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NICOPOL

NICOPOL

Ingénieur de formation, acteur de l'aide au développement par profession, voyageur toujours, avide d'histoire et de philosophie, lecteur compulsif de Nietzsche, Jared Diamond, Albert Camus et Chögyam Trungpa, radical dans ses convictions mais toujours prêt à en changer... Une seule règle : le "principe de réalité".

Tableau de bord

  • Premier article le 15/05/2008
  • Modérateur depuis le 04/02/2010
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Derniers commentaires



  • NICOPOL NICOPOL 13 mai 2008 15:52

     ??

    Ce n’est pas une "thèse du complot", c’est une information historique rapportée par un journaliste sérieux. Vous trouverez des éléments un peu partout sur Internet, par exemple sur le site du Point :

    Pourquoi de Gaulle est-il allé à Baden-Baden ? Depuis le 29 mai 1968 et cette visite éclair au général Massu, alors chef des forces françaises en Allemagne, tous les acteurs de cette disparition surprise, en pleine déconfiture du pouvoir, ont donné leur avis. Longtemps, deux thèses ont prévalu. La première penchait pour l’appel aux légions du fidèle Massu, le jour même où le PC organise sa manif appelant à un « gouvernement populaire ». La deuxième, plus répandue, valide le coup de blues du Général, parti se faire remonter le moral par un intrépide frère d’armes. Si Daniel Cohn-Bendit avance une troisième explication (voir p. 54), Henri-Christian Giraud, spécialiste des relations entre de Gaulle et l’URSS, replace cette dernière au coeur de ces journées décisives. Tout débute le 28 mai par une visite de Léo Hamon, gaulliste de gauche, à Youri Doubinine, conseiller de l’ambassade d’URSS à Paris : de Gaulle veut obtenir le soutien des Soviétiques, ses alliés objectifs, pour taper contre le PC. La réponse arrive par le truchement du maréchal Kochevoï, l’alter ego russe de Massu en Allemagne, qui, justement, le 28 mai, rend visite au général français. De Gaulle reçoit le feu vert de l’URSS, qui n’a aucun intérêt à la chute d’un chef d’Etat hostile aux Etats-Unis et s’étonne de la mollesse du gouvernement. Mais de Gaulle, qui, auprès de tous ses collaborateurs, aurait joué la comédie de l’effondrement, serait allé s’assurer du « oui » soviétique à Baden-Baden. Aussi sérieux soit-il, Giraud, qui s’appuie sur les Mémoires de Doubinine, avoue n’avoir pas eu confirmation par Massu du fait qu’il aurait bien parlé de Kochevoï à de Gaulle. Mais le fait que le PCF ne bouge pas le 29 mai ; le discours du 30 mai de De Gaulle qui tire à boulets rouges sur « le communisme totalitaire » ; l’absence de réaction de l’URSS avec, en contrepartie, la condamnation assez molle par de Gaulle de l’invasion de la Tchécoslovaquie... semblent lui donner raison. 

    Ou encore sur le site de Valeurs actuelles...

    Mais il est parfois difficile d’admettre certaines vérités historiques qui (vous me pardonnez un certain lyrisme) fissurent de trop nobles convictions ou lézardent de trop belles légendes... 

    De même qu’il est difficile pour l’extrême gauche d’admettre que les résistants de la première heure sont pour la plupart issus de la "droite nationale" tandis que le PC d’avant guerre avait reçu des "ordres" de Moscou pour mener des opérations de sabotage sous couvert de "pacifisme", puis favoriser la collaboration passive avec l’occupant allemand en attendant l’occasion de prendre le pouvoir, et que ce n’est que seulement après la rupture du pacte Germano-Soviétique en juin 1941 que les communistes s’engagèrent dans la résistance active (voir par exemple la page Wikipédia à ce sujet). Mais c’est un autre débat, certes...



  • NICOPOL NICOPOL 13 mai 2008 14:04

    Vous nous dites donc :

    • Questionner Mai 68 = Réactionnaire
    • Défendre la famille = Pétainiste
    • Remettre en question certaines avancées sociales ou technologiques = Obscurantiste et Moyen-Ageux

    Vous pouvez ajouter allègrement :

    • Préferer l’ordre au désordre = Fasciste
    • Etre contre le voile à l’école = Islamophobe
    • Evoquer les problèmes d’intégration dans les banlieux = Raciste
    • S’opposer à l’adoption gay = Homophobe
    • Contester une certaine présentation à sens unique de la colonisation, de l’esclavage ou de la résistance = Révisionniste ou négationiste

    Et on pourrait allonger cette liste à l’infinie...

    Mais de quoi, ou plutôt avec qui, on peut parler sans se faire insulter sur AgoraVox ?



  • NICOPOL NICOPOL 13 mai 2008 13:50

    Merci, Jaja, pour ce bel article de propagande qu’on dirait copié sur un tract de Lutte Ouvrière ou de la LCR.

    Que les Révolutions aient été confisquées par des oligarchies parasitaires qui n’ont réussies qu’à instaurer des régimes tout aussi inégalitaires que ceux des précédents exploiteurs (le capitalisme d’État en Russie par exemple) ne veut pas dire que les Révolutions ont échoué à jamais, mais tout simplement qu’elles restent à faire....

    Que répondre à ça ?

    Qu’il s’appelle Robespierre, Pol Pot, Lenine, Castro, Che Guevarra, chaque révolutionnaire a cru, sincèrement, que "sa" révolution était la bonne, qu’il lui était légitime de l’imposer par la violence, le sang, l’élimination des "contre-révolutionnaires"... Chaque révolution s’est transformé en bain de sang ou en régime totalitaire, puis, dans le meilleur des cas, en nouvel "ordre établi" reprenant à son compte les valeurs et les privilèges de l’ancienne classe dirigeante... Pouvez-vous me citer UNE exception ?

    Mais, aujourd’hui, de nouveaux révolutionnaires du XXIième siècle voudraient nous faire croire qu’ils sont, eux, cette fois-ci, enfin, les "bons", les "vrais", les "justes", que l’histoire ne va pas se reproduire, que c’est, d’ailleurs, la "fin de l’histoire", "le grand soir"... Ce discours est-il encore crédible ? Pourquoi seraient-ils si différents de leurs glorieux précédesseurs, ces "nouveaux révolutionnaires" ? Pourquoi leur entreprise marcherait-elle, là où celle de leurs aînés a sombré dans la folie meurtrière et le suicide économique ? Pouvez-vous nous en convaincre, Jaja ? Pouvez-vous nous affirmer que vous croyez sincèrement être plus malins que vos ancêtres idéologiques ? Que tout ce boniment néo-marxiste relevé de bons sentiments est autre chose que de la propagande de guerre pour conquérir le pouvoir ?

    L’histoire est hélas implacable pour l’idéal révolutionnaire (on appelle ça le "principe de réalité"...).

    Vous parlez de "modernité" mais veuillez noter que le capitalisme est bien plus "vieux" que sa contestation organisée... et que les "relations" sociales actuelles dans les entreprises sentent de plus en plus le XIXème siècle .. Adam Smith, le Dieu des capitalistes, c’était même avant la Révolution française, alors question "modernité"...

    Précisémment, ce n’est pas moi qui parlait de "modernité". Je m’oppose totalement à ce concept que je trouve aussi prétentieux, vide et même dangereux que celui de "progrès". La "marche en avant" incontrôlée de nos sociétés "modernes" donnerait plutôt envie, au risque de se faire lyncher, d’être "conservateur", et même parfois de "revenir en arrière"...



  • NICOPOL NICOPOL 13 mai 2008 13:50

    Merci, Jaja, pour ce bel article de propagande qu’on dirait copié sur un tract de Lutte Ouvrière ou de la LCR.

    Que les Révolutions aient été confisquées par des oligarchies parasitaires qui n’ont réussies qu’à instaurer des régimes tout aussi inégalitaires que ceux des précédents exploiteurs (le capitalisme d’État en Russie par exemple) ne veut pas dire que les Révolutions ont échoué à jamais, mais tout simplement qu’elles restent à faire....

    Que répondre à ça ?

    Qu’il s’appelle Robespierre, Pol Pot, Lenine, Castro, Che Guevarra, chaque révolutionnaire a cru, sincèrement, que "sa" révolution était la bonne, qu’il lui était légitime de l’imposer par la violence, le sang, l’élimination des "contre-révolutionnaires"... Chaque révolution s’est transformé en bain de sang ou en régime totalitaire, puis, dans le meilleur des cas, en nouvel "ordre établi" reprenant à son compte les valeurs et les privilèges de l’ancienne classe dirigeante... Pouvez-vous me citer UNE exception ?

    Mais, aujourd’hui, de nouveaux révolutionnaires du XXIième siècle voudraient nous faire croire qu’ils sont, eux, cette fois-ci, enfin, les "bons", les "vrais", les "justes", que l’histoire ne va pas se reproduire, que c’est, d’ailleurs, la "fin de l’histoire", "le grand soir"... Ce discours est-il encore crédible ? Pourquoi seraient-ils si différents de leurs glorieux précédesseurs, ces "nouveaux révolutionnaires" ? Pourquoi leur entreprise marcherait-elle, là où celle de leurs aînés a sombré dans la folie meurtrière et le suicide économique ? Pouvez-vous nous en convaincre, Jaja ? Pouvez-vous nous affirmer que vous croyez sincèrement être plus malins que vos ancêtres idéologiques ? Que tout ce boniment néo-marxiste relevé de bons sentiments est autre chose que de la propagande de guerre pour conquérir le pouvoir ?

    L’histoire est hélas implacable pour l’idéal révolutionnaire (on appelle ça le "principe de réalité"...).

    Vous parlez de "modernité" mais veuillez noter que le capitalisme est bien plus "vieux" que sa contestation organisée... et que les "relations" sociales actuelles dans les entreprises sentent de plus en plus le XIXème siècle .. Adam Smith, le Dieu des capitalistes, c’était même avant la Révolution française, alors question "modernité"...

    Précisémment, ce n’est pas moi qui parlait de "modernité". Je m’oppose totalement à ce concept que je trouve aussi prétentieux, vide et même dangereux que celui de "progrès". La "marche en avant" incontrôlée de nos sociétés "modernes" donnerait plutôt envie, au risque de se faire lyncher, d’être "conservateur", et même parfois de "revenir en arrière"...



  • NICOPOL NICOPOL 13 mai 2008 11:08

    Merci de vos précisions !

    Quelques remarques :

    Je considère que c’est par le contrat qu’une société se construit (...) De ce point de vue, ce sont les hommes et les femmes qui composent la société qui choisissent l’organisation de cette société. (...) Aussi, je ne crois pas qu’il y ait un ordre, une loi transcendantale qui descendrait, comme cela existait sous la monarchie de droit divin, d’un pouvoir religieux ou autre.

    Là, nous sommes entièrement d’accord !

    Je crois, comme humaniste, et comme juriste on pourrait dire "juste-naturaliste", qu’il existe un droit naturel, auquel on ne peut déroger.

    Le concept de "droit naturel" est bien commode pour substituer à l’ancien "ordre divin" un nouvel "ordre naturel" tout aussi absolu, arbitraire et indémontrable... Il suppose que puisse être défini de façon universelle et objective une "nature humaine", ce qui jusqu’à maintenant a complètement échoué, comme l’illustre par exemple l’initiative lancée par l’UNESCO, préalablement à la proclamation de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme par l’ONU en 1948, de réunir un Comité international de 150 "autorités morales" pour définir les "fondements philosophiques des Droits de l’Homme"... initiative qui se solda piteusement par la constation de "divergences irréconciliables" entre les différents "sages" (l’ONU préférant d’ailleurs ne pas diffuser les conclusions de ces travaux... lire à ce sujet le très intéressant livre de Alain de Benoist "Au delà des Droits de l’Homme" que l’on peut télécharger ici).

    D’ailleurs, et ce n’est pas la moindre des contradictions, ce "droit naturel" auquel vous faites référence pour justifier la revendication de certains "droits" (mariage et adoption gay etc.) est aussi invoqué par vos "ennemis idéologiques" de droite pour justifier le libéralisme économique : simplement, au lieu de "découvrir" dans la Nature un "droit à l’égalité", ils y découvrent un "droit à la propriété et à la liberté" qui est au fondement de la doctrine libérale. Conclusion : le droit naturel a bon dos puisqu’il permet de légitimer tout et son contraire, comme l’illustrent les polémiques déclenchées par le philosophe politique Léo Strauss, auteur notamment du passionnant "Histoire du Droit Naturel", qui avait le malheur d’être un authentique libre-penseur "ni de droite", "ni de gauche".... (de même que "croissance" et "progrès" sont les 2 revers d’une même médaille...).

    En revanche, là où il faut cesser de caricaturer, c’est sur le fait qu’à gauche, cela fait bien longtemps que la rupture s’est faite avec la gauche radicale.

    Ce n’est que le mois dernier que le PS a officiellement renoncé à ses "espérances révolutionnaires" et admis l’économie de marché...

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