lit les post et tu comprendra pourquoi,
          mais esperons que je me trompe.


          • manuelarm 1er août 2008 13:49

            Pour ma part, je pense que les science sont considérer comme dogmatique car très peu de gens ont les outils pour comprendre les milions d’articles scientifiques éditer. De plus bcp de domaine utilise de plus en plus de mathématique comme outils. ET je me souviens quand j’enseignais comme maitre auxiliaire, quelque soit la série le niveau en math étaient plutôt bas, a part quelque classe.
            De plus les querrelles scientifique ressemblent quelquefois (vu l’ego de certains scientifique) a ce que l’on peut trouver sur des forum.
            Comme exemple, aujourd’hui entre les cordiste (theories des cordes) et les adepte de la theorie de la gravité quantique à boucle, il est vrai quel est soft encore.
            Mais on pourrait parler du different entre Newton et Leibniz, Newton n’as pas toujours étaient très fair play.
            Ou bien de Hoyle, le fameux inventeur du terme big bang, pour tourner en ridicule la théorie de l’expansion de l’univers.


            • zsciences zsciences 1er août 2008 14:00

              C’est vrai. D’où l’importance de la vulgarisation scientifique. Cependant il n’est pas nécessaire d’avoir un fort niveau en mathématiques pour appliquer une démarche scientifique. Des bases simples suffisent.

              Concernant les deux principales théories d’unification, espérons que le LHC apportera quelques éléments pour les départager . Vivement le mois d’aout !

              Codialement,

              zsciences


            • manuelarm 1er août 2008 14:25

              Cela dépend du domaine ou de la simplicité de la théorie.
              Relativité générale : minimun théorie de l’integration niveau licence
              Algébre tensoriel le niveau necessaire depend de la Fac mais vu en 2éme cycle.
              Sinon, qui à les moyens même avec la vulgarisation d’expliquer l’expèrience du chat schroedinger, ou encore le paradoxe Einstein-Podolski-Rosen, et les expériences d’Aspect.
              De plus la vulgariqtion induit en erreur, regarde comme décrit la déformation de l’espace-temps, à partir de la combien de fois j’ai trouvé dans des forums de gens passionné de sciences, extrapolons a partir de cela et disans que l’horizon d’un trou noir est un disque, hors en réalité à partir des équations on a une sphère.


            • el bourrico 1er août 2008 15:26

              La science n’a pas but à dévoiler la Vérité (avec une grand V), à l’inverse d’une religion. Elle est la pour fournir des explications de raisonnement, et surtout pour faire des prédictions. Elle n’est pas dogmatique, car appelée à évoluer sans cesse. Ce sont les hommes qui le sont, ceux qui craignent de voir leur savoir et leur croyance remise en question par une théorie nouvelles, rien de bien nouveau en somme.
              Donc, la science n’est qu’une approximation dans la limite de nos capacités cérébrales.

              Pour la vulgarisation, je dirais qu’il est aisé de saisir les principes, la logique sous jacente, et donc pas nécéssaire d’avoir de quelconques connaissances mathématiques (d’ailleurs les maths sont une chose à part, création de l’homme pour certains, language de la nature pour les autres...).

              Mais la physique, et surtout les mathématiques, sont allés plus loin que notre intuition, et je peux vous dire que même les plus "experts" sont incapable de se représenter un espace à N dimensions. par conséquent toute vulgarisation passe par des analogies simplificatrice, et forcement sources d’erreur et de confusion. Le cas du big bang est éloquent. Comment faire saisir que ce n’est pas une boule de matière qui explose, mais l’espace et le temps qui jaillissent d’on ne sait trop ou.


              • el bourrico 1er août 2008 15:35

                J’ajoute que la science moderne, notament la physique, est tenue en échec dans sa stratégie fondamentale. Le but était de sonder l’infiniment petit, trouver la brique élémentaire, d’ou l’engouement pour la physique des particules le siècle dernier.
                Le but étant à partir des propriétés élémentaire de remonter les échelles et d’en tirer les propriétés macroscopique. Mais on est pas arrivé, sauf rares exceptions, à effectuer cette remontée.
                D’ou la pléthore de théories actuelles, chacune valable dans des domaines assez restreints.

                La physique moderne comporte deux théories diamétralement opposées, jamais prises en défaut jusqu’à présent, la gravitation relativiste, et la mécanique quantique. Tout les oppose, leur champ d’application, leur formalisme, et même la philosophie sous jacente.... tout sauf leur capacité à dérouter l’esprit humain.


              • zsciences zsciences 1er août 2008 15:42

                Je suis d’accord.


              • manuelarm 1er août 2008 16:52

                Dire que les nouvelle theorie sont valable sous certaine condition, tu va un peu loin, toutes les candidates à l’unification de la physique quantique et la relativité générale, ne sont encore qu’a l’état théorique, on pourrait parlé de construction mathématique. On est surment encore loin de les vérifier expérimentalement. Même si bcp de physicien attend de résultat du LHC, en espérant percevoir les dimension supplémentaire.


              • Gasty Gasty 1er août 2008 18:34

                @ el bourrico


                Pour le Big bang j’ai une petite idée ( perso) .

                http://www.medium4you.be/La-dimension-de-Dieu_5659.html


              • Forest Ent Forest Ent 1er août 2008 15:29

                Cet article de vulgarisation épistémologique assez clair me semble s’appliquer surtout aux sciences expérimentales. En maths, c’est un peu différent : la validation ne ressort pas de l’expérience, mais d’une démonstration, procédé reposant sur une axiomatique et des règles de logique formelle. Le lien entre les maths et la physique est à sens unique : une théorie physique ne saurait être mathématiquement incohérente, mais la cohérence mathématique n’affranchit pas de la validité expérimentale.


                • zsciences zsciences 1er août 2008 15:39

                  Absolument exact. Votre précision est très pertinente.

                  Merci !


                • zsciences zsciences 1er août 2008 15:51

                  On peut ajouter que la physique actuelle est radicalement différente de celle du 19ème siècle. Elle s’est fortement "théorisée" au point que l’on découvre des particules après leur prédiction par la théorie.
                  Cette théorisation est plus subie que voulue : elle découle de l’impossibilité pour l’esprit humain de se réprésenter les grandes théories physiques.

                  On est bien loin de l’intuition d’une réalité physique (ce qui chagrinait Einstein...). En cela, on peut considérer que la physique tend à se rapprocher des maths.

                  Mais ceci ne change rien à ce que vous avez dit (et que je répète avec plaisir) :

                  >Le lien entre les maths et la physique est à sens unique  : une théorie physique ne saurait être >mathématiquement incohérente, mais la cohérence mathématique n’affranchit pas de la validité >expérimentale.




                • Forest Ent Forest Ent 1er août 2008 17:40

                  Le problème évident est l’ensemble des "théories des cordes". On y a un corpus mathématiquement cohérent, qui constitue d’ailleurs en lui-même un résultat mathématique, mais aucune possibilité de vérification expérimentale. Selon votre article, il s’agit plus d’"hypothèses" que de "théories". Il y a pas mal d’"objets" physiques incertains dans ce genre.


                • MagicBuster 1er août 2008 15:33

                  Une proposition réfutable est réputée être scientifique, tant que l’observation qui permet de la réfuter n’a pas été faite.

                  http://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Popper

                  La science se remet en question à chaque expérience d’ailleur ce n’est pas en améliorant la bougie qu’on a pu créer l’ampoule.



                  • zsciences zsciences 1er août 2008 15:56

                    j’aime bien cette citation aussi


                  • Philou017 Philou017 1er août 2008 16:10

                    "De même, le théorie de l’évolution de Darwin est vérifiée et constatée, elle n’est pas une spéculation à laquelle on décide d’adhérer ou pas, elle n’est pas un dogme, mais un fait."
                    Bien sur que si. La théorie Darwinienne est un dogme, né d’une observation tres parcellaire de la nature. Les "confirmations" venues plus tard ne sont que des interprétations orientées et partiales.

                    Votre argumentaire est juste en théorie, mais completement démenti par la pratique. Vous négligez le poids de l’humain et tout ce que ca comporte de dogmatisme, de conformisme, de mauvaise foi, d’intérêts humains et financiers énormes.
                    La science aujourd’hui, malgré des découvertes importantes, est extremement dogmatique, figée et manipulée.
                    L’exemple des vaccins, dont la réelle eficacité est parfaitement discutable, en est un exemple.
                    Les OGM, défendus par des institutions, décriés par des personnes et des scientifiques indépendants en est un autre.
                    Aujourd’hui, la science est un ensemble de dogmes defendus d’une part par des hiérarchies scientifiques ultra-conservatrices, de l’autre par des industries qui ne reculent devant aucun lobbying pour avancer leurs intérêtes et éviter toute remise en cause des poncifs. Elles subventionnent des revues "scientifiques" où l’information est épurée par des rédacteurs désignés par ces mêmes industries.

                    Votre article est parfaitement naif.


                    • Vinrouge 1er août 2008 18:45

                      Philou, quand vous parlez de pro-OGM et d’anti-OGM, vous sortez de la science pour rentrer dans l’opinion. Le "scientifique pur" fait en sorte de trouver des procédés permettant de créer des OGM. Le rôle de la science pure est de découvrir et non d’être pour ou contre. Peser le pour et le contre d’une certitude scientifique est du domaine de l’éthique. En effet, au-delà de ses découvertes, le scientifique doit ensuite penser à la valeur pour l’humanité de sa découverte, et ainsi prendre parti. Il y a donc là deux principes totalement différents !

                      Que des faiseurs d’opinion récupèrent des arguments scientifiques c’est certain mais ils ne sont pas dans le domaine de la science, mais encore une fois dans celui de l’opinion... L’opinion se laisse ensuite abuser par un manque de culture scientifique... D’ailleurs, vous usez du même procédé dans votre critique de la théorie de l’évolution ! (vous dîtes rien n’est prouvé, c’est votre opinion, et vous avancez pour confirmer votre opinion des citations scientifiques...)


                    • Philou017 Philou017 1er août 2008 19:59

                      "Philou, quand vous parlez de pro-OGM et d’anti-OGM, vous sortez de la science pour rentrer dans l’opinion. Le "scientifique pur" fait en sorte de trouver des procédés permettant de créer des OGM. Le rôle de la science pure est de découvrir et non d’être pour ou contre. Peser le pour et le contre d’une certitude scientifique est du domaine de l’éthique. En effet, au-delà de ses découvertes, le scientifique doit ensuite penser à la valeur pour l’humanité de sa découverte, et ainsi prendre parti. Il y a donc là deux principes totalement différents ! "

                      Sauf que les représentants de Monsanto prétendent défendre un point de vue purement scientifique. Et là, on parle de l’intérêt des OGm et non pas de l’invention en elle-même. Je ne conteste pas l’invention des OGM, mais leur utilité et l’impartialité des scientifiques concernés, que l’on érige en juge et partie.
                      La vérité scientifique ne s’appuie pas seulement sur des constations, mais sur l’interprétation qu’on en fait. Et cette interprétation est la source de tous les dogmatismes et des mensonges. Votre tentative de séparer la science pure et l’interprétation me semble artificielle.

                      Que des faiseurs d’opinion récupèrent des arguments scientifiques c’est certain mais ils ne sont pas dans le domaine de la science, mais encore une fois dans celui de l’opinion... L’opinion se laisse ensuite abuser par un manque de culture scientifique... D’ailleurs, vous usez du même procédé dans votre critique de la théorie de l’évolution ! (vous dîtes rien n’est prouvé, c’est votre opinion, et vous avancez pour confirmer votre opinion des citations scientifiques...)
                      L’opinion se laisse abuser par des diplomes et des dogmes qui doivent être vrais, puisqu’on les enseigne.
                      Mais d’accord avec vous pour dire que nombres de vérités dites scientifiques sont des opinions (interprétations) et non des vérités scientifiques établies. Cet article visant à établir l’infaillibilité de la science me parait donc contestable (Opinion appuyée par des constatations...)


                    • clostra 2 août 2008 01:34

                      La science serait amorale. Pourtant, dans notre culture "Science sans conscience n’est que ruine de l’âme". Quelques exemples du domaine des sciences du vivant montrent que des médecins ou scientifiques ont arrêté leurs travaux. Nous en sommes là tout en disant que si nous ne le faisons pas d’autres le feront et qu’il vaut mieux savoir ce qu’ils trouvent.

                      La science est amorale. La même découverte peut être utilisée (pire :  pour obtenir des crédits) pour le pire (anéantir l’ennemi) et le meilleur (soigner). Les exemples abondent.

                      Les découvertes en génétiques peuvent servir à anéantir une population sans porter tort à une autre, par exemple.

                      D’autres intriguent. L’homme n’a pas attendu les théories pour s’en servir lorsqu’il est en face de son propre référentiel. La Marseillaise et les cris de guerre pour faire fuir l’ennemi versus un procédé holographique. La première fois ça fera drôle. Après on s’habituera.



                    • Thomas 2 août 2008 17:18

                      A propos de théorie scientifique, de théorie de l’évolution et de créationnisme, voir
                      http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosevol/decouv/articles/chap1/lecointre1.htm l
                      pour se faire une religion.


                    • Ornithorynque Ornithorynque 5 août 2008 13:50

                      Le CNRS est un très mauvais exemple : c’est une institution dans laquelle la théorie de Darwin est considérée comme absolue.

                      Toute personne qui ne se satisfairait pas de la théorie darwinienne est immédiatement cataloguée de "créationniste" (ha, ce goùt des étoiles jaunes et des étiquettes...).

                      Une théorie scientifique adoptée par un groupe de clercs qui rejettent toute recherche scientifique risquant de la remettre en cause commence diablement à ressembler à une caricature de religion !

                      Il n’y a qu’à voir la façon dont les travaux de Anne D’ambricourt ont été caricaturés à l’extrême pour les cataloguer en "créationnistes" pour comprendre le sectarisme des darwiniens... Et Pourtant, Anne Dambricourt ne nie jamais l’évolution, elle fait des recherches car elle considère que le principe du hasrd et de la sélection naturelle sont, 200 ans après Darwin, des paresses de l’esprit.

                      Mais ce type de raisonnement, au CNRS, c’est du créationnisme...


                    • MagicBuster 1er août 2008 16:39

                      @Philou

                      Pour les OGM : Un scientifique qui vend quelque chose n’est plus scientifique, il est commerçant.

                      Normal qu’un commerçant vante son produit, il est bon pour la peau, il contribue à faire ceci ou cela . . . c’est de l’argumentation commerciale ; rien à voir avec de la vraie science.

                      Si un scientifique avait des éléments pour détruire la théorie de Darwin, je pense que nous serions au courant.
                      Peut être avez-vous des éléments qui mettent en défaut cette théorie ?

                      Cette théorie n’étant pas réfutée à ce jour , c’est un fait.
                      Bien sûr il y en a qui croit encore à Adam & Eve . . . mais qui est naïf ?


                      • zsciences zsciences 1er août 2008 16:44

                        Pas mieux :)


                      • Philou017 Philou017 1er août 2008 18:07

                        "Pour les OGM : Un scientifique qui vend quelque chose n’est plus scientifique, il est commerçant.
                        Normal qu’un commerçant vante son produit, il est bon pour la peau, il contribue à faire ceci ou cela . . . c’est de l’argumentation commerciale ; rien à voir avec de la vraie science. "


                        Sauf que cette argumentation commerciale est présentée comme purement scientifique, comme dans bien d’autres domaines. Les pro-Ogm seraient des gens raisonnables, alors que les anti seraient des croyants rétrogrades. La réalité montre qu’il n’en est rien. Des rapports scientifiques ont été falsifiés, des contestataires étouffés, des affirmations fauuses ont été avancées par des scientifiques amis. Et le lobbying intense concerne aussi les journaux. Partout, en médecine, alimentation, agriculture, géo-politique, des experts sont envoyés devant les télés alors qu’ils ont des intérêts particuliers avec des complexes industriels. La science est aujourd’hui plus que jamais payée par la finance. Les contestataires n’ont pas acces à ces médias, ni aux revues "scientifiques".

                        Si un scientifique avait des éléments pour détruire la théorie de Darwin, je pense que nous serions au courant.
                        Peut être avez-vous des éléments qui mettent en défaut cette théorie ?
                        Cette théorie n’étant pas réfutée à ce jour , c’est un fait.
                        Je ne veux pas rentrer dans ce débat. C’est aux tenants de cette théorie de la démontrer, pas à moi de démontrer qu’elle est fausse. Or, les preuves n’existent tout simplement pas.

                        Quelques avis autorisés :

                        Le paléontologue Niles Eldredge décrit l’insatisfaction avec une interprétation Darwinienne des fossiles : « Pas étonnant que les paléontologues se soient esquivés de l’évolution depuis is longtemps. Elle ne semble jamais se produire. Quand nous voyons l’introduction d’une nouveauté évolutionniste, elle se produit habituellement d’un coup sec, et souvent sans ferme évidence que les fossiles ont évolué ailleurs ! L’évolution ne peut pour toujours se produire quelque part ailleurs. Cependant c’est ce que les fossiles démontrent aux paléontologues cherchant à apprendre quelque chose au sujet de l’évolution. »

                        Pour essayer d’adoucir le dilemme, dans les années 70 , Eldredge et Stephen Jay Gould ont proposé une théorie qu’ils ont appelé « l’équilibre ponctué ». La théorie postule deux choses : 1° pour de longues périodes la plupart des espèces ont encouru peu de changements observables ; et 2 » quand ces changements se sont produits, ils furent rapides et concentrés dans des petites populations isolées. Si tel fut le cas, alors les fossiles intermédiaires seraient durs à trouver, ce qui irait avec les fossiles découverts. Ils croient en une descendance commune mais pensent que c’est une mécanisme autre que la sélection naturelle qui est nécessité pour expliquer les changements rapides, à grande échelle.

                        Les biologistes anglais Mae-Wan Ho et Peter Saunders se plaignent de la manière suivante : « Cela fait maintenant près de 50 ans que la synthèse néo-Darwinienne a été formulée. Beaucoup de recherches ont été faites à l’intérieur des paradigmes qu’elle définit. Cependant le succès de la théorie se limite à la microévolution, comme le changement adapteur dans la coloration des papillons de nuit ; ce qui est remarquablement peu à dire concernant les questions qui nous intéressent le plus, comme la manière que les papillons de nuit sont arrivés en premier lieu. »

                        Jerry Coyne, du département d’écologie et d’évolution de l’université de Chicago, arrive à un verdict non anticipé : « Nous concluons - de manière inattendue - qu’il y a peu d’évidence pour la vision néo-Darwinienne ; ses fondations théoriques et les évidences expérimentales qui la supportent sont faibles ».
                        www.croixsens.net/creation/darwinblackbox.php
                         

                        Les aspects les plus importants, à mon sens, de l’argumentation de Moreel sont les suivants : en tout premier lieu, le darwinisme n’est pas scientifique parce qu’il s’efforce de répondre au pourquoi et pas au comment, aboutissant littéralement à des tautologies qui n’ont de scientifiques que le nom. Elles satisfont superficiellement l’esprit humain qui pense facilement suivant les règles du « pourquoi », mais cela ne constitue en rien une approche scientifique des choses, mais bien plutôt une approche philosophique ou métaphysique. Moreel donne notamment des éléments concrets illustrant l’erreur épistémologique majeure qui se cache dans cette démarche, et ce seul aspect est à mon sens un très bon moyen de s’entraîner à comprendre le point de vue scientifique et de raisonner sainement en termes épistémologiques (ce livre est par endroit, en quelque sorte, un cas pratique d’épistémologie).

                        De fil en aiguille, il montre également comment la pensée darwinienne est littéralement devenue un dogme, empêchant de penser correctement en biologie, au point d’exclure les résultats expérimentaux qui ne vont pas dans le sens de la théorie, et au point même - dans le cas par exemple de la théorie du gène égoïste - de retenir l’exception pour justifier la règle.
                        www.holybuzz.com/Le-Darwinisme-envers-d-une-theorie.html


                        Et bien d’autres :
                        http://www.uip.edu/uip/spip.php?article256

                        De l’opposition à l’union Quant aux conditions à l’oeuvre dans cette mystification, Jonathan Wells, biologiste moléculaire, nous les révèlent : "Les darwinistes dogmatiques commencent par imposer une interprétation très étroite et déclarent que c’est le seul moyen de faire de la science. Les critiques sont alors traités de non-scientifiques et leurs articles sont alors rejetés par les journaux du courant dominant, dont la ligne éditoriale est dominée par les dogmatiques. Ceux qui se montrent critiques se voient interdire les fonds accordés généralement par les agences gouvernementales, qui envoient les propositions de subvention aux dogmatiques pour leurs revues "paires". Eventuellement, ces critiques sont exclus de la communauté scientifique. Dans ce processus, les preuves contre la vision darwinienne finissent par disparaître tout simplement, comme les témoins s’effacent devant les criminels. Il arrive qu’elles soient dissimulées dans les publications spécialisées, auxquelles seul un chercheur consciencieux peut accéder. Les critiques sont réduits au silence et les preuves sont enterrées. Les dogmatiques déclarent alors qu’il existe un débat scientifique à propos de leur théorie mais qu’aucune contre-preuve n’existe*." Un bel exemple de propagande idéologique, sous couvert de science, aujourd’hui encore largement ignoré.
                        www.saphirnews.com/Darwin-est-mort_a2681.html


                        Bien sûr il y en a qui croit encore à Adam & Eve . . . mais qui est naïf ?

                        Ceux qui croient sans vérifier par eux-mêmes.

                      • manuelarm 1er août 2008 19:36

                        Sur la théorie de l’evolution :
                        Je ne comprend le rapport ceux que tu cite dans les avis autorisés, on publié leur article, leur demande est clair, ce qu’il veulent c’est de confronté leur recherche avec le neo-darwinisme, et reformulé la théorie au vu de leur résultat, de plus la plupart sont évolutioniste, il remètte en cause certain des phénomènes.
                        Les autres je ne peux rien dire.

                        Pour les OGM :
                        L’incoveniant est que d’abort les chercheurs pour mosanto font leur boulot correctement, mais que leur étude passe par le service commercial.
                        Pour les autres que ce soit les chercheurs public ou ce que tu nomme indépendant le débat est encore ouvert, et encore pour longtemps, surment aussi longtemps que de savoir si la théorie néo-évolutioniste, est à revoir.
                        Ce que je veux direc’est que la science est perpétuellement mouvement, l’inconvénient, et qu’il est vrai que certaines nouvelles théorie peuvent être freiner, comme tu le dis des fois par une hiérarchie sclérosé, il suffit de voir l’histoire des sciences.

                        Pour en finir, je dirai les scientifiques ne sont que des hommes, avec leurs défauts et leurs qualités.


                      • clostra 2 août 2008 02:03

                        Alors prônons qu’il puisse exister deux théories complémentaires et non opposées comme les "deux" physiques.

                        Impossible de réentendre une information, disons un élément de cours - je finis par penser que c’était un cours de géologie...- alors que j’étais en CB-BG (en 68 disons 69 car les cours ont repris en décembre 68) et qui m’est apparu de la plus haute importance.

                        J’aimerais tellement qu’on me la confirme ! car je suis sure de ne pas avoir rêvé et j’avais un tout petit peu dépassé le stade de croire qu’il faisait froid au pôle nord et chaud au pôle sud. Ce qui m’a servi pour comprendre la différence entre le basculement alternatif du pôle magnétique, autour du pôle nord, et l’inversion des pôles : le pôle nord passant au pôle sud.

                        Et ceci s’est produit un certain nombre de fois depuis que des être vivants peuplent la terre.

                        Dans son cours, ce prof nous a dit que lors des inversions de pôle on avait observé une fréquence beaucoup plus élevée des mutations génétiques.

                        Ceci n’étant en rien en opposition avec la théorie darwinienne de l’évolution des espèces. Les nouvelles espèces étant ensuite soumises à consolidation  par les lois générales de l’évolution pour survivre et se développer.

                        Ceci n’exclue pas non plus - allez : en quelque sorte - le "créationnisme". Les connaissances ont beaucoup évolué depuis 68, au point de découvrir Lucie et il n’est pas dit - donc à confirmer - que Lucie ne soit pas apparue au moment d’une inversion de pôle. Et ça on devait pouvoir le savoir.

                        Si quelqu’un pouvait lever le doigt au fond de la classe...



                      • thirqual 3 août 2008 13:15

                        Je ne sais pas si c’est vrai, mais pendant les inversions de champ magnétique celui-ci commence par s’affaiblir, passe par un stade où sa valeur absolue est nulle, avant que cette valeur croisse à nouveau. Plus le champ est faible et moins on est protégé du rayonnement cosmique. Autrement dit on prend des tas de saloperies sur la gueule, et celles-ci peuvent provoquer des mutations, c’est vrai.


                      • thirqual 3 août 2008 13:17

                        Par contre pour Lucie et consorts c’est mort, on sait très bien quand se sont produites les dernières inversions de champ (c’est chiant, c’est compliqué et ça demande des appareils zarbis, mais ça se fait très bien).


                      • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 1er août 2008 18:00

                        @L’Auteur

                        C’est ça ! Mais parlons donc de la pratique de ces théories scientifiques !

                        Quel silence sidéral du côté du casse noisettes LHC ! Où en est-on messieurs les théoriciens braconnier de "la particule Dieu" ? 

                        Je pense qu’il est inutile de torturer les obèses dictionnaires, les définitions qu’ils donnent sont justes et ne sont pour rien dans la pagaille scientifique !


                        De la « cognitude », Mesdames !
                         

                        Il était une fois, non loin de la Caverne d’Ali Baba où s’amoncellent les Richesses Tiers mondiste, sous le Lac lunaire et au fond d’une grotte phosphorescente, le Cogne mondial lunatique et paternaliste comme un vrai cognat, devenu cogniticien mais gardant toujours sa cognée et son cognac à portée de main et qui veut cogner dans un cognement souterrain en vue d’acquérir par son geste éminemment cognitif une Large et Humaine Cognition pour que son incommensurable cognoscibilité puisse établir l’exacte et universelle cognation et assurer ainsi et enfin le droit cognatique à l’heureuse progéniture hadronique, dernière noble Lignée selon la hiérarchie des branchages du Cognassier, cet arbre généalogique de la Connaissance aux fruits non défendus...

                         

                        A propos du Grand Cogneur Humain

                        Et pour une Large et Humaine Cognition...

                         

                        Cogner sur la matière brute pour supprimer un obstacle afin de s’approprier une « chose » est simplement un instinct animal. Depuis l’avènement du « nucléaire », l’homme singe dangereusement la Nature !

                         A proprement parler, il n’ y a pas de processus de « collisions » au sein de la matière fissile, il y’ a seulement des interactions ! L’homme ingénieux, savamment « mécanicien » mais toujours brute croit pouvoir « casser » indéfiniment la matière pour trouver un hypothétique et ultime constituant ! 

                        La Loutre casse les coquillages, l’écureuil casse les noisettes...Le voleur fait exploser les coffres !

                        Les tumultes de l’Histoire humaine sont dus aussi à cette volonté de s’approprier par la force les biens d’autrui, ainsi la violation des frontières (La frontière d’un pays étant un obstacle psychologique mais aussi physique) et les agressions qui suivent pour accaparer les richesses et les patrimoines...De la culture !

                        « Casser » les constituants de la matière pour trouver le secret de leur cohésion ou pour dénicher de nouvelles particules est donc un concept barbare, survivance de l’instant animal, qui s’est développé à la fin du siècle dernier c’est-à-dire après le tarissement de la Vraie Recherche fondamentale !

                        D’ailleurs ce concept souffre d’une absolue impossibilité : Aucun milieu ne peut restituer intégralement l’énergie reçue même en installant des milliards de capteurs ... Il y’a toujours des « fuites » et des "trous noirs" !

                        Les plus grands savants qu’a connus l’humanité avaient imaginé des théories scientifiques puis codifié les savoirs sans avoir pollué ni la Terre ni le Ciel ! L’essentiel était tout de même acquis et le capital scientifique mondial aurait pu et peut maintenant, pour peu que l’égoïsme français et européen soit inhibé, mettre à la disposition des populations un bien être certain en assurant à tous une nourriture appropriée et des soins efficaces, c’est-à-dire un minimum de bien être ! 

                        Aujourd’hui on fait appel aux Super carcasses qui parle le très pauvre dialecte binaire pour mettre en œuvre une science statistique et probabiliste encombrée d’une Lourde Conviction d’Incertitude comme pour s’assurer de ne jamais découvrir la Vérité !

                        Mais la Science est absolue ! Ce qui existe ne peut pas ne pas exister et ce qui n’existe pas ne peut pas exister.

                        Il n’y a rien en dehors de la Synthèse : « RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET EPISTEMOLOGIE de Août 2001 » que j’ai rédigée et expédiée juste avant le complot universel de Septembre et les « EVENEMENTS HISTORIQUES de Décembre 2003 » que j’ai envoyé aux intéressés juste avant l’énorme supercherie de la Législation néocoloniale française !

                        L’homo occidentalis européanus doit oublier les bienfaits coloniaux et retrouver sa « bravitude » d’antan pour développer une réelle « Cognitude », il n’ y a que la longueur d’onde de Planck à franchir !

                        MOHAMMED MADJOUR,
                        Scientifique allergique au principe d’incertidude !



                          • sobriquet 2 août 2008 00:07

                            Bravo pour l’épistémologie de cuisine !

                            Ainsi, la science énonce des faits, mais comme les scientifiques sont des personnes très humbles, ils acceptent la contradiction ? Et les dogmes ne s’appuient sur aucune observation ?

                            Mettons les choses au point :

                            La problématique initiale est de pouvoir mettre de l’ordre dans des phénomènes observés, dans divers but, en particulier pour prédire d’autres phénomènes. Cela revient à tenir un discours sur ces phénomènes, de préférence dans un langage formalisé, comme les maths. Mais les phénomènes ne sont pas des choses mathématiques ; rien ne permet d’affirmer que les évènements sont tels qu’on les perçoit. On ne peut que supposer qu’ils fonctionnent de la même manière que certains objets mathématiques. Et c’est à partir de la confrontation entre ces suppositions et l’observation des phénomènes que l’on construit une théorie. Cela peut nous amener à corriger la représentation mathématique que l’on se fait du phénomène, par exemple si l’on observe un nouveau phénomène qui contredit le discours tenu jusqu’à lors.

                            Les lois ne sont pas absolues, simples et universelles : elles ont juste vocation à l’être ; elles sont juste usuellement considérées comme telles par leurs utilisateurs. C’est une nuance capitale ! Il n’existe pas de preuve d’"absoluté,  simplicité et universalité", autre que notre cher bon sens !

                            Mais alors, à partir de quel moment peut-on considérer un énoncé comme un fait ? Jamais. Et la théorie de l’évolution de Darwin n’est pas plus un fait que n’importe quelle autre : elle a donné naissance à des dizaines d’autres théories similaires mais contradictoires les unes avec les autres : adaptationnisme, équilibres ponctués, neutralisme, ... Si un fait peut se contredire lui-même, on peut fiche absolument toutes nos belles théories à la poubelles.

                            Quoi qu’on en dise, on a toujours le choix de croire ou non en une théorie scientifique : il suffit d’accepter ou de rejeter le formalisme adopté !

                            Si les partisans de la théorie créationniste reproche aux théories darwinistes de n’être que des théories, et si ce reproche arrive à convaincre des gens, c’est à mon avis que l’on prend trop facilement les théories scientifiques pour des faits.

                            Et le dogmatisme dans l’histoire ? C’est peut-être justement de confondre les théories et les faits qu’elles sont sensées décrire !

                            Lorsque l’on écrit d’une part que l’"on n’a pas le choix de croire ou pas [à une théorie scientifique]", et d’autre part que "les dogmes [...] refusent la contradiction", il est temps de se poser des questions !

                            Je crois que le sujet que abordé par d’auteur mérite un peu plus de sérieux. Les accusations d’étroitesse d’esprit et de dogmatisme faites aux "scientifiques" seraient moins fréquentes si ceux-cis s’interrogeaient davantage sur leur pratique. La science a parfois de bien piètres avocats.

                            Mais bon, l’épistémologie n’est pas rentable.


                            • manuelarm 2 août 2008 01:01

                              On sait tres bien qu’en sciences rien n’est absolu, sinon on serait encore à la cosmologie de ptolemee, toute théorie scientifique est réfutable. Par contre, il est facile de parlé de bon sens, il y a autant de bon sens qu’il y a d’homme sur terre.
                              Par contre j’aimerai bien comprendre ce que tu endent par formalisme adopté.


                            • sobriquet 2 août 2008 12:24

                              Je suis tout à fait d’accord avec ta remarque sur le bon sens. Ca n’a rien de rigoureux, mais ça nous permet quand même d’envisager que le soleil se lèvera demain, comme depuis notre naissance, et conformément à de nombreuses théories.

                              Le formalisme adopté concerne deux choses. D’une part la manière de laquelle on modélise un phénomène. Par exemple, considèrera-t-on la lumière comme une onde, comme un flux de particules, ou comme autre chose, peut-être étranger à notre culture ?

                              Par ailleurs, cela concerne les règles qui font qu’à partir d’un ensembles d’énoncé considérés comme vrais, on pourra déduire d’autres énoncés que l’on pourra également considérer comme vrais. Dans le monde contemporain, il s’agit essentiellement de la logique du premier ordre et des axiomes mathématiques, exprimés dans le langage formel mathématique.  Cela n’est pas universel : certains sujets d’étude sont mieux décrits par la logique intuitionniste, l’algèbre non commutative, dans d’autres langages formels : lamdba-calcul, ...

                              Autrefois, et encore dans d’autres cultures, on emploie d’autres formalismes. Dans le monde grec, c’est la logique aristotélicienne qui prédominait (Socrate est un homme, tout homme est mortel, donc Socrate est mortel). C’était la théorie des quatres éléments qui était la plus en vogue, et que l’on confondait à l’époque avec "les faits".

                              Pour aller plus loin, on peut considérer toute cosmogonie comme un formalisme destiné à décrire le monde. Un formalisme bourré de défauts pour les matérialistes que nous sommes, mais qui n’empêchait de prévoir certains évènements. Par exemple que le soleil se lèvera demain parce que tel dieu accompli tous les jours une action qui provoque le lever du soleil. Ca ne permet pas de marcher sur la Lune, mais ça permet par exemple à ceux qui y adhèrent de savoir ce qui les attend après la mort (c’est quand même bien plus utile), ou de faire durer leur civilisation plus longtemps que la nôtre.

                              J’espère avoir éclairé ta lanterne.


                            • manuelarm 2 août 2008 21:22

                              Pas de chance l’algebre non commutative est dans le domaine de ce que l’on pourrait la logique classique.
                              Par contre, si tu veux parler de la logique intiutionnelle, pourquoi pas , de son point mathematique, il faut simplement eluder certain domaine comme analyse, mais aucunement tout ce qui conserve algebre à quelque expression près. J e trouve que parler du dilemme "méthamathetique" est une erreur, car je pense que c’est le même problème de prouver l’existence de dieu, et pour paraphraser le theoreme de godel sur l’incomplétude, pour le prouver il nous faut une "theorie superieur", pour cet partit je l’avoue c’est une opinion, donc subjectif.


                            • sobriquet 3 août 2008 15:24

                              Je n’ai pas voulu dire que l’algèbre non commutative ne pouvait pas être utilisée avec la logique classique, j’ai juste voulu suggérer un degré de liberté dans les moyens à disposition pour décrire un phénomène. On a longtemps utilisé l’algèbre commutative pour décrire un ensemble de phénomènes physiques associés à la physique quantique (j’ai oublié le domaine précis). Cependant, les théories obtenues ne correspondaient pas exactement aux observations, et les théoriciens étaient obligés de "bricoler" leurs théories de manière peu satisfaisante pour obtenir correspondance. Le passage à une algèbre non commutative, que l’on n’avait pas de raison de faire a priori, a permis de résoudre de manière bien plus satifaisante les incohérences entre théorie et observation.

                              Il n’est certainement pas question d’abandonner l’algèbre commutative pour la non commutative, ou la logique classique pour l’intuitionniste, c’est juste que certains objets d’étude sont mieux décrits dans un cadre que dans un autre.

                              Concernant la fin de ton post, j’avoue que j’ai du mal  à comprendre de quoi tu parles.


                            • Bof 2 août 2008 11:05

                              Bonjour et merci d’aborder cette question que vous concluez bien mal cependant. Vous écrivez : "Alors, par pitié, rappelons ces faits à ceux qui pensent qu’une démarche scientifique est intrinsèquement liée à un manque d’ouverture d’esprit,"

                              Alors, les théories ont besoin de pitié ???

                              Ceci me conforte dans l ’ idée que tous vos dogmes et théories ne sont que foutaises de petits esprits.
                              Ce qui me permet de d’ écrire cette phrase vient du fait que l’enseignement des théories semble empecher tout progrès. Il n’est que de voir que pour raison de théories le plus haut niveau administratif et ministériel a refusé un procédé aux véhicules de nos routes Françaises avant même sa présentation ! trouvé par un petit cultivateur opposé à toutes vos théories mais possédant son sérieux sens pratique et sa grande intelligence . Cet appareil permet de faire des économies à des moteurs de tracteur, de bateau, de camion et ..quand même de voiture dans des pays voisins...et des C. qui possédent tous les bagages de diplomes et il en faut des bagages puisque ces êtres sans scrupules vont jusqu’à s’autodiplomer en plus de mettre nos administratifs dans l’erreur. Je précise que les retours d’installation semblent indiquer que la pollution est très grandement diminuée + il semble que la longévité des moteurs augmente + ..que le confort de conduite aussi augmente...on dormirait moins facilement sur les longues autoroutes européennes et Canadiennes.
                              Mais, il y a d’autres inventions que ces C. ont refusé au départ par raison de non conformité à leurs conneries de théories qu’ils qualifient de scientifiques....Il y a eu par retour des fortunes faites et ils n’ont même pas honte et ils continuent ...le salaire est bon, les moquettes semblent confortables dans leur bureau bien équipés et surtout les avantages et vacances sont abondants ! ...quand on constate qu’ils osent bloquer des inventions primordiales sans même venir voir les utilisateurs sur place , je déborde de colère ! ...voyons donc le départ de l’invention de la fibre de carbone où j’ai obtenu mon examen parce que j’ai écrit que l’on ne pouvait le faire alors que nous jouions avec mais une amorce de discution avec nos prof. nous a conforté dans le caractère borné des théoriciens, voyons aussi les moules syntétiques chauffables impossibles à réaliser et que les recherches des théoriciens mettaient les finances des entreprises qui avaient confiance aux chercheurs à zéro...et qui furent réalisées et vendues tout naturellement heureusement au grand profit d’un être génial formé par des volontairesdans l’armée ! et sans aucune honte pour cette supercherie de la part des théoriciens diplomés !...etc...pour le coté médical, on lit dans internet et on constate que l’ulcére de Buruli est guerissable avec un traitement bien simple et très peu couteux et présenté et applaudi à l’OMS à Geneve donc aux grands spécialistes en 2002 et en 2005 et à ce jour outre que des sommes énormes sont jetées dans une recherche pérenne , les malades meurent ou bien sont amputés honteusement...et je suis tombé sur ceci mais il doit y en avoir combien d’autres qui me font penser aux recherches sur le cancer avec ce très peu scrupuleux responsabe que notre Justice a condamné. Il mettait les chercheurs sur un mauvais chemin de recherche et les obligeait à se maintenir sur ce chemin et comme c’était lui qui payait...la recherche sur le cancer faisait du sur place suite aux théories qu’il avait imposées. J’ai lu sur internet que le Canada essayait avec un certain succés un produit qui était essayé en 1972 dans notre fac.le DCA qui est en prise orale ! Les théories l’avait rendu inactif puisque presque gratuit certainement.

                              On pourrait au moins attendre de nos qualifiés scientifiques un peu plus de sérieux et l’on pourra commencer à avoir un peu PITIE d’eux qui sont enfermés dans leurs théories qui empechent tout progrès actuellement. Ce qui me fait raler est que ces C. sont diplomés donc ils ne réfléchissent pas du tout en apprenant leur théories, je n’ose penser qu’ils y réfléchissent et le jour de l’examen ils les écrivent sur une copie...méritent-ils leurs diplomes et leur honteux salaire ? Les plus grands progrès sont actuellement réalisés par des ’ niveau BEPC’ ...alors, pitié...quand même oui ! mais, rien d’autre ! Quand aux théories démontées....ce que j’en pense....il faudrait au minimum les revoirs .

                              " ’ Mais, pendant ce temps le Monde se meurt.’ "

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